La commission Affaires intérieures du Parlement flamand a approuvé mardi le projet de décret autour de la subsidiation des bâtiments destinés au culte.
Ce décret permet aux autorités locales et aux fabriques d'église de recevoir des subsides pour la réaffectation totale ou partielle des églises. Le ministre flamand des Affaires intérieures Geert Bourgeois avait déjà encouragé les autorités locales à réfléchir à la réaffectation potentielle des églises qui ne sont plus (beaucoup) utilisées.
Le Centre pour la culture et l'art religieux avait indiqué qu'il existe des plans de réaffectation pour 9% des 1.850 églises flamandes.
Eglise - Page 1300
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Plus de 150 églises flamandes bientôt réaffectées ?
de Belga, dans La Libre -
Agir en faveur des enfants syriens
L’action en faveur des enfants syriens
Un père jésuite, religieux syrien soutenu par l’Œuvre d’Orient, a décidé de fonder des centres d'accueil scolaires dans la région de Homs pour suppléer les nombreuses écoles détruites ...
Les établissements scolaires ayant été détruits par la guerre, le père Ziad s’efforce de regrouper les enfants qui ne peuvent plus aller à l’école. Ce père jésuite, religieux syrien soutenu par l’Œuvre d’Orient a donc décidé de fonder des institutions scolaires dans la région de Homs qui accueillent un millier d’enfants de toutes les religions. Une scolarité traditionnelle leur est dispensée dans la mesure des moyens mais le père Ziad tient particulièrement à leur inculquer le respect de l’Autre, l’acceptation de la différence car « l’espoir de paix en Syrie passe par les enfants ». Il mise sur la « nouvelle génération ».
EN SAVOIR PLUS SUR LA SITUATION EN SYRIE : Urgence Syrie
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Ubi est Deus eorum (psaume 113) ?
Endormi pendant quelques siècles, l’Islam connaît aujourd’hui un « revival » étonnant, qui trouble l’ordre de nombreuses sociétés dans le monde. Le bulletin de l’ « aide à l’Eglise en détresse » a épinglé deux types de réaction face à ce phénomène : en Syrie, celle des puissances mondiales ou régionales qui se disputent le contrôle du moyen orient et, dans leur propre pays, celle des amis des pauvres Centrafricains, qui n’intéressent personne.
Marc Fromager ( AED France ) : « Syrie, ça suffit »
Depuis deux ans, la Syrie est exposée à la vindicte internationale et nous sommes priés d’assister silencieusement à l’anéantissement d’un des plus anciens pays au monde. Le dossier étant complexe et l’unanimité imposée, il est vrai que les voix discordantes étaient forcément mal vues. Or aujourd’hui, avec la décision américaine d’armer les rebelles et le suivisme européen et notamment français en la matière, le temps est venu de mettre fin à cette mascarade.
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Luthériens : « ordinariat » non, « repentance » réciproque oui ?
Le Luthéranisme commémorera bientôt le VIe centenaire de son existence (1517, Luther placarde ses thèses sur la porte de l’église de Wittemberg, 1520, le pape Léon X l’excommunie par la bulle « Exsurge Domine »). Selon le Cardinal Koch la réconciliation entre catholiques et luthériens nécessite une “repentance“ réciproque. JPS
Sur le site de l’agence I-media :
Vatican - le 24/06/2013. La réconciliation entre catholiques et luthériens nécessite une réelle “repentance“ après les nombreuses “blessures“ qui ont jalonné leur histoire commune, estime le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, assurant par ailleurs qu’il n’existe actuellement pas “d’initiative concrète“ du Vatican pour la création d’un ordinariat à l’intention des luthériens. Dans une interview accordée à I.MEDIA quelques jours après un voyage en Ukraine, le responsable de l’œcuménisme au Vatican reconnaît en outre les “problèmes“ rencontrés dans le dialogue avec le patriarcat orthodoxe de Kiev, non reconnu par celui de Moscou. Le haut prélat suisse évoque aussi les “tensions“ dans les relations avec l’anglicanisme au niveau éthique, notamment en ce qui concerne la théorie du gender .
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Inde : les chrétiens tournés en ridicule à Bollywood
Les films de Bollywood prennent les chrétiens pour cible (source : Eglises d'Asie)
Quelques mois à peine après les médiatiques protestations des chrétiens contre les attaques faites à leur religion dans les films hindi, Bollywood (acronyme de Bombay et Hollywood) récidive avec une comédie où la communauté catholique est de nouveau ridiculisée.
La promotion du film Policegiri, qui doit sortir le 5 juillet prochain, a déclenché une polémique pour ses « atteintes à la foi chrétienne », parmi lesquelles une série de photos où l’on voit la pulpeuse actrice Kavitta Verma enchaîner des poses suggestives avec un chapelet descendant le long de son décolleté. Aux côtés de plusieurs associations chrétiennes, le Catholic Secular Forum (CSF) a vigoureusement protesté auprès des producteurs du film et du Comité de censure.
« L’usage abusif et détourné de symboles religieux chrétiens [dans le film] est inacceptable. Le chapelet est un objet sacré pour les catholiques avec lequel ils prient la Très Sainte Vierge Marie et méditent sur la vie de Jésus Christ », a rappelé le responsable de l’ONG, Joseph Dias.
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Syrie : appuyer les révolutionnaires c'est aider à tuer des chrétiens
Un religieux franciscain tué en Syrie (Radio Vatican)
Un ermite catholique de nationalité syrienne a été tué dans son pays en guerre depuis mars 2011, a rapporté dimanche 23 juin la Custodie de Terre Sainte. Le père François Mourad avait fait son noviciat franciscain pour la Custodie à Rome avant « d’entendre un appel plus pressant du Seigneur à la vie contemplative ». Appel qu’il accomplissait en Syrie. « Il était resté l’un des nôtres » explique le père Pierbattista Pizzaballa, custode de la communauté franciscaine endeuillée par cette « triste nouvelle ». En effet depuis le début du conflit, le père François avait quitté son ermitage pour « rejoindre un frère affaibli, desservir une communauté religieuse voisine, pour trouver aussi un peu plus de sécurité », rapporte le site de la Custodie.
Les conditions de la mort du père François ne sont pas claires. L’agence de presse de l’Eglise catholique italienne Sir rapporte deux versions distinctes. Selon la première, le père François aurait été victime d’une balle perdue, tirée par les rebelles. Selon la seconde, il aurait été tué au sein d’un couvent franciscain attaqué, pillé et détruit par les rebelles, le couvent de Saint Antoine de Padoue à Ghassanieh dans la vallée de l’Oronte.Lien permanent Catégories : Actualité, Eglise, International, Persécutions antichrétiennes, Politique 0 commentaire -
Cinq nouveaux prêtres ordonnés à Bruxelles
Ce dimanche 23 juin, en la cathédrale des saints Michel et Gudule à Bruxelles, cinq ordinations presbytérales ont été célébrées.
Cinq jeunes... et moins jeunes ont été ordonnés prêtres ce dimanche à la cathédrale par Mgr André-Joseph Léonard, Archevêque de Malines-Bruxelles.
Trois autres seront ordonnés à Namur le dimanche 30 juin : http://info.catho.be/2013/06/24/trois-ordinations-a-namur/#.UcgqFfn0GSo
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Les 100 jours de François et l'énigme du trône vide
Sandro Magister (Chiesa Espresso) fait le point après tous les bilans qui ont été faits par de nombreux observateurs après les cent premier jours du pontificat :
Les cent jours de François et l'énigme du fauteuil vide
Son refus imprévu d'écouter la Neuvième Symphonie de Beethoven qui lui était offerte dans le cadre de l'Année de la foi caractérise un début de pontificat difficile à déchiffrer. Le succès médiatique dont il bénéficie a un motif et un prix: son silence en ce qui concerne les questions politiques cruciales que sont l'avortement, l'euthanasie, le mariage homosexuel
ROME, le 24 juin 2013 – Les cent premiers jours de pontificat du pape François ont conduit beaucoup d’observateurs à tenter d’en faire un bilan.
Or, l'immense et durable popularité dont jouit Jorge Mario Bergoglio depuis le jour où il a été élu pape constitue déjà en soi un élément d’évaluation. Des foules énormes se pressent à chacune de ses apparitions publiques. Dans tous les sondages d'opinion, ce pape recueille des niveaux d’approbation très élevés, ce qui se traduit également par une augmentation de la confiance qu’inspire l’Église catholique. Et ce qui est encore plus étonnant, c’est la bienveillance que lui témoigne l'opinion publique laïque, qui a été particulièrement agressive envers l’Église et envers le pape pendant le pontificat de Benoît XVI.
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Mariage gay : défaitistes, les évêques français ?
C'est en tout cas l'avis de Massimo Introvigne (ICI) (traduction par nos soins) :
Mariage gay, la défaite des évêques français
Ce qui se passe dans l'Eglise catholique en France après les grandes manifestations contre la loi Taubira qui a introduit le mariage des couples homosexuels et leur droit à l'adoption n'est pas sans intérêt pour l'Italie où nous risquons d'assister bientôt au même scenario.
Résumons seulement, pour la commodité du lecteur, les derniers épisodes de cette saga. Le 4 juin: le Conseil «Famille et société» de la Conférence des évêques de France (CEF), présidée par l'évêque du Havre, Mgr. Jean-Luc Brunin, et qui comprend des évêques et des experts, publie un document intitulé «Poursuivons le dialogue !», où elle invite à la réconciliation entre ceux qui - également au sein du monde catholique - ont combattu dans des camps opposés sur la question du mariage de même sexe. Le 10 juin : diverses voix dans le monde catholique conservateur - pas nécessairement lié aux milieux dits «lefebvristes» - demandent que le CEF retire leur charge aux membres du Conseil Famille et Société, accusés d'enseigner une doctrine au sujet des unions de même sexe qui n'est pas conforme au Magistère de l'Eglise. Le 13 juin: le Conseil permanent de la CEF intervient qui - sans désavouer le Conseil «Famille et société» - et bien sûr sans révoquer ses membres - précise toutefois que, entre ceux qui manifestaient contre la loi Taubira et ceux qui manifestaient en sa faveur, l'Eglise n'est pas neutre; que ceux qui s'étaient opposés à une loi qui ouvre des «blessures» dans le corps social avaient raison, que leur engagement "n'est pas vain" et qu'il devra continuer en s'occupant «d'autres domaines où la vigilance est nécessaire pour le respect de la personne humaine», allusion évidente à la loi sur l'euthanasie à propos de laquelle le processus législatif est déjà en cours en France.
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Pakistan : disparition d'un jeune musulman converti au christianisme
ASIE/PAKISTAN - Disparition d’un jeune chrétien provenant de l’islam (Fides)
Peshawar – Un jeune de 16 ans, converti au Christianisme en provenance de l’islam, est porté disparu depuis le 25 mai dernier à Peshawar, chef-lieu de la province de Khyber Pakhtunkhwa. Selon des sources locales de Fides, il pourrait avoir été enlevé par des militants islamiques, très forts dans la province et son sort pourrait d’ores et déjà avoir été décidé en tant que « coupable d’apostasie ».
Selon un certain nombre de témoins, Aman Ullah, tel est en effet le nom du jeune homme qui signifie « paix de Dieu », a été enlevé par des militants liés à la galaxie talibane mais jusqu’à présent, cet enlèvement n’a fait l’objet d’aucune revendication. Le jeune homme, qui s’était approché du Christianisme voici un an, faisait partie d’un groupe de chrétiens convertis provenant de l’islam. Il suivait des leçons bibliques dans une communauté protestante de Peshawar et avait rendu témoignage de sa foi lors d’un certain nombre de réunions. Dans une note parvenue à Fides, la communauté locale demande à tous les chrétiens de prier pour la vie du jeune homme et d’invoquer sur lui la protection de Dieu.Comme dans d’autres pays musulmans, l’apostasie de l’islam est considérée comme méritant la mort. Le Père Mario Rodrigues, prêtre pakistanais et Directeur de la Commission chargée de la Pastorale des jeunes à Karachi, explique à Fides : « Si un jeune musulman se convertit au Christianisme au Pakistan, il est contraint à vivre en cachette. Dans le cas contraire, il n’aurait pas la possibilité de rester en vie. Tout musulman pourrait se sentir en droit de le tuer. Le changement de religion n’est pas puni par la loi civile mais l’est par la loi islamique. C’est pourquoi les cas de conversion de musulmans au Christianisme sont très rares et certains ont lieu en secret ».
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La "Quinzaine de la Liberté" offre aux évêques américains l'occasion de réaffirmer les droits des croyants
Baltimore, MD., 22 juin 2013 (News ANC/EWTN) (notre traduction) - Lors de l'ouverture de la quinzaine pour la liberté de 2013, Mgr William E. Lori de Baltimore a souligné la contribution unique que la religion apporte à la société et a averti qu'elle doit être protégée et a autorisée à s'épanouir.
"La Foi enrichit la vie publique non seulement par l'ampleur des services rendus, mais aussi par les qualités d'esprit et de cœur, par les valeurs et les vertus, apportées à la vivre", a déclaré Mgr Lori.
Il a averti que bien que les individus et les organisations religieuses rendent des services essentiels au bien commun, "notre gouvernement s'en prend à ce qui appartient à Dieu lorsque des atteintes parrainées par l'Etat veulent forcer l'Eglise à compromettre ses propres enseignements en guise de prix à payer pour servir l'ensemble de la communauté."
L'archevêque Lori, qui préside le Comité Ad Hoc des évêques américains pour la liberté religieuse, a prononcé l'homélie le 21 juin, lors de la Messe célébrée à la Basilique de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie, la plus ancienne cathédrale de la nation la, dans le centre-ville de Baltimore, au Maryland.
La cathédrale était comble; s'y pressaient des fidèles venus des deux Maryland et d'autres États à travers le pays pour assister à la Messe d'ouverture de la quinzaine pour la liberté. Ils ont salué l'homélie de l'archevêque par une standing ovation. La quinzaine de la liberté – qui en est actuellement à sa deuxième année – est une période de deux semaines de prière, d'action et d'éducation à un plus grand respect pour la liberté religieuse tant aux États-Unis qu'à l'étranger.
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François n'était pas au concert
Le pape n'a pas assisté au concert programmé hier (samedi 22), à l'occasion de l'Année de la Foi, dans la Salle Paul VI. Cette absence a provoqué une certaine émotion.
Andrea Tornielli, dans le Vatican Insider, commente ainsi cet évènement :
Le trône blanc du pape resté désespérément vide au milieu de la salle Paul VI décrit mieux qu'aucun mot ce qui est arrivé au Vatican. Jusqu'à il y a quelques semaines, cette image aurait pu être considérée comme un symbole du renoncement de Benoît XVI et de la vacance du siège. Mais datant d'hier elle signifie le geste d'un pape qui annule à la dernière minute sa présence à un concert parce qu'il y a une tâche urgente à traiter.
Voilà un pape qui attribue plus d'importance à son travail sur des dossiers et à des entretiens poursuivis en vue de la future structure de la Curie qu'à s'accorder une heure et demie de détente pour écouter de la bonne musique. Une musique pour laquelle il est passionné depuis l'enfance, depuis le temps où il l'écoutait à la radio avec sa mère et ses frères et sœurs.
Il est connu que Bergoglio n'a jamais aimé la mondanité et qu'il a essayé de l'esquiver, autant que possible, à certaines occasions. Mais dans ce cas, il avait assuré sa présence et il a pris la décision de ne pas parcourir les cinquante mètres qui séparent la Maison Sainte Marthe de la salle du concert parce qu'il avait vraiment trop de travail. Certes, François, fidèle à son nom et son style, est à la veille de décisions importantes visant, dans les mois à venir, à changer le visage de la Curie romaine. On n'entend pas un souverain mais un pasteur: il ya deux jours à peine, il recommandait que les évêques n'aient pas le tour d'esprit du prince.
Après l'annonce de son absence, annoncée juste une minute avant le début du concert, on ne pouvait plus compter les mines qui s'allongeaient parmi les dignitaires, les politiciens, les sponsors et les cardinaux.
La présence dans la salle du secrétaire particulier du pape, et surtout de son médecin personnel écartaient tous les doutes sur des problèmes de santé, possibles autant qu'imprévisibles, après une matinée d'audiences et de réunions publiques. La confirmation des engagements pour le lendemain est une preuve supplémentaire que nous sommes confrontés à une nouvelle entorse au protocole de la part d'un pape que l'on qualifie "du bout du monde." Et c'est bien ainsi qu'il reste lui-même au Vatican.