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Eglise - Page 1672

  • Culture cathophobe : créer une "ligue anti-diffamation" ?

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    Décidément, le culturellement correct est très envahissant. Jusqu'à s'emparer des hauts lieux de notre histoire chrétienne en Belgique tels que l'abbaye de Villers-la-Ville. Celle-ci est le théâtre d'un spectacle adapté du "Nom de la Rose" d'Umberto Eco.

    Cette oeuvre est une caricature de la vie monastique médiévale véhiculant les habituels poncifs anticatholiques; le spectacle bénéficie déjà des encensements des journaleux de service dans les pages "culture" de différents quotidiens. Que le roman soit bien ficelé, qu'Eco soit un écrivain reconnu, que le spectacle soit bien enlevé, etc, n'empêche que cette entreprise associée à cette belle abbaye brabançonne participe aux fantasmes anti-catholiques du "culturellement correct". Et le quidam qui applaudira en poussant des "oh!" et des "ah!", ignorant l'histoire réelle, ne pourra que succomber sous le charme d'une oeuvre brillante et de son adaptation probablement talentueuse... Voilà comment le travail de sape va son chemin en empruntant les chemins de la culture et en n'hésitant pas à s'approprier les hauts-lieux du christianisme.

    Mais c'est assez, et comme le disait Vittorio Messori, de trop nombreux mythes circulent. Un exemple: l'extermination des cathares à laquelle il est fait allusion dans "le Roman de la Rose". Et Messori de nous suggérer de suivre l'exemple des Juifs afin de protéger la vérité historique…

    Voici notre traduction d'un article paru en juin 2009  sur "noxilandia" et intitulé "Una lega anticalunnia in  difesa dei cattolici" :
    (http://noxilandia.wordpress.com/2009/06/02/vittorio-messori-una-%C2%ABlega-anticalunnia%C2%BB-in-difesa-dei-cattolici/) (lire la suite)

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  • Chine : poursuite des ordinations épiscopales illicites sous la contrainte

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    L'agence d'Information des Missions étrangères de Paris (EDA) consacre un long article à la description de la situation de l'Eglise en Chine où le pouvoir persiste à désigner de nouveaux évêques et à ignorer l'autorité romaine (http://eglasie.mepasie.org/asie-du-nord-est/chine/) :

    18/07/2011

    ...dès le 16 juillet, Rome a fait savoir par un communiqué que le P. Joseph Huang Bingzhang était excommunié. (la sanction étant prévue « par le canon 1382 du Code de droit canonique »); le 4 juillet, une même excommunication avait été prononcée contre le P. Lei Shiyin, ordonné sans mandat pontifical évêque de Leshan le 29 juin 2011. Les effets de cette sanction sont identiques : non-reconnaissance par le Saint-Siège de leur qualité d’évêque et absence d’autorité pour « gouverner la communauté catholique diocésaine ». (lire la suite)

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  • Le Cardinal Burke et la culture de mort

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    Le cardinal Raymond Burke, préfet de la Signature apostolique, s'est rendu à Houston, Texas, les 8 et 9 mai derniers, pour dénoncer publiquement les crimes de l’avortement. Le cardinal, venu spécialement de Rome, a participé à une prière publique auprès de l’avortoir du Planned Parenthood de Houston. Ce cardinal courageux ne se contente donc pas de faire des conférences devant des auditoires conquis d'avance.

    Sur son blog, Jeanne Smits, avec l'autorisation de son auteur et après relecture par ce dernier, publie, en plusieurs parties, le texte d'une remarquable conférence donnée par le cardinal Burke en octobre dernier lors du Congrès de Rome de Human Life International et de la Fédération internationale des médecins catholiques.

    La première partie est accessible ici : http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2011/07/la-remarquable-conference-du-cardinal.html ;

    La deuxième, ici : http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2011/07/conference-du-cardinal-burke-sur.html

    Les autres suivront.

  • Là où Dieu est absent, il ne peut rien avoir de bon...

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    C'est ce qu'a déclaré le pape, hier, lors de l'Angelus :

    "A travers les paraboles, qui « sont de brefs récits que Jésus utilise pour annoncer les mystères du Royaume des Cieux » et qui nous montrent la proximité de Dieu « qui entre dans notre vie », Jésus « nous inviteà reconnaître d'abord le primat de Dieu le Père : là où Il est absent, il ne peut rien y avoir de bon », a souligné le pape. « Royaume des Cieux signifie justement seigneurie de Dieu et cela veut dire que sa volonté doit être considérée comme le critère guidant notre vie »."

    Texte intégral sur Zenit : http://www.zenit.org/article-28511?l=french

  • Nos églises : les fermer, les démolir ? Un "déni de mémoire"?

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    La situation n'est pas brillante : de nombreuses églises sont en mauvais état et les Conseils de Fabrique ne savent plus où donner de la tête. Des procédures introduites à plusieurs reprises pour demander aux diverses instances compétentes (communes, région) des subsides pour des restaurations urgentes traînent indéfiniment et les dégâts s'aggravent menaçant les édifices de ruine définitive. Face à cette situation, les autorités religieuses ne réagissent pas suffisamment et se contentent d'une gestion bureaucratique des dossiers. Surchargés, les prêtres responsables de plusieurs paroisses délaissent parfois l'une ou l'autre église de leur "unité pastorale" en raison de leur état. Par-delà la situation matérielle de ces bâtiments, c'est ce qu'ils représentent qui est menacé. Les paroissiens, moins nombreux que jadis, en sont-ils conscients? Il faudrait être plus généreux aujourd'hui qu'hier pour assurer la sauvegarde de nos clochers, c'est-à-dire être prêts à sacrifier une partie de notre patrimoine personnel pour y arriver. Or, il faut bien constater que souvent et quoi qu'on en dise, nous n'avons pas affaire à des chrétiens "héroïques" mais bien à des gens plus prompts à lever les bras au ciel qu'à ouvrir leur portefeuille.

    En 2007, dans Valeurs Actuelles, l'évêque de Toulon, Monseigneur Rey, nous mettait en garde contre ce "déni de mémoire"; bien sûr, il s'agit de la situation en France, mais cela s'applique tout aussi bien à la Belgique :

    “Préserver nos racines chrétiennes”

    Ces églises qu’on abat, entretien avec Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon

    Des églises promises à la démolition, d’autres incendiées, des sépultures profanées… Mgr Rey nous met en garde contre le “déni de mémoire”.

    Derrière la morale laïque et républicaine française, il y a deux mille ans de chrétienté. Ce n’est pas militer pour une Église que de dire cela, c’est regarder l’histoire de France telle qu’elle est, et ce “long manteau d’églises” qui recouvre notre pays. Ces propos de Nicolas Sarkozy, parus dans le Figaro le 17 avril, seront-ils un jour démentis par les faits ? Un rapport du Sénat (« Les monuments historiques : une urgence pour aujourd’hui, un atout pour demain ») souligne en effet que de nombreuses églises sont promises à la démolition dans les prochaines années.

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  • Biélorussie : transmettre la foi après 70 ans de communisme

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    "En Biélorussie, où les populations ont « survécu 70 ans sans Dieu », la première des priorités est de « transmettre la foi aux nouvelles générations », souligne l’évêque de Vitebsk, Mgr Wladyslaw Blin, dans un entretien à l’association internationale Aide à l’Eglise en Détresse (AED).

    Soulignant l’importance de la Nouvelle Evangélisation dans un pays opprimé par tant d’années de communisme, l’évêque a expliqué que son diocèse est engagé dans une série de projets centrés sur l’annonce de la Bonne Nouvelle, comme l’organisation d’un festival de musique spirituelle pour les jeunes et des journées de culture chrétienne, visant à favoriser l’intérêt pour les pratiques chrétiennes traditionnelles de Biélorussie.

    Mgr Wladyslaw Blin a souligné la nécessité de trouver « de nouveaux chemins » pour entrer en contact avec les gens et les aider à affermir leur foi.

    « Car si autrefois la foi faisait partie de notre tradition, a-t-il ajouté, aujourd’hui les personnes s’en éloignent lentement »."

    Voir l'intégralité de cette information sur Zenit : http://www.zenit.org/article-28502?l=french

  • Dream : lutter contre le SIDA au Congo (RDC) avec Sant'Egidio

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    "Apporter en Afrique l’excellence de la médecine mondiale, qui a fait du sida une pathologie chronique avec laquelle il est possible aujourd’hui de vivre correctement. C’est dans ce but qu’a été inauguré, le 8 juillet dernier, le 33ème centreDREAM en Afrique, par le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, et l’archevêque de la capitale, le cardinal Laurent Monsengwo Pasiniya, devant les représentants du Corps diplomatique et du gouvernement congolais.

    Le centre DREAMest le résultat d'un accord de collaboration signé par la Communauté de Sant'Egidio avec le ministère de la santé de la République démocratique du Congo, qui s’est engagé à fournir les médicaments pour le traitement.

    Le centre est « un signe d'amour à l'égard de ce grand pays qu'est la RDC, dans laquelle nous avons l'honneur de compter des frères et des amis », a déclaré le président de Sant’Egidio, Marco Impagliazzo. « On y parle d'avenir, d'espoir, de vie et de joie (…) car la pandémie peut être vaincue ». 

    L'archevêque de Kinshasa a béni les lieux afin que ce centre « puisse rayonner à jamais de la lumière du Christ et que le traitement qui sera administré aux malades puisse réellement apporter un soulagement ». 

    Le programme DREAM est déjà en RDC depuis 2009, avec un centre de traitement à Mbandaka, dans la province de l'Equateur.

    La ville de Kinshasa compte environ 10 millions d'habitants. Le Centre est situé à Bibwa, sur la route de l'Aéroport de N’djili, un quartier habité par plus de 300.000 personnes, et qui n'est pas desservi par d’autres centres de santé.

    Il a déjà commencé ses activités et son laboratoire de biologie moléculaire, équipé pour la détermination des CD4 et de la charge virale, est un point de référence national.

    Aujourd'hui DREAM est présent dans dix pays africains et a déjà sauvé plus de 150.000 personnes, impliquant à peu près deux millions de bénéficiaires sur tout le continent."

    dépêche Zenit : http://www.zenit.org/article-28501?l=french

     
     
  • Les carmélites de Compiègne

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    carmelites_compiegne_a.jpgOn fête aujourd'hui les carmélites de Compiègne exécutées en raison de leur foi, sous la "glorieuse révolution française". Cet épisode a inspiré de nombreuses oeuvres dont "La dernière à l'échaufaud" de Gertrud von Le Fort ainsi que le fameux "Dialogue des Carmélites" de Bernanos, lui même transposé à l'opéra par Francis Poulenc.

    Evangile au Quotidien nous apprend qu'"en 1790, il y avait 21 sœurs au Carmel de Compiègne dont la plus âgée avait 75 ans et la plus jeune 26 ans. Chassées de leur Carmel en 1792, elles s'installèrent dans 3 maisons voisines. Lors d'une perquisition des révolutionnaires, ceux-ci trouvèrent des images du Sacré-Cœur (emblème vendéen et royaliste) ainsi que des lettres destinées à des prêtres réfractaires. Arrêtées, elles furent escortées jusqu'à Paris et là, jugées sommairement et guillotinées sur la Place du Trône (aujourd'hui, Place de la Nation). En montant sur l'échafaud, elles chantaient le Veni Creator et la mère supérieure donna la bénédiction à chacune avant d'être elle-même guillotinée. Seule une sœur en réchappa, absente le jour de l'arrestation, et publia un récit en 1836, basé sur de nombreux témoignages. Elles furent béatifiées le 27 mai 1906 par Pie X."

  • Le Grand-Duché de Luxembourg : pas un cadeau pour le nouvel archevêque...

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    Liberté Politique consacre une note au Luxembourg à l'occasion de la désignation du nouvel archevêque : "un nouvel archevêque sur fond d’assaut laïciste"

    Extrait :

    "...il y a donc au Luxembourg des liens forts entre la foi catholique, le pouvoir politique et les traditions populaires. Or depuis plusieurs années un processus de contestation est pourtant à l’œuvre, qui se donne pour objectif de déconfessionnaliser l’Etat. Un tel débat a ainsi été discuté à la Chambre des députés le 7 juin 2011, la Jeunesse Démocrate et Libérale (JDL) ayant à cette occasion exprimé le vœu de voir le Grand-Duché se laïciser, et « toutes les communautés cultuelles » devenir « autonomes par rapport à l’Etat et ainsi libres ».

    Concrètement, ce courant réclame la fin de la prise en charge des « traitements et pensions » des ministres du culte par l’Etat (article 106 de la Constitution), la suppression des cours de religion et de morale à l’école, ou encore l’abolition de l’entretien des lieux de culte. Certains députés ont aussi réclamé le mois dernier que désormais, le Te Deum auquel assiste la famille Grand-ducale chaque 23 juin soit retiré des célébrations officielles de la fête nationale. Et si l’idée n’a pas encore été concrétisée en 2011, rien ne dit qu’elle ne puisse pas faire son chemin.

    Si la pratique religieuse est en recul dans la population, comme dans la majorité de l’Europe, il est clair que la mutation du Luxembourg se joue particulièrement au niveau politique.

    Fonctionnant selon un modèle très comparable à celui de la Belgique, le pays compte traditionnellement trois forces principales, à savoir une droite chrétienne, un courant libéral (le PRV) d’inspiration philosophique proche des Lumières, et un courant socialiste. L’émergence des Verts, plus radicaux, a contribué depuis plusieurs années à accélérer le mouvement de laïcisation. Leur leader Jean Huss, cheville ouvrière de ce combat, avait déjà milité pour la dépénalisation de l’euthanasie, qui a été adoptée en 2009, sans que Jean-Claude Juncker, premier ministre chrétien social de centre-droit qui dirige le gouvernement luxembourgeois depuis 1995, n’y résiste.

    Avec un parti démocrate-chrétien luxembourgeois qui peine à promouvoir une doctrine sociétale forte et conforme à ses racines, on assiste à un mouvement une fois de plus comparable au schéma belge, avec une « coalition violette », réunissant les libéraux, les socialistes et les verts, qui en quelques années, a fait de la Belgique l’un des pays les plus progressistes d’Europe, autorisant l’euthanasie mais aussi le mariage homosexuel. C’est, selon toute vraisemblance, le scénario que l’on commence à voir émerger au Luxembourg, où l’Eglise catholique va immanquablement subir dans les mois et années qui viennent de nouveaux assauts idéologiques et médiatiques. Il faudra du courage à Mgr Jean-Claude Hollerich, tout comme à la famille Grand-Ducale, et un renouveau de volonté et de proposition politique à la droite chrétienne, pour chacun à leur place mais ensemble, maintenir vivante une tradition au service de l’homme et du bien commun."

    http://www.libertepolitique.com/

  • Une ère de reniement sans précédent

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    Les affaires de pédophilie dont on reparle à propos de l'Irlande posent la question de la fidélité des prêtres et des religieux aux engagements qu'ils avaient pris, solennellement, devant Dieu, devant leurs supérieurs, et devant l'Eglise toute entière. Depuis le dernier concile, le nombre de défections et de retours à l'état laïc de gens qui avaient consacré leur vie au Christ et à l'Eglise est proprement hallucinant.

    Et que dire des liens du mariage où les consentements échangés, en prenant Dieu et les communautés à témoin, ne pèsent vraiment plus très lourd, quelles que soient les conséquences pour le (la) partenaire que l'on abandonne et pour les enfants condamnés à faire le deuil d'une relation dans laquelle s'enracine pourtant leur existence.

    On pourrait y ajouter les serments prêtés par les enseignants lors de leur engagement, par les officiers lors de leurs promotions, par les médecins qui ont prononcé le serment d'Hippocrate, par les prêtres qui ont prêté le serment anti-moderniste, par les fonctionnaires et les élus lors de leur accession à des postes à responsabilité, etc. "Verba volant", voilà comment se sont évaporées aussi les formules prononcées avec émotion lors des professions de foi ou à l'occasion des promesses scoutes.

    Paroles, paroles, paroles ? Pourtant, une parole d'engagement n'est pas un simple énoncé, comme le fait de constater qu'il fait beau ou que l'euro est en mauvaise posture; c'est proférer des mots qui ont une dimension "performative", qui équivalent à une véritable action résultant de notre détermination, engageant notre être tout entier, corps, coeur et esprit. Renier ces paroles, c'est se renier soi-même, c'est compromettre la confiance que l'on pourra nous faire désormais, c'est détériorer l'estime que les autres et que nous-mêmes pouvons avoir à notre propre égard.

    Si l'on considère que la fidélité à la parole donnée constitue le ciment d'une société, il n'y a guère lieu de s'étonner du degré de délabrement de la nôtre.

    Heureusement que Dieu, Lui, reste fidèle, et d'une miséricorde infinie...

  • C’est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices

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    C’est vrai que nous sommes prompts à souligner les erreurs ou les déficiences, croyant œuvrer pour le bien, ce qui est une approche très insuffisante pour le faire réellement advenir, tant pour les autres que pour nous-mêmes. Dans l’évangile d’aujourd’hui (St Matthieu, 12, 1-9) se trouve cette phrase que commente l’abbé Josep Ribot i Margarit (Tarragone, Espagne) : «C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices» :Aujourd'hui, le Seigneur se rapproche du semis de ta vie, pour cueillir les fruits de sainteté. Trouvera-t-Il quand Il viendra de la charité, de l'amour pour Dieu et pour autrui? Jésus, qui corrige la casuistique méticuleuse des rabbis, celle qui rendait insupportable la loi du repos sabbatique: devra-t-il te rappeler qu'Il est seulement intéressé à ton cœur, à ta capacité d'aimer?

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  • Une Eglise très chinoise

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    C’était prévu et l’agence Zenit le confirme aujourd’hui :  « Huit évêques reconnus par le Pape ont participé ce jeudi 14 juillet, au matin, à l’ordination annoncée du père Joseph Huan Bingzhang, comme évêque de Shantou, dans la province chinoise du Guangdong, malgré le sévère avertissement lancé par le Saint-Siège.

    Certains affirment avoir été contraints et forcés par le régime. La célébration était présidée par le président de l’Association patriotique chinoise, en présence de quelque 1.500 personnes et sous l’étroite surveillance de la police.

    Les sanctions prévues par le code de droit canon sont l’excommunication aussi bien pour celui qui reçoit l’ordination sans autorisation que pour ceux qui l’administrent. Mais le code prévoit aussi des circonstances atténuantes pour ceux qui subissent des pressions.

    Il existe déjà un évêque de Shantou, nommé par le Pape et ordonné dans la clandestinité en 2006 (cf. Zenit du 13 juillet). Au cours des derniers mois, l’Association patriotique chinoise a recommencé à agir en toute autonomie par rapport au Saint-Siège »

    Ces cruelles déconvenues rappellent au Saint-Siège qu’il est difficile de négocier avec les idéologies inhumaines : en somme rien n’a changé depuis les années 1950. En son temps, ce n’est pas l’ « ostpolitik » de Paul VI qui a produit des résultats en Europe de l’Est mais l’implosion du système économique et social autarcique de l’empire soviétique. Les Occidentaux mercantiles, avides de « dialogue économique » pour tirer profit du  marché chinois, feraient bien de s’en souvenir aussi.