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Eglise - Page 728

  • Après les élucubrations de l’instrumentum laboris du synode amazonien convoqué par le pape François

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     Lu sur le site Benoît et moi  (extrait):

    pape amazonie 1548924559385.png« Les élucubrations de l'"Instrumentum Laboris" m'ont fait revenir en mémoire le discours prononcé [par le Saint-Père Benoît XVI] au Sanctuaire de Notre-Dame d'Aparecida le 13 mai 2007, lors de la séance inaugurale des travaux de la CELAM (cf. w2.vatican.va). En voici un extrait, que les Pères synodaux seraient eux aussi bien inspirés de relire:

    La foi en Dieu a animé la vie et la culture de ces pays [d’Amérique latine] pendant plus de cinq siècles. De la rencontre de cette foi avec les ethnies originelles est née la riche culture chrétienne de ce continent exprimée dans l'art, dans la musique, dans la littérature et, surtout, dans les traditions religieuses et dans la manière d'être de ses peuples, unis par une même histoire et un même credo, en donnant ainsi le jour à une grande harmonie également dans la diversité des cultures et des langues. Actuellement, cette même foi doit affronter de sérieux défis, parce que sont en jeu le développement harmonieux de la société et l'identité catholique de ses peuples. A cet égard, la Vème Conférence générale se prépare à réfléchir sur cette situation pour aider les fidèles chrétiens à vivre leur foi avec joie et cohérence, à prendre conscience d'être disciples et missionnaires du Christ, envoyés par Lui dans le monde pour annoncer et témoigner de notre foi et de notre amour.

    Mais, qu'a signifié l'acceptation de la foi chrétienne pour les pays de l'Amérique latine et des Caraïbes? Pour eux, cela a signifié connaître et accueillir le Christ, le Dieu inconnu que leurs ancêtres, sans le savoir, cherchaient dans leurs riches traditions religieuses. Le Christ était le Sauveur auquel ils aspiraient silencieusement. Cela a également signifié qu'ils ont reçu, avec les eaux du Baptême, la vie divine qui a fait d'eux les fils de Dieu par adoption; qu'ils ont reçu, en outre, l'Esprit Saint qui est venu féconder leurs cultures, en les purifiant et en développant les nombreux germes et semences que le Verbe incarné avait déposés en elles, en les orientant ainsi vers les routes de l'Evangile.

    En effet, à aucun moment l'annonce de Jésus et de son Evangile ne comporta une aliénation des cultures précolombiennes, ni ne fut une imposition d'une culture étrangère. Les cultures authentiques ne sont pas fermées sur elles-mêmes ni pétrifiées à un moment déterminé de l'histoire, mais elles sont ouvertes, plus encore, elles cherchent la rencontre avec les autres cultures, elles espèrent atteindre l'universalité dans la rencontre et dans le dialogue avec les autres formes de vie et avec les éléments qui peuvent conduire à une nouvelle synthèse dans laquelle soit toujours respectée la diversité des expressions et de leur réalisation culturelle concrète.

    En dernière instance, seule la vérité unifie et la preuve en est l'amour. C'est pour cette raison que le Christ, étant réellement le Logos incarné, "l'amour jusqu'au bout", n'est étranger à aucune culture ni à aucune personne; au contraire, la réponse désirée dans le cœur des cultures est celle qui leur confère leur identité ultime, en unissant l'humanité et en respectant dans le même temps la richesse des diversités, en ouvrant chacun à la croissance dans la véritable humanisation, dans l'authentique progrès. Le Verbe de Dieu, en se faisant chair en Jésus Christ, se fit également histoire et culture.

    L'utopie de redonner vie aux religions précolombiennes, en les séparant du Christ et de l'Eglise universelle, ne serait pas un progrès, mais plutôt une régression. En réalité, il s'agirait d'un retour vers un moment historique ancré dans le passé.

    La sagesse des peuples originaires les conduisit, fort heureusement, à créer une synthèse entre leurs cultures et la foi chrétienne que les missionnaires leur offraient. C'est de là qu'est née la riche et profonde religiosité populaire, dans laquelle apparaît l'âme des peuples latino-américains:

    - L'amour pour le Christ souffrant, le Dieu de la compassion, du pardon et de la réconciliation; le Dieu qui nous a aimés jusqu'à se livrer pour nous;

    - L'amour pour le Seigneur présent dans l'Eucharistie, le Dieu incarné, mort et ressuscité pour être Pain de Vie;

    - Le Dieu proche des pauvres et de ceux qui souffrent;

    - La profonde dévotion à la Très Sainte Vierge de Guadalupe, l'Aparecida, la Vierge des diverses invocations nationales et locales. Lorsque la Vierge de Guadalupe apparut à l'indio saint Juan Diego, elle lui adressa ces paroles significatives: "Ne suis-je pas ici moi qui suis ta mère? N'es-tu pas sous mon ombre et mon regard? Ne suis-je pas la source de ta joie? Ne demeures-tu pas à l'abri sous mon manteau entre mes bras?" (Nica Mopohua, nn. 118-119).

    Cette religiosité s'exprime également dans la dévotion aux saints avec leurs fêtes patronales, dans l'amour pour le Pape et pour les autres Pasteurs, dans l'amour pour l'Eglise universelle comme grande famille de Dieu qui ne peut ni ne doit jamais laisser seuls ou dans la misère ses propres fils. Tout cela forme la grande mosaïque de la religiosité populaire qui constitue le précieux trésor de l'Eglise catholique qui est en Amérique latine, et qu'elle doit protéger, promouvoir et, lorsque cela est nécessaire, purifier également. »

    Ref.La foi chrétienne en Amérique latine

    JPSC

  • Nos diocèses : des figuiers stériles

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    parabole-figuier-sterile.jpgNos diocèses sont devenus stériles. En écho à l’article publié ici  par Belgicatho, notre excellent confrère diakonos.be écrit :

    « Nos collègues de Belgicatho s'interrogent. Il n'y a apparemment eu aucune ordination en Flandre cette année et seulement quatre pour toute la Belgique.

    Il faut bien sûr se réjouir et prier pour eux et pour les vocations plus que jamais.

    Mais ce qui est le plus frappant dans ce bilan, c'est qu'aucun de ces jeunes prêtres n'est issu du diocèse où il a été ordonné.

    Liège:
    - Un prêtre diocésain originaire de Côte d'Ivoire

    Arlon:
    - Un prêtre originaire du Vietnam pour les religieux du Sacré-Coeur

    Namur:
    - Un prêtre diocésain originaire du Bénin
    - Un prêtre diocésain originaire du diocèse de Malines-Bruxelles

    Comment comprendre qu'après tous ces efforts de nouvelles catéchèses, de refondations, de messes vivantes, ces milliers de jeunes passés par l'enseignement catholique, par les catéchèses modernes et existentielles, par les messes adaptées en paroisse, par les karaokés liturgiques, aucun diocèse n'ait été capable de susciter des vocations en son sein cette année ?

    Comment comprendre que malgré le recrutement massif de prêtres africains, d'assistantes paroissiales, d'auxiliaires de l'apostolat et autres laïcs en responsabilité, personne n'ait voulu les imiter ?

    Nos évêques auront-ils le courage de remettre sérieusement en question la pastorale désastreuse de ces 50 dernières années, malgré la pression écrasante de la sécularisation ?

    Seront-ils capables de répondre à l'appel du pape François et de se consacrer corps et âme à l'évangélisation plutôt qu'à l'autopréservation de bâtiments devenus trop grands et de communautés vieillissantes et stériles à coup de chantiers diocésains que personne ne peut plus porter ?

    Seront-ils capables de lire les signes des temps ? Ceux des jeunes d'aujourd'hui et non pas les illusions de la génération passée ?

    Sont-ils capables de reconnaître les communautés qui sont fécondes aujourd'hui et où l'appel du Seigneur est entendu, même si ce ne sont pas toujours celles qui rencontrent leurs propres préférences ?

    Seront-ils capables de méditer cette parole de Jérémie ?

    "Revenez, fils renégats – oracle du Seigneur ; c’est moi qui suis votre maître. Je vais vous prendre, un par ville, deux par clan, et vous faire venir à Sion. Je vous donnerai des pasteurs selon mon cœur : ils vous conduiront avec savoir et intelligence."

    Selon "mon" coeur, dit le Seigneur… »

    Comme le poisson du proverbe chinois, l’ Eglise d’Occident périt par la tête, sous nos yeux, parce qu’elle a cessé  d’être une Eglise selon le cœur de Dieu. Aujourd’hui, les prophètes de la foi fidèle à l’Evangile viennent d’ailleurs mais le monde aux  cheveux blancs n’est plus en état de les entendre. Alors, loin de l’anthropologie mortifère de l’Occident tardif, passons aux barbares pour reconstruire depuis la source un monde nouveau .

    Loin des fausses périphéries, un air plus frais à découvrir :

    JPSC

  • Combien d'ordinations sacerdotales en Belgique cette année ?

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    Ordination sacerdotale de Vincent Minh Nhat Nguyen à Arlon (Belgique)

    Si la France compte 126 nouveaux prêtres ordonnés cette année, chez nous ils semblent se compter sur les doigts d'une seule main. Nous avons dénombré quatre ordinations sacerdotales en ce mois de juin 2019 : 2 à Namur, une à Liège et une à Arlon (chez les prêtres du Sacré-Coeur de Jésus). Nous n'en avons relevé aucune dans les diocèses flamands où la pénurie des vocations est chronique depuis de nombreuses années. Mais peut-être certaines nous ont-elles échappé ? Y en a-t-il eu d'autres ? Ou y en aura-t-il ? Merci de nous aider à compléter nos informations si vous êtes au courant d'autres ordinations dans les diocèses ou dans les familles religieuses de notre pays.

    (On peut signaler une ordination sacerdotale chez nos frères orthodoxes de Belgique en février dernier.)

    photo : l'ordination de Vincent Minh Nhat Nguyen, à Arlon

  • La Fête-Dieu à Liège

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    Le jeudi 20 juin, la foule était au rendez-vous dans la basilique Saint-Martin pour la célébration de la Fête-Dieu. L'église était comble et les fidèles ont ensuite escorté le Saint-Sacrement en procession jusqu'à la cathédrale. Une galerie reprenant les photos de l'évènement est accessible ICI

  • Le synode sur l'Amazonie va-t-il consommer la rupture avec les deux pontificats précédents ?

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    Du site "Benoît et moi", la traduction d'un article de José Antonio Ureta :

    Synode Amazonie: revoilà la "Teologia india"

     

    Il faut remonter aux années 90 du siècle dernier, à l'époque où le cardinal Ratzinger était préfet de la CDF, et aux provocations d'un obscur prêtre indigène, Eleazar Lopez, pour comprendre la rupture consommée avec les deux pontificats précédents (20/6/2019)

    Ce article est issu du site Pan-Amazon Synod Watch, mis en ligne spécialement à l'occasion du Synode sur l'Amazonie par un mouvement qui fait hurler les 'bons' catholiques, l'Institut Plinio Corrêa de Oliveira. Pour autant que j'ai pu en juger, le site, bilingue, (italien et anglais) est une véritable mine. Il a été signalé par Giuseppe Nardi (qui annonce rien de moins que «la révolution à venir dans l'Eglise») ici: katholisches.info

    LE SYNODE PANAMAZONIQUE OU LA REVANCHE D'ELEAZAR LÓPEZ SUR JOSEPH RATZINGER

    José Antonio Ureta
    panamazonsynodwatch.info 
    9 avril 2019
    * * *
    Le prochain Synode aura lieu à Rome et traitera de l'Amazonie, la vaste région de plaines d'Amérique du Sud. Mais, paradoxalement, le grand gagnant de l'événement sera un Zapotèque indien originaire des régions de haute montagne d'Amérique du Nord, plus précisément de Oaxaca, au Mexique. En l'occurrence, le prêtre Eleazar López Hernández1, du diocèse de Tehuantepec, qui se consacre à la pastorale indigène depuis 1970 et qui est «considéré comme l'accoucheur de la Teologia india (Théologie indienne) » en Amérique latine.

    Déjà dans les années 90, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF), dirigée par le Cardinal Joseph Ratzinger, avait demandé à un professeur mesuré de l'Université de Salamanque, le jésuite Luis Ladaria Ferrer, actuellement Cardinal Préfet de cette Congrégation, d'étudier et de donner une opinion sur les écrits de Don Eleazar López.

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  • Le pape aux médecins : "soigner veut dire respecter le don de la vie du début à la fin"

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Portrait robot du médecin catholique, par le pape François (traduction complète)

    Audience aux membres de la FIAMC

    Le pape François rappelle aux médecins catholiques les exigences de leur « vocation », « compétence, patience, force spirituelle et solidarité fraternelle » : « Le style d’un médecin catholique allie professionnalisme, capacité de collaboration et rigueur éthique ».

    Des membres de la Fédération internationale des associations de médecins catholiques (FIAMC) ont été reçus par le pape François dans la Salle Regia du Palais apostolique du Vatican, ce samedi 22 juin 2019.

    Ces membres de la FIAMC étaient réunis à Rome pour célébrer, en ce mois de juin, mois du Sacré-Cœur, la consécration de la FIAMC au Cœur de Jésus (Université pontificale Urbanienne, 21-22 juin 2019).

    Le pape a invité à tout faire pour soulager les souffrances, une expression qui rappelle le nom de l’hôpital voulu par saint Padre Pio à San Giovanni Rotondo, la Maison du soulagement de la souffrance » : « Nous pouvons et nous devons soulager les souffrances et éduquer chacun à devenir plus responsable de sa santé et de celle de leurs proches et leurs familles. »

    Il a invité à respecter et servir la vie et toute vie humaine : « Nous devons également nous rappeler que soigner veut dire respecter le don de la vie du début à la fin. Nous ne sommes pas les propriétaires: la vie nous est confiée et les médecins en sont les serviteurs. »

    Une vie que Dieu veut donner à tous, a recommandé le pape : « Votre mission est à la fois un témoignage d’humanité, une façon privilégiée de faire voir, de nous faire sentir que Dieu, notre Père, prend soin de chaque personne, sans distinction. Pour cela, il souhaite également utiliser nos connaissances, nos mains et notre cœur pour soigner et guérir chaque être humain, car il souhaite donner vie et amour à tous. »

    Voici notre traduction, rapide, de travail, du discours que le pape François a adressé aux personnes présentes.

    AB

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  • 14 religieuses espagnoles massacrées par les Rouges espagnols en 1936 ont été béatifiées

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    Ritratto delle martiri Concezioniste francescane - Monastero di Madrid

    De Vatican News :

    Le cardinal Becciu béatifie 14 contemplatives espagnoles

    Pour le préfet de la Congrégation pour les Causes des saints, ces 14 sœurs de l’Ordre de l’Immaculée Conception tuées «in odium fidei» au début de la guerre civile espagnole, représentent «un encouragement à poursuivre, avec joie, le témoignage de la miséricorde de Dieu».
     
    Roberta Barbi – Cité du Vatican«Dieu ne nous abandonne jamais, surtout au moment de la défaite et de l’échec». Les quatorze religieuses béatifiées ce samedi le savaient très bien, a assuré le cardinal Angelo Becciu. Elles ont été tuées durant la guerre civile en divers lieux mais, toutes en raison de leur foi et de leur appartenance à l’Église et, jusqu’au dernier moment, elles ont senti la présence de Dieu. 

    La présence de Dieu

    Lors de la cérémonie de béatification de Mère Maria Carmen Lacaba Andia et de treize compagnes martyres, le préfet a mis en exergue la force que Dieu offre à chacun, Lui qui est présent à chaque instant de la vie, en particulier lors des épreuves les plus difficiles. «Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort», peut-on lire dans la seconde Lettre aux Corinthiens (2 Co 12:10). Les lieux et les dates des décès ne sont pas les mêmes, mais il s’agit d’un unique sacrifice, le plus extrême, affronté avec la même générosité et le même courage. Dans son homélie, le cardinal Becciu évoque les trois guet-apens lors desquels les 14 religieuses furent tuées à la fin de 1936.

    Trois guet-apens

    Il décrit «l’assaut lancé contre le monastère de Madrid par des agresseurs qui criaient: ‘Mort aux religieuses’ ; et celle-ci qui moururent en s’exclamant: ‘Vive le Christ Roi ! » Le monastère d’El Pardo avait, lui, déjà été abandonné et les sœurs avaient trouvé refuge dans les maisons voisines. Quand elle furent découvertes, lorsqu’il leur fut demandé si elles étaient religieuses, elles répondirent: «Oui, par la grâce de Dieu». Des paroles qui les condamnèrent à mort. Enfin, le cardinal Becciu se souvient des victimes du monastère d’Escolana. «Expulsée par la mairie et des miliciens locaux, elles furent envoyées à la Direction générale de la Sécurité à Madrid pour les contraindre à abandonner leur foi et faire d’elles des apostats». A ces fins, les agresseurs tuèrent les plus âgées devant les plus jeunes, sans résultat.

    Un exemple pour les consacrés et les laïcs

    Toutes ces bienheureuses ont été tuées «en raison de leur état de vie religieuse et de leur adhésion totale au Christ et à l’Église, et ce fut bien l’aversion pour Dieu et pour la foi chrétienne qui détermina le martyre» explique le cardinal Becciu. La rapidité avec laquelle a été scellée, avec le sacrifice de leurs vies, la Vérité qu’elles annonçaient «associant leur martyre de foi, d’espérance et de charité», fait d’elles un modèle de vie pour tous. Elles sont un exemple «pour les religieuses de leur ordre et pour toutes les consacrées qui dédient leur vie entière à la prière et à la contemplation ; elles qui sont appelées à témoigner combien l’amour de Dieu est enveloppant» affirme le cardinal. Quant aux laïcs, elles leur enseignent «la nécessité d’écouter et d’adhérer docilement à la parole de Dieu».

    Le martyre, révélation du mystère pascal

    L’expérience des martyres montre combien «la force de la foi, de l’espérance et de l’amour est plus fort que la violence». Le martyre «est une révélation particulière du mystère pascal qui continue à œuvrer et à s’offrir aux hommes de tout temps comme promesse de vie nouvelle», a expliqué le cardinal Becciu.Les bienheureuses n’avaient pas la frénésie d’être des acteurs de premier plan. Elles étaient simplement fidèles à leur vocation de croyantes qui aiment Jésus sans réserve, jusqu’au prix de leur vie. «Voilà un signe éloquent qui montre comme la vitalité de l’Église ne dépend pas de projets ou de calculs humains mais jaillit d’une adhésion totale au Christ et à son message de salut» a conclu le Préfet. 
  • Euthanasie : Mgr De Kesel amené à dissiper les ambiguïtés du document des évêques belges

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    De Bosco d'Otreppe sur la Libre (25 juin, p. 9) :

    Mgr De Kesel clarifie le rôle de l'aumônier catholique au moment d'une euthanasie

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  • Bienveillance et excès de rigueur : les deux voies erronées suivies par le Vatican dans le traitement des abus sexuels

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    De Sandro Magister, en traduction française sur le site "Diakonos.be" :

    Vatican et abus sexuels.  Deux solutions opposées, toutes deux erronées

    Dans la gestion des affaires d’abus sexuels impliquant des ministres sacrés, il arrive fréquemment qu’à différents niveaux de l’Église, l’on commette deux erreurs à l’opposé l’une de l’autre.  On pèche soit par excès de bienveillance soit par excès de rigueur.

    Deux cas récents l’illustrent à merveille.  L’un se déroule en Italie et l’autre en Pologne.  Tous deux impliquent le Vatican et la personne même du Pape.

    *

    Le premier cas concerne la parution inopinée dans « L’Osservatore Romano » du 19 juin d’un article rédigé par un prêtre, Giacomo Ruggeri, qui y est présenté comme un expert des « dynamiques des médias sociaux et de la numérisation dans la sphère de l’anthropologie, de la théologie et de la pastorale ».

    Sa contribution, la première de toute une série, se trouve en page 4 du quotidien officiel du Saint-Siège à la rubrique « Hôpital de compagne » qui – en citant le pape François – regroupe des récits visant à « soigner les blessures et à réchauffer le cœur des fidèles ».

    L’une de ces blessures est donc confiée aux bons soins de dom Ruggeri qui la décrit comme ceci :

    « À une époque caractérisée par le soin extrême porté au corps, qu’il faut exhiber à toute occasion, chaque fois que je prends en main mon smartphone, je n’allume pas un objet mais j’entre en relation avec moi-même, par des voies inédites et sans en être pleinement conscient.  C’est ce que je définis la ‘peau digitale’ : et ça se reproduit continuellement pour nourrir ma personne rendue virale dans les médias sociaux, pour lui fournir une nourriture abondante à grand renfort de photos, de vidéos, de posts et surtout de followers ».

    Ce repli sur soi-même – diagnostique le P. Ruggeri – constitue une pathologie à proprement parler, une boulimie digitale que l’on ne peut guérir qu’au prix fort, par le silence.

    Mais qui est donc l’auteur de cet article ?  Giacomo Ruggeri est un prêtre du diocèse de Pordenone qui a, pendant plusieurs années, exercé son ministère dans un autre diocèse, celui de Fano, comme curé et porte-parole de l’évêque, Mgr Armando Trasarti.

    En 2012, il a été arrêté puis l’année suivante jugé pour un attentat à la pudeur perpétrés sur une plage publique sur une fille de 13 ans, des gestes qu’il a lui-même reconnus comme étant « déplacés » même s’il les disait motivés par une « affection sincère ».  Condamné à 2 ans et 6 mois de réclusion, sa peine a été réduite en appel en 2016 à un an, 11 mois et 10 jours, qu’il ne devait plus purger en prison.

    L’évêque de Fano a suspendu dom Ruggeri de toutes ses charges pastorales et, à Rome, la Congrégation pour la doctrine de la foi l’a jugé coupable, sans pour autant le suspendre « a divinis » ni le réduire à l’état laïc.

    Aujourd’hui, dom Ruggeri est retournée à Pordenone, dont l’évêque Giuseppe Pellegrini avait collaboré plusieurs années auparavant au service national pour la pastorale des jeunes.  Et il a recommencé à écrire pour la maison d’édition catholique « Il Pozzo di Giaccobe » où il dirige – comme le rappelle « L’Osservatore Romano » dans sa présentation du nouvel auteur – la collection « Discernere hic et nunc » et « Capire il nuovo », dans laquelle ne figurent à l’heure actuelle que trois de ses livres, tous consacrés au « discernement » spirituel en situation de crise, pathologies digitales incluses, avec une attention toute particulière aux « Exercices » de saint Ignace de Loyola, le fondateur de la Compagnie de Jésus.

    Mais aujourd’hui que dom Ruggeri publie également dans « L’Osservatore Romano », les partisans de la soi-disant « tolérance zéro » auront du grain à moudre.

    A moins qu’il ne faille comprendre son recrutement en tant que bénévole au journal du Saint-Siège comme l’un de ces « itinéraires pénitentiels et de réhabilitation des coupables » recommandés par le pape François dans les « Points de réflexion » qu’il a offerts au sommet du Vatican sur les abus sexuels en février dernier.

    *

    Le second cas emblématique, bien plus grave celui-là, se déroule en Pologne et a connu son moment clé le 20 février de cette année, à la veille du sommet sur les abus quand, au terme de l’audience générale du mercredi, François a reçu deux activistes de la gauche radicale polonaise, Joanna Scheuring-Wielgus et Agata Diduszko-Zyglewska et avec elles le président d’une fondation de soutien aux victimes des prêtres pédophiles, Marek Lisinski, auquel le pape avait ostensiblement baisé la main (voir photo) après avoir reçu de lui un dossier dénonçant la complicités des évêques polonais dans ces exactions.

    Mais ce que François ne savait pas, c’est que deux enquêtes successives indépendantes et « laïques » – l’une du journaliste Sebastian Karczewski et l’autre du journal libéral « Gazeta Wyborca » – s’apprêtaient à dévoiler de manière irréfutable que Lisinsky, qu’on avait présenté au Pape comme la victime d’un prêtre pédophile, cachait en réalité une histoire bien différente.  Il s’était fait prêter de l’argent par un prêtre, Zdzislaw Witkowski, et que pour ne pas devoir rembourser sa dette, il avait accusé le prêtre d’avoir abusé de lui trente ans plus tôt.

    Les détails de cette affaire sont rapportés de façon très précise dans l’ACI Stampa du 19 juin dans une correspondance de Varsovie de Wlodzimierz Redzioch :

    > Polonia: colpire la Chiesa con le false accuse sulla questione degli abusi

    Nous nous bornerons à dire que Lisinski a déposé plaine en 2010 auprès de l’évêque Piotr Libera du diocèse de Plock dans lequel le P. Witkowski était incardiné.  L’enquête initiale a confirmé l’innocence du prêtre mais une campagne de diffamation publique s’est déchaînée contre lui, ce qui a incité l’évêque à le suspendre en 2013 pour trois ans de tout service sacerdotal et à transmettre à Rome, à la Congrégation pour la doctrine de la foi, les pires accusations contre le P. Witkowski.  Avec pour résultat qu’en 2017, la Congrégation a confirmé les sanctions contre le prêtre.

    Toute cette affaire a contribué à faire de Lisinski un champion de la guerre contre la pédophilie dans l’Église alors qu’en réalité il intriguait afin d’en retirer des avantages très matériels.

    « Si tout cela avait été révélé plus tôt, la célèbre rencontre de Lisinski et le pape François n’aurait sans doute jamais eu lieu », écrit Redzioch dans sa correspondance de Varsovie.  Et il ajoute :

    « Malheureusement, les révélations journalistiques ont également jeté l’opprobre sur le travail de la curie de Plock et de Mgr Libera qui, en appliquant sans discernement la règle de la ‘tolérance zéro’, n’ont rien fait pour bien comprendre l’affaire ni pour défendre un prêtre assurément innocent.  C’est clairement dans ce contexte qu’il faut comprendre la décision de Mgr Libera de quitter la tête de son diocèse et de se retirer, depuis juillet dernier, dans un couvent de camaldules pour un temps de ‘pénitence et de prière pour l’Église en Pologne et pour son diocèse’. […]  Se plier au politiquement correct, assouvir les attentes des médias et porter des jugements de culpabilité hâtifs ne peut qu’aggraver la situation et alimenter toujours davantage la spirale du mensonge. »

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

  • Le cardinal Sarah : "Je suis persuadé que la civilisation occidentale vit une crise mortelle"

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    Le cardinal Robert Sarah © La Nef

    Soyons des bâtisseurs de cathédrale

    Le Cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements, a prononcé une conférence à Paris en l’église Saint-François-Xavier le 25 mai 2019. Voici le texte intégral de cette remarquable conférence.

    Chers amis,

    permettez-moi de remercier tout d’abord Monseigneur Michel Aupetit, Archevêque de Paris et le Curé de cette paroisse saint François-Xavier, le Père Lefèvre-Pontalis pour leur accueil si fraternel.

    Je dois vous présenter mon dernier livre : Le soir approche et déjà le jour baisse. J’y analyse la crise profonde que vit l’Occident, crise de la foi, crise de l’Eglise, crise sacerdotale, crise d’identité, crise du sens de l’homme et de la vie humaine, l’effondrement spirituel et ses conséquences.

    Je voudrais ce soir vous redire ces convictions profondes qui m’habitent en les mettant en perspective avec l’émouvante visite que j’ai faite hier. Il y a quelques heures j’étais à la cathédrale Notre-Dame de Paris. En entrant dans cette église éventrée, en contemplant ses voûtes effondrées, je n’ai pu m’empêcher d’y voir un symbole de la situation de la civilisation occidentale et de l’Église en Europe.

    Oui, aujourd’hui de tout côté, l’Église semble être en flamme. Elle semble ravagée par un incendie bien plus destructeur que celui de la cathédrale Notre-Dame. Quel est ce feu ? Il faut avoir le courage de lui donner son nom. Car, « mal nommer les choses, c’est augmenter le malheur du monde. »

    Ce feu, cet incendie qui ravage l’Église tout particulièrement en Europe, c’est la confusion intellectuelle, doctrinale et morale, c’est la couardise de proclamer la vérité sur Dieu et sur l’homme et de défendre et transmettre les valeurs morales et éthiques de la tradition chrétienne, c’est la perte de la foi, de l’esprit de foi, la perte du sens de l’objectivité de la foi et donc la perte du sens de Dieu. Comme l’écrivait Jean-Paul II dans Evangelium Vitae : « Quand on recherche les racines les plus profondes du combat entre la « culture de vie » et la « culture de mort »… il faut arriver au cœur du drame vécu par l’homme contemporain: l’éclipse du sens de Dieu et du sens de l’homme, caractéristique du contexte social et culturel dominé par la sécularisation qui, avec ses prolongements tentaculaires, va jusqu’à mettre parfois à l’épreuve les communautés chrétiennes elles-mêmes… ce qui aboutit à une sorte d’obscurcissement progressif de la capacité de percevoir la présence vivifiante et salvatrice de Dieu »[1].

    Chers amis, la cathédrale Notre-Dame avait une flèche qui était comme un doigt tendu vers le ciel. Cette flèche semblait nous orienter vers Dieu. Au cœur de Paris, elle semblait dire à chacun le sens ultime de toute vie.

    Cette flèche symbolisait bien l’unique raison d’être de l’Église : nous conduire vers Dieu, nous orienter vers Lui. Une Église qui ne serait pas orientée vers Dieu est une Église qui meurt et s’effondre. La flèche de la cathédrale de Paris s’est effondrée : ce n’est pas un hasard ! Notre-Dame de Paris symbolise tout l’Occident. A force de se détourner de Dieu, l’Occident s’effondre.

    Elle symbolise la grande tentation des chrétiens d’Occident : à force de ne plus être tournés vers Dieu, à force de se tourner vers eux-mêmes, ils meurent.

    Je suis persuadé que cette civilisation vit une crise mortelle. Comme à l’époque de la chute de Rome, les élites d’aujourd’hui ne se soucient que d’augmenter le luxe de leur vie quotidienne et les peuples sont anesthésiés par des divertissements de plus en plus vulgaires.

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  • Les tribus Amazoniennes : de « Bons Sauvages » corrompus par l'Occident ?

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    De Jeanne Smits, sur son blog :

    Synode pan-amazonien : non, les tribus de l'Amazonie ne sont pas de « Bons Sauvages » corrompus par l'Occident (Steve Mosher)

    Non, les tribus d'Amazonie ne sont pas les « bons sauvages » que dépeignent le Document préparatoire et l'Instrumentum Laboris pour le synode pan-amazonien qui se déroulera à Rome au mois d'octobre. Ces textes voudraient faire passer la colonisation pour responsable de la perte de l'équilibre et du « bien vivre » que ces peuples autochtones auraient trouvé dans leurs rapports avec la nature. Peu avant la parution de l'Instrumentum Laboris, lundi, LifeSiteNews publiait un commentaire du Document préparatoire paru en 2018 et dont la tonalité est très similaire.

    Ce commentaire, nous le devons au sociologue américain Steve Mosher, qui a tenu à réduire à néant ce mythe des tribus « pacifiques » corrompues par l'Occident. Son texte est roboratif.


    Steve Mosher est le premier sociologue américain à avoir pu se rendre en Chine pour constater l'œuvre de la révolution culturelle : il était alors athée et pro-avortement. L'assistance à un avortement forcé l'avait bouleversé ; il s'est converti à la religion catholique et, toujours spécialiste de la Chine, a également fondé le Population Research Institute qui lutte contre les entreprises malthusiennes de contrôle de la population à travers le monde.


    Je vous propose ici ma traduction rapide de ce texte publié le 13 juin dernier. – J.S.

    à lire sur le blog de Jeanne Smits

  • Sur RCF : Christianisation, déchristianisation : l'Église face à la raison et aux paganismes

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    Christianisation, déchristianisation : l'Église face à la raison et aux paganismes

    Une émission de RCF présentée par Frédéric Mounier

    LES RACINES DU PRÉSENT - LUNDI 17 JUIN À 21H0 - DURÉE ÉMISSION : 55 MIN

    Christianisation, déchristianisation : l'Église face à la raison et aux paganismes

    © M.MIGLIORATO/CPP/CIRIC - 28 mai 2019 : Fidèles sur la place Saint Pierre lors de l'audience générale au Vatican.

    Se pencher sur l'histoire de l'Église c'est observer l'histoire des hommes et de leurs croyances. Dans une société post-chrétienne, verra-t-on le retour de la raison ou des paganismes?

    L'Église opère toujours dans un monde en mutation, ce qui lui permet d'exister encore, disent les historiens invités de Frédéric Mounier. Au fil de ses 2.000 ans d'histoire en effet, l'Église a du se situer face aux pouvoirs et aussi face aux croyances et aux idéologies, face aux paganismes ou à la raison. Marcel Gauchet définissait le christianisme comme la religion de la sortie de la religion : que reste-t-il après ? Éléments de réflexion. 

    CONSTAT DE DÉCHRISTIANISATION

    "L'Église a été peu à peu expulsée de la sphère publique à mesure que s'est autonomisée une conscience individuelle qui a restreint au for privé l'emprise de la religion." Dans son ouvrage, "Une brève histoire de l'Église" (éd. Flammarion) Françoise Hildesheimer décrit un mouvement, qui s'est déroulé sur la longue durée, de sécularisation. Mouvement relativement "précoce" puisqu'on peut grossièrement remonter à l'impulsion donnée par saint Thomas d'Aquin (1225-1274) et ses théories sur la raison humaine. 

    Entre la perte de l'Orient, les divisions au XVIe siècle, la montée de la sécularisation, l'avènement de la raison humaine, la révolution des Lumières, la laïcité à la française et la chute de la pratique contemporaine, Françoise Hildesheimer voit une continuité. "Depuis la Réforme, qu'elle qualifie "de drame absolu" pour l'Église, un spectre hante l'histoire du religieux qui est la perte de son objet."

    LE PROGRÈS A-T-IL REMPLACÉ L'IDÉE DE DIEU ?

    Jusqu'au XVIe siècle environ, on a longtemps cru en Occident que "l'histoire de l'homme est celle que Dieu veut", peut-on résumer avec Didier Le Fur, auteur de "Et ils mirent Dieu à la retraite" (éd. Passés composés). Le concept d'un homme qui "s'autonomise et peut vivre sa vie et son destin, voire pratiquer son salut" a d'abord été "une idée philosophique", rappelle l'historien. Il a fallu du temps pour "nettoyer histoire de ces légendes" et réinterpréter l'histoire.

    Son ouvrage propose une réflexion sur l'histoire en tant que construction, en tant que science qui "accompagne les pouvoirs religieux et politiques". Didier Le Fur écrit : "Personne n'a trouvé les lois de cette histoire parfaite, définitive, jamais non plus il ne réussit à réaliser ce qui habitait l'imaginaire des philosophes de l'histoire : rassurer collectivement sur la raisons de l'existence humaine, et contribuer à apaiser la peur de la mort par une vie sans Dieu."

    APRÈS LE CHRISTIANISME

    20 ans après sa parution, les éditions du Cerf rééditent "Vers une France païenne ?", dont François Taillandier préface la réédition. En 1999, l'ouvrage de Mgr Hippolyte Simon posait une question : en supposant un effacement du christianisme en France, qu'est-ce qui lui succédera ? L'évêque de Clermont avançait pour hypothèse une résurgence du paganisme, ou voire des paganismes.

    Il y a 20 ans, Mgr Simon écrivait : "On peut imaginer dans 20 ans une société française où les banlieues seraient islamisées par des groupes intégristes, où les campagnes seraient peuplées de témoins de Jéhovah, où les milieux médicaux et paramédicaux seraient adeptes du nouvel âge, où les milieux artistiques seraient adeptes du bouddhisme ou de la scientologie et où la petite bourgeoisie demeurerait d'inspiration catholique." Certes, "il ne faut pas caricaturer", comme le dit François Taillandier, mais on peut trouver là un certain nombre de "symptômes" actuels. Comme le dit François Taillandier s'il y a lieu de s'inquiéter de l'émergence des croyances, on peut méditer en quoi celles-ci diffèrent de la foi.

    INVITÉS

    • Françoise Hildesheimer, archiviste paléographe, conservateur général honoraire du Patrimoine, spécialiste de l'histoire politique et religieuse de l'Ancien Régime
    • Didier Le Fur, historien, spécialiste des XVe et XVIe siècles français
    • François Taillandier, romancier, essayiste

    BIBLIOGRAPHIE

    • Une brève histoire de l'Église - Le cas français, IVe-XXIe siècles

    Françoise Hildesheimer - coll. Champs Histoire, éd. Flammarion (2019)

    • Et ils mirent Dieu à la retraite - Une brève histoire de l'histoire

    Didier Le Fur - éd. Passés composés (2019)

    • Vers une France païenne (réédition)

    Hippolyte Simon, François Taillandier - éd. Cerf (2019)

    • Rendez à César - L'Église et le pouvoir, IVe-XVIIIe siècle

    Françoise Hildesheimer - coll. Au fil de l'histoire, éd. Flammarion (2017)