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Eglise - Page 617

  • Déconfinement des messes, baptêmes, mariages, pélé : et à partir de fin mai, comment fait-on…en France ?

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    Déconfinement des messes, baptêmes, mariages, pélé : et à partir de fin mai, comment fait-on…en France ?  D’Antoine Pasquier sur le site du magazine « Famille chrétienne ».

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    « Les grandes lignes des dispositions sanitaires pour la reprise du culte sont connues. Tour d’horizon avec le secrétaire général de la Conférence des évêques de France, le Père Thierry Magnin :

    Les représentants de la Conférence des évêques de France (CEF) devaient rencontrer la semaine dernière les services du Premier ministre pour travailler sur le plan de déconfinement de l’Église. De nombreuses mesures doivent encore être affinées et validées : distance entre les personnes, déplacements dans l’église, entrées et sorties...

    Des mesures qui régenteront les messes à partir de fin mai. Alors qu’un mètre de distance suffisait auparavant entre les personnes, le gouvernement demande désormais de respecter un périmètre de 4 m2 autour de chaque personne. « Nous devons donc rectifier notre première disposition qui prônait un taux de remplissage d’un tiers de la capacité de l’édifice. Nous allons effectuer des calculs sur des plans pour tenir compte de cette "bulle sanitaire". Mais cela ne devrait pas poser d’autre problème que technique en enlevant des rangs ou des chaises. »

    Des volontaires devront se poster aux portes de l’édifice pour veiller aux distances de sécurité. L’entrée et la sortie se feront par des portes différentes, ce qui nécessitera deux accès dans l’église et la mise en place d’un sens de circulation pour que les fidèles ne se croisent pas. Durant la célébration, « les déplacements devront être encadrés pour que les fidèles ne se touchent pas ».

    Aucun geste « contact » ne sera autorisé dans l’église : les bénitiers seront vidés (en principe, c’est déjà fait), le geste de la paix se déroulera à distance et le lavage des mains avec des gels hydroalcooliques sera obligatoire à l’entrée de l’église. Se pose encore la question de l’obligation du port du masque.

    Les choses se compliquent pour le geste de la communion. Des mesures prises avant le confinement seront conservées, comme l’impossibilité de communier sur les lèvres ou l’obligation pour le célébrant de se laver les mains avant la distribution des hosties consacrées. S’ajoute désormais à cela la fameuse « bulle sanitaire ». « Si nous voulons respecter ces 4 m2, nous allons devoir trouver des solutions », admet le Père Magnin. Car cette règle signifie concrètement de ne pas toucher les mains des fidèles : « Faudra-t-il disposer la communion dans des custodes par exemple ? s’interroge-t-il à voix haute. Le célébrant dira-t-il à chaque fois : "le corps du Christ" au moment de donner la communion, avec le risque de postillonnage que l’on connaît ? Ce sont autant de questions que nous devons résoudre. »

    Les mariages comme les baptêmes vont s’aligner sur ce qui se faisait déjà pour les obsèques durant le confinement. Les cérémonies se feront dans la plus stricte intimité, avec vingt personnes maximum. Les mariages dépendront en grande partie de ce que décideront les mairies. Ils « pourront être célébrés dans les églises selon les indications du gouvernement, mais on peut imaginer que les futurs mariés souhaiteront la présence de leurs familles et de leurs amis, souvent dispersés aux quatre coins de la France. Or, avec la limitation des déplacements entre les régions, de nombreux mariages risquent d’être reportés ».

    Les baptêmes pourront, eux aussi, être célébrés, mais sans contact possible entre le célébrant et l’enfant, ou l’adulte baptisé. « Pour l’eau, la difficulté peut être facilement contournée ; pour l’onction de l’huile, il faudra se servir d’un objet intermédiaire. » Les catéchumènes qui n’ont pas été baptisés lors de la Vigile pascale ne pourraient pas l’être, pour l’heure en groupe, à la Pentecôte. Chaque diocèse décidera de la date de report. Des baptêmes d’adultes pourront toutefois être célébrés, mais dans le respect des règles précédemment édictées (vingt personnes maximum). Pour la confession ou l’adoration, les règles de distance et de protection s’appliqueront normalement. Idem pour le catéchisme et l’aumônerie, où les paroisses devront appliquer les consignes édictées dans les établissements scolaires et inviter les enfants à y participer sur la base du volontariat.

    Qu’en sera-t-il des pèlerinages et des sessions d’été ? « Nous n’avons pas plus d’indications pour l’heure, tout dépendra de l’évolution de l’épidémie. » Jusqu’à la fin du mois de juillet au moins, les rassemblements ne pourront pas se tenir, surtout s’ils brassent des pèlerins de différentes régions et pays. « Il est toujours possible bien entendu de faire un pèlerinage individuel ou en petit groupe de moins de dix personnes, mais les grands rassemblements comme à Lourdes, à la grotte, c’est non ! », précise le secrétaire général de la CEF. Quant aux camps d’été : « Nous avons abordé ce point dans notre premier document, en insistant sur l’importance spirituelle et sociale de ces activités, mais nous n’avons pas encore travaillé son volet technique. »

    Ref. Messes, baptêmes, mariages, pélé... : et à partir de fin mai, comment fait-on ?

    Voilà qui a le mérite d’être clair. En Belgique, réagissant à de nombreuses interrogations, l’épiscopat s’est borné, jusqu'ici, à faire savoir par un communiqué de presse qu’il aurait soumis aux autorités publiques un « protocole », dont il n’a rien révélé : transparence et dialogue ?

    JPSC

  • Temps pascal en confinement; feuillet du samedi (16 mai) de la 5e semaine : les paradoxes du catholicisme (3) (Benson)

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    2020_05_16_10_10_04_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Le diocèse de Luxembourg cède le "Wort", premier quotidien grand-ducal et pilier chrétien de la presse luxembourgeoise

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    De Pascale Braun sur lesechos.fr (Les Echos) :

    Le premier quotidien du Luxembourg vendu à une entreprise belge

    Le diocèse du Luxembourg cède le « Wort », premier quotidien grand-ducal, au groupe belge Mediahuis. La récente séparation de l'église et de l'Etat amenuise ses finances et son emprise médiatique.

    Luxemburger Wort - espace client

    TNS Ilres Multimédia évalue l'audience du « Wort » à 302.000 lecteurs, en incluant le site trilingue allemand-anglais-français du quotidien.

    15 mai 2020

    Annoncée fin mars, en plein confinement, la nouvelle du rachat par Mediahuis du premier quotidien grand-ducal, le « Luxemburger Wort », a stupéfié le microcosme de la presse luxembourgeoise. Personne ne savait rien des pourparlers entre le jeune groupe belge, fondé en 2013, et l'archevêché luxembourgeois, propriétaire du titre depuis sa création en 1848.

    Le « Wort » distance ses concurrents avec un tirage de 66.000 exemplaires (pour 626.000 habitants dans le Grand-Duché de Luxembourg). En février dernier, TNS Ilres Multimédia évaluait son audience à 302.000 lecteurs, en incluant le site trilingue allemand-anglais-français du quotidien. Filiale de Lafayette SA, qui gère les actifs de l'archevêché, le groupe Saint-Paul Luxembourg, vendu dans son ensemble à Mediahuis, détient, outre le « Wort », le site anglophone Luxembourg Times, une plateforme numérique et une radio lusophones, plusieurs magazines gratuits et une imprimerie. Le groupe compte 350 salariés dont une centaine de journalistes. Il a réalisé en 2019 un chiffre d'affaires de 55 millions d'euros pour 2 millions d'euros de bénéfices.

    302.000 lecteurs

    « Le groupe reste confronté à une régression linéaire du nombre de lecteurs et d'annonces. L'évolution technologique et l'adaptation à une population qui n'est plus exclusivement germanophone supposent beaucoup de moyens, pour un retour sur investissement incertain », souligne Pit Hentgen, président du conseil d'administration de Lafayette SA, qui fut administrateur du « Wort » durant dix ans.

    Or, la séparation de l'Eglise et de l'Etat, qui n'est intervenue au Luxembourg qu'en 2016, limite les moyens de l'église, contrainte de rémunérer le personnel nouvellement recruté sur ses propres deniers. « Cette situation oblige l'archevêché à plus de visibilité sur ses fonds propres. Le pôle médiatique ne pouvait donc plus compter sur des apports financiers dont la rentabilité n'interviendrait qu'à moyen terme », souligne François Pauly, que le nouvel actionnaire maintient dans ses fonctions de président du groupe Saint-Paul.

    Dissensions feutrées

    La cession du « Wort » tient peut-être aussi aux dissensions feutrées qui ont fait régresser l'influence de l'église dans son propre journal. Le quotidien couvre - et continuera à couvrir - les actualités religieuses, mais depuis 2017, la présidence de son conseil d'administration n'est plus occupée par un ecclésiastique. La rédaction s'est émancipée et a observé une prudente neutralité lors des débats sur la laïcisation de l'Etat.

    Le titre n'apparaît plus comme une courroie de transmission du Parti populaire chrétien-social (CSU). « Le 'Wort' n'assure plus à l'archevêché le 'soft power' d'antan. Son rachat par une entreprise internationale basée en Belgique offre la chance unique en Europe de constituer un groupe de presse à l'échelle transfrontalière », se réjouit Sven Clement, député et président du Parti pirate.

    Déjà propriétaire des quotidiens « De Standaard » en Belgique et de « NRC Handelsblad » au Pays-Bas, Mediahuis, qui réalisait en 2018 un chiffre d'affaires de 819 millions d'euros pour 28 millions d'euros de revenus nets, promet de mettre son expertise numérique au profit de son nouveau fleuron.

  • La FAFCE soutient pleinement l'appel lancé par les évêques catholiques ukrainiens à interdire toute forme de gestation pour autrui

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    Communiqué de presse

    La FAFCE soutient pleinement l'appel lancé par les évêques catholiques ukrainiens à interdire toute forme de gestation pour autrui

     
     Bruxelles, le 15 mai 2020

    Depuis quelques jours, une vidéo choquante circule largement sur Internet, publiée par une société ukrainienne consacrée à la pratique de gestation pour autrui. La vidéo montre 46 bébés en pleurs dans une salle de conférence d'un hôtel transformée en crèche en Urkaine, expliquant que ces « bébés attendent leurs parents ». En cause, le fait que les étrangers qui ont conclu un contrat pour l'achat de ces bébés ne soient pas autorisés à entrer en Ukraine en raison de la crise sanitaire actuelle. La vidéo se conclue en demandant aux pays qui interdisent la pratique de la gestation pour autrui de « faire une exception à leur politique et permettre à leurs citoyens d’être réunis avec leurs enfants » (sic).

    Le Président de la FAFCE, Vincenzo Bassi, commente : « En regardant ces images, on ne peut rester silencieux, et tout particulièrement aujourd'hui, alors que nous célébrons la journée internationale de la famille : ces bébés ont besoin d'une famille et ils ne peuvent être traités comme une marchandise. Nous invitons toutes les autorités intéressées à prendre les mesures nécessaires pour que l’adoption internationale puisse être appliquée ».

    Comme l'ont dénoncé les évêques catholiques ukrainiens, « la pandémie de coronavirus révèle de nombreuses pathologies dans notre vie publique moderne. L'une d'entre elles est ce phénomène de gestation pour autrui, où des personnes sont traitées comme des marchandises pouvant être commandées, fabriquées et vendues (…). Un tel écart dans la législation ukrainienne détruit de manière significative les efforts d’intégration européenne et discrédite notre pays aux yeux de la communauté européenne ». Au cours des dernières années, l'Ukraine est devenue un centre international de pratique de gestation pour autrui, en raison de ses 'prix compétitifs' et de sa proximité avec la 'riche Europe'. Cette pratique s'est néanmoins répandue dans le monde entier, « créant une pente glissante vers le droit à l'enfant, et n'ayant aucun respect pour la dignité humaine ou les principes éthiques fondamentaux » (Résolution du Conseil de Présidence de la FAFCE, Fatima, 13 avril 2016). Cela représente une menace pour la dignité humaine, source d’un profond fossé au sein de la communauté internationale et d’un vaste débat au sein de nos sociétés.

    La FAFCE soutient pleinement l'appel lancé par tous les évêques catholiques ukrainiens (disponible ici en anglais), espérant contribuer à éveiller les consciences de tous les Européens. "Le Parlement européen* a déclaré que la pratique de la gestation pour autrui devait être interdite et examinée en priorité dans le cadre des instruments de défense des droits de l'homme - conclut le Président de la FAFCE - Nous réitérons notre appel aux décideurs européens à prendre les mesures nécessaires pour interdire internationalement la pratique de la gestation pour autrui".
     
     
  • Dimanche 17 mai : la Journée des Chrétiens d'Orient

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    Du site de l'Oeuvre d'Orient :

    Pourquoi la journée des chrétiens d'Orient le 6ème dimanche de Pâques ?

    Dimanche après dimanche, lors des célébrations du temps pascal, les chrétiens d’Orient et d’Occident entendent les Actes des Apôtres et sont ainsi témoins de cette première évangélisation. Ces lectures nous rappellent l’origine des Églises orientales et l’histoire des premiers chrétiens d’Orient, ceux-là même qui nous ont évangélisés. Aujourd’hui ils résistent sur leurs terres pour transmettre cette même foi à leurs enfants.

    « On sera en prière avec vous. Que la Vierge de Lourdes nous aide à continuer à témoigner pour la paix, la foi et l’espoir de tous les peuples du monde… En union de prières »
    Mgr Georges Assadourian – Liban

    « Comment ne pas répondre à votre appel, pour une communion de prière, en cette journée des chrétiens d’Orient ? Avec tous les chrétiens de France, nous croyons que rien ne fera fléchir notre espérance ! Que ni la guerre, ni la persécution, ni le terrorisme… ne nous empêchent d’être semeuses et semeurs d’Espérance »
    Pascale et les religieuses de Notre Dame du Bon Service – Liban, Syrie

    Comment vivre cette journée ?

    Par la prière :

    Je m’associe en priant à l’intention de prière de la journée : “Seigneur, en cette journée des chrétiens d’Orient, nous te prions pour la paix dans le monde. Donne à nos frères et sœurs d’Orient de garder l’espérance et de croire en un avenir possible sur leurs terres.”

    Je transmets l’intention de prière à mon curé pour qu’elle soit lue à la prière universelle le dimanche.

    Je suis la messe du 17 mai en direct sur France 2 à 11h00 concélébrée par Mgr Pascal Gollnisch à l’occasion de la journée.

    Je compose une prière dédiée à cette journée de communion avec nos frères chrétiens d’Orient et je l’envoie à communication@oeuvre-orient.fr. La plus belle prière sera diffusée sur les réseaux sociaux et publiée dans le bulletin de L’Œuvre d’Orient.

    Je rejoins la communauté « prions avec les chrétiens d’Orient » d’Hozana.org

    J’organise une quête en ligne avec ma paroisse pour soutenir les chrétiens d’Orient.

    Découvrir la richesse des Églises d’Orient :

    Les mesures de confinement ne permettent pas cette année de vivre un temps fraternel dans nos paroisses et d’y associer nos frères et sœurs d’Orient. En revanche, c’est l’occasion d’apprendre à mieux les connaître !

    Ici, sur le site :

    Pour partager en direct avec toute la communauté des chrétiens de France et d’Orient :

    Rendez-vous sur les réseaux sociaux de L’Œuvre d’Orient :

    L'Oeuvre d'Orient invite la presse à faire connaitre la situation en Erythrée

  • Une lettre de Benoît XVI pour le centième anniversaire de la naissance de Jean-Paul II

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    S. Jean-Paul II @ biografieonline.it

    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Jean-Paul II, un rénovateur et un libérateur de l’Église, lettre de Benoît XVI

    Il a « partout proclamé l’Évangile comme une joie »

    « Un rénovateur et un libérateur de l’Église », qui « a partout proclamé l’Évangile comme une joie, accomplissant ainsi sa mission de mettre en avant le bien, de mettre en avant le Christ » : Benoît XVI salue en ces termes la mémoire de son prédécesseur Jean-Paul II, à l’occasion des 100 ans de sa naissance (18 mai 1920).

    « Dès le premier moment, Jean-Paul II a suscité un nouvel enthousiasme pour le Christ et son Église », souligne-t-il dans une lettre rendue publique ce 15 mai 2020 : « Cela parce que le nouveau pape venait d’un pays où la réception du Concile avait été positive: non pas une remise en cause universelle, mais plutôt un joyeux renouvellement de toutes choses. »

    Le pape émérite défend la sainteté de son prédécesseur : « Est saint celui qui détourne de lui-même et nous laisse voir et reconnaître Dieu. Vérifier cela juridiquement, dans la mesure du possible, c’est le sens des deux procès de béatification et de canonisation. Dans le cas de Jean-Paul II, les deux ont été effectués strictement selon les règles en vigueur. Ainsi, il se tient maintenant devant nous comme le père qui nous rend visible la miséricorde et la bonté de Dieu. »

    Il s’arrête aussi sur le bien-fondé de l’épithète « Jean-Paul II Le grand » : « Il est vrai que la puissance et la bonté de Dieu sont devenues visibles pour nous tous en Jean-Paul II. À l’heure où l’Église souffre à nouveau de la tribulation du mal, c’est pour nous un signe d’espoir et de confiance. »

    AK

    Lettre du pape Benoît XVI

    Cité du Vatican
    4 mai 2020

    Pour le centenaire de la naissance
    du saint pape Jean-Paul II
    (18 mai 2020)

    Le 18 mai, cela fera 100 ans que le pape Jean-Paul II est né dans la petite ville polonaise de Wadowice.

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  • Temps pascal en confinement; feuillet du vendredi (15 mai) de la 5e semaine : le message central de l'Apocalypse

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    2020_05_15_10_42_55_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Chine : les chrétiens forcés à subir l'endoctrinement communiste

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    De LI MINGXUAN sur le site Bitter Winter :

    La pandémie n'arrête pas la "sinisation" de la religion

    14/05/2020

    Le régime adopte de nouvelles mesures pour pousser le clergé des églises contrôlées par l'État à promouvoir la ligne du Parti en endoctrinant les fidèles

    Le gouvernement, en plus d'interdire toutes les manifestations religieuses pour arrêter la propagation de COVID-19, a également renforcé la censure des informations religieuses sur Internet en interdisant la prédication et d'autres services en ligne. En plus de ces mesures, le PCC exige que le clergé des églises d'État étudie la politique du président Xi Jinping de "sinisation" de la religion, l'intègre dans les sermons et démontre sa loyauté envers le gouvernement.

    L'endoctrinement patriotique remplace les enseignements chrétiens

    Le 13 avril, le Département du travail du Front uni du comté de Huantai à Zibo, une préfecture de l'est de la province du Shandong, a émis un ordre exhortant les groupes religieux et le clergé du comté à rédiger des essais exprimant leur " l'amour du pays et du Parti communiste ". La campagne, intitulée "Rêver de la nouvelle ère et rejoindre la lutte pour une société prospère" encourage les fidèles à exprimer leur soutien au régime en écrivant des textes d'au moins 2000 caractères chinois "en utilisant les valeurs centrales du socialisme et la politique de sinisation comme guide" .

    Un diacre catholique résidant dans le comté rapporte que, le 16 avril, un responsable du Bureau des affaires religieuses l'a approché pour lui dire qu'il devait étudier la pensée de Xi Jinping et l'esprit du 19e Congrès national du Parti communiste avant de passer un examen. Le responsable a ajouté que s'il ne le réussissait pas, il risquerait d'être renvoyé.

    Ces dernières années, pour former un clergé "rouge" fidèle au régime, le gouvernement a également appliqué les normes d'adhésion au Parti communiste aux Eglises d'État.

    Le 18 février, le Bureau des affaires ethniques et religieuses de Shenyang, la capitale de la province du Liaoning, dans le nord-est, a publié un avis exhortant les groupes religieux à organiser des événements pour promouvoir la pensée de Xi Jinping. Le document indique que 'les quatre exigences' - une campagne nationale lancée en 2018 pour promouvoir la "sinisation'' de la religion - sont mises en œuvre dans les lieux de culte en lisant des textes sur la politique du président et en rédigeant des essais à son sujet. Les connaissances acquises doivent ensuite être intégrées dans les sermons afin que les fidèles comprennent mieux la politique de «sinisation».

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  • Reprise des célébrations : le protocole préparé par les évêques de Belgique est prêt

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    Les cultes travaillent au déroulement des célébrations « déconfinées »

    Le protocole préparé par les évêques de Belgique est prêt

    Les cultes reconnus de notre pays se préparent à une reprise des célébrations dans les églises, les temples, les mosquées et les synagogues. À la demande du Gouvernement fédéral, ils élaborent actuellement un protocole reprenant en détail la manière dont les célébrations pourront se dérouler ainsi que les mesures de protection à appliquer pour prévenir autant que possible une infection par le coronavirus.

    Aujourd’hui, les Évêques de Belgique ont achevé la préparation du protocole des catholiques. Ce dernier a été rédigé en collaboration avec des experts virologues et sera soumis au Conseil national de Sécurité pour avis et approbation.

    De multiples demandes parviennent aux Évêques demandant la reprise des célébrations publiques. Ils s’en sont fait les interprètes auprès des autorités civiles et des experts qui conseillent le Gouvernement. Tous sont conscients de la priorité absolue que constituent la santé et la sécurité de ceux qui entrent dans une église.

    Les Évêques sont heureux d’apprendre que le nombre de personnes présentes lors de funérailles ou d’un mariage pourra être porté à 30, dès ce 18 mai 2020.

    Pour la Région Wallonne, les Gouverneurs de Province étudient la possibilité de permettre à nouveau la célébration des funérailles, sans eucharistie, dans l’église.

    En ce qui concerne les baptêmes, les Évêques préfèrent aligner la date de leur reprise sur celle des célébrations eucharistiques dont ils espèrent le redémarrage le plus rapide possible.

    Les Évêques de Belgique

    SIPI – Bruxelles, jeudi 14 mai 2020

  • Retour sur le 14 mai, "journée de prière et de jeûne, de pénitence, convoquée par le Haut Comité pour la Fraternité humaine"

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    Le "Haut Comité pour la Fraternité humaine", présidé par le Cardinal Miguel Angel Ayuso Guixot, a invité "les frères qui croient en Dieu le Créateur" à consacrer la journée du 14 mai à un moment de recueillement, afin que "le Très-Haut" puisse se tourner vers le monde qui est confronté au grave danger du Covid-19 et afin qu'il puisse préserver l'humanité, l'aider à surmonter la pandémie, à rétablir sa sécurité, sa stabilité, sa santé et sa prospérité, et à rendre notre monde, une fois cette pandémie éliminée, plus humain et plus fraternel... (source

    Certains s'en sont émus, soulignant qu'avec ce genre d'initiative, on crée la confusion et l'amalgame des religions dans le relativisme. Sans compter qu'on ne jeûne pas durant le temps pascal.

    Mais le pape a écarté ces objections, affirmant :

    "... aujourd'hui, nous tous, frères et sœurs de toutes les traditions religieuses, nous prions : une journée de prière et de jeûne, de pénitence, convoquée par le Haut Comité pour la Fraternité humaine. Chacun de nous prie, les communautés prient, les confessions religieuses prient, prient Dieu : tous frères, unis dans la fraternité qui nous rassemble en ce moment de douleur et de tragédie. (...)

    Peut-être y aura-t-il quelqu'un qui dira : "C'est du relativisme religieux et cela ne peut pas se faire". Mais comment ne pas le faire, prier le Père de tous ? Chacun prie comme il sait, comme il peut, comme il a reçu de sa propre culture. Nous ne prions pas les uns contre les autres, cette tradition religieuse contre celle-ci, non ! Nous sommes tous unis en tant qu'êtres humains, en tant que frères, priant Dieu, selon notre propre culture, selon notre propre tradition, selon nos propres croyances, mais frères et priant Dieu, voilà ce qui est important ! Frères, jeûnant, demandant à Dieu le pardon de nos péchés, afin que le Seigneur ait pitié de nous, que le Seigneur nous pardonne, que le Seigneur arrête cette pandémie. Aujourd'hui est un jour de fraternité, de regard vers l'unique Père, les frères et la paternité. Une journée de prière."

    "Fraternité humaine", "Père de tous", "Dieu", "traditions religieuses", "tous unis"... est-il sûr que derrière ces mots et concepts il y ait une compréhension et une adhésion commune ? N'est-on pas en train de sacrifier la spécifité de la foi catholique sur l'autel d'une prétendue fraternité religieuse universaliste ? La tonalité de ce discours pontifical sonne en tout cas très différemment de celle de ce passage de l'encyclique du pape saint Pie X sur le Sillon :

    "... plus étranges encore, effrayantes et attristantes à la fois, sont l'audace et la légèreté d'esprit d'hommes qui se disent catholiques, qui rêvent de refondre la société dans de pareilles conditions et d'établir sur terre, par-dessus l'Église catholique « le règne de la justice et de l'amour », avec des ouvriers venus de toute part, de toutes religions ou sans religion, avec ou sans croyances, pourvu qu'ils oublient ce qui les divise : leurs convictions religieuses et philosophiques, et qu'ils mettent en commun ce qui les unit : un généreux idéalisme et des forces morales prises « où ils peuvent ».

    Quand on songe à tout ce qu'il a fallu de forces, de science, de vertus surnaturelles pour établir la cité chrétienne, et les souffrances de millions de martyrs, et les lumières des Pères et des Docteurs de l'Église, et le dévouement de tous les héros de la charité, et une puissante hiérarchie née du ciel, et des fleuves de grâce divine, et le tout édifié, relié, compénétré par la Vie de Jésus-Christ, la Sagesse de Dieu, le Verbe fait homme ; quand on songe, disons-Nous, à tout cela, on est effrayé de voir de nouveaux apôtres s'acharner à faire mieux avec la mise en commun d'un vague idéalisme et de vertus civiques.

    Que vont-ils produire ?

    Qu'est-ce qui va sortir de cette collaboration ?

    Une construction purement verbale et chimérique, où l'on verra miroiter pêle-mêle et dans une confusion séduisante les mots de liberté, de justice, de fraternité et d'amour, d'égalité et d'exaltation humaine, le tout basé sur une dignité humaine mal comprise. Ce sera une agitation tumultueuse, stérile pour le but proposé et qui profitera aux remueurs de masses moins utopistes."

  • L'ordination de prêtres mariés : les pas à franchir pour atteindre l'objectif

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur Diakonos.be :

    Pas à pas vers les prêtres mariés.  Une mise à jour

    Comme on le sait, dans les conclusions qu’il a tirées du synode sur l’Amazonie, le Pape François n’a absolument rien dit sur l’ordination de prêtres mariés.  Mais cela n’a nullement fait taire les partisans de l’innovation.

    Bien au contraire, ceux-ci se font toujours plus impatients et loquaces.  Un de leurs théologiens renommé en est la preuve vivante : consultant au synode pour un bon nombre d’évêques brésiliens, il détaille par le menu à Mauro Castagnaro dans le dernier numéro de la revue « Il Regno » tous les pas à franchir pour atteindre l’objectif, en se disant certain que le Pape y consentira.

    Le théologien en question, c’est Antonio José De Almeida, prêtre du diocèse d’Apucarana dans le sud du Brésil et professeur à l’Université catholique pontificale de Paraná, plus connu pour avoir développé les hypothèses initialement avancées par l’allemand Fritz Lobinger, évêque en Afrique du Sud entre 1987 et 2004, lu et apprécié par le Pape François.  Lobinger avait imaginé à la tête des paroisses des « équipes d’anciens » composées d’hommes et de femmes, célibataires ou mariés, ordonnés prêtres et donc avec la pouvoir de célébrer la messe.

    *

    Pour commencer, De Almeida prétend que le silence de François « ne signifie pas qu’il ait fermé la porte ».  D’autant plus, explique-t-il, que « Querida Amazonie », l’exhortation apostolique post-synodale du Pape, dans ses premiers paragraphes, cite justement avec emphase le document final du synode qui approuvait l’ordination de prêtres mariés, la déclarant « valide » et invitant les pasteurs et le peuple chrétien de la région à « s’impliquer dans sa mise en œuvre ».

    Et donc, comment procéder ?  Le « premier pas » – dit De Almeida – consistera à « énumérer les raisons pour lesquelles un diocèse entend proposer l’ordination d’hommes mariés ».

    Un diocèse pourrait même faire ce premier pas de sa propre initiative mais « il serait mieux de décider de le faire avec les diocèses voisins, peut-être au niveau d’une province ecclésiastique ou d’une conférence épiscopale régionale ».  Et ceci serait « le deuxième pas ».

    Le « troisième pas » intervient une fois que le « projet » est élaboré et consiste à « présenter la demande au Saint-Siège ».

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  • Coronavirus et déconfinement : pourquoi autoriser la célébration de la messe est essentiel pour un catholique

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    En Belgique, le déconfinement de la célébration du culte n’a apparemment fait, jusqu’ici, l’objet d’aucun examen sérieux avec les pouvoirs publics et, contrairement à leurs homologues français, les évêques belges n’ont, jusqu’à présent, dévoilé aucune indication sur la manière dont ils proposent d’avancer: prudence tactique, indifférence ou mollesse servile ?

    L'impossibilité présente pour les catholiques de participer à la messe, sinon par des représentations virtuelles, incite plus d’un à vouloir retrouver au plus vite, à sa juste place, l’eucharistie réelle, absente de leur vie depuis plus de deux mois de confinement presque planétaire.  

    Le site web de « La Vie » publie aujourd’hui en ce sens une réflexion du Père Jean-Baptiste Nadler, curé de paroisse à Vannes et auteur des « Racines juives de la messe » (Ed. de l’Emmanuel) :

    “Corps du Christ et chair de l’Église :

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    la messe est un mariage“

    « Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous » (Jn 6,53). Alors que l’immense majorité des catholiques est actuellement empêchée de participer à la messe et de communier au corps du Christ, la liturgie de ces derniers jours nous a pourtant invités à manger la chair eucharistique du Fils de Dieu. Cruelle coïncidence !

    « Les chrétiens se retrouvent unis dans un même dépouillement »

    Vu le principe de laïcité, sans doute le gouvernement français est-il dans son rôle lorsqu’il traite les principales religions sur le même plan en donnant ses consignes de reprise des « offices religieux ». Mais ce que la laïcité peut difficilement prendre en compte, c’est que ces diverses religions ont des conceptions très différentes les unes des autres de la notion de culte et des rassemblements religieux : les prières à la mosquée n’ont évidemment pas les mêmes significations ni règles que les offices à la synagogue, le culte au temple protestant n’est pas non plus la messe catholique. Ajoutons que toutes ont des traditions de prières domestiques, ce qui relève donc du cadre de la vie privée, et des prières dans le lieu du rassemblement des croyants – mosquée, synagogue, église – obéissant aux normes ERP (établissement recevant du public). Au sein d’une même religion, les croyants eux-mêmes ont des rapports différents à leur propre culte : tel pratique sa foi sans jamais mettre les pieds dans une église, tel autre ne manquera aucune messe mais ne priera guère dans le secret de sa chambre.

    La messe est l’acte religieux le plus complet qui soit, et, parce que l’homme est « une âme dans un corps »

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