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Eglise - Page 947

  • L'abeille fait son miel des fleurs qu'elle rencontre

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    De l’abbé Guillaume de Tanoüarn sur son « metablog » : 

    J’écris dans Monde et Vie que la France est encore un peu chrétienne, même quand elle est «mal» chrétienne. J’entends par là qu’il existe une culture, un substrat chrétien. Vous pouvez être athée autant que vous voudrez, votre athéisme ne sera jamais celui d’un athée japonais de culture shinto. Et je cite en exemple le «christianisme laïcisé» de Jaurès, «comme celui de Mélenchon». J’avoue avoir pensé aussi à Michel Onfray. Le hasard fait que je tombe cette semaine sur deux citations – à moins que ce ne soit l’inverse et qu’elles ne me tombent dessus, pour illustrer mon propos. Je vous les donne, vous jugerez. 

    Jean-Luc Mélenchon, dans Famille Chrétienne: «Avant de commencer notre entretien, nous offrons à Jean-Luc Mélenchon le dernier numéro de Famille Chrétienne. Il l’ouvre, son doigt tombe sur l’Evangile de Noël, le Prologue de Jean. Le texte est en français, mais lui le traduit instantanément: ‘‘In principio erat Verbum, et Verbum erat apud Deum, et Deus erat Verbum…’’. Il récite avec naturel, presque évidence, la voix plus basse que de coutume. Ancien servant de la messe tridentine, Jean-Luc Mélenchon n’a rien perdu de son latin. Ni de son enthousiasme : ‘‘ça c’est trop beau! C’est tellement… C’est vrai!’’»

    Michel Onfray, qui publie DécadenceLe Point en offre quelques extraits dont celui-ci:

    «La civilisation du rock, de la BD, du cinéma et de la télévision, de la boîte de nuit et de la tabagie, de la pilule et du divorce, de l’alcool et des produits stupéfiants, du Frigidaire et de l'automobile, de la bombe atomique et de la guerre froide, de l'amour libre et des loisirs, de l'argent et des objets, avance en broyant tout sur son passage. Vatican II ne peut rien y faire. II semble même qu'en ayant voulu être un remède le concile a augmenté la maladie: en faisant de Dieu un copain à tutoyer, du prêtre un camarade à inviter en vacances, du symbolique une vieille lune à abolir, du mystère de la transcendance une plate immanence, de la messe une scénographie décalquant le schéma de l'émission télévisée, du rituel une aventure puisant indistinctement dans le succès des chansons du moment ou dans l'art naïf des croyants les plus allumés, du message du Christ un simple tract syndicaliste, de la soutane un déguisement de théâtre, des autres religions des spiritualités valant bien celle du christianisme, l'Eglise a précipité le mouvement en avant qui annonçait sa chute.»

    Qu’on ne s’y méprenne pas. Comme Michel Onfray, Jean-Luc Mélenchon défend «des positions à l’extrême opposé de celles de l’Eglise catholique» (Famille Chrétienne dixit). Mais de même que le philosophe: «lorsqu’il parle de foi, Jean-Luc Mélenchon évoque une réalité qu’il connaît en sa chair» (Famille Chrétienne toujours). Identité chrétienne…

    Le plus souvent, c’est là qu’arrive un intégriste. Peu importe sa méthode: colère ou ricanement, elle sent toujours la même aigreur. L’intégriste fonctionne par grand système: «Vous qui êtes des nôtres, vous n’avez pas le droit de goûter Pius Parsch, qui célébrait avant l’heure ad populum». Ou encore «Puisque je vous désigne comme catholique-de-droite, vous n’avez pas le droit d’apprécier etc, etc». Peu importe que cela vienne de dedans ou de dehors: c’est le même intégriste, le même gardien de camp intellectuel, qui vous interdit de quitter le sien – ou d’y poser le pied. 

    Ref. L'abeille fait son miel des fleurs qu'elle rencontre

    L’odeur du parfum subsiste quelque temps, alors même que celui-ci s’est évaporé du flacon. Mais pour combien de temps ? Quant à la remplacer par celle du vinaigre…

    La source  du « bonus odor » est évidemment ailleurs. 

    JPSC   

  • Le Saint-Siège déterminé à poursuivre son enquête sur l'Ordre de Malte

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    De Radio Vatican :

    Le Saint-Siège réaffirme son soutien à la commission d'enquête sur l'Ordre de Malte

    D’un communiqué à l’autre. Les rapports entre le Saint-Siège et l’Ordre de Malte se sont tendus ces dernières semaines, autour du licenciement début décembre, du numéro trois de l’ordre. Pour « l’informer sur la crise de la Direction centrale actuelle de l’Ordre », le Pape a nommé une commission. François lui réitère aujourd’hui son soutien.

    Au moment de sa création par le Pape, la commission a tout de suite été rejetée par le grand maître de l’Ordre depuis 2008. Fra’ Matthew Festing estimait que l’ordre étant souverain, le remplacement de son numéro 3 était une affaire interne, relevant donc de sa compétence. Le Saint-Siège n’avait alors pas réagi. Il le fait ce mardi, car le noble britannique a d’abord exprimé son refus de collaborer avec la commission pontificale dans un communiqué paru le 10 janvier, puis, remis en cause la composition de l’équipe dans une lettre interne à l’Ordre mais publiée ce mardi dans la presse.

    Face aux critiques du grand maitre de l’Ordre, le Saint-Siège rejette aujourd’hui « au vu de la documentation en sa possession, toute tentative de discrédit sur les membres de ce groupe et sur leur travail ». Il réaffirme espérer « la pleine coopération de tous dans cette étape délicate et attend le rapport dudit Groupe pour adopter, dans les domaines de sa compétence, les mesures propres à assurer le bien de l’Ordre Souverain Militaire de Malte et de l’Eglise » dont il vante à nouveau le « travail remarquable » en diverses parties du monde en défense de la foi et au service des plus pauvres.

    Le 6 décembre dernier, le grand chancelier de l’Ordre de Malte depuis 2014, a été démis de ses fonctions ; suspendu en raison d’une procédure disciplinaire lancée contre l’Allemand Albrecht von Boeselager, car il refusait de démissionner. Frère d’un nouveau membre du conseil de surveillance du IOR, nommé le 15 décembre dernier, Albrecht von Boeselager est accusé selon la presse spécialisée d’être « un catholique libéral » qui « refuserait l’enseignement de l’Eglise ». Il aurait fermé les yeux sur la distribution de préservatifs en Birmanie. Le grand maître Fra'Matthew Festing n’a désigné aucun fait concret, mais lui reproche « une situation extrêmement grave et intenable », à l’époque où Albrecht von Boeselager était grand hospitalier.

    La commission pontificale est formée de cinq personnalités : Mgr Silvano Tomasi, membre du Conseil pontifical Justice et Paix, et ancien observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies, le père jésuite Gianfranco Ghirlanda, et trois laïcs, Jacques de Liedekerke, Marc Odendall et Marwan Sehnaoui. 

    Ce communiqué a été publié ce mardi 17 janvier 2017 ; nous en reproduisons ici l'intégralité : 

    « En ce qui concerne les événements de ces dernières semaines relatifs à l’Ordre Souverain Militaire de Malte, le Saint-Siège tient à réitérer son soutien et ses encouragements pour le travail remarquable ques ses membres et ses bénévoles réalisent en diverses parties du monde, en conformité avec les objectifs de l’Ordre: la “Tuitio Fidei” (défense de la foi) et l’”Obsequium pauperum” (services des pauvres, des malades et des personnes les plus vulnérables).

    Pour soutenir et développer cette mission généreuse, le Saint-Siège confirme la confiance qu’il met dans les cinq membres du groupe nommés par le Pape François, le 21 décembre 2016, afin de l’informer sur la crise de la Direction centrale actuelle de l’Ordre, et il rejette, au vu de la documentation en sa possession, toute tentative de discrédit sur les Membres de ce Groupe et sur leur travail.

    Le Saint-Siège espère la pleine coopération de tous dans cette étape délicate et attend le rapport dudit Groupe pour adopter, dans les domaines de sa compétence, les mesures propres à assurer le bien de l’Ordre Souverain Militaire de Malte et de l’Eglise ».

    (MD-MA)

  • Proposer une perspective humaniste chrétienne renouvelée à la techno-humanité qui émerge

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    Une opinion de Sébastien Morgan sur aleteia.org :

    Redonner du sens à un monde qui bientôt n’en aura plus

    Il est urgent de proposer une perspective humaniste chrétienne renouvelée à la techno-humanité qui émerge.

    Curieusement, les théologiens catholiques qui se penchent sur les questions soulevées par le transhumanisme sont pour l’instant peu nombreux. C’est sans doute une erreur, d’autant plus que le transhumanisme parle souvent de religion, soit pour la dénigrer de manière virulente, soit pour y greffer une spiritualité inspirée du new-age. Il est donc important que les théologiens des religions établies réfléchissent sur les changements majeurs qui risquent d’advenir et les conséquences théologiques qu’ils impliquent.

    Il n’est pas question d’opposer stérilement une vision réactionnaire du monde à une vision progressiste. Le progrès veut dire aller vers un mieux disait C.S. Lewis, et lorsque quelqu’un se rend compte que ce que l’on définit comme progrès n’en est pas un, qu’il freine et qu’il fait marche arrière pour revenir à l’embranchement où l’on s’est trompé, il est de facto plus proche du but que celui qui continue bêtement à rouler tout droit dans la mauvaise direction.

    Plutôt que de se servir de son génie pour améliorer ses conditions d’existence, ce qui est totalement juste, l’homme semble créer quelque chose susceptible de le détruire. C’est le désenchantement et le mécanisme qui dissout l’homme. Fatigué d’être lui-même et non roi juste et volontaire, l’homme s’efface progressivement. Plutôt que de se servir de la projection dans Internet afin d’élargir sa conscience du monde qui l’entoure, il est happé par la Toile et en vient à se considérer comme une cellule impersonnelle d’un corps. Ce corps n’est pas celui du Christ, il est horizontal et immanent, c’est un organisme collectif comme une fourmilière, c’est un corps sans âme…

    Et C.S. Lewis toujours, de prophétiser : « L’étape ultime sera atteinte lorsque l’Homme, par l’eugénisme, par le conditionnement prénatal et par une éducation et une propagande fondées sur une psychologie parfaitement appliquée, sera parvenu à exercer un contrôle total sur lui-même. La nature humaine sera la dernière composante de la Nature à capituler devant l’Homme. La bataille sera alors gagnée. Nous aurons ôté le fil de la vie des mains de la Parque et serons désormais libres de façonner notre espèce conformément à notre bon vouloir. La bataille aura, certes, été gagnée, mais qui, exactement, l’aura remportée ? Car, le pouvoir qu’à l’Homme de faire de l’espèce humaine ce qui lui plaît est de fait le pouvoir qu’ont certains hommes de faire des autres ce qui leur plaît. »

    Lire la suite sur aleteia.org

  • Les évêques suisses créent un service spécialisé en soins palliatifs

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    De Radio Vatican :

    Suisse : les évêques créent un service spécialisé en soins palliatifs

    Les évêques suisses créent un service spécialisé en soins palliatifs, et plus spécialement, en soins spirituels. La responsable de ce service a pris ses fonctions au début de cette année 2017 ; il s’agit de Jeanine Kosch-Vernier, une théologienne de 59 ans.

    Selon un communiqué publié sur le site internet de la conférence épiscopale, «les soins palliatifs se développent fortement en Suisse et font désormais partie intégrante du système de santé». L’Eglise veut participer à l’accompagnement spirituel et religieux de ces soins assurés à des personnes souffrant de maladies incurables. «En créant ce service spécialisé, la Conférence des évêques suisses veut contribuer à accroître l’importance de la pastorale dans la santé publique».

    Ce service sera secondé par la  nouvelle commission catholique d’experts en soins palliatifs et spirituels, dont les membres seront nommés au cours de la prochaine assemblée plénière de la conférence épiscopale.

    A la tête de ce nouveau service, une théologienne : Jeanine Kosch-Vernier. Agée de 59 ans, elle a exercé plusieurs activités pastorales en paroisses et dans plusieurs hôpitaux. Forte d’une expérience politique et médiatique, elle a par ailleurs été envoyée en mission en Italie, afin de soutenir, entre autres, la fondation d’une communauté de femmes.

  • 18-25 janvier : Semaine catholique de l’Unité

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    Dans cette perspective, Jean-Marie Dumont (FC) et Maria Chiara Biagioni (agence SIR) ont interviewé le métropolite Hilarion  responsable du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou :

    hilarion alfeyev of volokolamsk-vienna.jpg« EXCLUSIF MAG – Pour le responsable du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, catholiques et orthodoxes doivent se rapprocher pour faire face ensemble aux défis actuels.

    Alors que se déroule du 18 au 25 janvier, dans l’Église catholique, une semaine de prière pour l’unité des chrétiens, quel regard portez-vous sur l’état des relations œcuméniques entre Moscou et Rome ?

    Nous avons de très bonnes relations, très constructives, et un dialogue constant. Quels que soient les sujets, il existe plusieurs niveaux de discussions. Il y a eu cette rencontre entre le patriarche Cyrille de Moscou et le pape, à Cuba, en février 2016. Je rencontre régulièrement le cardinal Kurt Koch [président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, Ndlr]. Et il y a d’autres instances où sont abordés tous les sujets qui nous concernent.

    L’Église orthodoxe russe s’associe-t-elle à cette semaine pour l’unité ?

    Nous n’avons normalement pas de célébrations en dehors de notre calendrier liturgique. En effet, la constitution de notre calendrier s’est plus ou moins terminée il y a mille ans. Bien sûr, nous y avons ajouté des mémoires de saints, des célébrations. Mais chez nous, cela ne fonctionne pas comme dans l’Église catholique.

    Le thème de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens est « Nous réconcilier. L’amour du Christ nous y presse ». Que vous inspire ce thème, en lien avec l’état du monde ?

    Je pense que c’est le Christ qui nous réconcilie. Si nous vivons dans le Christ, nous pouvons faire face aux défis de notre monde et donner le témoignage de notre unité.

    Après la rencontre de Cuba, se sont développés  des projets communs aux catholiques et aux orthodoxes pour venir en aide aux chrétiens et à toute personne en difficulté dans le monde, notamment en Syrie. Pouvez-vous nous en dire plus ?

    Nous avons choisi la Syrie, car les gens souffrent dans ce pays. C’est un pays où il y a la guerre, des victimes, des réfugiés, et ils ont besoin d’aide. Nous avons organisé des missions humanitaires communes. Nos représentants se sont rendus dans différentes communautés, villes et villages pour analyser la situation et identifier les besoins réels. Bien sûr, ce n’est pas suffisant pour résoudre les problèmes de ce pays. Pour y arriver, il faut des solutions politiques. Mais nous y travaillons également. Le pape François a des échanges avec des responsables de différents pays à ce sujet, et le patriarche Cyrille fait de même.

    Souhaitez-vous renforcer ces liens avec l’Église catholique, aller vers plus de collaboration pratique  ?

    Oui ! Je pense qu’il y a beaucoup de choses que nous pouvons faire ensemble, sans être administrativement unifiés. Nous sommes confrontés aux mêmes changements et nous pouvons toujours améliorer notre coopération. Très souvent, nous agissons séparément. Par exemple, le pape fait une déclaration et le patriarche Cyrille fait de même. Cependant, le message qui émane de chacun d’eux a plus de portée quand ils parlent d’une seule voix.

    C’est ce qui s’est passé à La Havane. Ils n’ont rien dit de révolutionnaire ou de nouveau. Mais ce qui était important, c’est qu’ils étaient ensemble et qu’ils aient dit cela d’une seule voix, qu’ils aient été capables de discuter et d’entreprendre des actions communes. Je crois que, de cette manière, nous serons toujours plus forts.

    Le 16 décembre dernier, vous avez rencontré le pape François comme vous l’avez fait à plusieurs reprises depuis son élection. Pouvez-vous nous dire quelques mots de cette rencontre ? 

    J’ai rencontré le pape six fois depuis son élection. En décembre, je suis venu le féliciter pour ses 80 ans. En effet, celui-ci avait lui-même envoyé un de ses représentants, le cardinal Koch, quelques semaines avant, pour féliciter le patriarche Cyrille pour ses 70 ans. Ils ont une différence de dix ans. Cela a été l’occasion pour moi de lui parler et de discuter des sujets d’intérêt commun.

    Quelle impression avez-vous du pape François ?

    Le pape est une personne très humble. Il est aussi très bien informé : je n’ai pas besoin de faire de grandes explications, car il connaît beaucoup de choses. C’est donc très facile de discuter avec lui.

    Après la rencontre de Cuba, pensez-vous qu’il serait possible d’avoir une autre rencontre entre le pape et le patriarche Cyrille ?

    Cela pourrait être possible. Mais, actuellement, nous ne travaillons pas à planifier une telle rencontre. Cela ne fait pas partie des projets.

    Et qu’en est-il d’une visite en Russie ?

    Elle n’est pas à l’ordre du jour.

    On parle beaucoup, en Europe occidentale, d’une religion chrétienne où le Christ n’est pas présent, d’une foi sans le Christ. Cette question est-elle également présente en Russie ? 

    Dans son livre Jésus de Nazareth, Benoît XVI évoque le fait que, bien souvent, l’Église est plus centrée sur elle-même que sur Jésus-Christ. Cela peut être le cas aussi dans la dévotion populaire : ainsi, il arrive que les gens s’intéressent surtout aux signes extraordinaires et passent à côté de ce qui est vraiment important dans le christianisme, à savoir Jésus-Christ. J’admire le pape Benoît pour sa capacité à faire connaître la personne du Christ à travers ses livres, et pas seulement celui sur Jésus de Nazareth.

    En Russie, comment l’Église et la foi des fidèles se portent-elles ? 

    Durant les vingt-huit dernières années, l’Église dans notre pays a vécu une résurrection. Cela a commencé en 1988 avec la célébration du millénaire du baptême de la Russie. À ce moment-là, l’Église orthodoxe russe avait 6 000 paroisses. Aujourd’hui, elle en a 36 000. Cela signifie qu’en vingt-huit ans, nous avons ouvert plus de 28 000 églises, soit, en moyenne, 1 000 par an ou trois églises par jour. Je ne pense pas qu’il existe d’autre exemple d’une croissance aussi rapide dans l’Église. Peut-être à l’époque de Constantin, mais nous n’avons pas de statistiques sur cette époque. 

    En 1988, on répertoriait vingt et un monastères pour toute l’Église orthodoxe russe. Maintenant, on en compte environ quatre cents. J’entends souvent dire que nous vivons un déclin des vocations monastiques, que les jeunes gens ne veulent pas choisir la vie monastique. Or, dans chacun de ces quatre cents monastères, il y a des moines et des moniales, parfois trois cents, quatre cents ou cinq cents. 

    Parmi les défis communs, celui de la sécularisation. Comment les chrétiens peuvent-ils, selon vous, y faire face ensemble ? 

    Le cardinal Koch, lorsqu’il était évêque en Suisse, a dit que nous ne devions pas craindre un islam fort, mais un christianisme faible. Je crois que si nous sommes forts en tant que chrétiens, nous n’avons pas à craindre l’islam ou d’autres menaces. En effet, notre identité chrétienne nous donne une force qui vient directement de Dieu et du Christ.

    Les sociétés sécularisées, telles qu’elles existent dans beaucoup de pays de l’Europe, sont des sociétés très faibles d’un point de vue spirituel : il n’y existe pas de valeurs pour lesquelles les gens sont prêts à sacrifier leurs vies. Or, vous ne pouvez pas sacrifier votre vie pour des valeurs séculières. Et si vous n’êtes pas prêt à sacrifier votre vie, vous allez perdre la bataille. Je pense que ce n’est que lorsque nous renouerons avec nos racines chrétiennes et notre identité chrétienne que nous serons assez forts pour faire face aux défis de notre temps.  

    Ref. le site de l’hebdomadaire  « famille chrétienne » Aujourd'hui, catholiques et orthodoxes doivent témoigner de leur unité

    JPSC

  • Allemagne : religio depopulata

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    De Vittorio Messori dans la revue « Il vivaio » citée par notre confrère « Diakonos.be » :

     Munich, en Bavière, est un archidiocèse qui compte presque deux millions de baptisés. Séminaristes en 1959: 390. Séminaristes en 2015: 0. Vous avez bien lu, zéro. Pas un seul ! Le bureau diocésain des statistiques - autant l'Eglise allemande regorge d'argent et d'organismes, autant elle souffre d'une grande pauvreté de perspectives spirituelle et d'orthodoxie - vient de publier un document qui compare les chiffres de l'année 1959 (l'année où Jean XXIII a annoncé l'ouverture d'un concile) et 2015. En voici les chiffres, impitoyables et impressionnants: 

     Prêtres: 7.000 contre 2015 aujourd'hui

     Eglises: 3139 contre 1200 aujourd'hui.

     Catholiques déclarés à l'époque où la Bavière était considérée comme un bastion historique de la foi: 99,8% contre 48% aujourd'hui.

     Le document diocésain informe que la moitié des églises encore ouvertes et actives fermeront d'ici cinq ans. Commentaire de la curie diocésaine: "Si cette tendance baissière se poursuit dans les mêmes proportions, la survie du diocèse ne pourra être garantie que pour les 10 prochaines années seulement". Ecclesia fuit. 

     Ce diocèse est gouverné depuis dix ans par le cardinal Reinhard Marx qui est catalogué comme "progressiste" et qui a été nommé 2013 par le pape Bergoglio au sein du groupe de cardinaux censé le conseiller pour gouverner l'Eglise universelle. Ne soyons pas idiots au point d'ignorer que l'état de pré-agonie de l'Eglise de Munich cadre parfaitement avec la crise que nous savons. Il faut tout de même sincèrement se demander quels "conseils" pour une relancer l'Eglise pourrait donner un cardinal archevêque qui dans son propre diocèse, après plus de dix ans en tant qu'évêque, n'a même plus un séminariste et dont on annonce la disparition à brève échéance.

    Note: en juin 2016, la Croix révélait que le diocèse de Munich était le plus riche d'Allemagne avec 5,5 milliards d'euros d'actifs. ...

    Ref. le diocèse de Munich est menacé de disparition

    JPSC

  • Sort bientôt : un album de 13 chansons françaises, écrites, composées et chantées par le Père Michel-Marie

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    "Par-ci, par-là", bande-annonce de l'album du Père Michel-Marie qui sortira le 24 mars 2017

    Le Père Michel-Marie chez Warner Music !

    Découvrez la bande-annonce du premier album du Père Michel-Marie Bonjour la vie qui sortira le 24 mars ! Un album de 13 chansons françaises, écrites, composées et chantées par le Père Michel-Marie.

    « Pendant des années, au temps de ma jeunesse, j’ai chanté de cabarets en piano-bars les plus belles chansons françaises, et j’ai vu de mes yeux le pouvoir bienfaisant et recréateur des mots quand ils sont revêtus de mélodies. Sur cette terre, nous ne chantons pas assez ! »

  • Se réinformer, face à la désinformation

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    De Jean-Michel Beaussant, ce 17 janvier sur le site du bi-mensuel ‘L’Homme Nouveau »

    « À l’occasion d’un entretien paru dans le journal catholique belge Tertio, le Pape François a dénoncé en décembre la désinformation comme « probablement le plus grand mal qu’un média puisse infliger ». Mais lutter contre cette désinformation, utilisée parfois au sein même de l’Église, implique une bonne finalité ancrée dans le réel.

    « La désinformation, c’est ne dire que la moitié des choses, celles qui me conviennent, et ne pas dire l’autre moitié : de sorte que celui qui (la reçoit) ne peut bien juger les choses parce qu’il n’a pas tous les éléments, car ils ne lui ont pas été livrés… », avait déjà dit le Pape lors de l’audience du 22 mars 2014. Mais comme nous sommes tous pauvres pécheurs, ne sommes-nous pas tous plus ou moins coupables de désinformation – ce n’est pas Volkov qui me démentirait ! –, y compris le Pape lui-même dans des interviews parfois approximatives ? Quand il indique par exemple au journaliste athée, Eugenio Scalfari, que « chacun de nous doit obéir à sa propre conscience, chacun doit suivre le bien et combattre le mal selon l’idée qu’il s’en fait ». Sans préciser que chacun a aussi le devoir d’éclairer sa conscience pour la corriger en fonction de la loi morale naturelle, la norme objective. Sinon bienvenue aux fanatiques !

    Attention à la restriction mentale

    Plutôt qu’une désinformation (une manipulation), voici le ­type même de restriction mentale – chère à certains jésuites et dénoncée en son temps par Pascal – que d’aucuns reprochent aujourd’hui au Souverain Pontife de pratiquer, la question se posant éminemment pour Amoris lætitia. Restriction ou réserve mentale que l’on fait d’une partie de ce que l’on pense pour « apprivoiser » l’interlocuteur en considérant davantage ce qui nous unit que ce qui nous divise : oui, nous avons le même Dieu (unique) que les Juifs et les musulmans… au niveau de la philosophie (médiation possible). Mais non au niveau de la religion et de la vérité surnaturelle ! 

    Cette logique restrictive, lorsqu’elle est employée à dessein pédagogique ou pacifique (et non par casuistique), est licite jusqu’à un certain point. Tout comme l’argument ad hominem, qui consiste à s’adresser à l’homme adverse en se plaçant sur son propre terrain, selon ses principes déficients, peut se révéler « payant ». Soit pour se préserver soi-même (demander la liberté aux libéraux), soit pour faire éclater la contradiction interne de l’adversaire par l’absurde : si vous êtes contre la peine de mort, soyez-le aussi avec l’avortement (ou à l’adresse du Pape contre la peine capitale : si le commandement « Tu ne tueras pas » ne peut souffrir aucune exception, au nom du principe selon lequel la fin ne justifie pas le moyen intrinsèquement désordonné, pourquoi celui « Tu ne commettras pas d’adultère » pourrait en connaître ?).

    Argument ad hominem et restriction mentale peuvent ouvrir une brèche dans le monde logiquement déficient où s’est réfugié plus ou moins (in)consciemment l’interlocuteur. Mais ils ne peuvent se suffire à eux-mêmes. On ne doit surtout pas s’y enfermer à la manière de la taqiya des musulmans qui les oblige à la dissimulation tant qu’ils se sentent inférieurs ou vulnérables. Ces arguments prudentiels ou graduels ne doivent en aucun cas devenir des mensonges par omission pour tromper l’auditeur doctrinalement, voire nous tromper nous-mêmes. Car la fin, en effet, ne justifie jamais le mauvais moyen. Autrement dit, ces arguments doivent être parallèlement et simultanément dépassés ou corrigés par une autre argumentation supérieure, en adéquation totale avec la réalité (« Confesser sa foi demande que l’on croit non pas en partie ou à moitié, mais de croire toute la foi, cette foi qui est arrivée à nous par la voie de la tradition : toute la foi ! », déclarait le Saint-Père le 10 janvier 2014).

    À se complaire exclusivement dans la restriction mentale ou l’argumentation ad hominem, à y revenir trop souvent, sans précautions, on peut se laisser prendre à son propre jeu. Finir par croire ou laisser croire que l’on approuve des choses qu’on ne devrait pas. Mettre un pied de trop, même petit et malin, chez le partenaire libéral ou relativiste, lâchant sur des principes non négociables – comme c’est le cas, notamment, de certains publicistes avec le « mariage » gay ou d’autres avec le « droit » à l’IVG –, par manque de discernement.

    La bonne information

    En conclusion, la bonne information (ou la réinformation) n’est pas une désinformation contraire mais le contraire de la désinformation par sa finalité et son intention morale (dans La langue des médias, Ingrid Riocreux indique que même les médias dits de la réinformation n’échappent pas aux travers de leurs adversaires, en utilisant à leurs fins des citations tronquées, ou faisant dire parfois à son auteur [même au Pape] ce qu’il n’a pas dit…). Tous ceux qui ne pensent pas comme nous ne sont pas forcément des désinformateurs, des modernistes… Ne pratiquons pas à l’envers un terrorisme intellectuel, dont la reductio ad Hitlerum (l’accusation d’« extrême-droite », d’« intégriste »…) reste un modèle de la praxis communiste (pratiquée, hélas, chez des clercs). La réinformation, comme la contre-révolution, ne parle pas en termes dialectiques de camps, mais en termes de bien commun, de bien ou de mal, de vrai ou de faux.

    Elle part de l’expérience, de la réalité, des choses vues ou dites et non d’idées préconçues, a priori : ce qu’est le réel et non ce par quoi je prétends le connaître, à travers un prisme idéologique déformant et partisan. Elle n’interprète pas, n’extrapole pas, ne fait pas de procès d’intention, cherchant à sortir des insuffisances ou des ambiguïtés avérées. Dans les graves débats politiques ou religieux à venir en 2017, il est opportun de le rappeler. »

    Ref. Se réinformer, face à la désinformation

    JPSC

  • Abbaye de Fontgombault : un nouveau film video disponible

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    Tout le film video : commandez ici 

    fontgombault_mgr_maillard_dom_pateau.jpg

    Situé en France à proximité du Blanc en bordure de la Creuse, le monastère bénédictin Notre-Dame de Fontgombault est un lieu de tradition où les vocations sont nombreuses.  5 fondations sont nées en France et aux USA. Le plus récent essaimage concerne l’abbaye Saint-Paul de Wisques (voir ici : https://www.youtube.com/watch?v=c5yZ8ZoKhLI ), dans le Pas-de-Calais proche de la frontière due notre plat pays

    JPSC.

  • Le Vatican va-t-il soutenir les politiques de contrôle des naissances ?

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    De Riccardo Cascioli sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Scandale au Vatican: une chaire offerte au théoricien de la bombe démographique et de l'avortement forcé

    L'homme, figure phare du contrôle des naissances, vient donner des leçons au Vatican sur la façon de sauver la planète en sacrifiant les hommes. Cela semble incroyable et pourtant c'est vrai. Nous parlons de Paul R. Ehrlich, biologiste américain devenu célèbre en 1968 avec le livre "The Population Bomb", la bombe démographique. Ce fut le début d'une gratifiante (pour leurs auteurs) saison de publications éco-catastrophique dans lesquelles l'homme était la véritable cible.

    En instillant la peur d'une explosion démographique incontrôlée, Ehrlich et combien d'autres qui  l'ont suivi ont incité les gouvernements et les organisations internationales à prendre des mesures drastiques de contrôle de la population: la stérilisation et l'avortement forcé sont depuis devenus normaux dans les pays en voie de développement. Pour ne citer qu'un exemple, on estime à 400 millions le nombre des enfants qui ne sont pas nés en Chine grâce aux suggestions d'Ehrlich et compagnie, et des dizaines de millions de filles ont été victimes d'avortements sélectifs (étant donné le choix, en Chine mais aussi en Inde et dans d'autres pays, où, pour des raisons culturelles et économiques, les familles donnent la préférence aux garçons).

    S'il y avait une justice, le Dr Ehrlich devrait être jugé pour crimes contre l'humanité mais bien au contraire, 39 ans après, il reçoit l'honneur d'entrer en grandes pompes au Vatican, invité par les Académies pontificales des Sciences et des Sciences Sociales guidées par Mgr Marcelo Sanchez Sorondo. L'occasion est un symposium au sujet de l'extinction biologique: "Comment sauver le monde naturel dont nous dépendons" tel est le titre de ce symposium qui aura lieu du 27 février au 1 mars.

    Tout naturellement, la présence de Ehrlich au Vatican a déjà suscité des protestations de la part de groupes pro-vie et d'associations américaines pro-famille, et pas seulement pour des raisons morales, mais aussi pour des raisons scientifiques : que pourrait jamais dire de si intéressant un Ehrlich qui a eu tout faux dans toutes les prévisions faites à l'époque avec tant de complaisance? "La bataille pour nourrir l'humanité tout entière est définitivement perdue", ainsi commençait le livre "The Population Bomb", qui annonçait dix millions de décès dûs à la faim, chaque année, aux États-Unis dès les années 70 du siècle dernier, ainsi que des centaines de millions qui auraient dû se produire en Chine et en Inde en raison de l'explosion démographique. Pourtant, si la population mondiale était à cette époque d'environ 3 milliards d'êtres humains, cette population a plus que doublé depuis près de quarante ans; non seulement ces sombres prédictions ne se sont pas vérifiées, mais on observe également que la population souffrant de malnutrition et de sous-alimentation a diminué en termes absolus et en pourcentage.

    Un charlatan donc, mais aux yeux des Académies pontificales évoquées ci-dessus, c'est un scientifique qui peut apporter une contribution importante à la sauvegarde de la planète, chose qui semble être maintenant la principale préoccupation des instances du Vatican. Il est donc juste - comme le demande une pétition lancée aux Etats-Unis - d'exiger que le Saint-Siège retire l'invitation adressée à ce sinistre personnage.

    Mais nous devons reconnaître que le vrai problème n'est pas la présence d'Ehrlich: il est normal qu'il soit sous le feu des critiques en raison de sa notoriété et du fait qu'il est le symbole de certaines batailles menées pour éliminer les hommes de la face de la terre. Mais le vrai problème réside dans le colloque lui-même, dans son approche des problèmes de la création: de telle façon que les autres intervenants sont - plus ou moins - sur la même ligne d'Ehrlich. Certains sont même célèbres au-delà du milieu universitaire, comme Mathis Wackernagel, inventeur avec William Rees de l'empreinte écologique (Ecological Footprint), une tentative pour établir scientifiquement la nocivité de l'homme pour la Terre.

    On pourrait continuer, et nous allons le faire durant les prochains jours et semaines, pour expliquer qui sont et ce que visent ces personnages qui pontifieront au Vatican pour l'occasion, et nous affronterons également leurs arguments - il vaudrait mieux dire leurs mensonges - qui sont présentés de la part des Académies Pontificales pour justifier la nécessité d'un tel rendez-vous.

    Il faut cependant être conscient que le Symposium sur "comment sauver le monde naturel" et la présence de Paul Ehrlich et compagnie ne sont pas une surprise. C'est plutôt le résultat d'un processus qui a commencé il y a longtemps au Vatican et qui compte au nombre de ses protagonistes le déjà évoqué Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, argentin, et le Cardinal ghanéen Peter Turkson, ancien président du Conseil pontifical Justice et Paix, et aujourd'hui confirmé comme chef du nouveau super-dicastère pour le "Service du développement humain intégral» qui regroupe Justice et Paix, Cor Unum et les Migrants.

    En mettant l'accent au premier plan sur ladite situation d'urgence environementale et en s'appropriant le concept de «développement durable», on en arrive inévitablement à considérer l'homme comme un invité dangereux sur la planète, et à ruiner l'anthropologie chrétienne. Et c'est ainsi que, en dépit des déclarations contraires dans l'encyclique Laudato Si, sur le contrôle des naissances, on en admet d'abord la possibilité sous certaines conditions, puis l'on s'abstient d'intervenir sur le sujet, pour en devenir enfin des partisans déclarés.

    Il y a un peu moins de deux ans, en avril 2015, nous avons écrit que "l'Eglise se prépare à accepter le contrôle des naissances", à l'occasion d'une autre conférence consacrée au thème des changements climatiques. Là aussi la présentation du thème et les intervenants, parmi lesquels l'économiste onusien et théoricien du développement durable Jeffrey Sachs, ne laissaient aucun doute sur la voie que l'on suivait au Vatican. Puis sont arrivées, en décembre 2015, les déclarations choquantes du cardinal Turkson dans une interview à la BBC; il parlait ouvertement du caractère positif du contrôle des naissances, mais avec des méthodes naturelles (car on ne peut pas éviter un peu de moralisme).

    L'encyclique Laudate Si, tout en réaffirmant l'enseignement antérieur du Magistère, faisait place précisément, pour la première fois, au concept de «développement durable» qui, dans sa théorisation, voit un rapport conflictuel entre population, d'une part, et développement et environnement, d'autre part. La grande place consacrée à la question du changement climatique causé par l'homme a également donné d'autres armes à ceux qui depuis longtemps poussent l'Eglise vers des positions éco-catastrophique et antinatalistes. Or, cette nouvelle conférence au Vatican, Ehrlich ou pas Ehrlich, marquera une autre étape importante vers la pénétration de l'idéologie néo-malthusienne dans l'Eglise, qui conduira à soutenir les politiques de contrôle des naissances.

  • La tendance aux baptêmes tardifs s'accentue en Flandre

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    Lu sur Het Laatste Nieuws (lundi 16 janvier, p. 14) :

    Treize enfants baptisés à Hoegaarden

    Pas moins de treize enfants âgés de 6 ou 7 ans ont été baptisés ensemble, hier à l'église Saint-Gorgonius; une tendance sans précédent à Hoegaarden. "Une fois, nous avons eu une demande de baptême à un âge tardif, mais aujourd'hui, soudainement treize à la fois, c'est très surprenant"a déclaré l'animatrice paroissiale Liesbeth Goris, qui veut faire du premier dimanche après l'Épiphanie un jour annuel de baptême. "Je pense que beaucoup de parents doutent quant à savoir s'ils veulent baptiser leurs enfants à la naissance." Goris explique le phénomène. "Ils veulent que leur enfant aie la liberté, mais ne savent pas dans quelle direction ils veulent aller. Il ne s'agit pas de conversions venant d'une autre religion, mais surtout de familles où l'un des partenaires n'est pas croyant." Le nombre élevé reste difficile à expliquer. "L'opposition de principe à l'égard de l'Eglise a pris fin. Les gens s'interrogent sur leur identité et ont peur de la situation instable dans le monde", dit Goris. "Nous leur souhaitons à tous la bienvenue, même si l'un des parents n'est pas déterminé. Je pense qu'il est également préférable d'avoir des enfants qui soient baptisés à l'âge de 6 ans, l'année de leur première communion."

  • Jean-Baptiste, heureux de montrer Dieu (homélie pour le 2e dimanche du temps ordinaire)

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    Prédication (archive du 19 janvier 2014) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Jn 1, 29-34) pour le 2e dimanche du temps ordinaire.

    http://www.delamoureneclats.fr

    Références bibliques : http://aelf.org/

    Évangile :

    « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » (Jean 1, 29-34) Comme Jean Baptiste voyait Jésus venir vers lui, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; c’est de lui que j’ai dit : Derrière moi vient un homme qui a sa place devant moi, car avant moi il était. Je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté au peuple d’Israël. » Alors Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et demeurer sur lui. Je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : ‘L’homme sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, c’est celui-là qui baptise dans l’Esprit Saint.’ Oui, j’ai vu, et je rends ce témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. »