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Foi - Page 920

  • Un jeune missionnaire massacré au Mozambique

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    Le Père Valentim Eduardo Camale, des Missionnaires de la Consolata (IMC) a été sauvagement tué le 3 mai 2012 au cours d’un cambriolage à la mission de Liqueleva (Mozambique), ayant eu lieu à 20h00. Selon les informations envoyées à l’Agence Fides, le Père Valentim a été agressé par quatre voleurs et a réagi en immobilisant l’un des malfaiteurs mais il a succombé devant les trois autres qui l’ont frappé à mort. Trouvé dans une mare de sang par le Père Fabio Malesa au retour de son travail pastoral, il a été transporté d’urgence à l’hôpital mais est décédé durant le trajet.

    Lire la suite (Agence Fides 04/05/2012)

     

  • Communauté Saint-Jean: 20 ans de présence à Libramont

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    Lu sur le site “Cathobel” (extraits)

    " (…). La communauté fêtera ses 20 ans de présence à Libramont le week-end des 12 et 13 mai. Un moment festif certes mais aussi l'occasion de faire connaissance avec les frères, ils sont actuellement six et un postulant. Dans l'entrée, des dizaines de paires de chaussures recouvertes de boue! Dans le réfectoire, les joues rougies par une balade au grand air -frisquet-, des adolescents dévorent avec plaisir de belles assiettes de spaghettis. Entre deux bouchées, la conversation va bon train avec les frères de Saint-Jean. La communauté fêtera ses 20 ans de présence à Libramont le week-end des 12 et 13 mai. Un moment festif certes mais aussi l'occasion de faire connaissance avec les frères, ils sont actuellement six et un postulant. 

    En vingt ans, ce sont des milliers de jeunes et de moins jeunes qui ont déjà franchi la porte du prieuré Notre-Dame à Libramont. (…).
    La Communauté est installée au prieuré Notre-Dame de la Paix, l'ancien couvent des dominicains de Libramont. La communauté des ''petits gris'' a été fondée en Suisse avant de migrer vers la France. Sa spiritualité? ''L'alliance avec Jésus dans l'Eucharistie, source d'unité entre l'adoration silencieuse et l'office liturgique. L'alliance avec Marie, mère et gardienne de la croissance de la foi, de l'espérance et de l'amour, et, comme telle, milieu divin de la vie contemplative, confie le frère Hubert-Marie, le prieur. Il ajoute encore une troisième alliance: ''C'est celle avec Pierre, en la personne du Saint-Père, dans une obéissance filiale au successeur de Pierre et aux évêques, afin de vivre fidèlement et profondément de la tradition vivante de l'Église.''(…)

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  • Un archevêque inestimable dans la Florence du quattrocento

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    saint_10.jpgComme Antoine, Antonin est un nom d'origine latine qui signifie "inestimable".

    (source : lejourduseigneur)

    Entré tout jeune dans l'Ordre de saint Dominique, Antonin se trouve engagé dans le puissant mouvement de réforme de Jean Dominici parmi les frères prêcheurs. Il avait eu comme compagnon de formation Jean de Fiesole, qui deviendra le peintre Fra Angelico. Frère Antonin est prieur du couvent saint Marc de Florence quand l'artiste mystique y réalise ses "divines fresques". Sa sagesse et son zèle pastoral le feront choisir comme évêque de Florence.

    Celui qu'on appellera "l'Antonin des conseils" pour ses dons de discernement sera un évêque exemplaire par sa charité jusqu'au dépouillement, réformateur à la fois tenace et discret, prédicateur et catéchète infatigable. Son oeuvre majeure est sa "Somme théologique" destinée à la formation et au service des confesseurs et des prédicateurs. Saint Antonin est l'un des éminents théologiens moralistes de son temps. Il portait le souci des problèmes économiques et politiques de sa cité de Florence, livrée au pouvoir des Médicis. Il termine son combat de fidélité au Christ en 1459.

  • Bois-Seigneur-Isaac, 28 mai : Fête du Miracle du Saint Sang

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    bois Seigneur Isaac - pele.JPG

  • L'Apôtre de l'Arménie

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    GregoireIlluminateur.jpgSaint Grégoire "l'Illuminateur", fêté aujourd'hui, "est le véritable fondateur de l'Église arménienne, même si une tradition sérieuse fait remonter les premières communautés chrétiennes à l'époque apostolique. Ce qui s'appuie sur le fait que les soldats romains envahirent le pays et que les marchands furent aussi les "transporteurs de la foi", comme les lettres de saint Paul nous le disent pour ses amis, fabricants de tentes à Corinthe.

    La tradition primitive et constante de cette église reconnaît pour premiers fondateurs les apôtres Saint Thaddée et saint Barthélémy, qu’elle nomme, par antonomase, les Premiers Illuminateurs de l’Arménie.
    Saint Grégoire était de la famille royale de Tiridate III. Découvert comme chrétien, il connut d'abord près de quinze ans de cachot, mais à la suite d'une maladie du roi, il revint en grâce auprès du souverain, le convertit et c'est ainsi que l'Arménie fut la première nation à donner la paix à l'Église et même à reconnaître le christianisme comme religion d'État, 75 ans avant l'empire romain.

    Sacré évêque par le métropolite de Cappadoce, il sut instruire les prêtres idolâtres pour les conduire au sacerdoce chrétien. Afin d'assurer la vie de l'Église, il consacra évêque son fils Aristakès.

    L'Église Apostolique Arménienne lui a consacré trois fêtes, celle de son supplice et de son entrée dans le cachot, celle de la sortie du cachot profond et celle de la découverte des Reliques de Saint Grégoire l'Illuminateur, le samedi avant le 4e dimanche après la Pentecôte." (source : nominis.cef.fr)

    « La conversion de l'Arménie, qui a eu lieu au début du IV siècle et qui est traditionnellement située en l'an 301, donna à vos ancêtres la conscience d'être le premier peuple officiellement chrétien, bien avant que le christianisme ne soit reconnu comme religion de l'empire romain»

    Voir : JEAN-PAUL II, LETTRE APOSTOLIQUE DU SAINT PÈRE À L'OCCASION DU 1700ème ANNIVERSAIRE DU BAPTÊME DU PEUPLE ARMÉNIEN

  • Vatican II analysé par un des derniers protagonistes du Concile

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    Franzoni_1.jpgLe Vatican Insider mettait en ligne hier cette interview du Père Giovanni Franzoni, ex-abbé de Saint-Paul-hors-les-murs (photo ci-contre, dans les années 70') et "enfant terrible" de l'Eglise postconciliaire, connu notamment pour ses prises de position en faveur de la libéralisation de l'euthanasie et ses choix politiques d'extrême-gauche. Cela ne manque pas d'intérêt car cela met en évidence des ambiguïtés de ces assises conciliaires sur lesquelles nous ne finissons pas de nous interroger (Merci à B.T. pour sa traduction et son initiative) :

    « Les lacunes de Vatican II 50 ans après » - Entrevue avec le père conciliaire Franzone, un des derniers protagonistes du Concile, par Giacomo Galeazzi

    Le Saint Siège se concerte au sujet d’une aventure importante : une réflexion sur le Concile Vatican II qui puisse animer l’année de la foi et ouvrir une nouvelle saison pour le christianisme et l’Eglise catholique dans le monde. Qui sait si, par la révision de l’héritage du Concile dans la perspective de l’année de la foi, l’ex-expert conciliaire Joseph Ratzinger ne nous réserve pas quelques surprises.

    L’ex-abbé de la basilique Saint Paul hors les murs, Giovanni Franzoni (actuel leader des communautés de base qui se réuniront à Naples du 28 au 30 avril pour leur congrès annuel national) à été le plus jeune père conciliaire et, dans cette interview accordée à « Vatican Insider », trace le bilan un demi-siècle après ce Concile.

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  • Quaerere Deum

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    Source : Vatican Information Service (VIS)

    Le Pape s'est rendu ce matin à la Faculté de médecine de l'Hôpital Agostino Gemelli de Rome, qui fête ses 50 ans, où il a prononcé une conférence sur la recherche de l'absolu dans la culture contemporaine. Il a été accueilli par les autorités académiques, le Cardinal Archevêque de Milan, patron de l'Université catholique dont dépend le Gemelli, et le Cardinal Vicaire de Rome, ainsi que par le Président de la Chambre italien et les Ministres italiens de la santé et de la culture. Les sciences expérimentales, a dit Benoît XVI, "ont transformé notre vision du monde et jusqu'à la perception que l'homme a de lui même. Les nombreuses découvertes scientifiques et les nouvelles technologies qui se multiplient à grand rythme doivent être un motif de satisfaction, quoique parfois source de développements inquiétants". Par ailleurs, l'élan qui est à la base du "vaste héritage de culture et de progrès de l'Europe semble oublié. Le Quaerere Deum, cette recherche de l'absolu, comprenait l'exigence de dépasser les sciences profanes... Quoique dans la cadre de physionomies épistémologique et méthodologique propres, la recherche provenait d'une source unique, le Logos qui préside à l'oeuvre de la création et à l'intelligence de l'histoire. Une mentalité fondamentalement techno-pratique entraîne un déséquilibre entre ce qui est techniquement possible et moralement acceptable, au risque de conséquences imprévisibles".

    C'est pourquoi, a poursuivi le Saint-Père, il est "important que la culture retrouve la force de sens et de dynamisme de la transcendance, qu'elle s'ouvre donc franchement au Quaerere Deum... La science et la foi possèdent une féconde réciprocité, une sorte d'exigence complémentaire de l'intelligence du réel... Religion du Logos, le christianisme ne relègue pas la foi dans l'irrationnel mais reconnaît à la raison créatrice l'origine et de sens de la réalité qui s'est manifestée dans le Dieu crucifié, avec un amour invitant à la recherche de l'absolu du Je suis la voie, la vérité et la vie... C'est en parcourant les chemins de la foi que l'homme peut découvrir dans la souffrance et la mort qui traversent l'existence une véritable possibilité de bien et de vie. Il reconnaît dans la croix du Christ l'arbre de Vie, la révélation de l'amour total de Dieu pour l'homme. Le soin de qui souffre devient ainsi une rencontre quotidienne avec le Christ. La mise à ce service de l'intelligence et du coeur devient un signe de la miséricorde de Dieu et de sa victoire sur la mort. Vécue totalement, la recherche est éclairée tant par la foi que par la science, deux ailles qui la propulsent loin, sans oublier la nécessaire humilité ni la conscience des limites. Cette recherche de Dieu rend féconde l'intelligence, devient un ferment de culture et un propulseur de l'humanisme véritable et d'une science qui ne se limite pas au superficiel".

    Dans tout cela, prend place la "mission unique de l'Université catholique, où l'éducation est mise au service de la personne et de sa formation scientifique, ancrée dans un patrimoine de savoirs qui, de génération en génération, a diffusé une sagesse de vie. C'est un lieu où soigner n'est pas un métier mais une mission... L'Université catholique, qui a un rapport particulier avec le siège de Pierre, doit être une institution exemplaire qui ne se limite pas à apprendre en vue d'un bénéfice économique, mais où l'intelligence permet de développer les dons...en dépassant toute vision productiviste et utilitariste de l'existence. L'homme est fait pour le don, qui en exprime et en révèle la dimension transcendantale". S'adressant en conclusion aux patients de l'hôpital, Benoît XVI a tenu à les assurer de sa prière et de son affection.

  • Liturgie de la messe vernaculaire : de la traduction des paroles de la consécration

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    Océane Le Gall

    ROME, mercredi 2 mai 2012 (ZENIT.org) – Traduire correctement le « pro multis » de la prière de la consécration, pendant la messe, est une question « d’amour » et de « respect » pour la parole de Dieu, explique le P. Federico Lombardi, s.j., dans son éditorial hebdomadaire du Centre de télévision du Vatican (CTV) dont il est le directeur.

    Mais de quoi s’agit-il ? Il s’agit des paroles de la consécration prononcées pendant la messe, par le prêtre, sur le vin, au Nom du Christ (à la première personne) : cette prière consécratoire parle du sang versé par le Christ « pour la multitude », selon la traduction liturgique en français. Or, l’allemand dit « für alle », c'est-à-dire « pour tous », mais pour être fidèle au latin « pro multis » - proche de l'Evangile - il faudrait traduire par « für viele », « pour beaucoup ».

    Pour le directeur du CTV, la demande de Benoît XVI constitue « une leçon d’amour et de respect vécu pour la Parole de Dieu, de réflexion théologique et spirituelle essentielle et de très haut niveau, pour vivre plus profondément l’Eucharistie ».

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  • BXL, 10 mai : conférence sur le Saint Suaire

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    9782873565022FS.gifJeudi 10 mai à 18h30

    conférence de Pierre de Riedmatten
    pour présenter son livre Le Saint-Suaire (coll. « Que penser de… ? »)

    à la librairie UOPC

    14-16, avenue Gustave Demey, 1160 Bruxelles
    02 648 96 89

    Bienvenue à tous !

    Pierre de Riedmatten est ancien ingénieur au Commissariat à l'énergie atomique, s'intéresse depuis plus de vingt-cinq ans au linceul de Turin. Il est président de l'association « Montre-Nous Ton Visage ».

      Saint-Suaire (Le)
      Auteur(s) : Pierre Riedmatten (de)
    Parution : 10-11-2011 
    Collection « Que penser de... ? » - n° 78 
    Format : 12 x 19 cm • 144 p.
    ISBN : 978-2-87356-502-2 Prix : 10,00 €     
  • Egypte: 14 candidats à la papauté

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    600px-Coptic_cross_svg.pngAprès le décès de Chenouda III, qui sera le prochain “pape” des coptes -orthodoxes? Portrait des trois favoris, dans une liste de quatorze noms qui ont été dévoilés lundi. Un choix important dans un pays où la minorité chrétienne historique ( estmée à 10 % de la population) est fragilisée par le “revival” islamique et menacée par l’islamisme radical.

    Lu sur les matinales de “La Vie” (extraits):

    (…) Parmi les favoris à l'élection, un trio de tête se dessine déjà. Le premier est l'évêque délégué à la jeunesse, le très populaire Anba (Mgr) Moussa, 74 ans, chirurgien de formation avant d'entrer au monastère. Les puristes lui reprochent sa famille protestante, mais ses qualités de négociateur, son image consensuelle et sa forte influence sur la jeunesse copte sont des atouts importants. Depuis qu'il s'occupe des jeunes, il a favorisé la création de plusieurs commissions avec et pour eux; le Groupe pour la Participation Patriotique, afin d'inciter les jeunes coptes à s'investir dans la vie publique égyptienne, en partenariat avec des associations de jeunes musulmans; le Groupe pour le développement culturel, qui oeuvre à la pérennité de la culture copte; et le Groupe Economique, qui vise à favoriser l'émergence d'entreprises dans la communauté. Dès le début de la révolution égyptienne, il s'était fendu de deux tribunes dans la presse pour soutenir la révolte du 25 janvier 2011, avant même la chute de Moubarak.

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  • Athanase, colonne de l'Eglise

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    Saint Athanase (source : missel.free.fr), né vers 295, connut dans son enfance les dernières persécutions. Il était sans doute déjà diacre de l’évêque Alexandre d’Alexandrie lorsqu’il écrivit le « Contra gentes et de incanatione Verbi » qui est à la fois une apologie contre les païens et un exposé des motifs de l’Incarnation. Diacre, il accompagna au concile de Nicée (325) son évêque auquel il succèda en juin 328.

    Energique, intelligent et instruit, il visita entièrement tout son diocèse fort agité par les hérétiques ariens et mélitiens. Après avoir deux fois refusé à l’empereur Constantin de recevoir Arius, il dut se disculper des accusations des mélétiens à Nicomédie (332) et à Césarée de Palestine (333). Refusant une troisième fois de réconcilier Arius, Athanase fut cité à comparaître devant le concile de Tyr (335) d’où, n’ayant trouvé que des ennemis, il s’enfuit à Constantinople pour plaider sa cause devant l’Empereur qui le condamna à l’exil.

    Pendant qu’Athanase, déposé par le concile de Tyr, était en exil à Trêves, les troubles étaient si forts à Alexandrie qu’on n’osa pas lui nommer un successeur. Après la mort de Constantin I° (22 mai 337), Constantin II le rendit à son diocèse (17 juin 337) où il arriva le 23 novembre 337. Les ariens élirent Grégoire de Cappadoce qui, avec l’appui du préfet d’Egypte, s’empara des églises d’Alexandrie qu’Athanase dut quitter (mars 339). Réfugié à Rome, il fut réhabilité par un concile réuni sous la pape Jules I° mais il dut attendre la mort de son compétiteur et l’amnistie de l’empereur Constance pour rentrer dans son diocèse (21 octobre 346). Constance reprit les hostilités contre Athanase qui fut de nouveau chassé d’Alexandrie (356) et dut se réfugier dans la campagne égyptienne jusqu’à la mort de l’Empereur dont le successeur, Julien, rappela immédiatement les exilés (361). Rentré le 21 février 362, Athanase fut encore condamné à l’exil le 23 octobre 362 mais Julien ayant été tué dans la guerre contre les Perses (26 juin 363), son successeur, Jovien, vrai catholique, le rappela. Jovien mourut accidentellement (février 364) et son successeur, Valens, arien, chassa de nouveau Athanase d’Alexandrie le 5 octobre 365 où il l’autorisera à revenir le 1° février 366. Athanase mourut dans la nuit du 2 au 3 mai 373.

    Voir aussi : http://www.belgicatho.be/archive/2011/05/02/un-champion-de-la-foi-catholique-dans-une-epoque-d-egarement.html

  • Une salve de la revue « Catholica » salue déjà les 50 ans de Vatican II

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     A lire ici :Nu­mé­ro 114 : Ou­ver­ture d’un cin­quan­te­naire . Voici quelques extraits en guise de synthèse (les intertitres sont de Belgicatho) :

     Surmonter un paradoxe

     (…) Placée dans une si­tua­tion de rejet de la part de ce que les papes du XIXe siècle ap­pe­laient « la  ci­vi­li­sa­tion mo­derne » (Pie IX) ou « le droit nou­veau » (Léon XIII), l’Eglise a long­temps réagi en op­po­sant la pé­ren­ni­té de son en­sei­gne­ment aux prin­cipes do­mi­nants de l’époque, cher­chant d’autre part par des voies di­verses, par­fois pa­ra­doxales, les moyens de main­te­nir sa pré­sence dans la so­cié­té.(…).

    Va­ti­can II, pre­nant acte de l’in­ef­fi­ca­ci­té du­rable de ces voies, au­rait pu, et dû, être l’oc­ca­sion d’une ex­cep­tion­nelle ré­vi­sion des ana­lyses et des mé­thodes, et fa­vo­ri­ser l’émer­gence d’un ef­fort col­lec­tif pour re­pen­ser à neuf le rap­port de l’Eglise avec les formes so­ciales et cultu­relles contem­po­raines.

    Une occasion manquée

    Pour­quoi cela n’a-​t-​il pas eu lieu ? Il est im­pos­sible de sug­gé­rer une ré­ponse sans tenir compte de la pé­riode an­té­cé­dente, celle de l’entre deux-​guerres et des len­de­mains de la Deuxième Guerre mon­diale  D’une part, une cer­taine sclé­rose af­fecte les lieux ins­ti­tu­tion­nels d’éla­bo­ra­tion et de trans­mis­sion du sa­voir – uni­ver­si­tés pon­ti­fi­cales et autres centres de for­ma­tion su­pé­rieure ca­tho­lique –, no­tam­ment en rai­son des contre­coups des « ral­lie­ments » suc­ces­sifs.(…) .D’autre part on mène un jeu dan­ge­reux dans le cadre d’or­ga­nismes tels que l’Ac­tion ca­tho­lique, la presse et l’édi­tion re­li­gieuse, et bien sûr aussi les par­tis po­li­tiques et les syn­di­cats, pla­cés au contact im­mé­diat de la culture do­mi­nante, mar­xiste ou li­bé­rale.(…) . Cet état de ca­rence, non ab­so­lue mais ma­jo­ri­taire dans le ca­tho­li­cisme du XXe siècle, a per­mis aux plus ac­tifs des élé­ments « mo­der­ni­sa­teurs » d’ob­te­nir un bas­cu­le­ment dans leur sens, ve­nant sanc­tion­ner l’ac­cep­ta­tion des thèses dé­fi­nies dans la se­conde moi­tié du XIXe siècle au sein du cou­rant li­bé­ral-​ca­tho­lique. Ce fut donc le grand « tour­nant an­thro­po­lo­gique » (K. Rah­ner), avec toutes ses ap­pli­ca­tions, no­tam­ment en ma­tière de rap­ports entre spi­ri­tuel et tem­po­rel. (… ) .Dans la « Consti­tu­tion pas­to­rale sur l’Eglise dans le monde de ce temps », Gau­dium et Spes, le Concile prê­tait à l’Eglise le désir de se faire re­con­naître comme guide uni­ver­sel dans un monde en pleine trans­for­ma­tion (…). Si, il y a un de­mi-​siècle, cette au­da­cieuse pro­po­si­tion pou­vait en­core s’at­ti­rer des louanges bien am­bi­guës, dé­sor­mais son rejet est franc et bru­tal, à l’oc­ca­sion même in­sul­tant.

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