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Eglise - Page 1296

  • Le Vatican pourrait entériner la fin du dialogue avec la FSSPX

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     D’Aymeric Christensen sur le site de « La Vie » :

    « Après la déclaration commune des évêques de la Fraternité Saint-Pie-X, publiée à l'occasion du 25e anniversaire de leur ordination illicite par Mgr Marcel Lefebvre, Rome aurait l'intention de clore officiellement le dialogue ouvert en 2009 avec les lefebvristes. Cette information est rapportée par le magazine allemand Focus (cité parl'agence Apic), qui précise que le préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, Mgr Gerhard Ludwig Müller, devrait s'exprimer à ce sujet très prochainement.

    Dans ce communiqué, que nous évoquions le 28 juin dernier dans la Matinale chrétienne de La Vie, les trois évêques de la Fraternité (Mgr Fellay, Mgr Tissier de Mallerais et Mgr de Galarreta – Richard Williamson ayant été exclu l'an dernier) réaffirmaient les fondamentaux lefebvristes, notamment le rejet de Vatican II.

    La déclaration précisait ainsi que « la cause des erreurs graves qui sont en train de démolir l’Église ne réside pas dans une mauvaise interprétation des textes conciliaires (…) mais bien dans les textes mêmes », et que « cinquante ans après le Concile, (...) les sacres conservent toute leur justification. »

    Par sa forme sans concession et sa réaffirmation du bien fondé des ordinations épiscopales de Mgr Lefebvre, le texte constituait un véritable défi lancé au Vatican, auquel celui-ci pourrait donc désormais répondre.

    Ouvert par Benoît XVI en 2009, avec la levée des excommunications qui pesaient sur les évêques de la FSSPX, le processus de dialogue avait abouti à fin 2011 à une proposition de reconnaissance canonique par l'Eglise, contre la reconnaissance par les lefebvristes d'un« préambule doctrinal » incluant l'acceptation du concile Vatican II. Après plusieurs allers-retours, la Fraternité avait finalement refusé l'an dernier de signer ce protocole, laissant la discussion au point mort.

    Par ailleurs, l'année écoulée a aussi été l'occasion pour la FSSPX de hausser le ton à plusieurs reprises, comme pour pousser Rome à adopter à son égard une nouvelle position canonique, qui reviendrait sur la levée des excommunications. Une éventuelle déclaration de Mgr Müller devrait permettre d'éclairer la réponse choisie par le Vatican. 

    • Edit 08.07, 17h45 : Dans le journal italien La Repubblica, Enzo Bianchi, fondateur de la communauté monastique de Bose, qui dit tenir cette information « de bonnes sources », affirme que la Fraternité Saint-Pie-X serait sur le point de célébrer de nouvelles ordinations épiscopales. Un tel acte, s'il avait lieu, constituerait une ultime provocation vis-à-vis de Rome, et ne serait probablement pas sans conséquences.

     Ici : Le Vatican pourrait entériner la fin du dialogue avec la FSSPX

    Une dérive alors sans doute irréversible après l’échec des efforts entrepris par Benoît XVI, un schisme fruit d’intransigeances réciproques relatives à un concile controversé et d’obstinations souvent attisées, de part et d’autre, comme le montre encore le brûlot lancé le 8 juillet dans la « Reppublica »  par le célèbre « prieur » progressiste Enzo Bianchi.  JPS.

  • 2013 : le monde plus religieux sauf l’Europe ?

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    Les religions - surtout le christianisme et l'islam- comptent plus de croyants dans le monde mais l'Europe n'est plus le centre de la chrétienté. C’est ce qu’on peut lire sur le site aleteia qui se réfère au quotidien italien « La Stampa » du 4 juillet :

     « Le plus prestigieux centre de statistique religieuse au monde, le Center for the Study of Global Christianity de South Hamilton (Massachusetts), vient de publier son rapport tant attendu : « Christianity in its global Context, 1970-2020 »  (Le  christianisme dans son contexte global, 1970-2020), présentant toute une série de statistiques mises à jour en 2013, avec une projection jusqu’en 2020.

    L’essentiel du résultat de cette vaste enquête peut se résumer en une phrase: le monde devient non pas moins, mais plus religieux. En particulier, le nombre de chrétiens et de catholiques est en augmentation, mais principalement en Afrique et en Asie, tandis que les Amériques restent stables et que l’Europe devient moins religieuse, moins chrétienne et moins catholique.

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  • L'homélie de François à Lampedusa

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    Homélie du pape François auprès des migrants de Lampedusa le 8 juillet 2013 (via La Vie)

    Immigrés morts en mer, dans ces bateaux qui au lieu d’être un chemin d’espérance ont été un chemin de mort. Ainsi titrent des journaux. Il y a quelques semaines, quand j’ai appris cette nouvelle, qui malheureusement s’est répétée tant de fois, ma pensée y est revenue continuellement comme une épine dans le cœur qui apporte de la souffrance. Et alors j’ai senti que je devais venir ici aujourd’hui pour prier, pour poser un geste de proximité, mais aussi pour réveiller nos consciences pour que ce qui est arrivé ne se répète pas. Que cela ne se répète pas, s’il vous plaît ! Mais tout d’abord, je voudrais dire une parole de sincère gratitude et d’encouragement à vous, habitants de Lampedusa et Linosa, aux associations, aux volontaires et aux forces de sécurité, qui avez montré et montrez de l’attention aux personnes dans leur voyage vers quelque chose de meilleur. Vous êtes une petite réalité, mais vous offrez un exemple de solidarité ! Merci ! Merci aussi à l’archevêque Mgr Francesco Montenegro pour son aide, son travail et sa proximité pastorale. Je salue cordialement le Maire, Mme Giusi Nicolini, merci beaucoup pour ce qu’elle a fait et fait. Je désire me tourner en pensée vers les chers immigrés musulmans qui commencent, ce soir, le jeune du Ramadan, avec le vœu d’abondants fruits spirituels. L’Église vous est proche dans la recherche d’une vie plus digne pour vous et vos familles. A vous : (oshià) !

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  • Encyclique Lumen Fidei : le commentaire de l’abbé de Tanoüarn

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    Extraits :

     (…) "A quatre mains", c'est ainsi qu'elle est présentée, elle est signée Franciscus, François pape. Mais elle est manifestement le dernier document qui soit rédigé par le pape Benoît. On reconnaît et son style, archidocumenté que ce soit dans l'ordre sacré ou dans l'ordre profane (Nietzsche, Rousseau, Wittgenstein), et sa manière, douce ne prenant jamais l'adversaire de front mais ne lui laissant aucune chance, et aussi sa volonté de faire le point sur tous les sujets afférents au sujet principal, comme on le fait dans un cours bien professé : salut par la foi, rapport foi et science, foi et société, foi et Eglise etc. C'est tout Benoît XVI, cela. - Un peu difficile à lire ? - C'est vrai, avouons-le. Comme ses trois autres encycliques d'ailleurs. Mais pour celui qui veut se donner la peine de la lire, quelle fécondité !

    (…) L'ancien Préfet du Saint Office qu'est Benoît XVI n'oublie pas de le mentionner, en matière de foi, il n'y a pas de détails :

    "Étant donné qu’il n’y a qu’une seule foi, celle-ci doit être confessée dans toute sa pureté et son intégrité. C’est bien parce que tous les articles de foi sont reliés entre eux et qu’en nier un seul, même celui qui semblerait de moindre importance, revient à porter atteinte à tout l’ensemble. Chaque époque peut rencontrer plus ou moins de difficultés à admettre certains points de la foi : il est donc important de veiller, afin que le dépôt de la foi soit transmis dans sa totalité (cf. 1 Tm 6, 20), et pour que l’on insiste opportunément sur tous les aspects de la confession de foi. Et puisque l’unité de la foi est l’unité de l’Église, retirer quoique ce soit à la foi revient à retirer quelque chose à la vérité de la communion" (n. 48).  

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  • Une encyclique, deux papes, une atmosphère étrange au Vatican ?

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    C’est le point de vue de Jean-Marie Guénois dans le Figaro :

    Une encyclique, deux papes. Étrange atmosphère, vendredi, au Vatican. Alors qu'était publiée la première encyclique du pape François, intitulée «Lumière de la foi», très largement rédigée par son prédécesseur, Benoît XVI - qui n'apparaît pas comme cosignataire du texte -, ce dernier s'est présenté publiquement aux côtés de son successeur pour l'inauguration d'une statue de saint Michel archange, dans les jardins du Vatican. Seront-ils à nouveau côte à côte pour la canonisation commune de Jean-Paul II et de Jean XXIII, également annoncée vendredi? Rien ne l'interdit. Il faudra toutefois attendre pour le savoir. Cette cérémonie interviendra «avant la fin de l'année», assure le Vatican, mais la date est inconnue.

    Connue en revanche, lisible en quatre-vingts pages, la première encyclique du Pape François, Lumen Fidei, («Lumière de la foi»), selon les premiers mots de la lettre, qui donnent toujours le titre, est en réalité une encyclique d'une facture… propre à Benoît XVI. Tout le trahit dans le texte: style, points d'insistance, références théologiques et littéraires. Ce document était bien avancé, le 11 février, quand le pape allemand abdiqua. Cette encyclique fut même donnée comme «abandonnée» après la renonciation du Pape. Il apparaît que François, qui reprend le texte à son compte - car une double signature est canoniquement impossible, deux papes ne peuvent avoir autorité de signer en même temps un document -, souhaite ainsi rendre hommage à son prédécesseur.

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  • La liste des martyrs espagnols s'allonge

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    (VIS) La Congrégation pour la cause des saints vient de promulguer de nouveaux décrets reconnaissant notamment le martyre "en haine de la foi" :

    du serviteur de Dieu José Guardiet y Pujol, prêtre espagnol tué en haine de la foi le 3 août 1936.

    du serviteur de Dieu Mauricio Íñiguez de Heredia, religieux espagnol, et ses 23 compagnons hospitaliers de St.Jean de Dieu, tués en haine de la foi en 1936 ou 1937.

    du serviteur de Dieu Fortunato Velasco Tobar, prêtre espagnol, et ses 13 compagnons de la Congrégation de la Mission, tués en haine de la foi entre 1934 et 1936.

    de la servante de Dieu María Asunción (Juliana González Trujillano), religieuse espagnole, et ses 2 consoeurs Franciscaines missionnaires de la Mère du divin Pasteur, tuées en haine de la foi en 1936.

  • L'Etat du Vatican consacré à l'archange Michel et à saint Joseph

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    (Zenit.org) « Le mal est vaincu, l’accusateur est démasqué, sa tête écrasée… » car « Dieu est plus fort ; la victoire est à Lui », a déclaré le pape François en consacrant la Cité du Vatican à saint Joseph et à saint Michel Archange, ce 5 juillet 2013.

    Le pape a inauguré une statue représentant saint Michel Archange, sur la place du gouvernorat de la Cité du Vatican ce matin à 8h45, en présence du personnel du gouvernorat.  

    Benoît XVI était également présent pour l’occasion, à l’invitation du pape François, qui l’a remercié « du fond du cœur » de sa présence.

    Après les salutations du cardinal Giuseppe Bertello, président du gouvernorat et du cardinal Giovanni Lajolo, président émérite, le pape a adressé le discours ci-dessous. Puis, revêtant son étole, il a récité deux prières de consécration à saint Joseph et à saint Michel Archange, avant de bénir la statue.

    Allocution du pape François :

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  • Pas de miracle requis pour la canonisation de Jean XXIII

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    Lu sur News.va:;

    “Deux papes, Jean Paul II et Jean XXIII, seront prochainement canonisés à une date qui reste à définir. Elle sera décidée par un consistoire convoqué par le pape François ; selon le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, la cérémonie pourrait avoir lieu d’ici la fin de l’année. On a tout lieu de croire – a ajouté le père Federico Lombardi que les deux canonisations auront lieu au même moment.

    Le pape François a en effet approuvé, ce vendredi matin, deux décrets de la Congrégation pour la Cause des saints ouvrant la voie à la canonisation de deux de ses prédécesseurs : le pape qui a convoqué le Concile, Jean XXIII, surnommé le bon pape pour sa simplicité et sa bonhomie, et le pape polonais qui a tant œuvré en faveur de la chute des régimes communistes sur le Vieux continent, le très charismatique Jean-Paul II. Au cours d’une rencontre vendredi matin avec le préfet de la Congrégation pour la Cause des saints, le Saint-Père a donné son aval formel à un 2° miracle attribué à Jean-Paul II. En revanche, Jean XXIII va accéder à la sainteté sans deuxième miracle, en vertu d’une procédure simplifiée, approuvée par le pape François. Devant la presse, le père Federico Lombardi a expliqué qu’il s’agissait d’un cas particulier qui intervient alors que l’on célèbre le cinquantenaire du Concile Vatican II. Le pape a le pouvoir d’accorder une dispense en ce qui concerne le deuxième miracle.

    D'autres canonisations sont prévues Parmi les nombreux autres décrets approuvés par le Souverain Pontife ce vendredi matin figure un miracle attribué à l’intercession du prélat de l’Opus Dei, Alvaro del Portillo, mort en 1994, ainsi que des décrets concernant le martyre d’un prêtre et de nombreux religieux et religieuses appartenant à différentes congrégations, tués en raison de leur foi, dans les années 30 en Espagne, pendant la guerre civile. Parmi les futurs bienheureux figurent également un français, membre des Frères des Ecoles chrétiennes, Jean Fromental Cayroche et une grande figure du catholicisme italien, l’historien et homme politique Giuseppe Lazzati

    Manuella Affejee a recueilli la réaction de Bernard Lecomte, journaliste et écrivain français, spécialiste de la papauté contemporaine :

    Ici: Les papes Jean-Paul II et Jean XXIII seront prochainement canonisés

    La canonisation de Jean XXIII ne requiert pas de miracle. Est-ce encore un aggiornamento attribuable à Vatican II ?  Toujours pas de Pie XII à l’horizon, mais, côté Opus Dei, Mgr Alvaro del Portillo va suivre Mgr Escriva de Balaguer sur les autels. JPS

  • Lumen Fidei : Les lumières de l’encyclique ne sont pas celles des philosophes de la modernité.

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    Plusieurs maîtres intellectuels de nos contemporains sont épinglés dans l'encyclique. Comme le note Michel Janva sur le « salon beige » :

    « Jean-Jacques Rousseau :

    "14. Dans la foi d’Israël apparaît aussi la figure de Moïse, le médiateur. Le peuple ne peut pas voir le visage de Dieu ; c’est Moïse qui parle avec YHWH sur la montagne et qui rapporte à tous la volonté du Seigneur. Avec cette présence du médiateur, Israël a appris à marcher en étant uni. L’acte de foi de chacun s’insère dans celui d’une communauté, dans le « nous » commun du peuple qui, dans la foi, est comme un seul homme, « mon fils premier-né » comme Dieu appellera Israël tout entier (cf. Ex 4, 22). La médiation ne devient pas ici un obstacle, mais une ouverture : dans la rencontre avec les autres, le regard s’ouvre à une vérité plus grande que nous-mêmes. J.J. Rousseau se plaignait de ne pas pouvoir voir Dieu personnellement : « Que d’hommes entre Dieu et moi ! »[Emile]; « Est-ce aussi simple et naturel que Dieu ait été chercher Moïse pour parler à Jean-Jacques Rousseau ? » À partir d’une conception individualiste et limitée de la connaissance, on ne peut comprendre le sens de la médiation, — cette capacité à participer à la vision de l’autre, ce savoir partagé qui est le savoir propre de l’amour. La foi est un don gratuit de Dieu qui demande l’humilité et le courage d’avoir confiance et de faire confiance, afin de voir le chemin lumineux de la rencontre entre Dieu et les hommes, l’histoire du salut."

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  • Le “digest” de Lumen Fidei: dernière encyclique de Benoît, première de François

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    Pour les gens pressés, l’agence VIS propose un résumé de la première encyclique du Pape François intitulée Lumen Fidei (la lumière de la foi), publiée ce matin:

    1011452_634201909924184_1767964088_n.jpg Ce texte, qui s'articule en une introduction, quatre chapitres et une conclusion, est en réalité l'encyclique presque achevée de Benoît XVI sur la foi, à laquelle le Pape François a apporté sa propre contribution.

    L'introduction expose les buts et, tout particulièrement, la nécessité de redécouvrir le caractère lumineux de la foi, qui éclaire l'existence, aide l'homme à distinguer le bien du mal alors que la foi est souvent perçue comme une illusion, un saut dans l'inconnu qui entrave la liberté de la personne. En cette Année de la foi et en ce cinquantième anniversaire de Vatican II, "un concile sur la foi", il convenait de raviver une large perception de la foi, confessée dans son unité et son intégrité. Il ne s'agit pas d'un préjugé acquis mais d'un don de Dieu qu'il faut nourrir et renforcer. Qui croit, voit! Car la lumière de la foi, qui vient de Dieu, éclaire toute l'existence humaine. Elle vient du souvenir de la vie de Jésus et ouvre un vaste horizon.

    La suite ici: RESUME DE L'ENCYCLIQUE LUMEN FIDE

    Ne cherchons pas à déterminer la part de l’un et celle de l’autre des deux pontifes. C’est un document didactique sans être ennuyeux, très clair et profond à la fois, une porte ouverte sur l'acte de foi,  la réflexion spirituelle et la prière. Tout ce qu’il faut pour plaire aux « zelanti » et déplaire aux « politicanti , qui ne manqueront pas de la snober, car elle ne dogmatise sur aucune des grandes controverses qui agitent l'Eglise postconciliaire. JPS

  • Lumen Fidei, la première encyclique du pape François

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    LETTRE ENCYCLIQUE
    LUMEN FIDEI
    DU SOUVERAIN PONTIFE
    FRANÇOIS
    AUX ÉVÊQUES
    AUX PRÊTRES ET AUX DIACRES
    AUX PERSONNES CONSACRÉES
    ET À TOUS LES FIDÈLES LAÏCS
    SUR LA FOI

     

    1. La lumière de la foi (Lumen Fidei) : Par cette expression, la tradition de l’Église a désigné le grand don apporté par Jésus, qui, dans l’Évangile de Jean, se présente ainsi : « Moi, lumière, je suis venu dans le monde, pour que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres » (Jn 12, 46). Saint Paul aussi s’exprime en ces termes : « Le Dieu qui a dit ‘Que des ténèbres resplendisse la lumière’, est Celui qui a resplendi dans nos coeurs » (2 Co 4, 6). Dans le monde païen, épris de lumière, s’était développé le culte au dieu Soleil, le Sol invictus, invoqué en son lever. Même si le soleil renaissait chaque jour, on comprenait bien qu’il était incapable d’irradier sa lumière sur l’existence de l’homme tout entière. En effet, le soleil n’éclaire pas tout le réel ; son rayon est incapable d’arriver jusqu’à l’ombre de la mort, là où l’oeil humain se ferme à sa lumière. « S’est-il trouvé un seul homme qui voulût mourir en témoignage de sa foi au soleil ? »[1] demande le martyr saint Justin. Conscients du grand horizon que la foi leur ouvrait, les chrétiens appelèrent le Christ le vrai soleil, « dont les rayons donnent la vie »[2]. À Marthe qui pleure la mort de son frère Lazare, Jésus dit : « Ne t’ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? » (Jn 11, 40). Celui qui croit, voit ; il voit avec une lumière qui illumine tout le parcours de la route, parce qu’elle nous vient du Christ ressuscité, étoile du matin qui ne se couche pas.

    La suite sur vatican.va