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Eglise - Page 1580

  • Chine. Le cardinal Zen contre Sant'Egidio

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    biblidpoe_001i01.pngEt aussi contre une revue de Communion et Libération. "Avec un bon cœur, on peut faire des choses mauvaises", écrit-il. Et il explique pourquoi les diplomaties parallèles de ces deux mouvements font plus de mal que de bien aux catholiques chinois. De Sandro Magister, sur son site « Chiesa » (Extraits)

     (…) Dans un article cinglant diffusé par "Asia News", l'agence de presse de l’Institut Pontifical des Missions Étrangères qui publie aussi ses articles en chinois(…), le cardinal Zen reproche à la Communauté de Sant'Egidio d’avoir invité avec tous les honneurs au meeting interreligieux de Munich – organisé en grande pompe par cette communauté du 11 au 13 septembre 2011 – un évêque chinois qui a gravement désobéi au pape en participant, le 14 juillet dernier, à l'ordination illicite d’un nouvel évêque non approuvé par Rome mais imposé par les autorités chinoises.

    Le cardinal Zen reproche à la revue "30 Jours" et à son spécialiste des affaires chinoises, Gianni Valente, d’avoir interviewé – sans rien objecter à ses affirmations – ce même évêque "qui porte gravement préjudice à l’unité de l’Église" et qui, d’autre part, "n’est pas libre de dire ce qu’il pense", dans la mesure où il est solidement tenu par le régime communiste.

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  • Quand un évêque consacre son diocèse à saint Joseph

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    Voilà une initiative de l'évêque de Fréjus-Toulon qui pourrait inspirer les évêques de Belgique dont saint Joseph est précisément le patron.

    "Je souhaite que notre Eglise diocésaine puisse se consacrer à St Joseph, à qui Dieu a confié Marie et Jésus son enfant. Cette démarche ecclésiale (...) appelle un réveil spirituel et missionnaire qui devra être préparé par l’itinéraire proposé"

    Voir le détail de cette initiative sur le site du diocèse de Fréjus-Toulon

    On peut déjà anticiper la démarche de nos évêques en récitant cette prière :

    Prière pour la Belgique

    Seigneur, Dieu de nos pères, ayez pitié de votre peuple; défendez-le contre les attaques des ennemis de sa foi. N'abandonnez pas notre catholique Belgique consacrée au Coeur très aimant de votre divin Fils, ainsi qu'à sa très sainte Mère, et placée depuis des siècles sous l'auguste protection de saint Joseph, le père nourricier de votre verbe incarné.
    Soyez-nous propice, Seigneur; nous vous le demandons par les mérites de Jésus-Christ qui a versé son sang pour le salut des pauvres pécheurs. Ne permettez pas que les âmes, pour lesquelles Il a tant souffert, Lui soient ravies et deviennent victimes de l'erreur et du mal.
    Exaucez-nous pour la gloire de votre Saint Nom, afin que nous employions la vie, que vous nous avez conservée, à vous servir et à vous louer.
    Ne rejetez pas la prière de ceux qui vous aiment et vous sont dévoués en si grand nombre dans ce pays. Nous vous en supplions par l'intercession de Marie Immaculée, de saint Joseph, de tous les Saints du Paradis, et particulièrement de ceux qui ont porté à nos pères la lumière de l'Evangile et qui ont fécondé de leur sang le sol dela Belgique.
    Montrez, ô mon Dieu, à toutes les nations que vous régnez sur nous; prouvez au monde qu'il est heureux, le peuple qui vous choisit pour son Seigneur et son Dieu; assurez à jamais dans notre chère patrie le triomphe de vos divins enseignements.
    Ainsi soit-il.
     
    Cardinal Mercier, 6 mars 1908.
  • Le logo des JMJ à Rio

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    logo-jmj-2013.jpg(Source) A Rio de Janeiro (Brésil) où auront lieu les prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse (23-28 juillet 2013) a été présenté le logo officiel : un cœur qui contient le célèbre Christ Rédempteur.
     
    Réalisé par un jeune brésilien aux couleurs du drapeau national (vert, jaune, bleu), le logo des JMJ 2013 représente un cœur stylisé, symbole de la jeunesse, portant la silhouette de la statue géante du Christ Rédempteur devant le « Pan de Azúcar » (pain de sucre). La croix placée en haut rappelle que le Christ est au cœur des Journées Mondiales de la Jeunesse.
     
    La rencontre internationale de 2013 aura pour thème : "Allez donc, enseignez toutes les nations" (Matthieu 28,19).

  • Indonésie : des enfants catholiques enlevés à leurs familles et islamisés de force

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    Djakarta (Agence Fides) – Mille enfants catholiques de Timor Est, enlevés à leur famille voici plus de dix ans en arrière, sont retenus par la force en Indonésie, convertis à l’islam, instruits dans des collèges islamiques et nationalisés. Aujourd’hui, la majeure partie d’entre eux se trouve dans des écoles et des structures d’accueil de la zone occidentale de Java aux mains d’ « éducateurs » musulmans qui se refusent de les remettre à leurs familles. C’est l’histoire que Fides apprend de sources de l’Eglise indonésienne, confirmée par un certain nombre d’opérateurs humanitaires catholiques qui ont tenté de les ramener, sans succès, dans leurs familles d’origine à Timor Est.

    Parmi les 250.000 réfugiés qui, en 1999, à l’époque du conflit pour l’indépendance de Timor Est, franchirent la frontière en direction de Timor Ouest afin d’échapper aux violences perpétrées par les miliciens philo indonésiens, se trouvaient plus de 4.000 enfants. De nombreux enfants furent remis à des membres de l’armée ou à des organisations humanitaires indonésiennes par des familles timoraises qui ne pouvaient pas pourvoir à leurs besoins. Plus de 1.000 de ses enfants ne sont jamais retournés à Timor Est et demeurent prisonniers de collèges islamiques (les « pesantren ») dans l’ouest de Java. Certaines ONG et les représentants du Haut Commissariat de l’ONU pour les Réfugiés en Indonésie ont tenté d’organiser leur rapatriement mais en vain. Certains parents timorais, déclare à Fides une source locale, ont trouvé leurs enfants mais les responsables des collèges ne les ont pas libérés.

    Le Père Benny Susetyo, Secrétaire de la Commission épiscopale pour le Dialogue interreligieux, déclare à Fides : « C’est un cas très triste, un abus flagrant : en tant que Commission, nous avons soulevé la question avec d’autres organisations de la société civile comme « Kontras ». Nous la posons au gouvernement, aux Nations unies, aux organisations musulmanes, comme question fondamentale qui touche les droits humains, la sauvegarde des droits des enfants, la liberté religieuse ».

    L’analyse du Père Susetyo se poursuit : « Des cas comme celui-là démontrent que la politique religieuse a un sérieux impact sur la liberté des citoyens, surtout lorsqu’ils appartiennent aux minorités. Il est urgent de limiter l’instrumentalisation de la religion en politique. La zone ouest de Java en est un exemple : des groupes musulmans veulent imposer des règles inspirées à la charia » (la loi islamique).

    En outre, conclut-il, « les principaux problèmes à Timor Est, qui est une nation à majorité catholique, sont l’excès de bureaucratie et la corruption, deux autres éléments qui ont une influence sur le non retour de ces enfants ». (PA) (Agence Fides 07/02/2012)

  • Pow wow romain sur la pédophilie cléricale : Benoît XVI garde ses distances

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    De Jean-Marie Guénois, dans le Figaro de ce jour :

     « Le Pape ne recevra pas les participants au colloque sur la crise des prêtres pédophiles organisé à Rome.

    En organisant une conférence internationale sur la crise des prêtres pédophiles cette semaine à Rome, la Grégorienne, la prestigieuse université jésuite, entend avant tout faire le point après une bonne dizaine d'années de troubles dans toute l'Église catholique (…).

    En aucun cas donc cette université ne peut donner de leçons particulières sur un scandale qui va marquer durablement l'Église catholique, cet ordre religieux mais aussi beaucoup d'autres et combien d'Églises diocésaines. Ce n'est d'ailleurs aucunement l'état d'esprit de la rencontre dont l'ambition universitaire cherche au contraire, avec l'appui du Saint-Siège, à analyser ce qui s'est passé pour participer à la résolution du problème.

    Mais il y a tout de même un indice étrange dans ce rendez-vous romain. Benoît XVI, qui a l'habitude de recevoir les membres de colloques internationaux bien moins importants, ne recevra pas - sauf décision de dernière minute - celui-ci. (…). Cette discrétion du Pape est significative. Lui, effectivement, n'a pas ménagé sa peine pour prendre cette crise à bras-le-corps et… prendre tous les coups. Des demandes de pardon aux victimes, il en a fait - notamment le 11 juin 2010 devant 15.000 prêtres. Des réprimandes à l'Église aussi. Sans compter les renforcements juridiques internes pour contrer ces comportements. Tout se passe comme si Benoît XVI estimait que l'on avait assez parlé de ce drame et qu'il fallait surtout désormais agir. Voir ici : Pourquoi Benoît XVI garde-t-il ses distances?

    Un colloque de trop ? Le pape a raison : dans cette longue et triste affaire, le mieux est maintenant d’agir avec fermeté en cultivant -loin des « repentances publiques » itératives sous l’œil des médias- un véritable esprit de mortification, de conversion  intérieure silencieuse et des actes concrets de réparation.

  • Vaines controverses anglicanes

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    Lu sur les “matinales” du site de “La Vie” :

    Le Synode général de l'Eglise d'Angleterre, qui se tient depuis trois jours outre-Manche, avait un programme fort chargé; mais la question la plus importante du point de vue de l'unité de la Communion anglicane était celle de l'ordination d'évêques femmes.

    Cette question épouse en effet, avec celle de l'ordination épiscopale de gays, la ligne de fracture entre Anglicans traditionnalistes (anglo-catholiques et anglo-évangéliques) et Anglicans progressistes, majoritaires dans les pays occidentaux. Les synodes généraux des Etats-Unis, d'Australie, du Canada et de Nouvelle-Zélande ont déjà ouvert leur succession épiscopale aux femmes. Mais en Grande-Bretagne, si le rapport de force entre traditionnalistes et progressistes est largement en faveur de ces derniers (12.000 paroisses sur 13.000), les premiers n'ont pas l'intention de se laisser faire.

     Conscients que l'adoption à court ou moyen terme d'une telle mesure était inévitable, les traditionnalistes ont cherché à faire aménager la décision pour eux, créant de fait un schisme aux allures d'unité: il s'agissait de nommer, dans les diocèses dirigés par des femmes où des paroisses traditionnalistes seraient présentes, une sorte de "co-évêque" masculin réservé pour eux. Cet amendement a été rejeté hier. La prochaine étape aura lieu en juillet prochain: il faudra une majorité des deux tiers dans les trois chambres du synode (Chambre des laïcs, Chambre du clergé et Chambre des évêques) pour que l'accession au siège apostolique des femmes soit définitivement adopté. Si c'est le cas, on peut s'attendre à un nouvel exode des anglo-catholiques vers l'ordinariat catholique créé par Benoît XVI.” C'est ici: Les anglicans n'auront pas de femmes à moitié évêques

    Presbytérales ou épiscopales, la question de la validité des ordinations anglicanes a été définitivement tranchée, voici plus d’un siècle, par le pape Léon XIII (Lettre apostolique Apostolicae Curae, 1896. Le texte affirme que "les ordinations faites selon le rite anglican ont été et sont absolument nulles et sans valeur."). La succession apostolique a été brisée par l’ « Eglise » d’Angleterre, depuis l’ordinal de 1550, sous le règne d’Edouard VI. Les ministères de la religion anglicane n’ont aucun caractère sacramentel, a fortiori s’ils sont conférés à des femmes.

    Selon la doctrine catholique (ou orthodoxe), le prêtre est un sacrificateur qui agit in persona Christi ,tenant le rôle du Christ «  au point d’être son image même". Or, toujours selon la théologie catholique, l’incarnation du Verbe ayant eu lieu selon le sexe masculin, ceci est une question de fait, et celle-ci est indissociable de l’économie du salut.(Cfr.Lettre apostolique Ordinatio Sacerdotalis de Jean-Paul II du 22 mai 1994, Motu proprio Ad Tuendam Fidem, également de Jean-Paul II, 18 mai 1998, sur les vérités tranchées de manière définitive et devant être tenues par tous et enfin De gravioribus delictis du 15 juillet 2010 qui prévoit une excommunication aussi bien pour celle qui tente de recevoir cet ordre sacré que pour celui qui tente de conférer un ordre sacré, avec en plus pour ce dernier une possible déposition : art. 5).

  • Abus sexuels : homélie du cardinal Ouellet

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    ROME, mercredi 8 février 2012 (ZENIT.org) – « C’est intolérable que l’abus d’enfants puisse survenir à l’intérieur de l’Église ! Plus jamais ! », déclare le cardinal Marc Ouellet, préfet de la congrégation romaine pour les évêques.

    Une veille de prière pénitentielle a en effet eu lieu mardi soir, 7 février, en l’église Saint-Ignace de Rome, dans le cadre du symposium sur les abus sexuels sur mineurs organisé par l’Université pontificale grégorienne du 6 au 9 février.

    Homélie du card. Ouellet

    Chers frères évêques et prêtres, chers frères et soeurs dans le Christ

    Dans le contexte de la réflexion que nous effectuons au cours de ce Symposium « Vers la guérison et le renouveau », nous nous rappelons que nous sommes ici ce soir non seulement comme croyants, mais aussi comme pénitents.

    La tragédie de l’abus sexuel de mineurs perpétré par des chrétiens, spécialement lorsque commis par des membres du clergé, est une source de grande honte et un énorme scandale. C’est un péché contre lequel Jésus lui-même s’est prononcé : « Si on lui attachait au cou une meule de moulin et qu'on le précipite à la mer, ce serait mieux pour lui que d'entraîner au péché un seul de ces petits » (Lc 17, 2). L’abus est un crime qui en fait provoque une authentique expérience de mort pour des victimes innocentes, que Dieu seul peut réellement ressusciter à une vie nouvelle par la puissance de l’Esprit-Saint. Ainsi, avec une profonde conviction et conscience de ce que nous faisons présentement, nous nous tournons vers le Seigneur et nous l’implorons.

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  • Des affinités entre Benoît XVI et Chesterton

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    source : Zenit.org

    Affinités entre Benoît XVI et Chesterton

    Par Andrea Monda

    ROME, mercredi 8 février 2012 (ZENIT.org) –  « ‘Ma vie a toujours été aussi traversée par cette conviction: c’est le christianisme qui donne la joie et fait grandir’ :voilà, en une phrase, tout Ratzinger et, à bien y penser, tout Chesterton », explique le prof. Monda.

    Andrea Monda, professeur de religion et de « littérature et catholicisme » à l’Université pontificale du Latran, proposera, samedi prochain 9 février, en Italie, lors d’un congrès organisé par les Pères philippins de Gênes, une présentation de la personnalité du pape Benoît XVI sur le thème : « Bon sens, vie bonne et bonne humeur : G. K. Chesterton et Benoît XVI ». Il y exposera ainsi quelques éléments de son prochain livre intitulé : « Humilité bénie. Les vertus simples de Joseph Ratzinger » (« Benedetta umiltà. Le virtù semplici di Joseph Ratzinger », à paraître en mars 2012, aux éditions Lindau). Le congrès s’intitule : « La journée du bon sens. La beauté paradoxale du quotidien. Une journée de G. K. Chesterton ». Le prof. Monda offre cette avant-première aux lecteurs de Zenit.

    Zenit - Quel lien y a-t-il entre Chesterton et Joseph Ratzinger?

    Prof. Monda - Le jeune Joseph Ratzinger a lu et apprécié les livres de Chesterton. En effet, des citations directes ou indirectes de l’inventeur du P. Brown apparaissent effet, ici ou là, aussi bien avant qu’après son élection comme pape. Mais ce que j’ai cherché, ce n’est pas tant une reconstruction philologique de ces citations, qu’un petit raisonnement qui part des deux personnalités, celle du penseur anglais et celle du théologien et pape bavarois, autour de thèmes qui se recoupent ensuite avec ceux que les organisateurs du congrès ont mis au centre de l’attention: le bon sens, la vie bonne et la bonne humeur.

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  • Quand l'Eglise, en Chine, s'éveillera

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    Le sixième numéro hors-série de L'Homme Nouveau est consacré à l'Église catholique en Chine, un des grands chantiers du pontificat de Benoît XVI.

    Au sommaire : 

    Portraits
    – Matteo Ricci, dom Pierre-Célestin Lou, cardinal Joseph Zen.

     

    Histoire

    – Petite histoire de l’Église en Chine.

    – Pékin vaut bien un rite.

    – Tibet : mission impossible.

     

    Enjeux

    – Vers une Église d’État ?

    – Les jeunes cathos face au PIB.

    – Marx et Mao au séminaire.

     

    Perspectives 

    – L’Église est missionnaire par nature.

    – Quelle liberté pour l’Église ?

    – La Chine, une priorité pour l’Église.

  • Le cardinal Caffarra face à la déconstruction du mariage

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    Sous le titre : "La réflexion anthropologique, pour faire comprendre le mariage", Zenit.org nous partage la réflexion du cardinal Caffarra au sujet de l'actuelle remise en cause du mariage en Occident

    (ZENIT.org) – Trente ans après la publication de Familiaris consortio, le cardinal Carlo Caffarra, archevêque de Bologne, dresse, dans cette analyse, l’état des lieux de l’institution du mariage et de la famille en Occident et qualifie la situation actuelle de « tournant historique ». Analysant les défis que doit affronter la pensée chrétienne, l’archevêque italien préconise un approfondissement de la réflexion anthropologique introduite par l’exhortation apostolique. Il faut, dit-il, reconstruire « une vision de l’homme » pour « vraiment répondre aux questions de l’homme sur lui-même et sur son destin ».

    Réflexions du card. Caffarra

    Je pense qu’au cours des trente années qui nous séparent de la publication de Familiaris consortio, un changement radical s’est produit dans la manière dont l’Occident considère le mariage, et donc la famille ; il s’est opéré un tournant historique dans la culture occidentale. Je vais tenter de le décrire brièvement.

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  • Présentation du message de Benoît XVI pour le carême 2012

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    Cité du Vatican, (VIS). Le 7 février, près la Salle-de-Presse du Saint-Siège le Cardinal Robert Sarah, Président du Conseil Cor Unum, a présenté le message papal pour le carême (à découvrir ici), accompagné de Mgr.Giampietro Dal Toso, Secrétaire, et de Mgr.Segundo Tejeda Muñoz, Sous Secrétaire. Ce document, a dit le Cardinal, est destiné à attirer l'attention des fidèles sur le bien du prochain, sur la communion, l'attention, la compassion et le partage avec nos frères qui souffrent ou sont dans l'indigence. Puis il a souligné un aspect de la vie chrétienne mis en évidence dans le message: la correction fraternelle. « La charité nous enseigne que nous n'avons pas qu'une responsabilité matérielle envers l'autre, mais aussi morale et spirituelle... Il est évident qu'une certaine idéologie, en exaltant les droits individuels, risque de provoquer un isolement de la personne, voire sa solitude... quand l'appel à la communion est niée au nom de l'individualisme, c'est notre humanité qui en pâtit, trompée par le mirage d'un impossible bonheur autonome. Nous devons nous aider les uns les autres en sachant que nous sommes responsables les uns les autres... L'action de l'Eglise dans le monde doit également être conduite à la lumière de la correction sous le signe de la vérité et de la charité... On pense parfois  que c'est l'appétit de pouvoir ou la nostalgie qui justifieraient les préoccupations de l'Eglise, et son opposition franche à certaines manifestations de la culture ambiante, alors qu'elle ne veut que le bien de l'homme et du monde. Son action ne s'inspire ni de la condamnation ni de la récrimination, mais de la justice et de la miséricorde qui implique d'appeler les choses par leur nom. C'est pourtant ainsi qu'on découvre les racines du mal, qui attirent souvent l'homme contemporain. Il s'agit de la mission prophétique de l'Eglise ».

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  • Girolamo Miani de Emiliani : un saint qui n'a pas attendu le concile de Trente

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    caimotto0360.jpgSource : missel.free

    Ce saint italien que nous nommons Jérôme Emilien est appelé par ses compatriotes Girolamo Miani de Emiliani. Il fut, avant le concile de Trente, le vaillant organisateur d'une congrégation de clercs réguliers dont la première maison fut ouverte à Somasque, près de Bergame.

    Saint Jérôme Emilien, né d’une noble famille vénitienne, en 1481, embrassa d’abord la carrière des armes qui lui procura une jeunesse aventureuse, batailleuse et jouisseuse, jusqu’à ce que, défendant Castelnuovo (près de Trévise) contre les Impériaux, il fut pris et enchaîné. Rentré en lui-même, il se convertit et attribua sa délivrance à la Vierge qu’il vint remercier au sanctuaire de Trévise où il promit de se vouer à son service. Après avoir été podestat de Castelnuovo, il rentra à Venise pour éduquer ses neveux et se préparer au sacerdoce. Il fut ordonné prêtre (1518) et se donna tout entier aux œuvres charitables.

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