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Foi - Page 1033

  • La catéchèse en plein renouveau ?

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    Nous avons signalé cette critique de la "nouvelle catéchèse" présentée par les évêques de France de la part de Jean-Marie Guénois sur "religioblog". Là où les évêques annoncent un "plein renouveau", le chroniqueur décèle un fiasco compromettant la transmission de la foi. En va-t-il autrement chez nous où la jeune génération ne sait même plus quels sont les sept sacrements ou la signification des fêtes du calendrier liturgique? Tout cela parce que depuis plus de quarante ans, on a multiplié des expériences catéchétiques axées sur "l'approche existentielle". La note parue sur "metablog" met le doigt sur les graves carences de cette approche :

    "Si je vous en parle, c’est que les critiques de Jean-Marie Guénois font écho à ma propre expérience, assez lamentable, d’ex-gamin des années 70. Ce que Guénois dénonce aujourd’hui, je l’ai vécu par miettes il y a trois décennies au moins.
    Première miette. C’est l’année de ma première communion, pour l’occasion mes parents m’ont inscrit au catéchisme. Nous sommes assis sagement, une dame dit «Jésus est ton ami», elle distribue une feuille, chacun doit se dessiner avec ses copains – fin de la séance. Nous étions petits mignons et bien élévés, tout de même, d'une semaine l'autre, on trouvait ça neuneu. (J’apprendrai bien plus tard que ‘Jésus’, c’est le ‘Christ’ que mes parents m’indiquent dans les églises: ils m’y emmènent à l’occasion, mais le guide bleu à la main.) – Et puis: une autre dame est venue pour nous préparer à la confession (késako?), et nous remet un formulaire à remplir, j'avais coché 'NON' à adultère, ma mère tombe dessus, elle m’interroge interloquée - bien sûr que je ‘sais’ de quoi il s’agit: adulte, adultère! Mes parents n’ont pas ri à ce mot d’enfant, fini le caté."

  • La Fête des Familles a été un succès même si les médias n'y font pas écho

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    Seuls, les "Médias Catholiques" ont fait écho à cet évènement qui a recueilli un vif succès :

    "Les familles ont répondu en nombre à l’invitation de Mgr Léonard pour cette fête qui leur était destinée. Un beau moment d’Eglise, montrant une diversité d’initiatives réunies par une même générosité..."

    lire la suite ici : http://info.catho.be/

  • Angelus : le pape insiste sur la communion d'amour entre croyants

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    Chers frères et sœurs!

    Les lectures bibliques de la messe de ce dimanche convergent sur le thème de la charité fraternelle dans la communauté des croyants, qui prend sa source dans la communion de la Trinité. L'apôtre Paul dit que la loi de Dieu toute entière trouve sa plénitude dans l'amour, de sorte que, dans nos relations avec les autres, les dix commandements, et tous les autres, se résument en ceci: "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (cf. Rm 13, 8 à 10). Le texte de l'Evangile, tiré de Matthieu, chapitre 18, sur la vie de la communauté chrétienne, nous dit que l'amour fraternel implique également un sentiment de responsabilité mutuelle; donc, si mon frère a péché contre moi, je m'applique à l'aimer, et, surtout, à lui parler personnellement, en soulignant que ce qu'il a dit ou fait n'est pas bon. Cette approche est appelée la correction fraternelle: ce n'est pas une réaction à des blessures subies, mais c'est motivé par l'amour pour son frère. Saint Augustin dit: «Celui qui t'a offensé, t'a blessé, porte lui-même une blessure grave, et tu ne soignes pas la plaie de ton frère? ... Tu dois oublier le mal qu'il t'a fait, mais pas la blessure de ton frère"(Discours 82, 7).

    Et si le frère ne m'écoute pas? Jésus, dans l'Évangile d'aujourd'hui, indique une progressivité: d'abord aller parler avec deux ou trois personnes pour l'aider à mieux réaliser ce qu'il a fait, et si, malgré cela, il rejette toujours l'observation, je dois en faire part à la communauté, et s'il n'écoute toujours pas la communauté, il faut lui faire sentir la distance qu'il a causée, en se séparant de la communion de l'Eglise. Tout cela indique qu'il y a une responsabilité partagée dans le chemin de la vie chrétienne: chacun, tout en étant conscient de ses limites et ses défauts, est appelé à accueillir la correction fraternelle et à aider les autres grâce à ce service particulier.

    Un autre fruit de l'amour est la prière de la communauté en union de coeur. Jésus dit: «Si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander quelque chose,
    mon Père qui est dans le ciel le leur accordera. Car là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d'eux » (Mt 18:19-20). La prière personnelle est certainement importante, voire essentielle, mais le Seigneur assure sa présence dans la communauté - bien que très petite - si elle est unie et unanime, car elle reflète la réalité de Dieu, Un et Trine, la parfaite communion d'amour. Origène dit que "nous devons nous appliquer à cette symphonie" (Commentaire sur l'Evangile de Matthieu 14, 1), c'est à dire dans cette harmonie au sein de la communauté chrétienne. Nous devons nous appliquer que ce soit dans la correction fraternelle, qui exige beaucoup d'humilité et de simplicité de cœur, ou dans la prière, pour que d'une véritable communauté unie dans le Christ cela s'élève jusqu'à Dieu. Nous te le demandons par l'intercession de Marie Très Sainte, Mère de l'Eglise, et de saint Grégoire le Grand, pape et docteur, dont nous nous sommes souvenus dans la liturgie d'hier.

  • 4 septembre : saint Boniface, pape

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    On fête de nombreux saints aujourd'hui, dont sainte Rosalie, patronne de la Sicile. Parmi eux, un pape assez méconnu mais qui dut faire face à des circonstances difficiles : saint Boniface.

    "Aujourd’hui, à Rome, on célèbre l’entrée au ciel du saint pape Boniface I° qui mourut le 4 septembre 422. Le « Liber pontificalis » dit que Boniface, fils du prêtre Iocundus, et prêtre lui-même, avait fait partie de la délégation envoyée par le pape Innocent I° (401-417) à Constantinople, près de l’empereur Arcadius (395-408), pour protester contre la déposition de saint Jean Chrysostome et réclamer son rétablissement ; cette délégation échoua au point que les envoyés du Pape ne furent même pas reçus par l’Empereur, mais Boniface y acquit une certaine expérience de l’Orient qu’Innocent I° mit à profit en le chargeant de nombreuses missions. Rappelé à Rome après la mort d’Innocent I° (12 mars 417), il n’y arriva que peu de jours avant la mort de son successeur, Zosime (26 décembre 418). Alors que, dans l’église du Latran, un collège électoral, réuni illégalement par les diacres, avait élu comme pape l’archidiacre Eulalius (vendredi 27 décembre 418), dans l’église de Théodora, Boniface fut élu par un autre collège, plus large et légalement convoqué, avec l’appui de la majorité des prêtres romains (samedi 28 décembre 418) ; il fut consacré, le lendemain, dans l’église Marcelli et conduit à Saint-Pierre, tandis que l’évêque d’Ostie, au Latran, ordonnait Eulalius prêtre. Circonvenu par le préfet de la Ville, Symmaque, favorable à Eulalius, l’empereur d’Occident, Honorius (395-423), confirma l’élection de l’anti-pape et ordonna que Boniface I° fût expulsé de Rome (3 janvier 419).

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  • Commentaire sur l'évangile du dimanche 4 septembre

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    Par le père Cantalamessa (http://www.ecoledepriere.be)

    Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18, 15-20

    Jésus disait à ses disciples : « Si ton frère a commis un péché, va lui parler seul à seul et montre-lui sa faute. S'il t'écoute, tu auras gagné ton frère. S'il ne t'écoute pas, prends encore avec toi une ou deux personnes afin que toute l'affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. S'il refuse de les écouter, dis-le à la communauté de l'Église ; s'il refuse encore d'écouter l'Église, considère-le comme un païen et un publicain. Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel. Encore une fois, je vous le dis : si deux d'entre vous sur la terre se mettent d'accord pour demander quelque chose, ils l'obtiendront de mon Père qui est aux cieux. Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d'eux. »

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  • Dostoïevski, le visionnaire

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    " En général, je demande de nouveau la permission de me récuser à ce sujet, répéta Pierre Alexandrovitch, et à la place, je vais vous raconter, messieurs, une autre anecdote, sur Ivan Fédorovitch lui-même, fort intéressante et des plus caractéristiques. Pas plus tard qu'il y a cinq jours, dans une société principalement féminine, il a déclaré solennellement, au cours d'une discussion, que sur toute la terre il n'est rigoureusement rien qui force les hommes à aimer leurs semblables, qu'il n'existe aucune loi de la nature ordonnant à l'homme d'aimer l'humanité et que s'il y a eu et qu'il y ait encore l'amour sur la terre, ce n'est pas en vertu d'une loi naturelle, mais uniquement parce que les hommes croyaient en leur immortalité. Ivan Fédorovitch ajouta, entre parenthèses, que c'est en cela que consiste toute la loi naturelle, de sorte que si l'on détruit dans l'humanité la foi dans son immortalité, cela fera tarir aussitôt en elle non seulement tout amour, mais encore toute force vive qui permette de continuer la vie du monde. Bien mieux : il n'y aura alors plus rien d'immoral, tout sera permis, même l'anthropophagie. Mais cela n'est pas tout encore : il conclut en affirmant que pour tout individu, tels que nous maintenant par exemple, qui ne croit ni en Dieu ni en son immortalité, la loi morale de la nature doit immédiatement devenir le contraire absolu de l'ancienne loi religieuse, et que l'égoïsme poussé jusqu'à la scélératesse doit non seulement être permis à l'homme, mais reconnu pour une issue indispensable, la seule raisonnable et presque la plus noble dans sa situation. D'après un tel paradoxe, vous pouvez juger, messieurs, de tout le reste que proclame et qu'a peut-être l'intention de proclamer encore notre cher excentrique et amateur de paradoxes Ivan Fédorovitch. (...) Et son absurde théorie, tu l'as entendue tout à l'heure : " S'il n'y a pas d'immortalité de l'âme, il n'y a pas non plus de vertu, donc tout est permis. " (Et ton frère Mitenka, à propos, tu te rappelles comme il a crié : " Je m'en souviendrai ! "). C'est une théorie séduisante pour les gredins... je vitupère, c'est stupide... pas pour les gredins mais pour les fanfarons primaires avec " une profondeur insondable de pensée ". C'est une bravache mais, quant au fond, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. Toute sa théorie n'est que bassesse. L'humanité trouvera en elle la force vive pour la vertu, même sans croire à l'immortalité de l'âme. Elle la trouvera dans l'amour de la liberté, de l'égalité, de la fraternité..."

     

    F.  DOSTOIEVSKI, Les Frères Karamazov, traduction d'E. Guertik, Hazan T. I

    source : http://sergecar.perso.neuf.fr/documents/dostoievski.htm

  • L'état de grâce

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    A propos des polémiques qui font rage en Allemagne avant la visite du pape, concernant notamment le problème des personnes divorcées et remariées, l’abbé Rimaz propose un commentaire rafraîchissant sur son blog « Le Swiss Rom@in ». C’est ici : L'état de grâce

    "On semble ne connaître ce terme que dans le sport: un gardien de foot est en état de grâce, car il réussit tout, il garde ses buts vierges de buts. Certes, on parle aussi d'un président en état de grâce, lorsque ses actions sont en parfaites harmonie avec le peuple qu'il sert. C'est une sorte de lune de miel. Tous le monde admire une danseuse, car elle est grâcieuse, plus légère que la pesanteur."

    lire la suite ici : http://lesuisseromain.hautetfort.com/

  • Divorcés remariés : l’archevêque de Fribourg-en-Brisgau relance le disque

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    HB4Wzm6d_Pxgen_rc_Ax73,129x73+0+0.jpgL’archevêque de Fribourg-en-Brisgau, Mgr Robert Zollitsch, a empoigné un sujet ecclésial brûlant quelques jours avant la visite du pape en Allemagne. Son intervention en faveur des divorcés remariés a suscité des réactions d’approbation, mais a aussi fait souffler un fort vent contraire. (Portail Catholique Suisse)

    Dans une interview diffusée dans le journal "Zeit", le président de la Conférence épiscopale allemande espère que l'Eglise progresse encore de son vivant dans un domaine très controversé depuis plusieurs décennies: la relation avec les divorcés remariés.

    Selon l'archevêque, âgé de 73 ans, l'Eglise se trouve devant la question de sa position face aux personnes dont le parcours de vie est marqué par des événements malheureux. "C'est une question de miséricorde, et nous allons prochainement en parler intensivement", a affirmé l'archevêque de Freiburg.

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  • Messe selon la forme ordinaire au Québec : c’est extra

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    "À Sainte-Bernadette (Trois-Rivières) la règle est claire: il est permis aux couples gays et aux couples divorcés remariés de communier et même de donner la communion. De plus, les femmes comme les hommes peuvent proclamer l'évangile.

    Lorsqu'on fait remarquer au curé Leclerc que ses supérieurs pourraient bien lui demander des comptes pour cette messe peu orthodoxe, il répond qu'il a tout ce qu'il faut pour assurer sa défense au plan de la liturgie.

    «J'aimerais mieux être contesté sur mon ouverture. L'ouverture de l'Église est théorique malgré un nouvel accueil pour les divorcés non remariés et les homosexuels. Quoique dans ce dernier cas, elle condamne tout de même leurs gestes et attitudes. C'est difficile à concilier. Le discours de l'Église ne tient pas compte de la réalité.»

    À Sainte-Bernadette, on n'a pas peur de rompre avec la tradition. La formule qu'on y a adoptée il y a 10 ans semble tout à fait originale pour ne pas dire unique au Québec. L'équipe de l'émission Le jour du seigneur, de Radio Canada, a même filmé et diffusé cette messe-partage inspirée de l'esprit de Vatican II, et ce le même dimanche où avait lieu la clôture du très sérieux Congrès eucharistique de Québec (2008). C'est dire si le sujet soulevait déjà beaucoup d'intérêt dans la communauté chrétienne."

    La suite ici : L'église des exclus

  • Catholiques et orthodoxes encouragés à témoigner ensemble de l'Evangile

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    Dépêche de Zenit - vendredi 2 septembre

    "Dans un message au symposium inter-chrétien de Salonique, Benoît XVI encourage catholiques et orthodoxes à « témoigner ensemble de l’Evangile » car le monde manifeste sa « nostalgie » de Dieu.

    A l'occasion du XIIe symposium inter-chrétien entre catholiques et orthodoxes organisé en Grèce, à Salonique, du 30 août au 2 septembre, Benoît XVI a invité catholiques et orthodoxes à offrir ensemble un témoignage à l’Evangile. La rencontre est organisée conjointement par l'Institut de spiritualité de l'Université pontificale franciscaine, l’Antonianum, et le Département de théologie orthodoxe de l'Université Aristote.

    Dans une lettre adressée au cardinal Kurt Koch, président du dicastère romain pour la Promotion de l’Unité des chrétiens, le pape commente le thème de la rencontre : « Le témoignage de l’Église dans le monde contemporain ». Il souligne que ce thème se trouve « au centre de ses préoccupations et de ses prières ». Dès son élection, le pape avait annoncé que l’unité des chrétiens serait une priorité de son pontificat.

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  • Que faire de Vatican II ?

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    Voici l'opinion d'un prêtre "traditionaliste",

    "Que faire de Vatican II, concile inoubliable ? Grosse question.

    On peut penser, comme je l'écrivais à l'époque que c'est un Concile caractéristique de la mauvaise conscience qui fleurit durant les 30 Glorieuses. Ce texte assez flou qu'est Gaudium et spes par exemple apparaît comme dépassé parce qu'il correspond à un univers sans crise, sans échéance, sans histoire. La post-histoire qu'aimait tant Philippe Muray, je crois vraiment que nous en sommes sortis, il y a bientôt dix ans, un certain 11 septembre.
    Tout cela se défend, mais cette analyse (qui fut la mienne) ne suffit pas, étant donné la solennité de l'événement.

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