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International - Page 266

  • Mgr Delville en lunch débat le mardi 17 janvier 2017 à l’Ulg

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    « Avec pour thème Le christianisme médiéval, creuset de l’Europe, Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, animera le mardi 17 janvier prochain la première rencontre du cycle de lunchs débats de l’année 2017 organisé à l’Université de Liège par le Groupe de réflexion sur l’éthique sociale et le Cercle inter-facultaire de l’Union des étudiants catholiques de Liège, avec le concours du Forum de conférences Calpurnia.

    Le cycle de cette année est intitulé « L’Europe, ses fondements, aujourd’hui et demain ». Quatre rencontres seront proposées pour réfléchir sur des enjeux majeurs de la crise actuelle de l’Europe. Parmi les prochains conférenciers figureront notamment Hamza Fassi-Fihri, député à la Région de Bruxelles-Capitale, et Pierre Defraigne, directeur exécutif du Centre Madariaga-Collège de l’Europe.

    Programme : apéritif à 18h ; exposé suivi du lunch débat de 18h15 à 20h30. La rencontre se tient à la Salle des professeurs, dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage » (La Libre Belgique , 27 XII 2016).

    Participation aux frais : 15 € (à régler sur place) – 5 € pour les étudiants

    Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (12 janvier 2017)

    soit par téléphone : 04 344 10 89

    soit par email : info@ethiquesociale.org 

    Plus de renseignements et  s’inscrire en ligne, cliquez ci-dessous:

    http://www.ethiquesociale.org/

     

     JPSC

  • Poutine aura été l'homme de l'année 2016

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    Cet éditorial est paru sur le site du Monde :

    Poutine, homme de l’année

    Editorial. Loin de se limiter au Moyen-Orient, où il est en train de redéfinir l’équilibre des pouvoirs, le président russe aura été sur tous les fronts en 2016.

    Editorial du « Monde ». Si Donald Trump a monopolisé la « une » de l’actualité en 2016, le véritable homme de l’année qui s’achève est Vladimir Poutine. La course de fond que le président russe a engagée depuis maintenant seize ans pour remettre son pays au centre du jeu est en train de porter ses fruits de manière spectaculaire.

    Au Moyen-Orient, le chef du Kremlin a rebattu les cartes. Mettant à profit un inexorable retrait de la puissance américaine sous l’égide de Barack Obama, puis la période, toujours délicate pour Washington, de la transition entre une administration sortante qui n’a plus l’initiative et une future équipe qui n’a pas encore les commandes de la Maison Blanche, il veut redéfinir l’équilibre des pouvoirs dans la région. L’annonce, jeudi 29 décembre, d’un cessez-le-feu en Syrie, une semaine après la reprise officielle d’Alep aux rebelles par l’armée du régime syrien, grâce au pilonnage des bombardements russes, s’inscrit exactement dans cette logique : alors que les précédentes trêves avaient été négociées avec les Etats-Unis, M. Poutine a choisi, cette fois, la Turquie pour partenaire et a écarté Washington.

    Rapprochement avec la Chine et le Japon

    L’organisation de pourparlers de paix sur la Syrie en janvier est une autre illustration de ce dessein : ils se tiendront à Astana, au Kazakhstan, dans ce que Moscou considère comme sa zone d’influence, et réuniront la Russie, la Turquie et l’Iran. Et, bien sûr, le président syrien Bachar Al-Assad, sauvé par la Russie et l’Iran, alors que les Occidentaux posaient son éviction comme condition sine qua non de l’avenir de la Syrie. Les Etats-Unis, les Européens et l’ONU semblent condamnés, dans ce schéma, à un rôle de spectateurs passifs.

    EN EUROPE, IL CONTOURNE L’HOSTILITÉ DES GOUVERNEMENTS DE L’UE

    Loin de se limiter au Moyen-Orient, M. Poutine aura été cette année sur tous les fronts. En Asie, il s’est rapproché de la Chine et du Japon. En Europe, il contourne l’hostilité des gouvernements de l’UE – suscitée par l’intervention de la Russie en Ukraine en 2014 – en cultivant méthodiquement les liens avec les partis politiques et les personnalités qui lui sont favorables ; l’influence russe dans les milieux politiques et intellectuels européens s’est considérablement renforcée cette année.

    Réécriture des règles de l’espionnage

    Enfin – et ce n’est pas le moindre de ses exploits –, le dirigeant russe a entrepris de réécrire les règles de l’espionnage, une activité dont il a été lui-même, à l’époque de l’Union soviétique, un opérateur plus classique. Les responsables américains ont maintenant acquis la certitude de la responsabilité de Moscou dans le piratage massif de comptes e-mail du Parti démocrate et de collaborateurs de la candidate Hillary Clinton, ainsi que dans la diffusion de ces données pendant la campagne électorale. Cette intervention, sans précédent, d’une puissance étrangère dans le processus électoral américain ne doit pas être prise à la légère : c’est bien le fonctionnement de la démocratie qui est visé. Plusieurs services de renseignement européens ont récemment lancé des mises en garde sur une menace similaire pesant sur les campagnes électorales prévues cette année dans l’UE, en particulier en France et en Allemagne.

    La décision du président Obama d’expulser trente-cinq diplomates russes des Etats-Unis est à la mesure de cette offensive. Donald Trump, qui sera investi à la présidence le 20 janvier, reste ostensiblement bienveillant à l’égard de M. Poutine. La réalité du pouvoir et du défi russes pourrait bien lui ouvrir les yeux, plus rapidement qu’il ne le pense.

  • Chine : les « signaux positifs » attendus par le Saint-Siège ne semblent pas être au rendez-vous

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    Du site des Missions Etrangères de Paris (Eglises d'Asie) :

    IXe Assemblée nationale des représentants catholiques : les « signaux positifs » attendus par le Saint-Siège ne semblent pas être au rendez-vous

    Ce 29 décembre après-midi, dans la capitale chinoise, la IXe Assemblée nationale des représentants catholiques s’est achevée par un salut au Saint-Sacrement en la cathédrale de Pékin, cérémonie présidée par Mgr Ma Yinglin, évêque illégitime de Kunming, qui avait été reconduit la veille dans ses fonctions de président du Conseil des évêques catholiques de Chine. La démarche, pour ecclésiale qu’elle soit, ne cache pas la tonalité très « officielle » d’une assemblée qui, durant les trois jours qu’elle a durés, a été placée non sous la direction de responsables de l’Eglise catholique mais de hauts dirigeants gouvernementaux chinois.

    Du 27 au 29 décembre, la présidence de l’assemblée a en effet été assurée par Zhang Yijiong, vice-directeur du Département du Front uni, l’instance sous laquelle sont placées les religions officiellement reconnues en Chine populaire. Et, avant de se déplacer à la cathédrale de Pékin, les 365 délégués de la IXe Assemblée nationale des représentants catholiques avaient été reçus par Yu Zhengsheng, président de l’Assemblée consultative du peuple chinois, la deuxième Chambre du Parlement chinois, ainsi que par Liu Yandong, Vice-Premier ministre, et Sun Chunlan, directrice du Département du Front uni.

    Une Assemblée entre les mains du pouvoir en place

    La qualité et le nombre de ces hauts responsables chinois disent assez combien cette Assemblée nationale des représentants catholiques, présentée par la Chine comme l’instance souveraine de l’Eglise catholique en Chine, est bien une institution voulue et dirigée par le gouvernement chinois. Et non une expérimentation propre à l’Eglise de Chine qui, dans une démarche synodale inédite, chercherait à associer prêtres, religieuses et laïcs à la direction de l’Eglise locale.

    Convoquée juste après Noël, cette « IXe Assemblée nationale des représentants catholiques » a réuni pendant trois jours, dans un hôtel de la capitale, 365 délégués venus de tout le pays, soit 59 évêques, 164 prêtres, 30 religieuses et 112 laïcs. L’une des tâches de l’assemblée était de renouveler les dirigeants des instances « officielles » de l’Eglise de Chine, six ans après la VIIIe Assemblée, qui s’était tenue en 2010. Tâche dont se sont acquittés les délégués en élisant le 28 décembre les personnalités qui assumeront durant les cinq prochaines années la direction de l’Association patriotique des catholiques chinois et celle de la Conférence des évêques « officiels » de Chine.

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  • Un chrétien tué toutes les six minutes en raison de sa foi en 2016

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    De Radio Vatican :

    Un chrétien tué toutes les six minutes en raison de sa foi en 2016

    Le Centre d'études de la chrétienté globale (Center for Study of Global Christianity) estime que 90.000 chrétiens ont été tués à cause de leur foi en 2016, soit un mort toutes les six minutes. Selon ce centre de recherche du séminaire évangélique Gordon–Conwell, basé dans le Massachusetts (États-Unis), ce bilan est toutefois moins lourd qu'en 2014 où 105.000 chrétiens avaient été tués.

    Sur les 90.000 morts recensés par le centre d’études américain, plus des deux tiers sont été tués lors de conflits tribaux en Afrique. Dans la plupart des cas, il s’agit de chrétiens ayant refusé de prendre les armes. Quant au tiers restant, il s’agit de victimes d’attaques terroristes, de destruction de leur village chrétien ou de persécutions gouvernementales, notamment en Corée du nord.

    Outre les chrétiens tués pour leur foi, on estime que 500 à 600 millions de chrétiens dans 102 pays du globe ne sont pas libre de professeur leur foi.

  • Terrorisme, Alep... : l'interview éclairante du Directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement

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  • Les verts propos d'un nouvel académicien

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     Andreï Makine dénonce les crimes de l'OTAN.

    Le discours d’Andreï Makine fait sensation sous la coupole du Quai Conti (source)

    L’écrivain d’origine russe et de nationalité française Andreï Makine a créé la sensation lors de son discours de réception à l’Académie française, le 15 décembre 2016, en s’en prenant aux « stratèges criminels de l’OTAN » et aux « ignorants au pouvoir », qualifiés d’« arrogants incultes », et en dénonçant « le martyre de tant de peuples, musulmans ou non, sacrifiés sur l’autel du nouvel ordre mondial globalitaire ».

    Tout en prononçant l’éloge traditionnel de son prédécesseur au fauteuil numéro 5 à l’Académie française, la femme de lettres algérienne Assia Djebar, Andreï Makine a décrit, dans des termes émouvants, l’amour qu’il porte depuis son enfance à la langue et à la culture françaises, qu’il condense dans un concept universel de « francité ».

    Un réquisitoire contre l’Otan et ses « supplétifs européens »

    Pour autant, il n’a pas hésité à porter un regard sévère sur les errements de la politique française actuelle, fondue dans la politique délétère des États-Unis d’Amérique et de l’OTAN. Il a fustigé sans ambigüité les crimes, l’ignorance et la bêtise des dirigeants français actuels, sans les nommer. On devine qu’il vise tout particulièrement Nicolas Sarkozy, François Fillon et Alain Juppé pour leur action contre la Lybie, François Hollande, Manuel Valls et Laurent Fabius pour celle contre la Syrie.

    Rejetant le « choc des civilisations », Andreï Makine dénonce l’utilisation frauduleuse des mots et des religions par les pompiers-pyromanes occidentaux qui, avec un cynisme sans limite, s’allient à des fanatiques et à des bandits de grand chemin tout en prétendant les combattre, pour satisfaire leur soif délirante de domination mondiale

    Et Andreï Makine d’exposer aux Académiciens :

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  • Trouver des solutions et soigner les maux : les priorités de William Cavanaugh

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    Lu sur aleteia.org :

    William Cavanaugh : « Ce qui menace aujourd’hui les chrétiens d’Orient est largement dû au chaos provoqué par la guerre en Irak »

    À l'occasion de la publication en français de "Comme un hôpital de campagne", Aleteia s'est entretenu avec le théologien politique américain.

    Aleteia : Vous avez largement étudié les thèmes de la violence, de la société de consommation ou encore des idolâtries modernes. Pourtant Comme un hôpital de campagne (Desclée De Brouwer, 2016), votre dernier livre, semble se placer sur un autre plan. Quelle a été votre inspiration de départ ?

    William Cavanaugh : Ce livre explore les principaux thèmes que j’ai étudiés au long de ma carrière : la relation de la théologie chrétienne avec l’économie, la politique et la violence. Je pense que c’est le fait d’étudier avec Stanley Hauerwas qui m’a initialement inspiré : il voulait que ses étudiants se demandent en quoi « être chrétien peut influer sur la vie de chacun au quotidien ». J’ai également vécu et travaillé  pour l’Église du Chili sous le régime militaire, quand les questions à propos de la politique, de l’économie et de la violence étaient omniprésentes.

    Mon livre continue d’explorer ces thèmes, mais je pense que mon approche est moins critique : je tente plutôt de trouver des solutions et de soigner les maux, ce qui explique le titre.

    L’Église comme un hôpital de campagne, ce n’est pas une Église ouverte aux quatre vents, comme cela a pu être expérimenté ces dernières décennies. Votre vision est originale : celle d’une Église ferme sur ses fondamentaux mais présente partout. Dans le monde mais pas « à la façon du monde » finalement ?

    Je pense en effet qu’il est important que l’Église soit convaincue de ce qu’elle apporte au monde : l’Évangile du Christ. C’est ce dont le monde a besoin. L’Église se doit d’être audacieuse et de proclamer la Bonne Nouvelle dans le monde entier, particulièrement dans les lieux les plus isolés. La communauté chrétienne ne peut pas rester inactive, ni se considérer comme pure face à un monde de perdition. Une Église triomphante est une Église qui s’inquiète. Nous devons être impliqués dans le monde, et l’aimer dans la rédemption.

    Dans votre ouvrage vous vous appuyez autant sur l’enseignement de Benoit XVI que sur celui de François, quel regard portez-vous sur ces deux papes ? Que retenez-vous d’original chez chacun d’entre eux ?

    Je pense que les deux papes partagent plus de convictions que ce que l’on pourrait penser. En comparant l’ouvrage Caritas in Veritate de Benoît XVI avec celui du pape François, Laudato Si’, on réalise qu’ils insistent tous deux sur une Église qui veut établir d’humbles lieux de vie, n’appartenant ni à l’État ni au marché. Je pense qu’ils se différencient principalement par leur pratique pastorale et leur manière de gouverner l’Église. Benoit XVI mettait l’accent sur la transparence : il considérait le relativisme comme source de confusion. Le pape François privilégie la charité : il estime que les cœurs doivent être touchés par l’Amour du Christ avant de pouvoir comprendre Ses enseignements. Je pense que Benoît XVI a été très courageux de renoncer à sa charge lorsqu’il a découvert qu’il n’était pas capable de réformer le gouvernement de l’Église. La démarche du pape François est plus directe : il veut que ce soient des prêtres qui dirigent l’Église, et non des bureaucrates ou des idéologues.

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  • Au Nicaragua comme à Cuba, des prisonniers libérés sur les conseils du pape

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    De Claire Lesegrétain sur urbi-orbi-africa.lacroix.com :

    Le président nicaraguayen libère 500 prisonniers sur les conseils du pape

    Selon les recommandations du pape et pour clore l’Année de la Miséricorde, Daniel Ortega a gracié, lundi 19 décembre, 557 inculpés qui accomplissaient des peines de moins de cinq ans.

    Ils sont 557 prisonniers, dont 52 femmes, à avoir reçu de la part du président du Nicaragua, Daniel Ortega, un « billet légal de sortie après avoir déjà accompli une bonne partie de leur peine », a annoncé lundi 19 décembre la porte-parole du gouvernement nicaraguayen, Rosario Murillo.

    Ces prisonniers ont été libérés le jour même, depuis « La Modelo », la plus grande prison du pays à 22 km au nord-est de la capitale, Managua, en présence des autorités politiques et religieuses.

    Selon le nonce apostolique au Nicaragua, Mgr Fortunatus Nwachukwu, « ces inculpés ont été libérés par Daniel Ortega à la suite d’une demande du pape François pour marquer la clôture de l’Année de la Miséricorde ».

    Des peines pour délits mineurs

    Le cardinal Leopoldo Brenes, archevêque de Managua, qui assistait lui aussi à la cérémonie, a rappelé que le gouvernement « a libéré cette année plus de 5 000 inculpés » qui ont pu sortir avant d’avoir purgé la totalité de leur peine.

    Par ailleurs, entre 2014 et 2015, les autorités nicaraguayennes ont libéré 8 100 condamnés dans le but de décongestionner les prisons du pays. Il s’agissait à chaque fois de peines pour délits mineurs, comme le rappelle « El Nuevo diario », quotidien national nicaraguayen.

    Une décision similaire à Cuba en novembre

    Le 15 novembre dernier, le régime communiste à Cuba avait annoncé la libération de 787 prisonniers, dont des femmes, des enfants et des malades, à l’occasion de la clôture de l’Année de la miséricorde. « Le Conseil d’État de la république de Cuba a accordé, en réponse à l’appel du pape François aux chefs d’État en cette année sainte de la Miséricorde, une amnistie à 787 condamnés », avait alors publié le quotidien du parti unique cubain.

    Là aussi, il s’agissait de délits mineurs, et le texte officiel précisait que les femmes, les enfants et les malades avaient été libérés pour des « raisons humanitaires ».

  • Indonésie : Un gouverneur chrétien devant le tribunal pour blasphème

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    De Louise Alméras sur aleteia.org :

    Indonésie : Un gouverneur chrétien au tribunal pour blasphème

    Accusé d'avoir insulté l'islam, le gouverneur Basuki Tjahaj Purnama risque jusqu'à 5 ans de prison ferme — et sa potentielle future place de président.

    Le gouverneur d’origine chinoise Basuki Tjahaja Purnama, surnommé Ahok, est en procès depuis ce mardi. En cause : une déclaration jugée blasphématoire qui est mal passée dans le pays musulman le plus peuplé du monde, l’Indonésie.

    Le premier chrétien de Jakarta depuis plus de 50 ans, subit depuis de fortes représailles médiatiques, par les vagues de contestation organisées et sa baisse de popularité dans les sondages. Des milliers de musulmans radicaux (plus de 100 000 personnes) ont manifesté plusieurs fois dans la rue, finissant parfois de manière très violente avec la police. Ils sont allés jusqu’à demander devant le tribunal, où la sécurité a été renforcée, la condamnation du gouverneur chinois pour avoir insulté l’islam. Son franc-parler lui coûte cher puisqu’il risque d’encourir jusqu’à cinq ans de prison ferme.

    Un verset du Coran met le feu aux poudres

    Les propos estimés comme des écarts de langage visaient le verset 51 de la cinquième sourate du Coran : « O croyants ! ne formez point de liaisons avec les juifs et les chrétiens. Laissez-les s’unir ensemble. Celui qui les prendra pour amis deviendra semblable à eux, et Dieu n’est point le guide des pervers » [traduction de Claude-Étienne Savary, ndlr]  . Ahok déclarait quelques semaines plus tôt que certains oulémas (théologiens musulmans) interprétaient mal le verset en question, selon lequel un musulman ne doit élire qu’un dirigeant musulman.

    « Mes propos visaient avant tout certains politiciens qui se réfèrent de manière erronée à ce verset », se justifie-t-il pour accuser ceux qui s’en emparent pour détourner les règles légales dans les élections, afin d’affaiblir le poids politique des minorités. Lors de son audience devant les juges, une grande émotion s’empare de lui, il pleure. « Je sais que je me dois de respecter les versets sacrés du Coran. Je ne comprends pas comment on peut me reprocher d’avoir insulté l’islam. Pour moi ce serait la même chose que d’insulter mes grands-parents, ma propre famille », tente-t-il d’expliquer en mettant en avant sa double minorité, chinoise et chrétienne.

    Lire la suite sur aleteia.org

  • Congo : le miracle escompté par Colette Braekman n’a pas eu lieu

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    L’analyse des vieux cultivateurs coloniaux l’emporte sur celle des politologues distingués : le miracle escompté par Colette Braekman dans le Soir  n’a pas eu lieu; c’est plutôt la prévision de « Belgicatho » qui se réalise : avec ou sans excommunication…

    Lu dans le « Soir » du 20 décembre :

    manifestations kinshasa.jpg« Le miracle n’a pas eu lieu : sans attendre le retour des membres de la Conférence épiscopale, qui avaient prévu de reprendre mercredi les négociations avec les derniers récalcitrants de l’opposition, Joseph Kabila, dans les dernières minutes de son mandat présidentiel, a nommé son nouveau gouvernement. Autrement dit, craignant peut-être le vide du pouvoir, il a pris de court les hommes de bonne volonté qui, suivant le conseil du pape François, essayaient encore de « construire des ponts ». Défiant l’opinion, il a ainsi adressé une sorte de pied de nez aux évêques qui, à sa demande d‘ailleurs, avaient entrepris une « négociation de la dernière chance ».

    Alors qu’il était jeune militaire dans les rangs de l’AFDL, (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo), un mouvement piloté par le Rwanda et qui finit par renverser Mobutu en 1997, Joseph Kabila, dans l’ombre de son père Laurent Désiré, apprit l’une des tactiques de base des rebelles auprès desquels il s’initiait au métier des armes : talk and fight. Parler, c’est à dire négocier, mais aussi combattre. Et ne jamais perdre de vue l’objectif final.

    Depuis les élections de 2011, contestées à cause de nombreuses fraudes et irrégularités, Joseph Kabila n’a jamais cessé de mettre en œuvre cette méthode éprouvée : faire mine de négocier mais aussi combattre afin de rester au pouvoir au-delà de délais prévus. C’est ainsi qu’il organisé en 2012 les « concertations nationales », vaste forum réunissant l’opposition et la majorité présidentielle, qui accouchèrent de résolutions qui ne furent jamais mises en œuvre. Le « dialogue politique » mené à la cité de l’Organisation africaine, avec l’appui du médiateur nommé par l’Union africaine, Edem Kodjo, eut la même finalité : réunir la majorité présidentielle et des membres de l’opposition dans une vaste palabre, distribuer généreusement indemnités financières et promesses de partage du pouvoir, convaincre tout ce beau monde de l’impossibilité matérielle d’organiser les élections à la date prévue. Evidemment : la Commission électorale se révélait sous financée, les listes n’étaient pas prêtes, les nouveaux électeurs n’avaient pas été recensés…La nécessité s’imposait donc d’ organiser une transition sur mesure, avec délai élastique. Autrement dit le «glissement », c’est-à-dire un maintien au pouvoir qui ne porte pas ce nom. Si le président demeure taiseux, ses proches s’expriment, promettent, tentent de rassurer, s’engagent à soutenir un gouvernement de transition associant une partie de l’opposition. Durant des semaines, le « talk » occupe le devant de la scène. Mais dans les coulisses, c’est le « fight » qui domine : les forces de sécurité reçoivent du matériel neuf, la garde républicaine est renforcée, les agents de renseignements redoublent d’activité et la répression se durcit.

    Cependant, on ne peut tromper tout le monde tout le temps : s’il devait se confirmer que, comme bien d’autres avant eux, les évêques eux aussi ont été roulés, il faut craindre le coup de crosse. Sinon pire. ».

    Ref. Talk and fight, négocier et combattre…

    JPSC

  • Bruxelles (Stockel), 12 janvier : conférence sur les Chrétiens d'Orient par Mgr Gollnisch

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  • Quand des psychiatres américains veulent agir contre la loi belge sur l'euthanasie

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    De Simon Demeulemeester sur le site du Vif.be :

    Des psychiatres américains veulent agir contre la loi belge sur l'euthanasie 

    L'Association américaine de psychiatrie (AAP), l'une des associations professionnelles de psychiatres les plus influentes du monde, souhaite agir contre les lois sur l'euthanasie en Belgique, aux Pays-Bas, et "partout ailleurs où l'on aide des patients psychiatriques qui ne sont pas en stade terminal à se suicider, ou qui sont littéralement tués à coup d'injections mortelles, souvent par leurs propres psychiatres traitants."

    Pour l'organisation, il est "immoral" pour un psychiatre d'assister au "suicide". "Un psychiatre ne pourrait pas prescrire ou effectuer d'intervention, qui a la mort comme conséquence, sur des malades qui ne sont pas en phase terminale", lit-on dans leur déclaration officielle. Pour l'association professionnelle américaine, tant "la mise à disposition de moyens (prescriptions, cuves à hélium...) que l'administration de l'injection mortelle" sont inadmissibles.

    Geert Dom, président de l'Union professionnelle belge des médecins spécialistes en psychiatrie et membre du comité de l'Association européenne de Psychiatrie (EPA), n'est guère étonné. Pour lui, nous sous-estimons très fort le regard qu'on porte à l'étranger sur nos lois très progressistes à l'échelle internationale sur l'euthanasie. "Ce qui est possible n'est absolument pas évident."

    Il appelle à prendre leur déclaration au sérieux, surtout au vu de l'influence de l'AAP. "Par exemple, l'association professionnelle américaine publie le DSM (Manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux, NDLR), notre bible diagnostique. Cette position peut donc certainement susciter le débat et j'espère qu'on pourra le faire sans paniquer."

    La ministre de la Santé, Maggie De Block(Open VLD), n'est guère émue par la prise de position américaine. "Chacun a le droit d'avoir une opinion. Le parlement a mené un débat de fond sur la loi sur l'euthanasie. Et notre loi en est le résultat final. Je ne vois pas ce que les Américains viennent faire dans ce débat."