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International - Page 267

  • Orissa (Inde) : les massacres des chrétiens sont le résultat d'une planification orchestrée par des groupes nationalistes hindous

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    ASIE/INDE - Reconnaissance du caractère planifié des massacres antichrétiens en Orissa de la part de l’enquête d’un journaliste indien 

    Bhubaneswar (Agence Fides) – Les massacres antichrétiens survenus dans l’Etat de l’Orissa en 2008 sont le résultat d’une planification attentive orchestrée au plus haut niveau par des groupes nationalistes hindous du réseau Sangh Parivar. Des masses analphabètes de militants ont été manipulées par la propagande et instiguées jusqu’à tuer. Grâce à l’enquête menée par le journaliste indien Anto Akkara, « il est possible de réécrire l’histoire de Kandhamal », le district de l’Orissa théâtre des pogroms antichrétiens de 2008. Et aujourd’hui, « c’est une honte pour la nation et pour le système judiciaire que sept chrétiens innocents languissent en prison pour un crime qu’ils n’ont jamais commis » remarque Anto Akkara dans le cadre d’une conférence au cours de laquelle il a présenté son dernier livre enquête intitulé « Qui a tué Swami Laxmanand ? ».

    Le livre – qui fait suite à d’autres travaux tels que « Kandhamal : une tache sur la laïcité indienne » et « Kandhamal crie justice » - fait la lumière sur le mystérieux assassinat du responsable hindouiste Swami Laxmanand, dont les chrétiens furent accusés et qui représenta le prétexte pour déchaîner la violence.

    Suite à l’homicide du responsable âgé de 81 ans, le 23 août 2008, les communautés chrétiennes présentes dans le district de Kandhamal, sis dans l’Etat de l’Orissa, subirent une attaque de masse indiscriminée. Environ 100 chrétiens furent tués, 300 églises et 6.000 maisons saccagées et 56.000 personnes durent évacuer, cherchant refuge dans les bois pour échapper au féroce nettoyage ethnique.

    Après l’homicide du responsable hindouiste, revendiqué par la suite par des guérilleros maoïstes, sept chrétiens furent arrêtés et condamnés à la réclusion à perpétuité en 2013 pour homicide « bien qu’il n’y ait aucune preuve » note Anto Akkara, dénonçant une authentique « parodie de justice ». La Cour suprême doit encore fixer la date du procès en appel « mais le présumé complot chrétien contre les hindous est totalement privé de fondement » note le journaliste.

    Telle est la reconstruction d’Anto Akkara : « Dans le calcul politique du réseau extrémiste Sangh Parivar, après avoir brutalisé les chrétiens de Kandhamal, le groupe de pression chrétien international aurait induit Sonia Gandhi à démettre le gouvernement de l’Orissa, dont le parti nationaliste Baratiya Janata Party était partenaire de coalition. Ceci aurait facilité la victoire des groupes nationalistes hindous et du BJP aux élections de 2009, en revanche remportées par la suite par le Parti du Congrès ».

    Anto Akkara remarque la réticence des institutions à affronter cet argument, vu que « la Commission nationale pour les droits fondamentaux n’a pas même émis un communiqué de presse sur Kandhamal en huit ans », relevant par ailleurs que « les sept chrétiens innocents en prison représentent une tache sur le système judiciaire du pays » alors que « Kandhamal demeure une tache sur le visage de l’Orissa et sur la laïcité indienne ». (SD PA) (Agence Fides 23/09/2016)

  • L'avortement, un mal absolu

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    De l'Agence Fides :

    AMERIQUE/PEROU - Pour la Commission épiscopale pour la vie et la famille, « l’avortement n’est pas un moindre mal, c’est le mal absolu »

    Lima (Agence Fides) – « Famille, vit la joie de l’amour » : tel était le thème de la XXII° Journée de la Vie, célébrée voici quelques jours au Pérou au terme de la Semaine nationale de la famille. « La vie humaine – écrit la Commission épiscopale pour la vie et la famille dans un Message publié sur son site Internet – est un don sacré, surtout au moment des premières phases de la conception. Le Seigneur nous a appelés avant même de nous créer, dans sa pensée et Il nous a créés pour nous aimer et pour aimer ». Dans leur communiqué, les Evêques lancent l’alarme concernant la récente décision du Tribunal de Lima de lancer la distribution gratuite de la « pilule du lendemain » dans les Centres sanitaires du pays. Cette spécialité pharmaceutique, expliquent les Evêques du Pérou, représente « un attentat contre la vie humaine, en particulier celle des plus petits et des plus privés de défense, de ceux qui n’ont pas de voix ». Est en outre lancé un avertissement officiel à l’Etat afin que – du moment que la protection de la vie est citée dans l’article 2 de la Constitution nationale – il se rappelle que « sa fonction est celle de respecter et de promouvoir les droits fondamentaux de tous les péruviens, sans discrimination d’aucun type, encore moins liées à ’âge ou à l’impossibilité d’agir ». (AP) (Agence Fides 22/09/2016)
  • Assise

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    Sur zenit.org :

    Un Appel d’une seule voix au terme d’une journée de rencontres

    « La paix est le nom de Dieu »

    Allocution du pape François avant l’engagement final d’Assise pour la paix

    Méditation du pape François pour la prière oecuménique d’Assise pour la paix (texte complet)

    Supplication oecuménique pour la paix dans le monde

    Les menus de la paix, Journée de prière avec le pape

    Premier geste de la Journée pour la paix

    Paroles du pape à Sainte-Marthe

    Le dialogue est indispensable, l’alternative, c’est la guerre

  • Va-t-on vers une normalisation des rapports entre le Saint-Siège et la République populaire de Chine ?

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    Le site des Missions Etrangères de Paris, Eglises d'Asie, publie la longue interview d'un "missionnaire très au fait de la question" :

    Dialogue Pékin - Rome : vers une normalisation des relations?

    Le rythme des rencontres entre les négociateurs chinois et leurs pairs du Saint-Siège s’accélère, et la possibilité de voir un accord conclu entre Pékin et Rome paraît bien réelle. Différentes personnalités de l’Eglise, tel l’évêque de Hongkong, le cardinal John Tong Hon, ou son prédécesseur, le cardinal Joseph Zen Ze-kiun, ont exprimé leur point de vue. Afin de faire le point sur ce dossier, Eglises d’Asie vous propose l’interview exclusive d’un missionnaire très au fait des relations entre la Chine populaire et l’Eglise catholique. Le P. Bruno Lepeu est responsable de la Chine au sein de la Société des Missions Etrangères de Paris (MEP) et il est chercheur au Centre d’Etudes du Saint-Esprit, du diocèse de Hongkong, centre chargé de suivre les questions de l’Eglise en Chine. Il répond ici aux questions d’Eglises d’Asie depuis Hongkong, où il vit depuis 1994.

    Eglises d’Asie : Des pourparlers ont lieu entre Pékin et Rome. Ils pourraient déboucher sur une normalisation de la situation de l’Eglise catholique qui est en Chine. Que recouvre cette notion de « normalisation » ?

    P. Bruno Lepeu : On est encore loin de l’établissement de relations diplomatiques entre la Chine et le Vatican. Si le Saint-Siège attend ce moment avec impatience, la Chine ne se montre pas pressée comme le rappelle un article du Global Times (quotidien considéré comme reflétant la ligne du Parti) du 29 août 2016 : « La Chine n’est pas tellement impatiente d’établir des relations formelles avec le Vatican, parce que ce n’est pas une question urgente qui pourrait porter préjudice au statut international du pays si elle n’est pas résolue immédiatement. »Depuis juin 2014, les délégations du Saint-Siège et de la Chine se sont réunies au moins six fois pour trouver des solutions à la situation complexe et « anormale » de l’Eglise en Chine. Rien n’a filtré officiellement de ces pourparlers, mais il semble que l’essentiel des discussions a porté sur la question de la nomination des évêques. Beaucoup d’autres situations « anormales » doivent être aussi réglées pour pouvoir parler d’une véritable « normalisation ». On peut citer ici la situation des quelques évêques en prison, celles des évêques illégitimes (i.e. consacrés sans l’accord du pape), la place de l’Association patriotique et des autres instances voulues par le gouvernement pour contrôler l’Eglise, la composition de la Conférence épiscopale, la carte des diocèses, la reconnaissance légale des communautés clandestines, etc. Tout autant de dossiers épineux qui ne peuvent être résolus à la va-vite.

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  • Manif pour tous à Paris le 16 octobre 2016 : les Belges aussi se mobilisent

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    Un car est organisé depuis Bruxelles pour rejoindre la grande manifestation de défense de la Famille en France qui aura lieu le 16 octobre 2016 à Paris

    Toutes les informations sont disponibles sur l’événement Facebook suivant :

    https://www.facebook.com/events/1600329063597292/

    Face aux nouvelles offensives contre la famille
    La Manif Pour Tous appelle à manifester dimanche 16 octobre 2016

    Les dernières déclarations du Président de la République et de la ministre « des familles » en faveur de la PMA « sans père », la tolérance vis-à-vis de la GPA, le retour annoncé au Sénat de la proposition de loi APIE, les menaces sur la liberté éducative et sur la liberté scolaire ou bien encore la fiscalité anti-famille : les familles sont à nouveau menacées. C’est pourquoi La Manif Pour Tous invite toutes les générations à retrouver le pavé parisien dimanche 16 octobre pour dire « Stop, ça suffit ! »

    Les deux dernières manifestations organisées par La Manif Pour Tous avaient réuni des centaines de milliers de personnes et le succès populaire s’était transformé en victoires politiques. Au lendemain de la manifestation du 2 février 2014, le gouvernement avait retiré son projet de loi « Familles » et la mobilisation du 5 octobre 2014 avait poussé le Premier Ministre Manuel Valls à dénoncer avec force le scandale de la GPA (Gestation Pour Autrui), c’est-à-dire le recours à des mères porteuses, qui revient à exploiter des femmes réduites à leur capacité procréative et génère un trafic international d’enfants. En appelant à retrouver le chemin de la rue, La Manif Pour Tous vise un nouveau succès politique et entend profiter des deux prochains mois pour expliquer concrètement les conséquences désastreuses pour tous de ces pratiques et projets. Famille (remise en cause de la filiation, PMA « sans père », GPA, multi-parentalité…), éducation (gender, liberté éducative et scolaire…) et politique familiale (congé parental, allocations, quotient familial, prélèvement à la source en vue de l’individualisation de l’impôt…) sont les trois piliers à défendre pour protéger l’enfant, la famille et la société.

    Marée bleu blanc rose

    Le dimanche 16 octobre 2016 sera une journée de mobilisation pour la famille et avec les familles. Une nouvelle marée bleu blanc rose est attendue pour exprimer avec détermination et enthousiasme son attachement viscéral à la famille.

    JPSC

  • Non à la "journée internationale d'action pour la dépénalisation de l'avortement" à l'ONU; je signe la pétition

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    Le lobby international pour l'avortement, au sein de l'Organisation des Nations-Unies, veut établir une « Journée mondiale de l'avortement » le 28 Septembre. S'il vous plaît, ne laissons pas cela passer. Il n’y a vraiment pas de quoi se réjouir, face à ce génocide déguisé en « droit de l’Homme qu'il conviendrait de défendre ».

    Il y a quelques semaines, une coalition de 430 groupes pro-avortement a adressé une lettre au Secrétaire général des Nations-Unies, Monsieur Ban Ki-moon, ainsi qu’aux responsables  d'ONU-Femmes, du Programme de développement des Nations Unies, de l'Organisation mondiale de la Santé, du Fonds des Nations Unies, de l'ONUSIDA et de l'UNESCO, en demandant la création d’une « fête spéciale avortement», au niveau mondial. Ce procédé est infâme. De nombreux pays ne reconnaissent pas le meurtre des enfants dans le sein de leur mère, comme un droit fondamental. Et heureusement. Mais comme il s’agit des pays les plus pauvres, les pays riches risquent de passer en force…

    Selon cette lettre, le 28 septembre sera déclarée « journée internationale d'action pour la dépénalisation de l'avortement ».

    Une fois de plus, le lobby de l'avortement utilise des euphémismes pour pousser son ordre du jour. La journée ne serait pas ouvertement « pro-mort » mais « contre la pénalisation de l’infanticide ». Mais nous savons, nous, ce qu’est l’avortement. Dans 100% des cas, un bébé innocent meurt ; et dans presque autant de cas, la mère est profondément choquée sinon désespérée.

    La lettre du lobby de l'avortement fait valoir, "Nous ne sommes pas des criminels. Aucun d'entre nous devrait être poursuivi pour quelque chose qui est un évènement normal de la vie d’une femme (...) L'avortement sans risque est un service de santé essentiel pour les femmes ". Mais « sans risque » pour qui ? Pas pour l’enfant, en tous cas.

    Leur objectif est clair: faire pression pour la légalisation de l'avortement dans les pays où il est illégal, et établir un «jour de fête» qui sera utilisé pour déployer une propagande pro-avortement.

    Le lobby de l'avortement est uni pour tuer des enfants par dizaines de millions. Maintenant, il nous faut, nous aussi, nous unir, afin que la vie soit plus forte que la mort. Nous devons adresser un message clair à l'ONU : il n'y a pas d'avortement sans risque pour la femme. Cela n’existe pas. Et pour ce qui est de célébrer le meurtre d'êtres humains innocents, il en va franchement à l'encontre d’un droit fondamental : le droit à la vie.

    Si vous signez cette pétition, votre message sera directement adressé au Secrétaire Ban Ki-moon. S'il vous plaît rejoignez-nous pour que cette monstrueuse demande ne soit pas retenue par l’ONU.

    La pétition se trouve ici : http://www.citizengo.org/fr/lf/37036-lonu-organise-une-journee-mondiale-lavortement?

  • Nouvelles attaques de talibans contre des quartiers chrétiens au Pakistan

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    ASIE/PAKISTAN - Mort d’un laïc catholique dans le cadre d’une attaque des talibans contre un quartier chrétien de Peshawar

    Peshawar (Agence Fides) – Quatre militants talibans ont attaqué ce matin vers 05.30 locales la Christian colony, quartier chrétien de Peshawar, ville du nord du Pakistan. Un laïc catholique, Samuel Masih, père de famille, a été tué et deux protestants, employés comme agents civils de sécurité ont été blessés. C’est ce qu’indique à Fides le Père Yunis Riaz, Curé de la Paroisse Saint Michel, sur le territoire de laquelle se trouve la Christian colony. Dans une fusillade intervenue par après, deux militaires et un agent de police ont été blessés alors que les quatre talibans auteurs de l’attaque sont morts.

    Le Père Riaz, Curé à Peshawar depuis cinq ans, raconte, dans le cadre d’un entretien accordé à Fides, ces moments agités : « Les quatre militants étaient embusqués hors de la Colonie. Ils ont attendu que la barrière s’ouvre pour faire sortir Samuel, qui devait se rendre au travail. A ce point, ils ont ouvert le feu, tuant Samuel et pénétrant dans la colonie. Dans la fusillade, nos deux agents de sécurité civils ont été blessés. Ils ont cependant donné l’alarme et appelé des renforts. Les militaires sont arrivés et ont poursuivi l’affrontement avec les terroristes. Deux d’entre eux ont été tués par l’armée. Deux autres se sont fait exploser, attendus que tous les quatre portaient des ceintures explosives, détruisant une habitation dans laquelle ils s’étaient barricadés mais sans pour autant faire d’autres victimes ».

    Le Curé poursuit : « Je me suis rendu sur place. Les gens ont peur. Nous sommes en deuil suite à la mort de Samuel. Dans la colonie, vit une trentaine de familles chrétiennes dont dix sont catholiques. Il s’agit de personnes simples, en majeure partie travaillant au nettoyage de bureaux de l’administration. Ce sont des gens dotés d’une foi forte. Nous surmonterons cela également ».

    « Les talibans – conclut le Père Riaz – frappent de manière indiscriminée des objectifs civils et militaires, des écoles et des familles. Ils veulent détruire la paix et jouir de visibilité en menaçant les institutions. Nous resterons unis pour protéger la paix sociale et religieuse. En tant que chrétiens, nous ferons ce qui nous appartient de faire, en priant et en travaillant pacifiquement, construisant chaque jour la paix dans notre vie quotidienne ». (PA) (Agence Fides 02/09/2016)

  • Surprise : le premier ministre indien fait publiquement l’éloge de Mère Teresa

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    Lu sur "Eglises d'Asie" (Agence d'Information des Missions Etrangères de Paris) :

    A quelques jours de la canonisation de Mère Teresa, le Premier ministre dresse un portrait élogieux et inattendu de la future sainte

    « Mère Teresa a consacré sa vie entière à servir les plus pauvres et les plus démunis en Inde. Quand une telle personne se voit attribuer le titre de sainte, il est tout naturel que les Indiens se sentent fiers. » Tels ont été les propos tenus par le Premier ministre Narendra Modi, lors d’un message radio, le 28 août dernier, durant lequel il a expliqué que même si Mère Teresa n’était pas née en Inde, elle avait, durant toute sa vie, servi les Indiens.

    C’est la première fois que Narendra Modi, plus connu pour ses critiques et son hostilité à l’égard de l’action de Mère Teresa et des Missionnaires de la Charité, fait publiquement l’éloge de l’action de la bienheureuse de Calcutta en Inde. Son parti, le RSS, le cœur idéologique du parti nationaliste hindou (BJP) au pouvoir actuellement, soupçonne en effet régulièrement les chrétiens de s’occuper des plus pauvres en vue de les convertir au christianisme.

    Les propos élogieux de Modi envers la future sainte : une première

    Il faut dire que l’engouement en Inde pour l’événement que représente la canonisation de Mère Teresa dépasse largement la simple sphère catholique et prend une réelle dimension nationale et interreligieuse. Le gouvernement indien, bien qu’issu du BJP, se devait donc d’y participer, bien que le Premier ministre ne se rende pas en personne à la cérémonie de canonisation au Vatican, le 4 septembre prochain. Le gouvernement indien enverra à Rome une délégation gouvernementale officielle composée de onze membres, avec, à sa tête, la ministre des Affaires étrangères, Sushma Swaraj. Deux autres délégations indiennes seront également présentes, celles des Etat de Delhi et du Bengale-Occidental, conduites par leur ministre-président.

    Une délégation gouvernementale indienne au Vatican pour une canonisation

    C’est également la première fois qu’une délégation gouvernementale indienne se rendra au Vatican pour une canonisation, le plus surprenant étant que cette délégation provienne d’un gouvernement issu du BJP, le parti nationaliste hindou, connu pour être hostile voire agressif envers les minorités religieuses, particulièrement les chrétiens et les musulmans.

    En 2014, lors des canonisations à Rome par le pape François du bienheureux P. Chavara Elias Kuriakose (1805-1871) et de la bienheureuse Sr Euphrasia du Sacré-Cœur de Jésus (1877-1952), tous deux originaires du Kerala, aucune délégation du gouvernement indien ne s’était rendue au Vatican ; seule une délégation officielle conduite par un ministre de l’Etat du Kerala s’était déplacée pour l’occasion.

    Un évêque catholique au sein de la délégation officielle gouvernementale indienne

    Autre point surprenant : la présence, parmi la délégation gouvernementale indienne, de Mgr Theodore Mascarenhas, secrétaire général de la Conférence des évêques catholiques d’Inde (CBCI). Selon lui, la présence d’un membre de la CBCI au sein de la délégation officielle gouvernementale est la preuve que le gouvernement actuel reconnaît la Conférence des évêques catholiques comme la voix officielle de l’Eglise catholique en Inde. « C’est un honneur de faire partie de la délégation gouvernementale. Nous avons hâte de travailler étroitement avec le gouvernement sur les questions de l’Eglise et des chrétiens en Inde. C’est une évolution très positive », a-t-il déclaré à l’agence Ucanews, le 29 août dernier.

    L’absence notoire de la ministre-présidente du Bengale-Occidental dans la délégation gouvernementale

    La ministre-présidente de l’Etat du Bengale-Occidental, Mamata Banerjee, pourtant annoncée comme faisant partie de la délégation officielle gouvernementale, a créé la surprise, le 26 août dernier, en annonçant qu’« [elle] ne se rendrait pas au Vatican avec la délégation gouvernementale, mais en tant qu’invitée des Missionnaires de la Charité ». Selon le quotidien indien, The Indian Express, ce serait Sr Prema, en tant que supérieure des Missionnaires de la Charité, qui aurait invité la ministre-présidente à la cérémonie.

    Selon des sources politiques issues de l’opposition indienne, la décision de Mamata Banerjee de ne pas s’afficher officiellement avec la délégation gouvernementale au Vatican a pour but de ménager à la fois les susceptibilités des extrémistes hindous, tout en courtisant les chrétiens du Bengale-Occidental, qui représentent une minorité importante dans l’Etat. « La violence que subissent les Indiens convertis au christianisme de la part des groupes extrémistes hindous, liés au BJP, est devenu un problème international et Mamata en a bien conscience », a expliqué un responsable de l’opposition, membre du parti politique All India Trinamool Congress (AITC ou TMC), du Bengale-Occidental.

    Ces derniers jours, les protestations des extrémistes hindous sont allées bon train. Pour Surendra Jain, secrétaire général du Vishwa Hindu Parishad (Conseil mondial hindou), composante centrale de la mouvance idéologique dont est issue le BJP, « le Premier ministre indien aurait dû prendre en considération l’aspect des conversions [au christianisme], avant de décider d’envoyer une délégation au Vatican. La canonisation de Mère Teresa est le signe annonciateur de nouvelles vagues de conversions en Inde et de l’arrivée de fonds étrangers supplémentaires visant à convertir », a-t-il affirmé à l’agence indienne IANS.

    La Poste indienne commercialisera, à partir du 1er septembre, soit trois jours avant la canonisation de Mère Teresa, une série limitée d’enveloppes en soie – une première – contenant une pièce de cinq roupies frappée à l’effigie de la future sainte.

  • Un jeune homme tente d'assassiner un prêtre en pleine messe à Sumatra

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    Lu sur le site des Missions Etrangères de Paris (Eglises d'Asie) :

    Sumatra : tentative d’assassinat d’un prêtre catholique en pleine messe

    Dimanche 28 août, le P. Albert Pandiangan, un prêtre capucin âgé de 60 ans, a été la cible d’une attaque terroriste alors qu’il célébrait la messe en son église Saint-Joseph de Medan, ville située sur la côte nord-est de l’île de Sumatra. Une attaque probablement inspirée de l’attentat commis le 26 juillet dernier à Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen, en France, attentat au cours duquel le P. Jacques Hamel avait trouvé la mort, égorgé par deux terroristes se réclamant de l’organisation Etat islamique.

    Dimanche, le P. Pandiangan prononçait son sermon lorsqu’un jeune homme s’est précipité sur lui. Après avoir vainement tenté de faire exploser la bombe artisanale qui était dans son sac, Ivan Armadi Hasugian, jeune musulman de 17 ans, s’est jeté sur le prêtre catholique en brandissant une hache et un couteau. Des paroissiens ont toutefois pu intervenir et le stopper dans son élan. Le prêtre s’en est sorti avec une simple blessure au bras gauche et le garçon a été arrêté par la police.

    L’enquête suit son cours pour connaître les motivations d’Ivan Armadi Hasugian. Le garçon a déclaré à la police qu’une récompense de 10 millions de roupies (132 000 euros) lui avait été promise par deux hommes rencontrés quelques jours avant l’attaque, pour faire exploser la bombe dans l’église. Des paroissiens assurent effectivement avoir vu deux hommes fuir l’église Saint-Joseph, après l’échec manifeste de l’attentat. La police de Medan les recherche toujours.

    Un bout de papier portant le symbole de l’Etat islamique (Daech) et l’inscription en arabe « La ilaha illa Allah » (‘nulle divinité sinon Allah’) a été retrouvé dans le sac d’Ivan Armadi Hasugian après son arrestation. Selon Mardiaz Kusin Dwihananto, chef de police de Medan, les actes de violence de ce jeune musulman auraient été inspirés par l’assassinat du P. Hamel en l’église Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen, le 26 juillet dernier. Cette fois-ci cependant, l’attentat n’a pas été revendiqué par l’Etat islamique. D’après la police, citée par Reuters, l’assaillant était bien « obsédé » par Daech sans pour autant être entré en contact avec les réseaux djihadistes.

    Muliawan Margadana, président du Mouvement des intellectuels catholiques en Indonésie, y voit toutefois un message de la part de l’organisation islamiste. Celui d’être en mesure de semer la terreur dans les lieux les plus paisibles, comme dans une église paroissiale près de Rouen ou à proximité de Medan. Margadana a appelé le gouvernement à prendre des mesures pour protéger les croyants et leurs lieux de culte.

    Pays très majoritairement musulman (85 % des 240 millions d’habitants) où vivent d’importantes minorités religieuses (dont 10 % de chrétiens), l’Indonésie a connu ces dernières années des épisodes terroristes importants. Un traitement policier de ces violences a éloigné cette menace, sans toutefois jamais la faire complètement disparaître. Les 29 et 30 juillet derniers, une dizaine de temples bouddhistes ont été attaqués à Tanjung Balai, au sud de Medan, sans faire de victimes mais provoquant des dégâts matériels importants. Par ailleurs, la Commission nationale des droits de l’homme, une instance indépendante à Djakarta, dénonce la montée du radicalisme au sein de la population musulmane, tendance qui s’est traduit ces trois dernières années par une hausse des atteintes à la liberté religieuse pour les minorités.

    Publié début août par l’Institut des Hautes études islamiques, institut fondé par l’ancien président de la République Abdurrahman Wahid, un rapport estime que 8,1 % des adultes musulmans du pays, soit un groupe de 12 millions de personnes, sont soit radicalisés soit susceptibles de le devenir. L’Institut appelle notamment le gouvernement central à exercer un contrôle plus fort sur les autorités locales, communales, régulièrement impliquées dans les actes d’intolérance religieuse, et à continuer la lutte contre le radicalisme et ainsi que contre les groupes tels l’Etat islamique, qui ne cachent pas leur volonté de s’implanter en Indonésie. Des campagnes de prévention anti-extrémisme ont été mises en place par les autorités.

    Mgr Ignatius Suharyo Hardjoatmodjo, archevêque de Djakarta et président de la Conférence des évêques catholiques d’Indonésie, a qualifié d’« inhumaine » l’attaque visant le P. Albert Pandiangan. « La terreur et la violence ne règleront rien. Elles ne sont qu’une source de souffrance », a-t-il précisé. L’archevêque de Medan, Mgr Anicetus Bongsu Sinaga, a quant à lui déclaré que l’affaire allait être traitée sans préjugés, et a appelé les catholiques des différents diocèses de la région à l’ordre et à la paix.

  • Rien ne permet d’affirmer qu’un accord est en passe d’être conclu entre la Chine Populaire et le Saint-Siège

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    Lu sur le site des Missions étrangères de Paris (Eglises d'Asie) :

    A quand un accord entre le Saint-Siège et la Chine populaire ?

    A en juger par le volume des publications parues ces dernières semaines sur Internet et dans la presse au sujet des relations sino-vaticanes, il semblerait que Pékin et Rome se rapprochent en vue de conclure un accord concernant sinon la normalisation de leurs relations du moins le mode de nomination des évêques en Chine. Toutefois, en l’absence de communiqué officiel de l’une ou l’autre partie en présence, rien ne permet d’affirmer qu’un accord est en passe d’être conclu.

    Ce 24 août, le journal catholique italien L’Avvenire a publié une longue interview du cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, dans laquelle le prélat aborde, parmi d’autres sujets, les relations du Vatican avec la Chine. Le cardinal y confirme ce qui, ces derniers temps, était devenu quasi-officiel, à savoir le fait que Rome et Pékin négocient. Mais le secrétaire d’Etat utilise toutefois le mot « contacts » pour qualifier le dialogue qui s’est établi entre les deux parties et précise que ceux-ci se poursuivent « dans un esprit de bonne volonté des deux côtés ». Le cardinal prend également soin de rassurer ses éventuels lecteurs du gouvernement chinois sur le fait que les catholiques chinois sont« entièrement chinois » et que le Saint-Siège est attentif au fait qu’ils puissent « vivre positivement leur appartenance à l’Eglise et, dans le même temps, être de bons citoyens et contribuer à renforcer l’harmonie de l’ensemble de la société chinoise ». Quant à un éventuel accord, nulle déclaration, sinon que « le chemin de la connaissance et de la confiance mutuelles prend du temps, nécessite de la patience et appelle à une hauteur de vue des deux côtés ».

    Une longue dépêche de l’agence Reuters

    La séquence médiatique de cet été avait débuté par une longue dépêche de l’agence Reuters publiée ce 14 juillet. Intitulée « Special Report – After decades of mistrust, Pope pushes for breakthrough with China », l’enquête présentait un travail fouillé et bien informé de ce qui constitue très certainement le cœur des pourparlers en cours entre Pékin et Rome, à savoir le mode de nomination des évêques de l’Eglise catholique en Chine. Le gouvernement chinois voit dans la nomination des évêques par le pape une ingérence dans ses affaires intérieures sous prétexte de religion, tandis que l’Eglise défend l’unité du corps épiscopal, laquelle est notamment scellée par le fait que les évêques, successeurs des apôtres, sont nommés par le pape, successeur de saint Pierre. La dépêche de Reuters se penchait, entre autres, sur le cas des huit évêques de la partie « officielle » de l’Eglise illégitimes aux yeux des fidèles car consacrés sans l’accord de Rome, en évoquant une possible légitimation de ces évêques par le pape François à la faveur de l’année de la Miséricorde. Les journalistes donnaient aussi à voir la complexité des négociations, non seulement entre les deux parties mais aussi sein de l’Eglise et de la Curie romaine.

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  • Les chrétiens nigérians inquiets pour leur sécurité

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    De Radio Vatican :

    Les chrétiens du Nigeria s'inquiètent pour leur sécurité

    (RV) Au Nigeria, huit chrétiens ont été brûlés vifs à Talatu Mafara, dans l’État de Zamfara, au nord-ouest du pays. Un étudiant chrétien accusé de blasphème s’est réfugié dans la maison d’une famille chrétienne pour échapper à une horde de musulmans en colère. Ces derniers ont mis le feu à l’habitation, ne laissant aucune possibilité à la famille de s’en sortir, La scène d’horreur a été filmée, provoquant une vive réprobation dans le pays.

    La section jeunesse de l’Association chrétienne du Nigeria a condamné ce crime. Selon l’association, la primauté du droit ne peut pas être respectée dans un pays où règne une dualité entre la Constitution fédérale du Nigeria et la charia islamique en vigueur dans 11 États musulmans du nord. Cette confusion ouvre la voie à la persécution et au meurtre des chrétiens au Nigeria.

    Les séniors de l’association se sont publiquement inquiétés cette semaine du basculement progressif du pays vers un État islamique. Ils s’en sont pris à un projet de loi en instance devant l'Assemblée nationale, sur la réglementation des ONG. Projet qui vise à les faire taire, et en particulier l'Association chrétienne du Nigeria. Ils sont également préoccupés par le fait que le président Buhari, un ancien général musulman, ait choisi de nommer essentiellement des musulmans au sein du comité de sécurité et de renseignement, en charge de la sécurité et de l’ordre public.

    (CV-MD)

  • Quand Georges Soros et la fondation "Open Society" s'attaquent aux lois protégeant la vie dans les pays catholiques

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    D'Anne Dolhein sur reinformation.tv :

    La fondation “Open Society” de George Soros veut la suppression des lois provie par la promotion de l’avortement dans les pays catholiques

    Un document secret des « Open Society Foundations » (OSF) de George Soros récemment mis au jour révèle que le milliardaire a décidé de participer à la promotion de l’avortement et à la suppression des lois provie en finançant un plan de trois ans taillé sur mesure pour s’attaquer d’abord aux pays catholiques. Le document a été rendu public par DCLeaks.com, un site qui publie depuis le début de cette année des courriels piratés et qui a prêté une attention particulière aux organismes financés par Soros et à leur politique de subventions.

    La fondation du milliardaire hongrois, homme lige des Rothschild, a ainsi, selon le document piraté, exposé sa stratégie 2016–2019 en faveur des « droits des femmes ». L’Irlande, où la législation reste largement favorable à la vie, est présentée comme lapremière cible à frapper. Une fois ce bastion tombé sous les coups des promoteurs de l’avortement, il s’agirait d’utiliser l’Irlande comme modèle pour démanteler les protections de la vie « dans d’autres pays fortement catholiques ».

    Les pays catholiques pro-vie dans le viseur de George Soros

    Selon le document d’OSF, « alors qu’elle connaît l’une des lois anti avortement les plus restrictives au monde, y obtenir une victoire pourrait avoir un impact sur d’autres pays fortement catholiques d’Europe, telle la Pologne, et fournir la preuve bien nécessaire que le changement est possible, même dans des lieux très conservateurs ».

    L’Irlande peut s’enorgueillir encore de sa belle Constitution amendée en 1983 pour affirmer « le droit de vivre de l’enfant à naître, en tenant dûment compte de légal droit à la vie de la mère » : elle garantit que ses lois « respectent et autant que possible défendent et font valoir ce droit ».

    C’est bien l’abrogation de ce 8e amendement que la fondation de George Soros voit comme la première urgence : bénéficieront de ses largesses, selon le document fuité, l’Abortion Rights Campaign, Amnesty International Irlande et l’association irlandaise du Planning familial qui devront « travailler de concert pour faire révoquer l’amendement constitutionnel irlandais ».

    Après quoi les autres pays catholiques pourront tomber comme des dominos…

    L’“Open Society Foundation” finance les campagnes pro-avortement en Irlande

    L’Irlande est en effet une « épine dans le pied » des sectateurs de l’avortement, comme le souligne Cara Sherlock du Pro-Life Campaign irlandais : « Les excellentes statistiques irlandaises en matière de sécurité des grossesses sans recours à l’avortement constituent une gêne pour les partisans de l’avortement dans la mesure où elles sapent totalement leur argument selon lequel l’avortement aide les femmes d’une façon ou d’une autre. » Selon les Nations unies, rappelle une militante du Life Institute d’Irlande, Niamh Ui Bhriain, ce pays « est l’endroit le plus sûr au monde pour une mère mettant au monde son bébé », et ce sans avortement légal.

    La loi irlandaise a sauvé des milliers de citoyens irlandais, a souligné de son côté Cara Sherlock.

    Elle a ajouté que les plans de Soros, en tant qu’ils constituent une ingérence étrangère, sont une insulte aux citoyens d’Irlande : un « signe de mépris total », dit-elle.

    « Une chose est certaine. Ceux qui font la promotion de l’avortement en Irlande ont des ressources énormes dont ils ne disposaient pas il y a quelques années encore », a-t-elle souligné : ce sont les gros moyens de la culture de mort.

    Soros : promotion de l’avortement en Irlande pour faire « tomber » les autres pays catholiques

    Selon le document de la fondation de George Soros, la récente légalisation du « mariage » des couples de même sexe en Irlande fournit « des occasions intéressantes et opportunes afin de faire avancer la campagne » pour l’avortement, ce qui montre bien à quel point toutes ces choses sont liées.

    Si l’Irlande est en première ligne dans le plan de Soros, le document de l’OSF annonce également des subventions en faveur de l’activisme pro-avortement en Europe, au Mexique, en Zambie, Nigéria, en Afrique du Sud, en Tanzanie et en Amérique latine : « Afin que les femmes puissent pleinement prendre leur place de citoyens, elles doivent avoir le contrôle de leur corps », affirme-t-il.

    Soros, ce milliardaire de gauche, est la 16e personne la plus riche des Etats-Unis, avec une fortune estimée à près de 25 milliards de dollars par Forbes Magazine. Il n’est cependant qu’un riche financier parmi d’autres à débourser de l’argent pour faire progresser le faux « droit » à l’avortement en Irlande : le milliardaire américain Chuck Feeney en fait partie, tout comme les multinationales Google, Microsoft, la Ford Foundation, Pfizer, JP Morgan et Goldman Sachs.