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Foi - Page 923

  • Purifier la conception de Marie ?

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    On pourrait ironiser sur cette affirmation au sujet de Celle qui se présente comme l'Immaculée Conception. Ce propos étrange, nous le relevons dans la bouche du cardinal Ravasi, dans un entretien accordé à Zenit. Les cardinaux sont décidément bien bavards par les temps qui courent. A la question : "Comment la culture laïque peut-elle approfondir la connaissance du grand héritage que Marie nous a confié ?", le cardinal, président du Conseil pontifical pour la culture, répond : "Il faudrait tout d’abord « purifier » la conception de Marie – naturellement au niveau populaire – parfois entourée d’une dévotion trop excessive et tendant souvent à être instrumentalisée. La figure centrale est en effet le Christ." Et il insiste sur le besoin de rester : "attentif car la dévotion populaire – comme on a dit – tend à s’exprimer parfois de manière « débridée ». Il est nécessaire de garder un juste équilibre, de manière à ce que la foi en Marie puisse être déclinée et introduite dans la culture et dans sa multiplicité."

    Mais oui, bien sûr! Il faut recadrer tout ça, pour que la dévotion à Marie devienne compatible avec la culture contemporaine où elle pourra "se décliner"! Quel charabia! Mais on y avait déjà pensé; avant lui de nombreuses voix avaient dénoncé la "mariolâtrie", comme si la dévotion à la Mère pouvait faire de l'ombre à son Fils. Mais il y a des gens, y compris dans l'appareil ecclésiastique, qui n'aiment pas trop la dévotion à Marie, ou en tout cas, qui préfèrent "qu'on la remette à sa place". Cela évite, par exemple, de prêter trop d'attention à certains messages de Marie, notamment ceux de Fatima qui constituent une sérieuse mise en garde par rapport aux dérives actuelles.

  • Cherchez l'erreur

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    A une question de Zenit : "Eminence, il est notoire que vous avez toujours parlé du Concile Vatican II avec grand enthousiasme. Qu’est-ce qu’il a représenté pour vous ?", le Cardinal Mauro Piacenza (Préfet de la Congrégation pour le Clergé) répond :

    "Comment ne pas être enthousiaste devant un événement aussi extraordinaire qu’un Concile Œcuménique ! En lui, l’Eglise resplendit dans toute sa beauté : Pierre et tous les évêques en communion avec lui se mettent à l’écoute du Saint-Esprit, de ce que Dieu a à dire à son Epouse. En lui, ils cherchent à redire – selon les vœux du bienheureux Jean XXIII – dans l’aujourd’hui de l’histoire, les vérités révélées immuables et à lire les signes de Dieu dans les signes des temps et les signes des temps à la lumière de Dieu ! Dans sa solennelle allocution d’ouverture du Concile, le 11 octobre 1962, ce pape disait : « transmettre pure et intègre la doctrine, sans altérations ni déformations […], cette doctrine certaine et immuable, qui doit être fidèlement respectée, doit être approfondie et présentée d’une manière qui corresponde aux exigences de notre époque ».

    Pendant les années du Concile, j’étais jeune étudiant puis séminariste et j’ai exercé mon ministère sacerdotal, dès le début, à la lumière du Concile et de ses réformes. J’ai été en effet ordonné prêtre en 1969. Je ne peux donc que me considérer fils du Concile qui, grâce également à mes maîtres, a cherché à accueillir, dès le début, les indications conciliaires, selon une herméneutique naturelle d’unité et de continuité. Cette réforme dans la continuité, je l’ai toujours personnellement perçue, vécue et, comme professeur, enseignée."

    Et blablabla! Habitons-nous la même planète ? Ce "miracle du concile", nous en dégustons les effets tous les jours : les vocations ont tari, de nombreuses églises sont fermées, l'Eucharistie est en péril de ne plus être célébrée, les prédicateurs s'éloignent systématiquement de l'enseignement de l'Eglise, les abandons se multiplient, il est devenu très difficile de se confesser ou de faire appel à un prêtre pour les derniers sacrements, le catéchisme n'est plus enseigné, nos enfants ou petits-enfants sont devenus ignares en matière de religion, l'enseignement catholique n'est plus catholique que de nom, les mouvements de jeunesse catholiques ont renoncé à leur engagement confessionnel, etc. Qu'on nous permette de douter des bienfaits de ce concile dont on nous rebat sans cesse les oreilles. Cela finit par devenir un discours oppressant relevant d'une langue de bois totalement insupportable.

  • Un évêque de moins à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X

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    L’évêque Williamson, aux propos intempérants et indisciplinés, va-t-il être exclu de la Fraternité Saint-Pie X ? C’est ce qu’annonce aujourd’hui Natalia Trouiller sur le site de “La Vie”

    C'est le site traditionnaliste allemand Kreuz.net qui révèle l'affaire, repris par le Vatican Insider: selon eux, la sanction contre Mgr Williamson va tomber dans les prochains jours, et ce devrait être l'exclusion de la Fraternité fondée par Mgr Lefebvre. Une décision semble-t-il motivée par l'insubordination de l'évêque, et non pour ses prises de position négationnistes et antisémites. Et cette insubordination ne date pas d'hier.

    Car Mgr Williamson a toujours été un électron libre. Au sein de la Fraternité Saint Pie X, où il est entré très tôt (un an seulement après sa conversion de l'anglicanisme au catholicisme, en 1972, comme séminariste), il apparaît très vite comme un intellectuel à la culture remarquable, mais aussi comme une personnalité très indépendante. C'est néanmoins lui que Mgr Lefebvre choisira avec trois autres pour être consacré évêque par lui, posant de ce fait l'acte officialisant le schisme intégriste.

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  • Des chemins qui conduisent à Dieu

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    Sandro Magister recense un livre, publié en italien, du cardinal Ruini intitulé "À la découverte de Dieu."

    Et pas d'un dieu quelconque, mais de celui dont Jésus est le grand signe. Un livre destiné à ceux qui sont déjà croyants, mais encore avant cela à ceux qui sont perplexes, indécis, inquiets. Et dont le thème est aussi la principale priorité de ce pontificat .

    Depuis de nombreuses années, Joseph Ratzinger avait en tête d’écrire un livre à propos de Jésus. Et il est parvenu à le faire. Il en est de même pour le cardinal Camillo Ruini. L’un de ses principaux projets, depuis très longtemps, était d’écrire un livre consacré à Dieu. Et voici que son "Interview à propos de Dieu", parue aux éditions Mondadori, est depuis quelques jours dans toutes les librairies italiennes.

    L’ouvrage se présente sous la forme d’une interview, à partir de questions intelligentes et mesurées posées par Andrea Galli. Mais l'exposé ne procède pas par sauts. Comme dans les "summæ" médiévales, chaque "quæstio" est ici aussi une étape d’un cheminement qui constitue un ensemble organisé et profondément unitaire.

    Le sommaire des chapitres en donne le découpage :

    - La situation de la foi aujourd’hui
    - La dimension religieuse dans l’histoire de l’humanité
    - L’éclipse de Dieu en Occident
    - La question de Dieu est spéciale
    - Les nombreux chemins de la rencontre avec Dieu
    - Le parcours de l’être
    - Le parcours de la connaissance de la nature
    - Le parcours de la liberté
    - Pour la raison, Dieu est lumière et obscurité
    - Le Dieu de l’Ancien Testament
    - Jésus-Christ, le grand signe de Dieu
    - Le visage du Dieu de Jésus-Christ
    - Dieu pour nous

    À la lecture de ce sommaire, on pressent que l’objet du livre est de tracer, en s’appuyant uniquement sur la raison, un itinéraire vers Dieu pour des gens qui sont à sa recherche ou qui veulent vérifier les raisons de leur foi.

    Les trois "parcours" proposés par les chapitres centraux approchent de Dieu à partir de l’étonnement suscité par notre existence, de notre connaissance incomplète de la nature, et du désir de liberté présent en tout homme.

    Même dans les quatre derniers chapitres, fascinants, où la Bible et les Évangiles sont largement présents et où la figure de Jésus domine, les arguments restent ceux de la raison. Mais une raison qui est ouverte à la possibilité que Dieu se révèle aux hommes. Et qui est donc capable de reconnaître ce grand signe de Dieu planté dans l’Histoire qu’est Jésus-Christ.

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  • 13-14 octobre : Marche des pères de famille de Spa à Banneux

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    Marche_des_Peres_2012_v0.jpg

    Cliquer sur l'image pour avoir accès au dépliant avec les informations concernant cette activité.

  • Le riche programme d'activité de la Famille Saint-Jean pour 2012-2013

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    shapeimage_8.pngNous ne pouvons reproduire ici, tant il est foisonnant, le programme des activités proposées par la Communauté Saint-Jean.

    En cliquant sur l'image ci-contre, vous accéderez à la brochure (en pdf) où vous aurez accès au programme du prieuré de Banneux.

  • Prier pour épouser le regard de Dieu sur les évènements que nous vivons

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    (Vatican Information Service) Ce matin, le Pape a consacré la catéchèse de l'audience générale à la prière dans la seconde partie de l'Apocalypse, "une prière qui s'étend au monde entier, l'Eglise cheminant dans l'histoire". Dans cette partie, a poursuivi Benoît XVI, "l'assemblée doit savoir lire en profondeur ce qu'elle vit, en discernant par la foi les événements de manière à agir pour le Royaume. Cette lecture de discernement et d'action est intimement liée à la prière... Elle est appelée à monter au ciel pour voir les choses avec les yeux de Dieu". Le premier des trois symboles décrits par saint Jean est un trône, le trône du Tout Puissant "qui n'est pas resté clos dans son ciel mais s'est rapproché de l'homme pour s'allier à lui". Le livre ensuite symbolise "le plan divin sur les choses et les hommes, scellé de sept sceaux et que personne ne peut lire. Mais face à l'égarement de l'humanité face au mystère de l'histoire, quelqu'un viendra l'ouvrir et éclairer" le monde. Le troisième symbole enfin est l'agneau, "le Christ immolé par le sacrifice de la croix, debout en signe de sa résurrection. C'est l'Agneau, le Christ mort et ressuscité, qui lève progressivement les sceaux et révèle le plan de Dieu, le sens profond de l'histoire".

    Ces symboles disent la "voie à suivre pour savoir lire les événements et nos vies mêmes. En tournant nos regards vers le ciel, en invoquant le Christ "dans la prière personnelle ou communautaire, on apprend à voir les choses sous un autre jour et à en apprécier le sens profond... Avant tout, le Christ invite la communauté à envisager avec réalisme le présent". Ayant brisé les quatre premiers sceaux, l'Agneau fit voir "à l'Eglise le monde dans lequel elle est immergée et dans lequel existent des aspects négatifs, les méfaits accomplis par l'homme telles la violence...et l'injustice", mais aussi "les maux qu'il doit subir, comme la faim, la maladie ou la mort... Face à ces drames, la communauté ecclésiale est invitée à ne pas se désespérer et à croire fermement que la force apparente du Malin sera écrasée par la toute puissante divine". C'est alors que Jean décrit un cheval blanc symbolisant "l'entrée de la force de Dieu dans l'histoire des hommes, seule en mesure de combattre le mal et de le vaincre... Dieu s'est approché de l'humanité au point de descendre dans les ténèbres de la mort pour les éclairer de la splendeur de la vie divine. Il s'est chargé des maux de ce monde pour le purifier du feu de son amour... L'Apocalypse nous dit que la prière alimente en chacun de nous et dans nos communautés la lumière de l'espérance ultime... L'Eglise ne se referme pas sur elle même mais entreprend courageusement sa marche parmi souffrances et obstacles, affirmant que le mal ne vaincra pas le bien, que l'obscurité n'offusquera pas la splendeur de Dieu... Les chrétiens ne sauraient être pessimistes!... La prière les forme à discerner les signes de Dieu, sa présence et son action, de manière à diffuser sa lumière et l'annonce de sa victoire". La vision de Jean s'achève par l'apparition d'un ange thuriféraire qui ne cesse d'alimenter son encensoir d'or. Ces grains d'encens", a précisé le Saint-Père, symbolisent nos prières. "Nous devons nous convaincre qu'il n'existe pas de prière inutile ou superflues" car Dieu n'est jamais insensible aux suppliques des hommes. "Souvent, face au mal, on croit ne rien pouvoir faire, alors que la prière est la réponse la plus efficace pour renforcer notre engagement quotidien en faveur du bien. La puissance divine rend notre faiblesse féconde."

  • D'après William Lane Craig, il est raisonnable de croire

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    Via "Théophile", nous découvrons la parution d'un ouvrage traduit en français, et présenté ainsi sur AgoraVox (extraits) :

    La foi raisonnable de William Lane Craig

    Première traduction française de Foi raisonnable, l'ouvrage phare d'un des principaux philosophes américains contemporains, William Lane Craig. Craig offre une justification rationnelle du christianisme, claire et implacable. Un coup de tonnerre dans le ciel calme de la philosophie française, peu habituée aux raisonnements rigoureux qui agitent le monde universitaire anglo-saxon.

    ... vient de paraître la traduction française de l’ouvrage phare du philosophe américain William Lane Craig, Foi raisonnable. Cet ouvrage, disons-tout de suite est fondamental pour tous ceux qui s’intéressent à la question de l’existence de Dieu. A la différence de Michel Serres, William Lane Craig est un philosophe analytique. Pour lui, toute thèse avancée par un philosophe doit être fondée sur une série de propositions logiques. Un argument qu’on connaît tous repose sur une telle démarche : 1) Socrate est un homme, 2) Tous les hommes sont mortels, donc 3) Socrate et mortel. Il suffit de démontrer que les propositions 1) et 2) sont vraies pour que la conclusion soit inattaquable. Mais, me direz-vous, est-ce que tous les philosophes ne raisonnent pas ainsi ? Si vous avez un jour ouvert Nietzsche, Schopenhauer, ou bien pire, la radio pour écouter papy philo, vous aurez bien que compris que non, loin de là.

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  • L'herméneutique de la continuité, la seule façon d'interpréter Vatican II

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    C'est ce qu'affirme le cardinal Piacenza :

    "Qu’est-ce en réalité que « l’herméneutique de la continuité » dont parle souvent le Saint Père ?

    Selon ce qu’indique explicitement le Souverain Pontife lui-même, c’est l’unique façon correcte de lire et d’interpréter chaque Concile Œcuménique, et par conséquent le Concile Vatican II. La continuité de l’unique Corps ecclésial, avant d’être un critère herméneutique, c’est-à-dire d’interprétation des textes, est une réalité théologique qui plonge ses racines dans cet acte de foi qui nous fait professer : « Je crois en l’Eglise Une ». Pour cette raison, on ne peut penser qu’il existe une dichotomie entre pré et post Concile Vatican II et il faut certainement rejeter autant la position de celui qui voit dans le Concile Vatican II un « nouveau commencement » de l’Eglise, que celle de celui qui voit la « vraie Eglise » seulement avant ce Concile historique. Personne ne peut arbitrairement décider si et quand commence la « vraie Eglise ». Jaillie du côté du Christ et fortifiée par l’effusion de l’Esprit de Pentecôte, l’Eglise est Une et Unique, jusqu’à la consommation de l’histoire, et la communion qui se réalise en elle est pour l’éternité.

    Certains soutiennent que l’herméneutique de la réforme dans la continuité constitue seulement une des herméneutiques possibles à côté de celle de la discontinuité et de la rupture. Le Saint Père a récemment défini « inacceptable » l’herméneutique de la discontinuité (Audience à l’Assemblée générale de la Conférence épiscopale italienne, 24 mai 2012). En outre c’est évident : autrement on ne serait pas catholique et on injecterait un germe d’infection et de désintégration progressive ; ce serait également un grave dommage pour l’œcuménisme."

    Il est décidément bien délicat à interpréter, ce concile qui nécessite "modes d'emploi" et rappels, insistants et incessants. En attendant, on peut constater tous les jours l'utilisation qui en est faite sur le terrain et les ravages que cela occasionne.

  • Quand on ferme nos églises...

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    Une unité pastorale, urbaine, de cinq clochers, soit cinq messes à assurer le week-end.

    Un  prêtre à  temps plein (le curé) et un autre à temps partiel (le vicaire). Deux diacres.

    Deux ou trois prêtres retraités, sans attributions, disponibles pour assurer des remplacements occasionnels.

    Mission impossible ?

    Oui, faut-il croire, puisque le curé a annoncé qu’on ne célèbrerait plus la messe qu’un dimanche sur deux dans quatre des cinq paroisses.

    "Il est fini, dit-il, le temps où la paroisse ne tournait qu’autour du prêtre et/ou de la seule Eucharistie. Est-ce un appauvrissement ou n’est-ce pas plutôt une chance d’être chrétien autrement."

    Et effecctivement, cela a commencé puisque dans une des églises concernées, le desservant ne s’est pas présenté ; les paroissiens en ont été quitte pour une « adap ».  

    Cela a soulevé des protestations, bien sûr. On n’assiste pas à l’extinction de sa paroisse comme ça, sans tenter quelque chose…

    Mais les responsables diocésains donnent raison au curé. C’est conforme au « chantier paroisses », disent-ils.

    Drôle de chantier, en vérité. Mais il est vrai qu’il y a aussi des chantiers de démolition.

    Cela se passe à Verviers, dans le diocèse de Liège où sévit une bien curieuse pastorale.

    Mais on y attend un nouvel évêque, très prochainement. Et cela pourrait changer bien des choses, espère-t-on...

  • L’analyse du « réveil arabe » par le Saint-Siège

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    C’est dans « La Croix », sous la signature d’Isabelle de Gaulmyn :

    À quelques jours du déplacement de Benoît XVI au Liban, le nouveau secrétaire du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, le P. Miguel Ayuso, est intervenu à Istanbul, le 8 septembre, sur la vision qu’a le Vatican du « réveil du monde arabe » (…)

    Spécialiste de l’islam, le P. Ayuso, nommé par Benoît XVI en juillet dernier secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux reconnaît que, si au début, le « printemps arabe » avait été regardé avec beaucoup d’espoir au Vatican, aujourd’hui, en revanche, le pape observe avec tristesse les violences et les craintes qui se manifestent, ainsi que « les atteintes à la dignité inaliénable de chaque personne humaine et de ses droits fondamentaux  ».

    Dans un certain nombre de pays, la tenue d’élections démocratiques est un pas vers l’établissement d’une nouvelle légitimité, reconnaît encore le P. Ayuso dans un important discours prononcé lors d’une rencontre interreligieuse en Turquie, mais il ne faut pas sous-estimer le danger que « le pouvoir démocratique soit utilisé pour légitimer des idéologies fondamentalistes et extrémistes  ». Ces dernières représentent un danger, non seulement pour les minorités, et notamment les minorités chrétiennes du monde arabe, mais pour l’ensemble de la population musulmane qui se dit modérée. Cette dernière est tout aussi inquiète, note-t-il, « de l’extrémisme religieux, et de l’imposition de la charia comme unique source du droit dans ces pays  ».

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  • Mgr Léonard débat avec Etienne Vermeersch

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    Mgr André-Joseph Léonard est revenu satisfait d'un débat avec Etienne Vermeersch sur Klara.

    (Traduction de Kerknet)
    Samedi dernier, Monseigneur André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, a rejoint le professeur Etienne Vermeersch pour un débat sur Klara. C'était la première fois que l'archevêque et « l'athée le plus connu de Flandre » se sont trouvés face à face pour un échange. Le débat a eu lieu à la Monnaie, à Bruxelles, s'inscrivant dans le cadre du Klara Festival. Le modérateur était Werner Trio.
    Au cours de la conversation, qui a duré plus de cinquante minutes, des sujets très variés ont été abordés : le regard philosophique et/ou théologique sur l'univers et sur l'évolution, sur les évolutions dans l'interprétation de la Bible, et sur la place exceptionnelle du Christ dans les fondements de la morale.

    L'archevêque s'est ensuite félicité de la manière dont ce débat a été mené « le modérateur, Werner Trio, avait visiblement très bien préparé le débat et l'a mené de très bonne façon, dans le respect des deux parties. Je trouve remarquable ce qu'une antenne de radiodiffusion de service public et gratuit réalise pour de tels débats approfondis et sereins. Cela prouve qu'il y a aussi une approche journalistique possible sur la foi et l'Église qui ne soit pas concentrée sur la polémique et le sensationnalisme à bon marché. »

    Il est également positif à l'égard de son interlocuteur: « J'ai trouvé Etienne Vermeersch très sympathique. C'est un homme chaleureux, en tout cas dans le contact personnel. Ce qui pour moi contraste avec certains moments du débat, où portant un regard purement scientifique sur l'homme et sur le monde il se laisse emporter par son rationalisme. Mais de toute façon, sur la relation entre la raison et le cœur, nous serons toujours en désaccord... »

    Le débat intégral est à écouter sur le site Web de Klara via le lien suivant : Naar het Klara-debat tussen mgr. Léonard en prof Vermeersch