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Eglise - Page 950

  • Que faut-il souhaiter en 2017 ?

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    L'éditorial d'Antoine-Marie Izoard sur le site de Famille Chrétienne :

    Que faut-il souhaiter ? Éternelle question au seuil d’une nouvelle année. Les proches, les collègues de travail, les amis échangent des vœux, souhaitant une « bonne année », une « bonne santé ». Ces vœux-là ne sont pas éculés mais du domaine du banal, même si l’on peut objectivement souhaiter un corps sain, un temple de l’Esprit que les petits bobos et les grosses souffrances ne viennent pas trop endommager.

    En ce début d’année, « que faut-il souhaiter ? » L’éditorialiste du journal La Croix se posait déjà la question avec gravité, il y a un siècle, au tout début de 1917. L’Europe, alors, était en pleine guerre, et la France venait de perdre des poilus par dizaines de milliers sur les champs de bataille. L’abbé Edmond Loutil, dit « Pierre l’Ermite », prédisait dans les colonnes du quotidien catholique une « année géante » et assurait ne pas « la voir arriver, solennelle, à l’horizon, sans un frisson ». Il ne pouvait imaginer les dernières heures du régime tsariste suivies de la révolution bolchevique ; ni l’Amérique qui allait se battre aux côtés des Alliés, finissant de donner un caractère mondial à ce conflit. Il ne pouvait penser que « la Der des Ders » serait en fait la première des guerres mondiales. Mais Pierre l’Ermite prédisait déjà que « les frontières des nations et les frontières morales » seraient modifiées.

    Les martyrs chrétiens nous pressent à être de lumineux témoins de foi, d’espérance et de charité.

    L’éditorialiste formulait alors deux vœux. Outre la victoire de son pays, bien sûr, il souhaitait « de saints prêtres pour la vigne désespérément immense qui appelle de tous les côtés à la fois ». Cent ans plus tard, ce vœu n’est pas démenti. La vigne est devenue un véritable champ en jachère. La foi a quitté bien des chaumières, l’espérance quitté bien des cœurs, et la charité semble passée de mode. Mais aussi abominable soit-il, l’assassinat du Père Jacques Hamel, l’été dernier, a semé des germes de foi. Il en va ainsi des trop nombreux martyrs chrétiens, comme José Luis Sanchez Ruiz, prêtre mexicain enlevé et torturé pour avoir condamné la corruption. Ou comme ces quatre Missionnaires de la Charité de Mère Teresa tuées avec une dizaine d’employés de leur hospice au Yémen. Près de trente agents pastoraux de l’Église catholique, des hommes et des femmes de paix, ont ainsi été tués ou ont été enlevés au cours de l’année dernière. Un triste bilan, plus lourd encore qu’en 2015.

    « Pourquoi le monde persécute-t-il les chrétiens ? », s’est récemment demandé le pape François. « Le monde, a-t-il expliqué, haït les chrétiens pour la même raison pour laquelle il a haï Jésus, parce qu’Il a porté la lumière de Dieu et que le monde préfère les ténèbres pour cacher ses œuvres mauvaises. »

    Que faut-il souhaiter, donc, en 2017 ? Une foi revigorée, mais aussi et surtout des chrétiens lumineux prêts à confesser leur espérance dans le Christ. Des apôtres de la charité. Des artisans de paix. 

  • Le pape prône une nouvelle culture vocationnelle

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    Lu sur le site "cathobel" :

    Le pape souhaite une “nouvelle culture vocationnelle“

    Passionnés par l’Eglise et le règne de Dieu“, “patients“ devant les résistances, “crédibles“ et “vigilants“: tels seront les acteurs de l’œuvre des vocations de demain, selon les vœux du pape François. Le pontife a rencontré le 5 janvier 2017 au Vatican les 800 participants au Congrès national de la pastorale des vocations en Italie.

    Portant son regard au-delà de la chute des vocations en Europe, le successeur de Pierre a souhaité à ses auditeurs “l’infinie patience de recommencer“, soutenus par l’Esprit-Saint. Cela suppose avant tout, a-t-il expliqué, de ne pas se donner comme priorité “l’efficacité“, mais une attention privilégiée à la vigilance et au discernement. Ceci afin de faire émerger une pastorale “aux horizons amples“.

    Le pape François a ainsi donné un certain nombre de critères pour les acteurs d’une bonne œuvre des vocations. Celle-ci doit être passionnée, avoir le sens de la gratuité et du service de l’Eglise, être crédible et savoir perdre du temps pour “raconter la beauté, la stupéfaction et l’émerveillement d’être amoureux de Dieu“…

    Dans l’œuvre des vocations, a suggéré le pape, cela aide de faire mémoire de “nombreuses histoires de vocations“, dans lesquelles ceux qui sont appelés doivent “sortir d’eux-mêmes“ pour se donner aux autres.

    En Italie, le nombre d’ordinations sacerdotales reste un peu plus élevé qu’ailleurs en Europe de l’Ouest, malgré une chute importante. Selon les chiffres 2014 de la Conférence épiscopale italienne, le nombre de séminaristes a baissé de 14% au cours de la dernière décennie. Mais 405 prêtres sont encore ordonnés par an en Italie, pour une centaine en France. (Cath.ch)

    L'allocution improvisée du pape (traduction de zenit.org)

    Chers frères et soeurs, bonjour!

    J’ai préparé ce discours [le pape montre les feuillets]: il y a cinq pages. Il est trop tôt pour se rendormir ! Alors je le remettrai au Secrétaire général et je chercherai de vous dire ce qui me vient à l’esprit, ce que j’ai envie de dire [il se tourne vers Mgr Galantino] ensuite vous le ferez connaître…  Quand Mgr Galantino a commencé à parler [dans sa salutation au pape François] et qu’il a dit le thème de la rencontre, “Lève-toi!…”, cette parole dite à Pierre, en prison, dite par l’ange m’est venue à l’esprit: «Lève-toi!» (Ac 12,7). Lui, il n’y comprenait rien. « Prends ton manteau … » Et il ne savait pas s’il rêvait ou s’il ne rêvait pas. « Suis-moi. » Et les portes s’ouvrirent, et Pierre s’est retrouvé dans la rue. Là il se rendit compte de la réalité, que ce n’était pas un songe: c’était l’ange de Dieu qui l’avait libéré. « Lève-toi! » avait-il dit. Et lui s’est levé, en hâte, et il est parti. Et où vais-je? Je vais là où sûrement il y a la communauté chrétienne. Et il est vraiment allé à une maison de chrétiens, où tous priaient pour lui. La prière… frappe à la porte, la servante sort, le regarde… et au lieu d’ouvrir la porte elle rentre. Et Pierre, qui a peur parce qu’il y a la garde qui turne dans la ville. Et elle: « Va, Pierre est là! » – « Non, Pierre est en prison! » – « Non, c’est le fantôme de Pierre. » – « Non, Pierre est là, Pierre est là! » Et Pierre frappait, frappait… Ce « Lève-toi! » a été arrêté par la peur, par la bêtise – mais, on ne sait pas – d’une personne. Je crois qu’elle s’appelait … [Rodé]. C’est un complexe, le complexe de ceux qui, par peur, par manque de sécurité, préfèrent fermer les portes.

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  • Deux visions et un débat au sujet des catholiques et de la "tentation identitaire"

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    De Jean-Pierre Denis sur le site de La Vie :

    Catholiques et tentation identitaire : deux visions, un débat

    Deux essais à paraître le 12 janvier – Église et immigration, le grand malaise de Laurent Dandrieu et Identitaire. Le mauvais génie du christianisme d'Erwan Le Morhedec – proposent des regards radicalement différents sur la question de la foi brandie comme un étendard. Analyse.

    Laurent Dandrieu et Erwan Le Morhedec sont chrétiens. Ils sont de droite. Ils publieront, le 12 janvier, deux livres qui feront un certain bruit dans le Landerneau, du moins le Landerneau catholique. Une même question les taraude, qui travaille à la fois des fidèles et des électeurs, des communautés et des partis, et la campagne électorale tout entière. Une double question, en fait. Qu'est-ce qu'être Français dans une Europe sécularisée où l'islam s'enracine ? Et qu'est-ce qu'être catholique ?

    On pourrait croire qu'ils se sont donné le mot. En fait, tout les sépare. À ma droite donc, ou plutôt à la droite de ma droite, celle qui charrie dans ses bagages l'héritage maurrassien, Laurent Dandrieu. Contre un dialogue interreligieux jugé au mieux naïf, contre les discours faisant de l'islam une « religion de paix », en un mot contre le catholicisme tel qu'il va depuis Vatican II, le rédacteur en chef de Valeurs actuelles publie un livre sérieux et fouillé, mais dont le titre, explicite, et le sous-titre, explosif, traduisent bien la philosophie : Église et immigration, le grand malaise. Le pape et le suicide de la civilisation européenne (Presses de la Renaissance). Il reproche à l'Église de participer à son propre effacement en reniant, à coups de bons sentiments et d'approximations théologiques, plus de 1000 ans de résistance à l'islam. La faute à tous les papes depuis Paul VI ! Dandrieu explicite ce que pensent nombre d'adversaires de François, un pape auquel il réserve des flèches acérées, insistant sur ses gestes les plus controversés et sur quelques phrases que l'on peut sans doute juger malheureuses. Son point de vue est proche de celui qu'exprimait l'an dernier, dans une interview à La Vie, Marion Maréchal-Le Pen.

    À ma droite toujours, mais cette fois une droite modérée, de filiation démocrate-chrétienne, Erwan Le Morhedec publie Identitaire. Le mauvais génie du christianisme (Cerf). Dans cet essai vigoureux, passionné et bien informé, l'avocat et blogueur en vue s'attaque à des réseaux et des courants d'extrême droite toujours marqués par l'héritage antirépublicain, et qui tentent de récupérer le malaise symbolique ambiant. On croisera au fil des pages toute une galerie de personnages assez peu recommandables. Mais il ne s'agit pas de nous faire visiter un cabinet de curiosités. L'auteur s'exprime au nom de la foi au Christ. Il veut avertir ces croyants que la « tentation » ronge. Les prémunir de cette contagion qui est aussi une terrible illusion, une sorte de nécrose du christianisme, le coup de grâce porté par ceux qui prétendent tout sauvegarder.

    De fait, depuis quelques années, aux frontières de la « cathosphère », l'identité se transforme en idéologie, en refus, en refuge. Le christianisme devient le charbon dont on charge la machine. Le feu ne demande qu'à être attisé, surtout quand les catholiques éprouvent le sentiment de ne pas être compris par les principaux journaux ou par le pouvoir en place. Des chrétiens pensent qu'il faut rivaliser, de manière mimétique, avec le zèle communautaire, l'affirmation de soi, l'agressivité ambiante. La « panique identitaire » suscite « une exploitation morbide de notre angoisse », constate Le Morhedec, qui dénonce une « mystification spirituelle ». Une myriade de sites ou de blogs traquent le « grand remplacement » des populations « de souche » par les immigrés. À coups de « soupe au cochon », de banderoles sur la mosquée de Poitiers, voire de « bar identitaire » ouvert à Lille, cette stratégie de la tension rappelle les ressorts de mobilisation utilisés par Act Up ou par les mouvements gauchistes d'autrefois. Elle s'assure d'un fort impact médiatique, pour des effectifs militants très limités.

    Comment les « identitaires » veulent peser en politique

    Faut-il le préciser ? Parce que nous partageons son inquiétude, nous avons choisi de publier, en avant-première, des extraits du livre d'Erwan Le Morhedec. Certes, il n'y a rien de plus légitime que l'identité religieuse et nationale, surtout en une époque de « société liquide », où tout semble flotter. Malgré le refoulement contemporain, on ne peut complètement évacuer le rôle que le christianisme joua dans l'histoire des nations européennes et dans celle de notre pays. Pour s'en convaincre, il suffit de lire le précieux ouvrage de François Huguenin, les Grandes Figures catholiques de la France (Perrin), ou celui de Camille Pascal Ainsi, Dieu choisit la France (Presses de la Renaissance), tous deux parus à l'automne. Mais cela n'empêche pas de déjouer un piège gros comme la couverture de Noël de Valeurs actuelles, cette une qui exalte la « France chrétienne et fière de l'être ! », et qui fait du triptyque traditions, culture, identité le fer de lance d'une reconquête. Non, l'Évangile ne dit pas ça ! Et non, cette voie ne mène nulle part, sinon vers la catastrophe. Emblématique à cet égard est le destin d'un écrivain aussi cultivé que sulfureux, Dominique Venner. En 2013, l'historien se suicidait devant Notre-Dame de Paris en déplorant que n'existe pas de « religion identitaire à laquelle nous amarrer ». « Je n'attends rien au-delà, sinon la perpétuation de ma race et de mon esprit », confessait-il dans un écrit testamentaire, soulignant les contradictions d'un courant qui ne peut qu'échouer en voulant faire du national-catholicisme le soleil noir de son désespoir.

    Identitaire. Le mauvais génie du christianisme : extraits du livre-manifeste d'Erwan Le Morhedec

  • Le patriarche de Moscou veut tirer les leçons de la Révolution russe

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    De Radio Vatican :

    Le patriarche Kirill veut tirer les leçons de la Révolution russe

    (RV) « Il ne s’agit pas de fêter le centenaire de la tragédie mais de commémorer cette date consciemment, en l’accompagnant de réflexions profondes et de prières sincères, de manière à ce que les erreurs accomplies il y a un siècle enseignent à nos peuples, dans la phase actuelle de leur développement, à ne plus permettre de telles erreurs ». C’est ce qu’a déclaré Kirill, le patriarche de Moscou, selon l’Osservatore Romano. Prenant la parole lors de la session du conseil suprême de l’Église orthodoxe russe, il a ainsi évoqué le centenaire de la double révolution qui emporte l’empire des tsars et déboucha sur la création de l’Union soviétique.

    « Cette année, nous devons promouvoir des prières spécifiques pour nos peuples, pour le pays qui était précédemment un seul État et qui est constitué maintenant de nations souveraines mais unies entre elles par des liens historiques, spirituels et culturels très étroits ». Il faut donc, selon le chef de l’Église russe, que cette année 2017 soit consacrée à des « réflexions sur ce qui s’est arrivé à notre peuple, sur ce que signifient tous ces bouleversements, quel est leur sens et quelles sont les conclusions que l’on peut tirer de l’histoire tragique du vingtième siècle ».

    Kirill est également revenu lors de cette réunion sur l’année 2016. Il a parlé de la situation en Syrie, reconnaissant que « malgré les souffrances et les complications, certains changements ont eu lieu et ont donné des solutions à cette crise, sauvant peut-être le genre humain tout entier de développements politiques très dangereux ». Concernant l’Ukraine, le patriarche, renouvelant son souhait d’une solution au conflit, a rappelé que « l’Église a un seul rôle et un seul objectif, celui de servir, même par la prière, la réconciliation du peuple ukrainien ». (XS)

  • Dès ce premier samedi de janvier, accomplir les actes de dévotion requis pour entrer dans le centenaire des apparitions de Fatima

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    Lettre de Liaison n°42 du 7 janvier 2017 de Cap Fatima 2017 :

    Samedi prochain : 1er samedi du mois de janvier 

    Chers amis,

    Nous voici désormais dans l’année du centenaire des apparitions de Notre-Dame à Fatima. Depuis une vingtaine de mois, nous nous y sommes préparés afin de fêter ce centenaire le plus dignement et le plus solennellement possible. La quarantaine de lettres de liaison publiées depuis le lancement du projet a permis d’aborder les points essentiels du message délivré par Notre-Dame. Certes, tout n’a pas été dit, tant ce message est riche. Mais les points essentiels ont tout de même été expliqués. Fort de ce bagage, il nous faut désormais entrer dans ce centenaire décidé à vouer un amour toujours plus grand à Notre-Dame, avec la ferme intention de répondre à son appel en nous efforçant de suivre toujours mieux les demandes qu’elle fit à Fatima, en particulier par une fervente pratique de la dévotion à son Cœur Immaculé, et d’être d’ardents apôtres de cette dévotion.

    La consécration au Cœur Immaculé de Marie et le port du scapulaire de Notre-Dame du Mont Carmel

    Pour cela, consacrons-nous (si ce n’est pas encore fait) à son Cœur Immaculé. La prochaine consécration organisée est le 11 février.  La préparation commencera le 11 janvier : il est donc encore temps pour prendre connaissance du dossier de préparation qui explique pourquoi se consacrer et pour s’inscrire. Portons le saint habit que la Sainte Vierge nous a confié : le scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel (voir le rituel d’imposition).

    Ces deux actions ne demandent que de petits efforts. Certes c’est un engagement, et comme tel, il nous contraint ensuite à agir comme promis. Mais l’acte d’engagement lui-même, mis à part peut-être la préparation qu’il réclame, n’est pas compliqué. Prenons tous la résolution, en 2017, de nous consacrer (ou de renouveler notre consécration) au Cœur Immaculé de Marie et de porter le scapulaire, par amour pour Notre-Dame. De la sorte, nous montrerons à notre Mère du Ciel notre volonté de nous mettre à son service et de faire tout ce qu’elle demande par amour pour elle.

    La récitation quotidienne du chapelet et les sacrifices offerts pour la conversion des pécheurs

    Ensuite, chaque jour de cette grande année, utilisons les armes que Notre-Dame nous a données (le chapelet quotidien et les sacrifices pour la conversion des pécheurs) pour combattre le péché et toutes ses funestes conséquences. Si nous avons encore du mal réciter un chapelet entier, n’omettrons jamais d’en réciter au moins une dizaine chaque jour. Avec la persévérance dans cette petite action, Notre-Dame nous donnera petit à petit la grâce de le réciter en entier tous les jours.

    Offrons les sacrifices et contrariétés de chaque jour pour la conversion des pécheurs. Si nous n’arrivons pas à y penser dans la journée, dans notre prière du matin offrons ceux de la journée à venir, ou bien dans notre prière du soir offrons ceux de la journée écoulée. Pour cela, aidons-nous des prières enseignées par l’Ange et Notre-Dame.

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  • Pakistan : les chrétiens du Sindh dépossédés de leurs terres et de leurs maisons

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    De Radio Vatican :

    Les chrétiens du Sindh dépossédés de leurs terres et de leurs maisons

    (RV) Des groupes mafieux de mèche avec la police de Sukkur, dans le district de Hyderabad, dans la province du Sindh, dans le sud du Pakistan, ont planifié une attaque contre les habitants chrétiens de Sukkur, cherchant à les chasser de leurs maisons ou de leurs terres.

    Selon l’agence Fides, les chrétiens pakistanais sont victimes d’un phénomène diffus : le land-grabbing, ou l’appropriation indue de terrains de la part de quelques puissants latifundistes bénéficiant d’appuis politiques. Ces grands propriétaires séquestrent de manière arbitraire les terres de paysans pauvres et vulnérables, en particulier dans le Sindh où les terres sont revendues à prix d’or.

    Concrètement, des hommes à la solde de ces propriétaires, se présentent au domicile des chrétiens avec de faux documents de propriété qu’il est facile d’acheter au Pakistan et exigent le départ des occupants. Des agents de police ont ainsi demandé le 21 décembre dernier les titres de propriété à des familles chrétiennes, qui, en l’absence de ces documents, auraient dû quitter leurs terres.

    Selon Munawar Gill, un chrétien habitant dans cette région, ex-employé du diocèse anglican de Hyderabad, a expliqué que le 31 décembre, une vingtaine d’hommes, dont certains endossant des uniformes de police, ont frappé à la porte des chrétiens. Ceux qui ont ouvert ont été bousculés et intimidés. Une vingtaine de personnes ont été blessées, dont certaines gravement selon le témoin. (avec agence)

  • Bruxelles (Stockel) : GRANDE CONFÉRENCE de Mgr Gollnisch le jeudi 12 janvier

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  • Les intentions de prière du pape François pour janvier 2017

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    Intentions de prière du pape François pour janvier 2017 (source)

    En ce mois de janvier 2017, l’intention de prière du Pape est pour le dialogue interreligieux et la paix.

    Intention de prière – Chrétiens ensemble, relevons les défis de l’humanité

    Prions
    pour tous les chrétiens afin que, fidèles à l’enseignement du Seigneur,
    ils s’engagent par la prière et la charité,
    à rétablir la pleine communion ecclésiale et collaborent pour relever les défis actuels de l’humanité.

    Prier au coeur du monde consacre son numéro à cette intention

  • Le pape François plaide pour les enfants du monde

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    Du site de zenit.org (Anita Bourdin) :

    Le pape François demande aux évêques du monde de prendre fait et cause pour les enfants

    Le pape François plaide pour les enfants du monde, spécialement ceux qui sont tués, exploités, réduits en esclavage, dont des membres du clergé ont abusé, dans une lettre aux évêques du monde en date de la fête des Saints-Innocents, le 28 décembre 2016 et publiée par le Saint-Siège ce 2 janvier 2017.

    Il rappelle aux évêques sa consigne de « tolérance zéro », adoptée dans le sillage de Benoît XVI: « Ecoutons les pleurs et les lamentations de ces enfants; écoutons aussi les pleurs et les lamentations de notre mère l’Eglise, qui pleure non seulement devant la souffrance causée à ses enfants les plus petits, mais aussi parce qu’elle connaît le péchéde certains de ses membres: la souffrance, l’histoire et la douleur des mineurs qui ont été abusés sexuellement par des prêtres. Péché qui nous fait honte. Des personnes qui avaient la responsabilité de prendre soin de ces enfants ont détruit leur dignité. Nous déplorons cela profondément, et nous demandons pardon. Nous nous unissons à la souffrance des victimes et, à notre tour, nous pleurons le péché. Le péché de tout ce qui est arrivé, le péché d’avoir omis de porter assistance, le péché de taire et de nier, le péché d’abus de pouvoir. L’Eglise aussi pleure avec amertume ce péché de ses fils, et elle demande pardon. Aujourd’hui, faisant mémoire des Saints Innocents, je veux que nous renouvelions tout notre engagement pour que ces atrocités ne se produisent plus parmi nous. Trouvons le courage indispensable pour promouvoir tous les moyens nécessaires et protéger, en toute chose, la vie de nos enfants pour que de tels crimes ne se répètent plus. Faisons nôtre, clairement et loyalement, la consigne «tolérance zéro» dans ce domaine. »

    « Contempler la crèche c’est aussi contempler ces pleurs, c’est aussi apprendre à écouter ce qui arrive autour de nous et avoir un cœur sensible et ouvert à la souffrance du prochain, spécialement quand il s’agit d’enfants; et c’est aussi être capables de reconnaître que ce triste chapitre de l’histoire est encore en train de s’écrire aujourd’hui. Contempler la crèche en l’isolant de la vie qui l’environne, ce serait faire de la Nativité une belle fable qui susciterait en nous de bons sentiments mais qui nous priverait de la force créatrice de la Bonne Nouvelle que le Verbe Incarné veut nous donner. Et la tentation existe », avertit le pape.

    Le pape cite la réalité des chiffres: « Aujourd’hui, 75 millions d’enfants – en raison des situations d’urgence et des crises prolongées – ont dû interrompre leur instruction. En 2015, 68% des personnes faisant l’objet de trafic sexuel dans le monde étaient des enfants. Par ailleurs, un tiers des enfants qui ont dû vivre en dehors de leurs pays l’on fait par déplacement forcé. Nous vivons dans un monde où presque la moitié des enfants qui meurent en dessous de 5 ans, meurent de malnutrition. En 2016, on calcule que 150 millions d’enfants mineurs ont travaillé, pour beaucoup dans des conditions d’esclavage. Selon le dernier rapport de l’UNICEF, si la situation mondiale ne change pas, en 2030, 167 millions d’enfants vivront dans une extrême pauvreté, 69 millions d’enfants en dessous de 5 ans mourront entre 2016 et 2030, et 60 millions d’enfants n’iront pas à l’école primaire. »

    Voici le texte intégral de cette lettre :

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  • "Identitaire" ou quand Koz dénonce le mauvais génie du christianisme

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    De "Koz" (Erwan Le Morhedec), sur son blog :

    Identitaire, le mauvais génie du christianisme

    Pourquoi ? Puisque aussi bien, ils ne s'en prennent pas à moi, à nous. Pourquoi, alors qu'ils vont jusqu'à affirmer défendre la foi catholique, défendre nos crèches, nos villages, nos églises ? Pourquoi, alors que, moi aussi, l'immigration et l'islam m'interpellent, et très brutalement quand s'y mêlent les derniers massacres ? Pourquoi, alors que je ne sais pas si l’Église que je connais et la France dont je suis issu, de mes quatre lignées occidentales, existeront encore demain ? Pourquoi donc, alors que certains clament qu'ils défendent mon identité ethnique jusque dans leurs choix du quotidien ? Je suis chrétien, blanc et Français de longue génération. Pourquoi alors ne pas me laisser représenter et défendre par les Identitaires ? Pourquoi ne pas, moi aussi, ce serait plus simple, assurer cette défense des miens ?

    Pourquoi écrire ce livre ?

    Parce que je ne marche pas. Parce que ma foi, précisément, m'enseigne que si j'ai des proches, les miens ne sont pas d'une race ou d'une ethnie. Parce que le pape n'est pas le "défenseur de la chrétienté". Parce que les crèches ne sont pas des étendards que l'on plante pour marquer un territoire, mais le tableau de la Nativité. Parce que ma foi n'apprécie guère d'être soumise à la politique et qu'elle ne supporte pas d'être asservie par ceux qui n'en brandissent que des symboles, en abandonnant le sens. Parce qu'il est impensable que le christianisme soit un outil d'exclusion. Parce que je n'ai pas, quand l'occasion se présentait, entrepris de défendre comme je pouvais à la fois l’Église et le christianisme contre les attaques extérieures pour les laisser flétrir de l'intérieur, par effraction.

    Un jour prochain nous aurons peut-être à rappeler que le christianisme est une religion de paix, qu'il ne faut pas faire d'amalgame, que la violence n'a rien à voir avec le christianisme. C'est à nous de le dire, maintenant et de l'intérieur, avant que cela ne nous saute au visage.

    Sont à l’œuvre aujourd'hui en France des groupes politiques divers qui imaginent concilier le christianisme avec la violence, le Christ avec les dieux païens, la foi catholique avec le racisme le plus évident. La question n'est pas seulement politique, elle est culturelle et spirituelle. Les groupes politiques revendiqués comme identitaires ((que ce soit Les Identitaires (ex Bloc Identitaire), Génération Identitaire ou la myriade de groupuscules régionaux, régionalistes ou "localistes")) sont finalement peu nombreux, mais ils sont bruyants. L'impact culturel est en revanche profond, recherché avec d'autant plus de zèle sur les divers réseaux d'influence - spécialement numériques - que l'on sait que la bataille idéologique se gagne d'abord par la culture et le vocabulaire. Il n'y a pas jusqu'au vocable d'«identité" qui ne soit piégé, conduisant chacun à se justifier de ce qui serait chez lui tout à la fois différent, unique, essentiel et intangible.

    J'ai voulu examiner aussi à ce titre les raisons de notre sensibilité particulière - nous, catholiques français - à cette question de l'identité. Car il ne s'agit pas de la rejeter : ce serait me renier moi-même. Ceux qui me connaissent et ceux qui me lisent savent mon attachement à ma foi, à mon pays, à sa culture, à ses paysages, à ses clochers.

    Mais si notre inquiétude est vraiment celle de trouver notre place dans une société qui semble se dérober sous nos pieds, si notre angoisse est véritablement celle de l'avenir du catholicisme en France, alors je crois qu'il nous faut dépasser le réflexe simpliste de défense et d'affirmation identitaires pour chercher le sens et l'apport que peut avoir la présence catholique dans la société française.

    C'est une nécessité pragmatique et stratégique, mais c'est également une démarche spirituelle. En écrivant ce livre, je me suis aperçu que, du livre de Jérémie à la Passion du Christ, c'est comme si Dieu nous demandait avec insistance de savoir nous détacher de la pierre pour nous attacher à la parole vivante. Peut-être pouvons-nous trouver dans cette démarche le viatique qui nous donnera la force de traverser avec confiance une période troublée et troublante.

    Voilà succinctement exposé le propos - difficile parfois à écrire, difficile peut-être à entendre - que j'ai voulu aborder dans ce livre. Il paraîtra en librairie le 13 janvier prochain.

  • Congo : l’Eglise arrache un accord politique le soir du 31 décembre 2016

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    cencoKabila.jpgEn RDC, sous la pression de l’Eglise, fin du grand "likambo" entre le président Joseph Kabila et l’opposition? Le point d’interrogation n’est pas de trop. 
    Comme l’observe justement Colette Braekman dans "Le Soir", malgré la signature de l’accord, le chronogramme reste flou et les pièges  nombreux… « Il va falloir encore travailler, ce n’est donc pas une fin, seulement un début » souligne le Nonce apostolique, Mgr Montemayor, qui a sérieusement épaulé les évêques congolais. Enfin « Bonana » tout de même…

    Lu sur le site de « Jeune Afrique » :

    « Sous l'égide des évêques catholiques, les pourparlers directs entre les signataires de l'accord du 18 octobre et le Rassemblement, principale plateforme de l'opposition congolaise, ont débouché samedi soir à la signature d'un "accord politique global et inclusif". Mais le document renvoie à plus tard l'examen de certaines divergences dont le sort de l'opposant Moïse Katumbi.

    « Pour l’intérêt de la nation, j’ai demandé au Rassemblement de faire en sorte que mon cas ne bloque pas l’issue du dialogue », a confié, samedi 31 décembre à Jeune Afrique, Moïse Katumbi. Le sort de l’ex-gouverneur du Katanga était l’un des derniers blocages des pourparlers directs entre la principale plateforme de l’opposition et les signataires de l’accord du 18 octobre (Majorité présidentielle et une frange de l’opposition congolaise).

    Après d’âpres et interminables tractations, l’« accord politique global et inclusif » a été en effet adopté au centre interdiocésain de Kinshasa. Le texte a ensuite été signé, au cours d’une cérémonie solennelle, par les représentants de différentes parties. Mais c’est sur Twitter que l’annonce de la fumée blanche longtemps attendue a été faite, quelques heures plus tôt, par Delly Sesanga, président de l’Alternance pour la République et cadre du Rassemblement. »

    Ref. RD Congo : l’accord politique global et inclusif enfin adopté et signé à Kinshasa

    Comme le rappelle un commentaire de Bob Kabamba, professeur de science politique à l’Université de Liège et coordonnateur de la « cellule d’appui politologique en Afrique centrale »,  avec l’administration et l’économie,  « l’Église a toujours été, depuis l’époque coloniale, l’un des trois piliers du système congolais. Ce n’est donc pas une première dans l’histoire politique de la RDC ». Ce pilier est aussi le seul à avoir résisté à la déglingue du système. Dans un pays où presque plus rien ne fonctionne correctement, l’Église tient  sa force de son organisation. « En RDC, elle est aujourd’hui la seule structure qui existe avec un commandement capable de faire passer et suivre ses décisions du sommet de sa hiérarchie jusqu’à la base », souligne le professeur Bob Kabamba.

    Toujours au cœur du jeu politique, l’Église est de nouveau à la manœuvre. Par l’intermédiaire de ses évêques, elle tente, en dernier recours, de trouver une voie de sortie de crise dans le pays. Une crise créée par la non-organisation de l’élection présidentielle et l’arrivée à son terme du mandat de Joseph Kabila depuis le 19 décembre. « C’est la concrétisation de ce que l’Église a toujours été depuis l’époque coloniale », conclut le professeur Bob Kabamba.

    JPSC

  • Un site catholique indépendant et remarquablement informé « suspend » ses publications

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    « Chiesa » n’était pas ce qu’on pourrait appeler un site « bien-pensant » au sein de l’Eglise catholique d'aujourd'hui. Il disparaît. Est-ce bon signe ? Voici le communiqué qu’il publie sous la signature de son « webmaster », Sandro Magister :  

    « Chers lecteurs,

    À partir de minuit aujourd’hui, 31 décembre 2016, la flotte de "www.chiesa" rentre au port et jette l'ancre. Concrètement, elle suspend ses publications.

    Mais n’ayez pas peur. Le blog "Settimo Cielo" – qui escortait déjà la flotte de "www.chiesa" comme un brigantin agile – en a repris le pavillon et c’est lui qui continuera à offrir aux lecteurs une riche moisson d’informations, d’analyses, de documents, concernant la vie de l’Église catholique.

    Il le fera en premier lieu en italien. Toutefois ses principaux articles continueront à être proposés également en anglais et en espagnol, à destination de ses innombrables lecteurs répartis sur les cinq continents. »

    Ref. Avis aux internautes. À partir du 1er janvier 2017, tout le monde à bord d’un nouveau navire

    Licencié en théologie, marié et père de deux filles, Sandro Magister a travaillé depuis quarante ans sur les sujets de l'Église catholique romaine et la papauté. Enseignant l'histoire religieuse contemporaine à l'université d'Urbino, il est considéré comme un des vaticanistes les plus anciens et les plus fiables.

    A partir de 2002, il anime un site internet (Chiesa, « Église ») consacré à l'actualité ecclésiale qui, depuis 2006, a été traduit en quatre langues, dont le français.

    Affichant régulièrement des opinions fort tranchées, il était parfois qualifié de « ratzinguérien » - en référence à sa proximité avec la vision ecclésiale du pape Benoît XVI - voire de « bergogliophobe » de par son opposition affichée aux pratiques réformistes du pape François.

    JPSC