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Eglise - Page 899

  • Un pape qui nierait l'existence de l'enfer et l'immortalité de l'âme ?

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    De Riccardo Cascioli, sur la Nuova Bussola Quotidiana, traduit sur le site "Benoît et moi" :

    Scalfari et le Pape, une farce qui doit prendre fin

    Riccardo Cascioli / www.lanuovabq.it  / 30 mars 2018

    Le Pape qui nie l'existence de l'enfer. Une énormité qui, pendant des heures et des heures, a rebondi dans les journaux du monde entier, avant que le Saint-Siège ne démente le fondateur de Repubblica, Eugenio Scalfari. Pourtant, dans le communiqué de presse, trop de choses ne tournent pas rond...

    Mais que doit penser un pauvre catholique quand, le matin du Jeudi Saint, il se connecte à Internet et apprend que le Pape a raconté à un vieux journaliste de ses amis que l'enfer n'existe pas et que les âmes qui ne se repentent pas disparaissent simplement? Un Pape qui nie deux vérités de foi: l'enfer et l'immortalité de l'âme. Cela ne peut pas être, cela ne s'est jamais produit dans l'histoire de l'Église. Et puis, au tout début du Triduum pascal, où nous revivons le sacrifice du Christ, venu nous sauver du péché. Un timing diabolique. S'il n'y a pas d'enfer, il n'y a pas non plus de salut. Peu importe s'il ne s'agit pas d'un texte magistériel mais de l'article désormais habituel du fondateur de Repubblica, Eugenio Scalfari, qui transcrit une conversation qu'il a eue à Sainte Marthe avec le Pape François. Il s'agit là d'une énormité sans précédent aux conséquences dévastatrices.

    Ce n'est pas possible, il n'est pas possible que le Pape pense cela; et encore moins qu'il le dise à la légère dans une conversation avec un journaliste dont on sait qu'il a l'habitude de transcrire ses conversations avec le Pape, et que le Saint-Siège a déjà démenti à deux reprises (tout en laissant encore beaucoup de doutes). Et pourtant, silence du Vatican. Silence malgré le fait que depuis le début de la matinée, plusieurs journalistes ont immédiatement demandé au Bureau de presse de fournir des informations.

    Les heures passent, la nouvelle fait le tour du monde : «Le Pape nie l'existence de l'enfer». Cela revient à dire que depuis deux mille ans, l'Église plaisante, qu'elle s'est moqué d'un grand nombre de personnes. Pas seulement sur l'existence de l'enfer. Le catéchisme de l'Église catholique dit au n° 1035 : «L’enseignement de l’Église affirme l’existence de l’enfer et son éternité. Les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent immédiatement après la mort dans les enfers, où elles souffrent les peines de l’enfer, "le feu éternel". La peine principale de l’enfer consiste en la séparation éternelle d’avec Dieu en qui seul l’homme peut avoir la vie et le bonheur pour lesquels il a été crée et auxquels il aspire».

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  • Chine : le pape ferait-il fausse route ?

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    De Christian Makarian sur le site de l'Express.fr

    Chine: la fausse route du pape

    Le chef de l'Eglise de Rome a l'intention d'amorcer la normalisation des relations avec Pékin. Mais est-ce une si bonne idée?

    Après le probable tête à tête de Donald Trump avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, faut-il s'attendre à une visite du pape François en République Populaire de Chine (RPC) ? Il est difficile de percer le mur du secret qui entoure les tractations entre le Vatican et Pékin, mais on peut s'attendre à une évolution sensible des relations diplomatiques puisque, de part et d'autre, des hommes de l'ombre oeuvrent à la normalisation. Pourquoi ? Et à quel prix ?

    Deux Eglises concurrentes

    Il n'existe pas de relations diplomatiques entre Rome et Pékin depuis 1951, le Vatican reconnaît Taïwan comme représentant de la Chine. Certains adversaires du pape - ils commencent à être sérieusement nombreux - évoquent un orgueil personnel : François voudrait être le premier pape à se rendre en Chine. Il s'agit là bien davantage d'une calomnie que d'une explication. Il serait plus juste de parler, éventuellement, d'angélisme : Jorge Bergoglio, qui n'est pas européen mais argentin, ne voit pas du tout le monde à l'instar des représentants traditionnels de l'Eglise. Issu du monde émergent, il trouve inconcevable que le chemin du pays le plus peuplé de la planète (1,4 milliard d'habitants), où la foi chrétienne est appelée à un très grand avenir, soit toujours obstrué par un blocage total entre le Vatican et Pékin. Une des voies de dénouement pourrait être un accord entre le Saint Siège et le RPC portant sur la procédure de nomination des évêques, point extrêmement sensible. 

    Car le régime chinois a encouragé la naissance et le développement d'une Eglise officielle - nommée, de façon hautement significative, l'"Association catholique patriotique", institution officielle destinée à faire souffrir, et à faire taire, les catholiques libres et fervents qui entendent vivre leur foi en dehors de tout alignement politique. Ces croyants libres, catégorisés par le régime comme Eglise clandestine, ont aussi leurs évêques. Parmi eux, on compte l'emblématique et courageux cardinal et évêque émérite de Hong Kong, Mgr Joseph Zen, qui n'a cessé de mettre en garde la Vatican contre un rapprochement qui ferait principalement les affaires du régime chinois et l'encouragerait à favoriser l'Eglise officielle contre l'Eglise réelle. Du reste, Jean Paul II comme Benoît XVI ont obstinément refusé, pour ces raisons, de normaliser les rapports avec la RPC ; ils savaient que cela n'influerait en rien sur une plus grande liberté accordée à l'Eglise, bien au contraire.

    Un christianisme en plein essor

    Le catholicisme a beau être très ancien en Chine, puisqu'il y a été implanté par saint François-Xavier, dès 1552, il n'est pas pour autant le fer de lance du christianisme dans l'empire du Milieu. En France, lorsque l'on dit "chrétien", on entend subséquemment le mot "catholique" car l'Eglise de Rome fut totalement dominante dans notre histoire ; en Chine, il en va différemment, car le terme "chrétiens" désigne en premier lieu les protestants, tant ils sont majoritaires. Rappelons que Tchan Kaï-Chek, l'ennemi de Mao Tse Toung, qui trouva refuge à Formose (Taïwan) après sa défaite et la fondation de la Chine Populaire, en 1948, était lui-même protestant, ainsi que son épouse. Les protestants se sont multipliés après l'arrivée des premiers missionnaires britanniques (puis américains) à partir des guerres de l'opium de la décennie 1840. On considère qu'il y aurait aujourd'hui en Chine environ 12 millions de catholiques et près de 80 ou 90 millions de protestants, correspondant à des dénominations très diverses. Le nombre de lieux de culte retranscrit la même disproportion ; entre 4000 et 5000 pour les catholiques, peut-être 30 000, ou davantage pour les protestants : il est évidemment impossible d'être plus précis sur ce point totalement soumis aux autorités chinoises. Autant dire que la foi chrétienne est galopante au pays de Mao, ce qui constitue un cinglant échec du régime.

    Foi contre foi

    Depuis des décennies, et plus particulièrement durant les dix dernières années, les communistes chinois ont en effet tout entrepris pour restreindre les droits des chrétiens, les ficher, humilier ou emprisonner leurs chefs, et dissuader les conversions au protestantisme ou au catholicisme. Derrière ces persécutions, une crainte essentielle, celle de voir l'esprit libéral occidental, avec son cortège de libertés fondamentales (de culte, donc de pensée, d'expression, d'aller et venir...). Ce n'est sûrement pas par hasard que, lors du dernier Congrès du Parti Communiste Chinois, en octobre 2017, Xi Jinping a pourfendu l'esprit occidental, l'a désigné comme une cible et qu'il a utilisé une expression assez singulière : "Quand le peuple a la foi, a-t-il déclaré, la nation a la force". De quelle fois s'agit-il ? Celle qu'il faut avoir dans le parti, évidemment, et dans son dirigeant, qui s'est arrogé, il y a trois semaines, la possibilité d'exercer le pouvoir suprême sans limite de mandat. Benoit Vermander, ancien directeur de l'Institut Ricci, la prestigieuse institution catholique, basée à Taïpeh, et aujourd'hui professeur de sciences religieuse à l'université Fudan de Shanghai, résume tout le débat : "La Chine est un Etat-Eglise ; et le parti est l'Eglise de cet Etat". C'est pourquoi le pape François aura le plus grand mal, si une forme de normalisation devenait effective, à dessiner un espace de vraie liberté pour l'Eglise de Rome.

  • Existence de l'enfer : quand l'interviewer favori du pape déforme ses propos

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix :

    Le Vatican dément les propos prêtés au pape sur l’enfer

    Dans un article paru dans le quotidien La Repubblica, le journaliste Eugenio Scalfari fait dire au pape François que « l’enfer n’existe pas ».

    Le Vatican a fermement démenti, jeudi 29 mars, les propos que le journaliste Eugenio Scalfari à prêtés au pape François, selon lesquels l’enfer n’existerait pas.

    « L’enfer n’existe pas, ce qui existe c’est la disparition des âmes pécheresses », aurait déclaré le pape selon la retranscription d’un entretien paru dans le quotidien La Repubblica.

    Dans un communiqué diffusé jeudi après-midi, la Salle de presse du Saint-Siège a souligné que l’article écrit par Eugenio Scalfari était « le fruit de sa propre reconstruction où ne sont pas citées les paroles prononcées par le pape ».

    « Pas une retranscription fidèle des paroles du Saint-Père »

    « Aucune phrase mise entre guillemets dans cet article ne doit être considérée comme une retranscription fidèle des paroles du Saint-Père », assure la Salle de presse, qui confirme toutefois que le pape a récemment rencontré Eugenio Scalfari, comme il le fait régulièrement.

    En 2013, déjà, un premier « entretien » entre le pape et Eugenio Scalfari, qui aura 94 ans le 6 avril, avait créé la controverse.

    À LIRE : L’entretien du pape à La Repubblica change de statut

    Quelques jours plus tard, le journaliste avait dû expliquer qu’il ne prenait pas de notes ni n’enregistrait ses entretiens avec le pape et qu’il reconstruisait de tête les propos entendus, reconnaissant ainsi que certains mots choisis pouvaient ne pas être ceux du pape.

    Contraire au Catéchisme

    François, qui a choisi dès le début de son pontificat d’entamer un dialogue avec le vieux journaliste et intellectuel athée n’a toutefois jamais souhaité cesser ses rencontres avec Eugenio Scalfari, malgré les critiques et les démentis quasi-systématiques du Saint-Siège sur les propos rapportés.

    Cette fois-ci, en faisant dire au pape que « l’enfer n’existe pas », Eugenio Scalfari le faisait aller à l’encontre du Catéchisme de l’Église catholique qui souligne expressément que « l’enseignement de l’Église affirme l’existence de l’enfer et son éternité » (§ 1035).

    Il est toutefois peu probable que François, qui évoque le diable à de très nombreuses reprises dans son enseignement, ait pu mettre en doute l’existence de l’enfer.

    La théologie moderne et l’enfer

    En revanche, il a tout à fait pu mettre en garde contre l’idée d’un enfer conçu comme une fosse de feu où seraient jetés les pêcheurs, suivant ainsi de nombreux théologiens contemporains – dont Benoît XVI lui-même – qui soutiennent que l’enfer est l’absence de Dieu.

    Comme le relève le vaticaniste anglais Christopher Lamb, du Tablet, ce développement récent de la théologie moderne a été fortement soutenu par le bienheureux John Henry Newman qui, dans son poème Le Songe de Gérontius, « s’éloigne des perspectives étroites et rigides du ciel et de l’enfer ».

  • Belgique : Festival International de Chant Grégorien de Watou (4-13 mai 2018)

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    Lu sur le site Pro Liturgia

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    Le prochain Festival International de Chant Grégorien de Watou (B) permettra à près de quatre-cent-cinquante voix, pour la plupart jeunes, de redonner vie de façon grandiose à un chant et à des textes très anciens.
    Watou, à la frontière franco-belge, est l'endroit où se tient le plus grand festival de chant grégorien au monde. Ce village est devenu un lieu de pèlerinage, une étape indispensable pour les amateurs de silence et de chant grégorien.
    Le Festival se déroulera en Belgique et partiellement en France du 4 au 13 mai.
    Renseignements sur le site web en trois langues : www.festivalwatou.be

    JPSC

  • Le colonel Arnaud Beltrame adhérait inconditionnellement - et avec ferveur - à toute la foi catholique et à sa tradition

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Arnaud Beltrame : témoignage du P. Jean-Baptiste lors de la messe célébrée par Mgr de Romanet à Saint-Sulpice

    Avec l'aimable permission des chanoines de Lagrasse, voici le texte complet du témoignage du P. Jean-Baptiste lu à la messe célebrée à Saint-Sulpice à Paris par Mgr Antoine de Romanet, évêque aux armées, en l'honneur du 

    colonel Arnaud BELTRAME (18 AVRIL 1973 - 24 MARS 2018).

    Cher Monseigneur, chers frères et sœurs,

       Après l'hommage national de ce matin, j’aurais aimé être à vos côtés pour évoquer la figure du colonel Arnaud Beltrame, que je préparais au mariage depuis deux ans et dont j'étais proche en ces dernières années. Mais il me faut prêcher à ses funérailles demain matin à Carcassonne. Ma prière rejoint donc la vôtre ce soir.

       Vous savez tous la joie que j'ai eue d'être aux côtés du colonel Arnaud Beltrame avec Marielle, sa fiancée et déjà civilement son épouse, il y a cinq jours, à l'hôpital. Nous étions réunis tous les trois comme pour leur mariage que je devais bénir bientôt, et c'est l’ultime onction du sacrement des malades que nous avons célébrée à la place, pour un héros qui fait l'admiration de tous.

       Louons le Seigneur pour la force qu'il a mise en ce cœur d'homme et d'officier. Son excellente forme physique impressionnait ses hommes. Il venait souvent me voir en tenue de randonneur. Vous savez sa belle carrière militaire. Mais, plus important que tout, il ne cachait à personne la joie que Dieu lui avait offerte en redécouvrant la foi catholique vers ses 33 ans, entraînant sa première communion et le sacrement de confirmation il y a neuf ans seulement. Nous parlions beaucoup de conjugalité, d'évangélisation, du diable ou autre. Il avait soif de savoir et de comprendre.

       Intellectuellement brillant, il a suivi une préparation au mariage exigeante avec un sérieux qui force mon admiration. Marielle et lui venaient chaque mois à des rencontres de couples à Narbonne ou à l'abbaye de Lagrasse. Arnaud nous a marqué par sa vivacité, sa joie contagieuse et sa capacité d’entraînement. Loquace, il était presque bavard... Je devais parfois l'interrompre pour que Marielle puisse s'exprimer... et il le faisait avec un tendre sourire vers elle. Car ce soldat, ce chuteur opérationnel, ce gendarme d'élite fondait devant celle qu'il aimait et débordait d’attentions délicates, de mots gentils. J'en ai été cent fois témoin.

       Sa déclaration d'intention pour le mariage catholique que je devais célébrer le 9 juin prochain près de Vannes est admirable. Marielle ne souhaite pas que soit rendue publique cette lettre ultime. Sachez que ce texte écrit seulement quatre jours avant sa mort héroïque, prouve son adhésion inconditionnelle et fervente à toute la foi catholique et à sa tradition, qu'il y prie en particulier Notre Dame avec gratitude, qu'il demande l'aide de saint Michel et prend saint Joseph pour modèle.

       Bénissant sa maison le 16 décembre dernier, j'avais été frappé de la décoration manifestant sa foi et sa passion pour l'histoire et la gendarmerie. Mais plus encore, par le fait qu'il avait réservé une pièce pour en faire un oratoire. Nous y avons prié tous les trois. Imitez-le ! Faisons une place dans nos vies à la prière !

       Les jours saints que nous vivons rappellent le Sacrifice rédempteur du Christ. Louons le Seigneur de lui avoir permis d'imiter Jésus, de vivre qu' « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 13). Arnaud savait le risque fou qu'il prenait en se livrant comme otage du terroriste. Il l'a fait pour sauver une vie, plusieurs peut-être, car tel était son engagement d'officier de gendarmerie et de chrétien.

       Je crois qu'il a offert sa vie pour que s'arrête la mort. La croyance du djihadiste lui ordonnait de tuer. La foi chrétienne d'Arnaud l'invitait à sauver, en offrant sa vie s'il le fallait.

       Arnaud est-il un saint au Ciel, un pécheur au purgatoire ou un damné en enfer, comme le pensent les partisans de son meurtrier ? Nous avons grand espoir qu'il nous regarde et intercède pour nous, mais Dieu seul le sait. Quoi qu'il en soit, prions pour lui et les autres victimes de cette tragédie. Prions pour son assassin et ses complices.

       Le colonel Beltrame était convaincu qu'on ne peut pas lutter contre une idéologie uniquement avec des armes et des ordinateurs. On ne peut la vaincre durablement qu'avec des convictions spirituelles. La foi catholique qu'il a redécouverte, les merveilles chrétiennes de l'histoire de France qui le passionnaient, sont le meilleur bouclier contre la folie des convictions assassines qui tuent et veulent tuer encore.

       Alors, avec Arnaud et comme lui, soyons prêts au sacrifice de nos vies pour l'amour de nos frères !

    Là où est la haine, mettons l'amour. Là où est le doute, mettons la foi. Là où est le désespoir, mettons l'espérance. Ainsi soit-il !

  • La Belgique ne manque pas à Monseigneur Léonard

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    Du site de "Sud-Info" :

    Monseigneur Léonard, aujourd’hui en France, ne regrette pas la Belgique: «Je préférais vivre autre chose pour le temps qui me reste à vivre»

    André Léonard est heureux. Nous avons pu le constater, de vive voix. C’est la première fois qu’il accepte d’accorder une interview à un média belge, deux ans après avoir quitté son diocèse de Malines-Bruxelles pour vivre à Savines-le-Lac, une commune de mille habitants située dans les Hautes-Alpes, au bord du lac de Serre-Ponçon.

    ©News

    ©News

    Monseigneur Léonard approche des 78 ans et, dit-il, sa santé est très bonne. Il vit dans le presbytère avec sa fidèle gouvernante gantoise, Veerle. Une ancienne contrôleuse à la SNCB qui a abandonné son métier pour le servir à Malines puis ici dans le sud de la France. « Je ne vais pratiquement jamais au restaurant tant elle est une bonne cuisinière et s’occupe bien de moi », précise André Léonard.

    Voir tout l'article

    ► Très heureux en France, André Léonard ne regrette pas la Belgique.

    ► « Je suis presque aussi occupé qu’à l’époque où j’étais évêque de Malines-Bruxelles »  : sa vie est bien remplie depuis qu’il est arrivé à Savines-le-Lac.

  • La messe, sacrifice de réconciliation institué le Jeudi Saint

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    Du Père Simon Noël osb, sur son blog, cet article rédigé pour la revue Radouga :

    La messe, sacrifice de réconciliation

    Le Christ, notre réconciliation dans l'eucharistie

    Par sa mort sur la Croix, Jésus-Christ a réconcilié l'humanité avec le Père et aboli les séparations entre les hommes en détruisant le mur de la haine. Il a ainsi apporté la paix véritable à l'humanité. Ce sacrifice de réconciliation et de paix est rendu présent en chacune de nos messes. Il y a une identité substantielle entre le sacrifice de la Croix et celui de la messe. La victime propitiatoire et le prêtre sont la même personne : celle du Christ. Seul le mode d'offrande est différent : le sacrifice est sanglant sur la Croix, il est non sanglant à la messe.

    C'est l'âme en paix, réconciliée, que nous devons participer à la messe. Dans la liturgie de saint Jean Chrysostome, la grande litanie de la paix qui commence la liturgie débute par ces mots : En paix, prions le Seigneur. Cela indique bien dans quel esprit nous devons prier à la messe.

    Dans l’Évangile, Jésus est très clair sur cette question : Si donc tu apportes ton offrande à l'autel et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l'autel et va d'abord te réconcilier avec ton frère, puis tu viendras présenter ton offrande (Matt. 5, 23-24). C'est pourquoi dans la liturgie orientale le baiser de paix à lieu juste avant la prière eucharistique, avant l'offrande du sacrifice. Dans le rite romain, il a lieu avant la communion, mais il va de soi que les dispositions profondes de ce rite doivent être présentes dès le début. Le rite romain souligne que la communion qui va avoir lieu est non seulement communion avec Dieu mais aussi communion entre nous.

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  • La double appartenance d'Arnaud Beltrame

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    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro :

    Entre franc-maçonnerie et Église catholique, le fervent parcours spirituel d'Arnaud Beltrame

    RÉCIT - Profondément catholique, le gendarme qui s'est sacrifié lors de l'attaque de Trèbes avait choisi de conserver son appartenance à une loge maçonnique. Avec une grande dignité, prêtres, maçons et gendarmes dressent le portrait d'un homme fervent.

    Le sacrifice suprême ne s'improvise pas. Donner sa vie, acte fort et définitif par excellence, n'est pas une décision de surface et encore moins d'apparence. Il s'enracine dans la profondeur de l'âme. Les hommes d'armes, soldats de toutes sortes, gendarmes en l'occurrence, y sont prêts à chaque fois qu'ils passent leurs uniformes de combat. Mais cette acceptation de la mort subie n'est jamais une évidence. Personne ne fanfaronne. Cela implique l'âme profonde, croyante ou pas. Que dire, a fortiori, du don volontaire de sa propre vie - jeune et si prometteuse - pour sauver des vies humaines?

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    Du coup, sur slate.fr, Henri Tincq, "spécialiste des questions religieuses" au Monde durant de longues années, épilogue :

    ... la vocation d’un homme est toujours complexe. L’autre engagement d’Arnaud Beltrame était dans la franc-maçonnerie. Après l’attentat et la mort du militaire, la Grande Loge de France, plus spirituelle que le Grand Orient, a revendiqué son appartenance et sa participation à ce qui devait être des «tenues ouvertes» [des réunions rituelles, ndlr]. Chrétien et franc-maçon: sont-ce deux engagements incompatibles? On sait le lourd passif qui a animé l’histoire des relations entre l’Église catholique et la franc-maçonnerie, mais les aspérités ont quelque peu été gommées avec le temps. La participation de catholiques à la franc-maçonnerie n’est certes pas encouragée, mais elle n’est plus prohibée. Elle ne vaut plus, comme autrefois, excommunication et menaces des foudres de l’enfer!

    Pourtant : L’Église a toujours été formelle : on ne peut pas être à la fois catholique et franc-maçon.

  • Les évêques irlandais contre la légalisation de l'avortement

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    Du site du journal La Croix :

    “Aucune vie humaine n’est dépourvue de valeur” insistent les évêques irlandais dans leur lettre pastorale

    7 mars 2018, lettre pastorale des évêques catholiques d’Irlande sur le droit à la vie

    Conférence des évêques catholiques d’Irlande (*)

    La Conférence des évêques catholiques d’Irlande a tenu son Assemblée plénière de printemps du 5 au 7 mars 2018 à Maynooth, (comté de Kildare). Lors de leurs travaux, les évêques d’Irlande ont réexaminé leur message pastoral Deux vies, un amour – document initialement rendu public en décembre 2016. Alors que l’Irlande se prépare à un référendum sur le droit à l’avortement au mois de mai 2018 et pour apporter leur contribution au débat national sur le droit à la vie, ils ont publié, le 7 mars 2018, une édition révisée du précédent document. Les évêques irlandais y réaffirment leur conviction : « aucune vie humaine n’est dépourvue de valeur ». Par conséquent, ils réfutent la possibilité pour certains de décider de la mort d’autres personnes. Distinguant les droits fondamentaux des droits civils, ils rappellent que tandis que les derniers sont « accordés par la loi aux citoyens », les premiers sont tout simplement inaliénables. Et, dans un contexte où l’avortement est maintenant présenté comme un droit humain, ils évoquent la Convention européenne des droits de l’homme qui souligne l’importance de protéger le droit de toute personne à la vie. Ils s’opposent à toute modification ou à la suppression de l’article 40.3.3 de la Constitution irlandaise qui pourrait autoriser l’avortement. Cet article, insistent-ils, a « une vision particulière, fondée sur le respect du droit à la vie de toute personne ». Aussi, exhortent-ils, en conclusion, leurs concitoyens à défendre le « maintien du droit à la vie dans la Constitution ». La DC

    1. Introduction

    Après avoir soigneusement consulté les fidèles laïcs, hommes et femmes, la Conférence des évêques catholiques irlandais souhaite présenter les considérations suivantes afin de contribuer à l’actuel débat national sur le droit à la vie.

    L’Église catholique a récemment conclu une Année jubilaire de la miséricorde. Cette initiative du pape François a été célébrée par l’Église universelle et elle nous a appelés à la fois à nous ouvrir à la miséricorde de Dieu dans notre vie et à rechercher les moyens d’être plus miséricordieux envers les autres, et en particulier les plus vulnérables. La Constitution irlandaise célèbre l’égalité de la mère et de l’enfant à naître dans son Huitième amendement. Nous nous devons donc d’être extrêmement compatissants et miséricordieux quand de futurs parents et leur enfant à naître ont besoin de soutien au cours d’une grossesse non désirée. Mais il faut plus que des mots pour exprimer ce soutien. Les ressources publiques devraient par exemple être employées avec davantage de pragmatisme et d’imagination. Soutenir et pérenniser une culture de la vie est dans l’intérêt de chaque génération et cela nous définit en tant que société.

    Nous croyons que la vie humaine est sacrée de la conception jusqu’à la mort naturelle et que l’Article 40.3.3 reflète le juste équilibre des droits. Nous demandons à Dieu de bénir et de guider les membres de notre société afin que chacun assume la lourde responsabilité qui lui incombe et que nous défendions ce droit pour la génération actuelle et celles à venir.Certaines personnes soutiennent que le droit à la vie de l’enfant à naître devrait être une question de choix personnel de la part de la mère. D’autres, bien qu’opposés par principe à l’avortement, pensent que ce droit ne s’applique pas à certains enfants parce qu’on leur a diagnostiqué un problème médical grave ou parce que leur conception résulte d’un viol. Nous souhaitons affirmer notre ferme conviction, fondée autant sur la raison que sur la foi, qu’aucune vie humaine n’est dépourvue de valeur. Nous acceptons, bien sûr, que la mort fasse partie de notre condition humaine. Mais nous rejetons l’idée que n’importe qui puisse décider du moment où, pour une autre personne, il est temps de mourir.

    2. Le droit à la vie en tant que droit personnel fondamental

    L’article 40 de la Constitution s’intitule « Droits personnels » et se trouve dans une section intitulée « Droits fondamentaux ». Ainsi, bien avant que la Déclaration universelle des droits de l’homme ne soit promulguée par les Nations unies, le peuple irlandais a reconnu la nature fondamentale des droits tels que le droit à la vie, le droit à la liberté, le droit au respect de la vie privée et le droit à la liberté d’expression.Les droits humains fondamentaux sont différents des droits civils. Alors que les droits civils sont les droits accordés par la loi aux citoyens dans une société particulière, les droits humains fondamentaux appartiennent à chaque personne tout simplement parce qu’elle est une personne. Les droits humains fondamentaux ne sont pas « donnés » par la société, qui ne peut pas non plus les soustraire.

     

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  • Pâque toujours nouvelle…

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    Lu sur le blog de l’église du Saint-Sacrement à Liège :

    Pierre et Jean au Tombeau 6ab74801bb78bd188f4c89f8c7d55faf.jpgPâques 2018 : comme chaque année les chrétiens proclament  « Χριστός ἀνέστη, Surrexit Christus, le Christ est ressuscité » mais quel est le sens de cette profession de foi ? Dans son livre sur Jésus de Nazareth, Benoît XVI écrit : si dans la Résurrection du Christ, il ne s’était agi que du miracle d’un cadavre ressuscité cela ne nous intéresserait, en fin de compte, pas plus que la réanimation, grâce à l’habileté des médecins, de personnes cliniquement mortes. Pour le monde en général et pour notre existence, rien ne serait changé.

    Et le pape aujourd’hui émérite poursuit : saint Paul nous dit dans sa première lettre aux Corinthiens que c’est seulement dans la mesure où nous la comprenons comme un événement universel, comme l’inauguration d’une nouvelle dimension de l’existence humaine, que nous sommes sur la voie d’une interprétation juste des témoignages sur la Résurrection telle qu’elle se présente dans le Nouveau Testament. Benoît XVI interroge: cela peut-il être en opposition avec la science ? Est-ce que vraiment il ne peut exister que ce qui existait « depuis toujours » ? Est-ce que quelque chose d’inattendu, d’inimaginable, quelque chose de nouveau, ne peut pas exister ? Si Dieu existe, ne peut-il pas, lui, créer aussi une dimension nouvelle de la réalité humaine et de la réalité en général ? Et la création n’est-elle pas, au fond, en attente  de cette ultime et plus haute « mutation », de ce saut décisif de qualité ? N’attend-elle pas l’unification du fini avec l’infini, l’unification entre l’homme et Dieu, le dépassement de la mort ?

    Du point de vue de l’histoire, la Résurrection de Jésus, c’est la semence la plus petite mais elle porte en elle, comme le suggère l’image du grain de sénevé, les potentialités infinies de Dieu. Ainsi, la Résurrection est entrée dans le monde seulement à travers quelques apparitions mystérieuses aux élus. Et pourtant, elle était le début vraiment nouveau dont, en secret, tout le monde était en attente. Alleluia !

    Tous les offices de la semaine sainte en l'église du Saint-Sacrement à Liège: cliquez ici  Des Rameaux à Pâques 

    Ci-dessous: la messe grégorienne du dimanche de Pâques, avec le concours de l'ensemble instrumental Darius (violons et orgue positif).

    Saint-Sacrement 1er dimanche du mois_avril2018.jpg

    Ref. http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/

    JPSC

  • Pour les évêques belges, "il en faut peu pour être heureux..."

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    D'après le Katholiek Forum :

    Pour les évêques belges, "il en faut peu pour être heureux..."

    Alors que, la semaine dernière, on apprenait que moins de la moitié des enfants sont encore baptisés dans notre pays, on annonce à présent triomphalement que « le nombre de baptêmes parmi les jeunes et les adultes ne cesse d'augmenter année après année ». Cela ressort des chiffres de la conférence des évêques belges rassemblés par l'hebdomadaire Tertio.

    Ainsi, cette année, 239 jeunes (de plus de 14 ans) et adultes seront baptisés. Ce nombre serait à la hausse depuis des années : en 2010 il y en avait 143; en 2014, 186 personnes ont été baptisées, à présent 239.

    Tout d'abord, il faut se rendre compte que ce nombre annuel de baptêmes est inférieur au nombre de migrants musulmans qui débarquent en Belgique tous les jours. « Ce n'est pas que les églises se remplissent, ce n'est pas un renouveau, mais c'est un signe d'espoir que même dans cette culture laïque, les gens peut être touchés par l'Evangile et le Message du Christ », explique Emmanuel Van Lierde, rédacteur en chef de Tertio. " Récemment, les chiffres ont été connus selon lesquels moins de la moitié des enfants sont encore baptisés aujourd'hui. Mais ensuite, on obtient automatiquement un plus grand groupe de personnes qui, à l'âge adulte, peuvent décider de se joindre à l'Église catholique ou non. Bien sûr, cela explique aussi une partie de ces chiffres "...

    Mais qui sont tous ces gens qui choisissent un baptême en retard ? Emmanuel Van Lierde le sait: " Ce sont des gens qui ont une sorte de premier amour pour la foi et qui font le pas. Souvent, ce sont des personnes qui ont éprouvé des difficultés dans la vie. Des morts, d'autres souffrances, des burn-out, ça peut être n'importe quoi. Ils ont alors commencé à poser des questions significatives et ainsi à venir à l'Évangile. " On ne peut évidemment que s'en féliciter.

    Maintenant, les chiffres concrets par diocèse (2018).

    Gardez la loupe à portée de main!

    Malines-Bruxelles: 114

    Bruxelles: 80

    Brabant flamand: 18

    Brabant Wallon: 16

    Anvers: 25

    Gand: 12

    Bruges: 11

    Hasselt: 5

    Tournai: 52

    Liège: 11

    Namur : 9

    Pas de quoi être vraiment estomaqués !

  • Verviers : messe de Pâques en musique à Sainte-Julienne

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    Vous êtes cordialement invité(e)(s) à assister à la 

    Messe de Pâques 

    le dimanche 1 avril à 11H00

    à l’église Sainte-Julienne, 

    Avenue Léopold II à Verviers

    La Chorale Ste Julienne, 

    sous la direction de Margaret Todd-Scott,

    interprètera :

    le Kyrie et le Gloria de la Kleine Orgelmesse de Haydn

    le "Since by man came death" du Messie de Haendel

    le Sanctus et l'Agnus Dei de la messe K192 de Mozart

    "I know that my Redeemer liveth" du Messie de Haendel 

    Après la Messe nous aurons le plaisir de vous offrir l’apéritif et des petits oeufs de Pâques.