Ces mots, nous les empruntions au Cardinal Bagnasco, dans une note publiée ici le 24 mai dernier : (http://www.belgicatho.be/archive/2011/05/24/). Il nous faut malheureusement les appliquer à ces faits rapportés par nos confrères du blog "Osservatore Romano" qui publie aujourd'hui la note suivante sous le titre : "la désatreuse gestion de la crise des prédateurs sexuels par Mgr Magee" :
"Nos confrères de « La Croix » nous informent de la publication hier d’un nouveau rapport relatif à la crise des abus sexuels commis par des clercs en Irlande. Ce rapport concerne notamment le diocèse de Coyne – il met en cause 19 prêtres ayant commis ces horreurs. Il met en particulier en cause la gestion laxiste de l’évêque, Mgr John Magee (qui avait démissionné en 2010). Pire encore, ce dernier, qui avait été secrétaire particulier de Paul VI, de Jean-Paul Ier et de Jean-Paul II, a reconnu avoir lui-même eu une « attitude inappropriée » avec un jeune homme désireux d’entrer au séminaire. Quand on pense que l’Irlande fut naguère « l’île des saints »…"
Cet inventaire des horreurs commises par des gens consacrés sur des enfants n'en finira donc jamais? Et que dire de ces prélats gravement coupables de laxisme? L'Evangile évoque ceux qui scandalisent "un seul de ces petits" et le châtiment qui leur conviendrait: "Il vaudrait mieux qu'on lui mît une pierre de meule autour de son cou, et qu'il fût jeté dans la mer, plutôt que de scandaliser un seul de ces petits." (Luc 17, 2)
Que ces scandales soient instrumentalisés contre l'Eglise par des médias hypocrites que l'immoralité ambiante n'embarrasse guère n'enlève rien à l'horreur objective de ces faits impardonnables. La honte et l'opprobre en rejaillissent sur nous tous, membres de l'Eglise, et nous avons cette impression de devoir boire jusqu'à la lie une coupe à laquelle nous n'aurions jamais voulu tremper les lèvres...
Pour plus de précisions, voir ici : http://www.zenit.org/article-28492?l=french
Le latin, fût-ce comme langue savante internationale, a fait son temps. Même l’Église l’a abandonné. Comme la nature a horreur du vide, l’anglais est en passe de devenir la langue « civilisée » commune à l’ère de la mondialisation et l’Église n’y échappera pas. C’est ce que nous dit l’abbé Éric de Beukelaer sur son blog, dans un post récent intitulé « Pope on line » :
La Haute Cour de Multan devra juger et contrôler la vérité des faits dans le cas de Farah Hatim, la jeune catholique enlevée, islamisée de force et contrainte à se marier avec un musulman dans la ville de Rahim Yar Khan, dans le sud du Punjab (voir Fides 25/06/2011 et jours précédents). C'est ce qu'apprend l'Agence Fides de Paul Bhatti, Conseiller spécial du Premier Ministre pour les Affaires des Minorités religieuses au Pakistan et responsable de l'APMA (All Pakistan Minorities Alliance). L'APMA avait tenté une médiation au cours de ces derniers jours, demandant à la famille musulmane auprès de laquelle se trouve actuellement Farah de rencontrer la jeune fille, réitérant la demande officiellement à un juge du Tribunal de premier degré de Rahim Yar Khan. La tentative en question a échoué (voir Fides 07/07/2011) parce que la famille ne s'est pas présentée à l'audience et le juge lui-même a déclaré « considérer l'affaire comme classée ».