"Pour les catholiques du Pakistan, il est "le martyr". Son nom : Shahbaz Bhatti. Il a été assassiné, le 2 mars dernier, par des terroristes islamistes en tant que "chrétien, infidèle et blasphémateur". Il était ministre des minorités religieuses.

Un mois plus tard, à la fin de l'audience générale du mercredi 6 avril, Benoît XVI a reçu son frère, Paul Bhatti. Celui-ci, médecin, installé depuis plusieurs années en Italie, est rentré dans son pays précisément pour poursuivre la mission de Shahbaz, ayant été nommé conseiller spécial du premier ministre pakistanais pour les minorités religieuses."

découvrir la suite ICI et lire le testament spirituel de Shahbaz Bhatti

Sur son blog, Eric de Beukelaer, revient - "à titre personnel" - sur le dossier "abus sexuels" :

"Pour contribuer au débat et au terme de plus de six mois de relative discrétion médiatique, je reviens à mon tour – quelques jours avant la fête de Pâques – sur le dossier « abus sexuel » par trois considérations. La première traite de vérités refoulées, la deuxième se penche sur notre culture du zapping et la troisième annoncé l’avènement d’une identité catholique pacifiée. Qu’il soit bien clair que je m’exprime ici à titre personnel. Ceci est d’autant plus vrai que je suis déchargé de tous mandats au service de la conférence épiscopale. Evidemment, ceci n’empêche que je reste un témoin engagé et même impliqué. Mais si tous ceux qui se sentent impliqués par le drame des abus sexuels doivent se taire, plus personne ne s’exprimerait.

à découvrir sur le site de l'abbé de Beukelaer

A l’audience générale, ce mercredi, Benoît XVI a proposé une réflexion sur la sainteté chrétienne. S’adressant à quelque 12.000 personnes massées sur la place Saint-Pierre, le Pape a les a invitées à suivre l’exemple des saints dans leurs décisions quotidiennes. (...) Benoît XVI a appelé les fidèles à ne pas avoir peur de s’ouvrir à l’action du Saint Esprit qui transforme notre vie. Laissons-nous guider par Dieu même si nous nous sentons inaptes – a-t-il dit- Il saura nous transformer selon son amour. C’est Dieu qui nous rend saints ; notre destin est indissolublement lié au sein ; Il nous demande de vivre les exigences que cela comporte. Le Pape a par ailleurs exhorté à la prière quotidienne et à la pratique de la messe dominicale. Il ne s’agit pas d’une corvée supplémentaire mais de quelque chose qui peut éclairer toute la semaine.

radiovaticana.org

"Benoît XVI se rendra en Allemagne du 22 au 25 septembre prochains. Le programme de sa visite pastorale a été rendu public par la Conférence des évêques allemands.

Une visite en trois étapes : Berlin, Erfurt et Fribourg, ponctuée de célébrations liturgiques et de nombreux rendez-vous. Une visite qui ne s’adresse pas seulement aux catholiques – soulignent les évêques. Ainsi à Erfurt, l’accent sera mis sur l’œcuménisme, dans la ville où Luther a vécu en tant que moine catholique. A Berlin, des rencontres sont prévues avec les plus hautes autorités de l’État. Benoît XVI prononcera notamment un discours au Bundestag, peu après son arrivée. Des rencontres avec des représentants du Conseil des Institutions juives et de l’islam figurent sur l’agenda ainsi qu’avec les membres du Comité central des catholiques allemands sans oublier les entretiens avec le chancelier Angela Merkel, avec le président du Bundestag, et avec les représentants de la Cour constitutionnelle fédérale. Le programme complet et définitif sera rendu public par le bureau de presse du Saint-Siège, mais des informations sont déjà disponibles sur le site internet ."

source : Radio Vatican

Nous vous invitons, une fois de plus, à vous rendre sur le site "Benoît et moi" qui verse au "dossier Vatican II" de nouvelles pièces et, en particulier, la traduction d'un assez long texte de Francesco Agnoli intitulé :  "Concile Vatican II. Un problème complexe".

A découvrir ICI

Extrait :

"L'idée qu'on ne doit pas "condamner", qu'on doit toujours dialoguer à outrance, qu'il faut faire voyager l'Eglise avec le monde, a fait son chemin, conduisant aux "catholiques pour le marxisme", aux "catholiques pour le divorce", aux "catholiques pour l'avortement", aux catholiques relativistes ("moi pas, mais les autres ..."), aux "catholique adultes", et ainsi de suite. Non pas à la paix de l'Eglise avec le monde, comme c'est de plus en plus clair aujourd'hui, mais à la discorde entre les croyants eux-mêmes. Un exemple parmi d'autres: l'absence d'excommunication du communisme par les Pères conciliaires, malgré la pétition de 450 d'entre eux, au moment où les persécutions étaient immenses et où cette idéologie de mort dévastaient des populations entières, répond précisément à cet optimisme irréaliste, et à une mentalité qui, voulant se distancier de l'habitude des anathèmes du passé, croit, il me semble naïvement, que le dialogue avec le monde est la solution possible, indolore et efficace, pour la rédemption de l'humanité."