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Eglise - Page 734

  • Sept évêques roumains emprisonnés et torturés par le régime communiste ont été béatifiés

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Roumanie : sept évêques gréco-catholiques martyrs du communisme, béatifiés par le pape

    Une invitation à « vaincre la rancœur par la charité et le pardon »

    Le pape François a présidé la béatification de sept évêques gréco-catholiques roumains, martyrs du régime communiste, ce 2 juin 2019, à Blaj, dans le centre de la Roumanie. Leur exemple, a-t-il affirmé, est « une invitation pour tous à vaincre la rancœur par la charité et le pardon, en vivant avec cohérence et courage la foi chrétienne ».

    Pour le troisième et dernier jour de son voyage apostolique dans le pays, le pape s’est rendu comme la veille en Transylvanie, au delà des Carpates. Il a rejoint le « Champ de la Liberté », lieu où les Roumains demandèrent leur liberté nationale en 1848 et lieu à haute teneur symbolique pour les gréco-catholiques : en 1948, c’est là que le régime communiste leur demanda de s’unir à l’Eglise orthodoxe en abandonnant leur foi. L’un des nouveaux bienheureux, Mgr Ioan Suciu, quittant le rassemblement en signe de protestation, choisit la voie du martyre, suivi par de nombreux fidèles.

    Dans ce domaine, le pape a célébré une messe en rite oriental gréco-catholique – divine liturgie – entouré de quelque 60 000 personnes qui l’ont accueilli chaleureusement, agitant des drapeaux roumains, à son arrivée en papamobile. Quelque 20 000 autres suivaient la célébration sur des écrans à divers endroits de la ville.

    Au début de la liturgie, le pape a proclamé bienheureux évêques Valeriu-Traian Frentiu, Vasile Aftenie, Ioan Suciu, Tit-Liviu Chinezu, Ioan Balan, Alexandru Rusu et le cardinal Iuliu Hossu, dont les portraits étaient brandis çà et là dans la foule. Les sept évêques ont été tués sous le régime communiste, entre 1950 et 1970, et reconnus martyrs par l’Eglise en mars dernier.

    Sous les applaudissements des fidèles – dont beaucoup étaient en tenue traditionnelle, les femmes couvertes d’un foulard bariolé – une icône représentant les sept évêques a été apportée en procession, tandis que résonnaient les cloches.

    « Face à la féroce oppression du régime, ils ont fait preuve d’une foi et d’un amour exemplaires pour leur peuple », a souligné le pape dans son homélie, synthétisant leur « précieux héritage » en deux mots : « liberté et miséricorde ».

    « Les nouveaux Bienheureux ont souffert et sacrifié leur vie, en s’opposant à un système idéologique totalitaire et coercitif en ce qui concerne les droits fondamentaux de la personne humaine », a-t-il encore rappelé. Et le pape de dénoncer aujourd’hui « des colonisations idéologiques qui déprécient la valeur de la personne, de la vie, du mariage et de la famille et qui nuisent, par des propositions aliénantes, aussi athées que par le passé, surtout à nos jeunes et à nos enfants en les privant de racines pour grandir ».

    En refusant la haine envers leurs persécuteurs, les nouveaux bienheureux, a-t-il souligné par ailleurs, sont « une invitation pour tous à vaincre la rancœur par la charité et le pardon, en vivant avec cohérence et courage la foi chrétienne ».

  • RDC : La visite de l'Aide à l'Eglise en Détresse au Kasaï

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    Ordination-presbytérale-MBM-2790x1590_c.jpg

    ordinations à Mbuji Mayi (anciennement Bakwanga)

    Après trois ans de conflits sanglants, l´Aide à l'Eglise en Détresse (AED) est présente pour soutenir l´Eglise au Kasaï (République Démocratique du Congo), avec pour priorité la formation de séminaristes. KTO a ainsi suivi Christine du Coudray, directrice de projet Section Afrique, venue du siège international pour faire le point. L´enjeu est majeur pour ces diocèses confrontés à des moyens humains et matériels limités. Les infrastructures routières sont quasiment inexistantes, et l´annonce de l´Evangile est difficile dans toute la région. Au-delà d´une aide matérielle et financière, cette fondation de droit pontifical apporte également un soutien spirituel et le témoignage de la proximité de l´Eglise universelle.

    L’AED est une œuvre sûre qui ne renverse jamais les ordres de priorité pour construire un monde fondé sur une anthropologie chrétienne véritable.

    JPSC

  • RDC : dernier voyage Belgique-Congo pour le Sphinx de Limete

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    Funérailles-Etienne-Tshisekedi.jpg

    La dépouille mortelle d’Etienne Tshisekedi a enfin pu être rapatriée de Belgique au Congo jeudi dernier dans la soirée. Au cours de la messe d’enterrement  qu’il a présidée devant 100.000 personnes ce samedi 1er juin 2019 au  stade « des martyrs » (ancien stade Roi Baudouin) à Kinshasa, l’archevêque  du diocèse, Mgr Fridolin Ambongo, a déclaré que l’accord de la Saint Sylvestre -signé en décembre 2016 pour mettre fin à la crise politique-, peut être considéré comme un l’héritage  légué par Étienne Tshisekedi .

    Ambongo 78737-AAA6-496C-A7EE-04905740FF21_cx45_cy23_cw44_w1023_r1_s-690x450.jpgL’archevêque de Kinshasa (photo ci-contre) a, par ailleurs, appelé l’actuel président proclamé de la RDC, Félix Tshisekedi, à parachever l’idéal politique de son père, pour « conduire le peuple congolais vers la terre promise », a-t-il martelé dans son homélie : à bon entendeur…

    Petite synthèse de rappel sans langue de buis par Christophe Rigaud sur le site afrikarabia :

    « Mort ou vivant, personne ne pourra démentir l’incroyable popularité d’Etienne Tshisekedi en République démocratique du Congo (RDC). Des dizaines de milliers de personnes ont assisté au retour de l’opposant historique, dont le corps a été retenu pendant plus de 28 mois en Belgique, à la suite d’une bataille croquignolesque entre la famille et le pouvoir de Joseph Kabila – voir notre article. Mais depuis la victoire contestée de Félix Tshisekedi à la présidentielle, le propre fils d’Etienne, les funérailles du sphinx de Limete (son surnom) ont pu s’organiser en grande pompe ce vendredi au stade des Martyrs de Kinshasa. 

    De Mobutu à l’UDPS

    Symbole de la résistance aux régimes de Mobutu, puis de Kabila père et fils, Etienne Tshisekedi est rapidement devenu, avec son parti l’UDPS, la figure emblématique de l’opposition congolaise historique. Mais avant de basculer dans l’opposition, Etienne Tshisekedi a démarré sa carrière politique en 1968 dans le MPR, le parti de Mobutu. En 1982, c’est un massacre de « creuseurs”, dans les mines de diamants du Kasaï, qui le pousse à dénoncer les exactions du système Mobutu et à créer son propre parti, l’UDPS. Etienne Tshisekedi est alors condamné à 15 ans de prison, la Constitution n’autorisant qu’un seul parti… celui de Mobutu.    

    Intransigeant

    Son courage politique fait, en partie, plier Mobutu qui introduit sous la pression le multipartisme en 1990. Tshisekedi est alors nommé Premier ministre de consensus, mais refuse de reconnaître Mobutu comme chef de l’Etat. Cette intransigeance, qui sera désormais sa marque de fabrique, va vite devenir une faiblesse. Son radicalisme va l’écarter des différents processus politiques congolais. En 2003, Tshisekedi refusera un poste de vice-président lors d’un premier partage du pouvoir, ce qui le poussera à ne pas se présenter aux élections générales de 2006. Un boycott qu’il paiera cash avec l’apparition de multiples divisions au sein de l’UDPS.      

    “Monsieur non”

    Très critiqué au sein de son propre parti, l’irrédentisme d’Etienne Tshisekedi ne porte pas ses fruits. Certains cadres du parti l’accusent d’être souvent « à contre-temps », radical quand il faudrait lâcher du lest et trop conciliant lorsqu’il faudrait dire non. « Monsieur non » fini par accepter de se présenter à la présidentielle de 2011, mais les fraudes massives le privent de la victoire. Etienne Tshisekedi se mure dans ses fonctions fictives de « président élu » de RDC. Une étrange stratégie qui vire peu à peu au pathétique et entame son isolement politique. Il interdit alors à ses députés de siéger à l’Assemblée nationale, faisant exploser son groupe de 33 députés, qui finissent par quitter le parti.  

    Une oeuvre inachevée

    Etienne Tshisekedi laisse donc une oeuvre inachevée derrière lui et un parti divisé à sa mort en février 2017. Mais sa principale erreur est sans doute de ne pas avoir su préparer sa succession et d’avoir cédé aux diktats familiaux pour finalement imposer à la dernière minute son fils Félix, novice en politique. Comme son ancien adversaire et désormais allié, Joseph Kabila, Félix Tshisekedi est un « fils de » que son père n’a jamais voulu préparer à l’exercice du pouvoir et qui se retrouve propulsé sur le fauteuil présidentiel, sans aucune légitimité politique. Un point commun qui semble rassembler et rapprocher Joseph Kabila et Félix Tshisekedi, qui ont conclu une étrange alliance de coalition et de partage du pouvoir avant l’annonce des résultats de la présidentielle de décembre 2018.

    Depuis cet accord « contre-nature » avec Joseph Kabila, l’UDPS se déchire autour de son mode de gouvernance. Le président par intérim Jean-Marc Kabund a nommé un secrétaire général, Augustin Kabuya. Cette décision braque les partisans d’une direction collégiale sous forme d’un directoire. « Toute opposition à la mise en place du directoire sera considérée comme un acte de sabotage et de haute trahison vis-à-vis d’Etienne Tshisekedi », fustigent les députés légalistes de l’UDPS.

    Héros national?

    Si le retour de la dépouille du sphinx fait une relative unanimité chez les Congolais, l’élévation au rang de héros national d’Etienne Tshisekedi, alors que son propre fils occupe la présidence de la République, fait polémique. Certains internautes ironisent sur les réseaux sociaux : « Pour élever au rang de héros Mobutu, faudra-t-il attendre que son fils devienne président ? » Les partisans de Patrice Lumumba, ont eux en souvenir une lettre qui leur reste en travers de la gorge. Celle d’Etienne Tshisekedi qui se réjouit le 23 décembre 1960 de l’arrestation de Patrice Lumumba et promet celle de ses collaborateurs à Albert Kalonji. Même si les proches de Tshisekedi ont toujours contesté l’authenticité du document, le contentieux est encore lourd entre lumumbistes et tshisekedistes.  

    Très chères funérailles

    L’organisation des funérailles par Félix Tshisekedi a également fait l’objet l’objet de vives critiques. Et tout d’abord dans le coût exorbitant des obsèques, estimé à (au moins) 2,5 millions de dollars, alors que le pays peine à boucler ses fins de mois et se classe parmi les plus pauvres de la planète. Autre sujet de discorde : la liste des présidents de la région invités pour participer à l’hommage national du stade des Martyrs, comme le rwandais Paul Kagame ou Denis Sassou Nguesso. « Couler le plus d’argent public possible sous prétexte de ses obsèques, et convier les pires bourreaux de la démocratie, voilà comment le fils a choisi d’honorer son illustre père » s’étrangle le mouvement citoyen La Lucha.

    Etrange héritage 

    Dernière ombre au tableau : l’absence très remarquée des principaux leaders de l’opposition à l’hommage du stade des Martyrs. Martin Fayulu, le candidat malheureux de la présidentielle, qui revendique toujours la victoire, n’a pas été convié aux funérailles, tout comme Moïse Katumbi, pourtant allié de Félix Tshisekedi au sein du Rassemblement de l’opposition. D’ailleurs, certains voient déjà en Martin Fayulu, le principal héritier politique d’Etienne Tshisekedi. Radical, comme lui, hostile à Joseph Kabila, comme lui, Martin Fayulu affirme s’être fait voler la victoire de 2018 à la suite d’une élection frauduleuse… tout comme Etienne Tshisekedi en 2011 ! Mais cette fois, c’est le propre fils du sphinx de Limete qui a négocié sa victoire avec Joseph Kabila… drôle d’héritage.

    Christophe RIGAUD – Afrikarabia »

     Ref.

    RDC : dernier voyage Belgique-Congo pour le  Sphinx de Limete

     JPSC

     

  • Europe : la voie romaine

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    Sur le site web France Catholique, cette réflexion d’Aymeric Pourbaix dans le contexte des récentesrome-4124391_1280-d981b.jpg élections européennes :

    " Parmi les surprises, nombreuses, de ces élections européennes figure la hausse de la participation – près de dix points de plus par rapport à la précédente édition en 2014. C’est d’autant plus intéressant que ce regain concerne toute l’Union européenne, avec le taux de participation le plus élevé depuis vingt ans (au-dessus de 50 %). Signe que désormais, qu’on le veuille ou non, les électeurs perçoivent l’Europe comme un élément structurant de la vie des nations. Un enjeu de pouvoir majeur.

    Europe en panne

    Pour autant, reste à gagner les cœurs et les âmes. Et de ce point de vue, l’Europe technocratique est en panne, à la recherche d’un sens, comme on l’a vu lors du 60e anniversaire du traité de Rome, en mars 2017, lorsque quasiment tous les chefs d’état européens se sont pressés au Vatican pour écouter le Pape. Il ne s’agit donc pas tant d’opposer les nations à l’Union européenne que de revenir à ce qui constitue le cœur de l’Europe, ce qui a présidé à sa fondation.

    Dans un maître ouvrage intitulé La voie romaine, Rémi Brague affirme que ce qui constitue l’essence de l’Europe est sa «  romanité  », c’est-à-dire sa capacité à transmettre. De la même manière que les Romains, démontre-t-il, se sont inspirés en particulier de l’héritage grec afin de civiliser les peuples – «  les barbares à soumettre  ». Formant ainsi un creuset unique au monde, entre passé et avenir, facteur de progrès humain et au développement inégalé. Et dont le ciment a été le christianisme, lui qui possède la clef des rapports entre spirituel et temporel.

    Or selon Brague, cette romanité est aujourd’hui menacée par la volonté de rompre avec le passé, et notamment le passé chrétien. C’est le fameux débat qui eut lieu en 2005 sur l’inscription des racines chrétiennes dans la Constitution européenne. Inscription qui a été refusée mais dont l’absence est criante, tant elle masque le vide de sens.

    Car cette référence n’est pas uniquement une incantation liée à un passé révolu, mais bien son principe originel, fondateur d’une culture et d’une civilisation. La foi chrétienne, ancrée dans sa romanité, c’est le «  big-bang  » de l’Europe : c’est de là que tout est parti.

    Revenir au principe actif

    C’est pourquoi, au-delà du résultat des élections, la question fondamentale est de revenir à ce principe actif, force puissante sans laquelle rien ne peut se faire, aucune création n’est durable. «  En dehors de moi vous ne pouvez rien faire  » (Jn 15, 5). De cette romanité revivifiée par la foi chrétienne, en revanche, tout peut repartir.

    Comment ? Par l’éducation, la culture, les médias, les métiers de la transmission, etc. Il n’est pas étonnant que deux des saintes patronnes de l’Europe, Brigitte de Suède et Catherine de Sienne, aient toutes deux œuvré pour ramener vers Rome le cœur des papes et des fidèles. Nous en avons un besoin criant."

    Ref. Europe : la voie romaine

    Chevalier de Bamberg DEGOTARCBAMBCAT009.jpgCertes, des métissages du bas-empire romain, finalement submergé par les invasions barbares, est née une nouvelle civilisation que symbolise la superbe sculpture du chevalier de Bamberg (photo) conjuguant la sève spirituelle de la jeunesse, de la foi chrétienne et du souvenir de la grandeur de Rome.  

    Aujourd’hui, l’Europe aux cheveux blancs a perdu la foi en elle-même, et même la foi tout court après l’avoir transmise à l’Afrique subsaharienne qui cherche à assimiler, avec son génie propre, cet héritage ouvert par la colonisation.

    Qu’adviendra-t-il demain des brassages migratoires actuels: un polyèdre nébuleux ou une identité nouvelle puisée aux vraies racines d’une civilisation multiséculaire ?

    Les mentalités qui prévalent de nos jours au sein du gouvernement de l’Eglise ne me paraissent pas correspondre à cette voie romaine dont parle Rémi Brague.

    JPSC

  • Plain- Chant, orgue et violons le dimanche 2 juin 2019 à 10h00 en l’église du Saint-Sacrement à Liège : messe du 1er dimanche du mois

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    MESSE GRÉGORIENNE DANS L’OCTAVE DE L’ASCENSION :

    PLAIN-CHANT ORGUE ET VIOLONS

    DIMANCHE 2 JUIN 2019 À 10 HEURES

    affiche_premier dimanche du mois.jpg

    L’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) offre chaque premier dimanche du mois à 10h00 une messe particulièrement soignée sur le plan musical.

    Ce dimanche 2 juin, l’Ensemble instrumental Darius interprétera des duos de violon extraits des œuvres d’Antonio Vivaldi, Juan Crisostomo de Ariaga et Boris Mokrousov. 

    Le propre grégorien de la messe du dimanche  dans l’octave de l’Ascension est chanté par la Schola du Saint-Sacrement : les mélodies se partagent entre l’évocation du retour glorieux du Christ ressuscité et la venue du Saint-Esprit.  

    Plus de renseignements :

    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64.

    Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    ________________________________

    Restauration_depliant - Copie.jpgFaire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour aider à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette importante opération, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?  

    Tous renseignements : Tel. 04 344 10 89.

    JPSC

  • Belgique : changement de direction à la tête du Séminaire de Namur

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    Lu sur le site diakonos.be :

    Recteurs-SeminaireND-768x576.jpg« Les évêques francophones de Belgique ont nommé l’abbé Joël Spronck (du diocèse de Liège) nouveau Recteur du Séminaire Notre-Dame de Namur. Il entrera en fonction le 1° juillet 2019. Il succède au Chanoine Joël Rochette.

     Le séminaire de Namur est le dernier séminaire de Belgique francophone à encore former des prêtres, il accueille donc tous les candidats à la prêtrise pour les diocèses de Namur, Liège, Tournai et Malines-Bruxelles. Ces dernières années, les inscriptions sont en chute libre. Deux jeunes seront cependant ordonnés prêtres en juin prochain.

     En France, la situation des séminaires est tout aussi difficile. Après celui de Lille, c’est le séminaire de Bordeaux qui ferme à présent ses portes faute de candidats. Précisons que le séminaire de Bordeaux formait les séminaristes venant de sept diocèses : Bordeaux, Périgueux, Angoulême, Agen, La Rochelle, Limoges et Tulle. Un autre séminaire est en sursis : c’est celui du plus grand diocèse de France, celui de Strasbourg. ...

    Voir aussi :

    Un nouveau Recteur pour le Séminaire Notre-Dame de Namur - Le site de l'Eglise Catholique en Belgique

    On se réjouira de cette désignation dans la ligne plutôt traditionnelle suivie par ce Séminaire interdiocésain francophone de Belgique.

    JPSC

  • Quel acte de repentance la Belgique doit-elle au Congo ?

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    Selon un article publié par Belgicatho, une campagne de communication serait actuellement lancée afin d’inviter les Belges à  s’excuser  auprès du peuple congolais pour la colonisation. Cause toujours pourrait-on dire : sous une forme ou une autre, la colonisation est un phénomène inhérent à toute l’histoire de l’humanité.

    king_baudouin_of_belgium_getty.jpgL’anticolonialisme ne date pas tout à fait d’hier non plus et son avatar idéologique est aussi un pourvoyeur de mythes et de légendes déformant volontiers les faits réels.

    Il en va ainsi dans l’histoire du Congo auquel, quoi qu’on en dise aujourd’hui, la Belgique a beaucoup apporté en un siècle: une conscience nationale, la langue française et la religion catholique.  Mais son œuvre économique et sociale remarquable s’est noyée, dès le 30 juin 1960, dans l’immaturité politique d’un peuple auquel le colonisateur a jeté précipitamment l’indépendance à la tête,  sans ménager les transitions nécessaires. Voilà certainement le reproche appelant la repentance majeure attendue de la Belgique métropolitaine dont l’inconséquence est à l’origine des heurs et malheurs qui accablent aujourd’hui encore son ancienne colonie : cette repentance elle la doit tant aux colonisés qu’aux coloniaux victimes du chaos résultant de cette décolonisation ratée.

    Pour prendre la mesure de la réalité de la vie ordonnée prévalant au Congo sous le régime colonial d’autrefois, rien de tel que les témoignages des produits africains de celui-ci. Le Père Ekwa, responsable de l’enseignement catholique au Congo de 1960 à 1975 a connu la colonisation, de l’enfance à l’âge adulte. Le court extrait de son témoignage, parmi tant d'autres, renvoie au site  mémoires du congo  où on les trouve rassemblés.

    JPSC

  • Quand le Christ nous fait cadeau de sa paix (6ème dimanche de Pâques)

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    Vivre la paix du Royaume

    homélie du 6e dimanche de Pâques C, par l'abbé Christophe Cossement (26 mai 2019)

    Ce dont Dieu rêve, c’est que nos cœurs et le sien soient tout proches, afin qu’il puisse nous communiquer sa vie. C’est par le cœur qu’on reçoit les dons de Dieu. Notre cœur est le centre de notre personne. Quand notre cœur est content, alors tout va. Même de grandes difficultés ne nous font pas peur. Mais quand notre cœur est triste, il n’y a rien qui va bien. Jésus veut nous faire le cadeau d’un cœur où il y a toujours le soleil. C’est pourquoi, comme ultime formation de ses disciples, il leur dit : « je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. » (Jn 14,27)

    Et nous, nous devons lutter pour recevoir cette paix. C’est une paix vissée au cœur, une paix indestructible, mais qui s’obtient en menant un combat intérieur, le combat de la foi. En quoi consiste ce combat pour accueillir la paix du Christ ? Nous combattons pour prendre au sérieux la parole que nous dit le Christ. Pour « garder sa parole », comme il dit, c’est-à-dire baser nos choix sur lui, sur ce qu’il a dit et fait. Nous combattons pour croire à l’amour du Père posé sur nous, et pour cela nous écartons toutes les paroles de dénigrement que nous proférons sur nous-mêmes ou sur les autres. Nous combattons aussi pour ne pas nous laisser entraîner par le flot qui nous pousse à oublier la présence de Dieu : un flot dans notre tête — toutes les choses captivantes du monde d’aujourd’hui — et un flot autour de nous — le poids de l’incroyance généralisée. C’est pourquoi le Père nous donne un défenseur, le Saint-Esprit. Jésus l’appelle défenseur, « Paraclet » comme on dit en latin, ce qui veut dire « avocat ». Le Saint-Esprit nous assiste dans le combat pour accueillir la paix du Christ.

    Comment l’Esprit est-il avocat, défenseur ? Il le fait en rappelant ce que Jésus nous a dit, c’est-à-dire en rendant ses paroles pénétrantes, motivantes. Il nous montre avec quel amour le Christ nous interpelle. Quand nous lisons l’Évangile, nous nous trouvons parfois bien en décalage par rapport à ce que le Christ attend de nous. Mais ce qui pourrait nous paraître décourageant dans ce que nous demande le Seigneur par son Église, cela devient une lumière lorsque l’Esprit Saint lui-même nous instruit, car il nous montre en même temps l’exigence et l’amour qui fait dire cette demande exigeante. Demandons au Seigneur : Père, fais que je sois motivé par le chemin que ton Fils me propose ! Que l’Esprit Saint me conduise par le cœur à conformer ma vie à l’Évangile de ton Fils !

    L’Esprit Saint procure la joie profonde de se savoir aimé par Dieu que nous respectons et aimons. Cette joie qu’il est difficile de garder constamment dans les aléas de la vie d’ici-bas, elle deviendra notre état constant dans le Royaume de Dieu, la Jérusalem d’en haut, la ville illuminée par Dieu lui-même et où nous pourrons habiter avec lui. L’amour de Dieu sera dans tous les cœurs et circulera entre tous.

    Dans cette perspective, prions aussi pour tous ceux qui n’aiment pas le Christ, qui trouvent qu’il y a tant de choses plus ur­gentes et plus intéressantes que de s’attacher à lui. Car Jésus disait aussi : « Celui qui ne m’aime pas ne restera pas fidèle à mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé » (v.24). Ce n’est pas rien de ne pas aimer le Christ, de dire : ta parole ne nous intéresse pas. Car c’est la parole du Père qui a tout créé, de qui tout vient et vers qui nous allons. Il faut prier beau­coup pour ceux qui disent : Dieu ne m’intéresse pas, j’ai tant d’autres priorités. Prions pour eux, afin qu’un jour nous puissions nous réjouir ensemble de la beauté de Dieu !

  • Et si nous avions besoin d'un nouveau Credo ?

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    De David Carlin traduit par Bernadette Cosyn sur le site de France Catholique :

    Un nouveau Credo ?

    Un fait intéressant est que les trois plus célèbres déclarations de foi du christianisme, le Symbole des Apôtres, le Credo de Nicée et le Symbole d’Athanase ne contiennent aucune doctrine morale. Elles contiennent des doctrines métaphysiques, par exemple la Trinité, l’Incarnation, la Rédemption et ce qui, je suppose, pourrait être appelé des doctrines historico-miraculeuses, par exemple la naissance virginale, la Résurrection, l’Ascension. Mais pas de doctrines morales : rien sur les Dix Commandements, les Béatitudes, les deux grands commandements – l’amour de Dieu, l’amour du prochain.

    Est-ce parce que le christianisme primitif n’était pas soucieux de morale ? Loin de là. Les Quatre Evangiles et les autres parties du Nouveau Testament, si nous pouvons les prendre comme indicateurs du christianisme primitif, regorgent de préoccupations morales.

    Mais la morale du christianisme primitif était pratiquement non controversée alors que la partie doctrinale du christianisme était hautement sujette à controverses. Les credos ont été élaborés pour tracer une ligne claire entre les croyances orthodoxes et celles qui ne l’étaient pas. L’Eglise disait ainsi : « ceci est ce que nous croyons et cela ce que nous ne croyons pas. Il y a une frontière entre les deux. Si vous êtes de ce côté-ci, vous faites partie de l’Eglise Si vous êtes de ce côté-là, vous êtes hors de l’Eglise ».

    Que ce soit cela qui était en jeu est très clair dans le cas du Credo de Nicée, élaboré par le premier Concile Œcuménique tenu à Nicée en 325 et quelque peu modifié lors du Premier Concile de Constantinople en 381. Le but du Credo de Nicée, tout en réaffirmant et clarifiant les doctrines exprimées dans le Symbole des Apôtres, était de tracer une ligne claire entre les dogmes catholiques orthodoxes et les dogmes ariens.

    Les Ariens soutenaient que le Fils était très semblable à Dieu le Père – mais pas tout à fait. Le Fils est un grand Dieu pour parler, mais pas égal au plus grand de tous les Dieux, Dieu le Père. Le Fils, qui a créé le monde, a lui même été créé par le Père. Le Fils était la première et la plus grande des créatures, mais il était inférieur au Père et lui était subordonné. Par implication, alors, Jésus, étant l’incarnation humaine du Fils, n’était pas le plus grand Dieu.

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  • La pensée du cardinal Sarah

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    Une belle analyse de la pensée du Cardinal Sarah(source)

    Le cardinal Sarah et l’herméneutique de la réforme dans la continuité

    Le dernier ouvrage du cardinal Robert Sarah, Le soir approche et déjà le jour baisse (Fayard), est – comme les deux précédents – un livre-entretien écrit en collaboration avec Nicolas Diat. Le préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements y dresse un constat affligé de la crise qui secoue la société occidentale et l’Eglise de l’après-Concile.

    Les critiques du haut prélat, sans s’adresser au pape François – il s’en défend vigoureusement –, ne peuvent pas ne pas être rapportées à certains propos du souverain pontife actuel, qu’il s’agisse de l’immigration de masse, de l’écologie, de l’éventuelle ouverture de la prêtrise à des hommes mariés…

    Le souci du cardinal Sarah est, semble-t-il, de ne pas diviser l’Eglise encore plus, c’est pourquoi il « laisse de côté François », comme il le dit expressis verbis. Il dénonce la crise et pointe du doigt certaines causes : il fustige ainsi des évêques et des prêtres, car il reconnaît qu’il s’agit d’une crise qui « se situe au niveau de la tête », mais il refuse de nommer cette tête.

    Il déplore que des clercs cèdent « à la tentation morbide et scélérate d’aligner l’Eglise sur les valeurs des sociétés occidentales actuelles. Ils veulent avant tout que l’on dise que l’Eglise est ouverte, accueillante, attentive, moderne. » (Valeurs Actuelles, 28 mars 2019). Mais il récuse toute opposition entre le pape et lui. Il veut rappeler la vérité, mais ne veut pas compromettre l’unité. Or ce n’est pas le cardinal Sarah qui divise, mais bien ceux qui, en s’opposant à la vérité bimillénaire, brisent l’unité.

    Car l’unité de l’Eglise repose sur la vérité une, révélée par Dieu. Plus de vérité une, plus d’unité dans la vérité, mais « l’unité dans la diversité », le « polyèdre » ou la « mosaïque »…, comme l’on dit aujourd’hui. Rappeler l’unicité de la vérité, c’est défendre l’unité de l’Eglise et dénoncer les fauteurs de division qui s’emploient à « aligner l’Eglise sur les valeurs des sociétés occidentales actuelles ». Dans son livre, le cardinal Sarah fournit un diagnostic pertinent, mais prescrit des remèdes qui ne soignent que les symptômes, sans atteindre le foyer infectieux.

    LA CRISE DE LA CONSCIENCE CHRETIENNE DE L’OCCIDENT

    Sur le site Atlantico, le 8 avril 2019, le haut prélat répond aux questions de Jean-Sébastien Ferjou. Il dénonce les pseudo-valeurs de la laïcité : « La laïcité à la française est une parfaite contradiction : vous êtes essentiellement façonnés par l’Eglise. Vous ne pouvez pas dire je suis laïc dans la société et je suis chrétien à l’église, c’est ridicule. Un homme ne peut pas être divisé : il est un à tout point de vue, en toutes circonstances. Un Français à l’église est aussi un Français en politique. C’est une incohérence que d’imaginer l’inverse. La foi est une réalité intime mais elle doit aussi être vécue en famille et dans la société au sens large. »

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  • "L’avortement n’est jamais la réponse que cherchent les femmes et les familles" (Pape François)

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Yes to life congrès du Dicastère pour les laïc, la famille et la vie © Vatican Media

    Yes To Life Congrès Du Dicastère Pour Les Laïc, La Famille Et La Vie © Vatican Media

    « L’avortement n’est jamais la réponse que cherchent les femmes et les familles », affirme le pape

    Congrès « Yes to life » à Rome (Traduction intégrale)

    « L’avortement n’est jamais la réponse que cherchent les femmes et les familles », a affirmé le pape François en recevant les participants à un congrès promu par le Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, ce 25 mai 2019, au Vatican.

    La rencontre, sur le thème “Yes to Life! Prendre soin du précieux don de la vie dans la fragilité”, était organisée en collaboration avec la fondation “Il Cuore in una goccia – Onlus” et avec le soutien des Chevaliers de Colomb.

    « Aucun être humain ne peut jamais être incompatible avec la vie, ni de par son âge, ni de par ses conditions de santé, ni de par la qualité de son existence, a déclaré le pape avec force dans son discours. Tout enfant qui s’annonce dans le sein d’une femme est un don, qui change l’histoire d’une famille… Et cet enfant a besoin d’être accueilli, aimé et soigné. Toujours ! »

    Devant les 400 participants venus de 70 pays, le pape a plaidé pour le soin envers les enfants non-viables à la naissance : « prendre soin de ces enfants aide les parents à faire le deuil et à le concevoir non seulement comme une perte, mais comme une étape d’un chemin parcouru ensemble ».

    Dans les soins périnataux, il a recommandé aux médecins « que l’objectif de la guérison soit clair… ainsi que la valeur sacrée de la vie humaine, dont la protection reste la fin ultime de la pratique médicale ». « La profession médicale est une mission, une vocation à la vie », a-t-il insisté, encourageant à être « capables d’entrer en relation, de se charger des vies d’autrui, proactifs face à la douleur, capables de tranquilliser, de s’engager à trouver toujours des solutions respectueuses de la dignité de toute vie humaine ».

    Enfin, évoquant l’opposition de l’Eglise à l’avortement, il a assuré qu’il ne s’agissait pas d’une question de foi : « C’est un problème humain… est-il permis d’éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ?… Est-il permis de louer les services d’un tueur à gage pour résoudre un problème ? A vous la réponse. »

    Voici notre traduction du discours du pape.

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  • Asia Bibi menacée au Canada

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    Lu sur [EEChO] Bulletin n°73 mai 2019 :

    Asia Bibi, arrêtée en 2009 pour délit de blasphème envers l'islam et condamnée à mort, puis acquittée en janvier 2019, a pu quitter enfin le Pakistan et est arrivée au Canada où elle a retrouvé ses proches. Les prières des chrétiens du monde en avaient fait un cas heureusement médiatisé – mais il y en a des centaines d'autres, et une autre chrétienne condamnée à mort pour blasphème, Kausar Sagufta, a pris sa place dans sa cellule. La Grande-Bretagne avait refusé de recevoir Asia Bibi ; au reste, les chrétiens persécutés n'y sont plus bienvenus du tout. Au Canada, des « migrants » lui ont adressé des menaces de mort.

    Une telle situation s'installe aussi en Suède pour les réfugiés syriaques et autres chrétiens orientaux. « Un génocide a été commis au Moyen-Orient contre les Chrétiens. Nous avons fui ces monstres et nous nous sommes réfugiés en Suède, croyant être à l'abri, mais ils nous ont rattrapés ici » a déclaré le porte-parole de l'Association Syriansi Riksförbund, qui ajoute : « Nous nous attendons à une foutue guerre civile entre les différents groupes, à moins que quelqu'un ne mette le holà ou tape du poing sur la table. Les ignobles individus qui ont commis des actes horribles au Moyen-Orient sont maintenant ici ... et personne ne semble s'en inquiéter ».

    Aucun « vivre ensemble » ne sera possible tant que l'idéologie islamique ne sera pas mise en cause au plan religieux, et cela, seuls des chrétiens peuvent le faire. S'ils veulent bien écouter ce que l'Esprit Saint leur demande.