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International - Page 264

  • Un de Nous s’oppose au financement de l’avortement par des fonds européens

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    Un de Nous s’oppose au financement de l’avortement par des fonds européens.

    Alors que le nouveau président américain a rétabli la « politique de Mexico » stipulant qu’aucun financement fédéral ne devrait aider des organisations internationales ou étrangères qui pratiquent ou promeuvent l’avortement (cf. Donald Trump supprime le financement des ONG soutenant l’avortement), la ministre néerlandaise du Commerce extérieur et de la Coopération au développement, Liliane Ploumen, a lancé une initiative pour le contrer sous le nom de « She decides ». Elle a annoncé la semaine dernière que ce fonds financerait des projets visant à« accroitre l’accès à la contraception et à l’avortement ainsi qu’à l’éducation des femmes dans les pays en développement ». Ce fonds est ouvert aux gouvernements, entreprises ou institutions sociales membres de l’UE ou non, dont certains ont déjà annoncé leur contribution (cf. « She decides » : une conférence pour lancer un fond européen de promotion à l’avortement).

    « ‘She decides’ est très nettement opposée à l’initiative citoyenne européenne la plus réussie » a réagi la Fédération One of Us, qui s’apprête le 14 mars devant la Cour de Justice de l’UE à porter la voix des presque deux millions de citoyens européens ayant demandé à l’UE une politique respectueuse de la vie humaine de la conception à la fin naturelle : « Nous sommes fermement opposés au financement de l’avortement par le budget commun de l’UE. Cette question ne relève pas de la compétence de l’Union européenne et doit rester strictement de la compétence des gouvernements nationaux » (cf. « Un de nous » : Des experts du droit, de la santé et de la politique s’engagent pour défendre l’embryon humain).

    Carlo Casini, président honoraire de la Fédération One of Us a rappelé que «la Cour européenne des droits de l’homme n’a jamais reconnu le droit à l’avortement ; elle a imposé à l’Europe la neutralité à ce sujet(…) Offrir de l’argent aux organisations qui font de la propagande et mettent en œuvre l’avortement dans le monde, signifie sortir de cette neutralité, encourage l’avortement et viole le principe de la dignité humaine (Article. 2 du traité de l’Union européenne) ».

    Thierry de la Villejegu, vice-président de cette même Fédération a fait état du « premier devoir de l’UE envers les femmes enceintes» qui est de « leur permettre de donner naissance à leur enfant dans des conditions de dignité ». Il exhorte « les pays européens à développer rapidement des soins médicaux de haute qualité pour chaque femme enceinte. Le financement par l’UE de programmes de promotion et d’avortement dans les pays en développement est un acte de violence pure, une violation de la conscience des femmes et une violation de la souveraineté nationale. Ces programmes doivent être condamnés ». Les données de l’OMS sur l’année 2012 montrent que 91% des décès maternels peuvent être évités. « Les femmes souffrent en raison de l’absence scandaleuse de soins efficaces pendant la grossesse et l’accouchement, dont 333 000 meurent chaque année (99% dans les pays en développement) ».

  • L'argent des contribuables belges doit-il financer les ONG américaines faisant la promotion de l’avortement ?

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    L'opinion de Jean-Paul Van de Walle sur le site de LaLibre.be :

    Pourquoi dépenser 10 millions d’euros pour promouvoir l'avortement aux Etats-Unis ? (OPINION)

    Il y a quelques jours, Alexander DE CROO (Open VLD), ministre de la Coopération au développement, a annoncé que la Belgique accueillera bientôt la conférence internationale « She Decides » (« Elle décide »). Il s’agit d’une conférence de fundraising, organisée suite à la décision de la Maison Blanche de suspendre le financement, par les Etats-Unis, d’Organisations Non Gouvernementales faisant la promotion de l’avortement. Le site officiel de la diplomatie belge renseigne que cette conférence sera l’occasion d’établir une « stratégie commune afin de limiter l’impact de cette décision américaine pour des millions de femmes et filles ».

    Dans un message-vidéo publié aujourd’hui sur Twitter, Alexander DE CROO a par ailleurs annoncé que la Belgique contribuera à cette levée de fonds à concurrence de 10 millions d’euros, afin de protéger les (dits) « droits reproductifs et sexuels » des femmes. 

    Faut-il s’en réjouir ?

    1. Il est loisible à un ministre d’exprimer son désaccord, personnel le cas échéant, quant aux décisions prises par le Gouvernement des Etats-Unis. L’on peut cependant se demander si le Gouvernement belge a, aujourd’hui, pour vocation première de pallier toute mesure « contestable » prise de l’autre côté de l’Atlantique.

    Si demain un mur est construit le long de la frontière mexico-américaine, la Belgique organisera et financera-t-elle donc après-demain une « initiative de fundraising » pour contrer la construction de ce mur ?

    2. La vitesse-éclair avec laquelle le Gouvernement belge, en "réaction", a décidé d’accueillir la conférence internationale en question, et de donner la somme de dix millions d’euros, peut poser question. Ne serait-il pas plus raisonnable qu’un pays qui, récemment, a mis 541 jours à constituer un gouvernement fédéral, fasse preuve d’un peu plus de prudence, et de recul, avant de prendre ce type de mesure à la hâte? La rapidité avec laquelle l’on débloque des fonds publics (conséquents) afin de, en définitive, contrer une décision américaine de non-financement de certaines ONG, laisse penser que le gouvernement se serait trouvé face à une situation d’urgence grave – laquelle, sauf erreur de ma part, n’existe absolument pas en l’espèce, ni sur le fond, ni sur la forme.

    D’autres situations, objectivement plus « urgentes », relevant directement de la responsabilité du Gouvernement, ne mériteraient-elles pas, bien davantage, pareil soutien financier ? Récemment, par exemple, les conditions de vie inhumaines des prisonniers en Belgique ont une nouvelle fois été dénoncées – et les conséquences néfastes (récidive, radicalisation, etc.) qui en découlent…

    3. Il est juste de reconnaître la détresse rencontrée par des femmes confrontées à une grossesse non désirée. Pour autant, il n’existe aucune obligation, pour un Etat, de financer directement ou indirectement l’interruption volontaire de grossesse, ou sa promotion. L’on doit en effet pouvoir, dans une société démocratique, librement opiner que l’interruption volontaire de grossesse ne constitue pas une ou « la » réponse adéquate à cette détresse – tel que le fait le Président des Etats-Unis.

    Pas uniquement l'intérêt de la femme enceinte

    On peut rappeler, en tout cas, que l’avortement ne concerne pas uniquement l’intérêt de la femme enceinte, mais concerne également l’intérêt du père de l’enfant, l’intérêt de l’enfant en tant que tel, ou encore l’intérêt du corps médical ou des institutions hospitalières. C’est notamment parce que ces intérêts, importants, parmi d’autres, sont en jeu, que l’avortement n’est pas, en Belgique, un « droit » de la femme, ou un « acte thérapeutique », mais demeure une exception conditionnée à la loi pénale – ayant vocation à préserver les valeurs constitutives et essentielles de l’ordre social.

    Présenter l’avortement comme un « droit » me paraît donc erroné. Réduire la question de l’avortement au seul « She Decides » (« Elle décide ») me paraît tout autant appeler de larges réserves.

    Pour ces motifs également, l’on peut se demander s’il est vraiment justifié d’allouer d’emblée des fonds publics conséquents à cette initiative de fundraising – plus récente encore que la Présidence de Donald TRUMP…

    Faut-il donc applaudir la mesure gouvernementale, en y voyant, tel qu’on la décrira peut-être, un geste d’« humanité » de la part de la Belgique, corrigeant, dans sa sagesse, une décision politique américaine (dite) absolument indéfendable ou déraisonnable ?

    Je n’en suis pas vraiment convaincu.

  • Un Fonds international pour l'avortement ? Pas en mon nom !

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    Appel aux ministres canadiens, belges, luxembourgeois et des autres pays de l'UE pour rejeter le plan pro-mort des Pays-Bas

    Il y a quelques jours, c’était le 23 janvier, le président des États-Unis, a rétabli ce qu’on appelle la «Politique de Mexico». Cette politique avait été initiée et soutenue par les présidents qui défendaient la vie, mais abolie par les présidents Clinton et Obama.

    La politique dite  « de la ville de Mexico » stipule qu'aucun contribuable des États-Unis ne devrait financer des organisations internationales ou étrangères qui pratiquent ou font la promotion de l'avortement. Le rétablissement de cette politique par le nouveau président américain implique, entre autres, l'arrêt de ce financement pour le Planning Familial, l’association Marie Stopes International et, probablement, pour le Fonds des Nations Unies pour la population.

    En réponse à cette décision américaine, la ministre néerlandaise du Commerce extérieur et de la Coopération au Développement, Lilianne Ploumen, a lancé une initiative pour financer des organisations internationales pro-mort (celles mentionnées ci-dessus) sous le nom de « Elle décide ».

    Ce fonds proposé vise à combler un déficit de près de 600 millions de dollars : le montant du financement que les États-Unis ne paieront plus aux organisations respectives pour détruire des vies.

    D’après la loi américaine, et depuis 1973, le financement par les contribuables américains ne peut pas être utilisé pour financer directement l'avortement. Cependant, les organisations pro-avortement reçoivent des fonds pour d'autres activités non liées à l'avortement qu’elles utilisent pour tuer les enfants, souvent illégalement, dans le sein de leur mère.

    Grâce au rétablissement de « la politique de Mexico », ce genre de transfert de fonds est maintenant terminé. Les organisations qui pratiquent ou font la promotion de l'avortement ne peuvent recevoir aucun financement américain, même pour d'autres activités non liées à l'avortement.

    Mais le gouvernement néerlandais a déjà accordé 10 millions d'euros au fonds Ploumen «Elle Décide ». Les taxes néerlandaises, sont maintenant utilisées pour rendre l'avortement disponible dans le monde entier et pour le promouvoir. Surtout dans les pays pauvres. Surtout en Afrique.

    Et, d'autres pays dans le monde, y compris le Canada, la Belgique, le Luxembourg, le Danemark et d'autres pays de l'UE ont également exprimé leur souhait de rejoindre ce terrible « fond d’investissements » dont l’objet social, si l’on peut dire, est de détruire la vie.

    Comment peut-on financer de telles officines de mort ? Les monstruosités commises par l’association Marie Stopes International sont de notoriété publique. En Ouganda, par exemple, les cliniques d'avortement clandestines ont été accusées de vider dans les toilettes les bébés tués durant l'avortement et de mettre la musique « à fond » dans leur centre pour étouffer le bruit des femmes qui gémissaient de douleur.

    De telles horreurs se produisent également dans d'autres pays. Nous devons donc nous poser la question suivante : voulons-nous que l'argent de nos impôts soit versé à ces organisations ?

    Les résidents des Pays-Bas, du Canada, du Luxembourg, de Belgique, du Danemark et de tous les pays européens doivent s'opposer au financement des avortements par les contribuables et rejeter le plan néerlandais de Ploumen.

    Ce type de néo-colonialisme doit être rejeté !

    Les pays occidentaux ne peuvent-ils rien proposer de meilleur en en termes de développement ?

    Cette pétition est adressée à Mme Chrystia Freeland, ministre des Affaires étrangères du Canada, à la haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, à Mme Federica Mogherini, ainsi qu'aux ministres des Affaires étrangères des États membres de l'UE. Elle sera également adressée au gouvernement néerlandais.

    Plus d'informations (en anglais):

    https://www.lifesitenews.com/news/dutch-govt-launches-global-fund-to-bail-out-abortion-industry-after-trumps

    https://www.lifesitenews.com/news/canada-may-join-europe-in-600m-global-abortion-bailout-after-trump-funding

    https://www.government.nl/latest/news/2017/01/28/minister-ploumen-launches-she-decides

    http://www.ncregister.com/daily-news/whistle-blower-multiple-abuses-happened-at-marie-stopes-international-facil

    Un Fond international pour l'avortement ? Pas en mon nom !

    Nous avons pris note de la nouvelle initiative du gouvernement néerlandais, de créer un fond international pour promouvoir l’avortement sous le nom de «She Decides» (Elle décide).

    Nous avons également pris note du soutien de la Belgique (De Croo), du Canada (Bibeau), du Luxembourg (Schneider) et de certains autres pays de l'UE pour ce projet profondément mortifère.

    Et nous savons également que le gouvernement néerlandais a déjà alloué 10 millions d'euros de fonds pour ce projet qui vise à rassembler 600 millions d'euros afin de perpétrer des avortements dans les pays pauvres.

    L'objectif du nouveau fonds est de donner de l'argent aux organisations, comme le Planning familial ou l’association Marie Stopes International, suite à la perte de leur financement en provenance des Etats-Unis.

    Ces organisations commettent des avortements illégaux et dangereux et ne contribuent nullement au développement des pays les plus pauvres et notamment ceux d’Afrique.

    Il s’agit dont, essentiellement, d’une forme de néo-colonialisme vaguement masquée sous une épaisse couche de bonne conscience !

    Plutôt que d’assassiner les enfants dans le sein de leur mère, pourquoi ne pas développer les soins de maternité de base ?

    Madame Ploumen et le gouvernement néerlandais disent vouloir accroitre la dotation de ce fond. Mais nous leur disons : pas en notre nom !

    Bien cordialement,

    Salutations,[Votre Nom] 

    SIGNEZ CETTE PÉTITION MAINTENANT!

  • Les pro-life américains ont le vent en poupe

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    D'Antoine Pasquier sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    Aux États-Unis, les « prolife » lancent l'offensive politique

    «Personne ne s’attendait à ce que ce soit si rapide. » Comme la grande majorité des militants prolife, Guilherm a été agréablement surpris par les premières décisions prises par Donald Trump au sujet de l’avortement. En moins de dix jours, le nouveau président a signé un décret interdisant le versement de fonds fédéraux aux organisations internationales pratiquant ou faisant la promotion de l’avortement à l’étranger ; puis il a nommé à la Cour suprême, le 31 janvier, le juge Neil Gorsuch, proche des milieux prolife, en remplacement d’Antonin Scalia, décédé le 13 février 2016. « Il a rempli ses promesses très tôt », salue le jeune homme, responsable de la plate-forme de pétition en ligne CitizenGo, au Brésil. « S’il continue dans ce sens-là, nous pouvons considérer que son élection est une bonne chose pour le mouvement prolife. »

    Mais personne n’est dupe du personnage. Le magnat de l’immobilier n’est pas connu pour ses prises de position en faveur de la vie, mais plutôt pour sa versatilité en la matière. Tantôt partisan de l’avortement, tantôt se revêtant du blanc manteau du chevalier prolife. Si les opposants à l’IVG se sont tournés vers Trump, c’est en raison de son vice-président Mike Pence. « Il allait mettre un de nos leaders dans une position d’autorité, c’est pour cela que nous l’avons suivi », reconnaît Jim Sedlak, directeur exécutif de l’American Life League.

    Rediriger les fonds publics vers les centres d’aide aux femmes

    Pragmatiques jusqu’au bout des ongles, même les pires ennemis de Donald Trump fondent beaucoup d’espoir en lui pour restreindre l’avortement. « Au regard de ses premières décisions, on peut penser qu’il est redevenu prolife, mais c’est encore un peu tôt pour en être sûr à 100 %. Les actes comptent plus que les mots. Nous verrons », lance à la volée Matthew Truman, 27 ans, militant chez les Democrats for Life. « Je n’apprécie pas que notre mouvement soit représenté par Donald Trump, en raison de sa misogynie, de son racisme, de sa xénophobie et de son mépris pour la dignité humaine », confesse Aimee, directrice du magazine féministe et provie Life Matters Journal. « Mais je suis optimiste et j’espère qu’une loi sera adoptée sous sa présidence pour protéger l’enfant à naître. »

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  • L’étonnante profession de foi du Président Trump

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    D'Alexandre Meyer sur aleteiaorg :

    L’étonnante profession de foi du Président Trump

    Le successeur de Barack Obama a donné un éclairage singulier sur ses convictions religieuses. 

     

    « Et puis flûte après tout (The hell with it), je ne sais même pas si vous êtes démocrate ou républicain, mais je vous nomme pour une année de plus. » En s’adressant à son hôte, l’aumônier du Sénat américain Barry Black, lors du National Prayer Breakfast jeudi 2 février dernier, le président Donal Trump a mis les rieurs de son côté en moins de 30 secondes. Savourant son petit succès, Donald Trump continue sur sa lancée : « Je crois que ce n’est même pas à moi de vous nommer d’ailleurs. C’est du domaine du Sénat, mais on va leur parler. Votre job est très très protégé, ok ? »

    Au cours de son intervention, le président des États-Unis a poursuivi sur le même ton, lançant une invitation humoristique à « prier » pour Arnold Schwarzenegger, reprise depuis par la presse du monde entier : « Quand je me suis lancé en campagne pour la présidence, j’ai du quitter mon show télévisé, « The Apprentice ». Il ont embauché une grosse, grosse star de cinéma, Arnold Schwarzenegger, pour prendre ma place. Et nous connaissons le résultat : l’audience a plongé. Un vrai désastre. Je voudrais que l’on prie pour Arnold et pour ses audiences. »

    Une étonnante profession de foi

    Le 65e National Prayer Breakfast qui se tient chaque année le premier jeudi de février à Washington, réservait une plus grande surprise encore. Face à 3 500 personnalités civiles, militaires et religieuses, réunies sous les auspices du Congrès et de la Fellowship Foundation (une organisation chrétienne), le successeur de Barack Obama a surtout donné un éclairage nouveau sur ses convictions religieuses. Une touchante profession de foi bien peu relayée en France…

    En voici les principaux passages.

    Par dessus tout, aujourd’hui, je tiens à remercier le peuple américain. Votre foi et vos prières m’ont soutenu et m’ont inspiré à travers des moments très difficiles. Partout en Amérique, j’ai rencontré des gens étonnants dont les prières d’intercession et les paroles d’encouragement ont été une source constante de force. Ce que j’entends le plus souvent lorsque je voyage dans le pays, ce sont quatre mots qui ne manquent jamais de toucher mon cœur. Ces quatre mots sont : « Je prie pour vous. » J’entends si souvent : « Je prie pour vous, Monsieur le Président ».

    La qualité de nos vies n’est pas définie par notre succès matériel, mais par notre succès spirituel. J’ai reçu la bénédiction d’être élevé dans un foyer croyant. Ma mère et mon père m’ont appris qu’à celui qui reçu beaucoup, il sera demandé beaucoup. J’ai prêté serment sur la Bible avec laquelle ma mère nous a élevé dans la foi quand nous étions jeunes enfants. Et cette foi se rappelle à mon cœur chaque jour.

    Les gens présents dans cette salle viennent de milieux très, très divers. Vous représentez tant de religions et tant de confessions. Mais nous sommes tous unis par la foi en notre Créateur et notre ferme certitude que nous sommes tous égaux à Ses yeux. Nous ne sommes pas seulement fait de chair, d’os et de sang. Nous sommes des êtres humains, avec chacun une âme. Notre République a été fondée sur le principe que la liberté n’est pas un cadeau du gouvernement, mais que la liberté est un don de Dieu.

    Nous serons un pays sûr, nous serons un pays libre et nous serons un pays où tous les citoyens pourront pratiquer leur foi sans craindre l’hostilité ni redouter la violence. L’Amérique s’épanouira tant qu’il sera permis de s’épanouir à notre liberté et en particulier, notre liberté religieuse.

    L’Amérique connaîtra le succès aussi longtemps que nos citoyens les plus vulnérables – et certains d’entre eux sont si vulnérables – pourront emprunter le chemin du succès. Et l’Amérique connaîtra la prospérité, aussi longtemps que nous continuerons à avoir foi les uns dans les autres et foi en Dieu.

    Tant que nous avons Dieu, nous ne sommes jamais, jamais seuls.

    Quant à nous, ici, à Washington, nous ne devons jamais cesser de demander à Dieu la sagesse de servir le public, selon sa volonté.

    Parce que c’est ce que nous sommes et c’est ce que nous serons toujours et c’est ce que notre peuple veut : une belle nation, sous le regard de Dieu.

    Merci, que Dieu vous bénisse et que Dieu bénisse l’Amérique.

  • Ordre de Malte : les enjeux de la crise

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    Bergoglio.jpgAprès l’intervention pontificale dans les affaires  de l’Ordre souverain de Malte, l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » fait le point  en publiant,  sous la signature d’Aymeric Pourbaix,  un article de synthèse qui pose un diagnostic d’une clarté remarquable, sans langue de buis ni idéologie partisane :

    « EXCLUSIF MAG – Le pape François a obtenu, le 25 janvier, la démission du grand maître de l’ordre souverain de Malte, après deux mois de tensions, et demandé un profond renouvellement spirituel et moral.

    En interne, la démission du grand maître de l’ordre de Malte, le 25 janvier, a sonné comme un coup de tonnerre. « Moment difficile », lâche timidement un diplomate de l’ordre, qui provoque une certaine « perplexité », y compris chez les donateurs de cette œuvre millénaire. Sans parler des très nombreux bénévoles, qui ont suivi cette pénible affaire à travers la presse.

    De fait, en demandant au Britannique Fra’Matthew Festing, 79e grand maître depuis neuf ans, de renoncer à sa charge, le pape François a tranché pour dénouer un climat de tensions de plusieurs longues semaines. Depuis le 6 décembre en fait. Date à laquelle le grand maître exige la démission de son « numéro trois », l’Allemand Albrecht von Boeselager. Officiellement pour rupture de la « confiance » entre les deux hommes. Mais le grand chancelier Boeselager proteste contre les accusations portées contre lui, et en appelle au Vatican.

    Il est entendu puisque, le 22 décembre, le Saint-Siège nomme une commission pour tirer au clair les raisons de cette éviction. De son côté, l’ordre de Malte rétorque qu’il s’agit d’une « affaire interne », et diligente sa propre enquête sur les membres de cette commission pontificale. Il y a en effet « conflit d’intérêts », affirme alors le grand maître, pour certains membres de cette commission, liés entre eux par un important legs géré par un fonds d’investissement en Suisse. Depuis cette date, les observateurs assistent médusés à un échange de communiqués peu amènes entre l’ordre et le Saint-Siège, sans qu’aucune issue ne semble pouvoir être trouvée à ce conflit.

    Le 24 janvier, au terme d’un entretien tendu avec le pape, le grand maître est ainsi conduit à « présenter sa démission », selon les termes du communiqué du Saint-Siège, pour le « bien de l’ordre et de l’Église ». La tutelle d’un délégué pontifical est aussi annoncée, pour rétablir l’ordre et la confiance, et le grand chancelier Boeselager réinstallé dans ses fonctions.

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  • Neil Gorsuch, un protestant anti-avortement nommé à la Cour Suprême des Etats-Unis

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    Lu sur le site du Monde.fr :

    Donald Trump restaure la majorité conservatrice à la Cour suprême

    Le président a nommé Neil Gorsuch à la plus haute juridiction des Etats-Unis. Agé de 49 ans, il appartient à l’école « originaliste ». Ce choix devra être validé par le Sénat.

    En nommant Neil Gorsuch à la Cour suprême des Etats-Unis, mardi 31 janvier, Donald Trump n’a pas manqué de se présenter comme « un homme de parole ».

    Au cours de la campagne, le candidat républicain n’avait cessé de promettre qu’il choisirait pour le poste devenu vacant après la mort du conservateur Antonin Scalia, en février 2016, un juge fidèle à l’école « originaliste ». Cette dernière s’en tient à une lecture littérale de la Constitution, écartant les accommodements liés aux évolutions de la société américaine. Elle s’oppose ainsi, par réaction, à ce que les juges endossent un rôle qui revient selon elle aux législateurs.

    Cette nomination était jugée décisive pour les électeurs républicains. Ces derniers avaient été plus nombreux que les démocrates à la considérer comme la motivation principale de leur vote, le 8 novembre 2016, selon un sondage de sortie des urnes réalisé par l’agence Associated Press et un consortium de journaux.

    Le camp conservateur s’était particulièrement mobilisé pour éviter tout choix hasardeux. Deux de ses bastions intellectuels, la Federalist Society et l’Heritage Foundation, étaient ainsi manifestement parvenues à obtenir de ce candidat atypique qu’il se décide sur la base de leur propre sélection de candidats possibles. Neil Gorsuch y figurait en bonne place.

    Position de force

    La mort d’Antonin Scalia a en effet supprimé l’avantage dont disposaient les juges nommés par des présidents conservateurs au sein de la plus haute instance juridique des Etats-Unis.

    Avec la nomination d’un homme de 49 ans, sous réserve de sa confirmation par le Sénat, cette majorité de cinq juges devrait être rétablie, face aux quatre nommés par des présidents démocrates. Les conservateurs sont d’autant plus en position de force que deux progressistes, Ruth Bader Ginsburg et Stephen Breyer, ont dépassé l’âge moyen, 78 ans, auquel ces juges nommés à vie se retirent ordinairement. Un seul juge nommé par un président républicain, Anthony Kennedy, 80 ans, se trouve dans ce cas.

    En attendant, le saut de génération mis à part, la situation devrait donc revenir à celle qui prévalait avant le décès d’Antonin Scalia, avec une majorité conservatrice qui devient ponctuellement minoritaire lorsque le juge Kennedy rejoint les progressistes sur les questions de société, qu’il s’agisse de la légalisation au niveau fédéral du mariage homosexuel, en 2015, ou bien pour bloquer toute restriction du droit à l’avortement, comme il l’a montré en juin à propos d’une disposition contestée adoptée au Texas.

    Un protestant anti-avortement

    La nomination de Neil Gorsuch doit cependant être validée par le Sénat, où les républicains ne disposent pas des soixante voix nécessaires pour la circonstance, puisqu’ils n’y comptent que cinquante-deux élus sur cent.

    Ce natif du Colorado, fils de la première responsable de l’Agence de protection de l’environnement, nommée par Ronald Reagan, peut mettre en avant un parcours rectiligne pour espérer devenir l’unique protestant (il est épiscopalien) dans un club composé exclusivement, depuis 2010, de juges de confessions catholique et juive.

    Etudiant brillant passé par Harvard et Oxford, il a travaillé, à la fin de son cursus universitaire, comme assistant auprès du juge Kennedy, avant de rejoindre un important cabinet d’avocats de Washington. En 2006, il a bénéficié d’un vote à l’unanimité des sénateurs pour accéder à une Cour d’appel fédérale (le 11e circuit, qui couvre des Etats de l’ouest du pays).

    Onze ans plus tard, compte tenu de l’enjeu, l’épreuve s’annonce autrement plus difficile.

    M. Gorsuch va devoir en effet répondre d’un bilan qui a mis en évidence son conservatisme, notamment sur la question de l’avortement. Il a ainsi jugé légitime, au nom de la liberté religieuse, l’opposition des propriétaires de la chaîne de distribution Hobby Lobby, en juin 2014, à la prise en charge des frais de contraception de leurs employées dans le cadre de la protection sociale permise par l’Obamacare.

    Opposition démocrate

    Les démocrates du Sénat sont par ailleurs tentés de se venger de l’obstruction opposée spectaculairement par leurs collègues républicains au juge Meredith Garland choisi par Barack Obama après la mort d’Antonin Scalia.

    Les élus du « Grand Old Party » (GOP) avaient alors affirmé, au mépris de la pratique, que le président, parce qu’il était dans sa dernière année de son second mandat, n’avait pas la légitimité pour une nomination qui aurait renversé la majorité au sein de la Cour. Ce faisant, ils ont condamné celle-ci à l’impuissance. Divisée en deux blocs de quatre juges, cette institution s’est montrée incapable, depuis un an, de trancher sur les questions les plus cruciales.

    Les élus démocrates sont d’autant plus enclins à livrer bataille que Donald Trump n’a pas fait mystère de son intention de faciliter par ses nominations un réexamen de l’arrêt Roe vs Wade qui a constitutionnalisé le droit à l’avortement en 1973. Le président estime que la décision en la matière devrait revenir aux Etats, ce qui ouvrirait la voie à une remise en question de l’interruption volontaire de grossesse dans une bonne partie des Etats contrôlés par les républicains. Cet engagement lui vaut le soutien inconditionnel des conservateurs religieux.

    Une épreuve de force n’est cependant pas sans danger pour la minorité démocrate du Sénat. Comme il l’a confié, le 26 janvier, lorsqu’il a reçu à la Maison Blanche l’un des piliers conservateurs de la chaîne Fox News, Sean Hannity, Donald Trump n’exclut pas de recourir à « l’option nucléaire » en cas de filibuster, le terme qui désigne, au Congrès, l’obstruction parlementaire.

    Il s’agirait en l’occurrence de supprimer ce seuil de soixante voix nécessaire pour obtenir le feu vert du Sénat, et de le remplacer par une majorité simple. C’est ce qu’ont fait par le passé les démocrates pour les nominations des responsables des départements de l’administration fédérale. Supprimer la majorité des soixante voix banaliserait le Sénat en rendant inutile la quête de compromis, qui a fait longtemps sa spécificité. Cette dernière est déjà compliquée par l’extrême polarisation politique américaine, que l’élection de M. Trump et ses premiers jours au pouvoir ont encore aggravée.

  • Le soldat De Croo vole au secours de l'avortement

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    Lu sur le site de RTL.TVI :

    Bruxelles accueillera une conférence pour venir en aide aux ONG soutenant l'avortement

    Bruxelles accueillera au printemps une conférence internationale "pour que les organisations d'aide dans les pays en développement puissent poursuivre leur travail autour de la planification familiale et des droits des femmes", annoncent samedi les Affaires étrangères belges, citant le ministre de la Coopération au développement Alexander De Croo. Cette annonce intervient le jour où la ministre néerlandaise Lilianne Ploumen lance la plate-forme de financement participatif 'She Decides', visant à venir en aide à ces associations.

    Ces initiatives sont prises en réaction à la signature lundi par le président des Etats-Unis Donald Trump d'un décret interdisant le financement d'ONG internationales qui soutiennent l'avortement. "Le vice-Premier ministre Alexander De Croo a annoncé que la Belgique organisera une conférence internationale à Bruxelles au printemps. L'objectif est de rassembler des pays, organisations et entreprises privées qui partagent la même vision et qui soutiennent l'Initiative globale de collecte de fonds She Decides", indiquent les Affaires étrangères. "Pendant la conférence, les pays pourront annoncer leur soutien politique et financier, les organisations d'aide détailler leurs nécessités et les organismes privés afficher leur engagement." "Je lance un appel aux pays, organisations et entreprises privées à se joindre en masse à l'Initiative globale de collecte de fonds 'She Decides'. Cette initiative est ouverte à tous ceux qui se soucient des droits des femmes et des filles. Ces dernières doivent être en mesure de décider quand elles veulent des enfants et combien elles en veulent. C'est un droit humain (???). Le lancement d'une stratégie commune lors de la conférence internationale à Bruxelles permettra de limiter l'impact sur le terrain pour les femmes et les filles de la décision des Etats-Unis", ajoute Alexander De Croo. La date précise à laquelle la conférence aura lieu n'est pas encore connue.

  • Pourquoi les pays européens ne figurent pas dans les dix premiers pays du monde à accueillir des réfugiés

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    RV22788_LancioGrande.jpgDe Radio Vatican :

    "Que penser des réfugiés", de Xavier Dijon

    (RV) Entretien - Ces dernières années, les medias nous ont rapporté, images à l’appui, les tragiques péripéties de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants qui fuient l’Afghanistan, le Congo, la Guinée, l’Irak, le Kosovo, la Libye, le Mali, la Somalie, la Syrie et tant d’autres pays en proie à la violence. Jésuite belge, Xavier Dijon, a écrit un livre intitulé : Que penser des réfugiés ? (Editions Jésuite-Fidélité). Cet ouvrage confronte deux idéologies : l’une qui invoque les droits de l’homme et l’autre qui revendique la souveraineté des pays occidentaux.   

    Sœur Catherine Aubin l’a interrogé en lui demandant tout d’abord les raisons de l’absence des pays européens dans les dix premiers pays du monde à accueillir des réfugiés. 

  • Le vice-président américain s'est joint à la marche contre l'avortement à Washington

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    D'Etienne Jacob sur le site du Figaro :

    Washington: le vice-président américain se joint à la marche contre l'avortement

    Des dizaines de milliers d'opposants à l'interruption volontaire de grossesse ont défilé dans la capitale américaine pour la 44e édition de la «March for Life», en présence de Mike Pence, premier vice-président des États-Unis à assister à l'événement.

    «Nous voici à un tournant historique.» C'est avec ces mots que Mike Pence, a qualifié vendredi la «March for Life», grand rendez-vous annuel des militants opposés à l'IVG. Premier vice-président à assister à l'événement, l'ex-gouverneur de l'Indiana a prononcé un discours d'espoir pour des dizaines de milliers de militants venus manifester dans les rues de Washington. «La vie est en train de gagner», a scandé le numéro deux de l'Administration Trump.

    La manifestation a pris une tournure particulière cette année, les militants étant galvanisés par la victoire de Donald Trump, le 8 novembre dernier. En effet, la Maison-Blanche et le Congrès sont désormais contrôlés par des opposants à l'avortement. Ce nouveau contexte politique favorable était source d'espérance pour les milliers de personnes rassemblées sur le National Mall, grande esplanade au sud de la Maison-Blanche. «Nous avons espoir que soient adoptées des lois pour protéger les enfants à naître, des lois qui prennent en compte toutes les femmes qui vivent une crise de grossesse, ne savent pas vers qui se tourner et ignorent qu'il existe des alternatives à l'IVG», a confié à l'Agence France-Presse Carol Bracken, une des participantes. Venue de l'État du Connecticut, cette enseignante de 57 ans tenait une pancarte affichant: «L'avortement arrête un cœur et en brise un autre.»

    Les militants ont brandi des pancartes pour s'opposer à l'avortement.

    Les manifestants venus de tous les États-Unis ont défilé entre la Maison-Blanche et la Cour suprême, deux institutions dont ils attendent désormais beaucoup. Ils ont notamment appelé le nouvel exécutif à cesser de financer Planned Parenthood, le plus grand réseau de planning familial des États-Unis.

    «Soutien total» de Trump

    «L'heure est vraiment arrivée pour nous de restaurer le respect de la vie», affirmait Michael O'Dea, un responsable d'une association catholique de l'État du Michigan proposant une couverture santé alternative à l'Obamacare. L'assistance était notamment composée de centaines d'élèves d'établissements scolaires catholiques.

    Dans un tweet vendredi, Donald Trump a assuré de son «soutien total» les participants à la «March For Life», qui se dit être le plus grand événement mondial contre l'avortement.

    Le président leur avait déjà donné satisfaction lundi en signant parmi ses tout premiers décrets une interdiction de financement des ONG internationales qui soutiennent l'avortement. Le Républician doit aussi nommer jeudi à la Cour suprême un magistrat qu'il a promis de choisir parmi les opposants à l'avortement.

    La «Marche pour la vie» se déroule six jours après que la «Marche des femmes» a rassemblé dans la capitale fédérale un demi million de femmes souhaitant défendre leurs libertés fondamentales. La «Women's March» a surpris par son ampleur et la «March for Life» entendait faire de même. Donald Trump a assuré jeudi que les opposants à l'IVG pourraient surpasser en nombre les femmes qui avaient manifesté après son investiture. «Vous ne pourrez rien lire là-dessus», avait-il dénoncé, accusant les médias de ne pas couvrir l'événement en raison de la partialité qu'il leur prête.

    Objectif: la Cour suprême

    La «Marche pour la vie» marque un anniversaire considéré comme funeste par ses participants: l'arrêt «Roe v. Wade» de la Cour suprême qui a légalisé l'avortement en 1973 dans tous les États-Unis. Pour sa 44e édition, le cardinal Timothy Dolan s'est également exprimé depuis New York ainsi que Kellyanne Conway, influente conseillère du nouveau maître de la Maison-Blanche et mère de famille catholique.

    Le cortège devait marcher jusqu'à la colline du Capitole. Les manifestants seront alors invités à faire pression sur leurs représentants au Congrès. Mais l'œil des manifestants sera aussi tourné vers l'édifice en face: la Cour suprême américaine, appelée à trancher en dernier ressort les questions toujours passionnelles aux États-Unis touchant à l'avortement.

    Les participants de la «Marche pour la vie» savent que si Donald Trump se retrouvait en position de nommer un deuxième juge conservateur au cours de son mandat, leur rêve de renverser «Roe v. Wade» pourrait devenir réalité. «J'espère que l'avortement va devenir illégal, car je considère que c'est un meurtre», espérait Katelyn Goodwin, une lycéenne de 17 ans.

    Une banderole pour la 44e édition de la «March for Life».
  • USA : une grande démonstration pro-life attendue à Washington

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    Lu sur le site de LaLibre.be :

    Les opposants à l'avortement comptent déferler sur Washington

    Galvanisés par le président américain Donald Trump, les militants anti-avortement entendent faire une démonstration de force en défilant vendredi à Washington, dans un nouveau contexte politique qui leur est favorable.

    Les manifestants venus de tous les Etats-Unis marcheront entre la Maison Blanche et la Cour suprême, deux institutions dont ils attendent désormais beaucoup.

    Cette "Marche pour la vie" se déroulera six jours après que la "Marche des femmes" a rassemblé dans la capitale fédérale un demi-million de femmes souhaitant défendre leurs libertés fondamentales.

    La "Women's March" a surpris par son ampleur. La "March for Life", qui se présente comme le plus grand événement mondial contre l'avortement, entend faire de même.

    Le nouveau président américain a d'ailleurs estimé que les opposants à l'avortement pourraient surpasser en nombre les femmes qui ont éclipsé son investiture tenue la veille.

    "Il y aura 300, 400, 500, 600.000 personnes", a affirmé jeudi M. Trump à Philadelphie (nord-est). Et "vous ne pourrez rien lire là-dessus", a-t-il dénoncé dans la foulée, en accusant à l'avance les médias de ne pas couvrir l'événement en raison de la partialité qu'il leur prête.

    "Beaucoup de gens s'attendent à ce que ce soit la plus grande +Marche pour la vie+ depuis longtemps", a de son côté assuré à l'AFP Chris Gast, de l'association Right to Life of Michigan (RLM).

    L'antenne de RLM de la ville de Grand Rapids, dans cette région des Grands Lacs, dépêchera à elle seule 12 autocars, a-t-il affirmé.

    Le vice-président en vedette 

    La "Marche pour la vie" marque un anniversaire considéré comme funeste par ses participants: "Roe v. Wade", l'arrêt emblématique de la Cour suprême qui a légalisé l'avortement en 1973 dans tous les Etats-Unis.

    Pour sa 44e édition, le rassemblement annuel se présente sous de nouveaux auspices favorables aux "pro-life", ainsi que se présentent les opposants à l'interruption volontaire de grossesse (IVG).

    Ils ont obtenu lundi un gage de fidélité du nouveau président américain, qui a signé parmi ses tout premiers décrets une interdiction de financement des ONG internationales soutenant l'avortement.

    Les "pro-life" devraient bientôt obtenir un autre motif de satisfaction: Donald Trump nommera le 2 février au neuvième siège de la Cour suprême un magistrat qu'il a promis de choisir parmi les opposants à l'avortement.

    Si la "Marche pour la vie" se veut indépendante, elle accueillera en vedette le vice-président Mike Pence, qui prendra la parole à la tribune.

    Parmi les autres intervenants figurent des élus républicains, le cardinal Timothy Dolan de New York (nord-est) et Kellyanne Conway, influente conseillère du nouveau chef de l'exécutif et mère de famille issue d'un milieu catholique.

    Le cortège, qui se réunira sur les pelouses publiques au sud de la Maison Blanche, marchera jusqu'à la colline du Capitole. Les manifestants seront alors invités à faire pression sur leurs représentants au Congrès, à solide majorité républicaine.

    Mais l'oeil des manifestants sera aussi tourné vers l'édifice en face, la Cour suprême américaine, appelée à trancher en dernier ressort les questions toujours passionnelles aux Etats-Unis touchant à l'avortement.

    Les participants de la "Marche pour la vie" savent que si Donald Trump se retrouvait en position de nommer un deuxième juge conservateur au cours de son mandat, leur rêve de renverser "Roe v. Wade" pourrait devenir réalité.

  • Nous ne voulons pas financer l'avortement illégal en Afrique : signons la pétition

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    Nous ne voulons pas financer l'avortement illégal en Afrique

    18.584 personnes ont signé. Aidez-nous à augmenter ce nombre 20.000 signatures.

    Pour la première fois, un cardinal a appelé à signer une pétition de CitizenGO. C’était le 18 janvier 2017, il y a deux jours. Cette pétition même que vous pouvez signer à votre tour.

    Le cardinal Napier, évêque de Durban en Afrique du Sud a appelé, dans un Tweet, les pays occidentaux à arrêter de tuer les bébés africains. C’est que les agences occidentales, soi-disant de développement, utilisent l’argent du contribuable pour financer illégalement des avortements clandestins en Afrique.

    Un nouveau rapport révèle que la fondation « Marie Stopes International (MSI) », le plus grand « fournisseur » mondial d'avortement dans le monde, procède à des avortements clandestins en Ouganda et dans de nombreux autres pays africains.

     «Il n'y avait pas d'aide pour les femmes», explique Désiré Kirabo, l'ancien directeur d'une clinique de Marie Stopes International (MSI) à Hoima, en Ouganda. "Le seul service fourni est l'avortement."

    En fait, la fondation Marie Stopes International reconnait elle-même procéder à des avortements illégaux : Paul Cornellisson, directeur du programme MSI pour l'Afrique du Sud a déclaré, en 2017 devant les participants à une conférence : «Nous faisons des avortements clandestins partout dans le monde ». C’est pourquoi, en 2012, la Zambie a interdit à MSI d'opérer sur son territoire après que l'organisation ait commis plus de 500 avortements illégaux dans ce pays.

    Désiré Kirabo raconte que la clinique MSI dans laquelle il a travaillé en Ouganda a procédé à des avortements sur des jeunes filles mineures, a omis de signaler des viols et des violences sexuelles et a jeté les bébés dans les toilettes.

    Et qui paye pour ces avortements ? C’est le contribuable. A travers les programmes de développement des pays occidentaux !

    - En France, c’est l’Agence Française de développement,

    - Au Canada, c’est le « Global Affairs Canada »

    - Aux Etats-Unis, c’est la « United States Agency for International Development (USAID) »

    - Au Royaume-Uni, c’est le « United Kingdom Department for International Development (DFID) »

    Et nous pourrions continuer cette liste d’organismes nationaux dont l’objectif officiel est d’apporter une aide médicale et alimentaire aux pays les plus pauvres et qui détournent l’argent du contribuable pour tuer des enfants dans le sein de leur mère.

    Personne n’est au courant car officiellement ce n’est pas leur mission. À l'insu des contribuables occidentaux, leurs programmes nationaux de développement dépensent l'argent des contribuables pour financer l'avortement illégal dans les pays africains. L'USAID ou l’Agence française de développement ne sont pas autorisés, légalement, à utiliser leurs financements pour payer les avortements à l'étranger, mais Désireé Kirabo signale que sa clinique MSI cache les preuves de leurs pratiques abortives quand les inspecteurs viennent en visite !

    Voilà ce que l’on peut lire dans un rapport de 2012 produit par l’Agence française de développement et ironiquement intitulé : « Les femmes et les enfants d’abord…»  [voir page 21 du document ci-dessous]. Au-delà de la phraséologie technocratique, il faut comprendre : nous finançons illégalement l’avortement illégal…

    « Les partenariats avec les autres agences de coopération viseront à favoriser les cofinancements ou les délégations de fonds au bénéfice des pays prioritaires et de la simplification de l’aide. Ils seront également l’occasion d’échanger sur les approches et de promouvoir les savoir-faire français, notamment concernant la planification familiale, dans le cadre des engagements pris au Sommet du G8 à Muskoka et du Partenariat de Ouagadougou en matière de planification familiale. L’AFD continuera à développer une collaboration active avec les fondations philanthropiques (Fondation Bill & Melinda Gates, Fondation William & Flora Hewlett, Aga Khan…), d’autres bilatéraux (USAID, KfW, AusAid, JICA, Espagne, Belgique, Monaco,…), la société civile (Equilibres & Populations, Mouvement français pour le planning familial, AMREF, Marie Stopes International, IPPF, PSI, PESINET, MDM etc.).» 

    Le savoir-faire français en matière de Planning familial, on sait ce que cela signifie. Hélas ! A cet égard, je vous invite à lire, dans la revue « Cahiers Libres », l’excellent article de Marianne Durano, jeune normalienne et agrégée de philosophie (voir ci-dessous). Marianne a appelé le Planning familial en 2015 pour tester leur « soutien » et la manière dont il procédait face à une femme en détresse. Lisez cet article. Lisez-le vraiment, c’est éloquent !

    Et il en va de même pour la Belgique, la Suisse, le Canada et plus généralement, pour l’ensemble des pays occidentaux.

    Pour rappel, Marie Stopes, la fondatrice de MSI, était une eugéniste britannique radicale. Aujourd'hui, son organisation continue de cibler les non-Européens pour développer la pratique des avortements clandestins en Afrique. Ce n'est pas un hasard si, parmi les 37 pays où MSI opère, 16 sont des pays africains. Il y a une volonté de tuer. De contrôler les populations. Et c’est, sans doute, ce que l’Agence française de développement appelle pudiquement, dans son rapport, la «transition démographique » !

    Continuer à financer le MSI est une forme d'oppression culturelle et d'impérialisme occidental contre les peuples d'Afrique. Là précisément, où l'avortement est rejeté par la population, à une écrasante majorité. Cela doit cesser ! 

    Plus d'informations:

    "Aujourd’hui j’ai appelé le Planning familial" par Marianne Durano

    http://cahierslibres.fr/2015/01/aujourdhui-jai-appele-le-planning-familial/

    "Les femmes et les enfants d’abord…" : rapport de l'AFD

    http://www.dphu.org/uploads/attachements/books/books_1595_0.pdf

    WATCH the bombshell KILLING AFRICA report here!

    Exposing the MSI Mission in Africa

    The Stream EXCLUSIVE: Killing Africa: Stop Taxpayer Funding of Illegal Abortions in Africa

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