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Eglise - Page 1300

  • Le maire de Sceaux rend hommage au Père Vandenbeusch

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    Philippe Laurent, Maire de Sceaux (sur huffingtonpost.fr) :

    Père Georges Vandenbeusch, une force de caractère au service de l'Église d'aujourd'hui

    Je me rappelle de ma première rencontre avec le Père Georges Vandenbeusch, jeune prêtre d'une trentaine d'années, lorsqu'il a été nommé curé de Sceaux, en septembre 2002. J'étais moi-même maire depuis 18 mois seulement, et j'avais été frappé de l'impression de sérénité et de grande solidité qu'il dégageait, de sa force de caractère malgré son jeune âge et son expérience de prêtre encore limitée. J'en ai conçu immédiatement un grand respect pour son engagement, qui était, bien sûr, d'abord pastoral, et aussi très humaniste et, oserai-je dire, institutionnel. Ce respect s'est évidemment trouvé renforcé lorsque j'ai appris - non de lui, car il était très discret à ce sujet - les événements dramatiques qui ont marqué sa vie d'enfant.

    Les neuf années que le Père Georges a passées à la direction de la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Sceaux ont été particulièrement riches. Elles ont fait évoluer considérablement, à bien des égards, tant le fonctionnement de la paroisse elle-même, que ses rapports avec les autres acteurs de notre territoire communal. Le Père Georges possédait une conscience forte d'incarner localement l'institution qu'est l'Église, et il voulait dès lors l'ouvrir davantage sur la ville, tout en assumant pleinement ses responsabilités paroissiales. C'est ce qui a fait de lui, pour le maire que je suis, un véritable partenaire dans bien des circonstances: l'attention portée aux familles et aux jeunes par exemple, qui a été - et reste! - l'une de nos priorités communes et son implication dans l'aumônerie des lycées et collèges de Sceaux - particulièrement active - a été très importante.

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  • Népal : une église incendiée à la veille de Noël

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    Un groupe d’extrémistes incendie une église la veille de Noël (source : EDA (MEP)

    Un groupe d’hindouistes présumés a mis le feu à une église protestante ainsi qu'aux maisons de quatre récents convertis au christianisme. L’attaque s’est produite le 23 décembre dans le village de Kichet situé dans le district de Dhading, à quelques km de la capitale.

    « Nous n’en revenions pas de trouver notre église complètement détruite, et nous avons mis un petit moment à réaliser ce qu’il s’était passé », rapporte Rima Tamang, l’une des paroissiennes du village, qui était absente au moment des faits. « Certains habitants ont dit qu’ils avaient essayé d’arrêter les assaillants qui étaient armés, mais ils ont été violemment frappés ; le gouvernement doit absolument arrêter les responsables et les sanctionner », a-t-elle confié le 30 décembre à l’agence AsiaNews.

    Les maisons incendiées appartenaient à de nouveaux convertis, Ganga Lama Tamang, Lama Bahadur Tamang, Lama Bokta et Bikram Lama. Pour la plupart des habitants du village, il ne fait aucun doute que ces incendies criminels sont des avertissements adressés à ceux qui envisageraient de se convertir à leur tour au christianisme.

    « Les autorités renâclent à enregistrer nos plaintes et ignorent systématiquement les affaires qui concernent les chrétiens. Un incident comme celui-ci ne devrait pas arriver dans un pays laïc », s’insurge le Rév. Chari Bahadur Gahatraj, qui défend régulièrement les droits des chrétiens, à  la tête de la Federation of National Christian Nepal (FNCN).

    Cette fois-ci, l’affaire a été révélée par les médias dès le lendemain 24 décembre. « Un groupe d’environ neuf personnes est arrivé au village dans l’après-midi du 23 décembre, rôdant un moment les armes à la main avant d’entrer brusquement dans l’église de Kichet et d’ attaquer les habitants », peut-on ainsi lire dans l’Himalayan Times du 24 décembre. Le site d’information népalais précise que les habitants étaient en pleins préparatifs de la veillée de Noël lorsque les assaillants ont pénétré dans l’église.

    Les agresseurs ont ensuite mis le feu aux maisons de quatre chrétiens, « les réduisant en cendres », poursuit le quotidien népalais, lequel conclut que « les raisons de l’attaque n’ont pas encore été déterminées par les services de police ».

    Le responsable de la police locale, Ashok Singh affirme quant à lui ue ses services n’ont été avertis des faits que tardivement : « Mais dès que nous avons appris ce qu’il s’était passé, nous nous sommes immédiatement rendus sur les lieux pour investigation », a t-il déclaré à l'Himalayan Times.

    Le ministre de l’Information et porte-parole du gouvernement, Madhav Poudel, a minimisé l’incident, affirmant notamment qu’aucun groupe organisé n’était derrière l’attaque des chrétiens. « Des investigations sont en cours et nous serons bientôt en mesure de donner plus d’informations sur l’affaire », a-t-il promis.

    Depuis 2008, Noël est devenu un jour férié au Népal et les chrétiens ont désormais le droit de d’afficher leur foi en public, en décorant leurs fenêtres et les alentours de leurs maisons et églises. Ces manifestations d’expression religieuse ont cependant déclenché une vague d’attaques antichrétiennes qui se manifestent chaque année au moment des fêtes, généralement orchestrées par les extrémistes hindous partisans d’un retour à la monarchie et à l’hindouisme en tant que religion d’Etat.

    Cependant dans d’autres parties du Népal, les fêtes de Noël ont été l’occasion, tout au contraire, de démarches de réconciliation et de fraternité entre les différentes religions qui cohabitent dans le pays.

    Le P. Lawrence Maniya, qui travaille dans cette région depuis plus de 35 ans, rapportait le 20 décembre dernier que selon lui, seuls quelques groupes hindouistes minoritaires, faisaient régner la terreur parmi les chrétiens et les autres minorités religieuses, tel la Nepal Defense Army (NDA), dont les membres « devraient être sanctionnés faute de quoi la réconciliation entre les hindous et les fidèles des autres religions ne pourrait jamais se faire ».

    La nuit de Noël, des centaines de personnes se sont pressées à la messe de minuit dans l'église de l’Assomption de Katmandou, celle-là même où la NDA avait perpétré un attentat à la bombe meurtrier en mai 2009.

    Plus encore que les années précédentes, la célébration de la Nativité a rassemblé un grand nombre de participants non-chrétiens, essentiellement hindous et bouddhistes. « Aux yeux de Dieu, nul n’est abandonné ou mal considéré ; la grâce du Seigneur est destinée à tous ceux qui désirent vivre sous son regard », a déclaré lors de l’homélie de Noël, le P. Robin Rai,  vicaire de la cathédrale de l'Assomption.

    Cette ouverture aux autres, sans discrimination, est selon le sociologue népalais Manohar Sharma, ce qui aujourd’hui attire vers le christianisme de plus en plus de fidèles d’autres religions, en particulier ceux de l’hindouisme qui « est constitué d’une foule de pratiques discriminatoires »

    Les catholiques seraient aujourd’hui au Népal plus de 10 000 et, selon certaines statistiques, l’ensemble des chrétiens toutes confessions confondues atteindrait les deux millions de personnes. 

    (eda/msb)

  • Le saint nom de Jésus (3 janvier)

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    Hymnus Hymne
    Iesu, dulcis memória, 
    Dans vera cordis gáudia : 
    Sed super mel, et ómnia, 
    Eius dulcis præséntia.
    Jésus ! Nom de douce souvenance, 
    qui donne au cœur les joies véritables ; 
    mais plus suave que le miel et toutes les douceurs, 
    est la présence de Celui qui le porte.
    Nil cánitur suávius, 
    Nil audítur iucúndius, 
    Nil cogitátur dúlcius, 
    Quam Iesus Dei Fílius.
    Nul chant plus mélodieux, 
    nulle parole plus agréable, 
    nulle pensée plus douce, 
    que Jésus, le Fils de Dieu.
    Iesu, spes pœniténtibus, 
    Quam pius es peténtibus ! 
    Quam bonus te quæréntibus ! 
    Sed quid inveniéntibus ?
    Jésus ! espoir des pénitents, 
    que vous êtes bon pour ceux qui vous implorent ! 
    bon pour ceux qui vous cherchent ! 
    Mais que n’êtes-vous pas pour ceux qui vous ont trouvé !
    Nec lingua valet dícere, 
    Nec líttera exprímere : 
    Expértus potest crédere, 
    Quid sit Iesum dilígere.
    Ni la langue ne saurait dire, 
    ni l’écriture ne saurait exprimer 
    ce que c’est qu’aimer Jésus ; 
    celui qui l’éprouve peut seul le croire.
    Sis, Iesu, nostrum gáudium, 
    Qui es futúrus præmium : 
    Sit nostra in te glória, 
    Per cuncta semper sǽcula. Amen.

    Soyez notre joie, ô Jésus, 
    vous qui serez notre récompense : 
    que notre gloire soit en vous, 
    durant tous les siècles, à jamais. Amen.

    Hymne attribué à saint Bernard de Clairvaux (XIIe siècle)

  • Plus de six millions de personnes aux célébrations du pape François

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    Du Vatican Information Service : La Préfecture de la Maison pontificale a publié les chiffres de la fréquentation du Vatican en 2013 à compter de l'élection du Pape François, le 13 mars: plus de 6.600.000 personnes ont pris part aux différentes manifestations présidées par le Pape François, soit 1.548.500 pour les audiences générales, 87.400 pour les audiences particulières, 2.282.000 pour les messes et 2.706.000 pour l'angélus. Ces chiffres concernent seulement les évènements du Vatican et ne tiennent pas compte des milliers de fidèles rassemblés lors des visites pastorales et voyages apostoliques (Brésil et, en Italie, Lampedusa, Cagliari et Assise). Ils sont établis sur la base des requêtes parvenues à la Préfecture et des estimations de présence Place St.Pierre, lors des cérémonies, des messes ou des angélus. Au total, selon ces calculs, depuis le début de son pontificat, 6.623.900 personnes ont participé aux rencontres avec le Pape François.

    Une fréquentation comparable à celle de la Tour Eiffel, comme l'indique l'Express (ICI).

  • De sa prison, Asia Bibi s'adresse au pape François

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    De Claire Le Moine, dans La Croix (la-croix.com)

    Asia Bibi écrit au pape François au lendemain de Noël

    Asia Bibi, la chrétienne pakistanaise condamnée à mort pour blasphème, a envoyé une lettre au pape François dans laquelle elle exprime sa gratitude et raconte ses conditions d’emprisonnement.

    La Pakistanaise Asia Bibi, chrétienne et mère de cinq enfants, condamnée à mort pour blasphème en novembre 2010 après avoir été accusée d’avoir insulté le prophète Mohammed par des femmes musulmanes de son village avec lesquelles elle s’était disputée, est toujours en attente d’une procédure d’appel.

    Au lendemain de Noël, la prisonnière a envoyé une lettre au pape François, publiée dans le quotidien appartenant à la Conférence épiscopale italienne, Avvenire. Asia Bibi partage sa joie d’avoir pu « célébrer la naissance du Seigneur dans la prison de Multan » avec son mari et ses enfants. « J’aurais aimé être à Saint-Pierre pour Noël, et prier avec vous, ajoute-t-elle, mais j’ai confiance dans le plan de Dieu pour moi, et peut-être que cela se réalisera l’année prochaine. »

    Asia Bibi exprime sa reconnaissance « à toutes les Eglises qui prient pour moi et se battent pour ma liberté. Si je suis encore en vie, c’est grâce à la force que vos prières me donnent. Aujourd’hui, je veux simplement me confier à la miséricorde de Dieu, qui peut tout. Lui seul peut me libérer. »

    Elle évoque ensuite les conditions de sa détention. « Ma cellule n’a pas de chauffage et ma porte est incapable de me protéger du froid glacial, les mesures de sécurité ne sont pas suffisantes, je n’ai pas assez d’argent pour les nécessités du quotidien et, comme je suis loin de Lahore, ma famille ne peut pas me venir en aide. »

    Asia Bibi achève sa lettre en souhaitant de meilleurs vœux au pape et ajoute : « Certaine que vous vous souvenez de moi dans vos prières, je vous salue avec affection. Asia Bibi, votre fille dans la foi. »

  • Biestreyes...

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    Dans la Libre de ce jour, Jean-Claude Matgen joue les "Madame Irma" et imagine ce qui pourrait bien se passer en 2014; entre autres stupidités - mais stupidités révélatrices des fantasmes qui habitent certains journaleux -, cela donne ceci :Sans titre.png

  • Marie, source d'espérance et de vraie joie. L'homélie du pape pour le 1er janvier

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    Homélie du pape François lors de la messe du 1er janvier 2014 à Saint-Pierre :

    La première lecture nous a proposé à nouveau l’ancienne prière de bénédiction que Dieu avait suggérée à Moïse pour qu’il l’enseigne à Aaron et à ses fils: «Que le Seigneur te bénisse et te garde! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il se penche vers toi! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix!»(Nb 6, 24-25). Il est ô combien significatif de réécouter ces paroles de bénédiction au début d’une année nouvelle: elles accompagneront notre chemin pour le temps qui s’ouvre devant nous. Ce sont des paroles de force, de courage, d’espérance. Non pas une espérance illusoire, basée sur de fragiles promesses humaines; ni une espérance naïve qui imagine un avenir meilleur seulement parce qu’il est l’avenir. Cette espérance a sa raison dans la bénédiction de Dieu, une bénédiction qui contient le souhait le plus grand, le souhait de l’Église pour chacun de nous, souhait rempli de toute la protection affectueuse du Seigneur, de son aide providentielle.

    Le souhait contenu dans cette bénédiction s’est réalisé pleinement en une femme, Marie, en tant que destinée à devenir la Mère de Dieu; et il s’est réalisé en elle avant toute créature.

    Mère de Dieu! C’est le titre principal et essentiel de la Vierge. Il s’agit d’une qualité, d’un rôle que la foi du peuple chrétien, dans sa tendre et naïve dévotion pour la maman du ciel, a perçu depuis toujours.

    Rappelons-nous ce grand moment de l’histoire de l’Église antique, le Concile d’Éphèse, au cours duquel fut définie avec autorité la maternité divine de la Vierge. La vérité sur la maternité divine de Marie trouva écho à Rome où, peu de temps après, fut construite la Basilique de Sainte Marie Majeure, premier sanctuaire marial de Rome et de tout l’Occident, où on vénère l’image de la Mère de Dieu – la Theotokos – sous le titre de Salus populi romani. On raconte que, pendant le Concile, les habitants d’Éphèse se rassemblèrent devant la porte de la Basilique où se réunissaient les Évêques et crièrent: «Mère de Dieu!» Les fidèles, demandant de définir officiellement ce titre de la Vierge, montraient en reconnaître la divine maternité. C’est l’attitude spontanée et sincère des enfants qui connaissent bien leur Mère, parce qu’ils l’aiment d’une immense tendresse. Mais il y a plus: c’est le sensus fidei du saint peuple fidèle de Dieu, qui jamais, dans son unité, jamais ne se trompe.

    Marie est depuis toujours présente dans le cœur, dans la dévotion et surtout sur le chemin de foi du peuple chrétien. «L’Eglise marche au cours du temps… et sur ce chemin elle progresse en suivant l’itinéraire accompli par la Vierge Marie» (Jean Paul II, Enc. Redemptoris Mater, n. 2). Notre itinéraire de foi est le même que celui de Marie, c’est pourquoi nous la sentons particulièrement proche de nous! Concernant la foi, qui est le pivot de la vie chrétienne, la Mère de Dieu a partagé notre condition, elle a dû marcher sur les mêmes routes que nous parcourons, parfois difficiles et obscures, elle a du avancer dans le «pèlerinage de la foi» (Conc. Œcum. Vat. II, Const. Lumen gentium, n. 58).

    Notre chemin de foi est lié de manière indissoluble à Marie depuis que Jésus, mourant sur la croix, nous l’a donnée pour Mère en disant:«Voici ta mère!» (Jn 19, 27). Ces paroles ont la valeur d’un testament et donnent au monde une Mère. Depuis ce moment, la Mère de Dieu est devenue aussi notre Mère! Au moment où la foi des disciples était fissurée par tant de difficultés et d’incertitudes, Jésus les confiait à Celle qui avait été la première à croire, et en qui la foi n’a jamais faibli. Et la «femme» devient notre Mère au moment où elle perd son divin Fils. Son cœur blessé se dilate pour faire place à tous les hommes, bons et mauvais, tous, et elle les aime comme elle aimait Jésus. La femme qui, aux noces de Cana en Galilée, avait coopéré par la foi à la manifestation des merveilles de Dieu dans le monde, au calvaire tient allumée la flamme de la foi en la résurrection du Fils, et elle la communique aux autres avec une affection maternelle. Marie devient ainsi source d’espérance et de vraie joie!

    La Mère du Rédempteur nous précède et sans cesse nous confirme dans la foi, dans la vocation et dans la mission. Par son exemple d’humilité et de disponibilité à la volonté de Dieu elle nous aide à traduire notre foi en annonce joyeuse et sans frontières de l’Évangile. Ainsi notre mission sera féconde, parce que modelée sur la maternité de Marie. Confions lui notre itinéraire de foi, les désirs de notre cœur, nos nécessités, les besoins du monde entier, spécialement la faim et la soif de justice et de paixet de Dieu ; et invoquons-la tous ensemble,et je vous invite à l’invoquer par trois fois, en imitant ces frères d’Éphèse, lui disant : Mère de Dieu! Mère de Dieu! Mère de Dieu! Amen.

  • Les intentions de prière du pape pour janvier 2014

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    L'intention générale de l'apostolat de la prière du Saint-Père pour le mois de janvier 2014 est:
    "Pour que soit promu un authentique développement économique, respectueux de la dignité de tous les hommes et de tous les peuples".
    Son intention évangélisatrice est: 
    "Pour que les chrétiens des diverses confessions puissent cheminer vers l'unité voulue par le Christ.".

  • La fraternité, clef de la paix; le message du pape pour la Journée mondiale de la Paix (1er janvier)

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    Message du Pape François pour la Journée mondiale de la paix le 1er janvier 2014 sur le thème : "La fraternité, fondement et route pour la paix". (source)

     

    La fraternité, fondement et route pour la paix

     

    1. Dans mon premier message pour la Journée mondiale de la Paix je désire adresser à tous, personnes et peuples, le vœu d'une existence pleine de joie et d'espérance. Dans le cœur de chaque homme et de chaque femme habite en effet le désir d'une vie pleine, à laquelle appartient une soif irrépressible de fraternité, qui pousse vers la communion avec les autres, en qui nous ne trouvons pas des ennemis ou des concurrents, mais des frères à accueillir et à embrasser.

    En effet, la fraternité est une dimension essentielle de l'homme, qui est un être relationnel. La vive conscience d'être en relation nous amène à voir et à traiter chaque personne comme une vraie sœur et un vrai frère ; sans cela, la construction d'une société juste, d'une paix solide et durable devient impossible. Et il faut immédiatement rappeler que la fraternité commence habituellement à s'apprendre au sein de la famille, surtout grâce aux rôles responsables et complémentaires de tous ses membres, en particulier du père et de la mère. La famille est la source de toute fraternité, et par conséquent elle est aussi le fondement et la première route de la paix, puisque par vocation, elle devrait gagner le monde par son amour.

    Le nombre toujours croissant d'interconnexions et de communications qui enveloppent notre planète rend plus palpable la conscience de l'unité et du partage d'un destin commun entre les nations de la terre. Dans les dynamismes de l'histoire, de même que dans la diversité des ethnies, des sociétés et des cultures, nous voyons ainsi semée la vocation à former une communauté composée de frères qui s'accueillent réciproquement, en prenant soin les uns des autres. Mais une telle vocation est encore aujourd'hui souvent contrariée et démentie par les faits, dans un monde caractérisé par cette " mondialisation de l'indifférence ", qui nous fait lentement nous " habituer " à la souffrance de l'autre, en nous fermant sur nous-mêmes.

    Dans de nombreuses parties du monde, la grave atteinte aux droits humains fondamentaux, surtout au droit à la vie et à la liberté religieuse ne semble pas connaître de pause. Le tragique phénomène du trafic des êtres humains, sur la vie et le désespoir desquels spéculent des personnes sans scrupules, en représente un exemple inquiétant. Aux guerres faites d'affrontements armés, s'ajoutent des guerres moins visibles, mais non moins cruelles, qui se livrent dans le domaine économique et financier avec des moyens aussi destructeurs de vies, de familles, d'entreprises.

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  • Le père Georges Vandenbeusch a été libéré

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    Du huffingtonpost.fr :

    Otage au Cameroun : libération du père Vandenbeusch, enlevé mi-novembre

    Le président François Hollande a annoncé mardi 31 décembre la libération du prêtre français Georges Vandenbeusch, enlevé mi-novembre au Cameroun.

    Dans un communiqué, le chef de l'Etat a "remercié tous ceux qui ont travaillé sans relâche à cette issue, notamment les autorités du Cameroun et du Nigéria" et "particulièrement le président Paul Biya pour son implication personnelle".

    Le président a par ailleurs demandé au ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, de se rendre à Yaoundé pour accueillir le père et le ramener en France dans les meilleurs délais.

    Encore six Français retenus en otage au Mali et en Syrie

    Le Président rappelle que six Français restent encore retenus en otage au Mali et en Syrie. Il réitère son soutien à leurs familles, particulièrement en cette période de fêtes, et leur redit sa détermination à œuvrer à leur libération.

    Lors de son enlèvement dans la nuit du 13 novembre, Georges Vandenbeusch, curé de la paroisse de Nguetchewe, "se trouvait près de Koza dans l'Extrême-Nord du Cameroun, à 30 kilomètres de la frontière avec le Nigeria", avait précisé le ministère.

    Le parquet de Paris avait immédiatement ouvert une enquête pour enlèvement et séquestration en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste. Le groupe islamiste Boko Haram avait déclaré vendredi 15 novembre être à l'origine du rapt.

    De son côté, François Hollande avait assuré que "tout serait fait pour qu'il puisse être libéré" et avait demandé aux Français "de ne pas mettre en danger leur vie". La zone "était formellement déconseillée du fait du risque terroriste et du risque d'enlèvement", avait ajouté le Quai d'Orsay. "En connaissance de cause, le père Georges avait fait le choix de demeurer dans sa paroisse pour l'exercice de sa mission", précisait-il.

  • Peut-on perdre la foi et la retrouver ?

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    Le sujet est abordé sur le blog de l'abbé Cossement :

    Comment vivre le doute ?

    - Peut-on perdre la foi et la retrouver ?

    Voici le témoignage d’un homme, d’un saint, qui a vécu une période où il ne croyait plus (où, précisera-t-il, il n’avait plus le sentiment de la foi). Vincent Lebbe, missionnaire en Chine au début du XX°siècle, raconte à un ami en proie au doute comment il a retrouvé la foi.

    Ta lettre a bien voyagé pour me trouver. Mes déplacements de tous les jours ont été cause de son retard. Je te réponds de suite, à la volée. Je sais sans que tu me le dises jusqu’à quel point tu es sincère ; et puis, te le dirai-je ?... parce que j’ai passé par là aussi... (...)

    Il y a de cela, je crois, sept ans. Cela a duré autant que je me rappelle cinq à six mois. Les causes ? Je ne crois pas non plus qu’elles fussent morales quoiqu’on ne sait jamais... mais les lectures y étaient pour beaucoup. J’avais emporté de mes lectures d’Europe surtout, un virus de « modernisme ». (Je prends le mot dans le sens péjoratif et spécial que lui a donné Pie X pour préciser une tendance des doctrines condamnées) qui m’a été un trouble de plusieurs années et a fini, mal éclairé, par la perte de la foi — du seul bien réel que j’ai jamais éprouvé sur terre. Mes doutes ? Ils valaient ni plus ni moins que les tiens, mais allant jusqu’au bout je ne croyais plus à Dieu non plus (...). Ils se résumaient surtout à des impressions, à cette même crainte que tu me dis être la tienne, de vivre à son insu dans un amas de « convenu » — de voir le monde vrai à travers les vitres de couleur d’une éducation spéciale.

    La fin ? Voici qui t’intéresse davantage, qui me console en songeant à toi et qui est plus que curieux. Je m’étais fixé comme règle de conduite :

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  • Quand Scalfari écrit n'importe quoi

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    Précisions du Saint-Siège après un nouvel éditorial de Scalfari (source : radio vatican)

    En cette fin d’année, la presse italienne a accordé une large place à un éditorial du fondateur du quotidien italien La Repubblica, Eugenio Scalfari. Au mois d’octobre, ce journaliste (qui se proclame athée) avait publié une longue interview du Pape François qui avait défrayé la chronique. Dimanche, il a voulu commenter dans les colonnes du journal le magistère du pape François. Il y affirme entre autres que dans sa récente exhortation apostolique Evangelii Gaudium (La joie de l’Evangile), le Pape François entend abolir le péché. Interrogé sur notre antenne, le Père Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège et de Radio Vatican, se félicite de l’intérêt du monde laïc vis-à-vis de ce Pape. Mais le contenu de cet éditorial mérite, selon lui, quelques mises au point. 

    Tout d’abord, ceux qui suivent jour après jour les prises de parole du Pape François savent l’importance qu’il attache au péché. François est un jésuite et les Exercices spirituels de saint Ignace, qui constituent pour lui une école de spiritualité et de vie chrétienne, commencent par la méditation des péchés et s’achèvent par un colloque avec Jésus qui est venu mourir pour nos péchés. C’est justement par rapport au péché qu’on peut mesurer l’étendue de la miséricorde divine sur laquelle insiste le Pape François. 

    Des malentendus à dissiper

    Le Père Federico Lombardi note par ailleurs que le journaliste italien a mal interprété une réponse du Pape François concernant la fin du monde. Le Pape a cité un célèbre verset de la première Epitre aux Corinthiens : « Quand le Fils se mettra lui-même sous le pouvoir du Père, Dieu sera tout en tous ». Il n’a pas dit, comme l’affirme Eugenio Scalfari, que « la divinité sera dans toutes les âmes et que tout sera en tous ». 

    Autre inexactitude signalée par le père Lombardi dans cet éditorial : le Pape François n’a pas canonisé saint Ignace de Loyola, qui était déjà saint depuis des siècles. Il a canonisé Pierre Favre, le premier compagnon de saint Ignace. Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège estime donc qu’il faut certes continuer le dialogue, mais qu’il faut l’approfondir pour éviter les malentendus.