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Eglise - Page 1670

  • Trois nouveaux évêques auxiliaires nommés à Malines-Bruxelles

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    Dépêche cathobel (22/2/2011)

    Ce mardi 22 février, Mgr André-Joseph Léonard, Archevêque de Malines-Bruxelles, a présenté à la presse les nouveaux évêques auxiliaires pour l'Archevêché.

    Jusqu'ici le secret fut bien gardé, la nomination officielle des évêques auxiliaires n'a été rendue publique que ce mardi midi par l'annonce du service de presse du Vatican.  A midi tapant, Mgr Léonard a donc présenté solennellement au Conseil épiscopal, aux collaborateurs de l'archevêché et à la presse, Mgr Jean-Luc Hudsyn nouvel évêque du brabant wallon, Mgr Léon Lemmens pour le Brabant flamand, et enfin Mgr Jean Kockerols qui prendra en charge le Vicariat de Bruxelles. L'archevêque ordonnera ses trois nouveaux évêques dimanche 3 avril en la basilique de Koekelberg, au cours d'une célébration multilingue, en présence d'autres évêques et des fidèles de l'archidiocèse.

    Après avoir exprimé sa joie à l'occasion cette triple nomination, pour ce qu'elle comporte d'enrichissement  et de complémentarité dans la multiplicité des expériences pastorales, Mgr Léonard est revenu sur la mission spécifique de l'évêque auxiliaire par rapport à l'évêque diocésain. Même si l'évêque auxiliaire reçoit une charge qui est pour une part territoriale, il n'est pas pour autant l'évêque d'un territoire particulier. Le seul territoire qui lui est symboliquement attribué est celui d'un ancien diocèse qui n'existe plus, mais dont il reçoit le titre.
    Ainsi Mgr Hudsyn devient-il évêque titulaire de Apt (en France), Mgr Lemmens, du diocèse de Municipa, et Mgr Kockerols, est titulaire du diocèse d'Ypres. Une façon symbolique de souligner l'ancrage territorial de l'évêque. Mgr Léonard a lui-même expérimenté de façon bien concrète la dimension territoriale des trois vicariats lors de ses récentes visites pastorales au sein de l'archevêché. Il en a saisi les spécificités et les différences qui trouvent leur point de rencontre dans l'unité que représente l'archevêché.

    Si chacun des nouveaux élus s'est dit surpris par sa nomination (ils l'ont appris la semaine dernière), rien n'a été fait au hasard et répond à un processus rigoureux que l'archevêque a tenu à rappeler : « j'ai effectué moi-même, un premier travail de consultation dans les trois Vicariats auprès de leurs instances officielles ainsi qu'auprès du Conseil épiscopal de Malines-Bruxelles et de la Conférence épiscopale de Belgique. J'ai ensuite transmis les résultats de mon travail à Mgr Giacinto Berloco, Nonce apostolique à Bruxelles. Mgr le Nonce a effectué, à son tour, les autres consultations qu'il a jugées nécessaires.  Il a ensuite envoyé l'ensemble du dossier à la Congrégation pour les Evêques, à Rome. Celle-ci a également pris ses propres informations et a fait ses propres vérifications avant de soumettre finalement au Saint-Père trois listes de trois candidats potentiels. C'est finalement le Pape Benoît XVI qui a pris la décision finale et a confié à la Congrégation pour les Evêques le soin de veiller à sa publication ce jour à midi ».

    A l'aune des spécificités territoriales qu'ils sont amenés à porter, les nouveaux évêques ont des personnalités très différentes. Mais tous affichent au départ de leur nouvelle mission, la volonté d'oeuvrer dans le sens de la continuité et de l'approfondissement du travail effectué par leur prédécesseur, de relever les défis avec les forces vives des paroisses, et la mise en commun des potentialités diverses. Ils ne s'arrêteront pas aux frontières de leur vicariat respectif, et ne peuvent imaginer travailler dans leur « îlot » sans lien avec les autres vicariats, les distances permettant une conviviale proximité. Tous sont appelés par leur mission à jouer dans le même orchestre, à veiller à accorder les violons autour du chef d'orchestre, Mgr Léonard qui reste maître de la partition à jouer.

    On trouvera ICI la présentation de Mgr Lemmens

    ICI, celle de Mgr Kockerols

    et ICI, celle de Mgr Hudsyn.

  • Nouveau cas de blasphème : une femme chrétienne en prison

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    Une femme chrétienne, Agnes Nuggo, a été accusée de blasphème et arrêtée au sein du Diocèse de Faisalabad, dans la province du Punjab. C’est que l’Agence Fides apprend de l’Eglise locale qui s’occupe du cas, faisant état de son « extrême préoccupation » dans le cadre de cette affaire.

    Selon ce qu’indique à Fides la Commission Justice et Paix du Diocèse, Agnes a environ 50 ans, elle est mariée avec Bashir Masih, a des enfants et vit avec sa famille dans le quartier chrétien de Waris Pura. Elle a été accusée de blasphème après une dispute pour un morceau de terre qui avait déjà créé des controverses avec sa parentèle. Un certain nombre de voisins musulmans l’ont accusé d’avoir prononcé des phrases injurieuses contre le prophète Mahomet et contre l’islam. Le 16 février, la police locale a enregistré un FIR (First Information Report) conformément à l’article 295/a du Code Pénal et a procédé à son arrestation. Agnes se déclare innocente et affirme que les accusations sont inventées de toutes pièces.

    Lire la suite ici

  • ZIMBABWE - Les Evêques d’Afrique australe préoccupés par la situation au Zimbabwe

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    images.jpg« Nous nous adressons aux leaders de la SADC (South African Development Community) en un moment critique de la vie de la nation du Zimbabwe » écrivent les Evêques de l’IMBISA (Inter-Regional Meeting of the Bishops of Southern Africa, qui réunit les Evêques de l’Angola, du Botswana, du Lesotho, de Namibie, du Mozambique, de Sao Tome et Principe, d’Afrique du Sud et du Zimbabwe) au terme de leur 9° session plénière.

    Dans un communiqué envoyé à l’Agence Fides, les membres de l’IMBISA rappellent le rôle important que la SADC a joué dans le cadre de l’adoption du Global Political Agreement (GPA) qui a porté au gouvernement d’unité nationale ». A ce gouvernement, appartient tant le parti du Président Robert Mugabe que celui du Premier Ministre Morgan Tsvangirai, qui est le principal opposant de Mugabe. Le dur affrontement politique entre les deux partis avait porté à un grave crise résolue par la négociation du GPA et au travers de la formation du gouvernement d’unité nationale.
    « Toutefois, deux ans après la signature de l’accord, nous sommes préoccupés par le manque de progrès significatifs – écrivent les Evêques de l’IMBISA - : tous les aspects du GPA n’ont pas été respectés dans les délais prévus. Malgré un certain nombre d’améliorations, nous constatons que les citoyens du Zimbabwe continuent à souffrir du fait de l’extrême pauvreté, des forts taux de chômage, des services sanitaires et de l’instruction inadaptés, du manque d’investissements et de confiance dans l’économie du pays. Il s’agit d’une grave forme d’injustice, si l’on considère la richesse du pays en relation avec ses ressources humaines et matérielles ».
    En 2011, sont prévues des élections présidentielles et législatives. L’IMBISA se montre préoccupée suite aux graves carences constatées en ce qui concerne la préparation de l’échéance électorale : l’application incomplète du GPA, les retards dans le processus de réforme constitutionnelle (« on ne sait pas quand se tiendra le référendum portant sur la nouvelle Constitution »), le défaut de mise à jour des listes électorales, les lourdes limitations imposées à la liberté d’association et de presse, sachant que les intimidations et les violences s’accroissent alors que la campagne électorale bat son plein. Quarante-six personnes ont été arrêtées sous l’accusation de préparer « des activités destinées à renverser un gouvernement légitime » alors qu’elles visionnaient des enregistrements vidéo relatifs aux contestations en Tunisie et en Egypte. (L.M.) (Agence Fides 22/02/2011)

  • Qui doit indemniser les victimes des abuseurs ecclésiastiques ?

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    imagesCAIY27IW.jpgLa Libre Belgique a mis en ligne aujourd’hui un long pensum anonyme qui demande à  « l’Église » de reconnaître sa responsabilité dans les abus sexuels commis par des ecclésiastiques et son devoir d’indemniser les victimes de ces abuseurs.

    Cette remontrance geignarde et doucereuse est apparentée au style des milieux bien-pensants recyclés par un certain « esprit » du concile.

    Quoiqu’il en soit, la faute et la responsabilité, si elles sont établies selon les règles du droit, ne peuvent être imputées qu’à des personnes juridiquement reconnues par la loi, ce qui n’est pas le cas de l’Église (pas plus que des syndicats, pour prendre un point de comparaison).

    Le reste est de l’ordre de la charité, avec une discrétion et une sobriété qui semblent faire défaut aux jérémiades culpabilisantes auxquelles le journal ouvre une fois de plus ses colonnes.  C’est ici : Pourquoi indemniser les victimes d’abus sexuels

  • La béatification de Jean-Paul II

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    Les célébrations de la béatification de Jean-Paul II auront lieu du 30 avril au 2 mai 2011, à Rome. Cinq temps forts sont prévus.

    Samedi 30 avril: Veillée de prière (20h30-22h30) au Circo Massimo, organisée par le diocèse de Rome. Elle sera animée par le cardinal Agostino Vallini, Vicaire de Rome. Le pape Benoît XVI sera en union de prières via une vidéo.

    Dimanche 1er mai: Messe de béatification à 10h Place Saint-Pierre, présidée par le pape Benoît XVI. La participation sera libre et sans billet mais les autorités italiennes assureront le contrôle des accès au Vatican. Après la cérémonie, la dépouille du nouveau bienheureux sera accessible à la vénération des fidèles, devant l'autel de la Confession.

    Lundi 2 mai: Messe d'action de grâces à 10h30, célébrée Place Saint-Pierre par le cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d'Etat. L'installation de la dépouille dans la chapelle Saint-Sébastien de la Basilique vaticane ne sera pas publique.

  • Les hautes instances du judaïsme mondial et des représentants du Vatican se rencontrent à Paris

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    La rencontre biennale d'IJCIC (International Jewish Committee for Interreligious Consultation), le Comité juif international pour les consultations interreligieuses, se déroule à Paris, du 27 février au 2 mars 2011. Le service national pour les relations avec le judaïsme est partie prenante de l'événement. Plusieurs cardinaux et évêques français y participent.

     

  • Sur KTO : Un coeur qui écoute

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    Diffusé le 21/02/2011 / Durée 26 mn

    Le frère Pascal Haegel, médecin, docteur en philosophie et frère de Saint Jean depuis plus de 25 ans est un familier de l'âme humaine. Il a été pendant 10 ans exorciste du diocèse d'Orléans. Il est aujourd'hui prieur d'un sanctuaire marial renaissant dans le diocèse du Mans. Quel est notre rapport à notre âme ? Croyons-nous encore en cette réalité ? Pouvons-nous redécouvrir l'intériorité ? Rencontre avec un praticien du corps et de l'âme. 26 min, à découvrir ICI

  • L'archevêque de Kirkouk dénonce les assassinats de chrétiens

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    blog -chrétiens pakistanais défilent après une attaques au cours de laquelle sept des leurs ont été assassinés-2010.jpgPar ailleurs, lors d'un passage à Vienne, l'archevêque chaldéen de Kirkouk, Mgr Louis Sako, a dénoncé les assassinats dont sont victimes les chrétiens. Depuis l'invasion américaine de 2003, ce n'est pas moins d'un millier de chrétiens qui ont été assassinés. Pour Mgr Sako, la solidarité ne doit pas se limiter aux mots, mais doit aussi se traduire en actes.

    L'archevêque chaldéen catholique de Kirkouk a évoqué la tendance à "l'islamisation", qui se développe depuis près de 60 ans au Proche-Orient. Les chrétiens y sont forcés de quitter le pays ou de régresser vers un statut de "citoyens de deuxième classe" (selon l'ancien concept islamique de "dhimmi", qui signifie un statut de "protégé" soumis à un certain nombre de discriminations). Les raisons économiques sont également déterminantes dans le choix de l'exil, puisqu'il n'y a pas assez de travail et d'infrastructures dans les villages du Nord de l'Irak, où de nombreux chrétiens citadins se sont réfugiés. Néanmoins, "Ce serait une véritable catastrophe, si par exemple à Mossoul, où se trouvent les plus anciennes églises de la chrétienté, ne vivait plus aucun chrétien" a encore précisé l'archevêque.

    21 Février 2011 - DEPECHE CATHOBEL - INTERNATIONAL

  • L'ambassadrice d'Egypte auprès du Vatican reprend son poste

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    Depeche cathobel

    1aab7f66699c657c2e89243fe542e3a8.jpgRappelée pour consultations en janvier après une crise entre Le Caire et le Saint-Siège, l'ambassadrice d'Égypte auprès du Vatican, Mme Lamia Mekhemar, retournera à son poste le 23 février.

    L'Égypte reproche au pape d'avoir réclamé la protection des chrétiens d'Orient après l'attentat d'Alexandrie la nuit du Nouvel an, qualifiant ses propos d'"ingérence inacceptable". "L'Égypte a apprécié les signaux positifs répétés qui ont émané récemment de nombre de responsables du Vatican envers l'Égypte et a décidé d'y réagir favorablement en ramenant l'ambassadrice à son poste", a précisé le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères.

  • J'ai rencontré des vivants, par Guibert Terlinden

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    DEPECHE CATHOBEL

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    Le 25 février prochain, Guibert Terlinden donnera une conférence dans le cadre du cycle "A l'écoute de la fragilité", proposé par les communautés de L'Arche, Foi et Lumière et l'Office chrétien des personnes handicapées (OCH). Celle-ci a pour titre l'intitulé de son livre paru aux éditions Fidélité.

    Prêtre belge ordonné en 1982, Guibert Terlinden est diplômé en psychologie clinique et responsable de l'aumônerie des Cliniques universitaires Saint-Luc depuis plus de dix ans.

    Dans son livre, "À travers des "histoires" de rencontres parfois poignantes, il témoigne de cette mission pastorale en tant que prêtre, responsable de l'équipe d'aumônerie catholique, et en tant qu'homme, frère humain, les deux étant indissociablement liés. Il nous parle de ses questions, doutes, révoltes, impuissances et appels, en résonance à celles de ses interlocuteurs. Il se situe résolument dans la Tradition spirituelle qui est la sienne, celle de la Bible, des psaumes, et de l'Évangile comme appel du Vivant au vivant à venir, y compris dans la tempête et le chaos. Son plus profond désir : donner du temps au temps quand le réel anéantit tout et "réduit le spirituel au niveau zéro"; rendre aux équipes soignantes leur fonction de présence contenante, terreau de lien interhumain retissé et fondement nécessaire pour que "du sujet" apparaisse, qu'un récit émerge, s'ancre aux fondements de la tradition de chacun.".

    Le livre peut être commandé en versant le montant de 17,95 euros (frais de port compris) sur le compte de Dimanche service : 732-7032002-38 (avec en communication "J'ai rencontré des vivants").

    Date : 25 février 2011, à 20h
    Lieu : ICHEC, rue du Duc, 132 à Bruxelles
    Renseignements : tél. 02. 772 79 54 - courriel info@larche.be ou bruxelles@och.asso.fr

  • Lire au-delà des chiffres

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    Stat_cath.jpgLe Bureau central de statistiques de l’Église vient de publier ses nouveaux chiffres dans l’Annuaire 2011. Celui-ci  estime  qu’il y avait 1,181 milliard de baptisés catholiques à travers le monde en 2009. Il y aurait ainsi eu plus de 15 millions de fidèles supplémentaires cette année-là, soit une augmentation de 1,3 % par rapport à 2008.

    Ces chiffres et d’autres, que rapporte, l’Agence Zenit, ont-ils un sens ? En y regardant de plus près et sur l’échelle du temps, on s’aperçoit par exemple qu’en dix ans, l’Europe a perdu plus de trois millions de catholiques (alors que l’Afrique en gagnait 50 millions)

    La tendance n’est sans doute pas près de s’inverser. Sur son site web, La Libre Belgique de ce jour signale qu'en Flandre un phénomène de « débaptisation » (terme théologiquement impropre : on devrait plutôt le qualifier d’apostasie publique consistant à se faire rayer des registres de baptême) est en forte hausse (pour le diocèse d’Anvers, le journal cite le chiffre de 2.136 en 2010, contre 139 en 2009) attribuable évidemment à l’épidémie des révélations de faits de mœurs concernant le clergé. Bien plus grave : il faudrait y ajouter toutes les apostasies silencieuses et la mentalité séculariste qui infeste un grand nombre de catholiques nominaux.

    L’édition 2011 de l’Annuaire de l’Église catholique nous apprend aussi qu’un catholique sur deux se trouve sur le continent américain (49,4 %), où, pourtant, ne se trouve que 13,6% de la population mondiale. Mais, au même moment,  le cardinal brésilien Claudio Hummes, préfet émérite de la Congrégation du Clergé, écrit (dans l’Osservatore Romano du 17 février 2011) qu’ «  en Amérique latine, et en particulier au Brésil, la croissance irréfrénable des sectes pentecôtistes et la déchristianisation, conséquence de l'avènement de la culture post-moderne sécularisée, relativiste et laïciste, sont la cause d'une forte diminution du nombre de personnes qui se déclarent catholiques. Aujourd'hui, sur le continent latino-américain, conlut le cardinal, les catholiques courent le risque réel d'être réduits à moins de la moitié de la population ! »

  • Flandre : l'apostasie bat son plein...

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    apostasie.jpgL'agence Belga nous informe d'une hausse importante des débaptisations en Flandre où elle atteint des taux records à Anvers "où le chiffre est passé de 139 en 2009... à 2.136 en 2010".

    Sans approfondir ici la question de fond, à savoir que le caractère sacramentel reçu au baptême ne peut être biffé de la sorte, il faut bien constater que le mal fait à l'Eglise par les prêtres pédophiles est tangible et que le nombre d'apostasies en témoigne. La Flandre semble avoir été plus touchée que le reste du pays par les affaires d'abus sexuels.

    Il est paradoxal que les médias imputent au style du nouvel archevêque la responsabilité de ce phénomène alors que le scandale provoqué par les aveux de Mgr Vangheluwe a profondément ébranlé l'opinion publique.

    Le nationalisme flamand s'accomode sans doute mal de la présence d'un archevêque issu du sud du pays mais les dérives progressistes en Flandre ont également produit leurs fruits aux saveurs discutables. Par ailleurs, le christianisme très sociologique de la Flandre est fragilisé par le climat matérialiste et consumériste d'une région enivrée par ses succès économiques. Ces tendances se traduisent également par le délitement de la famille et par un très faible taux de natalité qui entraîne un vieillissement inquiétant de sa population.

    Les militants de la laïcité ne manquent évidemment pas d'exploiter cette situation en stimulant les candidats à l'apostasie à effectuer les démarches pour demander leur "débaptisation". Les chiffres augmenteront sans doute encore avec les campagnes médiatiques cathophobes récurrentes: de nombreuses personnes désarçonnées oscillant entre indifférence, frustration et indignation, sont autant de futurs apostats en puissance...

    Il faudra du temps, beaucoup de temps, et encore davantage de foi, pour effacer les traces des scandales qui ont éclaté ces derniers temps et pour rendre à l'Eglise tout son dynamisme évangélisateur.