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Foi - Page 919

  • Jean d'Avila bientôt proclamé docteur de l'Eglise

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    Nous lisons, sur Vatican Information Service : "UN PROCHAIN DOCTEUR DE L'EGLISE"

    Cité du Vatican, 10 Mai 2012 (VIS). Je suis heureux, a dit Benoît XVI, de recevoir ce matin le Collège pontifical espagnol de Rome, qui fête le cinquantenaire de son siège actuel, "en la fête de saint Jean d'Avila, le patron des prêtres séculiers d'Espagne, que je m'apprête à proclamer Docteur de l'Eglise universelle". La formation du clergé, a-t-il ajouté, "a toujours été une priorité de l'Eglise. Envoyés à Rome pour poursuivre vos études", a-t-il dit aux séminaristes espagnols, "doit, plus qu'à votre bénéfice personnel, vous faire penser au service du peuple de Dieu, qui a besoin de pasteurs bien formés et préparés, capables d'accompagner les fidèles dans la sanctification... Souvenez-vous que pour améliorer son ministère le prêtre doit tirer force de l'étude de la Parole et du dialogue avec le Seigneur. Comment pourrait-il conduire au Christ ses frères et aller au devant des pauvres et des malades s'il ne le découvre pas dans une prière fervente et constante?... La formation sacerdotale est également une école de communion missionnaire, avec le Successeur de Pierre, l'évêque, le Presbyterium, toujours au service de l'Eglise, particulière comme universelle".

    "Puissent la vie et la doctrine de saint Jean d'Avila éclairer et soutenir votre séjour romain", a ajouté le Pape à l'attention de ses hôtes. "Sa profonde connaissance de l'Ecriture, des pères et des conciles, des sources liturgiques et théologiques, ainsi que son amour filial de l'Eglise en firent un véritable rénovateur en des temps difficiles de l'histoire ecclésiastique". Lors de sa canonisation, Paul VI avait dit qu'il avait été "un esprit clairvoyant et ardent, ayant représenté une grande école de spiritualité en plus sa lutte contre le maux" de l'Eglise. "L'enseignement principale de cet apôtre de l'Andalousie était le mystère du Christ, prêtre et Bon Pasteur, dont il partageait comme Paul les sentiments... Je vous invite à exercer votre futur ministère sacerdotal avec son zèle apostolique, son mode de vie austère, avec l'affection filiale qu'il portait à la Mère des prêtres".

  • Damien, lépreux avec les lépreux

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    Fêté aujourd'hui : Le Père Damien, apôtre des lépreux dont Eric Madre retrace la biographie (source : mavocation.org) :

    Missionnaire sur une île perdue du Pacifique, le père Damien a vécu avec les lépreux. Dans cet enfer de désespoir et de misère morale, il a réussi à façonner une communauté fraternelle. Il a été canonisé le 11 octobre 2009.

    Joseph De Veuster naît le 3 janvier 1840 dans le village flamand de Tremolo, près de Louvain. Ses parents possèdent une petite ferme de briques rouges et une exploitation de quatre hectares. Il mène une enfance heureuse et simple au milieu de ses six frères et soeurs. Ils reçoivent une éducation pieuse avec, le soir avant la prière, une lecture commentée par leur mère de la vie des saints. Les enfants apprennent très tôt la générosité et le partage : chaque semaine des mendiants sont accueillis à la porte de la ferme. Encore enfant, sur le chemin de l’école, Joseph n’hésite pas à partager son goûter avec un mendiant : "Donnons-lui tout, ce pauvre garçon est toujours dans le besoin !"

    Dès l’âge de treize ans, Joseph arrête ses études pour aider ses parents à la ferme, où il travaille pendant quatre ans. Toute sa vie, il aimera la vie au grand air et les travaux manuels. A dix-huit ans, il est envoyé à Braine-le-Comte en Wallonie pour s’initier au français et parfaire ses connaissances. Pendant ce temps, son frère Auguste est entré au noviciat des Pères des Sacrés-Coeurs de Jésus et de Marie à Louvain, sous le nom de frère Pamphile.

    Silence et prière

    La vocation religieuse de Joseph s’affirme au cours d’un séjour auprès de son frère au couvent de Louvain. Ses parents, dont deux filles ont déjà choisi la vie religieuse, finissent par accepter que leur plus jeune fils emprunte une autre voie que celle du commerce. Joseph rejoint le noviciat de la congrégation le 2 février 1859, sous le nom de frère Damien. Malgré son bagage intellectuel d’abord jugé trop faible, ses grandes capacités d’apprentissage et son esprit vif lui permettent de s’orienter vers la prêtrise. Silence, recueillement, prière sont pour lui les maîtres mots de sa préparation à la profession religieuse.

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  • Pierre, et son successeur aujourd'hui, soutenus par la prière de l'Eglise

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    VIS - 9/5/2012 "Dès mon élection comme Successeur de Pierre, je me suis senti soutenu par la prière de l'Eglise, surtout dans les moments difficiles". C'est ce qu'a confié Benoît XVI au cours de l'audience générale tenue Place St.Pierre. La prière constante et unanime, a-t-il ajouté, "constitue un instrument précieux pour surmonter les épreuves de la vie car, solidement unis à Dieu, nous le sommes aussi entre nous". Poursuivant le cycle des catéchèses consacrées à la prière dans l'Eglise primitive, le Pape a évoqué l'incarcération de Pierre par Hérode Agrippa et sa libération miraculeuse, tels que les rapportent les Actes des Apôtres. Tandis que l'apôtre gisait en prison, l'Eglise ne cessait de prier pour lui. Ayant réagi à la "force de cette prière constante, le Seigneur réalisa une libération impensable et inespérée, envoyant son ange". De son côté, Pierre "faisait preuve de calme et de confiance. Confiant en Dieu, se sachant entouré de la prière des siens, il s'était totalement abandonné dans les mains du Seigneur. Ainsi doit être notre prière, assidue, solidaire, pleine de confiance envers Dieu qui nous connaît et prend soin de nous".

    Une fois libre, Pierre gagna la maison de la mère de Marc, dans laquelle de nombreux disciples s'étaient rassemblés pour prier. Comme dans d'autres situations rapportées par les Actes, "la réponse de la communauté face au danger fut de s'en remettre à Dieu en intensifiant le rapport avec lui... Ce doit être un rappel important pour nos communautés, les petites que sont les familles, comme les plus grandes, paroisses, diocèses, Eglise toute entière". La libération de Pierre, a conclu le Saint-Père, "nous montre que si l'Eglise, chacun de nous, traverse des moments sombres, des épreuves, c'est la prière incessante qui représente un soutien". Grâce à elle, "le Seigneur nous libère de nos chaînes. Il nous guide...et nous procure la sérénité du coeur nécessaire pour faire face aux difficultés de l'existence, comme le rejet, l'opposition ou la persécution... Quoique enchaîné, Pierre était apaisé, certain de ne pas être seul. La communauté priait pour lui et le Seigneur était à ses côtés. Il savait que la force du Christ se manifeste pleinement dans la faiblesse".

  • Le bienheureux Thomas Pickering

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    Voici un bienheureux, fêté aujourd'hui, au sujet duquel les sites spécialisés (nominis, eaq, etc) ne nous disent pas grand chose.

    Ce frère bénédictin anglais, accusé injustement de comploter contre le roi Charles II, fut condamné à mort en même temps que d'autres religieux catholiques, dans un contexte de persécution par le pouvoir anglican dans l'Angleterre du 17e siècle.

    Dans un ouvrage intitulé "la persécution des catholiques en Angleterre", nous trouvons rapportées les circonstances de son exécution :

    Quoi qu'il en soit, Pickering demeura en prison jusqu'au 9 mai (1665), jour où il fut traîné à Tyburn pour y mourir. La paix rayonnante de son visage impressionna vivement les spectateurs, non moins que ses protestations de fidélité envers le souverain pour lequel son père était tombé au champ d'honneur. Comme on lui reprochait d'être prêtre : « Oh non, dit il humblement », je ne suis qu'un pauvre frère convers » , il pria pour ses ennemis, puis monta avec tranquillité sur la fatale charrette. Là, on lui mit au cou la corde qui était attachée au gibet et on lui couvrit la figure d'un bonnet. Au moment même où la charrette se dérobait sous ses pieds, un des spectateurs lui cria qu'à cette heure solennelle il devait bien avouer son crime. Avec une présence d'esprit admirable dans un pareil moment, le martyr retira vivement le bonnet qui cachait ses traits et avec un bon sourire : « Regardez-moi », dit-il, «ai-je, la figure d'unhomme capable de commettre un si grand crime »? Il mourut ainsi « en souriant », ajoute Challoner, terminant une vie obscure et laborieuse (Challoner, vol. II, p. 193. PERSÉCUTION DES CATHOLIQUES EN ANGLETERRE) par un trépas glorieux; beaucoup le regrettèrent, dit-il encore ; ils savaient que cet homme doux et bon, incapable de faire de la peine à qui que ce soit, était innocent du forfait pour lequel on l'avait condamné.

  • Une figure du clergé namurois s’en est allée…

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    chanoine%20cour%20eveche.jpgAprès Jean, c’est le chanoine Paul Léonard, l’un des frères aînés de Mgr André-Joseph Léonard, qui vient de décéder. Christine Bolinne lui consacre un in memoriam sur le site du diocèse de Namur :

     « Le chanoine Paul Léonard s'en est allé à quelques jours de son 79 eme anniversaire. Un homme simple toujours souriant qui a consacré sa vie à Dieu et à la musique. Il a ainsi été, dans les années 70, celui qui a porté sur les fonts baptismaux l'Imep (Institut supérieur de musique et de pédagogie).

    "Si cela pouvait être comme ça tous les dimanches ...'' une réflexion que ceux qui ont eu la chance de côtoyer le chanoine Paul Léonard ont entendu à bien des reprises. Il était le plus heureux des hommes quand la musique et le chant étaient au diapason de la célébration. La messe chrismale et les ordinations sacerdotales tenaient ainsi une place particulière dans son coeur. Comme ses trois frères, Paul Léonard se destine à la prêtrise..

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  • Biarritz : l’évêque de Bayonne fait appel à trois membres de la Communauté Saint-Martin

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    Mgr Aillet, a confié une paroisse de Biarritz à  trois prêtres membres de la communauté Saint-Martin - dont l’évêque lui-même est issu. Remous que l’on devine chez les chaisières et sacristains progressistes. Mgr Aillet a pris deux heures de son temps pour répondre à leurs « inquiétudes » et à leurs fausses questions :

     « Tout changement est source d'inquiétude et c'est normal, concède-t-il d'une voix douce. Mais il faut savoir aussi accueillir des prêtres un peu différents, qui ont choisi de vivre leur ministère pastoral en communauté. Ils sauront parfaitement s'intégrer à la vie de la paroisse. Leur mission de pasteur ne diffère en rien de celle des autres » (…).

    Une dame demande d'en connaître un peu plus sur la communauté Saint-Martin dont font partie les trois prêtres. Mgr Aillet explique qu'il s'agit d'une association de prêtres et diacres de droit pontifical, créée en 1976 et reconnue par le Saint-Siège en 2000. Il précise que lui-même a été l'un des membres fondateurs de cette communauté qui a reçu, en 1983, son premier ministère paroissial dans le diocèse de Fréjus-Toulon. « L'idée est que les frères doivent vivre leur mission ensemble et non pas seuls, avance-t-il. Ils ont une forte vie liturgique basée sur le concile Vatican II. Ils peuvent user aussi de chants grégoriens ».

    En s'implantant sur Biarritz, en septembre, la communauté Saint-Martin pourra se targuer d'être présente dans onze diocèses en France. « L'âge moyen du clergé de Bayonne est de 73 ans, constate Mgr Aillet. J'essaie d'anticiper la relève en allant chercher des forces jeunes là où il y en a. » De fait, c'est le père Maurice Franc (50 ans, dont 20 de sacerdoce, originaire de Lyon) qui prendra la charge de la paroisse Notre-Dame-du-Rocher. Il sera épaulé par Julien Fafart (38 ans, dont 9 de sacerdoce, originaire de Paris) et Nicolas Richard (30 ans, Parisien, qui sera ordonné prêtre en juin). Ces derniers seront présentés aux paroissiens début juillet.

    Extraits d’un article écrit sur un ton grincheux, dans le journal « Sud-Ouest »  ici  Biarritz : l'arrivée de trois prêtres inquiète les paroissiens - SudOuest.fr

    Pour ajouter à l’inquiétude de la « base », ajoutons que le Cardinal Barbarin a décidé de faire de même à Lyon, la capitale des Gaules.

  • Nous, chrétiens d'Arabie...

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    Le site "Oasis" présente un livre de Chiara Zappa, "Noi, cristiani d'Arabia" dont il n'existe malheureusement pas de traduction française (à notre connaissance).

    Paolo Branca présente cet ouvrage :
     
    Chiara Zappa, Noi, cristiani d'Arabia, prefazione di Mons. Bernardo Gremoli, Emi, Bologna 2011
     

    Né en Arabie dans le sillage des précédents monothéismes juif et chrétien, présents déjà à l’époque même si minoritaires et un peu éparpillés dans l’immense péninsule, l’islam eut comme premier objectif celui de convertir à la foi en un seul Dieu les païens idolâtres autochtones, en leur proposant un message dans la langue qu’ils parlaient et transmis par un prophète né parmi eux. L’entreprise ne se révéla pas si facile et la vie tourmentée de Muhammad et de ses premiers fidèles en témoigne largement.

    Les premiers musulmans, douze ans après le début de leur prédication, durent quitter la Mecque avec leur guide et dans la décennie suivante se produisirent de nombreux désaccords et des affrontements ouverts aussi bien avec leurs ex-concitoyens qu’avec les communautés juives de Médine, peu enclins à reconnaître à la tête des nouveaux arrivés le charisme religieux dont il se vantait. Après sa mort, et à l’occasion de l’extraordinaire expansion arabo-musulmane en dehors de leur terre d’origine, la possibilité de professer des croyances différentes de l’islam disparut en Arabie, alors que dans les terres conquises le système de la dhimma (protection) concédait aux autres monothéismes des conditions de liberté religieuse limitées.

    Dans cet immense “carton de sable” le temps ne s’est cependant pas arrêté. Si, dans le royaume de l’Arabie saoudite, où sont situées les deux villes islamiques saintes par excellence – La Mecque et Médine – la pratique de n’importe quel culte différent du musulman est encore inadmissible, dans les autres États la présence chrétienne a fleuri de nouveau grâce au flux important de travailleurs immigrés provenant surtout d’Asie et d’Afrique à cause du boom pétrolier. Les catholiques en particulier, assez peu nombreux parmi les très nombreux chrétiens du reste du Moyen-Orient, sont ici prédominants.

    En 1939, il n’y avait qu’une église au Bahreïn, aujourd’hui dans les Émirats Arabes Unis, on compte que les chrétiens représentent au moins 30 % des résidents, avec 7 paroisses catholiques, suivies de 4 à Oman et au Koweït, 2 au Bahreïn et 1 au Qatar, Our Lady of the Rosary conçue par un architecte italien Renato Casiraghi en collaboration avec Lorenzo Caramellini et Rocco Magnoli qui peut accueillir 3000 fidèles et est équipée de 40 salles pour le catéchisme et 10 autres où se retrouvent des communautés appartenant à 70 origines différentes. Mais il ne s’agit pas seulement de nombres.

    Ce livre parle d’une variété extraordinaire de charismes qui s’expriment aussi dans des formes d’assistance aux travailleurs, aux femmes battues, aux malades et aux pauvres de tous types, par des groupes de soutien et de prière, des chorales qui accompagnent les célébrations dont la langue est l’anglais, le tagalog, le malayalam, l’ourdu, le tamil et le ceylanais, en plus de l’arabe, naturellement. Il s’agit de sociétés caractérisées par de forts contrastes, encore très traditionnelles et où il n’est pas facile s’intégrer. Ici les immigrés sont encore essentiellement considérés comme des “bras” et même les minorités autochtones chiites et ismaélites musulmanes, elles aussi, n’ont pas suffisamment de garanties.

    Et pourtant, la globalisation a déclenché des mécanismes encore simplement inimaginables il y a peu de temps, avec des formes d’attention et de respect envers les diversités culturelles et religieuses encore partielles mais pas pour autant moins significatives. Il faut reconnaître à certains gouvernants le mérite d’avoir su briser des barrières redoutables pour ouvrir au moins une perspective de cohabitation humaine, même si de nombreux problèmes sont encore irrésolus, dans une région délicate et compliquée, emportée par des dynamiques extrêmement accélérées dans un bref laps de temps et que beaucoup ne regardent pas seulement comme un exemple de développement économique et financier.

  • Liège: grande messe grégorienne à l'église du Saint-Sacrement

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    À L’ÉGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132, à Liège 

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    Le samedi 12 mai 2012 à 18 heures 

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    GRANDE MESSE DU TEMPS PASCAL

    CHANT GREGORIEN, MOTETS BAROQUES ET ORGUE

     célébrée selon le missel de 1962 par Monsieur l’abbé Claude Germeau, directeur du Foyer d’Accueil de Herstal, avec le concours de 

    L’ENSEMBLE VOCAL PARISIEN CALIOMENE

    (direction : Ximena Gonzalès)

    Propre de la Messe Vocem iucunditatis

     Motets de Couperin (1668-1733) Campra (1660-1744)

    et Bernier (1665-1734)

     

    L’ACADÉMIE DE CHANT GRÉGORIEN À LIÈGE

    (direction : Stéphan Junker, professeur au conservatoire de Verviers)

    Kyriale grégorien  « Dominator Deus » (XIe s.) Hymne « Salve Festa Dies » 

    LES JUNIORS

    (dirigés par Patricia Moulan)

    Repons grégorien Ave Maria 

    À L’ORGUE THOMAS DU SAINT-SACREMENT

    Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers

     

    Après la messe, une réception sera offerte par l’Académie de Chant grégorien.

    Entrée libre.  

    Renseignements : tél. 04.344.10.89

    e-mail : sursumcorda@skynet.be

    Sites web http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

     ou

    http://www.gregorien.be

     

  • Enseignement et universités catholiques : entende qui a des oreilles pour entendre

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    Voici des considérations que l'on ferait bien d'entendre chez nous...

    IDENTITE CATHOLIQUE DES INSTITUTIONS EDUCATIVES (VIS)

    La question de l'éducation religieuse et de la formation dans la foi de la prochaine génération de catholiques aux Etats-Unis a été retenue par le Saint-Père dans le discours qu'il a adressé aux prélats de la Conférence des évêques catholiques des Etats-Unis (régions X-XIII) à la fin de leur visite quinquennale. Il a d'abord évoqué les progrès faits ces dernières années dans le domaine de la catéchèse et dans la révision des textes afin de les rendre conformes au Catéchisme de l'Eglise catholique. Il s'est aussi réjoui des efforts réalisés en vue de "préserver le grand patrimoine des écoles catholiques, primaires et secondaires, des Etats-Unis qui ont été profondément touchés par les changements démographiques et l'augmentation des dépenses, garantissant, en même temps une éducation à la portée de toutes les familles indépendamment de leur situation financière".

    En ce qui concerne l'enseignement supérieur, des évêques avaient signalé au Pape que les collèges et universités catholiques reconnaissent chaque fois plus le besoin de réaffirmer leur identité propre, fidèlement aux idées sur lesquelles ils se fondent et à la mission de l'Eglise au service de l'Evangile "bien qu'il reste beaucoup à faire, particulièrement dans ces domaines de base comme la conformité avec le mandat fixé dans le Canon 812 pour ceux qui enseignent des disciplines théologiques. L'importance de cette norme canonique comme expression tangible de communion ecclésiale et de solidarité dans l'apostolat éducatif de l'Eglise devient d'autant plus évidente si nous considérons la confusion créée par les cas de dissidence apparente entre quelques représentants d'institutions catholiques et la direction pastorale de l'Eglise: une telle discorde nuit au témoignage de l'Eglise et, comme l'expérience l'a montré, peut facilement être exploitée pour compromettre son autorité et sa liberté".

    "Il n'est pas exagéré de dire que fournir aux jeunes un enseignement, une saine éducation dans la foi, représente le défi interne le plus urgent pour la communauté catholique dans votre pays", a ajouté le Pape qui a ensuite donné quelques clefs pour relever ce défi. "D'abord, la tâche essentielle de l'enseignement authentique... n'est pas simplement celui de transmission de la connaissance, toute essentielle qu'elle soit, mais aussi de former les cœurs. Il y a un besoin constant d'équilibrer la rigueur intellectuelle dans la communication...la richesse de la foi de l'Eglise avec la formation des jeunes à l'amour de Dieu, la pratique de la morale chrétienne et de la vie sacramentelle et, non moins importante, la culture de la prière personnelle et liturgique". C'est pourquoi, la question de l'identité catholique, dans le milieu universitaire également, "implique beaucoup plus que l'enseignement de la religion ou la simple présence d'une aumônerie sur le campus. Bien trop souvent, les écoles et collèges catholiques n'ont pas cherché à ce que les étudiants se réapproprient leur foi comme faisant partie des découvertes intellectuelles passionnantes qui marquent l'expérience de l'enseignement supérieur. Le fait que tant de nouveaux étudiants se trouvent eux-mêmes séparés de leur famille, école et communauté soutenant des systèmes qui ont précédemment facilité la transmission de la foi devrait continuellement inciter les institutions catholiques d'enseignement à créer des réseaux nouveaux et efficaces d'assistance".

    Dans tous les aspects de leur éducation, a souligné le Saint-Père, "les étudiants doivent être encouragés à articuler une vision de l'harmonie entre foi et raison, capable de les guider dans une recherche de connaissance et de vertu... La foi par nature exige une conversion constante et universelle à la plénitude de vérité révélée dans Christ... L'engagement chrétien dans l'enseignement qui a donné naissance aux universités médiévales, a été basé sur cette conviction que Dieu seul, comme source de toute vérité et de bonté, est aussi la source du désir passionné de l'intellect pour le savoir et du désir de la volonté de se réaliser dans l'amour".

    "C'est seulement à cette lumière que nous apprécions la contribution particulière de l'enseignement catholique engagé dans une 'diaconie de vérité' et inspiré par la charité intellectuelle qui sait que transmettre la vérité est, en fin de compte, un acte d'amour. La reconnaissance de la foi comme unité essentielle de toute la connaissance fournit un rempart contre l'aliénation et la fragmentation qui se produit lorsque l'utilisation de la raison est détachée de la poursuite de la vérité et de la vertu. C'est pourquoi, les institutions catholiques ont un rôle spécifique à jouer pour aider à surmonter la crise actuelle des universités".

  • Le Rosaire 2012 pour le diocèse de Bruxelles

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    Le mois de mai est appelé le mois de Marie.
    A l’initiative de quelques laïcs, un grand rosaire est proposé à l’ensemble des fidèles du diocèse de Bruxelles pendant ce mois de mai 2012.

    Ils souhaitent prier pour les intentions suivantes 
    • un renouvellement spirituel de nos paroisses
    • un nouvel élan missionnaire de nos communautés chrétiennes
    • une réception généreuse à l’appel du Seigneur pour le servir dans son Eglise
    • un soutien aux vocations religieuses et sacerdotales existantes
    • une protection pour les familles
    • un réconfort pour les malades
    Le rosaire est la prière universelle à Marie. Cette prière est accessible à tous et peut être méditée partout : chez soi, en déplacement, à l’église, … Il est possible de prier seul ou en famille, groupe, communauté, paroisse, …

    Voici la proposition concrète qui est faite :
    Entre le 01/05/12 et le 31/05/12, inviter tous les fidèles qui souhaitent s’associer à ce rosaire, à prier une dizaine, un chapelet ou rosaire chaque jour aux intentions présentées.

  • Réaffimer l'identité des écoles catholiques : une nécessité

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    Nous lisons sur Radio Vatican :

    Ce samedi 5 mai 2012, Benoît XVI a reçu un groupe d'évêques américains à l'issue de leur visite a Limina au Vatican. "Il n'est pas excessif de dire que fournir une solide éducation à la foi aux jeunes représentent le défi le plus important et urgent auquel la communauté chrétienne doit faire face dans votre pays", leur a dit le Pape. Dans son discours, Benoît XVI a ainsi invité les évêques à faire en sorte que les écoles catholiques américaines réaffirment leur propre identité. (Radio Vatican : Xavier Sartre RealAudioMP3 )

    Sans détours, le Pape rappelle aux évêques américains combien l’éducation des jeunes à la foi est un des piliers de la société américaine. Le rôle essentiel d’une éducation authentique ne réside pas seulement dans la transmission des connaissances mais aussi dans "la formation des cœurs". "Trop souvent , déplore Benoît XVI, les écoles et les collèges catholiques ne sont pas parvenus à encourager les étudiants à considérer leur propre foi comme partie intégrante de leur évolution intellectuelle". Aujourd’hui , poursuit-il, de nombreux étudiants se sont éloignés de leur famille, de l’école et de la communauté qui auparavant facilitait la transmission de la foi. Les institutions catholiques sont donc appelés aujourd’hui plus que jamais à assurer ce lien. Les étudiants doivent être encouragés à développer une "vision de l'harmonie entre foi et raison" qui puisse les guider dans la vie. Mais pour cela, précise le Pape, l’enseignement doit être fidèle à la mission de l’Eglise au service de l’Evangile. "Il est nécessaire de réaffirmer l’identité des écoles catholiques". Evoquant l'article 812 du Code de droit canon, promulgué par Jean Paul II en 1983, Benoît XVI exhorte tout ceux qui enseignent les disciplines théologiques catholiques à respecter le mandat de l’autorité ecclésiale en ce qui concerne le contenu de leur enseignement. "L'importance de cette norme canonique comme expression tangible de la communion ecclésiale apparaît encore plus évidente si l'on observe la confusion créée par des exemples de dissidence entre certains représentants d'institutions catholiques et la direction pastorale de l'Eglise". Une telle discorde, ajoute le Pape, nuit au témoignage de l’Eglise et, comme l’expérience l’a montré, peut facilement être récupérée pour compromettre son autorité et sa liberté.