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Eglise - Page 902

  • Une exhortation apostolique du pape sur la sainteté devrait sortir le 2 avril

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    De zenit.org :

    L’exhortation apostolique du pape sur la sainteté devrait sortir le 2 avril

    Les rumeurs sont confirmées

    Les rumeurs sur la sortie prochaine d’un document du pape François sur la sainteté, ont été confirmées : les éditions françaises Tequi annoncent sa parution pour le 2 avril – lundi de Pâques – dans un communiqué publié ce 20 mars 2018.

    Le cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa (Honduras), proche du pape argentin, avait évoqué la préparation de ce texte le 28 février dernier.

    Ce document sera une exhortation apostolique et portera sur le thème de la sainteté.

  • On évoque trop peu la conversion des musulmans au christianisme

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    De Youna Rivallain sur le site "Le Monde des Religions" :

    PERSÉCUTIONS RELIGIEUSES

    « La conversion des musulmans au christianisme est trop peu évoquée »

    Algérien, le père Paul-Élie Cheknoun est un ancien musulman devenu catholique, et il accompagne de nombreux musulmans désirant se convertir. Il est l’un des invités de la 10e Nuit des Témoins, qui accueille jusqu’au 19 mars des fidèles de pays où les chrétiens sont victimes de persécutions.

    Jusqu’au 19 mars 2018 a lieu la Nuit des Témoins organisée par l'Aide à l'Église en détresse. Des veillées de prière sont dédiées à ceux qui souffrent de persécution à cause de leur foi. Pour cette dixième édition – organisée cette année à Montpellier, Paris, La Roche-sur-Yon, Rouen, au Luxembourg et à Rome –, l'organisation œuvrant dans 150 pays a invité trois témoins venus du Mexique, d’Égypte et d’Algérie.

    Originaire de ce dernier pays, le père Paul-Élie Cheknoun est un ancien musulman devenu évangélique, puis catholique et ordonné prêtre en 2016. Aujourd'hui prêtre du diocèse de Fréjus-Toulon, la vie du père Cheknoun s'organise entre la France, où il évangélise parmi les musulmans, et l'Algérie, où il accompagne les convertis de l'islam vers le christianisme. «Un phénomène trop peu évoqué», d'après lui.

    Comment se déroule une conversion de l'islam vers le christianisme en Algérie ? Quels sont les obstacles ?

    Ils sont nombreux. Officiellement, l'islam est la religion d'État, mais la République d'Algérie est laïque, autorisant la liberté de culte, et donc l'apostasie. Cependant, nombre de décideurs politiques sont musulmans et tendent à privilégier la loi islamique.

    Le phénomène de conversion de l'islam vers le christianisme est massif : les Églises évangéliques, qui enregistrent le plus de conversions, parlent aujourd'hui de dizaines de milliers de convertis, bien que les chiffres restent très peu précis.

    De fait, le gouvernement a réagi à ce phénomène. Par exemple, une loi de 2006 a eu pour objectif d'endiguer les conversions : tous les missionnaires du pays ont été expulsés. Ainsi, si l'État garantit officiellement la liberté de confession, la réalité du terrain est bien différente : conformément à la sharia, les apostats sont rejetés par leur famille, menacés de mort ou de mise en quarantaine, et doivent fuir.

    Ma mission est tant que prêtre est d'accompagner ces convertis rejetés par les leurs et dispersés dans tout le pays, à travers l'administration des sacrements, les enseignements, la célébration de la messe en kabyle ou en arabe… Une fois par an, l'Église d'Algérie organise également des rassemblements, afin de les regrouper et de les accompagner dans leur conversion. Cependant, nous conseillons à tous les convertis d'être discrets et de ne pas exposer leur religion de manière visible. Certains, en Algérie, ne supportent même pas la vue d'une croix.

    Vous évangélisez également les musulmans en France. Comment êtes-vous accueilli?

    La proportion de musulmans intégristes en France est plus importante que dans les pays dits musulmans, pour la simple et bonne raison que pour les fidèles issus de l'immigration, l'islam est devenu une identité. La plupart des djihadistes ayant rejoint l'État islamique sont d'ailleurs originaires d'Europe ! Beaucoup se convertissent également en Europe, et il est bien connu que les convertis sont souvent plus radicaux que les musulmans dits « de souche ».

    Je fais partie de la Fraternité missionnaire Jean-Paul II à Fréjus, et nous faisons souvent de l'évangélisation directe, c'est-à-dire dans la rue, sur la plage, etc. Nous rencontrons beaucoup de musulmans. Je suis souvent trahi par mon « faciès » : nombre de ceux que je rencontre perçoivent que je suis d'origine maghrébine. Lorsque je dis que je suis algérien, ils comprennent alors que je suis apostat, et me rappellent que l'apostasie est punie de mort. Je dirais donc que l'évangélisation des musulmans marche mieux avec mes frères prêtres de la communauté qu'avec moi. Je participe en revanche à de nombreuses conférences ou enseignements, où je témoigne de mon expérience en tant que converti.

    Vous avez été évangélique avant de vous convertir au catholicisme. Les évangéliques ont-ils plus de facilité à diffuser le message de l'Évangile en Algérie ?

    On évoque souvent les difficultés de l'Église catholique en termes d'évangélisation, face à des évangéliques plus zélés. L'Église catholique est une institution officielle, hiérarchisée et surtout très visible, ce à quoi échappent les évangéliques qui bénéficient de structures indépendantes et parsemées qui les rendent plus discrets. Tandis que pour devenir prêtre, un catholique doit faire dix ans d'études, les évangéliques ont bien plus de facilité à former rapidement et discrètement la population locale. Ce type de formation s'est avéré très utile lorsque que la loi contre le «prosélytisme» en Algérie a été votée en 2006 : tous les missionnaires ayant été chassés du pays, les évangéliques ont repris la direction de leurs lieux de culte, tout en restant discrets.

    Ainsi, lorsque les islamistes décident de tuer des chrétiens, ils tuent des catholiques car ils représentent les chrétiens « visibles » : nous avons des églises, des diocèses… Cependant, la situation des évangéliques a aussi empiré dernièrement : clandestins dans les années 90, leurs lieux de culte étaient autorisés depuis cinq ou six ans. Hélas, depuis un mois, l'État algérien a entrepris de fermer les temples un par un.

    Avez-vous pu témoigner du phénomène des conversions en France ?

    Tous les ans, nous organisons des rassemblements de convertis en France, et nous pouvons rendre compte de centaines de musulmans dans ce cas. C'est un phénomène de plus en plus répandu : beaucoup de musulmans rejoignent des Églises évangéliques, ainsi que l'Église catholique – même s'ils sont moins nombreux. Cependant, on ne parle pas de ce phénomène : je pense que c'est parce que ce n'est pas politiquement correct d'aborder cette question.

    À Toulon, la proportion de personnes issues de l'islam est en augmentation constante parmi les catéchumènes adultes, et ce chaque année – de l'ordre de 10 à 15 %. Mais, encore une fois, ce phénomène n'est jamais abordé. C'est pour ça qu'il était important pour moi de participer à la Nuit des Témoins : je veux témoigner de ma conversion.

    Quel regard les chrétiens d'Algérie portent-ils sur la béatification, annoncée récemment, des 19 religieux et religieuses assassinés dans le pays entre 1994 et 1996, dont les 7 moines de Tibhirine ?

    Pour nous, c'est une grande fête ! Nous sommes en train de chercher un lieu pour la célébrer. Les béatifications devraient se dérouler à Oran, à l'automne, en présence du pape. Nous sommes actuellement en négociation avec le gouvernement algérien qui, si la cérémonie a lieu en Algérie, souhaiterait insérer ces béatifications dans le cadre de commémorations en mémoire des 200 000 victimes de la guerre civile algérienne, chrétiennes et musulmanes – 99 imams avaient notamment été assassinés pour avoir refusé de justifier la violence. En cas de refus du gouvernement, cet événement devrait avoir lieu en France.

    Comment voyez-vous l'avenir de l'Église catholique en Algérie ? Pensez-vous que le traitement des apostats s'améliorera ?

    Il est pour moi essentiel que chacun puisse vivre sa foi aussi librement que possible et découvre l'amour de Dieu. Ma mission est de soutenir les chrétiens, convertis ou non.

  • Accompagner les néophytes issus de l’islam

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    De Samuel Pruvot sur le site de l'hebdomadaire "Famille Chrétienne" :

    Mgr Philippe Barbarin : « Il faut accompagner les néophytes issus de l’islam »

    Le cardinal Barbarin est intervenu le 17 mars à Lyon lors du forum « Jésus le Messie ». Devant diverses associations œuvrant à l’accueil et l’évangélisation des musulmans en France, il a insisté sur la nécessité d’une pastorale spécifique à leur égard.

    Est-il nécessaire d’inventer quelque chose de spécifique pour les chrétiens qui viennent de l’islam ?

    Après le catéchuménat et l’immense joie du baptême, on imagine que ces nouveaux chrétiens trouvent sans difficulté leur place dans l’Eglise. C’est assez naïf. L’expérience prouve qu’il faut leur porter une attention particulière. Ils sont les premiers à exprimer leur reconnaissance, parce qu’on s’est bien occupé d’eux pendant les deux années de préparation. « Mais maintenant, disent-ils, nous nous sentons abandonnés au milieu du troupeau ! » Ils ont reçu une présentation solide de la Bible une bonne explication du Credo et des quatre piliers de la foi, mais il y a encore beaucoup à faire pour accompagner leurs premiers pas dans l’Eglise. Bien des diocèses en ressentent la nécessité.

    Evangéliser les musulmans qui sont en France, cela n’est-il pas contraire au dialogue ?

    Evangéliser, c’est l’ultime consigne que Jésus nous laisse : « Allez, de toutes les nations faites des disciples. » Il me paraît évident que nous devons lui obéir, dans l’amour, l’écoute et le respect de l’autre. On se souvient du magnifique cri de saint Paul : « Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile ! » Par ailleurs, les musulmans comprennent très bien notre souci d’accompagner avec attention les néophytes originaires de l’islam. Un jour, je visitais une mosquée avec  Azzedine Gaci (NDLR : ancien président du conseil régional du culte musulman) et il m’a confié que dans la plupart des mosquées, on mettait en place des groupes d’accompagnement pour les musulmans nouvellement arrivés du christianisme. Au fond, c’est le même souci : est-ce que les nouveaux venus sont bien accueillis, accompagnés ? Il faut du temps à un musulman devenu chrétien pour comprendre ce que veut dire « Parole de Dieu ». Nous ne sommes pas une « religion du Livre », mais du « Verbe fait chair ». Il y a un continuel va et vient entre le corps de Jésus, l’Eucharistie et la Parole de Dieu. On doit aussi éclairer la notion de prophète, expliquer l’anthropologie chrétienne (corps, âme et esprit). Saint Paul dit que nos corps sont des « temples de l’Esprit Saint » et il ajoute : « Rendez gloire à Dieu dans votre corps ». Cela peut nous amener à proposer un éclairage sur la sexualité, le sport ou la danse…. Le chrétien venu de l’Islam a aussi besoin d’explications pour comprendre notre engagement dans la vie sociale et politique. L’essentiel, bien sûr, c’est  d’abord le Mystère de Dieu, sa paternité, la Trinité… un approfondissement qui va l’aider à changer en profondeur sa manière de prier.

    Qu’est-ce que ces chrétiens issus de l’islam peuvent apporter à l’Eglise ?

    Les musulmans venus au christianisme vont nous apporter des cadeaux inattendus. Il faudra du temps pour voir émerger cette nouvelle manière de vivre  la foi chrétienne. Ils vont offrir bien des points de renouveau culturel et spirituel à la grande famille de l’Eglise. Quand j’étais à Madagascar, j’ai reçu des séminaristes que j’avais mission de former sur des paroles vraiment nouvelles sur le Christ. Elles venaient du fond de leur culture, évangélisée depuis à peine plus d’un siècle. C’est la fécondité, le travail intérieur de la Parole de Dieu, toujours vivante, tranchante, comme dit l’épitre aux Hébreux ! Aujourd’hui, beaucoup de maghrébins, de kabyles ou d’iraniens sont devenus chrétiens en France, et ils nous apportent des regards inattendus sur Jésus et sur la Révélation chrétienne. C’est ainsi que l’Evangile est et sera toujours en train de renouveler l’Eglise.

  • Une jeune belge présente la situation des jeunes européens à l’inauguration de la réunion pré-synodale – en préparation au Synode d’octobre 2018

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    De zenit.org :

    Jeunes : la situation en Europe, présentation devant le pape

    « Faire en sorte que la foi chrétienne puisse les surprendre »

    En Europe, « le fait que les jeunes ne grandissent pas dans un contexte religieux offre de nouvelles opportunités. Les jeunes sont donc très ouverts sur la foi, ils la regardent avec un regard neuf et une grande réceptivité, simplement parce qu’ils en savent peu ». Donc, « le défi consiste à faire découvrir quelque chose, à faire en sorte que la foi chrétienne puisse les surprendre ».

    C’est ce que souligne Annelien Boone, jeune fille de Belgique (31 ans, directrice de l'IJD, Jongerenpastoraal Vlaanderen), représentant la jeunesse belge, qui a présenté la situation des jeunes européens à l’inauguration de la réunion pré-synodale – en préparation au Synode d’octobre 2018 sur les jeunes – ce 19 mars 2018, au Collège pontifical Maria Mater Ecclesia de Rome.

    Présentation à la réunion pré-synodale

    1. Quelques faits en chiffres

    Récemment, il y avait une étude sur la “génération Quoi” ? “Génération Quoi?” est un projet collaboratif entre 12 diffuseurs européens d’audiovisuel public et permet aux jeunes entre 18 et 34 ans de faire un autoportrait de leur génération. Plus d’un million de jeunes de 35 pays ont participé à cette étude. Des thèmes, des difficultés et des désirs que les jeunes Européens entre 18 et 34 ans éprouvent, sont précises dans l’étude. Je vous propose quelques thèmes qui vous donnent une idée des jeunes de l’Europe de l’Ouest aujourd’hui.

    • Nos futurs

    Une question examine quelles sont les perspectives des jeunes et des jeunes adultes. En général, les jeunes ont une vision plutôt positive de l’avenir. Presque deux tiers des jeunes GW (63,5%) ont un comportement plutôt positif vis-à-vis de l’avenir. Pourtant, l’étude démontre que les jeunes restent plutôt douteux au lieu d’être franchement positifs; seulement 6% semble être très optimiste quant à l’avenir. Néanmoins la même constatation vaut pour l’attitude pessimiste: moins de cinq pourcent semble être très pessimiste quant à l’avenir.

    • Tolérance

    Les jeunes de la génération Quoi? sont, en général, très tolérants. Egalement concernant la diversité culturelle, les jeunes sont très tolérants. 3 sur 4 voit l’immigration comme un enrichissement culturel. Beaucoup de jeunes de la génération Quoi? ont des amis d’une autre origine sociale ou éducative ou d’une orientation sexuelle différente. Toutefois, il n’y a que peu de jeunes qui ont des amis d’une autre religion, d’une autre contexte ethnique ou culturel.

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  • Laïcité française et Convention européenne des droits de l'homme (CEDH): les conditions d'octroi de la personnalité juridique aux associations religieuses conventuelles seraient discriminatoires

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    L’Afrique du Sud avait autrefois son "petty" apartheid, l’apartheid mesquin (le "grand" apartheid qui organisait la séparation du développement des communautés était-il plus raisonnable ?). Mutatis mutandis, la France nous apporte aussi chaque jour des manifestations plus ou moins  anecdotiques de sa « petty » laïcité dont la dernière concernait l’exclusion de la statue de saint Jean-Paul de l’espace public à Ploërmel en Bretagne. Mais voici, plus grave, une atteinte séculaire à la liberté d’association telle que la définit la convention européenne des droits de l’homme (CEDH) à laquelle la France a souscrit : lu sur le site « Liberté politique.com » cet article (extrait)  rédigé par l’ European centre for law & justice, le 14 mars 2018 :

    "Vincent Cador et Grégor Puppinck ont publié en janvier 2018 un article de doctrine en droit public intitulé « De la conventionnalité du régime français des congrégations », dans la Revue du droit public et de la science politique en France et à l'étranger.

    Les deux auteurs sont docteurs en droit et Grégor Puppinck, directeur de l'ECLJ, est membre du panel d'experts de l'OSCE sur la liberté de conscience et de religion. L'article passe le régime français des congrégations religieuses au crible de la Convention européenne de sauvegarde des libertés fondamentales et des droits de l'homme (la Convention européenne). Ce régime contraignant, dérogatoire au droit commun des associations, est un double héritage de la Révolution française et de la République anticléricale du début du XXe siècle. Il apparaît en décalage avec le processus d’apaisement des relations entre l’État et l’Église depuis les années 1970 et surtout avec la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme (la CEDH), protectrice de la liberté de religion (art. 9), de la liberté d'association (art. 11) et du principe de non-discrimination (art. 14). 

    Vincent Cador et Grégor Puppinck expliquent que, dans l’hypothèse d'un litige porté devant la CEDH opposant une congrégation à l’État français, « il est fort probable que les juges strasbourgeois condamneraient le régime français des congrégations, obligeant le gouvernement à faire procéder à sa révision ». Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs s'appuient sur la jurisprudence de la CEDH pour reproduire le raisonnement en trois étapes habituellement utilisé par cette dernière pour trancher les litiges qui lui sont soumis.

    Tout d'abord, ils analysent la législation française sur les congrégations comme une ingérence dans les droits à la liberté de religion et à la liberté d'association. Contrairement aux associations de droit commun qui sont tenues à une simple déclaration, l'octroi de la personnalité juridique est pour les congrégations subordonné à un décret après avis conforme du Conseil d’État. De plus, la constitution d'une congrégation est soumise à des conditions particulièrement intrusives et la teneur de ses statuts est encadrée de manière stricte. À titre d'illustration, le Conseil d'État continue d'interdire aux congrégations de mentionner dans les statuts qu’elles doivent joindre à une demande reconnaissance les vœux « solennels », « perpétuels » ou « définitifs » de leurs membres[1]. Une fois constituées, les congrégations subissent un contrôle rigoureux de la part des autorités publiques portant sur leur fonctionnement. Ces contraintes constituent une ingérence de la part de l’État dans la liberté de religion des religieux, qui s'exerce à travers leur liberté d'association et l'autonomie de leur organisation.

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  • "Dieu est jeune" : un nouveau livre du pape (extraits)

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    De Jérôme Cordelier sur le site du Point :

    Pape François : « Un jeune a quelque chose d'un prophète »

    EXTRAITS INÉDITS. « Le Point » publie en exclusivité des passages du livre du pape François, « Dieu est jeune », à paraître en France le 22 mars.

    À 81 ANS, Jorge Bergoglio a conversé avec un homme de 32 ans, le journaliste et écrivain italien Thomas Leoncini.

    Dieu est jeune ©  DR

    « Dieu est jeune ! » L'assertion est signée de la main du pape François, l'une des personnalités les plus populaires, l'un des leaders les plus influents sur la planète, et, en l'occurrence, un homme de 81 ans qui s'adresse à un autre homme de 32 ans, le journaliste et écrivain italien Thomas Leoncini. Pour le pape, « Dieu est jeune » « parce qu'Il est toujours neuf », parce qu'Il est « l'Éternel qui n'a pas de temps, mais qui est capable de se renouveler, de rajeunir continuellement et de rajeunir toutes choses ». C'est ce qu'on peut lire dans un livre* à paraître le 22 mars en France aux éditions Robert Laffont et Presses de la Renaissance.

    Non, François ne cède pas à la mode du jeunisme, qu'il honnit : il a d'ailleurs quelques paroles savoureuses sur ces adultes qui refusent de grandir, font « copains-copains » avec leurs enfants, s'adonnent à la chirurgie esthétique… C'est en homme qui accepte son âge pour l'expérience et la sagesse qu'ils lui confèrent que François s'adresse à ceux qui lui succèdent au monde. Le livre paraît en même temps que se réunissent à Rome 300 jeunes du monde entier pour préparer le prochain synode prévu en octobre 2018.

    Ces adultes en « grande concurrence » avec les jeunes 

    Petit-fils d'immigrés italiens, l'Argentin Jorge Bergoglio a vécu une enfance heureuse à Buenos Aires, que ces biographes ont tous évoquée, au milieu des bandes joyeuses qui serpentaient dans son quartier de Flores, des échanges bruyants dans les cages d'escalier et des grandes tablées où se mêlaient toutes les générations. Prêtre, archevêque, pape, il ne perdra jamais une occasion de mettre en avant l'âge, l'expérience, la vieillesse pour promouvoir la mémoire, la transmission au cœur d'univers qui ont tendance à l'oublier, préoccupation que l'on retrouve davantage chez les peuples autochtones d'Amazonie – dont ce pape se fait aussi le protecteur – que dans nos sociétés post-modernes dites civilisées.

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  • Les chrétiens et la Cité

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    Christophe Geffroy 7995387-12441097.jpgPlusieurs livres récents évoquent l’engagement des chrétiens dans la cité avec pour toile de fond un monde occidental qui n’est plus chrétien, preuve qu’il s’agit là d’une question majeure. Petit tour d’horizon de ces différents ouvrages par Christophe Geffroy, dans le mensuel « La Nef », mars 2018 :

    « J’ai, sur mon bureau, une dizaine de livres récemment reçus qui s’interrogent, d’une façon ou d’une autre, sur ce qu’est être chrétien aujourd’hui dans un monde qui ne l’est plus, et comment, en conséquence, aborder le fait indubitable que les chrétiens sont devenus une minorité dans nos pays qui formaient jadis la chrétienté. Rod Dreher, qui a publié son essai stimulant, Le pari bénédictin (1), en septembre dernier, semble avoir fait rapidement des émules ! Une telle foison d’ouvrages montre en tout cas assurément que la question se pose et interpelle, comme on dit, les catholiques français.

    À vrai dire, avant Dreher, Jean-Luc Marion avait publié en mai un essai original au titre provocateur, Brève apologie pour un moment catholique (2), et au ton résolument optimiste. Le propos de Marion est d’expliquer qu’il n’existe pas de « période bénie de référence » où il aurait été facile d’être chrétien et, afin de relativiser notre situation, qu’« il y a eu bien pire dans le passé, quand tout clergé digne de ce nom avait disparu de régions entières » (p. 17). Il se demande si notre pessimisme ne s’enracine pas dans une nostalgie d’un passé quelque peu idéalisé, avec l’idée, derrière la tête, de la nécessité « pour l’Église, de redevenir en France majoritaire, sinon hégémonique » – et pour y parvenir, certains, avant guerre, estimaient que « la rechristianisation de la France devait passer par une alliance avec les forces politiques dominantes » (p. 22 et 23), ce qui fut un échec complet.

    Aujourd’hui, selon Marion, il faut sortir du dilemme : « soit les catholiques s’adaptent pour survivre, et ils disparaîtront, dilués dans le modèle commun et unique ; soit ils persistent dans leur marginalité, et ils disparaîtront aussi, minoritaires et insignifiants » (p. 24). Il ne reste pour notre auteur qu’une possibilité qu’il exprime de façon bien abstraite, « celle que seuls les catholiques puissent occuper, comme une responsabilité particulière et inaliénable, l’universalité » (p. 25). C’est ce qu’il nomme le « moment catholique » qui n’est pas celui de la conversion d’une majorité, le Christ n’ayant jamais assuré l’Église « de devenir majoritaire ou dominante dans le monde : il lui a seulement demandé de passer par la même croix, où il a conquis la Résurrection » (p. 27). Ce « moment catholique » est, pour Marion, d’autant plus d’actualité que les chrétiens sont « les seuls alliés fiables » de la République pour défendre la laïcité en tant que séparation des pouvoirs (la laïcité ne s’est imposée que dans les pays christianisés), entre une vision laïciste et l’irruption de l’islam. C’est surtout ce dernier qui pose problème reconnaît Marion, et la réponse qu’il suggère est vraiment très courte : appliquer la loi de 1905 à l’islam et demander aux chrétiens de « monter en première ligne de la prise de parole » (p. 46) dans la nécessaire disputatio avec les musulmans pour leur faire admettre la séparation, l’État ne pouvant qu’aider à rendre cette disputatio possible, mais sans y intervenir.

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  • Les trois héritages du Padre Pio selon François

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Voyage à San Giovanni Rotondo : la prière, la petitesse et la sagesse, trois héritages du Padre Pio (traduction complète)

    La prière, la petitesse et la sagesse sont trois héritages laissés par saint Padre Pio, explique le pape François qui fait observer qu’au contraire la société contemporaine fait montre de plus de « cruauté » que les spartiates, envers les plus petits porteurs de malformations.

    Voici notre traduction, rapide, de travail de l’homélie prononcée par le pape François, ce samedi matin, 17 mars 2018, sur le parvis du nouveau sanctuaire San Giovanni Rotondo, dans la région italienne des Pouilles où il a présidé la messe, devant quelque 40 000 personnes.

    A l’occasion de son pèlerinage sur les pas du saint Padre Pio, pour le 50e anniversaire de sa « naissance au ciel » et le 100e anniversaire de la réception des stigmates de la passion du Christ dans son corps, le pape était arrivé vers 8 h tout d’abord, en hélicoptère à Pietrelcina, la ville natale du Padre Pio . Il s’est recueilli près de « l’orme des stigmates », avant de s’adresser à la population et de bénir les malades.

    Le pape est ensuite reparti pour San Giovanni Rotondo où Il a été accueilli notamment par l’évêque de Manfredonia, Mgr Michele Castoro qui a remercié le pape au terme de la messe en disant: « Pape François nous vous aimons fort » Il a invité la foule à le dire avec lui, la foule s’est levée pour cela. Le pape a anticipé sa visite parce que l’évêque est lui-même malade: il était ému en évoquant a propre vie “marquée par la fragilité de la maladie” et il a remercié le pape aussi pour cela.

    Il la aussi remercié d’avoir rendu visite aux petits malades, et de témoignage par ce qu’il a appelé « l’encyclique des gestes », et de faire de l’Eglise une « auberge du Bon Samaritain », il l’a remercié aussi pour son souci des jeunes, citant le prochain synode.

    En effet, le pape avait d’abord rendu visite aux petits malades de l’unité d’oncologie et d’hématologie de l’hôpital fondé par le Padre Pio, la « Maison du soulagement de la souffrance ».

    Il a ensuite visité l’ancien sanctuaire de Notre Dame des Grâces où il a rencontré la communauté des capucins : il s’est recueilli devant le crucifix puis devant le corps du Padre Pio auquel il a offert son étole. Il a également visité la cellule du saint.

    Le pape s’est ensuite rendu en papamobile au nouveau sanctuaire, conçu par l’architecte italien Renzo Piano et décoré des mosaïques du père Marko Ivan Rupnik, sj. Et il y a présidé la messe. Le pape est rentré au Vatican en hélicoptère vers 14h.

    AB

    Homélie du pape François

    J’aimerais retenir trois mots des lectures bibliques que nous avons écoutées: la prière, la petitesse, la sagesse.

    Prière. L’Évangile d’aujourd’hui nous présente Jésus qui prie. Ces paroles jaillissent de son Coeur: « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre … » (Mt 11, 25). Pour Jésus, la prière jaillissait spontanément, mais elle n’était pas facultative: il avait l’habitude de se retirer dans des lieux déserts pour prier (cf. Mc 1, 35); le dialogue avec le Père avait la première place. Et les disciples ont ainsi découvert naturellement combien la prière était importante, si bien qu’un jour ils lui ont demandé: « Seigneur, apprends-nous à prier » (Lc 11, 1). Si nous voulons imiter Jésus, commençons nous aussi là où il commençait, c’est-à-dire par la prière.

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  • De partout on recherche la présence et la parole de Jésus; prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 5e dimanche de carême

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    De partout on recherche la présence et la parole de Jésus / Michel-Marie Zanotti-Sorkine

    Prédication père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Jn 12, 20-33) pour le cinquième dimanche de carême (archives du 25 mars 2012)

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : Jésus voit arriver son heure (Jean 12, 20-33)

    Parmi les Grecs qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu durant la Pâque, quelques-uns abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée. Ils lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. » Philippe va le dire à André ; et tous deux vont le dire à Jésus. Alors Jésus leur déclare : « L'heure est venue pour le Fils de l'homme d'être glorifié. Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perd ; celui qui s'en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle. Si quelqu'un veut me servir, qu'il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, mon Père l'honorera. Maintenant je suis bouleversé. Que puis-je dire ? Dirai-je : Père, délivre-moi de cette heure ? — Mais non ! C'est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l'ai glorifié et je le glorifierai encore. » En l'entendant, la foule qui se tenait là disait que c'était un coup de tonnerre ; d'autres disaient : « C'est un ange qui lui a parlé. » Mais Jésus leur répondit : « Ce n'est pas pour moi que cette voix s'est fait entendre, c'est pour vous. Voici maintenant que ce monde est jugé ; voici maintenant que le prince de ce monde va être jeté dehors ; et moi, quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes. » Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.

    Références bibliques : http://aelf.org/

  • L'incroyable instrumentalisation d'une lettre tronquée de Benoît XVI : la communication du Vatican obligée de s'expliquer sur un singulier cafouillage

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    cq5dam.thumbnail.cropped.750.422.jpegNous avions parlé ici, le 13 mars dernier, de cette lettre de Benoît XVI sollicitée par Mgr Vigano, Préfet de la Communication du Saint-Siège en réponse à l’envoi de 11 livres censés promouvoir « La théologie du Pape François » et utilisée par le prélat dans une version « écourtée » pour les besoins de la présentation de ces livres aux médias. Il apparait aujourd’hui qu’outre les deux lignes floutées dans la photo de la lettre du pape émérite remise à la presse, tout un paragraphe, plus embarrassant pour la finalité visée par Mgr Vigano, n’était pas repris . Le blog « Salon beige » écrit à ce propos:

    « Les grands communicants du Vatican devraient lire attentivement ce que le pape François a dit sur les "fakes news", car ils en ont commis une belle en instrumentalisant une lettre de Benoît XVI, écrite le 7 février et publiée le 12 mars pour souligner abusivement la continuité entre les deux pontificats, ce que ne disait pas la lettre.

    Or, aujourd'hui, un paragraphe qui avait été masqué a enfin été dévoilé, suite aux pressions médiatiques. Et on comprend pourquoi en le lisant. Benoît XVI y critique l'un des auteurs des 11 livres sur le pape François (livres que Benoît XVI ne lira pas) :

    "Soit dit en passant, je voudrais signaler ma surprise, concernant la présence parmi les auteurs du Professeur Hünermann, qui durant mon pontificat a été à l'origine d'initiatives opposées à la papauté. Il a joué un rôle de premier plan dans la publication de “Kölner Erklärung”, qui, en relation avec l'encyclique “Veritatis splendor”, a attaqué avec virulence l'autorité magistérielle du pape, spécialement sur des questions de théologie morale. De même le “Europaische Theologengesellschaft” qu'il a fondé, s'est initialement illustré comme une organisation en opposition au magistère pontifical. Par la suite, le sentiment ecclésial de nombreux théologiens a mis obstacle à cette orientation, transformant cette organisation en un instrument normal de rencontre entre théologiens.

    Je suis certain que vous comprendrez mon refus et je vous prie d’accepter mes cordiales salutations."

    Ref. La lettre mutilée de Benoît XVI

    On lira sur Vatican News le communiqué de ce jour par lequel Mgr Vigano pense pouvoir se tirer de son pas de clerc.

  • Le pape François prêt à donner sa vie pour défendre la pureté de la doctrine

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    Du site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    Le pape François est « prêt à donner sa vie pour défendre la pureté de la doctrine »

    Mgr Giovanni Angelo Becciu, substitut de la Secrétairerie d’Etat, est revenu le 13 mars 2018 sur les cinq ans de pontificat du pape François, a rapporté l’agence catholique italienne SIR le jour même. Selon le prélat, le Souverain pontife est “prêt à donner sa vie” pour la doctrine catholique.

     

    Pour Mgr Becciu, le successeur de Pierre est “un exemple de force, de sérenité et de courage”, face aux critiques qu’il affronte. Toutefois, a-t-il indiqué, le pape “souffre“ des “critiques gratuites” qui l’accusent “de trahir la doctrine de l’Eglise”. Celles-ci “touchent un point essentiel” de sa personne, et “il ne l’accepte pas”.

    En effet, a détaillé le prélat italien, c’est l’accusation “la plus grave“ qui puisse être formulée contre le chef de l'Eglise catholique. A rebours de ces accusations, a soutenu Mgr Becciu, le pape revendique être un “fils fidèle de l’Eglise” et est “prêt à donner sa vie pour défendre la pureté de la doctrine”.

    Ruptures du protocole

    Le pape François, a estimé le ‘numéro 2’ de la Secrétairerie d’Etat, avance “avec détermination” dans la réforme de la Curie romaine. Toutefois, a-t-il expliqué, c’est un travail long, qui doit conjuguer à la fois respect du droit, des règles canoniques et de la doctrine catholique.

    Mgr Becciu est également revenu sur les ruptures protocolaires par le pape argentin depuis son élection. Le protocole, a-t-il estimé, ne doit pas être une “prison” mais doit plutôt “servir à mieux manifester l’exercice du ministère” pétrinien.

    Nommé substitut pour les Affaires générales par Benoît XVI en 2011, Mgr Becciu a été confirmé à ce poste par le pape François après son élection. Il est également le représentant spécial du Souverain pontife auprès de l'Ordre de Malte, dans ses travaux de réforme constitutionnelle.

  • Le saint Padre Pio que le pape François vénère aujourd'hui

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    Biographie de Padre Pio (1887 – 1968) (source - site de l'Eglise de France)

    A l’occasion du cinquantième anniversaire de la mort de Padre Pio (1887 – 1968) - et du pèlerinage accompli ce 17 mars par le pape à Pietrelcina et à San Giovanni Rotondo -, il est intéressant de rappeler les grands traits de sa vie, ainsi que la signification spirituelle des stigmates.

    Francesco Forgione naît le 25 mai 1887 à Pietrelcina (Italie). Il prend le nom de Pio à son entrée chez les capucins de Morcone (1903). Prêtre en 1910, il réside dans sa famille, pour raisons de santé, jusqu’en 1916. En septembre 1916, il est envoyé au couvent de San Giovanni Rotondo, et y reste jusqu’à sa mort, le 23 septembre 1968.Les stigmates que portait le Padre Pio, attirèrent l’attention des autorités ecclésiastiques et provoquèrent l’attention du Saint-Office, qui ordonna son transfert de S. Giovanni Rotondo (2 juin 1922) et déclara “ ne rien constater de surnaturel dans les faits qui lui sont attribués ”. Le Saint-Office lui interdit tout exercice du ministère, à l’exception de la messe qu’il pouvait célébrer en privé dans la chapelle du couvent. Ces mesures furent rapportées progressivement : le 29 juillet 1933, on permit à Padre Pio de pouvoir de nouveau célébrer la messe dans l’église. Il est autorisé à confesser les hommes, le 25 mars 1934, puis les femmes, le 12 mai de la même année.

    Avant d’avoir atteint l’âge adulte, il comprit qu’il devait combler, en union avec Jésus, l’espace qui sépare les hommes de Dieu. Il mit en œuvre ce programme selon trois moyens : la direction des âmes ; la confession sacramentelle ; la célébration de la messe.

    En matière de direction spirituelle, le Padre Pio vivait et faisait vivre fermement la vérité fondamentale de la foi.

    Se confesser au Padre Pio n’était pas chose aisée avec la perspective d’une rencontre pas toujours amène. Pourtant on se pressait continuellement autour de son confesionnal.

    Le moment le plus exaltant de son activité apostolique était celui de la messe. La centaine de milliers de personne qui y ont assisté ont perçu par cette célébration la hauteur et la plénitude de sa spiritualité.

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