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Eglise - Page 951

  • La dernière homélie du pape en 2016

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    Pour la nouvelle année, abandonner la logique des « exceptions » et des « exclusions »

    Vêpres au dernier jour de l’année 2016 (Texte intégral) (Source)

    Homélie du pape François

    « Lorsqu’est venue la plénitude des temps, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme et soumis à la loi de Moïse, afin de racheter ceux qui étaient soumis à la Loi et pour que nous soyons adoptés comme fils » (Ga 4, 4-5).

    Ces paroles de saint Paul résonnent avec force. De manière brève et concise, elles nous introduisent dans le projet que Dieu a pour nous: que nous vivions comme fils. Toute l’histoire du salut trouve ici un écho: celui qui n’était pas sujet de la loi décida, par amour, de perdre tout type de privilège (privus legis) et d’entrer par le lieu le moins attendu pour nous libérer nous qui, oui, étions sous la loi. Et la nouveauté est qu’il décida de le faire dans la petitesse et dans la fragilité d’un nouveau-né ; il décida de s’approcher personnellement et, dans sa chair d’embrasser notre chair, dans sa faiblesse d’embrasser notre faiblesse, dans sa petitesse de couvrir la nôtre. Dans le Christ, Dieu ne s’est pas déguisé en homme, il s’est fait homme et a partagé en tout notre condition. Loin d’être enfermé dans un état d’idée ou d’essence abstraite, il a voulu être proche de tous ceux qui se sentent perdus, mortifiés, blessés, découragés, affligés et intimidés. Proche de tous ceux qui dans leur chair portent le poids de l’éloignement et de la solitude, afin que le péché, la honte, les blessures, le découragement, l’exclusion n’aient pas le dernier mot dans la vie de ses enfants.

    La crèche nous invite à faire nôtre cette logique divine. Une logique qui n’est pas centrée sur le privilège, sur les concessions, sur les favoritismes ; il s’agit de la logique de la rencontre, du voisinage et de la proximité. La crèche nous invite à abandonner la logique des exceptions pour les uns et des exclusions pour les autres. Dieu vient lui-même rompre la chaîne du privilège qui produit toujours l’exclusion, pour inaugurer la caresse de la compassion qui produit l’inclusion, qui fait resplendir en toute personne la dignité pour laquelle elle a été créée. Un enfant dans les langes nous montre la puissance de Dieu qui interpelle comme don, comme offrande, comme ferment et opportunité pour créer une culture de la rencontre.

    Nous ne pouvons pas nous permettre d’être naïfs. Nous savons que de différentes parts nous sommes tentés de vivre dans cette logique du privilège qui nous sépare-en séparant, qui nous exclue-en excluant, qui nous enferme-en enfermant les rêves et la vie de tant de nos frères.

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  • Dimanche 1er janvier : Octave de la Nativité du Seigneur

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    Dans la liturgie traditionnelle (missel de 1962), on fête ce dimanche 1er janvier 2017 l’octave de la Nativité du Seigneur qui comporte notamment le bel alleluia multifarie :  « Multifarie olim Deus loquens in prophetis, novissime diebus istis locutus est nobis  in Filio suo. A maintes reprises autrefois, Dieu a parlé par les prophètes, à la fin en ces jours-ci il s’est adressé à nous par son propre Fils ».

    Les Liégeois notamment peuvent l’entendre à la messe de 10h00 en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132 à Liège)

    Toutes les informations sur cette messe de l’octave ici :  Octave de la Nativité de Notre-Seigneur : Ier janvier

    JPSC

  • Les médias du Vatican proposent une video consacrée à 2016 avec le pape François

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    Sur Radio Vatican : Retour sur l'année 2016 du pape François

  • C'est le jour du Te Deum

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    Du Portail de la Liturgie catholique :

    Premiers mots de l’hymne latine d’action de grâces solennelle : « A toi, Dieu, notre louange ». Elle fut composée à la fin du IVe siè­cle ou au début du ve par Nicetas, évêque de Remesiana, ville située en Dacie méditerranéenne (actuellement : bord méditerranéen de la Roumanie). La tradition ancienne nomme cette pièce vénérable l’ « Hymne ambrosienne », car une légende en attribuait la compo­sition à saint Ambroise, inspiré par l’Esprit Saint au moment où saint Augustin sortait de la piscine baptismale.

    Cette doxologie solennelle développe la louange dans le style des Préfaces (elle inclut le Sanctus) : à côté des anges, les apôtres, les prophètes et les martyrs sont conviés à. chanter, avec l’Église de la terre, la Gloire des trois Personnes divines ; l’œuvre de salut opérée par le Christ Rédempteur est résumée, et l’hymne s’achève par une série d’appels empruntés aux Psaumes. Le Te Deum est chanté à la fin de l’office des lectures (Matines ou Vigiles) chaque dimanche et aux jours des Fêtes et des Solennités. Il constitue le chant privilégié des actions de grâces extraordinaires.

  • Entamer l'an neuf sous le signe de la bénédiction

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    Solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu- Homélie du Frère Daniel BOURGEOIS, paroisse Saint-Jean-de-Malte (Aix-en-Provence) (source)

    SOUHAITS, VŒUX ET BENEDICTION

    Frères et sœurs,

    Pourquoi formulons-nous des souhaits ou des vœux au début de l’année ? C’est une coutume relativement récente, qui remonte à la fin du XIXème siècle environ. Mais pourquoi une telle démarche à la fois affective et/ou protocolaire ?

    À mon avis, elle vient d’un sentiment fondamental qui hante le fond de notre cœur : au moment où une nouvelle tranche de temps s’ouvre à nous, nous sentons bien que nous n’en sommes pas les maîtres. L’homme a conscience du temps, mais n’en a pas la maîtrise. Et c’est d’ailleurs parce qu’il est livré à cette incapacité radicale qu’il passe son temps à chercher à le reconquérir, à le maîtriser, à se le réapproprier et à l’orienter selon ses prévisions et qu’il n’y arrive heureusement jamais… Le pire des totalitarismes et sa pire forme, c’est précisément la planification, la gestion du temps à venir pour ne laisser aucune place à l’imprévisible. Nous avons vu ce que ça peut donner. Et même si le totalitarisme dans sa forme la plus radicale a pratiquement heureusement été extirpé de notre monde, (mais pas encore tout à fait), en réalité, il reste toujours un petit coin de totalitarisme au fond de notre être, qui à défaut de gérer la société, la vie culturelle et l’économie mondiale ou tout simplement le taux de son livret A, voudrait au moins maîtriser totalement notre temps.

    Or, nous ne le pouvons pas. Par conséquent, il ne nous reste qu’une chose à faire : c’est de nous dire les uns aux autres qu’on espère, qu’on voudrait, qu’on va tout faire pour que ça se passe le mieux possible. Voilà donc ça le sens de ces vœux que nous formulons. En fait, ils traduisent au moins autant nos limites, notre finitude, et notre incapacité que notre bonne volonté et notre bienveillance. Ou plus exactement, notre bonne volonté et nos bonnes intentions sont mises en œuvre pour rappeler mutuellement : « Courage, on espère que ça ira mieux en 2017 qu’en 2016 », vœux qui sont la plupart du temps hélas déçus, mais nous n’y pouvons rien puisque précisément nous ne pouvons pas maîtriser l’avenir et le temps.

    Vous devez penser que je commence l’année par des réflexions bien pessimistes et bien sombres. Non, je crois qu’elles sont simplement réalistes. Il est impossible de nous cacher que même si nous pensons profondément ce que nous disons, par exemple : « Je te souhaite vraiment une année où tout se passe le mieux possible pour toi, que tu sois éclatant de santé, de réussite, de sécurité et de bonheur », malgré tout, nous savons qu’il peut toujours nous arriver quelque chose qui bouleversera notre vie. C’est inévitable. Et on a beau, à un plan plus global se souhaiter que ce monde retrouve la paix, on sait bien que ce n’est pas tout à fait pour demain. On le souhaite quand même, mais sans illusion.

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  • Chine : les « signaux positifs » attendus par le Saint-Siège ne semblent pas être au rendez-vous

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    Du site des Missions Etrangères de Paris (Eglises d'Asie) :

    IXe Assemblée nationale des représentants catholiques : les « signaux positifs » attendus par le Saint-Siège ne semblent pas être au rendez-vous

    Ce 29 décembre après-midi, dans la capitale chinoise, la IXe Assemblée nationale des représentants catholiques s’est achevée par un salut au Saint-Sacrement en la cathédrale de Pékin, cérémonie présidée par Mgr Ma Yinglin, évêque illégitime de Kunming, qui avait été reconduit la veille dans ses fonctions de président du Conseil des évêques catholiques de Chine. La démarche, pour ecclésiale qu’elle soit, ne cache pas la tonalité très « officielle » d’une assemblée qui, durant les trois jours qu’elle a durés, a été placée non sous la direction de responsables de l’Eglise catholique mais de hauts dirigeants gouvernementaux chinois.

    Du 27 au 29 décembre, la présidence de l’assemblée a en effet été assurée par Zhang Yijiong, vice-directeur du Département du Front uni, l’instance sous laquelle sont placées les religions officiellement reconnues en Chine populaire. Et, avant de se déplacer à la cathédrale de Pékin, les 365 délégués de la IXe Assemblée nationale des représentants catholiques avaient été reçus par Yu Zhengsheng, président de l’Assemblée consultative du peuple chinois, la deuxième Chambre du Parlement chinois, ainsi que par Liu Yandong, Vice-Premier ministre, et Sun Chunlan, directrice du Département du Front uni.

    Une Assemblée entre les mains du pouvoir en place

    La qualité et le nombre de ces hauts responsables chinois disent assez combien cette Assemblée nationale des représentants catholiques, présentée par la Chine comme l’instance souveraine de l’Eglise catholique en Chine, est bien une institution voulue et dirigée par le gouvernement chinois. Et non une expérimentation propre à l’Eglise de Chine qui, dans une démarche synodale inédite, chercherait à associer prêtres, religieuses et laïcs à la direction de l’Eglise locale.

    Convoquée juste après Noël, cette « IXe Assemblée nationale des représentants catholiques » a réuni pendant trois jours, dans un hôtel de la capitale, 365 délégués venus de tout le pays, soit 59 évêques, 164 prêtres, 30 religieuses et 112 laïcs. L’une des tâches de l’assemblée était de renouveler les dirigeants des instances « officielles » de l’Eglise de Chine, six ans après la VIIIe Assemblée, qui s’était tenue en 2010. Tâche dont se sont acquittés les délégués en élisant le 28 décembre les personnalités qui assumeront durant les cinq prochaines années la direction de l’Association patriotique des catholiques chinois et celle de la Conférence des évêques « officiels » de Chine.

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  • Vingt-huit opérateurs pastoraux catholiques ont été tués dans le monde en 2016

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    De Radio Vatican :

    28 opérateurs pastoraux catholiques ont été tués dans le monde en 2016

    2016 a été une nouvelle année tragique pour les “opérateurs pastoraux catholiques”, c’est-à-dire les prêtres, diacres, religieux et religieuses et laïcs en mission ecclésiale, notamment les catéchistes. Les informations récoltées par l’agence Fides, agence d’information de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples, font état de 28 personnes tuées : 14 prêtres, neuf religieuses, un séminariste et quatre laïcs.

    La répartition territoriale de ces meurtres montre que les acteurs de l’Église catholique demeurent exposés à de nombreux dangers à travers le monde.

    Cyprien Viet

    L’Amérique ne connaît plus de guerre ouverte, après l’accord de paix signé en Colombie, mais la violence demeure massive. Neuf prêtres et trois religieuses ont été tuées dans ce continent en 2016. L’un des pays les plus dangereux pour le clergé est le Mexique, pays rempli de contradictions, marqué à la fois par un fort catholicisme populaire, mais aussi par un anticléricalisme historiquement virulent et par le trafic de drogue, qui entretient un climat de terreur dans certaines régions. Dans les États du Veracruz et du Michoacan, des prêtres ont été enlevés et torturés en raison de leur opposition aux trafiquants de drogue et de leur défense des droits humains. Un prêtre connu pour son action contre le narcotrafic a également été tué en Argentine, le pays du Pape François.

    Trois prêtres, deux religieuses, deux laïcs et un séminariste ont été tués en Afrique. L’Asie a également été frappée avec sept opérateurs pastoraux tués : un prêtre, quatre religieuses, et deux laïcs. Enfin, un prêtre a été tué en Europe : le père Jacques Hamel, tué dans son église de Saint-Étienne du Rouvray en Normandie le 26 juillet dernier, et dont la procédure de béatification est déjà amorcée. Le Pape a d’ores et déjà ouvertement parlé de lui comme d’un «martyr» et d’un «bienheureux».

    Ces statistiques officielles concernant les opérateurs pastoraux en mission ecclésiale ne recouvrent pas toutes les victimes des persécutions anti-chrétiennes, qui sont probablement des milliers, notamment compte tenu des exactions des djihadistes en Irak et en Syrie. Le Pape François a souvent rappelé qu’il y a aujourd’hui «des chrétiens assassinés, torturés, emprisonnés, égorgés parce qu’ils ne renient pas Jésus-Christ» et que «les martyrs d’aujourd’hui sont plus nombreux que ceux des premiers siècles».

  • Aucune porte ouverte à un « divorce catholique »

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    De Jules Germain sur aleteia.org :

    Cardinal Müller : il n’y a aucune porte ouverte à un « divorce catholique »

    Non, le Pape ne remet pas en cause le sacrement du mariage.

    Selon le cardinal Müller, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi et plus haut responsable auprès du Pape de la validité de l’enseignement de la doctrine catholique, l’encyclique Amoris Lætitia du pape François se situe dans la parfaite continuité de l’enseignement de l’Église, comme le site de la Conférence des évêques allemands a voulu le clarifier.

    Non, les écrits du Pape ne rendent en aucun cas possible un « divorce catholique », explique avec force le cardinal. Il s’exprime également sur le cas des quatre cardinaux qui ont adressé une critique au pape François en réclamant plus de clarté concernant l’attitude à avoir à l’égard des divorcés-remariés. Il y voit le risque d’une polarisation inutile et de polémiques nuisant à l’unité de l’Église et à la communion authentique des fidèles.

    « Il n’y a aucune exception au principe de l’indissolubilité du sacrement du mariage »

    Müller insiste sur le fait que l’enseignement de l’Église n’est pas au-dessus de la parole de Dieu et de l’enseignement du Christ que l’on trouve dans la Bible, ainsi que l’explique la constitution dogmatique sur la révélation divine (Dei Verbum) rédigé lors du concile Vatican II. Il ne peut y avoir de contradiction avec l’enseignement des saintes écritures et des saints apôtres. Il n’y a donc aucun doute sur l’enseignement d’Amoris Lætitia : cet écrit s’inscrit en totale continuité avec les saintes écritures et avec l’enseignement de l’Église.

    « Il n’y a aucune exception au principe de l’indissolubilité du sacrement du mariage » explique Müller au sujet des divorcés remariés. Les cas dont parle le Pape se concentrent sur la question de savoir si toutes les conditions naturelles – et avant tout la volonté claire et certaine de se marier – ainsi que la juste compréhension de la théologie du mariage avaient été présentes ou pas lors du mariage. Il s’agit donc de cas qui ont toujours existé dans l’histoire de l’Église, à savoir l’existence visibles de mariages contractés non valides et qui peuvent donc être reconnus comme nuls.

     

     

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  • Un chrétien tué toutes les six minutes en raison de sa foi en 2016

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    De Radio Vatican :

    Un chrétien tué toutes les six minutes en raison de sa foi en 2016

    Le Centre d'études de la chrétienté globale (Center for Study of Global Christianity) estime que 90.000 chrétiens ont été tués à cause de leur foi en 2016, soit un mort toutes les six minutes. Selon ce centre de recherche du séminaire évangélique Gordon–Conwell, basé dans le Massachusetts (États-Unis), ce bilan est toutefois moins lourd qu'en 2014 où 105.000 chrétiens avaient été tués.

    Sur les 90.000 morts recensés par le centre d’études américain, plus des deux tiers sont été tués lors de conflits tribaux en Afrique. Dans la plupart des cas, il s’agit de chrétiens ayant refusé de prendre les armes. Quant au tiers restant, il s’agit de victimes d’attaques terroristes, de destruction de leur village chrétien ou de persécutions gouvernementales, notamment en Corée du nord.

    Outre les chrétiens tués pour leur foi, on estime que 500 à 600 millions de chrétiens dans 102 pays du globe ne sont pas libre de professeur leur foi.

  • Pourquoi l’enseignement du pape François a du mal aujourd’hui à être entendu par bien des catholiques

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    Du Frère Jean-Miguel Garrigues o.p. sur le site de France Catholique :

    Le magistère de François 

    En prenant chair dans le sein de la Vierge Marie, le Verbe de Dieu – disent les Pères Grecs – « s’est épaissi » (ὁ Λόγος παχύνεται). En fait, c’est depuis le péché originel que le Verbe a dû « s’épaissir ». Ne pouvant plus venir visiter, habiter et instruire intimement comme en Eden (cf. Gn 3, 8) l’âme des hommes désormais fermée à l’Esprit, il se fait Parole qui les rejoint de l’extérieur à travers les multiples médiations d’une économie rédemptrice : mots et écritures de la prophétie, événements et personnages de l’histoire sainte, lois et culte du Peuple de Dieu etc. L’Incarnation est l’aboutissement de ce processus d’« épaississement » du Verbe de Dieu en même temps que son « abréviation » (Verbum abbreviatum) la plus extrême, comme disent de leur côté les Pères Latins. Le Verbe ne nous rejoint qu’à travers l’épaisseur des médiations créées dont il se sert pour se révéler, toutes récapitulées et accomplies dans l’humanité de Jésus. Cette épaisseur ne va pas cependant sans opacités dues au péché des médiateurs, mais plus radicalement à leurs limites comme créatures. Pensons à l’obstacle qu’a représenté pour les rationalistes de tous les temps, comme Celse ou Voltaire, le fait que Dieu, le principe le plus nécessaire et universel des êtres, se soit révélé à travers des médiations aussi contingentes et peu remarquables a priori que celles du peuple juif et du fils du charpentier de Nazareth.

    Dieu a pris le risque de nous parler à travers des hommes limités et pécheurs. Dans l’Eglise catholique sa Parole nous est enseignée et explicitée par un magistère dont l’Esprit Saint garantit infailliblement le contenu mais non l’exercice, dans la pertinence et la modalité de ses interventions. C’est bien la Parole de Dieu que l’Eglise nous transmet, mais sa communication n’est pas à l’abri de parasitages.

    Aujourd’hui les catholiques, ceux de France surtout mais pas seulement eux, ont du mal à entendre correctement l’enseignement magistériel du pape François. Il y a quelques années un homme politique de notre pays disait, non sans insolence : « Ce pape commence à faire problème ». Il s’agissait alors de Benoît XVI, mais aujourd’hui bien des pratiquants réguliers disent à mots couverts à peu près la même chose du pape François. Ils n’appartiennent pas tous, loin de là, à la mouvance « tradi » plus ou moins influencée par le lefebvrisme. Ils sont néanmoins pour la plupart conditionnés directement ou indirectement par une vaste blogosphère de sites et de « salons » bien marqués à droite, qui relaient complaisamment tous les soupçons et les critiques visant le pape qui émanent de milieux de la Curie Romaine. En effet François, avec plus de poigne que Benoît XVI, bouscule et dérange ces milieux en faisant nettoyer les circuits financiers du Vatican. A chaque vœux de Noël, le pape ne manque pas de reprocher publiquement à une partie de la Curie ses obstructions et ses médisances. Dans la foulée, certains n’hésitent pas à affirmer que l’allergie des catholiques français au pape François reflète plutôt leurs propres déficiences par rapport aux exigences évangéliques.

    Le spectacle de ces divisions partisanes dans l’Eglise est navrant. Plutôt que de les alimenter, même en prenant « le parti du pape » (horribile dictu !), permettez-moi d’essayer d’expliquer ce qui fait, à mon avis, que l’enseignement du pape François a du mal aujourd’hui à être entendu par bien des catholiques.

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  • Les Saints Innocents

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    Fleurs des Martyrs

    Dieu permit le massacre des saints Innocents pour faire d'eux les prémices de la rédemption de Jésus-Christ. C'est la jalousie et la crainte qui poussèrent Hérode à commettre un crime inouï dans l'histoire; il en fut châtié et d'une manière terrible, car il mourut dans le désespoir et dévoré tout vivant par les vers.

    Saint Augustin nous a dépeint le saisissant tableau de cette horrible boucherie: "Les mères s'arrachaient les cheveux; elles voulaient cacher leurs petits enfants, mais ces tendres créatures se trahissaient elles-mêmes; elles ne savaient pas se taire, n'ayant pas appris à craindre. C'était un combat entre la mère et le bourreau; l'un saisissait violemment sa proie, l'autre la retenait avec effort. La mère disait au bourreau: "Moi, te livrer mon enfant! Mes entrailles lui ont donné la vie, et tu veux le briser contre la terre!" Une autre mère s'écriait: "Cruel, s'il y a une coupable, c'est moi! Ou bien épargne mon fils, ou bien tue-moi avec lui!" Une voix se faisait entendre: "Qui cherchez-vous? Vous tuez une multitude d'enfants pour vous débarrasser d'un seul, et Celui que vous cherchez vous échappe!" Et tandis que les cris des femmes formaient un mélange confus, le sacrifice des petits enfants était agréé du Ciel.

    Saint Jean, dans son Apocalypse, nous montre les saints Innocents entourant le trône de l'Agneau parce qu'ils sont purs, et Le suivant partout où Il va. "Demanderez-vous, dit saint Bernard, pour quels mérites ces enfants ont été couronnés de la main de Dieu? Demandez plutôt à Hérode pour quels crimes ils ont été cruellement massacrés. La bonté du Sauveur sera-t-elle vaincue par la barbarie d'Hérode? Ce roi impie a pu mettre à mort des enfants innocents, et Jésus-Christ ne pourrait pas donner la vie éternelle à ceux qui ne sont morts qu'à cause de Lui? Les yeux de l'homme ou de l'ange ne découvrent aucun mérite dans ces tendres créatures; mais la grâce divine s'est plu à les enrichir", aussi l'Église a-t-elle établi leur fête au plus tard dès le second siècle.

    Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

    Ne pas manquer l"homélie du père Verlinde : http://homelies.fr/ et celle du père Zanotti-Sorkine :

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  • J'entrerai au ciel en dansant - Cyprien et Daphrose Rugamba

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    J'entrerai au ciel en dansant - Cyprien et Daphrose Rugamba

     
    Ajoutée le 26 déc. 2016

    Le 7 avril 1994, Cyprien et Daphrose Rugamba sont tués avec 6 de leurs enfants dans leur maison de Kigali après une nuit d´adoration eucharistique. Une folie génocidaire vient alors de s´abattre sur le Rwanda. Cyprien et Daphrose ont refusé les divisions ethniques et choisi de rester au Rwanda, donnant un témoignage de foi rayonnant. Le film raconte le chemin miraculeux de ce couple depuis les premières années conjugales très difficiles jusqu´à ce qu´ils deviennent un couple débordant d'amour. Fondateurs de la Communauté de l´Emmanuel au Rwanda, leur cause de béatification a été ouverte en septembre 2015. UNE COPRODUCTION KTO/SAJE 2016 - Réalisé par François Lespès
    Documentaire du 26/12/2016.