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International - Page 271

  • A propos de la crise des migrants, libres propos d’un catholique

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    A propos de la crise des migrants, libres propos d’un catholique (15 mn).https://youtu.be/pFeidwLj32Q

     

    Par Arnaud Dumouch, 8 septembre 2015. La double position de l’Eglise développée dans le Catéchisme de l’Eglise Catholique au n° 2241 1° La partie éthique qui concerne la voix de l’Eglise et que reprend, comme il le doit à sa fonction, le pape François et Mgr Harpigny : « 2241 Les nations mieux pourvues sont tenues d’accueillir autant que faire se peut l’étranger en quête de la sécurité et des ressources vitales qu’il ne peut trouver dans son pays d’origine. Les pouvoirs publics veilleront au respect du droit naturel qui place l’hôte sous la protection de ceux qui le reçoivent. » 2° La partie politique qui concerne l’autorité de César, donc du pouvoir profane : « 2241 Les autorités politiques peuvent en vue du bien commun dont ils ont la charge subordonner l’exercice du droit d’immigration à diverses conditions juridiques, notamment au respect des devoirs des migrants à l’égard du pays d’adoption. L’immigré est tenu de respecter avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d’accueil, d’obéir à ses lois et de contribuer à ses charges. » L’Europe, malade de l’hyper-mémoire des crimes d’il y a 80 ans semble incapable, malgré les nombreux signes de 2015 (attentats), d’appliquer ce deuxième aspect. Si les hommes politiques ne se reprennent pas, c’est la construction européenne dans sa totalité que les peuples balayeront par leur vote. Légitimement effrayés par le danger sur leur identité et leur paix chèrement acquise, ils partiront avec violence dans le sens inverse des idéaux de 1968. « Le peuple qui ne se souvient pas de TOUTE son histoire, se condamne à la revivre ». Pour connaître toute l’histoire, il faudrait écouter en audio le livre de Flavius Josèphe « La guerre des Juifs et des Romains » : http://eschatologie.free.fr/livres_audio.html

     

     

  • Une conférence sur le Moyen-Orient ? Pour quoi faire ?

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    logo-AED.gifLe directeur (France) de l’ AED (Aide à l’Eglise en Détresse), Marc Fromager, de retour de Syrie, s'interroge sur la pertinence de la position française sur la guerre que traverse un pays en proie à l'Etat islamique. Les gesticulations du président Hollande  (survol de Daesch par des avions militaires français, grande conférence internationale à Paris) ont-elle, en effet, quelque chose à voir avec la réalité de terrain ? Lu sur  le site « Figarovox » :

    « Je rentre de Syrie. Ce pays, qui fut merveilleux, le demeure un peu en dépit de plus de quatre années de guerre acharnée. Cette guerre, que l'on persiste à nous décrire comme étant civile, oppose l'Etat syrien à un conglomérat de milices djihadistes, pour la plupart composées d'étrangers (tchétchènes, soudanais, algériens, français, …) et largement financées par des pays étrangers.

    230 000 morts et 12 millions de déplacés plus tard, le pays est coupé en deux: l'est, principalement désertique, occupé par l'Etat islamique et l'ouest, encore ou à nouveau sous contrôle de l'Etat. A Homs, Yabroud ou Maaloula, villes «libérées» de la présence des «rebelles», la vie revient petit à petit après des destructions de grande ampleur. Aujourd'hui, cette partie du pays est en train de se reconstruire!

    Très majoritairement, la population syrienne n'aspire qu'à la fin des combats et donc à la défaite des djihadistes. Entre un Etat pérenne et le chaos irakien ou libyen où les milices islamistes se gavent sur les décombres d'un pays failli, le choix paraît en réalité assez simple.

    Toutes les communautés ont souffert pendant cette guerre et les chrétiens n'ont pas été épargnés. Il suffit de voir par exemple avec quelle rage les djihadistes ont mutilé les icônes dans les églises en détruisant systématiquement les yeux, comme s'ils ne voulaient pas être observés dans leur haine destructrice. J'ai rencontré la famille de Sarkis, Michel et Antoine, trois chrétiens de Maaloula, assassinés devant leur famille pour n'avoir pas voulu se convertir à l'islam.

    Plus de 40% des chrétiens ont déjà fui le pays mais si la guerre prenait fin, un certain nombre pourrait revenir. Les chrétiens y ont conservé une plus grande espérance que leurs frères irakiens sur lesquels les épreuves se sont appesanties depuis encore plus longtemps.

    Sur place, certains s'attendent à une amélioration de la situation avant la fin de l'année. Les cartes sont en train d'être redistribuées, les Russes et les Américains se seraient mis d'accord et le pays, peut-être, parviendrait à survivre à une destruction programmée. Pragmatiques, les Américains se rendent compte que l'opération est en train d'échouer et comme ils souhaitent maintenant se rapprocher de l'Iran, soutien de la Syrie, le panorama moyen-oriental est brusquement en train d'évoluer.

    Dans ce contexte, seule la France persiste ouvertement à réclamer l'élimination de Bachar el-Assad, ce qui démontre soit un entêtement totalement déconnecté de la réalité du terrain, soit une capitulation effective devant les intérêts de la péninsule arabique qui, elle, poursuit son rêve de renverser le régime syrien pour des raisons à la fois politiques et énergétiques.

    Nous sommes aujourd'hui plongés dans une guerre entre sunnites et chiites qui n'est pas réellement une dispute doctrinale mais bien plus une lutte entre l'Arabie saoudite et l'Iran pour la suprématie régionale. Pour briser l'arc chiite (Iran, Irak - majorité de chiites), Syrie (les alaouites au pouvoir) et Liban (Hezbollah) qui le menace, l'Arabie saoudite cible le «maillon faible», à savoir la Syrie dont la majeure partie de la population est sunnite.

    A cela se rajoute des considérations énergétiques avec un projet de gazoduc qatari contrarié qui devait passer par la Syrie pour alimenter l'Europe via la Turquie. Le refus syrien (pour ne pas nuire à son allié russe - dont l'Europe est très dépendante pour le gaz) aura été un des déclencheurs de cette guerre. Dans les deux cas, il fallait donc se débarrasser de Bachar el-Assad, d'où le soutien des milices, Etat islamique compris. »

    Veut-on vraiment en finir avec l'État Islamique? Si on voulait résoudre le problème, il faudrait exiger de la péninsule arabique, de la Turquie et de l'Occident qu'ils cessent de soutenir les djihadistes rassemblés dans le nord-est syrien et réunir autour de la table tous les acteurs de cette crise, y compris les Iraniens, les Russes et l'Etat syrien. Comme rien de tout cela n'est fait, la guerre devrait continuer, nos djihadistes vont continuer à y aller et en revenir, les chrétiens vont continuer à disparaître et l'ensemble de la population locale va continuer à souffrir!

    Alors, pourquoi une conférence sur le Moyen-Orient à Paris? Eh bien, on se le demande. La première image qui vient à l'esprit est celle de Dalida: «encore des mots, toujours des mots…» La France voudrait conserver un rôle dans cette région du monde mais force est de constater que sa diplomatie, autrefois diplomatique et dorénavant âprement partisane, aura du mal à se faire respecter. L'art ne consiste pas à exagérément choisir (ou se soumettre) aux sunnites contre les chiites ou aux américains contre les russes.

    Pour le moment, cela nous permet de vendre des armes à la péninsule arabique mais qu'en est-il de la sécurité du territoire national? La poursuite de cette stratégie du chaos au Moyen-Orient ne fait que rapprocher le cyclone de nos rives. »

    Ref. une conférence sur le Moyen-Orient ? Pour quoi faire 

    A noter:

    Aide à l’Église en Détresse-Belgique asbl
    Abdij van Park 5
    B-3001 Leuven
    horaires: 08h00 -16h00

    tel:+32 (0)16 39 50 50
    fax:+32 (0)16 39 50 60
    email:info@egliseendetresse.be ou info@egliseendetresse.lu 

     JPSC

  • USA : 300 manifestations pour protester contre les pratiques du planning familial américain

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    De la synthèse de presse bioéthique de gènéthique.org :

    ETATS-UNIS : 300 MANIFESTATIONS POUR PROTESTER CONTRE LES PRATIQUES DU PLANNING FAMILIAL AMÉRICAIN

    USA Today a révélé qu’environ 300 manifestations se sont déroulées ce samedi 22 août sur le territoire américain pour protester contre le trafic d’organes de fœtus avortés auquel s’adonne la branche américaine du planning familial (cf. Synthèse Gènéthique du 15 juillet 2015).

    La pratique d’avortements partiels et de prélèvements d’organes sur des fœtus, dont le cœur battait encore pour certains d’entre eux (cf. Synthèse Gènéthique du 21 août 2015), en vue de la vente a été dénoncée à travers des vidéo filmées en caméra cachée et mises en ligne par l’association Center for Medical Progress.

     

    Les manifestants, refusant de cautionner de telles « atrocités », ont réclamé la suspension des subventions versées à l’organisme (cf. Synthèse Gènéthique du 19 août 2015)

     

    « Je pense que la majorité silencieuse se lève pour faire front » a déclaré Debbie Ramsey, une manifestante qui "regrette ses avortements passés".  « Après avoir vu les vidéos, comment pourrions nous demeurer silencieux ? » interroge-t-elle.


    Sources: 

    The Courrier-Journal (Kirsten Clark), 23/08/2015

  • Chine (Zhejiang) : les chrétiens se mobilisent contre la campagne de destruction des croix

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    Lu sur le site "Eglises d'Asie" (Agence d'Information des Missions Etrangères de Paris):

    Zhejiang : la résistance des chrétiens à la campagne d’abattage des croix prend de l’ampleur

     

    A mesure que les mois passent, le bilan de la campagne d’abattage des croix plantées au sommet des lieux de culte chrétiens s’alourdit dans la province du Zhejiang. Quelque 1 200 croix ont ainsi été démontées ou déplacées, et plusieurs dizaines de lieux de culte détruits. Toutefois, la nouveauté n’est plus tant dans la conduite de cette campagne par les autorités provinciales – les premières croix ont été abattues en janvier 2014 – que dans la résistance opposée par les communautés chrétiennes à cette campagne. Unis dans une commune dénonciation de cette campagne, membres des Eglises officiellement enregistrées ou fidèles des Eglises « clandestines », catholiques et protestants osent dire ouvertement leur mécontentement, un mécontentement qui trouve des relais à l’étranger.

     

    Sur le terrain, si la campagne se poursuit, les autorités semblent avoir perdu la bataille de la communication. En mai dernier déjà, les réseaux sociaux chinois s’étaient emparés d’une photo où l’on voyait une grue télescopique géante approcher son bras du sommet du temple de la communauté protestante Huzhen, dans la ville de Lishui (centre du Zhejiang) ; la nacelle de la grue semblait prête à saisir la croix surmontant l’édifice, une croix en proie aux flammes et surmontée d’une colonne de fumée noire. Sur le réseau social Weibo, les commentaires accompagnant la photo étaient sans équivoque : des officiels « mauvais » avaient mis le feu à la croix, faute de la détruire autrement. La réplique des autorités fut non seulement très tardive, mais peu plausible : début juillet, le Zhejiang Ribao (‘Quotidien du Zhejiang’) affirmait que la croix, « dangereusement proche » du paratonnerre, comprenait un système d’éclairage défectueux et avait « spontanément » pris feu.

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  • "Grand remplacement", "invasion migratoire"... : quelques chiffres

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    De P.D. Iouristoff sur le site IHSnews.net :

    Quelques chiffres afin de relativiser l’annonce du « grand remplacement » et de l’invasion migratoire…

    Parce que l’on entend tout et n’importe quoi depuis un certain temps, et surtout, parce que les annonceurs d’Apocalypse sont de plus en plus nombreux, nous tenions à rappeler quelques chiffres. Attention cependant, il est évident que la France où l’Europe ne peuvent porter toute la misère du monde (mais comme les chiffres vous l’indiqueront c’est loin d’être le cas), et ce d’autant plus que le contexte économique et social est déjà particulièrement tendu. D’ailleurs l’Eglise et le Pape n’ont jamais demandé cela. Ils partent d’un constat, la présence de fait de ces personnes et l’incapacité dans de nombreux cas de les renvoyer dans leur pays d’origine sous peine de les conduire à une mort quasi certaine du fait du désordre que, nous pays occidentaux, avons largement contribué à créer. Ce que demande, depuis déjà un certain temps le Saint Père, c’est tout simplement que les pays occidentaux si prompts à fournir des armes au nom de la paix se mobilisent pour recréer (ou simplement créer) dans les pays d’origines les conditions nécessaires à un retour. Car s’il est vrai que certains viennent chercher une fortune illusoire, pour la majorité la fuite de leur pays d’origine et de leurs racines est un réel déchirement. Quiconque a déjà été dans un camp de réfugiés pourra en témoigner.

    En ce qui concerne les demandeurs d’asile – c’est à dire des personnes ayant fui leur pays parce qu’elles y ont subi des persécutions ou craignent  d’en subir, et qui sont en quête d’une protection internationale – la France a enregistré 62800 demandes d’asile en 2014, loin derrière les Etats-Unis (88400) (et ce malgré son contrôle très strict aux frontières) ou d’autres pays d’Europe comme l’Allemagne par exemple (202 700 demandeurs), la Suede (81200) ou l’Italie (64600)1.

    Et si on rapporte ce chiffre à la proportion de la population de chaque État membre de l’UE, ce qui est plus significatif, les taux les plus élevés de demandeurs ont été enregistrés en Suède (8,4 demandeurs d’asile pour mille habitants), devant la Hongrie (4,3), l’Autriche (3,3), Malte (3,2), le Danemark (2,6) et l’Allemagne (2,5). La France n’arrive qu’en douzième position (1 demandeur d’asile pour mille habitant).

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  • La statue pèlerine de Notre-Dame de Fatima en Syrie

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    1958932759.jpgLu ICI :

    La Statue Pèlerine de Notre Dame de Fatima visite la Syrie 

    La Statue Pèlerine de Notre Dame de Fatima visitera la ville de Damas, en Syrie, sur demande du Patriarche de l’Eglise Grecque-Melkite Catholique, Gregorios III, en septembre prochain. L’annonce a été faite par le recteur du Sanctuaire de Fatima, le Père Carlos Cabecinhas, en conférence de presse le 12 août, et dans l’éditorial du Bulletin « Fátima Luz e Paz », une publication officielle du Sanctuaire, éditée en sept langues et envoyée à 172 pays.

    En raison de la situation vécue actuellement en Syrie, le recteur du Sanctuaire de Fatima a dédié l’éditorial du mois d’août, intitulé « Prier pour la paix nous pouvons tous le faire », au rôle important de la prière dans la paix mondiale. En évoquant la récente offre de trois balles et un mouchoir, faite par un groupe de moniales de la Syrie à l’évêque de Leiria-Fatima – qui témoignent le martyre de trois chrétiens en 2013 dans ce pays-là –, le Père Carlos Cabecinhas a souligné la troisième partie du « Secret » de Fatima, comme annonce du martyre des chrétiens. Il a renforcé les mots du cardinal Joseph Ratzinger, devenu le Pape Benoît XVI, qui a affirmé que « aucune souffrance n’est vaine », et que la troisième partie du « secret, tellement angoissante à ses débuts, s’achève donc sur une image d’espérance ».

    Le recteur du Sanctuaire a déclaré que « le message de Fatima est un message de Paix », et a demandé aux fidèles de prier et d’accompagner le pèlerinage de la Statue Pèlerine « pour que le Seigneur accorde la paix à la Syrie et renforce les chrétiens qui y vivent ».

    João Francisco Gomes 

  • Des chrétiens belges se sont mobilisés pour accueillir 244 chrétiens syriens d'Alep

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    De Raphaëlle d'Yvoire sur le site du journal La Croix :

    Des chrétiens belges accueillent des Syriens d’Alep

    Une opération humanitaire, entreprise par des particuliers et soutenue par le gouvernement belge, a permis à 244 chrétiens syriens d’obtenir un visa pour la Belgique.

    Ils se sont décidés à agir il y a quelques mois, en voyant les images d’Alep en ruine. Ces quelques chrétiens belges, dont l’ancien porte-parole du cardinal Danneels, tous membres d’un groupe de réflexion chrétien en Flandre, ont mobilisé en toute discrétion une vingtaine d’autres personnes – « de toutes obédiences et de toutes les communautés du pays » – pour venir en aide à des chrétiens syriens menacés par la guerre.

    UN APPEL LANCÉ AU GOUVERNEMENT

    Ensemble ils ont adressé une lettre au premier ministre, Charles Michel, ainsi qu’au ministre des affaires étrangères, Didier Reynders, et au secrétaire d’État à l’asile et la migration, Theo Francken.

    « Nous ne pouvions plus rester indifférents,nous devions réveiller le gouvernement », a raconté l’un des initiateurs, l’avocat Paul Quirynen, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue début juillet, en présence du ministre des affaires étrangères et du secrétaire d’État à l’asile et la migration.

    « Nous avons réussi à accueillir en Belgique 244 chrétiens d’Alep, leur communauté étant soumise à la terreur de groupes comme Al-Nosra et Daech en raison de leurs convictions religieuses », a expliqué l’ancien diplomate Mark Geleyn.

    244 SYRIENS ÉVACUÉS

    Concrètement, l’opération humanitaire, coordonnée par les autorités belges « dans la plus grande discrétion », a commencé en mai et s’est achevée le 4 juillet dernier. Les 244 Syriens sont majoritairement des familles avec enfants et des personnes vulnérables.

    Ils ont dû organiser eux-mêmes leur fuite d’Alep, en plusieurs groupes, empruntant la seule route encore ouverte et sécurisée vers le Liban. Ensuite les services de l’ambassade de Belgique à Beyrouth ont assuré leur prise en charge jusqu’à Bruxelles. 

    Souhaitant rester discrets sur les détails de la procédure de sélection – « douloureuse » – et sur la manière dont ces personnes ont franchi la frontière syrienne afin de « ne pas mettre en danger ceux qui ont participé à l’opération en Syrie », les organisateurs refusent de révéler l’identité des familles arrivées en Belgique mais promettent de continuer à les aider dans leur intégration.

    UNE PROCÉDURE D’ACCUEIL CLASSIQUE

    Ces personnes doivent maintenant suivre la procédure classique auprès des services d’accueil de demandeurs d’asile. « Ils sont appelés à suivre le parcours d’intégration propre à la région où ils sont hébergés », a précisé Theo Francken.

    « Nous avons répondu à la demande d’une minorité. À l’avenir, nous sommes tout à fait disposés à regarder d’autres sollicitations, quelles que soient l’origine et la conviction du demandeur », a également assuré Didier Reynders.

    Depuis le début du conflit en Syrie, 5 500 Syriens, toutes confessions confondues, ont obtenu l’asile ou une protection subsidiaire en Belgique.

    Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et les associations belges ont salué cette opération de sauvetage, tout en rappelant que c’est une goutte d’eau par rapport aux besoins d’accueil des réfugiés syriens.

  • Une video de KTO sur les chrétiens d'Irak : partir ou rester ?

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    Chrétiens d'Irak, des vies en exil

    Partir ou rester ? Voilà la question qui hante des milliers de chrétiens irakiens depuis le 6 août dernier.

    Chassés de chez eux par l'organisation État islamique, ils ont tout perdu en quelques heures à peine : leur maison, leur voiture, leur travail, mais ils ont surtout perdu une partie de leur dignité.

    Aujourd'hui, ils sont installés à Erbil au Kurdistan irakien, dernier refuge en Irak pour cette minorité rejetée. Ils vivent dans des camps, dans des immeubles en construction ou dans des caravanes.

    Ce film nous emmène à la rencontre d'Hanna, Zina, Bouchra ou encore Ibrahim, tous exilés involontaires.

    À travers leur vie quotidienne, ils se confient sur leur vision de l'avenir.

    Comment se pose pour eux la question de partir ou rester ? Quel avenir voient-ils en Irak alors qu'ils s'y sentent de plus en plus indésirables ?

    Ils ont tout perdu au nom de leur foi. Ces hommes et ces femmes partagent la force de leur croyance, leur craintes, leurs espérances, leur vie tout simplement.

    Une coproduction KTO/GRAND ANGLE PRODUCTIONS, 2015. Sibylle Delaitre.

    Un documentaire à voir sur KTO sur cette page.

  • "Al-Sissi a amélioré la situation des chrétiens d'Egypte"

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    Lu sur le site de l’hebdomadaire « La Vie » (extrait) :

    image (9).jpg"Inauguré aujourd'hui en grande pompe, avec le Président de la République français François Hollande en invité d'honneur, le nouveau Canal de Suez est le projet monumental d'un seul homme : le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi. Arrivé au pouvoir il y a un an après la destitution par l'armée du frère musulman Mohamed Morsi en 2013, son ambition est de redresser l'économie et redonner son prestige mondial à une Egypte déliquescente. Pour Monseigneur Michel Chafik, Recteur de la Mission copte catholique de Notre Dame d'Egypte à Paris, le maréchal Al-Sissi n'est pas un nouveau chef militaire à la Hosni Moubarak, le dictateur déchu à la suite de la révolution de 2011. Selon lui, le nouveau régime, pourtant accusé d'autoritarisme et de brutalité, a insufflé l'espoir dans le cœur des chrétiens et de tous les Egyptiens.

    Les coptes ont souffert des conséquences de la révolution, en particulier de l'arrivée au pouvoir des Frères musulmans. Soutiennent-ils aujourd'hui le régime du maréchal Al-Sissi ?

    D'abord, nous sommes des Égyptiens avant d'être des coptes, des citoyens avant d'être des chrétiens. Ensuite, quand on regarde les turbulences dans le monde arabe, on se réjouit évidemment d'avoir Al-Sissi comme dirigeant. C'est un homme charismatique qui a sauvé le pays et a amélioré la situation des chrétiens. Moi-même qui participe peu aux élections, j'ai voté pour lui. A chaque changement de régime, la question des coptes était négligée. Pas avec Al-Sissi. On peut dire qu'il a ravivé l'histoire des chrétiens d'Égypte. Il a rappelé que le pays a accueilli la Vierge Marie, saint Joseph et Aïssa (Jésus, en arabe), que les coptes ont défendu notre patrie contre les Romains et les Grecs. Il a insisté sur leur très ancienne présence : le mot « copte » signifie d'ailleurs Égyptien en grec ancien. Il a donné une liberté de parole sans précédent à l'Église et a fait plusieurs promesses comme la réparation obligatoire des églises détruites.

    Les chrétiens sont-ils, malgré ce tournant idéologique, encore mal considérés dans la société égyptienne ?

    La situation est incontestablement meilleure qu'avant. Mais il reste des difficultés, en particulier dans les zones reculées. À Al-Minya (en Moyenne-Egypte) par exemple, un chrétien a été kidnappé et ne sera libéré qu'en échange d'une rançon. Les personnes victimes de ces actes sont systématiquement des chrétiens.

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  • Anniversaire de la mort de Soljénitsyne

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    topic (27).jpgIl y a sept ans, le 3 août 2008, s’éteignait à Moscou le plus grand écrivain russe du XXe siècle, témoin capital de l’empire des ténèbres communistes mais aussi de la décadence de l’Occident. Sur le site « aleteia », Philippe Oswald nous le rappelle opportunément :

    « Alexandre Soljenitsyne repose au monastère Donskoï de Moscou, au cœur de sa chère Russie où il était revenu d’exil pour achever sa vie et où il s’est éteint à 89 ans. Il avait vécu la chute du moloch rouge contre lequel il avait mené un combat acharné qui l’avait conduit au goulag, expérience terrifiante qui fit de lui non seulement un immense écrivain mais un témoin, dans la lignée des plus grands auteurs russes. 

    Le souffle d’une inspiration indignée

    La puissance de Soljenitsyne n’a rien à envier à celle de Tolstoï ou de Dostoïevski. Elle associe le goût parfois maniaque du détail au souffle d’une inspiration indignée qui emporte tout sur son passage. Qui pouvait résister à ce prophète ? Son horreur incandescente de l’empire luciférien du mensonge que fut l’URSS, "homicide dès le commencement" (Staline n’a fait que perfectionner le système mis au point par Lénine), l’avait rendu insensible au danger. Et infatigable. "C’est bien simple, je travaille tout le temps", disait-il sans exagération.

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  • En France, les cloches sonneront le 15 août en soutien aux chrétiens d'Orient

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    Lu sur le site de l'Eglise catholique de France :

    Les cloches sonneront le 15 août pour les chrétiens d’Orient

    A Fréjus-Toulon, Gap et Embrun, Bayonne, Avignon et Ajaccio les cloches sonneront dans toutes les églises le samedi 15 août 2015. Et pour cause, les évêques de ces diocèses ont appelé leurs fidèles à se rassembler sur les parvis de leurs églises à midi, pour manifester leur soutien fraternel aux chrétiens d’Orient en proie à des persécutions dans leurs pays à cause de leur foi.

    « En Irak, les réfugiés bénéficient sans doute de l’aide humanitaire, mais voient s’amenuiser leurs chances de retourner dans leurs maisons dont ils ont été violemment expulsés par l’Etat Islamique, il y a un an. Découragés, beaucoup n’aspirent qu’à fuir sous des cieux plus cléments, espérant un avenir meilleur pour leurs enfants », écrit Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, dans un communiqué publié le 23 juillet 2015 sur le site du diocèse. C’est aussi le cas pour les chrétiens de Syrie. D’où l’appel lancé par Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, relayé par les autres évêques dans leurs diocèses respectifs.

    Pour soutenir les chrétiens d’Orient, le groupe « Les Prêtres » de Gap a donné deux concerts à l’Olympia à Paris et a pu ainsi remettre à l’Œuvre d’Orient la somme de 200 000 euros.

    Prier Marie qui fait tomber les murs

    Face aux persécutions et massacres dont sont victimes les chrétiens d’Orient, ces diocèses entendent ainsi leur exprimer de vive voix leur solidarité et prier pour eux. « Il s’agit d’un geste de prière, de solidarité, de paix et de foi. Nous croyons qu’il peut avoir un vrai impact », indique Mgr Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d’Avignon.

    Le jour de l’Assomption donc, les cloches sonneront à midi dans les diocèses de Fréjus-Toulon, Gap et Embrun, Bayonne et Avignon, et les chrétiens et « personnes de bonne volonté » se rassembleront sur les parvis de leurs églises pour se recueillir silencieusement pendant quelques minutes avant de prier la Vierge Marie pour la paix en Orient, avec pour seule arme, l’amour dans leurs mains. Mgr Jean-Pierre Cattenoz explique que le jour de l’Assomption a été choisi parce que « quand tout va mal, quand on n’a plus rien, c’est vers la Vierge Marie que l’on se tourne ». Et de poursuivre : « Les Orientaux entretiennent souvent une forte dévotion à Marie », avant de proposer aux catholiques de dire ensemble la prière à « Marie qui fait tomber les murs ».

    Selon lui, « les murs qui doivent tomber sont très vastes : ceux qui séparent les nations et les peuples qui s’entre-tuent, mais aussi ceux qui divisent les communautés entre elles, y compris en France ». C’est pourquoi l’archevêque d’Avignon prie : « Très sainte mère de Dieu…, fais naître en nous et en ce monde, la civilisation de l’amour jaillie de la croix et de la résurrection de ton divin Fils, Jésus-Christ, notre Sauveur, qui vit et règne dans les siècles des siècles. Amen. »