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Eglise - Page 1353

  • Syrie : deux prêtres enlevés par des rebelles

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    Nous lisons sur orthodoxie.com :

    Deux prêtres, dont un orthodoxe, ont été enlevés par des rebelles syriens

    En Syrie, comme l’a communiqué l’évêque arménien-catholique de la ville d’Alep Boutros Marayati, le prêtre de son diocèse Michel Kayyal et le prêtre du Patriarcat orthodoxe d’Antioche Maher Mahfouz ont été enlevés le samedi 9 février sur la route qui conduit d’Alep à Damas. Jusqu’à présent, rien n’est connu sur leur sort. On ignore également à quel groupuscule appartiennent les ravisseurs et quels sont les motifs de l’enlèvement. Les deux clercs voyageaient en autobus, lequel était plein de passagers. Avec eux se trouvait encore un prêtre salésien. À 30 kilomètres de Damas, l’autobus a été arrêté par les rebelles qui, après avoir vérifié les papiers des passagers, ont pris avec eux les deux prêtres. En partant, les rebelles ont déclaré qu’ils « communiqueraient leurs conditions » plus tard. Néanmoins, jusqu’à maintenant, ni la famille des prêtres enlevés, ni les représentants du diocèse, n’ont reçu de nouvelles, comme l’a mentionné l’évêque Marayati.

  • Succession de Benoît XVI : les paris sont-ils déjà ouverts ?

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    En tout cas, La Vie présente une brochette de favoris :

    http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/qui-sont-les-favoris-pour-succeder-a-benoit-xvi-12-02-2013-36363_16.php

    ... mais Jean Mercier voit, dans les propos du pape à propos du "concile virtuel" qui aurait éclipsé "le concile réel" un avertissement adressé au monde journalistique pour ne pas succomber à la même tentation médiatique devant le conclave qui va se réunir :

    http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/les-cles-du-conclave-selon-benoit-xvi-15-02-2013-36597_16.php

  • Pas de "pape émérite"

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    (Zenit.org) Les conséquences juridiques de la renonciation du pape
    Il ne peut pas y avoir de « pape émérite » - Ann Schneible - trad. Oc. Le Gall

    Au lendemain de l’annonce historique du pape qu'il quittera sa charge pontificale le 28 février prochain, un expert en droit canon, Manuel Jesus Arroba, de l’Université pontificale du Latran (PUL), explique en quoi consiste cette renonciation du pape et quelles sont ses implications au plan juridique.

    Zenit - Professeur, qu’avez-vous ressenti en apprenant la nouvelle que le Saint-Père renonçait à sa charge ?

    Manuel Jesus Arroba - Bien entendu, toute nouvelle que l’on apprend suscite de l’émotion, et dans le cas présent, la surprise fut considérable de même que l’émotion due à l’affection que j’éprouve pour la personne de Benoît XVI. En raisonnant froidement, intellectuellement, je dois dire que j’ai ressenti une certaine joie de voir se traduire en fait concret quelque chose qui est essentielle pour la vie de l’Eglise: les charges de responsabilité qui doivent gouverner l’Eglise ont l’occasion de se manifester comme un vrai service. Celles-ci n’existent pas pour les personnes : ce sont les personnes qui sont appelées à exercer, par leurs charges, la vocation à laquelle  le Seigneur les a appelées, bien entendu ici, à travers la médiation du Collège des cardinaux qui confie cette charge. Mais celle-ci n’a de sens que si l’on est dans les conditions de la poursuivre. De ce point de vue là j’ai admiré l’authenticité vocationnelle de Benoît XVI.

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  • Benoît XVI, prisonnier volontaire au Vatican

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    Nous avons déjà abordé ce thème ici: Joseph Ratzinger est il un homme libre ? Jean Mercier y revient  sur le site de “La Vie”: Extraits.

     Benoît XVI a décidé de s'enfermer dans un petit monastère caché dans les jardins du Vatican. Une situation inédite, alors que de nombreuses questions restent sans réponse, sur un fond d'atmosphère surréaliste à Rome.

    Certes, les pèlerins font toujours sagement la queue pour entrer dans la basilique Saint Pierre. Mais une atmosphère surréaliste a gagné la Ville Eternelle. A la salle de presse du Vatican, c'est l'ébullition. Les journalistes accourus des quatre coins du monde font la queue pour leurs accréditations, devant un service de presse visiblement débordé depuis 24 heures. Les vaticanistes blanchis sous le harnais, qui se préparaient affectivement à une posssible disparition du pape en 2013, sont encore sous le choc de la démission du pape, qui inaugure une nouveauté fondamentale. (…).

    Que va devenir Benoît XVI ? Le 28 février au soir, à 20 heures, il ne sera plus pape. Mais comment peut-on ne plus être pape quand on l'a été à ce point ? Un certain flou règne sur son avenir canonique, car nous sommes face à de l'inédit. On ne sait pas si le pape conservera son titre, son nom, ni sa soutane blanche... « Vous imaginez bien que les choses sont trop fraîches pour qu'on soit fixés. Il nous faut un peu de tranquillité » se défend le père Federico Lombardi, le porte parole du Vatican, assailli de questions lors d'une conférence de presse, devant deux cents journalistes en rang compacts. On ne sait pas non plus qui veillera au quotidien sur lui.

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  • Quand Benoît XVI, à la veille de son départ, revient sur Vatican II

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    Lors de la rencontre de ce jeudi 14 février avec 4922 prêtres du diocèse de Rome, le pape a évoqué ses souvenirs relatifs à Vatican II. Frédéric Mounier (La Croix) rend compte des propos de Benoît XVI (voir aussi sur Vatican.va).

    Extraits : 

    Sur le mode de la « lectio divina », sans notes, durant trente minutes, le futur évêque émérite de Rome s’est adressé à ses prêtres, leur faisant part de son expérience personnelle durant le concile Vatican II. Il était alors l’assistant du cardinal Frings, archevêque de Cologne. À ce titre, il a participé aux réunions de la « fronde » de langue allemande, au Collège romain de Santa Maria dell’anima, à deux pas de la place Navone.

    Redevenant le pape enseignant, Benoît XVI s’est d’abord souvenu : « Nous sommes allés au concile avec joie et enthousiasme. Nous espérions une nouvelle Pentecôte, une nouvelle ère. » Le jeune expert d’alors « sentait que l’Église diminuait, semblait une réalité du passé et non porteuse du futur. On espérait que l’Église serait de demain. » Et puis sont arrivés les premiers heurts avec la Curie : « Nous ne voulions pas seulement approuver ce qui avait été décidé, mais nous voulions être les sujets de ce qui se passait. » Et donc, les Pères conciliaires, au premier rang le cardinal Frings, « subitement, ont dit : « Nous voulons élire nos propres représentants. ». Le pape prend soin de préciser : « Ce n’était pas un acte révolutionnaire mais un acte de conscience de la part des pères. »

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  • Qui va reprendre les clés de Pierre?

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    Sur son site « chiesa », Sandro Magister livre cette analyse pertinente (extraits) :

    « Les cardinaux qui, dans la matinée du lundi 11 février, avaient été convoqués dans la salle du consistoire pour la canonisation des 800 chrétiens d’Otrante qui furent martyrisés par les Turcs il y a six siècles ont été stupéfaits lorsque, à la fin de la cérémonie, ils ont entendu Benoît XVI leur annoncer, en latin, qu’il renonçait au pontificat.

    C’est à eux que reviendra, au milieu du Carême, la tâche de choisir son successeur. Le nouvel élu célèbrera sa première messe sur la place Saint-Pierre le 24 mars, dimanche des Rameaux, le jour où Jésus entra dans Jérusalem, monté sur une ânesse et acclamé aux cris de "béni soit celui qui vient au nom du Seigneur"(…).

    En 2005, l’éventualité d’une élection de Ratzinger n’est pas apparue à l'improviste, elle était déjà mûre depuis deux ans au moins et toutes les autres possibilités étaient tombées l'une après l’autre. En revanche, aujourd’hui, la situation est tout à fait différente. Et un élément inédit s’ajoute à la difficulté de distinguer les choix possibles : la présence du pape démissionnaire.(…)En dépit de sa promesse de se retirer dans la prière et dans l’étude, presque cloîtré, il sera difficile d’éviter que sa présence, même silencieuse, ne pèse sur les cardinaux convoqués au conclave, puis sur le nouvel élu. Il est indiscutablement plus facile de parler avec liberté et franchise d’un pape monté au ciel que d’un ancien pape présent sur la terre. 

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  • un regard sur le catholicisme mondial à la veille du prochain conclave :

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    Du Professeur Luc Perrin sur le site du « Forum Catholique » 

    À la veille du nouveau conclave, cet article trouvé sur le Washington Post [article de Max Fisher, 13/2/2013] remet nos pendules européennes à l'heure mondiale. Et l'ego catholique européen nombriliste surdimensionné se retrouve mis à sa juste place. Souhaitons que les cardinaux aient cette photographie de l'Église en devenir bien ancrée sous la rouge calotte (...) :

     « Pendant des siècles, l'Église catholique a été une institution européenne. La grande majorité de ses membres était en Europe, son pouvoir considérable était enraciné dans la politique européenne et, reflétant cet état de fait, ses papes étaient européens. Même quand les missionnaires et les colonisateurs ont répandu la foi à l'extérieur, le centre de gravité de l'Église demeurait clairement en Europe.

    Il y a juste un siècle, les 2/3 des catholiques étaient européens d'après les chiffres du Pew Forum on Religion and Public Life. Alors qu'en 2010, le pourcentage d'Européens dans la population catholique totale se réduit à tout juste 24%. Et pourtant encore 53% des cardinaux électeurs viennent d'Europe.

    Les cent dernières années ont connu une énorme redistribution de la population catholique à l'échelle du globe. La plus grande part des catholiques est désormais en Amérique latine tandis que la population catholique européenne ne cesse de diminuer et que les adeptes de l'Église dans l'Afrique sub-saharienne - déjà en nombre considérable - continuent de croître. Selon New Republic, il y aura plus de catholiques africains qu'européens en 2033.

    La question désormais est si - et comment - l'Église catholique réussira une transition de son pôle européen traditionnel vers une identité plus mondialisée. Elle va être confrontée à ce dilemme plus vite que prévu en devant choisir un nouveau pape - les observateurs s'interrogent sur les candidats possibles venant du Ghana, du Brésil et des Philippines - mais cette décision ne sera qu'un élément d'une plus vaste crise d'identité, une crise qui devrait s'étaler sur plusieurs générations." [traduit par mes soins]"

     Ici : un regard sur le catholicisme mondial

    Le Sacré Collège des Cardinaux compte actuellement 209 membres parmi lesquels 118 électeurs (âgés de moins de 80 ans). Parmi ces électeurs, 62 sont européens (dont 28 italiens), 33 américains (14 pour le Nord, 19 pour le Sud), 11 asiatiques, 11 africains, 1 océanien.

    Il ne faut pas être grand mathématicien pour constater que l’Europe (et en son sein l’Italie) continuera de peser de tout son poids (plus que majoritaire) dans l’élection du prochain pape. A cet égard, Benoît XVI n’a en rien modifié les équilibres géographiques qui se sont constitués au cours des cinquantaine dernières années (où la majorité italienne s’est transformée en majorité européenne) : au contraire, il les a plutôt renforcés, en réactivant même la présence des italiens au sein du collège cardinalice : après tout c’est parce qu’il est évêque de Rome ( « mère et maîtresse de toutes les Églises ») que le pape dispose d’un pouvoir universel dans l’Unique Eglise du Christ..

  • Après le départ de Benoît XVI, comment cela va-t-il se passer ?

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    Voici un descriptif que l'on peut lire ICI :


    Le pape Benoît XVI a annoncé lundi sa démission qui prendra acte le 28 février à 20 heures. (Le pape quittera le Vatican à 17H00 après avoir pris congé de la Curie) Un conclave devra se réunir au milieu du mois de mars afin de désigner le nouveau Pape, pour le 31 mars.


    Dans son message de renonciation au ministère d’Evêque de Rome, Successeur de Saint Pierre, le Pape Benoit XVI a dit qu’ « à partir du 28 février 2013 à vingt heures, le siège de Rome, le siège de saint Pierre, sera vacant et le conclave devrai être convoqué par ceux à qui il appartient de le faire ».


    Deux hommes vont jouer un rôle déterminant pendant la vacance du Saint-Siège. Le secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone et le Doyen du sacré collège Angelo Sodano.


    Dans un délai de 15 à 20 jours à compter du 28 février; le conclave sera convoqué par le camerlingue. Pendant la vacance du Siège Apostolique (sede vacante) le secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone est le Cardinal «camerlingue». C’est-à -dire le cardinal qui gouverne quand le Saint-Siège est vacant. Dès le 28 février prochain, Tarcisio Bertone va s’occuper des affaires courantes.

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  • l'Homélie du pape Benoît XVI lors de la célébration des Cendres

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    C'est sur le site de La Croix (qui a précédé Vatican.va) :

    « Frères vénérés

    Chers frères et sœurs,

    Aujourd’hui, Mercredi des Cendres, nous entamons un nouveau chemin de Carême, chemin qui se déroule sur quarante jours et nous conduit à la joie de la Pâque du Seigneur, à la victoire de la Vie sur la mort. Selon la très ancienne tradition romaine des “stations” de Carême, nous sommes rassemblés pour la célébration de l’Eucharistie. Cette tradition prévoit que la première “station” ait lieu dans la basilique de Sainte-Sabine, sur la colline de l’Aventin. Les circonstances ont suggéré de se rassembler dans la Basilique Vaticane. Ce soir, nous sommes nombreux autour de la tombe de l’apôtre Pierre afin, aussi, de lui demander son intercession pour le chemin de l’Église en ce moment particulier, renouvelant notre foi dans le pasteur suprême de l’Église, le Christ Seigneur. Pour moi, c’est un moment approprié pour remercier chacun, spécialement les fidèles du diocèse de Rome, alors que j’apprête à conclure mon ministère pétrinien et pour demander un soutien particulier dans la prière.

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  • La renonciation d’un pape est un acte grave

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    On se félicite, ça et là, de la modernité du geste de Benoît XVI, qui aurait levé un « tabou » séculaire, en ouvrant la porte à l’institution d’un éméritat pour lui-même et ses successeurs.

    Un article signé Marco Bertoncini, paru en 2010 dans « Italia Oggi » et dont notre consoeur du site « Benoît et moi » publia alors la traduction, insistait sur la nature d’une décision qui doit demeurer tout sauf banale.

    Nous en reproduisons un extrait ci-dessous. Pour accéder au « post » fort complet que notre consoeur consacrait à la question « in tempore non suspecto », cliquez ici :   Un Pape émérite

    « Constitutionnellement depuis Célestin V [1294]  (et son successeur, Boniface VIII, grand expert du droit canon, ce n'est pas par hasard), il n'y a pas de réserves dans la doctrine concernant la démission d'un pape. Théologiquement, la question est différente. La thèse de fond contre le renoncement du pape est simple: Le pape est spirituellement marié à l'Eglise Romaine, un mariage que seule la mort peut dissoudre. Un divorce ne serait pas légitime. Ce point de vue a été soutenu par le pape Innocent III et, dans une certaine mesure, est à la base d'une étude que le cardinal Vincenzo Fagiolo mena pour Jean-Paul II sur l'abdication du Pape. Selon Faggiolo, la charge du pape n'étant pas un office ecclésial ordinaire, mais une tâche d'origine apostolique, puisque le pape est le vicaire du Christ, le successeur du prince des Apôtres, ne peut pas se considérer comme libre de renoncer sans une cause proportionnée. De telles causes, selon Faggiolo, devraient être exigées, non seulement pour la licéité (morale) d'une renonciation, mais surtout pour la légitimité (juridique et constitutionnelle) de l'acte même d'abandon de la charge.

    En somme: pour renoncer légitimement au rôle de successeur de saint Pierre, le pontife romain doit avoir une conscience mûre et consciente d'être incapable de conduire la communauté des fidèles. L'âge n'est pas suffisant pour justifier la renonciation. En effet, Paul VI introduisit bien la «retraite» pour les évêques et les cardinaux, mais il ne fixa pas de limite d'âge pour l'évêque de Rome, comme doté de la primauté de Pierre. La conscience de sa propre incapacité à régner est nécessaire: exactement ce que dit Benoît XVI quand il parle de "claire" prise de conscience de l'incapacité à accomplir sa tâche, en raison de carences physiques et spirituelles. Célestin V savait qu'il n'était pas en mesure de faire face au mandat qui lui avait été confié: pas seulement pour des raisons physiques (bien qu'il eût plus de quatre-vingts ans), mais par incapacité à jouer un rôle pour lequel étaient également nécessaires des compétences administratives, politiques, juridiques, ce qu'on appelle le charisme.

    On sait que Jean-Paul II confia à la Providence la poursuite de son mandat, même lorsque son état physique s'est trouvé affaibli. Comme l'écrivit Vittorio Messori (Corriere della Sera, 29 Juin 2002), "La force de continuer n'est pas mon problème, mais celui du Christ qui a voulu m'appeler pour être son vicaire sur la terre.". Et on sait qu'il a été débattu, parmi les théologiens et les canonistes, de la possibilité de diriger l'Eglise dans un fauteuil roulant, avec des difficultés à parler, avec l'incapacité de se déplacer, et même muet. Certes, Jean-Paul II n'a jamais renoncé, n'a jamais voulu renoncer [mais…]l'expérience directe de l'usure physique (et donc psychique) d'un pape a indubitablement marqué le pape actuel. Qui se demande s'il n'y a pas lieu de passer la main, sans se confier à la Providence, une fois qu'on se rend compte de la réelle, complète, définitive, incapacité à exercer son mandat.

    Le pape émérite, alors, n'est plus une possibilité lointaine et théorique, inusitée depuis 1415. Il est objet de débat. Remarquons qu'au Moyen Age, les débats théologiques, et canonico- constitutionnels, étaient beaucoup plus développés qu'aujourd'hui; le pape hérétique, le pape dément, le pape démissionnaire, le pape déchu, étaient des figures dont on débattait avec force références bibliques, ecclésiales, patristiques. Benoît XVI a donné un choc et, du plus haut niveau, a lancé un pavé dans la mare. Probablement, nous le répétons, pour ce qu'il a directement vécu et qu'il voudrait pas se voir répéter: dans son cas, comme dans le cas d'un successeur. »

    Il n’y a naturellement aucun doute que le Saint-Père Benoît XVI a usé de la faculté que lui ouvre le droit canonique de renoncer à sa charge, en conformité avec les règles de ce droit. Il n’appartient pas non plus au peuple fidèle de porter un jugement moral sur la décision souveraine d’un pape, dont tout porte à croire qu’elle a été prise librement et après mûre réflexion. Cette décision doit être accueillie dans la prière et avec la conscience qu’il s’agit d’un acte grave, qui ne peut, en aucune manière, être banalisé.

    JPS

  • 40 jours de compassion avec les chrétiens en détresse

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    40 jours de compassion

    ...PRIER EN COMMUNION AVEC LES CHRÉTIENS EN DÉTRESSE

    Chers amis,

    En cette Année de la Foi, Benoît XVI nous dit, dans son message pour le Carême 2013 : "Le chrétien est une personne conquise par l'amour du Christ et donc, mû par cette amour, il est ouvert de façon concrète et profonde à l'amour pour le prochain." 

    C'est ainsi que je vous propose de vivre un Carême différent,tourné vers les chrétiens du monde qui souffrent par amour du Christ.

    En vous inscrivant, vous recevrez chaque matin une prière à l’intention des chrétiens d’un pays, ainsi que des informations sur leur situation.

    Qui d'autre que nous, chrétiens, pourra prier pour eux ?

    Pour rejoindre la communauté de prière :

    Inscrivez-vous sur www.40joursdecompassion.org et remplissez le formulaire en haut à droite 1 jour, 1 pays, 1 prière. Une fois inscrit, vous recevrez chaque jour par courriel une intention de prière pour les chrétiens d’un pays. 

    - Vous pouvez aussi déposez une prière sur le Mur de Partagepour les chrétiens persécutés dans un pays ou une région du monde, ou la personne de votre choix. Partagez votre prière avec vos proches pour qu'ils s’associent à cette dernière.

    Pour sensibiliser le plus grand nombre à la situation des chrétiens dans le monde, et aux actions possibles pour les aider, n'hésitez pas à partager notre courte vidéo, visible surwww.40joursdecompassion.org.

    Merci infiniment pour votre prière, et bon Carême à tous !

    signature
    Marc Fromager, 
    Directeur de l’AED

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    40joursdecompassion

    « Priez avec une confiance inébranlable et avec un seulcœur qui englobe d’amourtoute la terre. Et le Seigneur se tournera vers nous et sa miséricorde n’aura pas de limites »
    Père Werenfried, fondateur de l'AED (1913-2003)

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    PS : nos frères vivent chaque jour le chemin de croix... Ne les oublions pas.

    Clochers d'église du monde

  • L'audience générale d'un pape en partance

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    Benoît XVI à l'audience générale: "En ces jours pour moi difficiles, j'ai senti l'amour que vous me portez" (Radio Vatican)

    Audience générale inédite dans l'histoire de l'Eglise, celle d'un Pape démissionnaire. Benoît XVI mercredi matin a été accueilli par l'ovation de plusieurs milliers de fidèles et de pélerins présents pour cette audience générale très particulière en la salle Paul VI au Vatican. Et c'est un Pape très émouvant qui nous a redit et expliqué sa décision, difficile et grave annoncée lundi. Celle de démissionner de sa charge de Pape.

    C'est ensuite sur le Carême que Benoît XVI a axé tout naturellement sa catéchèse, en ce mercredi des Cendres, premier jour de Carême. Ce temps de préparation et de prière qui nous mènera jusqu'à Pâques.

    Voici ce que Benoît XVI a déclaré aux pèlerins francophones 

    Chers frères et sœurs,

    Comme vous le savez, j’ai décidé – merci pour votre sympathie –, j’ai décidé de renoncer au ministère que le Seigneur m’a confié le 19 avril 2005. Je l’ai fait en pleine liberté pour le bien de l’Église, après avoir longuement prié et avoir examiné ma conscience devant Dieu, bien conscient de la gravité de cet acte, mais en même temps conscient de n’être plus en mesure d’accomplir le ministère pétrinien avec la force qu’il demande. La certitude que l’Église est du Christ me soutient et m’éclaire. Celui-ci ne cessera jamais de la guider et d’en prendre soin. Je vous remercie tous pour l’amour et la prière avec lesquels vous m’avez accompagné. Merci, j’ai senti presque physiquement au cours de ces jours qui ne sont pas faciles pour moi, la force de la prière que me donne l’amour de l’Église, votre prière. Continuez à prier pour moi, pour l’Église, pour le futur Pape. Le Seigneur nous guidera.


    Chers frères et sœurs, nous commençons aujourd’hui le Carême, quarante jours de préparation à Pâques. Le nombre quarante revient plusieurs fois dans la Bible. Dans cette catéchèse, je voudrais m’arrêter sur les quarante jours que Jésus a passés au désert, tenté par le démon. Ses tentations invitent chacun de nous à répondre à cette demande fondamentale : qu’est-ce qui compte vraiment dans notre vie ? Sans une réponse à la faim de vérité et de Dieu, l’homme ne peut pas se sauver. Ce n’est pas le pouvoir mondain qui sauve le monde, mais le pouvoir de la croix, de l’humilité et de l’amour. Dieu est le Seigneur de toute chose. Il ne peut pas être instrumentalisé, utilisé pour nos propres intérêts, autrement nous nous substituons à lui. La société actuelle soumet le chrétien à plusieurs épreuves qui touchent sa vie personnelle et sociale. La tentation est toujours présente ; le sacré s’éclipse. Toutefois, la grâce de Dieu continue d’opérer des merveilles dans la vie de beaucoup de personnes qui se convertissent ou qui reviennent à Dieu. Se convertir, c’est faire de telle sorte que la vérité, la foi en Dieu et l’amour deviennent chaque jour la chose la plus importante pour nous.

    * * *

    Je salue avec joie les francophones, en particulier les nombreux lycéens présents ! En ce Carême, je vous invite à renouveler vos engagements pris pour votre conversion. Pour y arriver, ne vous laissez pas envahir par l’égoïsme, la recherche exclusive du succès personnel, l’illusion, l’apparence et les choses matérielles. Donnez plutôt la primauté à Dieu, confiez-vous à lui et regardez les réalités quotidiennes avec ses yeux. Saint temps de Carême !