Un plaidoyer que ne désavouerait sans doute pas Monseigneur Léonard :
JPSC
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Un plaidoyer que ne désavouerait sans doute pas Monseigneur Léonard :
JPSC
Une conférence de Mgr Léonard prononcée lors du deuxième dimanche de carême 2017 :
De Jeanne Smits sur le site "Réinformation TV" :
Perseverare diabolicum. Une nouvelle conférence sur le climat sera organisée début novembre sur le territoire du Vatican, avec une prise de parole inaugurale par le secrétaire d’Etat, le cardinal Parolin, avec – une nouvelle fois – plusieurs participants connus pour être favorables à l’avortement et au contrôle de la population. Sous prétexte de parler au monde à travers de soi-disant spécialistes, l’Académie pontificale des sciences (PAS) donne la vedette à des hommes d’influence qui œuvrent au service de la culture de mort.
Parmi ces orateurs on note la présence d’un des grands « experts » qui ont contribué à la réalisation de Laudato si’, Joachim « John » Schellnhuber, membre du très malthusien Club de Rome. Il est membre du GIEC, conseiller spécial de Merkel et Barroso, membre de nombreuses académies scientifiques parfaitement dans le vent du « changement climatique », directeur du Potsdam Institute qui travaille sur les répercussions de celui-ci. Sur le plan politique, il ne cache pas son souhait de voir l’avènement d’une « gouvernance globale », une « société démocratique globale » chapeautée par l’ONU et organisée autour d’une « Constitution de la Terre », un « Conseil global » et une « Cour planétaire ».
L’Académie pontificale des sciences invite Jeffrey Sachs, John Schellnhuber…
Schellnhuber s’est défendu d’être partisan de la « dépopulation », préférant prêcher un changement de comportement qui réduira l’empreinte carbone des hommes, spécialement dans les pays riches. Mais en tant que membre du Club de Rome qui depuis sa fondation a fait le choix malthusien de recommander une « stabilité » de la population avec limitation sévère des naissances, et décroissance économique à travers une égalisation mondiale des revenus par tête, Schellnhuber assume forcément cette idéologie de haine de l’homme. Sans quoi il irait voir ailleurs.
Sera également présent lors de la réunion de novembre Peter Raven, qui lui, était présent lors du dernier symposium de l’Académie pontificale des sciences sur l’extinction biologique, à laquelle participait par exemple Paul Ehrlich, l’auteur malthusien de The Population Bomb aux multiples affirmations démenties par la réalité (à l’en croire, sans stabilité de la population mondiale, on allait vers la famine dans de nombreux pays pas plus tard qu’en 1980). Raven, spécialiste des papillons, des plantes et de l’évolution est tout sauf un gentil entomologiste évaporé : il a déclaré en février devant la PAS que « Nous devons à un certain point avoir un nombre limité de gens, c’est pourquoi le pape François et ses trois prédécesseurs les plus récents ont toujours dit qu’il ne faut pas avoir plus d’enfants qu’on ne peut bien en élever ». Glissement décidément très rapide.
Pour la défense du « climat », la parole aux partisans du contrôle de la population
Au programme – et chargé, en outre, de la session de synthèse qui devra clore les débats – on trouve aussi Jeffrey Sachs, qui voit dans l’avortement le moyen « à moindre risque et à moindre coût » pour empêcher les naissances en cas d’échec de la contraception. « La légalisation de l’avortement réduit de manière significative le taux de natalité total d’un pays ; d’environ un demi enfant en moyenne », a-t-il pu écrire – et ce n’était pas une critique.
Celui qui avait parlé à deux voix avec Paul Ehrlich en février au Vatican, le « chercheur » Sir Partha Dasgupta, est lui aussi en vedette. Grand laudateur de la barbare politique de l’enfant unique en Chine, il est l’un des parrains de « Population Matters » (autrefois connu comme l’Optimum Population Trust » qui plaide pour l’inversion de la croissance démographique, et il a déjà fait part devant la PAS de sa volonté de « décroissance » pour la préservation de la planète.
Le symposium de novembre veut présenter une étude « holistique » des relations entre le « changement climatique », la santé de la planète et des hommes, et la pollution de l’air. Et des politiques auront la parole : le gouverneur de la Californie, Jerry Brown, entré en résistance contre Donald Trump et son refus des Accords de Paris sur le climat, mais aussi Michelle Bachelet, présidente du Chili, dont l’une des grandes priorités politiques – la fin de l’interdiction de l’avortement – vient de devenir réalité dans son pays grâce au vote favorable du Sénat.
Michelle Bachelet, qui a fait légaliser l’avortement, invitée à une conférence au Vatican
On voit dans tout cela la patte du président de la PAS, Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, qui a multiplié les mains tendues vers les ennemis de l’Eglise et de l’homme. Margaret Chan, la présidente d’origine chinoise de l’OMS – qui œuvre elle aussi pour l’avortement « sûr et légal » – n’interviendra donc pas par hasard.
La dimension spirituelle n’est pas oubliée. Sanchez Sorondo présidera, au dernier jour du symposium, l’« Appel à l’action des leaders religieux », où voisineront un rabbin, un pasteur évangélique, un évêque anglican. Mais aussi et surtout le gourou Sri Sri Ravi Shankar, grand penseur mystico-gazeux qui imagine tout pouvoir résoudre par des techniques de respiration. Son International Art of Living Foundation a obtenu le statut consultatif spécial des ONG auprès des Nations unies : elle inspire des ashrams dans de nombreux pays. Il interviendra donc comme « Leader humanitaire, maître spirituel et ambassadeur de la paix ».
Et tant pis pour Dieu, et pour le premier et le plus grand des commandements.
De Thomas Cauchebrais sur le site aleteia.org :
Mgr Castet : « C’est en retrouvant les fondamentaux de la foi que l’Église aura un avenir »
Ce dimanche 13 août, les catholiques de Vendée fêteront les 700 ans du diocèse de Luçon. L’occasion pour eux de porter leur regard sur plus de sept siècles de présence chrétienne en terre vendéenne et sur les nombreux fruits qui en ont découlé. Entretien avec Mgr Castet, évêque de Luçon.
Aleteia : Pourquoi est-ce important de regarder le passé et de le célébrer ?
Mgr Alain Castet : Nous pouvons poser un regard historique pur. C’est le rôle et le métier de certains, pour mieux connaître, mieux se connaître, mieux connaître ses racines. Pour nous chrétiens, l’essentiel – même si ce que je viens de dire n’est pas négligeable — est de poser un regard de foi et de percevoir que, par-delà les séquences les plus variées, heureuses, tristes, dramatiques ou pleine d’espérance, Dieu a toujours été présent. Les chrétiens ont su vivre leur foi dans des contextes les plus variés, en étant inventif, en ne se cramponnant pas à ce qui étaient des formes inadéquates mais en trouvant des chemins nouveaux. Ainsi, conscients de la fidélité de Dieu mais aussi de cet engagement profond des chrétiens au service de l’évangélisation, nous proclamons, en considérant le passé, qu’un avenir est possible. Là est le sens véritable pour des chrétiens d’une commémoration historique : éprouver la fidélité de Dieu et dire que l’espérance des hommes ne sera jamais déçue.
D’après vous, dans leur histoire, les chrétiens vendéens ont toujours réussi à trouver le chemin. Pour nous chrétiens du XXIe siècle, quel chemin trouver dans ce contexte de sécularisation et de perte des valeurs de notre société ?
Il faut se placer dans un contexte plus large qui est celui de l’Europe occidentale et dans lequel les papes Benoît XVI, Jean Paul II essentiellement, et François à sa manière, ont promu ce que l’on a appelé la nouvelle évangélisation. Non pas nouvelle dans le sens qu’elle nierait le passé mais au sens qu’aujourd’hui ce sont des chemins nouveaux qu’il s’agit d’emprunter. Dans le contexte de l‘Europe occidentale, nous ne pouvons pas nier, qu’il existe, non plus seulement une opposition à la foi chrétienne mais surtout un long glissement vers l’oubli de Dieu. Comment faire pour que ce qui fait le cœur du message : l’espérance profonde, la conviction que le mal et la mort n’ont pas le dernier mot, redevienne une bonne nouvelle dans un monde où les gens sont souvent centrés sur eux-mêmes, sauf lorsque des réalités rudes frappent à leur porte ? Comment percevoir que cette espérance est motrice? C’est notre devoir de chrétien, notre chemin, que d’être des témoins heureux, rayonnant de cette espérance mais, sans jamais édulcorer la foi chrétienne. Certains croient que nous allons attirer les gens en adaptant la foi chrétienne au temps. Beaucoup ont essayé depuis des décennies… et nous nous apercevons, qu’au lieu d’attirer du monde, nous devenons plutôt des auxiliaires de la déchristianisation de nos sociétés. Je crois que c’est en proclamant la force singulière de la foi chrétienne, son exigence et le bonheur de son observance, que l’on attire vers nous et donc vers Jésus. De même par la beauté de la foi chrétienne, la beauté de la pensée chrétienne et la beauté de la liturgie… C’est au cœur de cela que la foi sera annoncée de manière heureuse et reçue.
Comment faire dans un contexte de crise des vocations ? Comment faire sans pasteurs ?
Je ne suis pas certain que nous aurons moins de pasteurs dans l’avenir car je crois que Dieu donne toujours aux chrétiens les prêtres dont ils ont besoin. Le problème est plutôt : comment une communauté chrétienne reste vivante ? Il n’est pas possible que dans une communauté vivante, en premier lieu la famille, l’appel de Dieu ne soit pas entendu. Ce n’est pas possible ! La question n’est pas la question des vocations mais une question de foi et de la vitalité de la foi. Dans une famille où la foi est vivante, rayonnante, où ses membres ont goût pour la prière et sont attentifs aux autres, il n’est pas possible que l’appel de Dieu ne soit pas entendu. Quand la ferveur de la foi ne s’est pas affadie, l’appel de Dieu est mieux entendu.
Au lieu de crise des vocations, ne devrions-nous pas plutôt parler de crise de la transmission ?
Une information parue sur le Portail catholique suisse :
Brésil: Le pape souhaite du bonheur à un couple gay qui a baptisé ses enfants adoptés
Le pape François a adressé par courrier ses vœux le bonheur à la famille de Toni Reis, le responsable du groupe "Dignité", qui représente la communauté LGBT de l’Etat du Parana, dans le sud du Brésil. Avec son époux, David Harrad, ils ont en effet baptisé, dans la cathédrale de Curitiba, les trois enfants qu’ils viennent d’adopter.
De Marie Malzac sur le site du journal La Croix :
En Russie, le cardinal Parolin rencontrera Poutine et le patriarche Kirill
Le numéro deux du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, à Moscou du 20 au 24 août, pourrait évoquer l’éventualité d’un voyage officiel du pape François en Russie, ce qui constituerait une première historique, a-t-il indiqué mercredi 9 août dans un entretien au quotidien italien Il Corriere della Sera.
« La préparation d’un éventuel voyage du pape François en Russie ne relève pas des objectifs de ma visite » à Moscou du 20 au 24 août, « mais je souhaite cependant qu’elle puisse contribuer à avancer dans cette direction », a assuré le Secrétaire d’État du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin, dans un entretien au quotidien italien Il Corriere della Sera.
Dans une interview en mars au journal allemand Die Zeit, le pape François, interrogé sur ses projets de voyages internationaux, avait déclaré : « Je ne peux pas aller en Russie, car alors je devrais aussi aller en Ukraine ».
Le cardinal Parolin n’est pas interrogé sur ce point. À l’occasion de son voyage en Russie, il doit s’entretenir notamment avec le président russe Vladimir Poutine et de hauts représentants religieux, dont le patriarche Kirill, à la tête de l’Église orthodoxe russe.
« Dans ce moment historique où nous assistons à une augmentation des tensions et des conflits dans diverses parties du monde, la paix constitue pour le pape François et pour moi personnellement une priorité claire et incontournable », a commenté le secrétaire d’État.
Le Saint-Siège nourrit « un intérêt particulier » pour la vaste zone de l’Europe orientale qui, « outre des riches traditions culturelles et religieuses, a un rôle à jouer dans la recherche d’une meilleure stabilité du continent et une meilleure unité, y compris dans les relations Est-Ouest », souligne-t-il.
« Nouveaux horizons »
« Après la période d’opposition idéologique, qui évidemment ne peut pas s’évanouir du jour au lendemain, et avec les nouveaux horizons ouverts depuis la fin de la guerre froide, il est important de profiter de toutes les occasions pour encourager le respect, le dialogue et la collaboration réciproques afin de promouvoir la paix », a encore relevé le cardinal Parolin dans Il Corriere della Sera.
En février 2016, après 1 000 ans de séparation, une rencontre historique avait eu lieu à La Havane entre le pape François et le patriarche Kirill. Après de longues négociations entre Rome et Moscou, les deux hommes avaient signé une déclaration commune.
À LIRE : « La Russie peut donner beaucoup au monde », dit le pape François
Peu avant cet événement, le pape avait affirmé, dans un entretien au même quotidien italien, que « la Russie (pouvait) donner beaucoup » pour la paix mondiale, évoquant même certaines « convergences » entre le Saint-Siège et Moscou sur les conflits dans le monde arabe.
Pour les observateurs, cette rencontre à Cuba, dans un lieu neutre, loin de l’Europe, était une première étape vers un voyage du pape en Russie.
À LIRE : Rome et le Patriarcat de Moscou, des années pour se rencontrer
Communiqué de presse du Supérieur général des Frères de la Charité
Rome, le 5 août 2017
Le Vatican prend clairement position à propos du débat sur l’euthanasie dans l’organisation des Frères de la Charité en Belgique et demande au Supérieur général de prendre de nouvelles mesures.
À la suite de la discussion qui a eu lieu ces derniers mois entre l’organisation des Frères de la Charité en Belgique et l’Administration générale des Frères de la Charité à travers le Supérieur général, le Fr. René Stockman, à propos de l’autorisation oui ou non de l’euthanasie à l’intérieur des établissements des soins de santé mentale des Frères de la Charité en Belgique, l’organisation belge avait pris la décision, au mois de juin de cette année, d’autoriser l’euthanasie sous certaines conditions à l’intérieur de ces établissements. Cette décision s’opposait à la vision de l’Administration générale de la Congrégation, et également au texte de vision des Évêques belges qui avaient avancé dans leur déclaration du 22 mai 2017 de ne pas pouvoir souscrire à l’application de l’euthanasie, dans ce cas auprès des patients avec un trouble psychiatrique.
Par la suite, les dicastères concernés du Vatican – à savoir la Secrétairerie d’Etat, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée – avaient demandé au Supérieur général, le Fr. René Stockman, de présenter un rapport sur la situation dans la branche belge des Frères de la Charité. Le résultat était une prise de position claire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, demandant au Supérieur général de transmettre cette prise de position à l’organisation des Frères de la Charité en Belgique et leur demandant de se conformer à cette vision qui exclut toute forme d’euthanasie.
Après de nouvelles consultations entre ces trois dicastères et une consultation finale avec le Pape, le Préfet de la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée, le Cardinal de Aviz, en tant que responsable du Vatican pour les congrégations de droit pontifical, a formulé dans une lettre au Supérieur général la procédure de suivi de ce dossier. Dans ce document, il félicite et encourage le Supérieur général pour sa prise de position claire à propos de l’euthanasie et il le charge et le mandate pour prendre de nouvelles mesures. Le Supérieur général mettra tout en œuvre pour conformer l’organisation à la vision de l’Église catholique et – à défaut de cela – il prendra les mesures juridiques nécessaires pour sauvegarder l’identité catholique et la position, les intérêts et les structures des Frères de la Charité et de leurs œuvres.
En plus, il a été prié de demander aux frères qui sont membres du Conseil d’administration de l’organisation des Frères de la Charité en Belgique, de rédiger une lettre officielle dans laquelle ils déclarent au Supérieur général qu’ils suivent entièrement la vision du Magistère de l’Église catholique, affirmant depuis toujours que la vie humaine doit être respectée et protégée de manière absolue, à partir du moment de la conception jusqu’à sa fin naturelle.
L’organisation des Frères de la Charité en Belgique devra recevoir de nouveau la question de modifier le texte de vision sur l’application de l’euthanasie chez les patients psychiatriques, de telle sorte que la pratique soit conforme à la vision précitée du Magistère de l’Église catholique et également conforme au charisme des Frères de la Charité. Cela signifie que ledit texte de vision doit être adapté selon les principes suivants : l’affirmation que le respect de la vie est absolue ; le refus de considérer le manque de perspective chez un patient et le fait prétendu de ne plus pouvoir être traité comme des arguments pour autoriser l’euthanasie ; ne pas accepter que la pratique de l’euthanasie soit considérée comme un acte médical et ne pas accepter que l’euthanasie – si les conditions légales sont remplies selon le droit belge – ait lieu à l’intérieur de l’établissement des Frères de la Charité.
Les frères en question et l’organisation ont été informés de la prise de position du Vatican et ils ont été invités à répondre de façon positive à ce qui leur est demandé dans un délai d’un mois. La Région belge des Frères de la Charité, les autres membres du Conseil de la Congrégation, les Évêques belges et le Nonce apostolique ont été également informés de cette évolution.
Fr. René Stockman
Supérieur général
Frères de la Charité
rene.stockman.fc@fracarita.org
Lire sur zenit.org : Belgique : Rome demande aux Frères de la Charité de renoncer à l'euthanasie
Cette note s'inspire dinformations parues sur kerknet.be :
Y aurait-il quelque chose de pourri au diocèse de Mgr Hoogmartens ? On peut se le demander au vu de certaines initiatives qui accompagnent les célébrations septennales organisées en l'honneur de la Virga Jesse. Ainsi, les jeunes sont-ils invités à "customiser" ("pimpen") des statues de la Vierge Marie pour les réinterpréter à leur façon en les détournant de leur signification originelle, sous la conduite de Koen Lemmens, un artiste bien connu (et diversement apprécié) dans les milieux catholiques flamands.
Ainsi, ceux qui étaient à Hasselt ces derniers jours pouvaient difficilement passer à côté d'"oeuvres" surprenantes, telle cette statue de Marie, présentée dans une boite en verre, les yeux bandés, habillée de façon extravagante avec un sac à la main, avec cette inscription "Soyez mes yeux". Il faudrait y voir l'interprétation d'un appel divin à être les yeux de Dieu dans ce monde et à regarder au-delà de ce que l'on pense ou de ce que l'on voit de prime abord...
Le week-end dernier, à la veille de la première procession de la procession en l'honneur de la Virga Jesse, une douzaine de jeunes ont été guidés par Koen Lemmens. Ils ont participé à un atelier "Chez Marie", le programme jeunesse des festivals Virga Jesse où ils ont été autorisés à customiser une image de Marie.
Les résultats ont été aussi variés que surprenants. Les participants ont donné un aperçu de ce que signifiait "leur" Marie... Il y avait une "Marie" avec les textes d'un missel sur son manteau, 'vêtue par Dieu'. Il y avait aussi une 'Marie' les yeux bandés avec beaucoup de mains agrippant sa robe - censée être le symbole d'une société de consommation qui agrippe et prend toujours plus mais qui est aveugle face à ce qui est authentique et bien...
Ce fut, nous dit-on, un beau prélude au succès de la première procession et des autres par la suite.
Au même titre sans doute que l'exposition d'art contemporain "Celibataire Divas" organisée dans le cadre des fêtes septennales et qui est évoquée ici; la photo qui illustre cette initiative parle d'elle même.
Du site du Catholic Herald (traduction par nos soins) :
Pape François: Il est «terrible» que les enfants apprennent qu'ils peuvent choisir le genre
Le pape a déclaré aux évêques polonais qu'il existe des institutions puissantes qui financent la diffusion de la théorie du genre dans les écoles
Le pape François a déclaré que ce qu'il appelle la théorie du genre - «que chacun peut choisir son propre sexe» - est «l'exact opposé» de la création de Dieu.
Lors d'une rencontre avec les évêques polonais lors de la Journée mondiale de la jeunesse, dont la transcription a été publiée par le Vatican, le Pape a déclaré qu'il y avait des institutions puissantes qui ont financé la propagation de la «théorie du genre» dans les écoles.
Le pape a également déclaré qu'il avait discuté du sujet avec le pape émérite Benoît XVI, qui a déclaré à son successeur: "Votre Sainteté, nous vivons une époque de péché contre Dieu le Créateur".
Le pape François a déclaré que ce péché bénéficiait souvent d'un soutien financier auprès de «pays très influents»: une forme de «colonisation idéologique», a déclaré le pape, ce qui est «terrible». (...)
Francis a déclaré aux évêques polonais: «Aujourd'hui, on enseigne cela aux enfants à l'école: que tous peuvent choisir leur propre sexe. Et pourquoi enseignent-ils cela? Parce que les livres proviennent de gens et d'institutions qui donnent de l'argent », a-t-il déclaré.
«Dieu a créé l'homme et la femme; Dieu a créé le monde tel qu'il est et nous faisons exactement le contraire. "
Le pape a fait le lien entre la théorie du genre et l'exploitation des êtres humains et du monde naturel. Il a suggéré que les deux provenaient d'un manque d'appréciation de la dignité conférée par Dieu à l'humanité. "C'est un problème mondial: l'exploitation de la création et l'exploitation des personnes. Nous vivons à un moment où l'humanité, en tant qu'image de Dieu, est anéantie ", a déclaré le Pape.
Il a déclaré que cette exploitation conduit aux guerres et à la pauvreté, et par voie de conséquence à la crise des réfugiés.
Dans son encyclique Laudato Si, le pape a également fait le lien entre l'exploitation économique et la «théorie du genre». Il a critiqué le désir de supprimer la différence sexuelle ", en disant:" penser que nous jouissons d'un pouvoir absolu sur notre corps conduit, souvent subtilement, à penser que nous jouissons d'un pouvoir absolu sur la création ".
Les commentaires du pape sur l'exploitation sont venus suite à une question de l'évêque auxiliaire Krzysztof Zadarko de Koszalin-Kolobrzeg, qui a demandé comment aider les nombreux migrants à venir en Europe et qui pointait «la crainte d'une éventuelle invasion ou agression qui paralyse la société».
Le pape Francis a déclaré que la réponse de chaque gouvernement devrait dépendre «de la situation propre à chaque pays et à chaque culture». Mais il a déclaré que tout le monde doit "avoir un cœur ouvert prêt à accueillir ... C'est sans condition!"
Lors de la Journée Mondiale de la Jeunesse, le pape a exhorté la Pologne à «accueillir les personnes qui fuient les guerres et la faim», des déclarations considérées comme un défi pour un pays où existe une forte opposition publique à la migration de masse.
Au cours de la réunion, le pape François a répondu aux questions de quatre évêques, la première de l'archevêque Marek Jedraszewski de Lodz qui a demandé au pape comment l'Église pouvait répondre à la «culture contemporaine athée-libérale».
François a mis en garde contre une «spiritualité subjective sans le Christ» et a déclaré que, pour amener le Christ aux gens, les évêques et les prêtres doivent être proches du peuple.
Il a donné l'exemple du pape saint Jean-Paul II, qui, en tant que prêtre en Pologne, voulait voyager avec les étudiants de l'université dont il avait la charge, les emmenant à la montagne et pratiquer le sport. Il voulait les écouter, il était avec les jeunes ", a déclaré François.
De Cristiana Dobner, sur l'Osservatore Romano, via zenit.org :
75ème anniversaire de la mort d’Edith Stein, dans L’Osservatore Romano
À la fin, il ne restera que le grand amour
par Cristiana Dobner
Le 9 août 1942, il y a exactement 75 ans, Edith Stein mourait dans le camp d’extermination d’Auschwitz, en Pologne.
Dans l’édition italienne de L’Osservatore Romano du 8 août 2017, Cristiana Dobner évoque en « trois noms et trois dates » cette femme courageuse, qui refusa qu’on l’aide à se libérer et qui affirmait : « Le monde est fait de contradictions… Mais la finale ne sera pas faite de ces contradictions. Il ne restera que le grand amour. Comment pourrait-il en être autrement ? »
CR
Voici notre traduction de l’article du quotidien du Vatican.
Les dernières étapes de l’existence d’Edith Stein se résument à trois noms et trois dates.
Amersfoot, le 2 août 1942 : le chauffeur du char d’assaut sur lequel Edit et Rosa (sa sœur) avaient été contraintes de monter, déportées du monastère lors des représailles faisant suite à la lettre des évêques hollandais contre le nazisme, se trompe de route et elles arrivent ainsi au camp à une heure avancée de la nuit.
Westerbork : où elles furent transportées dans la nuit du 3 au 4 août et qui fut décrit ainsi par Etty Hillesum : « Dans l’ensemble, il y a une grande cohue, à Westerbork, presque comme autour de la dernière épave d’un bateau auquel s’agrippent trop de naufragés sur le point de se noyer. Parfois on pense que ce serait plus simple d’être enfin déportés que de devoir toujours assister aux peurs et au désespoir de ces milliers et milliers, hommes, femmes, enfants, invalides, fous, nouveau-nés, malades, personnes âgées qui, dans une procession quasiment ininterrompue, défilent le long de nos mains secourables ».
Auschwitz : numéro 44074. Avec le communiqué laconique et bureaucratique : « Le 9 août 1942, en Pologne, est décédée Stein, Edith Thérèse Hedwige, née le 12 octobre 1891 à Breslau, résidant à Echt ».
Le jardinier du monastère d’Echt, un journaliste ami et un jeune ancien déporté l’ont côtoyée dans ces derniers moments. Ils purent ainsi se présenter comme témoins oculaires aux procès qui ouvrirent la voie vers la béatification et examinèrent la vie et le témoignage face à la mort de la phénoménologue devenue carmélite.
Edith Stein peut ainsi être saisie en prise directe : « Elle parlait avec une humble assurance, au point d’émouvoir ceux qui l’entendaient. Une conversation avec elle (…) était comme un voyage dans un autre monde. Dans ces moments-là, Westerbork n’existait plus… Elle me dit : ‘Je n’aurais jamais cru que les hommes puissent être ainsi et… que mes frères devraient tant souffrir !’. Quand cela ne fit plus de doute qu’elle devait être transportée ailleurs, je lui demandai si je pouvais l’aider et (chercher à la libérer) ; … de nouveau elle me sourit en me suppliant de ne pas le faire. Pourquoi faire une exception pour elle et pour son groupe ? Cela n’aurait pas été juste de tirer avantage du fait qu’elle était baptisée ! Si elle n’avait pas pu participer au sort des autres, sa vie aurait été ruinée : « Non, non, pas cela ! ».
Le journaliste Van Kempen se trouva devant « une femme spirituellement grande et forte ». Pendant l’entretien, il fuma une cigarette et lui demanda « si elle en voulait aussi une ». Elle me répondit qu’elle avait fumé à une époque et qu’autrefois, étudiante, elle avait aussi dansé ».
Le jeune qui a survécu a noté un aspect particulier : « Elle était très courageuse ; elle donnait ses réponses telle qu’elle était. Quand le SS blasphémait, elle ne réagissait pas, mais elle restait elle-même. Elle n’avait absolument pas peur ».
Wielek, fonctionnaire hollandais, rapporte un dialogue dans lequel « avec assurance et humilité », Edit Stein disait : « Le monde est fait de contradictions… Mais la finale ne sera pas faite de ces contradictions. Il ne restera que le grand amour. Comment pourrait-il en être autrement ? »
Traduction de Zenit, Constance Roques
De Daniel Hamiche sur "L'Observatoire de la Christianophobie" :
Archevêque Chaput : dans 100 ans l’Europe sera-t-elle musulmane ?
Une remarque terrible – mais bien sentie – de Mgr Charles Chaput, archevêque de Philadelphie (Pennsylvanie), extraite de son discours du 27 juillet dernier au Napa Institute (Californie).
« Si vous voulez voir le visage de l’Europe dans 100 ans, sauf miracle, regardez les visages des jeunes immigrés musulmans. L’islam a un avenir parce que l’islam croit aux enfants. Sans une foi transcendante qui rend la vie digne d’être vécue, il n’y a aucune raison d’avoir des enfants. Et là où il n’y a pas d’enfants, il n’y a pas d’imagination, pas de raison de faire des sacrifices, pas d’avenir. Au moins six des plus grands dirigeants politiques européens n’ont aucun enfant. Leur monde se termine avec eux. Il est difficile de ne pas avoir le sentiment que, pour une grande part, l’Europe est déjà morte ou est en train de mourir sans le savoir ».