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Eglise - Page 1349

  • François, un guide sûr pour l'Eglise

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    Notre amie de Benoit-et-moi a traduit un excellent article de Mgr De Negri paru dans la Bussola Quotidiana :

    Quand de la cheminée de la Chapelle Sixtine, le soir du 13 mars, la fumée blanche est sortie, je me suis dit «C'est fait!». Après le malaise initial de la renonciation inattendue de Benoît XVI au ministère pétrinien, l'élection du cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio à la chaire pontificale a été un évènement de fort impact émotif. Le nouveau Pape, pour ce que nous pouvons en juger par les premières semaines du Pontificat, par ses paroles, par ses gestes, est un homme de grande foi et de grande charité, et le fait que dès le lendemain de son élection, il soit allé remercier la Vierge dans la Basilique de Sainte Marie Majeure le démontre. François s'est présenté à tous de façon très simple et directe, et s'est tout de suite confié à la prière, rappelant Papa Ratzinger. «Chers frères et soeurs, bonsoir» ont été ses premiers mots. Il s'est adressé aux romains et à tous ceux qui le regardaient presque comme un curé, bien qu'il soit le chef de l'Eglise catholique.

    Certains - surtout parmi les intellectuels et dans les médias - réclament le «tournant» du «pape progressiste». Mais ceci est une attente, une prétention à caractère idéologique, exprimée par ceux qui raisonnent avec la mentalité du monde. D'après ce que l'on a pu voir, il ressort que François a la volonté de caractériser pastoralement la conduite de l'Eglise universelle, de la guider dans l'unité et dans la communion, avec miséricorde, sans renoncer toutefois à la fermeté sur le plan doctrinal. La trame de consensus sans mélange, et acritique, s'écroulera au fur et à mesure qu'il dira des choses que la mentalité médiatique dominante jugera indigérables.

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  • Combattre l'esclavage moderne

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    Le Vatican déclare la guerre à l'esclavage moderne

    Radio Vatican

    A l’occasion de la célébration, le vendredi 23 août, de la journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage, instituée en 1994 par l’UNESCO, le Vatican a annoncé la convocation d’une conférence sur ce thème, à la demande du pape François. Cette conférence se tiendra les 2 et 3 novembre au Vatican sous les auspices des Académies pontificales des Sciences et des Sciences sociales, avec la collaboration de la Fédération Mondiale des Associations Médicales Catholiques.

    Le pape François a toujours été sensible au thème de l’esclavage moderne : trafics d’êtres humains, exploitation sexuelle, travail domestique forcé…. qui figurent, selon lui, parmi les principaux scandales du monde contemporain. A sa demande, un groupe de travail sera mis en place pour analyser l’étendue de ce fléau et mettre au point un plan d’action international de lutte contre cette pratique. Selon Mgr Marcelo Sànchez Sorondo, chancelier de l’Académie des sciences, la traite des personnes pourrait dépasser dans un proche avenir le trafic de drogue et le commerce illégal des armes, devenant l’activité criminelle la plus lucrative au monde.

  • Rome - 12 et 13 octobre : journées mariales au Vatican

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    Radio Vatican

    Des journées mariales se dérouleront les 12 et 13 octobre au Vatican en présence du Souverain pontife et avec la participation de toutes les associations de spiritualité mariale. Ces journées sont organisées par le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation dans le cadre de l’Année de la Foi.

    Les Journées Mariales coïncident avec l’anniversaire de la sixième et dernière apparition de la Sainte Vierge à Fatima, le 13 octobre 1917, apparition suivie du « miracle du soleil ». La statue originale de Notre Dame de Fatima sera portée sur la place Saint-Pierre et exposée à la vénération des fidèles. Samedi soir, le pape François proposera une catéchèse mariale aux fidèles et dimanche matin il célèbrera la messe en plein air.

  • Paléo catholiques

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    « Paléo catholiques », voilà un sobriquet dont certains nous gratifieraient volontiers...

    Comment qualifier autrement des gens qui s’obstinent à croire ce qu’on leur a enseigné au catéchisme, qui apprécient le chant grégorien, les cantiques et la liturgie d’autrefois, qui perpétuent des dévotions tombées en désuétude, qui s’obstinent à croire aux miracles et aux apparitions.

    Et tout cela dans un monde moderne où l’on pensait pourtant bien avoir tout fait pour démontrer l’inanité de ces rites et de ces croyances surannées. Ces gens n’ont-ils pas pris la peine d’écouter et de lire ces auteurs distingués qui ont « revisité » les Ecritures et qui en donnent une interprétation allégorique qui évacue de si belle et si intelligente façon tout ce qui heurte l’entendement de l’homme moderne ?

    Ces « paléo catholiques » qui manquent totalement de subtilité s’en tiennent, en particulier, à une lecture au premier degré de récits qu’il faut lire, comme le savent pourtant toutes les ouailles recyclées, à la lumière d’une herméneutique évoluée. C’est ainsi qu’ils croient benoitement (mais comme toutes les générations de croyants qui les ont précédés) que le Christ a bien changé l’eau en vin à Cana, a mystérieusement ressuscité Lazare et est bel et bien ressuscité Lui-même le troisième jour. Quels naïfs ! Comment peut-on méconnaître à ce point les acquis de l’exégèse moderne (moderniste ?) qui démontre de si magistrale façon le caractère symbolique de ces textes ?

    Il va sans dire que les apôtres et les disciples - qui ont préféré mourir plutôt que de cesser de témoigner de tout cela - auraient pu faire l’économie du martyre en expliquant à leurs juges et à leurs persécuteurs qu’il y a moyen de croire en ces choses tout en en excluant la matérialité, et de ne retenir que l’intime conviction que ces évènements, tout en ne s’étant pas produits comme le vulgaire l’imagine, n’en sont pas moins instructifs et renvoient tout simplement à l’expérience subjective de témoins qui ont dit l’indicible à travers de pauvres images et récits, et blablabla…

    De même, le croyant (mais que croit-il encore ?) moderne se rallie hardiment à l’approche des sciences humaines et passe avec dextérité les contenus religieux à travers les tamis de l’analyse historico-sociologique qui lui permettent de décanter les croyances de toutes les scories de la superstition et de la crédulité naïves. Ou encore, en ce qui concerne la praxis religieuse, on leur doit de s’être débarrassé (enfin !) d’une approche magique et d’avoir mis en évidence le fait que les sacrements ne sont que des gestes symboliques qui expriment la foi de ceux qui les posent sans effectuer le moins du monde de mystérieuses transformations, par exemple du pain en corps du Christ comme le croient toujours ces paléo catholiques décidément bien primitifs.

    Comme ils sont à plaindre ces pauvres gens qui restent "scotchés" à des croyances tout à fait décalées alors que le virevoltant esprit moderne permet au chrétien évolué de convertir sa foi en attitude ouverte et tolérante, compatible avec tous les modes de pensée et de croyance, quels qu’ils soient, à l’exception de celui du malheureux paléo catholique, bien sûr !

  • Le catholicisme "à la carte"

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    Du Catholic Thing traduit sur France Catholique :

    Depuis des années, l’expression "Catholicisme de cafétéria" [ou Catholicisme "à la carte"] est employée pour désigner une approche de la foi où chaque catholique fait le tri des enseignements de l’Église, les choisissant ou rejetant à sa convenance. Vus ainsi, les enseignements de l’Église, comme les menus de la carte d’une cafétéria, n’ont guère d’importance, ils sont tous proposés pour satisfaire les goûts personnels du consommateur. On peut choisir les enseignements les plus attrayants, et laisser tomber les plus ardus. Et nul n’est tenu d’excuser ses préférences ou ses choix.

    St. Paul mettait Timothée en garde contre ceux qui « l’oreille les démangeant, se donneront des maîtres en quantité et détourneront l’oreille de la vérité pour se tourner vers les fables. » (2 Tm, 4:3-4). Le catholicisme "à la carte" fait partie de ces fables, produit d’une époque qui a élevé l’individu au sommet de la connaissance, spécialement dans le domaine des croyances et de la morale. On trouve aisément n’importe où des maîtres de ce genre de relativisme, il y en a même au sein de l’Église.

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  • Les chrétiens d'Egypte sous le choc

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    De Portes Ouvertes :

    Egypte : chrétiens sous le choc

    Après plusieurs jours d’émeutes et de violences extrêmes, l’Eglise égyptienne, sous le choc, fait le bilan des pertes et dégâts subis.

    En apercevant les fourgons se diriger vers sa maison, Damiana se mit à crier. Fusil en main, un des hommes ordonna de piller la maison des infidèles. Une heure plus tard, devant une habitation désormais vide, Damiana et sa famille n’en revenaient pas d’être encore en vie. Comme la famille de Damiana, de nombreux chrétiens égyptiens ont souffert des violences perpétrées la semaine dernière par les partisans de l’ancien président destitué, Mohammed Morsi.

    73 églises et monastères endommagés

    Des prêtres et pasteurs ont reçu des menaces. Un chrétien de Haute-Egypte a été kidnappé et une rançon de 150 000 livres égyptiennes (16 000 €) a été réclamée contre sa libération. Certains agriculteurs chrétiens, pour rester en vie, ont été forcés de vendre leurs terres à moitié prix. Un couvent contenant une école primaire a été pillé. Trois religieuses ont été traînées dans la rue en tant que prisonnières de guerre…

    Selon le Centre culturel copte, 73 églises et monastères, ainsi que 22 bâtiments liés à l’Eglise (orphelinats, écoles et librairies bibliques) ont été endommagés et/ou brulés. En outre, 212 habitations appartenant à des coptes ont été pillées et/ou incendiées. On déplore également la mort d’au moins sept chrétiens. Voir la liste

    « Je sais que Dieu est à l’œuvre »

    Au cœur de la tempête, un responsable chrétien égyptien nous écrit : « Nous avons besoin d’un miracle pour pardonner et aimer nos ennemis alors que nous sommes haïs et rejetés, pour que les cœurs brisés soient guéris et que chaque chrétien égyptien réalise que les promesses de Dieu sont infiniment plus grandes et fortes que ce que nous subissons aujourd’hui.

    Je sais que Dieu est à l’œuvre dans notre pays. Mais devant toutes ces atrocités je me demande comment je vais aider mes frères et sœurs à regarder la situation à travers les yeux de notre Seigneur car Ses plans sont merveilleux.»

  • Un monastère catholique attaqué en Israël

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    Lu sur RadinRue :

    Attaque d’un monastère catholique en Israël

    En Israël un monastère catholique a fait l’objet d’une attaque à la bombe incendiaire, puis il a été vandalisé par des inconnus.

    Les dégradations contre le monastère de Beit Jamal, près de la ville de Beit Shemesh ne sont pas importantes selon des informations ecclésiastiques obtenues par Radin rue. Selon la police israélienne aucune personne n’a souffert dans cet acte criminel.

    Les policiers ont noté des termes en hébreux tagués sur les murs du monastère, ont pouvait y lire entre-autre « vengeance » ainsi que des menaces de morts. « Toutes les pistes sont envisagées, y compris celle des nationalistes », a annoncé le service qui s’occupe de l’enquête.

    radinrue.com

    voir aussi : 

    http://www.oeuvre-orient.fr/2013/08/21/israel-le-monastere-catholique-de-beit-jamal-vise-par-un-cocktail-molotov-et-des-graffitis/
  • Baptême : l'Eglise de Dieu t'accueille avec une grande joie

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    Telle est la formule qui devrait être utilisée lors du baptême et non plus "la communauté chrétienne t'accueille avec une grande joie".

    Sandro Magister analyse la portée de ce changement voulu par le pape Benoît XVI : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350579?fr=y

  • Et saint Joseph, l'avez-vous entendu mentionné dans la Prière eucharistique ?

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    Une amie nous écrit :

    Il y a quelques mois environ le pape a donné la consigne que l’on mentionne saint Joseph dans toutes les prières Eucharistiques :

    http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccdds/documents/rc_con_ccdds_doc_20130501_san-giuseppe_fr.html

    Pourtant, la plupart du temps je ne l’entends pas nommer aux messes dominicales.. et vous quelle est votre expérience ?

    Parfois je me dis que je devrais interpeller le prêtre là-dessus … (au risque d’être vue comme une "vaticaniste conservatrice").

  • Vous avez dit « purgatoire » ?

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    Finalement, qu'est-ce qui caractérise la foi d'un catholique ? Réponse : la croyance en la véracité du credo, des dogmes et des sacrements. Si vous adhérez à cela, vous êtes catholique. Si vous n'y adhérez pas, vous ne l'êtes pas. Or, il se fait que le purgatoire est un dogme. Donc, pas le choix : si vous désirez rester dans le navire du successeur de saint Pierre, vous devez y croire. Vous me direz : sur quoi peut-on se fonder pour affirmer ce dogme ? Rapidement, voici quelques arguments...6_Bartolomeo_Guidobono_-_Madonna_col_Bambino,_san_Nicola_da_Tolentino_e_le_anime_del_Purgatorio_20120525122223..jpg

    1)    La croyance à l'existence du purgatoire est intimement liée à la prière pour les défunts. Pourquoi ? Parce que si quelqu'un est au paradis ou en enfer, il est inutile de prier pour lui. Impossible de changer sa situation. Donc, s'il y a prière, il existe un « lieu », un état intermédiaire.

    ci-contre : la Vierge, saint Nicolas de Tolentino et les âmes du Purgatoire, par Barthélemy Guidobono, Palazzo Madama (Rome)

    2)    La prière pour les morts a toujours été pratiquée dans l'histoire de l'Eglise. En témoignent les inscriptions que l'on retrouve dans les catacombes, les écrits des tous premiers pères de l'Eglise (Tertulien, Origène, Grégoire de Nysse...) et les Eucharisties célébrées sur les tombes des martyrs bien avant l'époque de Constantin et bien avant que le canon du Nouveau Testament fut constitué.

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  • Marie Reine et Mère du peuple chrétien (22 août)

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    sandro-botticelli-the-madonna-of-the-magnificat-detail-of-the-virgin-s-face-and-crown-1482-detail-n-1584751-0.jpgSainte Marie Reine (Mémoire) (source : EAQ)

    Extraits de l’Encyclique du Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958)

    « Ad Cæli Reginam » §22-26, §36, §39

    L'argument principal sur lequel se fonde la dignité royale de Marie, déjà évident dans les textes de la tradition antique et dans la sainte Liturgie, est sans aucun doute sa maternité divine. Dans les Livres Saints, en effet, on affirme du Fils qui sera engendré par la Vierge : « Il sera appelé Fils du Très-Haut et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père, et il régnera dans la maison de Jacob éternellement et son règne n'aura pas de fin » (Luc. 1, 32, 33) ; en outre, Marie est proclamée « Mère du Seigneur » (Luc 1,43). Il s'en suit logiquement qu'elle-même est Reine, puisqu'elle a donné la vie à un Fils qui, dès l'instant de sa conception, même comme homme, était, à cause de l'union hypostatique de la nature humaine avec le Verbe, Roi et Seigneur de toutes choses. St Jean Damascène a donc raison d'écrire : « Elle est vraiment devenue la Souveraine de toute la création au moment où elle devint Mère du Créateur » (St. Jean Damascène, De fide orthodoxa) et l'Archange Gabriel lui-même peut être appelé le premier héraut de la dignité royale de Marie.

    Cependant la Bienheureuse Vierge doit être proclamée Reine non seulement à cause de sa maternité divine mais aussi parce que selon la volonté de Dieu, elle joua dans l'œuvre de notre salut éternel, un rôle des plus éminents.

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  • Un singulier professeur

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    De Jean-Pierre Snyers :

    Un professeur de géographie enseigne à ses élèves que la terre est plate, que le point culminant du monde se situe à la Baraque de Fraiture et que l'Irlande se trouve en Afrique... Le directeur de l'école l'interpelle : « Qu'est-ce que vous racontez là ? Je vous prie d'arrêter ces bobards et d'être conforme au cours que vous devez donner, sinon, C4 ! » Le professeur persiste. : « Pas question, je dis ce que je veux ! ». Pire : il réclame la démission du directeur ! Eh bien, c'est ce que font certains prêtres (dont un que je n'ai pas besoin de citer). Enfin, presque.  Mon histoire n'est pas tout à fait juste. Pourquoi ? Parce que dans le cas de l'Eglise belge, le directeur laisse faire. Pas la moindre remontrance n'est adressée à cet enseignant singulier !...

    Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.be