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International - Page 263

  • Aider l'agence d'information internationale "ZENIT"

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    Les visiteurs de belgicatho le savent, nous bénéficions du travail effectué par zenit.org dont nous reproduisons fréquemment les articles.

    ZENIT se présente :

    ZENIT est une agence d’information internationale sans but lucratif, formée d’une équipe de professionnels et de bénévoles convaincus que la sagesse extraordinaire du Souverain Pontife et de l’Eglise catholique peuvent nourrir l’espérance et aider l’humanité à trouver la vérité, la justice et la beauté.

    Notre objectif est de recueillir et de diffuser les informations avec professionnalisme, avec fidélité et au service de la vérité.

    En utilisant les nouvelles technologies numériques, nous avons pour objectif de faire connaître “le monde vu de Rome”. C’est pour cela que nous publions et traduisons les paroles, les messages, les documents, les interventions du Saint-Père, l’angélus du dimanche et l’audience générale du mercredi.

    Nous rapportons et nous expliquons ce qui se passe dans les dicastères de la curie romaine, dans les universités pontificales, les Conférences épiscopales, les sanctuaires, les diocèses, les paroisses. Nous signalons et couvrons les grands événements qui concernent les chrétiens, les croyants et les non-croyants, dans les 5 continents.

    ZENIT réalise ce service de façon indépendante.

    Couverture journalistique.

    La couverture gratuite de nos services d’information s’oriente surtout vers:

    • Les activités du Pape : voyages apostoliques, documents, rencontres avec des chefs d’Etat et des personnalités importantes dans les domaines social, culturel et religieux. L’information concerne en particulier les activités du Pape et ses interventions. Ses paroles constituent un stimulant aussi pour la réflexion de personnes qui ne sont pas catholiques.
    • Des entretiens avec des femmes et des hommes actifs dans l’Eglise, dans le monde de la politique et de la culture, sur des thèmes qui concernent toute l’humanité.
    • L’actualité internationale, avec une attention particulière aux questions concernant le respect des droits humains, la paix et le développement dans le monde.

    Nous relayons bien volontiers l'appel de ZENIT :

    Chers lecteurs et lectrices de ZENIT,

    Comme vous le savez surement, chaque année, nous faisons appel à nos lecteurs pour qu’ils participent directement au soutien économique de ZENIT.

    Les fonds que nous recueillerons dans cette campagne sont vitaux : ils constituent la source principale de financement qui permettra à ZENIT de poursuivre son activité en 2017.

    C’est vous (à ce jour, plus de 500.000 lecteurs dans toutes les langues), qui êtes les artisans de notre pérennité et de la qualité de notre service. Avec la générosité dont vous avez toujours fait preuve, chaque année, vous ne nous avez jamais laissés manquer du soutien économique nécessaire à ZENIT pour offrir un service gratuit, ponctuel et précis.

    Pour la dix-septième année, nous lançons notre campagne annuelle de recherche de fonds. Au début de chaque campagne de dons, les fonds disponibles sont très limités, mais grâce à la générosité des lecteurs de ZENIT, nous sommes toujours parvenus à recueillir les ressources nécessaires pour poursuivre notre œuvre d’information catholique !

    C’est la générosité de chacun d’entre vous qui est la voie concrète par laquelle se réalise ce grand don !

    Sans votre aide, nous ne pourrons pas continuer !

    Bien cordialement, de la part de toute l’équipe de ZENIT


    Alberto Ramirez
    CEO, ZENIT

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  • CitizenGO mobilise contre la conférence internationale des donateurs pro-avortement ce jeudi 2 mars à Bruxelles

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    De CitizenGO :

    Manifestons ensemble contre la conférence internationale des donateurs pro-avortements.

    Comme vous le savez peut-être déjà, le jeudi 2 mars prochain aura lieu à Bruxelles la conférence de donateurs qui a pour fin de faciliter dans les pays en développement l’accès à un « avortement sûr », pour reprendre leur expression.  

    Vingt-sept pays seront représentés à cette conférence. Leur but est de définir le montant des budgets et de déterminer les organisations civiles avec lesquelles ils collaboreront etc.

    Pour rappel, voici notre pétition :

    http://www.citizengo.org/fr/lf/40811-appeal-canadian-and-eu-foreign-ministers-reject-dutch-plan-international-abortion-fund

    La conférence débutera à 9h du matin au Palais d’Egmont à Bruxelles.

    Nous aussi soyons présents !

    Vous souhaitez vous joindre à nous ?

    Rendez-vous à 8h30 du matin devant le Palais d’Egmont.

    Les messages que nous souhaitons faire passer est le suivant :

    • La mort d’un innocent est la seule chose certaine dans un avortement.
    • Nous ne pouvons pas seulement "offrir" un avortement à une femme enceinte ou traversant une situation difficile,
    • La coopération pour le développement ne peut pas servir de prétexte au colonialisme idéologique,
    • Les pays en développement ne veulent pas d’argent tâché du sang des victimes de l’avortement qui porterait atteinte à leur souveraineté.

    Alors rejoignez-nous jeudi à Bruxelles !

    Informations pratiques :

    • Quand : le jeudi 2 mars à 8h30.
    • Où : au Palais d’Egmont.

    La conférence a été nommée « She Decides ». Quel choix lui offre-t-on ? Etre la mère d’un enfant mort ou être celle d’un enfant vivant ?

    Si vous ne pouvez pas venir manifester avec nous, faites entendre votre voix en signant la pétition : 

    http://www.citizengo.org/fr/lf/40811-appeal-canadian-and-eu-foreign-ministers-reject-dutch-plan-international-abortion-fund

    Parlez en autour de vous en la partageant par courrier électronique ou/et sur Facebook.

    Je peux vous assurer qu’ils vont nous entendre !

    Nous n’allons pas rester les bras croisés pendant que les gouvernements de 27 pays se réunissent pour propager l’avortement dans le monde et en le finançant.

    Nous ne pouvons pas les laisser faire !

    Nous vous attendons jeudi 2 mars à 8h30 au Palais d’Egmont à Bruxelles.

  • Irak : Une croix géante érigée face à Mossoul

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    Lu sur le « Forum Catholique » :

    croix géante.jpg

    Il y a quelques jours, après une messe dans l'église Saint-Georges, remise autant qu'il était possible en état par les Français de SOS Chrétiens d'Orient, bénissant cette croix érigée face à Mossoul à Telekuf-Tesqopa, SB le patriarche catholique chaldéen Mgr Louis Sako de Bagdad a déclaré en substance (info transmise en direct) qu'elle s'élèverait désormais comme un symbole "qu'ici est notre terre , que nous sommes nés ici et que nous mourrons ici, signe visible, face au monde, de la terre de nos ancêtres et de nos futures générations".

    Ref. Une croix géante érigée face à Mossoul

    JPSC

  • Chant grégorien : les Offices du Mercredi des Cendres 2017 à Rome

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    roma_san_pietro_17.jpg« Loquetur pacem gentibus » (Za. 09.01), Il annoncera la paix aux nations : sous l’impulsion notable de l’Académie de Chant grégorien de Belgique, une petite centaine de choristes se retrouvent à Rome cette semaine à l’occasion du centenaire de la guerre 1914-1918. Sous la direction de Jaan-Eik Tulve (dir. de l’Ensemble Vox Clamantis, Estonie ) ils chanteront les Offices du Mercredi des Cendres (01.03/2017) dans trois basiliques majeures: San Pietro, où repose saint Pierre et la plupart des papes, Santa Maria Maggiore, qui conserve les reliques de la Crèche et San Paolo fueri le Mura, où repose saint Paul. Ils chanteront aussi dans trois autres basiliques remarquables : Santa Prassede, San Clemento et Santi Giovanni e Paolo. Les inscriptions ont été clôturées dès le 12 septembre 2016, étant donné le succès rencontré. Les 83 participants sont belges, hollandais, allemands, lituaniens (chorale de la Cathédrale de Vilnius), estoniens, français, anglais, polonais, hongrois, suisses et espagnols. On attend avec intérêt le compte rendu de cette belle initiative internationale.

    http://www.gregorien.be/ 

    JPSC

  • L’Eglise catholique congolaise visée par des violences

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    cardinal MOnsengwo assis.jpgFin 2016, les évêques congolais ont obtenu un accord entre le pouvoir et l’opposition. Un accord qui tarde à être mis en œuvre. Plusieurs communautés religieuses ont été l’objet de violences, les 18 et 19 février, en République démocratique du Congo. À Kinshasa, des tracts appellent à la destruction des « écoles et églises » catholiques. Un article de Jean-Paul Musangania et Loup Besmond de Senneville dans « La Croix » du 21 février 2017 :

     « L’Église catholique est visée, de manière intentionnelle, pour torpiller sa mission de paix et de réconciliation. » Le cardinal Laurent Monsengwo (photo) ne décolère pas. Dans un message publié le 19 février, l’archevêque de Kinshasa s’est insurgé contre les attaques visant une paroisse et un grand séminaire, survenues quelques heures plus tôt dans le pays. « Avec tous les évêques, nous dénonçons ces actes de violence susceptibles de replonger notre pays dans un chaos indescriptible. » Une parole d’autant plus forte que le cardinal ne s’exprime que rarement.

    Première attaque, le saccage, samedi 18 février, du grand séminaire de Malole de Kananga, au Kasaï central, une province du centre de la RDC. « Ils ont cassé de manière systématique les portes de différentes chambres et ils ont détruit tout ce qu’il y avait dedans. Ils sont entrés dans les chambres des formateurs et ils ont brûlé leurs valises », a expliqué à l’AFP le P. Richard Kitenge, recteur du séminaire. Les hommes à l’origine de ces violences appartiennent à une milice se réclamant du chef coutumier Kamwina Nsapu, et opérant avec de nombreux enfants-soldats.

    INTERVIEW : « L’Église de RD-Congo ne sera pas la caution d’un dialogue qui n’en est pas un »

    Deuxième acte, perpétré le lendemain : l’attaque, par une dizaine de personnes, d’une paroisse à Kinshasa, la capitale du pays. Avant la messe, le mobilier de l’église Saint-Dominique a été cassé, l’autel vandalisé et le tabernacle profané. À quelques mètres de la paroisse, une autre communauté religieuse a également été visée.

    Un appel du pape François aux autorités congolaises

    « La police est arrivée trop tard… Nous sommes sous le choc », confirme à La Croix le P. Julien Wato, dominicain, vicaire de cette église de Kinshasa. Même s’il dit ne pas avoir peur pour sa sécurité personnelle, il fait part d’une ambiance tendue dans la capitale congolaise. « Dans la rue, il n’est pas rare d’entendre des menaces contre l’Église. » Deux suspects ont été arrêtés. En attendant, l’église a été fermée pour quelques jours.

    Le 19 février, le pape François a appelé les autorités du pays à rapidement stabiliser la situation politique dans leur pays, en condamnant particulièrement l’usage d’enfants-soldats. « Je ressens profondément la douleur des victimes, particulièrement celle de ces nombreux enfants qui sont arrachés à leurs familles et à leurs écoles pour être utilisés comme soldats », a-t-il affirmé.

    Une querelle politique à l’origine des violences

    Ces violences ont-elles un lien avec l’action de l’Église catholique, qui assure depuis plusieurs mois la médiation entre pouvoir et opposition ? Cette médiation est destinée à sortir le pays de la crise politique née du maintien au pouvoir du président Joseph Kabila, dont le mandat a pris fin le 20 décembre. Tout porte à le croire. D’autant plus que l’église Saint-Dominique, à Kinshasa, est située non loin du siège de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti de l’opposant historique Étienne Tshisekedi, mort le 1er février à Bruxelles, à l’âge de 84 ans.

    À LIRE : RD-Congo, l’accord de la Saint-Sylvestre

    À l’annonce de la mort d’Étienne Tshisekedi, certains de ses partisans avaient menacé de s’en prendre aux biens de l’Église catholique. La raison de leur colère ? Le retard dans la mise en œuvre de l’accord sur une transition politique, signé le 31 décembre, et qui autorise Joseph Kabila à demeurer au pouvoir jusqu’à fin 2017, en échange d’un mécanisme de cogestion du pays. Pendant plusieurs jours ont circulé à Kinshasa des tracts appelant à la destruction des « écoles et églises » catholiques, ainsi que des communautés religieuses.

    « Faire preuve de sagesse, de retenue, d’esprit démocratique »

    Dans cette atmosphère pesante, le cardinal Laurent Monsengwo a appelé les responsables politiques congolais à sortir de leurs « turpitudes ». « Nous invitons instamment les uns et les autres à faire preuve de sagesse, de retenue, d’esprit démocratique pour résoudre la question relative à la désignation du premier ministre » et pour « décanter la crise qui risque de mettre en péril la tenue des élections prévues à la fin de cette année selon les accords de la Saint-Sylvestre ».

    « Il appartient aux hommes politiques de reconnaître avec humilité, devant la nation et la communauté internationale, leur velléité politique et la turpitude de leurs choix nombrilistes qui conduisent à l’impasse ou au blocage des institutions, a exhorté le cardinal Monsengwo. Ils en assumeront la responsabilité devant l’Histoire. »

    Les évêques reçus par Joseph Kabila

    Après plusieurs semaines d’attente, le président de l’épiscopat congolais, Mgr Marcel Utembi, et son vice-président Fridolin Ambongo, ont finalement été reçus le 20 février par le président Joseph Kabila. Ils lui ont officiellement remis le texte de l’accord signé fin décembre par le pouvoir et l’opposition. Au cours de l’entretien, le président a assuré qu’il « tenait aux élections », selon le secrétaire général de l’épiscopat, le P. Donatien Nshole, qui s’exprimait sur Radio Vatican. « Les évêques lui ont parlé des points de blocage », et particulièrement « celui du mode de désignation du premier ministre ». 

    Ref. : L’Eglise catholique congolaise visée par des violences

    Au Congo, l’Eglise joue  un rôle social majeur et en a toujours payé le prix, dans les troubles qui ont suivi l’indépendance comme sous le règne de Mobutu ou celui de Kabila. Mais elle ne s’en laissera pas conter parce qu’elle constitue la seule force sérieuse dans un pays déliquescent depuis la fin de l’ère coloniale.

    JPSC

  • A Liège, la basilique et le couvent des Carmes de Chèvremont : sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?

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    Qui sauvera ce haut-lieu emblématique de la piété populaire liégeoise ? Lu dans la revue « Eglise de Liège » (janvier-février 2017) sous la plume de l’abbé Emile Piront :

    Basilique-de-Chèvremont.jpg« Ce n’est pas ici le lieu de faire écho à l’histoire multiséculaire de ce site. Mais il est bon de rappeler qu’en fait, le pèlerinage à Notre-Dame de Chèvremont nous mène à la petite chapelle du 17ème siècle. Actuellement, cette chapelle classée est propriété de la fabrique d’église de Vaux-sous-Chèvremont. Ce n’est qu’après 1874 que l’évêque de Liège, Mgr de Montpellier, fait appel à une communauté religieuse pour se mettre au service du pèlerinage. Ce sont les Pères Carmes qui y arrivent, le couvent et la basilique sont érigés et consacrés en 1899. Un siècle plus tard, les choses ont bien changé.

    LES CARMES DÉCHAUSSÉS

     Actuellement, la communauté des Carmes n’a plus que trois membres, dont un est en maison de repos et de soins. Elle fait partie de la Délégation congolaise du Carmel. Leurs responsables, tant au Congo qu’à Rome, en sont venus à la décision qu’il n’est plus tenable de rester dans cette immense maison et de gérer cette vaste église. Que l’on se situe à un niveau de gestion financière, d’équilibre humain ou de sens spirituel, cette décision mérite respect et compréhension. Le site est propriété de l’asbl « Couvent des Pères Carmes Dé- chaussés de Chèvremont ». Cette asbl vient d’être renforcée et chargée de la mission de veiller – en étroite concertation avec l’évêque de Liège – à la réorientation de l’ensemble du site. Le père Patrick Bonte, vicaire épiscopal à la vie consacrée, a accepté d’en être le président.

    DEUX PISTES POSSIBLES

    Sous la direction de l’évêque, l’asbl cherche actuellement une ré- orientation durable pour le couvent et l’église de Chèvremont. La préférence va tout naturellement à une communauté religieuse désireuse de reprendre le site. Cependant, vu la taille des lieux et le coût de l’entretien, jusqu’ici, toutes les approches du diocèse sont restées sans résultat. À défaut de solution de ce genre, l’asbl devra prendre les décisions qui lui incombent pour que ce lieu ne devienne pas un lieu inhabitable, voire dangereux. Dans ce cas, il sera fait appel à des promoteurs immobiliers en leur demandant d’imaginer un autre avenir pour cet endroit cher au cœur des Calidifontains et des Liégeois.

    Quelle que soit l’option qui sera choisie, confions  l’avenir de cette chère colline à Notre-Dame de Chèvremont.

    Adresse mail de contact: asbl. couvent.chevremont@gmail.com. »

    Ref. Le couvent et l’église des Carmes de Chèvremont

    Avis à toutes les communautés nouvelles ou monastères florissants de France et de Navarre. Encore faudrait-il que, pour éviter le sort du héron de la fable, le diocèse de Liège se montre pro-actif et sans a priori idéologique dans son « discernement ». La question financière est une autre dimension non négligeable posée aussi aux pouvoirs publics intéressés à la sauvegarde d’un site emblématique

    JPSC  

  • Chine-Vatican : les craintes du Cardinal Zen

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    Lu sur le Salon Beige :

    6a00d83451619c69e201bb097b8c5c970d-800wi.jpg« J’ai peur, vraiment très peur, que les dirigeants du Vatican se laissent abuser par la Chine »

    Le National Catholic Register a interrogé le cardinal Joseph Zen, 85 ans, évêque émérite de Hong Kong. Extrait :

    « Ce que j’ai dit exactement c’est que si le pape signait un mauvais accord « en toute connaissance de cause » avec les communistes, cela constituerait une trahison de Jésus, et une trahison du peuple bon et fidèle de l’Eglise catholique en Chine ». « Je ne suis pas contre le dialogue, mais je redoute qu’il mène à de mauvaises conclusions. Il faudrait de la bonne volonté de part et d’autre, or je ne vois aucune bonne volonté du côté des communistes ». « Les communistes ne sont pas prêts à céder sur quoi que ce soit ; ils n’ont besoin de rien et ils maintiennent, comme ils le font pour toutes les religions, un contrôle total sur l’Association chinoise patriotique catholique ».

    Pour le cardinal Zen, un accord entraînant le lâchage par Rome de l’Eglise des catacombes « trahirait » ses fidèles, eux « qui ont résisté à tant de pressions ».

    « J’ai peur, vraiment très peur, que les dirigeants du Vatican se laissent abuser par la Chine ».

    Les dernières informations en provenance des négociations indiquent que le Vatican pourrait se satisfaire d’un simple accord autour de la nomination des évêques, dont les candidatures seraient présentées au gouvernement par la conférence des évêques (de l’Association officielle).

    « C’est une escroquerie ! » « il n’existe aucune véritable conférence des évêques, ce n’est qu’une chimère ». « Le pouvoir domine l’Eglise officielle à travers l’Association, on ne peut pas parler de deux corps distincts ; il s’agit bien d’une seule organisation, sous contrôle (…) On peut parfaitement voir sur des photos que les assemblées de l’Association sont présidées par un cadre du gouvernement. »

    « Dans ce pays où le Vatican ne peut pas procéder normalement aux nominations par l’intermédiaire du nonce apostolique, ce serait les évêques nationaux qui suggéreraient les noms des candidats – j’accepterais éventuellement qu’on accorde un droit de veto au gouvernement – ce qui reviendrait à se soumettre au choix des évêques en place. Or ce type de solution reste bel et bien une tromperie, l’Association n’étant en rien une conférence épiscopale : c’est la marionnette du gouvernement. »

  • Le cardinal Monsengwo condamne les attaques contre des édifices de l’église catholique en RDC

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    Le cardinal Laurent Monsengwo a condamné dimanche 19 février les attaques perpétrées le week-end contre des édifices de l’église catholique. Il a notamment cité le Grand séminaire de Malole à Kananga et la paroisse Saint-Dominique à Kinshasa.

    «Nous avons appris avec indignation, le samedi 18 février 2017, l’incendie d’une partie du grand séminaire de Malole par des inciviques. De plus, le dimanche 19 février 2017, la paroisse Saint Dominique de Limete a été visitée par une vingtaine de jeunes gens mal intentionnés», a fait savoir le cardinal Monsengwo dans un communiqué.

    L’archevêque de Kinshasa a également regretté les propos « discourtois » qu’un groupe de jeunes ont tenu il y a deux semaines contre les responsables de l’église lors de leur passage à l’Archevêché de Kinshasa.

    Pour le prélat, «ces événements laissent croire que  l’Eglise catholique est visée, de manière intentionnelle, pour torpiller sa mission de paix  et de réconciliation, au moment où la CENCO poursuit sa mission de bons offices au centre interdiocésain».

    Il a, en outre, réaffirmé son soutien à la CENCO qui assure la médiation dans les discussions entre le pouvoir et l’opposition.

    «En communion avec la CENCO, nous soutenons sa démarche et tous ses efforts pour l’avènement d’un Etat de droit afin que les institutions destinées à gérer le pays soient mises en place, pour améliorer les conditions de vie du peuple congolais, dont la misère ne fait que s’accentuer, et garantir les libertés fondamentales et la dignité humaine», a-t-il souligné.

    Le cardinal Laurent Monsengwo a indiqué que l’épiscopat congolais ne joue qu'un rôle de médiateur. Il appelle les acteurs politiques à reconnaître, devant la nation et la communauté internationale, « leur velléité politique et la turpitude de leurs choix qui conduisent au blocage des institutions».

    «Nous invitons les uns et les autres à faire preuve de sagesse, de retenue, d’esprit démocratique pour résoudre la question relative à la désignation du Premier ministre et aux autres questions connexes, en vue de décanter la crise qui ne fait que durer et risque de mettre en péril la tenue des élections prévues à la fin de cette année selon les accords de la Saint Sylvestre», a ajouté le cardinal.

    A (re) Lire: Dialogue inclusif: des ONG féminines appellent les politiciens à «se dépasser»

    Un accord politique a été signé par le pouvoir et l’opposition le 31 décembre dernier sous l’égide des évêques catholiques. Les deux parties discutent encore des modalités de mise en œuvre de ce compromis politique qui prévoit notamment la tenue d’élections présidentielle et législatives avant la fin de cette année.

    Lire aussi sur radiookapi.net: 
  • A l’Université de Rome III, le pape persiste et signe : « les migrations ne sont pas un danger »

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    Répondant à une question d’une étudiante syrienne de l’Université de Rome III, où il était en visite vendredi 17 février, le pape François a une nouvelle fois exhorté à l’accueil et à l’intégration des migrants en Europe. Selon lui, «la première menace vient de l’intérieur même de l’Europe ». A cet égard, il a pris « le triste exemple »  de la Belgique en expliquant que les auteurs de l’attentat de l’aéroport de Zaventem « étaient belges » : « des enfants de migrants mais nés en Belgique, ghettoïsés mais pas intégrés », a-t-il relevé, citant « des pays en Europe qui donnent un bon exemple d’intégration, comme la Suède ». Lu sur le site de « La Croix » cet article de Nicolas Senèze, correspondant de ce journal à Rome (extrait) :

    « Le pape François s’est rendu vendredi 17 février à l’université romaine de Rome III où, répondant aux questions de quatre étudiants, il a longuement disserté sur l’université comme lieu d’écoute et de dialogue, sur l’importance de l’unité dans la diversité et rappelé que « les migrations ne sont pas un danger » mais un « défi pour croître ».

    Sur ce dernier point, le pape répondait à la question de Nour Essa, une étudiante syrienne, qu’il avait lui-même ramenée dans son avion quand il s’était rendu sur l’île de Lesbos, et qui l’interrogeait sur la « peur » que suscitent les migrants du Moyen-Orient perçus comme une menace à la culture chrétienne de l’Europe.

    À LIRE > De Grèce, le pape rentre à Rome avec 12 réfugiés et défend l’intégration

    « Les migrations ne sont pas un danger mais un défi pour croître », a répondu le pape à celle qui est aujourd’hui étudiante en biologie, rappelant que « l’Europe s’est faite de migrations et d’invasions ». « Et c’est quelqu’un qui vient d’un pays où plus de 80 % des gens sont des migrants », a-t-il souri.

    « Pourquoi y a-t-il un phénomène migratoire aussi fort ? », s’est-il ensuite interrogé, citant notamment les flux venant d’Afrique et Moyen-Orient vers l’Europe. « Parce qu’il y a la guerre et qu’ils fuient la guerre, a-t-il répondu. Parce qu’il y a la faim et qu’ils fuient la faim. »

    « Pas seulement accueillir mais intégrer »

    Soulignant que « la solution idéale » serait « qu’il n’y ait plus de guerre ni de faim », le pape a dénoncé la « culture de l’exploitation » de l’Occident sur les pays du Sud et qui poussent les populations à fuir.

    Le pape a alors appelé les Occidentaux à accueillir les migrants « comme des frères et sœurs humains ». « Chaque pays doit voir le nombre qu’il peut en accueillir, a-t-il reconnu. C’est vrai qu’on ne peut pas accueillir si cela n’est pas possible, mais tous peuvent faire quelque chose. » « Et puis il ne s’agit pas seulement d’accueillir mais d’intégrer, de recevoir, a-t-il insisté : apprendre la langue, chercher du travail, un logement… »

    A LIRE > « Le pape François appelle à accueillir mais aussi à intégrer les migrants »

    Le pape a alors rappelé l’expérience même de la jeune Syrienne qui l’interrogeait : « Trois jours après ton arrivée, les enfants allaient à l’école, et quand ils sont venus me voir trois mois après, les enfants parlaient italien, parce qu’ils sont allés à l’école, et la majorité des parents avaient un travail. C’est cela intégrer. »

    A LIRE > Le pape François a déjeuné avec des réfugiés syriens

    Le pape a aussi souligné que les migrants « apportent une culture qui est une richesse pour nous » mais qu’« eux aussi doivent recevoir notre culture ». « Il y a besoin de cet échange de cultures, et cela fait tomber la peur », a-t-il expliqué.

    Soulignant le besoin d’intégration, il a pris le « triste exemple » de la Belgique et le fait que les auteurs de l’attentat de l’aéroport de Zaventem « étaient belges » : « des enfants de migrants mais nés en Belgique, ghettoïsés mais pas intégrés », a-t-il relevé, citant « des pays en Europe qui donnent un bon exemple d’intégration, comme la Suède ».

    « La première menace vient de l’intérieur même de l’Europe »

    « Quand il y a cet accueil, cet accompagnement, cette intégration, il n’y a pas de danger, a-t-il résumé. Avec l’immigration, on reçoit une culture et on en offre une autre. Voilà ma réponse à la peur. »

    Comme à ce qui est désormais son habitude en pareil cas, le pape avait laissé le discours qu’il avait préparé pour improviser librement ses réponses aux questions des quatre étudiants qui l’interrogeaient.

    Dans le discours qu’il n’a pas prononcé, mais considéré comme « remis » et prononcé par le Saint-Siège, le pape répondait en outre à la jeune Syrienne que « la première menace à la culture chrétienne de l’Europe vient de l’intérieur même de l’Europe ».

    « Une culture se consolide dans l’ouverture »

    Rappelant que l’université peut être « le lieu où s’élabore une culture de la rencontre et de l’accueil des personnes de traditions culturelles et religieuses diverses », il a souligné que « la fermeture sur soi-même ou sa propre culture n’est jamais un chemin pour rendre l’espérance et opérer un renouveau social et culturel ».

    « Une culture se consolide dans l’ouverture et la confrontation avec les autres cultures, pourvu qu’elle ait une conscience claire et mature de ses principes et de ses propres valeurs et principes. »

    Ref. « Les migrations ne sont pas un danger », affirme le pape François

    JPSC

     

  • Au Bangladesh, les manuels scolaires sont modifiés pour obéir à l'"islamiquement correct"

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    Lu sur le site "Eglises d'Asie" de l'Agence de Presse des Missions Etrangères de Paris :

    Bangladesh : des manuels scolaires modifiés pour les rendre plus conformes à un contenu jugé « islamiquement correct »

    Au mois de janvier dernier, les manuels scolaires fraîchement imprimés par le ministère de l’Education ont été distribués dans les 20 000 écoles secondaires et madrasas du Bangladesh. Si les élèves n’ont rien remarqué à première vue, les enseignants ont néanmoins été prompts à découvrir des modifications inattendues. Sans concertation, le ministère de l’Education avait en effet procédé à des innovations arbitraires, notamment dans les manuels de littérature bengalie, en gommant certains aspects profanes au profit d’un référentiel islamique.

    Depuis, et face aux protestations soulevées par ce changement mené en catimini, le gouvernement dirigé par le parti de la Ligue Awami a nommé une commission pour enquêter sur l’incident, mais il a refusé de confirmer que les manuels ont été modifiés sous la pression des milieux islamistes. Pourtant, en avril dernier, l’organisation Hefazat-e-Islam (‘Protecteurs de l’islam’) avait explicitement demandé aux autorités que les manuels scolaires présentent davantage l’image d’une identité islamique. Ses représentants ont exigé en particulier le retrait de 17 poèmes et récits écrits par des auteurs non musulmans et jugés « athées ». Le Hefazat-e-Islam a demandé par ailleurs l’application de la loi coranique de la charia et exigé une réforme du système éducatif, autant de demandes portées par d’importantes manifestations de rues à Dacca en 2013.

    L’école, terrain d’affrontement entre « laïcs » et « religieux »

    Dans le système éducatif du Bangladesh, pays de 163 millions d’habitants en grande majorité de confession musulmane, la religion est cantonnée à une discipline et à ses manuels, selon la confession des élèves ou l’affiliation religieuse des établissements. Bouddhistes, chrétiens et hindous ont donc leurs manuels religieux, tout comme leurs camarades musulmans. Mais dans les autres disciplines, les ouvrages scolaires se doivent d’être laïques. En 2014, pour contrer l’influence grandissante des musulmans radicaux au Bangladesh, le gouvernement avait même imposé ces principes éducatifs aux 10 000 madrasas (ou écoles coraniques) du pays, les obligeant à utiliser les manuels standards jusqu’à l’équivalent de la classe de quatrième, au collège.

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  • Le parlement européen adopte une résolution pour financer les avortements dans le monde

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    LE PARLEMENT EUROPÉEN VOTE UNE RÉSOLUTION POUR FINANCER LES AVORTEMENTS DANS LE MONDE

    synthèse de presse bioéthique de genethique.org

    Le 14 février, le Parlement européen a adopté une résolution non contraignante demandant à l’UE de prendre en charge le financement des avortements dans le monde, pour pallier la « politique de Mexico » remise en place par le président américain Donald Trump (cf. Donald Trump supprime le financement des ONG soutenant l’avortement).

    L’amendement en question a été déposé par des féministes radicales des groupes communistes, socialistes et verts du Parlement européen. Il est ainsi rédigé :

    Le Parlement européen « Condamne fermement la règle du ‘bâillon mondial’ qui interdit aux organisations internationales de recevoir des fonds américains pour la planification familiale s'ils donnent des conseils, réalisent des consultations ou du lobbying pour des services d'avortement ; Considère cette règle comme une attaque directe et un revers pour les progrès réalisés concernant les droits des femmes et des jeunes filles ; Appelle de toute urgence l'UE et ses États membres à lutter contre l'impact de la règle du bâillon en augmentant de manière significative le financement de la santé et des droits en matière de sexualité et de reproduction et en lançant un fonds international pour financer l'accès au contrôle des naissances et à l'avortement, via un financement national et européen, afin de combler l'écart de financement qui subsiste après que l'administration Trump ait cessé de financer toutes les organisations d'aide à l'étranger qui fournissent des services de santé sexuelle et reproductive ».

    Pourtant la Commission européenne « a confirmé à maintes reprises, en réponse aux questions écrites du Parlement européen, que l'UE n'avait absolument aucune compétence juridique sur la question de l'avortement » (cf. Avortement : One of Us s'oppose au fonds "She decides").

    Sources: Agenda Europe (15/02/2017)

  • Un divorce en trois secondes

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    Du site de la RTBF (Maryse Jacob) :

    En Egypte, on divorce en trois secondes

    En Egypte, le torchon brûle entre l’Université d’Al-Azhar, une haute autorité religieuse et le président Al-Sissi. L'université refuse de remettre en cause la tradition du divorce verbal que le président voudrait voir évoluer.

    Il suffit de dire "tu es divorcée" 

    Le divorce verbal est largement répandu en Egypte. Il est pratiqué chez les musulmans depuis toujours. Quand on divorce verbalement, on ne doit pas signer de papiers, il ne faut pas de témoins. Il suffit que l’homme dise trois fois de suite "tu es divorcée" pour qu’une femme se retrouve répudiée par son mari. Autant le dire tout de suite, c’est valable quand l’homme le dit, mais pas dans l’autre sens. Si une femme veut divorcer, elle doit passer devant un tribunal; et la procédure est lourde. 

    Une hausse spectaculaire des divorces 

    Officiellement, le président égyptien aurait été choqué par les derniers chiffres publiés en matière de divorce. Ils ont explosé ces dernières années. 40% des 900 000 mariages enregistrés chaque année en Egypte aboutiraient rapidement à un divorce. Il ne s’agit pas des divorces prononcés oralement, au contraire. Ces chiffres reprennent les divorces enregistrés officiellement, mais la pratique de la répudiation orale existe bel et bien, et elle est largement pratiquée. Autrement dit, les divorces verbaux s'ajoutent aux officiels. Ceux qui veulent que cette pratique évolue soulignent les dangers qu’elle représente. En quelques minutes , la femme répudiée se retrouve seule, sans moyens de subsistance, avec des enfants parfois traumatisés. Les partisans des réformes voudraient que même en cas de divorce oral, il faille ensuite signer un document, devant témoins. De quoi faire réfléchir peut-être un mari trop impulsif!

    Un divorce plus moderne

    Seulement voilà: en Egypte, le président ne modifie pas les pratiques islamiques comme il le veut. C'est la raison pour laquelle il a recherché le soutien de l’université d’Al-Azhar. La proposition fait polémique et secoue le monde religieux. Abdel Fattah Al Sissi qui a lancé une vaste répression contre les Frères musulmans, avant même d'être président, a préféré prendre les devants de la contestation en interrogeant les responsables de l’université. Mais le conseil des sages d'Al-Azhar ne lui a pas donné raison. Il estime qu’il faut garder la pratique en cours. Le bras de fer risque toutefois de se poursuivre. Al Sissi, qui est régulièrement pointé du doigt pour les nombreuses violations des droits de l’homme commises dans son pays,  essaye de donner une image de modernité face aux traditionalistes religieux. Le divorce lui donne une occasion de plus. Malgré l’avis négatif de l’université, il pourrait quand même être tenté de faire passer la loi sur la réforme du divorce verbal, une loi en préparation depuis plusieurs mois.