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Eglise - Page 984

  • Le numéro de rentrée du mensuel « La Nef » vient de paraître :

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    SOMMAIRE DU N°284 DE SEPTEMBRE 2016

    ÉDITORIAUX

    Islamisme : et toujours le déni !, par Christophe Geffroy
    Guerre de quelles religions ?, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Amoris Laetitia : réponses à quelques questions, par le Père Basile, osb
    Le cardinal Sarah : réorienter la liturgie, par Christophe Geffroy
    JMJ : « Sortir de notre canapé », par Élisabeth Geffroy
    Bioéthique : une rupture juridique, par Pierre Louis
    Géopolitique d’abord : Les rêves grandioses d’Erdogan, par Paul-Marie Coûteaux

    ENTRETIEN
    Du bienfait des limites, entretien avec Alain de Benoist

    DOSSIER L’école en danger
    Histoire d’une impasse, par Jacques de Guillebon
    Les hussards sont fatigués, par Marie Dominique
    Écoles libres : les enjeux, par Anne Coffinier
    « Parents pour l’école », entretien avec Jérôme Malcouronne
    Une faillite tragique, par Jean-François Chemain
    Espérance en banlieues, entretien avec Éric Mestrallet
    La parentalité positive, par Diane de Laubrière

    VIE CHRETIENNE
    La miséricorde chez Luc (8/9), par l’abbé Christian Gouyaud
    Question de foi : Récoltes, par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Jacques Fesch, le bon larron, par François Foucart
    Notes de lecture, chroniques musique, cinéma, internet, sortir, livres jeunes
    Au fil des livres : Redécouvrir le PSF…, par Philippe Maxence 
    Un livre, un auteur, entretien avec Jean-Frédéric Poisson
    Portrait : Émile Duport, par Marine Tertrais

    DÉBATS/Points de vue
    Protéger la conscience des collégiens, par Pierre-Olivier Arduin
    Vers une guerre en Europe ?, par Marc Fromager

    BRÈVES
    Annonces en ligne

    Les articles indiqués en bleu sont en ligne: cliquez sur les titres pour les lire

    JPSC

  • Du temple à l'Eglise, le récit de Serge Abad-Gallardo, une belle histoire de rédemption

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    Un ami nous transmet ce beau témoignage retraçant, insiste-t-il, "un cheminement de conversion inattendu, celui d'un "chrétien" qui a cherché longtemps des réponses sur Dieu et le sens de la vie dans la seule Raison éclairée par les Lumières et qui a fini par trouver la paix de l'âme et une réponse à tous ses questionnements dans la véritable découverte du Christ dans la prière, les sacrements et finalement dans la personne de chaque malade qu'il a l'occasion d'accompagner en fin de vie depuis qu'il s'est engagé comme bénévole dans cette belle oeuvre de miséricorde. Une belle histoire de rédemption qui ne s'adresse pas uniquement aux franc-maçons. C'est aussi une leçon pour chacun d'entre nous : on ne trouve pas l'idéal du Christ dans l’orgueil des raisonnements intellectuels, mais plutôt dans un esprit d'humilité nourri par la prière et les sacrements de l'Eglise, qui nous aidera à traverser toutes les épreuves et à accepter le mystère de la souffrance."

    Narbonne : un frère au confessionnal (source)

    Le récit de Serge Abad-Gallardo, ancien franc-maçon, haut-fonctionnaire en poste au Grand Narbonne.

    La scène se passe un soir de février à Bastia. Elle tient lieu de titre dans l'ouvrage de Serge Abad-Gallardo : "J'ai frappé à la porte du temple"... Cette séquence, datée de 1989, ouvre un récit intriguant, celui d'une entrée en franc-maçonnerie.

    Haut fonctionnaire actuellement en poste au Grand Narbonne, après avoir tenu les rênes de l'office public HLM de la collectivité, Serge Abad-Gallardo a choisi de relater son parcours de frère en pleine crise spirituelle, au terme de 20 ans d'évolution au sein des loges du Droit humain, une émanation du Grand Orient. Son témoignage, publié aux Éditions Pierre Téqui, offre plusieurs niveaux de lectures. L'approche philosophique, théologique et spirituelle pose une grande question, celle de la compatibilité des engagements maçonniques et catholiques, de leurs antagonismes.

    Derrière la porte du temple...

    Les devoirs. "Le premier est le silence sur tout ce que vous pourrez entendre ou découvrir parmi nous (...). Le deuxième est de secourir vos frères et vos sœurs quand ils en auront besoin et de les aider de toutes vos forces physiques, morales et spirituelles. Le troisième devoir est de progresser et persévérer dans la recherche de vous-même."

    Le code. "'Il pleut !' Cette phrase codée permet d’obtenir instantanément le silence ou un changement de sujet lorsqu’un profane s’approche de francs-maçons."

    Les signes de reconnaissance. La poignée de main des apprentis, le premier grade, "consiste à appuyer trois fois sur l’espace entre le pouce et l’index de la main de l’autre." La griffe du maître : "L’index est recroquevillé comme une griffe d’oiseau rapace et son extrémité vient appuyer sur le poignet de l’autre main (...) Outre les mots secrets, placés dans une conversation courante et destinés à “tester” l’appartenance d’inconnus, cette reconnaissance amène de facto une proximité bien utile parfois (...)"

    PS. "Il était courant que mes frères et sœurs de l’époque plaisantent au sujet d’une certaine loge du Droit humain de Narbonne, en faisant remarquer que c’était une 'annexe' du Parti socialiste local, tant ses francs-maçons étaient quasiment tous militants ou sympathisants de ce parti."

    Gouvernement. L’auteur rappelle les liens maçonniques prêtés - sans être démontrés - à des ministres tels que Jean-Yves Le Drian et Stéphane Le Foll, ainsi qu’à Manuel Valls. Le doute subsiste également s’agissant de Christiane Taubira. Celle-ci se serait en tout cas, selon ses sources, déplacée, en tant qu’invitée, dans une loge du Grande Orient à Narbonne.

    "On apprend des choses un peu occultes"

    Puisant dans son vécu, lui qui a effectué une semaine de retraite dans une cellule de l'abbaye de Lagrasse et est devenu visiteur de malades, l'auteur arrive à une conclusion : "Plus je revenais à la foi, plus elle me semblait contradictoire avec mon engagement en franc-maçonnerie. On peut concilier les deux de manière tiède, mais je pense qu'on ne peut avoir un engagement honnête en franc-maçonnerie et une foi authentiquement catholique. Moi, mon dieu, ce n'est pas un horloger."

    Ce regard mordant, teinté d'une subjectivité assumée, est nourri par ses désillusions et ses frustrations. "Le parcours maçonnique est assez long, on se pose un tas de questions, analyse-t-il, on cherche le secret, on apprend petit à petit des tas de choses mystérieuses, ésotériques, plutôt occultes. J'ai fait mon chemin, mais, en ce qui me concerne, en matière de spiritualité, je n'ai rien trouvé."

    Fascination et fantasmes

    Loin de tout esprit de revanche, Serge Abad-Gallardo pointe une parole maçonniquement correcte et une certaine idée de la tolérance, sans pour autant faire le procès des frères. "Je n'ai pas écrit ce bouquin pour faire de la délation, souligne-t-il, d'ailleurs il n'y a pas de noms."

    Il y a beaucoup plus. L'auteur lève un coin du voile, sur cette curieuse chaîne humaine, source de fascination et de fantasmes. "Vous rencontrez des gens que vous ne rencontreriez pas autrement, confie-t-il, j'ai croisé ministre, préfet, sous-préfet, etc. Je ne sais pas si ces liens sont sains, en tout cas, ils existent. Certains vont utiliser le réseau pour arriver à des fins professionnelles ou politiques. Mais on ne fait pas carrière en entrant en franc-maçonnerie. Les affairistes, j'en ai croisé, mais, heureusement pour la franc-maçonnerie, ils sont minoritaires."

    Une plume alerte

    La singularité de ce récit, l'un de ses intérêts, tient dans ce voyage initiatique offert au lecteur. Tenu en haleine par une plume alerte, il est entraîné sur les pas de ce jeune architecte progressivement promu aux différents grades, d'apprenti, puis compagnon à vénérable maître. Des temples de Corse, à ceux de la Guyane, de la région parisienne et la Côte d'Azur, jusqu'à Narbonne, terre maçonnique s'il en est, le voilà éclairé d'une lumière crue sur les codes, les valeurs, les rites étonnants de cette société qui cultive le secret. Avec ce livre, voilà le profane enfin aux premières loges.

    # "J'ai frappé à la porte du temple, parcours d'un franc-maçon en crise spirituelle", préfacé par le père Michel, de l'abbaye Sainte-Marie de Lagrasse, Éditions Pierre Téqui (200 pages, 16€). L'ouvrage est vendu notamment à Cultura, où la séance de dédicace de l'auteur a rencontré un vif succès samedi...

  • Un prêtre est mort - Le suicide du Père Philippe Dockwiller op analysé par Arnaud Dumouch

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    Un prêtre est mort - Le Père Philippe Dockwiller op s'est suicidé

    Le Père Philippe Dockwiller (43 ans) enseignait la théologie et la littérature à la Catho de Lyon depuis 2007 et vivait au couvent dominicain de La Tourette (Rhône).
    L’information a été annoncée au cours de la messe dominicale du 21 août 2016, au couvent dominicain de Paris : le P. Philippe Dockwiller s’est donné la mort.
    Sa communauté, qui l'avait toujours soutenu et entouré dans son épreuve, s'est montrée bouleversée et l'a exprimé lors de ses funérailles. Elle n’a pas souhaité préciser les circonstances de son décès.
    Le P. Philippe Dockwiller avait été mis en examen et libéré sous contrôle judiciaire le 4 mars 2016, à la suite d’une plainte de la famille d’un adolescent de 14 ans. Le père de cette famille l’accusait d’agression alors que le religieux avait eu un jour à garder l’enfant. Il avait été alors suspendu de ses fonctions, tant pastorales que dans l’enseignement. L’adolescent s'était ensuite rétracté.
    Les proches du P. Philippe Dockwiller affirment qu’il a toujours rejeté les accusations. "Philippe a toujours dit qu’il était innocent".
    "On ne saura jamais désormais s’il l’était", regrette le P. Michel Lachenaud, prieur provincial de la province dominicaine de France.
    Le Journal "La croix" qui avait sans précaution relayé des informations à charge, s'est excusé puis a exprimé ses profonds regrets.
    Cette vidéo pour créer un électrochoc : la présomption d'innocence existe.
    Par Arnaud Dumouch, 29 août 2016

  • La vraie sagesse : renoncer à tout pour suivre le Christ - Homélie du Père Zanotti-Sorkine pour le 23e dimanche du temps ordinaire

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    Prédication pour le 23e dimanche du temps ordinaire (archive du 8 septembre 2013) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 14, 25-33).

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : La vraie sagesse, c’est de renoncer à tout pour le Christ (Luc 14, 25-33)

    De grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : « Si quelqu'un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être mon disciple. Quel est celui d'entre vous qui veut bâtir une tour, et qui ne commence pas par s'asseoir pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi aller jusqu'au bout ? Car, s'il pose les fondations et ne peut pas achever, tous ceux qui le verront se moqueront de lui : 'Voilà un homme qui commence à bâtir et qui ne peut pas achever !' Et quel est le roi qui part en guerre contre un autre roi, et qui ne commence pas par s'asseoir pour voir s'il peut, avec dix mille hommes, affronter l'autre qui vient l'attaquer avec vingt mille ? S'il ne le peut pas, il envoie, pendant que l'autre est encore loin, une délégation pour demander la paix. De même, celui d'entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple.

  • Internet : « faire du buzz pour Jésus ? »

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    Lui-même présent sur les réseaux sociaux, le pape François a reçu le 29 août dernier au Vatican, Mark Zuckerberg, président-fondateur de Facebook. À cette occasion, Famille chrétienne interrogé le père Pierre Amar, l’un des rédacteurs du Padreblog, auteur d’Internet : le nouveau presbytère1, à paraître prochainement.

    Est-il possible de rassembler des brebis avec des souris ? Si oui, comment 

    Bien sûr ! Et tous les compteurs placés en bas de nos écrans en sont la preuve. Pas une seule vidéo ou article qui ne signale le nombre de « like », de « RT », de « followers » ou de « fans » obtenus. Certains chiffres donnent même le vertige : Internet brasse des multitudes ! En outre, une information peut être communiquée en un instant à toute la planète. Cette dimension mondiale ne peut que faire le bonheur de l’Église ainsi invitée à être toujours plus catholique, c’est-à-dire universelle.

    Ce rassemblement se fait surtout au moyen du plus vieux média du monde : le bouche-à-oreille, la rumeur. En anglais : le buzz. Il est l’ingrédient principal d’Internet. La vraie question est donc la suivante : peut-il exister, et à quelles conditions, un « buzz catho » ? Une étude sérieuse des évangiles peut donner une première réponse à cette question : en effet, Jésus aussi a fait du buzz. Lorsqu’il demande par exemple à ses apôtres : « au dire des foules, qui suis-je? » (Luc 9, 18) il se positionne par rapport à la rumeur, une rumeur relancée par les miracles et les prodiges qu’il opère, les paraboles qu’il invente, les enseignements qu’il proclame. Bref, le défi est clair : il faut faire du buzz pour Jésus ! Le pape François dit « faire du bruit ». C’est exactement pareil. Et s’il a reçu dernièrement en audience privée le fondateur de Facebook, dont le moteur est le buzz, c’est certainement parce qu’il est convaincu de tout cela.

    Evangélise-t-on de la même façon sur Internet que dans la « vraie » vie ?

    Oui. Mais pour être honnête, je ne crois pas que l’on puisse se convertir sur Internet. Nous sommes chrétiens, c’est-à-dire disciples d’une rencontre incarnée, celle de Dieu avec les hommes. Lorsque Dieu a voulu sauver le monde, il a envoyé son fils, et pas une lettre, un message ou... un mail ! De la même façon, il n’y pas de baptême sans eau qui mouille, d’onction des malades sans huile qui coule, de communion sacramentelle sans hostie consacrée et d’ordination sans imposition des mains. Lorsqu’on regarde la messe à la télévision, même en direct, ce n’est pas la réalité : c’est une image de la réalité. Il semble pour autant délicat de conclure hâtivement qu’il ne se passe rien. Internet, considéré comme un lieu et un instrument, pourrait être un intermédiaire au service d’une certaine communion spirituelle. D’ailleurs, le Net n’est-il pas d’abord, littéralement, un « filet », une « toile » pour attraper du monde ?

    Peut-on envisager que des cyber-missionnaires se consacrent uniquement à l’évangélisation sur Internet ?

    S’ils croient qu’ils vont convertir des foules, ils risquent d’attendre longtemps. Mais s’ils pensent que, par Internet, Jésus peut être connu, alors oui, je crois que le jeu en vaut la chandelle ! Entre nous, faire connaître le Christ n’est qu’une pure démarche informationnelle, de l’ordre du renseignement, le plus exact, le plus fidèle et le plus riche possible. Le web et sa capacité à rassembler des connaissances peut donc être mobilisé dans un seul but : connaître et faire connaître Jésus. Mais ce n’est que le début : car après la connaissance, vient ensuite la Rencontre et… l’amour ! Même Voltaire le reconnaît : « on ne peut désirer ce qu’on ne connaît pas » (Zaïre, acte 1, scène 1). On pourrait du coup conseiller deux étapes aux cyber-missionnaires que vous évoquez : quand, dans un premier temps, ils s’attachent à dire avec précision « oui, Jésus-Christ existe » puis, dans un deuxième temps, qu’ils se passionnent pour dire avec entrain, dynamisme et vigueur : « il peut exister pour toi », « toi qui lit cet article ou qui visite ce site ». 

    Vous parlez d’une « Pentecôte numérique » pour l’Église ? Qu’est-ce donc ? 

    Je pense qu’Internet bouleverse et continue de bouleverser la communication de l’Église, comme la Pentecôte a bouleversé les apôtres. Par exemple, de simples prêtres de terrain, curés de paroisses, animent aujourd’hui des communautés numériques importantes et donnent même le ton lors de polémiques d’envergure nationale. De simples laïcs qui ne cachent aucunement leur foi chrétienne bénéficient du même succès. Bien sûr, on se reconnaît ou pas, on aime ou on n’aime pas la tonalité des messages de ces figures numériques. Mais force est de constater que leurs réactions sont relayées, commentées, attaquées... renforçant significativement leur place dans le continent numérique. L’autre bouleversement, c’est que la notoriété numérique acquise par ces personnes – simples prêtres ou simples laïcs – s’est doublée en notoriété médiatique. Les médias scrutent leurs messages et leurs réactions, les insèrent parfois dans la rédaction d’un article de presse ou les invitent sur des plateaux télé et radio.

    Il me semble qu’une nouvelle forme d’apostolat est en train d’éclore pour l’Église qui est en France. Dans mon ouvrageje dresse un état des lieux, je relève quelques défis et j’appelle humblement à quelques conversions pour vivre au mieux cette Pentecôte. Comme il y a deux mille ans, elle a le même objectif : que chacun, dans sa langue, puisse entendre les merveilles du Salut offert par Jésus-Christ ! 

    Benjamin Coste

    1. Internet, le nouveau presbytère, Editions Artège, à paraître le 15 septembre 2016, 14,90€

    Ref. « Il faut faire du buzz pour Jésus ! »

    JPSC

  • Nouvelles attaques de talibans contre des quartiers chrétiens au Pakistan

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    ASIE/PAKISTAN - Mort d’un laïc catholique dans le cadre d’une attaque des talibans contre un quartier chrétien de Peshawar

    Peshawar (Agence Fides) – Quatre militants talibans ont attaqué ce matin vers 05.30 locales la Christian colony, quartier chrétien de Peshawar, ville du nord du Pakistan. Un laïc catholique, Samuel Masih, père de famille, a été tué et deux protestants, employés comme agents civils de sécurité ont été blessés. C’est ce qu’indique à Fides le Père Yunis Riaz, Curé de la Paroisse Saint Michel, sur le territoire de laquelle se trouve la Christian colony. Dans une fusillade intervenue par après, deux militaires et un agent de police ont été blessés alors que les quatre talibans auteurs de l’attaque sont morts.

    Le Père Riaz, Curé à Peshawar depuis cinq ans, raconte, dans le cadre d’un entretien accordé à Fides, ces moments agités : « Les quatre militants étaient embusqués hors de la Colonie. Ils ont attendu que la barrière s’ouvre pour faire sortir Samuel, qui devait se rendre au travail. A ce point, ils ont ouvert le feu, tuant Samuel et pénétrant dans la colonie. Dans la fusillade, nos deux agents de sécurité civils ont été blessés. Ils ont cependant donné l’alarme et appelé des renforts. Les militaires sont arrivés et ont poursuivi l’affrontement avec les terroristes. Deux d’entre eux ont été tués par l’armée. Deux autres se sont fait exploser, attendus que tous les quatre portaient des ceintures explosives, détruisant une habitation dans laquelle ils s’étaient barricadés mais sans pour autant faire d’autres victimes ».

    Le Curé poursuit : « Je me suis rendu sur place. Les gens ont peur. Nous sommes en deuil suite à la mort de Samuel. Dans la colonie, vit une trentaine de familles chrétiennes dont dix sont catholiques. Il s’agit de personnes simples, en majeure partie travaillant au nettoyage de bureaux de l’administration. Ce sont des gens dotés d’une foi forte. Nous surmonterons cela également ».

    « Les talibans – conclut le Père Riaz – frappent de manière indiscriminée des objectifs civils et militaires, des écoles et des familles. Ils veulent détruire la paix et jouir de visibilité en menaçant les institutions. Nous resterons unis pour protéger la paix sociale et religieuse. En tant que chrétiens, nous ferons ce qui nous appartient de faire, en priant et en travaillant pacifiquement, construisant chaque jour la paix dans notre vie quotidienne ». (PA) (Agence Fides 02/09/2016)

  • Programmation spéciale Mère Teresa sur KTO

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    Programmation spéciale Mère Teresa sur KTO

    Dimanche 4 septembre 2016 à 10h30, KTO retransmettra en direct la messe et la canonisation de la bienheureuse Mère Teresa de Calcutta en direct de Rome.

    La fondatrice des Missionnaires de la charité a été béatifiée par Jean-Paul II en 2003. Le 15 mars dernier, le Saint-Père a signé le décret pour la canonisation de Mère Teresa. 

    FILM

    Un film inédit, Mère Teresa, sera diffusée sur KTO dimanche 4 septembre à 20h40 pour la première partie et lundi 5 septembre à 20h40, pour la seconde.

    Production Rai Fiction, Lux Vide. Réalisation Fabrizio Costa, Olivia Hussey.

    • 1ère partie : Inde, fin des années 1940. La domination britannique a pris fin, mais la nouvelle nation indienne ne trouve pas la paix. Une guerre civile éclate entre hindous et musulmans. Les problèmes sociaux accablent les autorités, la ville souffre, avec ses faibles, ses malades, ses oubliés. Au milieu de cette misère vit une religieuse qui se donne à aider les plus pauvres : Mère Teresa.
    • 2nde partie : Mère Teresa est confrontée à de nombreuses autorités, mais avec le soutien de quelques amis visionnaires et jeunes religieuses passionnées, elle parvient à fonder son propre ordre missionnaire, les Missionnaires de la Charité. Elle poursuit sa mission sans relâche et obtient une reconnaissance internationale pour son travail en 1979 : le prix Nobel de la paix. Jusqu’à la fin de ses jours, elle continue à parcourir le monde pour répandre son message d'amour et de charité.

    Cliquez ici pour accéder à la page de l'émission sur le site de KTO

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  • Les intentions de prière du pape pour le mois de septembre

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    (source) Le pape François invite les catholiques, tout au  long de ce mois de  septembre 2016, à porter plus particulièrement dans la prière les deux intentions suivantes : la construction d’une société plus humaine, et la mission d’évangélisation des baptisés.

    Intention de prière universelle :

    Pour que chacun contribue au bien commun et à la construction d’une société qui mette la personne humaine au centre.

    Intention pour l’évangélisation :

    Pour que les chrétiens, en participant aux sacrements et en méditant l’Écriture, soient toujours plus conscients de leur mission d’évangélisation.

    Chaque mois, le pape met en lien une vidéo pour illustrer l’intention universelle, ici : http://thepopevideo.org/fr.html

  • Prier pour Asia Bibi

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    De Riposte Catholique :

    Urgence Asia Bibi ! Prions pour elle…

    Riposte Catholique s’associe à l’initiative de nos confrères et amis de L’Observatoire de la Christianophobie en reproduisant ce communiqué d’hier auquel nous vous suggérons de donner suite en adhérant à cette ultime chaîne de prière pour notre sœur catholique Asia Bibi…

    Les adhérents à la chaîne de prière pour Asia Bibi, que nous avons lancée le 23 août dernier et qui sera poursuivie jusqu’à l’appel, en octobre, à la Cour suprême du Pakistan, ont reçu de notre part, hier au soir à 18 h 30, une des informations qui leur sont réservées en priorité. Et c’est une information de grand intérêt puisqu’il s’agit d’un commentaire de Khalil Thair Sindhu, ministre catholique de la province du Pendjab, chargé des Droits de l’homme et des minorités religieuses. Il vient de recevoir dans son bureau de Lahore des journalistes de Vatican Insider, un service du quotidien italien La Stampa. Voici la question qui lui a été posée et la réponse qu’il a faite :

    Q. M. le ministre, parmi les nombreux cas de chrétiens en difficulté [au Pakistan], il y a celui d’Asia Bibi. Que pouvez-vous nous en dire ?

    R. Je peux vous dire que la fin de son calvaire approche. L’audience à la Cour suprême se tiendra au mois d’octobre. Je suis convaincu qu’elle sera acquittée. En tant qu’avocat, j’ai étudié à fond son dossier et, au vu des éléments en faveur d’Asia Bibi, je prévois l’acquittement. Je serai au tribunal pour suivre en direct l’audience en qualité de représentant du gouvernement provincial.

    Si vous souhaitez, vous aussi, adhérer à cette chaîne de prière et recevoir ainsi ces informations exclusives (avant qu’elles soient reprises sur L’Obs), nous vous suggérons de vous inscrire ici ! Asia Bibi a besoin de nos prières. Nous comptons sur vous.

  • Un témoignage exclusif sur Mère Teresa

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    De John Burger sur aleteia.org :

    Interview exclusive avec « l’avocat » de Mère Teresa

    Aleteia a rencontré le père Brian Kolodiejchuk, postulateur de la cause de canonisation de la future sainte.

    Mère Teresa (1910-1997), religieuse albanaise et fondatrice des Missionnaires de la Charité, à un hospice à Calcutta (Inde) en 1969. © Terry Fincher/Gettyimages

    Mère Teresa (1910-1997), religieuse albanaise et fondatrice des Missionnaires de la Charité, dans un hospice à Calcutta (Inde) en 1969. © Terry Fincher/Gettyimages

    Dans un livre rassemblant les lettres de Mère Teresa de Calcutta, le père Brian Kolodiejchuk cite le pape François et explique le sens profond du mot « miséricorde ». Dans l’introduction de A Call to Mercy: Hearts to Love, Hands to Serve [« Un appel à la Miséricorde : nos cœurs pour aimer, nos mains pour servir », qui n’a pas encore été traduit en français, NDLR], le prêtre écrit :

    « Le pape François nous rappelle le sens étymologique du mot latin miséricorde : “Miseris cor dare, ‘donner le cœur aux indigents’, ceux dans le besoin, ceux qui souffrent. C’est ce que Jésus a fait : Il a ouvert Son cœur à l’indigence de l’homme”.

    C’est peut-être la meilleure description possible de la religieuse qui sera canonisée ce dimanche 4 septembre : celle qui a donné son cœur aux indigents et aux misérables. Originaire de la partie la plus misérable d’une ville d’Inde, Mère Teresa a passé toute sa vie d’adulte à répondre aux besoins des « plus pauvres des pauvres » du monde.

    A Call to Mercy paraît à la veille de la canonisation de Mère Teresa, cause pour laquelle le père Kolodiejchuk a postulé il y a dix-sept ans et qu’il a coordonnée depuis. Le prêtre canadien est également le père supérieur des Pères Missionnaires de la Charité, groupe que Mère Teresa a créé en plus des Sœurs Missionnaires de la Charité. Il était très lié à Mère Teresa, de 1977 jusqu’à sa mort en 1997. Son livre rassemble les lettres de la religieuse ainsi que les témoignages de ses proches.

    Lundi dernier, le père Kolodiejchuk a discuté avec Aleteia.

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  • Chine et Vatican confiants dans l’avenir de leurs relations

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    Selon Nicolas Senèze dans « La Croix », à Pékin comme à Rome, des signaux favorables soulignent l’avancée des négociations :

    "La porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois, Hua Chunying, a confirmé, lundi 29 août lors de son point-presse quotidien, l’amélioration des relations entre le Vatican et Pékin. « La Chine est toujours sincère au sujet de l’amélioration de ses relations avec le Vatican, et a fait des efforts inlassables à cette fin », a-t-elle déclaré.

    Elle était interrogée sur des déclarations du cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, qui avait fait part, deux jours auparavant, de ses « espoirs » et « attentes » quant à « une nouvelle étape dans les relations entre le Siège apostolique et la Chine ».

    « Le canal de dialogue et de contact entre les deux parties fonctionne bien et efficacement », a poursuivi Hua Chunying. « En nous appuyant sur certains principes, nous aimerions travailler ensemble aux côtés du Vatican pour des dialogues constructifs, nous rencontrer à mi-chemin et lutter pour le développement continu des relations bilatérales. »

    Début août, dans un long texte publié dans l’hebdomadaire de son diocèse, le cardinal John Tong Hon, évêque de Hong Kong, avait confirmé l’avancée des discussions entre Pékin et le Vatican, notamment sur le délicat sujet de la nomination des évêques en Chine.

    > Lire aussi : Le cardinal de Hong Kong confirme l’accord entre la Chine et le Vatican

    Un accord final sur le sujet se fera sans trahir les fondements de l’Église « une, sainte, catholique et apostolique » et sans abandonner ni sacrifier les fidèles et prêtres de l’Église clandestine de Chine, avait-il assuré.

    Lire aussi : Vatican-Chine, quel accord sur la nomination des évêques ?

    L’accord inquiète une partie de l’Église chinoise

    La perspective de cet accord inquiète toutefois une part non négligeable de l’Église chinoise. Le cardinal Joseph Zen (photo), prédécesseur du cardinal Tong, ne tarit pas de critiques contre la diplomatie menée par le pape François et par son secrétaire d’État, le cardinal Parolin, grand connaisseur de la question chinoise.

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  • Réforme de la curie romaine : encore un nouveau dicastère

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    pape et migrants.jpgAprès celui  qu’il vient de  créer  pour « les laïcs, la famille et la vie » », le pape  lance un dicastère (l’équivalent d’un ministère  dans l’administration pontificale) dédié  « au développement humain intégral » ;  la section relative aux migrants  sera placée sous l’autorité directe de François. « Le super-dicastère de la charité est né », titre Nicolas Senèze dans « La Croix » :

    « Le pape François a franchi mercredi 31 août une nouvelle étape dans la réforme de la Curie en fusionnant dans un unique dicastère les conseils pontificaux Justice et Paix, Cor Unum, pour les migrants et pour la santé.

    Le nouveau dicastère, « pour le service du développement humain intégral » sera effectif au 1er janvier 2017, date à laquelle il prendra la suite des quatre précédents conseils pontificaux. Il sera présidé par le cardinal ghanéen Peter Turkson, actuel président du Conseil pontifical Justice et paix.

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    Le nouveau dicastère « sera particulièrement compétent pour les questions qui concernent les migrations, les personnes dans le besoin, les malades et les exclus, les personnes marginalisées et les victimes des conflits armés et des catastrophes naturelles, les détenus, les chômeurs et les victimes de toute forme d’esclavage et de torture », explique le pape François dans le motu proprio Humanam progressionem (« le développement humain ») signé le 17 août dernier.

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    Le dicastère pour le service du développement humain intégral assurera également les compétences du Saint-Siège à l’égard de Caritas Internationalis, à l’instar de l’actuel Conseil pontifical Cor unum, et devra travailler étroitement avec l’Académie pontificale des sciences sociales.

    Dans le cadre de la réforme de la Curie, la création de ce nouveau dicastère était attendue. Mais les différentes personnes concernées ne l’attendaient pas si rapidement, signe d’une volonté du pape d’accélérer le mouvement après la création du secrétariat pour l’économie (2014), de celui pour la communication (2015), et la mise en place, ce jeudi 1er septembre, du nouveau dicastère pour les laïcs, la famille et la vie. 

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    La fusion des quatre conseils pontificaux en charge de l’action sociale de l’Église n’aura pas été chose évidente, chacun craignant de perdre son identité dans le nouvel organisme dont le nom même a été l’objet de débats.

    S’il avait été d’abord question de l’intituler « Justice, paix et migrations », d’autres voulaient qu’y figurent aussi les mots « charité » ou « santé ». 

    En parlant de « développement humain intégral », le pape choisit donc de donner une direction claire à ce nouveau dicastère dont une section, placée temporairement sous l’autorité directe du pape, s’occupera spécifiquement des réfugiés et des migrants. 

    Les statuts de ce dicastère prévoient aussi la constitution, en son sein, d’une commission pour la charité, d’une autre pour l’écologie, et d’une troisième pour les opérateurs de santé, afin de suivre plus particulièrement ces trois thématiques. » 

    Ref. Le « super-dicastère » de la charité est né

    C’est en 1588, par la bulle « Immensae aeterni »,  que le pape Sixte-Quint  créa les premiers « dicastères » (ou congrégations romaines). Le développement de l’administration pontificale,  surtout  depuis le concile Vatican II jusqu’à nos jours,  le laisserait peut-être un brin songeur.

    JPSC