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Jeunes - Page 117

  • Un scoutisme qui se porte bien

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    Du V.I.S. :

    La bonne santé du mouvement scout catholique en Italie

    Cité du Vatican du 13 juin 2015 (VIS). En fin de matinée Place St.Pierre, le Pape François reçu près de 80.000 scouts italiens, auxquels il a rappelé qu'ils sont une portion importante de l'Eglise de leur pays. Faisant l'éloge de l'excellence de la méthode scout, le Saint-Père a tenu à souligner qu'elle se fonde "sur la sagesse, de grandes valeurs, le contact avec la nature, la religiosité et la foi, l'éducation à la liberté dans la responsabilité". Lorsqu'on demanda en 1926 à Baden Powell s'il y avait un rapport entre la religion et le scoutisme, a-t-il ensuite rappelé, le fondateur du mouvement répondit qu'il existait un aspect religieux dans le scoutisme: "Il est tout entier fondé sur la religion, sur la prise de conscience de Dieu et son service... Les structures comme la votre sont une richesse pour l'Eglise que l'Esprit suscite pour évangéliser les différents milieux. Je suis certain que l'AGESCI peut apporter à l'Eglise une nouvelle ferveur évangélisatrice, une nouvelle capacité de dialogue avec la société. Soyez dialoguant, construisez des ponts dans une société qui a tendance à dresser des murs. Mais il y a deux conditions. Les groupes ne doivent pas perdre le contact avec leurs paroisses, là où ils ont leur siège que souvent ils ne fréquentent pas... Ensuite, établir des rapports francs et collaboratifs avec les évêques, les curés de paroisses et les autres prêtres, les éducateurs et les membres des autres associations paroissiales. Ne vous contentez pas non plus d'une présence décorative le dimanche et dans les grandes circonstance!".

  • Institut du Christ-Roi : 11 nouveaux prêtres et 7 diacres le 2 juillet prochain

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    Lu sur « Riposte catholique » :

    Dans sa lettre d’informations par internet, l’Institut du Christ Roi annonce ses ordinations à venir :

    A l’occasion de la fête du Très Saint Sacrement, c’est avec une immense joie que nous pouvons vous annoncer que 11 séminaristes de notre Institut (dont 8 français) seront ordonnés prêtres le 2 juillet prochain, par l’imposition des mains de S.E.R. le Cardinal Burke ; 7 séminaristes seront également ordonnés diacres. Nous les confions tous à vos prières, pour qu’ils soient tous des prêtres selon le coeur de Jésus !

    ICRSP_ao2015.jpg

    On peut lire ici la lettre aux amis et bienfaiteurs de l’Institut."

    Ref. 11 nouveaux prêtres pour l’Institut du Christ Roi

    JPSC

  • Koter chez les Frères de Saint-Jean à Bruxelles

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    2015_05_26_556477ff5737f.JPGLa Communauté Saint-Jean propose à Bruxelles (dans un quartier tranquille de Jette, très bien desservi par les transports en commun) un foyer d’etudiants (dit "Kot à thème") si tu désires une ambiance chrétienne. Soirée hebdomadaire avec des frères, soirée mensuelle de louange, possibilité de participer à la vie de prière des frères. Chambre avec douche individuelle. Lieux communs : refectoire et cuisine, salon, buanderie. Internet et photocopieuse.

    +32 485 04 51 44

  • La confirmation à 9 ou 10 ans ?

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    Du site de La Vie (Marie Malzac) :

    Faut-il recevoir la confirmation avant la première communion ?

    Le mois de mai est celui des premières communions et des confirmations. Traditionnellement, en France comme dans beaucoup d’autres pays, on reçoit l’Eucharistie autour de 9 ans et la confirmation quelques années plus tard. Mais cela n’a pas toujours été le cas, et certains diocèses travaillent à un changement de cette séquence des sacrements de l’initiation chrétienne.

    Daniel a 49 ans. Baptisé peu après sa naissance, il n’a plus fréquenté l’Eglise jusqu’à l’âge adulte. Puis, suite à un long cheminement intérieur, il s’est finalement décidé à frapper à la porte de la paroisse parisienne de Notre-Dame de la Gare. « Après avoir échangé avec le curé, celui-ci m’a proposé de faire ma confirmation, avant de recevoir, plus tard, la première communion », explique-t-il.

    Un ordre qui peut sembler étrange. Pourtant, c’est bien celui de l’initiation chrétienne des origines et celui qui est également en vigueur pour beaucoup de « recommençants ». Au temps de l’Eglise primitive, le baptême et la confirmation étaient reçus au même moment, lors de la veillée pascale, introduisant à l’Eucharistie. L’Eglise orientale a conservé cette pratique. Ainsi, chez les orthodoxes et les catholiques byzantins, la « chrismation », onction par l'huile appelée Saint-Chrême, a lieu juste après le baptême.

    L’Histoire va faire évoluer la pratique. Avec l’expansion de la foi chrétienne, le baptême est dissocié de la confirmation, liée à l’évêque, qui ne pouvait plus se déplacer assez souvent et en autant d’endroits différents pour la donner.

    Des parcours très divers

    Aujourd’hui, les enfants sont généralement baptisés tout petits, reçoivent l’Eucharistie pour la première fois en primaire et la confirmation à la fin du collège ou au début du lycée. Entre temps, pour maintenir une certaine dynamique dans l’itinéraire, le profession de foi est proposée. Sans valeur sacramentelle, elle est une étape vers la confirmation.

    Toutefois, au vu de la chute du nombre de demandes, la pertinence de cette séquence est remise en question. En effet, selon certaines estimations, seuls 5% des baptisés reçoivent la confirmation. « Aujourd'hui, ce sacrement est celui de la maturité chrétienne, analyse Edmée Dahirel, responsable du service de catéchèse du diocèse de Saint-Brieuc, mais l’enjeu est de redécouvrir son lien intime avec le baptême, qu’il complète ».

    Selon un texte voté en 1986 par les évêques de France et validé trois ans plus tard par Rome, la confirmation peut se recevoir à l’adolescence, entre 12 et 18 ans. Mais les parcours sont de plus en plus divers. Dans certaines familles de tradition chrétienne, on renonce à faire baptiser ses enfants, estimant que ceux-ci pourront choisir plus tard, et beaucoup d'adultes se tournent tardivement vers l'Eglise.

    Redécouvrir l’articulation des sacrements

    L'évêque du diocèse de Dijon, Mgr Roland Minnerath, a décidé de faire face « aux mutations en cours » en proposant de revenir sur l'ordre actuel des sacrements de l'initiation chrétienne. A la Pentecôte 2014, il a ainsi donné de nouvelles orientations pastorales, mises en oeuvre à la rentrée à titre expérimental.

    Partant du constat que seule une petite minorité de jeunes et d'adultes reçoivent le sacrement de confirmation aujourd'hui, il a suggéré que la confirmation soit proposée en début de CM1 (9 ans) ou de CM2 (10 ans), la première communion étant proposée en fin d'année scolaire. « Il ne s'agira pas d'une "ratification" du sacrement de baptême, mais d’un sacrement qui renforce ce dernier », précise le site du diocèse.

    « La conception de la confirmation qui prévaut encore actuellement n’est pas cohérente avec la nature même de ce sacrement », indique encore Mgr Minnerath dans un document pastoral détaillé, faisant mention de plusieurs propositions concrètes.

    « Théologiquement, cet ordre des sacrements est beaucoup plus logique, mais il est difficile de faire bouger les choses », relève Mme Dahirel. Dans le diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier, on essaie avant tout d'articuler pastorale sacramentelle et liturgique, dans une perspective catéchuménale. « Le baptême est lié à Pâques, où chacun est invité à renouveler son baptême, affirme-t-elle, la confirmation est liée à la Pentecôte, où chacun est appelé à recevoir à nouveau le don de l’Esprit ».

  • Des jeunes amis cherchent une location à Bruxelles

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    3-5 jeunes professionnel(les) et étudiant(e)s cherchent une location à Bruxelles

    Vous quittez Bruxelles pour un an ou plus, et vous souhaitez louer durant votre absence votre maison ou appartement à des personnes de confiance ? Nous sommes 3 (à 5) jeunes professionnelles, et étudiantes en fin d’études, de 24 à 28 ans, et cherchons une location de septembre 2015 à août 2016 minimum. 

    Localisation : de préférence Ixelles et communes avoisinantes. 

    Toutes propositions sont les bienvenues !

    0489.55.45.05

  • François : "Il est temps que les parents reviennent d'exil pour assumer pleinement leur rôle éducatif"

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    L'éducation, vocation naturelle de la famille

    Cité du Vatican, 20 mai 2015 (VIS). Ce matin, au cours de l'audience générale tenue Place St.Pierre en présence de 25.000 personnes, le Saint-Père a poursuivi sa catéchèse sur la famille, abordant sa vocation éducatrice. Faisant référence à l'épître aux Colossiens qui dit qu'obéir aux parents est agréable à Dieu, il a affirmé qu'en aucun cas ceux-ci ne peuvent user de leur position pour écraser leurs enfants. Parlant ensuite des difficultés de certaines familles, où les parents rentrent tard et n'ont plus de temps à consacrer à leurs enfants, il a aussi évoqué les parents séparés qui risquent de reporter sur les enfants leur propre désaccord. On a accusé la famille, a-t-il encore dit, d'être néfaste aux enfants, d'être autoritaire et conformiste, de générer des conflits à cause de sa répression affective. "La fracture qui s'est produite entre la famille et la société a miné la confiance réciproque et plongé dans la crise leur alliance éducative. Ainsi à l'école les rapports entre parents et enseignants se sont dégradés. De soi-disant experts se sont multipliés pour se substituer au rôle des parents jusque dans le détail de l'éducation... Privés de leur mission nombre d'entre eux finissent par perdre confiance en soi, lâcher prise, être trop possessifs ou renoncer à corriger leurs enfants. Ils tendent alors à s'en remettre à ces experts en s'excluant eux mêmes de la vie de leur progéniture... Comment en sommes nous arrivés là? Certes, les modèles d'éducation du passé avaient leur limites, mais il y a des erreurs que seuls les parents sont autorisés à commettre... Beaucoup de parents sont submergés par leur travail et en difficulté face aux nouvelles exigences de leurs enfants, face à la complexité de l'existence... Ils ont peur de se tromper...et dialoguer ne suffit pas". Il vaut bien mieux "chercher à comprendre où l'enfant en est de son parcours, qu'en est-il de leur esprit? Qu'en savons nous, voulons nous même le savoir?". Les parents ne doivent pas exaspérer leurs enfants, et provoquer leur découragement." A la base de tout il y a l'amour offert par Dieu, l'amour qui ne manque pas de respect, ne cherche pas son propre intérêt et ne retient pas l'offense, excuse tout, croit tout, supporte tout. Même dans les familles les meilleurs il faut se supporter, en ayant de la patience... Ici encore c'est la grâce de l'amour du Christ qui portent à l'accomplissement de la nature humaine. Tant de parents chrétiens sont des exemples de sagesse, qui montrent que la bonne éducation familiale est le fondement de l'humanisme. Son effet sur la société peut créer de véritables miracles. Espérons que le Seigneur donne la foi aux familles chrétiennes, avec la liberté et le courage nécessaire à leur mission... Il est temps que les parents reviennent d'exil pour assumer pleinement leur rôle éducatif".

    ... et voilà ce que devient ce message une fois passé à la moulinette de l'AFP : http://www.lalibre.be/actu/international/le-message-du-pape-aux-parents-separes-555c81793570fde9b353713e?

  • Pour l'école, l'urgence, c'est sa liberté !

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    De notre ami, Pascal de Roubaix, sur son excellent site "le Beffroi" :

    Ecole.jpgL’urgence pour l’école c’est sa liberté !

    La liberté est une condition de base pour une bonne école, tout le monde peut comprendre ça.

    L’école reçoit des parents une redoutable mission de confiance : former et remplir au mieux le cerveau de chacun de leurs enfants et leur apprendre à s’en servir bien. Cette mission est basée sur une démarche primordiale très particulière, qui demande un savoir-faire unique : la pédagogie.

    Qu’est-ce que la pédagogie ? J’aurais tendance à dire que c’est un savoir-faire composé à 25 % de technique et à 75% de don de soi. La technique seule ne pénétrera jamais l’esprit de l’enfant faute de le toucher vraiment, tandis que le don de soi sans technique, tout primordial qu’il soit, risque de passer à côté de sa cible.

    Si le don de soi prend une telle place dans le métier d’enseignant, il est facile de comprendre pourquoi la liberté y est primordiale : comment se donner si on n’est pas libre ? Sans liberté du pédagogue pas de pédagogie. C’est aussi simple que ça. Bien entendu pour être efficace cette liberté doit être encadrée par des règles et soutenue par une technique maîtrisée. Mais technique et règles seules ne sont rien, qu’un moteur sans carburant, un levier sans force, une ampoule sans électricité.

    Par ailleurs cette liberté de chaque pédagogue doit s’exercer en parfaite connivence avec celle de ses collègues qui partagent la mission de l’école. Il faut donc des enseignants libres, participants à un projet pédagogique commun, librement établi par et pour l’école.

    Pour guérir nos écoles il faut donc restaurer d’urgence leur liberté.

    lire la suite sur Le Beffroi

  • A Lourdes, du 10 au 16 août, avec Mgr Léonard

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    Du 10 au 16/08/2015 : Pèlerinage de l’Assomption

    La joie de la mission

    (du Service de Communication du Vicariat de Bruxelles)

    La Vierge Marie a été la catéchiste de Bernadette. Elle a également demandé qu’on vienne en procession à Lourdes.

    Dès lors, tout pèlerinage est une occasion de catéchèse pour les pèlerins. Ceux-ci viennent à Lourdes pour rencontrer la Vierge et celle-ci « profite » de l’occasion pour les instruire dans la foi. 

    C’est en ce sens que les services du sanctuaire préparent chaque année un thème, source d’inspiration pour les organisateurs de pèlerinages.

    Pour cette année, les responsables ont choisi « La joie de la mission » comme thème.

    Bienvenue à tous et toutes pour ce pèlerinage vers Lourdes du 10 au 16 août, proposé par les Pèlerinages de Malines-Bruxelles !

    Et ce, en compagnie de Mgr Léonard et Mgr Lemmens.

    Pour plus d’informations, visitez www.lourdesmb.be.

    N’hésitez pas à contacter le Service des pèlerinages diocésains de Malines-Bruxelles :

    Rue de la Linière 14, 1060 Bruxelles

    Tél : 02 533 29 32 - Gsm : 0476 85 19 97 - E-mail : mb.sec@scarlet.be

    Pour les jeunes aussi !

    Organisé par l’équipe du pélé de Malines-Bruxelles, des prêtres, consacrés et des jeunes du diocèse, les services de la pastorale des jeunes et accompagné par Mgr Léonard archevêque de Malines-Bruxelles et Mgr Léon Lemmens, évêque auxiliaire pour le Brabant flamand. 

    Cette année le groupe jeunes « jean » sera encore tout à fait bilingue!

    Tu peux vivre une expérience forte de découverte de Lourdes. Te mettre sur les pas de Bernadette pour mieux connaître Marie.

    A travers différentes activités, jeux, marches, temps de prières, rencontres, services, partages en fraternité, célébrations et temps de prières, tu pourras approfondir ta foi, ta vie, tes questions avec d’autres jeunes de ton âge.

    Pour participer, tu dois venir en groupe accompagné de ta paroisse ou ton mouvement avec un animateur ou être un jeune d’une famille qui participe à l’ensemble du pèlerinage. Tu rejoindras le groupe saint Jean Berchmans à la découverte de Marie, Bernadette et Lourdes.

     

  • Journées pour les vocations: du marketing au sacrilège

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    Sur le site Diakonos.be,  à l’en croire « le premier blog belge d’informations et d’approfondissement catholique en langue française. », cette réflexion  dAntonio Margheriti Mastino, d’après un article original en italien traduit et publié avec l’autorisation de l’auteur :

     vocations2012-300x200.jpg« Chaque année, à la même période, on nous bassine avec les « Journées de prière pour les vocations » qui le plus souvent se résument à un déferlement de sociologie de bas étage, de psychologie de bazar et de moralisme larmoyant ; le tout finissant par dégénérer en de soi-disant « stratégies » de marché ou, pire, en un véritable marketing des vocations.

    En règle générale, tout cela m’ennuie profondément parce que l’offre de « spiritualité » en tout genre est déjà abondante sur le marché, souvent à un niveau de professionnalisme plus élevé, et que cette pauvreté spirituelle ne permet en aucune manière un engagement durable pour toute la vie.

    Ce n’est certainement pas un hasard si cet état de fait, issu d’une logique de marché, a débouché sur le scandale de la soi-disant « traite des religieuses » des pays du tiers-monde (le cas de cette sœur étrangère tombée enceinte « à son insu » est emblématique). Voilà ce qui se passe lorsqu’on l’on ratisse large et que l’on importe des personnes – plus que des vocations – pour le moins boiteuses.  Cela est tellement vrai que, comme c’était à prévoir, c’est aujourd’hui l’édifice tout entier des congrégations religieuses qui tremble au point de se mettre à vaciller dangereusement : il fallait bien qu’un jour où l’autre, le couvercle de la boîte de Pandore finisse par sauter.

    Pour le reste, la bible elle-même nous rappelle de ne pas construire nos maisons sur le sable mais sur le rocher.  Ce rocher, c’est d’abord celui d’une formation solide, d’une vocation authentique et soigneusement éprouvée qui repose non pas sur un conditionnement mais sur la pleine maîtrise de soi ainsi que sur la capacité de compréhension et la volonté du candidat.  S’immiscer dans ce rapport aussi délicat qui ne regarde que Dieu et le candidat ou forcer le cours des choses pour « faire du chiffre » constitue un délit contre Dieu et contre la conscience.  Un délit pour lequel le ciel nous présentera bien plus tôt que nous ne le pensons une addition plutôt salée à régler.

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  • Les garçons victimes de l'absence de leur père

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    De Aleteia.org (Philippe Oswald) :

    Pourquoi les garçons ont-ils besoin de leur père ?

    Une nouvelle étude universitaire montre les dégâts éducatifs, psychologiques et sociaux causés par l’absence du père. Plus particulièrement chez les garçons qui deviennent « accros » aux poisons du Net.

    Psychologues, sociologues et éducateurs le constatent depuis des décennies : l’absence du père prive les enfants de repères. C’est particulièrement dommageable chez les garçons, constate le psychologue américain  Philip Zimbardo, professeur à l'université de Standford.

    Quand, par-dessus le marché, la mère est trop sollicitée par son métier, les fils ont tendance à se tourner vers Internet et à s’enfermer dans ce monde virtuel  où le porno et le jeu vidéo leur imposent leur loi. C’est le constat de Philip Zimbardo dans son nouveau livre « Why do boys need fathers ? » (Pourquoi les garçons ont besoin de leur père) que présente The Guardian outre-Manche et (en français), Le Vif :

    « Dans le monde actuel, un enfant a plus de chance d'avoir une télé dans sa chambre, qu'un père à la maison à la fin de son enfance. Pour chaque demi-heure qu'un garçon britannique parle avec son père, il passe 44 heures devant son écran.»

    L’amour père/fils doit s’éprouver

    Bien sûr, tout enfant, garçon ou fille, a besoin de ses deux parents. Mais les mères, malgré la généralisation du travail féminin, restent plus présentes à la maison et plus vigilantes. L’amour maternel est plus instinctif que l’amour paternel : c’est un amour inconditionnel et perçu comme tel. Tandis que l’amour paternel n’est pas fusionnel : il doit en quelque sorte « faire ses preuves », s’objectiver.  C’est un besoin qu'éprouvent surtout les garçons. La présence, et autant que possible, le modèle de leur père, les poussent à bien agir pour qu’il soit fier d’eux. C’est pourquoi ils sont davantage fragilisés que les filles par l’absence (ou pire, le discrédit) de leur père.

    De fait, constate le psychologue Philip Zimbardo, ce contrat tacite passé entre un père et un fils a disparu pour un enfant sur trois : « Aux USA, on estime qu'un tiers des garçons a été élevé dans un foyer où le père est absent. Au Royaume-Uni, c'est un quart des enfants qui sont élevés par des mères célibataires. C'est trois fois plus qu'en 1971. »  Même tendance en France où les familles monoparentales - dans lesquelles c’est presque toujours la mère qui élève seule ses enfants-, ont augmenté de plus de 70% en vingt ans (1990 - 2010).

    Enfermés dans la bulle virtuelle de la violence et de la pornographie

    Les conséquences de ce phénomène social sans précédent sont immenses et désastreuses. L’effet le plus immédiatement perceptible est un manque de repères : « Les jeunes ont plus de mal à apprendre la communication sociale élémentaire et ne savent plus comment réagir au rejet ». Les garçons surtout, plus tentés que les filles de s’enfermer dans la « bulle » d’un monde virtuel dominé par la violence et la pornographie. En France, un fait divers sordide vient d’illustrer la force de cette tentation et ce à quoi elle peut conduire de jeunes garçons. Ceux-ci n’appartiennent  pourtant nullement à des milieux défavorisés socialement, bien au contraire : ce sont des élèves du prestigieux Lycée Montaigne, au cœur du très huppé sixième arrondissement de Paris. Cinq garçons de sixième sont passés en conseil de discipline lundi dernier et ont été sanctionnés pour des gestes déplacés commis sur des filles de leur âge, leurs camarades de classe : « Ils sont hauts comme trois pommes, coincent les filles dans les toilettes pour les « tripoter » et regardent des vidéos pornographiques sur la plate-forme YouPorn dans la cour de récréation. » résume Le Parisien.

    L’absence des pères ébranle tout le corps social

    Coupables, ces très jeunes ados ? Sans doute. Victimes ? Sûrement ! Du porno sur Internet, certes, mais en amont, de l’absence de repère éducatif, et notamment d’un père qui les « recadre », car cela appartient surtout à la fonction paternelle. Quand les pères sont absents ou démissionnaires, la famille se délite et tout le corps social en est ébranlé. Une société sans père est une société sans repères, comme je le martelais -avec bien d’autres- il y a près de vingt ans dans  « Debout les pères ! » (Le Sarment/Fayard). Un cri qui n’a malheureusement rien perdu de son actualité.

  • L’Afrique chrétienne régénera t-elle l’Europe ?

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    Le site des médias catholiques belges francophone pavoise :

    Frere-Christopher.jpg« La communauté des moines de l’Abbaye de Maredsous a accueilli un nouveau frère : Kamya Christopher Lukwago, en communauté, Fr. Christophe (photo), a émis ses vœux solennels selon la Règle de Saint Benoît, lors de l’eucharistie  pontificale qui a eu lieu à la Basilique de Maredsous, le 10 mai 2015, en présence du P. Abbé Bernard Lorent, osb, et de la communauté des moines.

    Le profès est né à Kitovu (Uganda), le 22 février 1977. Il a enseigné les sports, l’éducation physique et l’anglais dans le Secondaire, à Nyanza (Rwanda).

    Il est entré au Monastère des Saints-Pierre-et-Paul de Gihindamuyaga (Rwanda), en 2000. Après sa formation en Philosophie, au Grand-Séminaire de Namur, il a demandé à être reçu à l’Abbaye de Maredsous. Depuis le 24 décembre 2010, il assume en communauté, outre les Offices et la vie monastique, la charge de Cérémoniaire, un travail à l’Atelier de Céramique et des services à l’Infirmerie, tout en poursuivant sa formation ».

    Nos prières vous accompagnent, Fr. Christophe.

    JPSC

  • L'"encadrement pédagogique alternatif", l'alternative aux cours "philosophiques"

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    Du "Soir.be"

    Ne dites plus «cours de rien», dites «encadrement pédagogique alternatif»

    Le gouvernement de la Communauté française a finalisé l’avant-projet de décret qui doit déterminer ce que feront les élèves dispensés de cours de religion/morale en septembre.

    Verdict : ils n’iront pas en « cours » au sens strict du terme, mais participeront plutôt à une « activité » intitulée « encadrement pédagogique alternatif » (EPA).

    «  L’EPA vise le développement par l’élève de prestations personnelles visant à l’éveiller à la citoyenneté et au questionnement philosophique  », indique la Communauté française. Plusieurs thèmes seront proposés aux professeurs, mais aucun matériel ni programme précis ne leur sera imposé.

    L’EPA sera obligatoire pour les élèves dispensés et évalué selon des modalités définies par chaque directeur.

    Pour rappel, le cours de citoyenneté (pour sa part doté d’un programme) sera quant à lui mis en place à la rentrée 2016. Pas sûr pour autant que l’EPA disparaisse – il pourrait cohabiter avec le cours de citoyenneté.