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Jeunes - Page 113

  • La France en prière (5 - 8 décembre)

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    La jeunesse se mobilise : 4 jours pour prier pour la France (source)

    La jeunesse se mobilise : 4 jours pour prier pour la France 

    Choqués par l’attaque qui a eu lieu le 13 novembre dernier contre la France et sa jeunesse, 8 jeunes lancent l’opération #PrayForFrance. Du 5 au 8 décembre 2015, jour de la fête de l’Immaculée Conception, les catholiques de France, et notamment les jeunes, sont invités à prier pour la France et ses gouvernants, les victimes des attentats et les terroristes.

    La jeunesse est déboussolée, elle se mobilise

    Ils ont la vingtaine : 22, 23, 25, 26, 28 ou 30 ans. Ils ont l’âge des victimes des attentats du 13 novembre. Ils les pleurent. Ils ont aussi l’âge des bourreaux. Ils viennent d’Aix­-en-Provence, de Lisieux, de Marseille, de Nantes, de Grenoble, de Lyon, de Bordeaux, de Nanterre et de Créteil. Ils sont professeurs, étudiants, cadres, chercheurs d’emploi, assistants de projets. Le drame du 13 novembre, ses causes et l’histoire qui est en train de s’écrire dans leurs quartiers, dans leur pays et au Proche-­Orient les interpellent. La jeunesse est déboussolée, elle se mobilise.

    A l’origine de cette initiative avec quelques amis, Mathilde, du diocèse de Bayeux et Lisieux, témoigne : “Nous sommes préoccupés et profondément attristés par ce que vit la France depuis quelques mois. Nous sommes solidaires des victimes et conscients des difficultés auxquelles sont confrontés nos gouvernants. C’est pour cela que nous avons décidé de nous mobiliser à notre niveau!

    Opération #PrayForFrance du 5 au 8 décembre !

    8 jeunes catholiques de toute la France lancent donc l’opération #PrayForFrance. Croyants, pratiquants ou non, tous les Français sont encouragés à se retrouver chaque soir du 5 au 8 décembre 2015, jour de la fête de l’Immaculée Conception et de la fête des lumières, à Lyon. L’idée est de se rassembler en famille, entre voisins, entre amis, quatre soirs de suite pour prier ensemble. Dans ce contexte de “3 e guerre mondiale fragmentée” (Pape François), chacun est invité à prier de manière particulière pour la France, ses dirigeants politiques et militaires, pour les victimes des attentats du 13 novembre et les bourreaux de l’Etat islamique, qu’ils soient morts, prêts à passer à l’acte pour semer la terreur ou tentés de le faire.

    #PrayForFrance : mode d’emploi

    Le concept est simple : découvrir ou redécouvrir le chapelet (prière du "Notre Père, de dix "Je vous salue Marie" et d’un "Gloire au Père", répétée 5 fois de suite) en petites fraternités :

    1. Choisir une intention ou une personne pour laquelle prier (ex : éclairer le jugement d’un ministre, prier pour l'âme d'une victime, prier pour un djihadiste, etc.)

    2. S’inscrire sur le site internet : http://www.lafranceenpriere.fr

    3. Inviter ses proches, ses amis ou ses voisins à se réunir chaque soir pour prier le chapelet à cette intention, du 5 au 8 décembre

    “Laissons à nos soldats la réplique armée. Prions pour que nos dirigeants et responsables militaires puissent mener ce combat de manière juste. Il est de leur devoir de lutter contre nos ennemis et de protéger les populations innocentes, en France et au Moyen-­Orient”, insiste Pierre -Yves, aixois, jeune diplômé en sciences sociales, également fondateur du projet “La France en Prière”. “A nous, catholiques, de prier pour la conversion de ceux qui attaquent la France et les Français, qui persécutent les chrétiens d’Orient. Nous devons œuvrer pour la promotion de l’harmonie entre les peuples, véritable et entière, dans notre pays et dans le monde.

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    A propos de l’initiative “La France en Prière”

    En 2013, de jeunes catholiques, originaires de nombreux diocèses de France, préoccupés par la situation de leur pays ont lancé l’initiative “La France en Prière”, une initiative soutenue par le Cardinal Barbarin, Mgr Dufour et de nombreux sanctuaires. Du 30 novembre au 8 décembre 2013, 5000 personnes ont ainsi participé à une neuvaine pour la France puis à une journée de jeûne, le vendredi 24 janvier 2014 à l’occasion de la rencontre entre le pape François et François Hollande. Aujourd’hui, La France en Prière invite les catholiques de France à prier pour leur pays et la conversion de ses ennemis

    Contact :
    06 50 93 61 79
    Twitter : @franceenpriere
  • Un nouveau groupe de musique bruxellois pour évangéliser en jouant de la musique

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    Lu sur aleteia.org :

    Feel God : un nouveau groupe de musique bruxellois

    Évangéliser en jouant de la musique.

    Feel God est un groupe de musique qui vient de naître. Accompagné aux percussions par un jeune frère franciscain, leur projet est de donner un concert par mois à Bruxelles (Belgique). L’objectif de cette formation est d’évangéliser en jouant de la musique chrétienne (Impact, Hillsong, Exo, Jesus culture…).

    Une soirée de louange par mois qui se veut être le nouveau rendez-vous incontournable des Bruxellois.

    Pour plus d’informations sur la page Facebook du groupe

  • "Crée en moi un coeur pur"; la réponse des évêques américains à la pornographie

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    Sans titre.pngSur le site de la Conférence des évêques des Etats-Unis :

    Create In Me A Clean Heart

    A Pastoral Response to Pornography

    At their November 2015 General Assembly, the U.S. bishops approved the formal statement "Create in Me a Clean Heart: A Pastoral Response to Pornography" with an almost unanimous vote. 

    Bishop Richard J. Malone of Buffalo, chairman of the Committee on Laity, Marriage, Family Life and Youth, which directed the statement's development, said: "My brother bishops' approval of this statement shows our collective concern for the widespread problem of pornography in our culture today. As the statement says, virtually everyone is affected by pornography in some way. So many people –including within the Church– are in need of Christ's abundant mercy and healing. My hope is that the statement can serve as a foundation and catalyst for increased pastoral attention to this challenge at the national and local level."

    The full text of the statement: Create in Me a Clean Heart: A Pastoral Response to Pornography

    "Create in Me a Clean Heart" will be made available in both English and Spanish. A print version is forthcoming. Please check back for further updates and additional resources.

  • La « guerre contre l’Occident » ne peut mettre fin au dialogue avec l’islam, assure le cardinal Tauran

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    Interpellé par I.media, le cardinal français fustige aussi "le vide spirituel de l’Europe" et le manque d’éducation qui font naître des vocations au djihad. Interview lue sur le site « aleteia » :

    « Si les récents attentats de Paris (France) ont tout d’une « guerre contre l’Occident », le dialogue de l’Église catholique avec « la partie saine » de l’islam doit se poursuivre. C’est la conviction du cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, pour qui les chrétiens doivent avoir « le courage de la différence » dans le monde actuel, en étant attentifs à ne pas laisser « germer la haine ». Interpellé par I.media, le cardinal Tauran fustige aussi « le vide spirituel de l’Europe » et le manque d’éducation qui font naître des vocations au djihad.

    I.media : Comment avez-vous perçu les attaques perpétrées à Paris ?

    Cardinal Jean-Louis Tauran : Il s’agit d’une guerre contre l’Occident, une guerre contre une civilisation ! Il faut évidement faire travailler la raison, car même dans une guerre il y a des lois. C’est à mes yeux une nouvelle ère qui voit le jour car, autrefois, le terrorisme visait une personne, un pays ou un groupe… et désormais c’est le monde entier qui est visé. C’est une situation absolument précaire, tout peut désormais arriver n’importe où. Nous assistons aux premiers pas d’un nouveau monde qui commence aujourd’hui, non pas demain, et bien mal, avec des conséquences pour une ou deux générations. Mais le danger serait de laisser germer la haine, et c’est là que les chrétiens doivent montrer le pouvoir de l’amour.

    De tels actes remettent-ils en question le dialogue avec l’islam ?
    Non, bien au contraire ! Ces actes donnent bien sûr peu de crédibilité au dialogue interreligieux, mais la majeure partie des musulmans n’est pas comme cela. Ce sont des gens qui vivent normalement, qui ont l’amour du travail, d’élever leurs enfants, etc. Le dialogue est aussi notre devoir, en tant que chrétiens.

    Parmi les catholiques, cependant, on peut percevoir des réactions vives après ces attentats revendiqués au nom de Dieu, certains reprochant à l’Église catholique d’être trop complaisante avec l’islam…
    Nous ne dialoguons pas avec ces gens ! Nous dialoguons avec la partie saine (de l’islam, ndlr), en espérant qu’elle ait de l’influence sur ces gens-là. L’Église reconnaît qu’il y a des parcelles de vérité dans les autres religions. Tout ce qui est différent de nous n’est pas mauvais. Quant au terrorisme religieux, le pape François l’a dit, c’est un blasphème. On ne peut pas se servir ainsi de Dieu, c’est un mensonge.

    Dès lors, où de tels actes trouvent-ils leur origine ?
    Ce terrorisme se nourrit du vide spirituel de l’Europe. Tous ces jeunes gens qui s’enrôlent trouvent là une identité, un but, de l’argent. Ce qui manque en Europe, c’est la dimension spirituelle. Pourquoi tous ces jeunes partent-ils ? Parce qu’ils n’ont rien chez eux : pas de travail, pas de but dans la vie, et on leur donne immédiatement 1 000 dollars par mois, avec une catéchèse musulmane très rapide. La solution passe par l’éducation : l’école et l’université. Prenez par exemple un pays comme le Liban. Qu’est-ce qui a fait ce pays ? C’est l’école. Musulmans et chrétiens étaient tous ensemble, depuis le jardin d’enfants jusqu’au baccalauréat. La manière dont on enseigne l’Histoire est aussi très importante.

    Comment chacun de nous peut-il lutter contre cette barbarie ?
    On lutte contre de tels actes en redoublant de cohérence dans notre vie. Un chrétien, dans le monde d’aujourd’hui, c’est quelqu’un qui pose question. À l’inverse, si nous ne posons pas question, nous ne sommes pas « le sel de la terre ». Il faut avoir le courage de la différence dans le monde d’aujourd’hui. En Europe, par exemple, un jeune enfant qui ose dire à l’école qu’il est le seul de sa classe à aller au catéchisme, qui est l’objet de la dérision de ses camarades, commence déjà à savoir ce que c’est que d’être chrétien.

    La France n’a pas tardé à réagir en bombardant massivement des sites liés à Daesh en Syrie. Est-ce la solution à vos yeux ?
    Il y a le devoir d’un gouvernement d’assurer la sécurité des citoyens, la France est en état de légitime défense. Mais la France ne doit pas être seule, elle doit être accompagnée par la communauté internationale, en particulier pour aller sur le terrain.

    Dans ce contexte, la visite du pape François en République centrafricaine fin novembre comporte-t-elle des risques ?
    Je crois que le Pape a toujours envie d’y aller. Il ne faut pas non plus s’enfermer dans la peur, car alors les djihadistes gagnent. Ils sont réellement dans une lutte contre la civilisation occidentale. D’ailleurs, Abou Bakr al-Baghdadi, le calife de l’État islamique, a dit qu’il voulait punir « l’imbécile de Hollande », mais surtout la ville de Paris, « capitale de la perversion » !

    Et punir Paris qui « porte la bannière de la croix en Europe »…
    J’aimerais bien que Paris porte l’étendard de la croix, mais je ne crois pas que ce soit le cas !

    Propos recueillis au Vatican par Antoine-Marie Izoard, I.media »

    Ref. La « guerre contre l’Occident » ne peut mettre fin au dialogue avec l’islam, assure le cardinal Tauran

    JPSC

  • Fabrice Hadjadj : «Il faut prendre le glaive pour étendre le Royaume de l’amour»

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    Lu sur le site de « Famille chrétienne » :

    fabrice-hadjadj_article.jpg« Nous avions perdu la guerre. Je ne parle pas d’une absence de succès. Au contraire, nous avions pris l’habitude de nous endormir dans le confort et les succès, jusqu’à ce qu’une maladie, un accident, un fait divers, un mal sans lutte ni ennemi, nous emportent comme un ordinateur plante, dans une insignifiance en deçà de l’absurde.

    Nous nous étions ramollis, nous avions perdu toute virilité, réduits à l’état d’enfants gâtés piquant leur crise, de pantins soucieux de leur cardio-training, de bisounours consommateurs de porno. Nous voulions non pas la paix qu’on fait, mais celle qu’on nous fiche, peu importe à quel prix de dévastations, de « dégâts collatéraux ». Mais «la paix est œuvre de justice », dit Isaïe, et il est normal, quand on refuse ce combat pour la justice, que notre paix apparente nous saute à la figure. Et voilà que flâner dans la rue ne va plus de soi, comme pour des promeneurs blasés. La guerre nous a regagnés. C’est déjà quelque chose dans l’ordre de l’éveil. Mais, cette guerre, la gagnerons-nous ? Combattrons-nous le « bon combat», selon le mot de saint Paul ?

    C’est la figure de l’amour qui domine dans la vie chrétienne, celle du frère, du fils, de celui qui dialogue, de celui qui compatit. Mais nous ne pouvons plus oublier celle du guerrier. Guerrier dont les armes sont d’abord spirituelles, mais guerrier quand même. Certes, contrairement à ce que croit un certain darwinisme, la vie est communion avant d’être combat, don avant d’être lutte. Mais parce que cette vie est blessée dès l’origine, sans cesse attaquée par le Malin, il faut lutter pour le don, combattre pour la communion, prendre le glaive pour étendre le Royaume de l’amour.

    Si nous ne retrouvons pas cette virilité guerrière, celle qui faisait chanter à saint Bernard la « louange de la nouvelle milice », nous aurons perdu contre l’islamisme aussi bien spirituellement que matériellement. Beaucoup de jeunes, en effet, se tournent vers l’islam parce que le christianisme que nous proposons ne contient plus d’héroïcité ni de chevalerie (alors que Tolkien est avec nous), mais se réduit à de gentils conseils de civisme et de communication non-violente.

    Quel est le vrai terrain de cette guerre ? Certains voudraient nous faire croire que ce qui fait la force des terroristes du vendredi13 dernier, c’est qu’ils ont été entraînés, formés dans des camps de Daech, de sorte que le combat serait encore celui de la puissance techno-capitaliste fabriquant un armement plus lourd. En quoi un jeune type bloqué aux portillons de sécurité, et qui se fait sauter avec des explosifs rudimentaires, est-il un soldat expérimenté ? Nous savons – et l’expérience récente d’Israël l’a prouvé – que n’importe qui peut s’improviser tueur du moment qu’il est possédé par une résolution suicidaire. Ce qui fait sa force de destruction, prête à exploser n’importe quand, n’importe où, ce n’est pas son habileté militaire, c’est son assurance morale.

    Qu’avons-nous à opposer pour empêcher la contagion? Nos «valeurs» peuvent lever des armées de consommateurs, pas de combattants. Aussi est-ce là que se situe le combat élémentaire – à la hauteur d’une foi qui sait affirmer un vrai martyre – contre la parodie diabolique du martyre qu’est l’attentat-suicide.

    Le communiqué de Daech revendiquant l’« attaque bénie » parle de Paris comme de la capitale « qui porte la bannière de la croix en Europe ». On aimerait qu’il dise la vérité. La guerre est ici : dans le courage de porter une espérance assez forte pour que nous puissions donner nos vies et donner la vie. 

    Fabrice Hadjadj »

    Ref. Fabrice Hadjadj : «Il faut prendre le glaive pour étendre le Royaume de l’amour»

    JPSC

  • Vendredi noir à Paris

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    De Thomas Flichy de La Neuville, professeur à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr sur le site de « L’Homme Nouveau » :

    « Alors même que la France n’a pas fini de dénombrer ses morts, les premiers indices qui ont filtré sur les attentats du 13 novembre,  indiquent que ceux-ci se situent dans la logique des précédents mais à une échelle démultipliée.

    L’organisation matérielle

    A l’instar des attentats contre Charlie Hebdo, les terroristes ont utilisé des kalachnikovs. Si les frères Kouachi disposaient d’explosifs civils, ils n’en avaient pas fait usage. Cette fois-ci, des ceintures d’explosifs ont été actionnées sur le modèle des terroristes de l’Etat islamique. Une dizaine de personnes avaient été impliquées dans l’organisation des attentats de janvier 2015, conformément à ce que préconise l’ouvrage de subversion islamiste d’Abu Bakr Naji : « Un groupe actif d’une dizaine d’individus prépare une opération très simple, cette action ne nécessite qu’un ou deux individus »[ B. NAJI, Gestion de la barbarie, Editions de Paris, 2007, p. 73.], même si l’organisation d’attentats multiples est plus complexe, il est probable que ce nombre n’ait guère varié, pour des raisons de confidentialité.

    La justification politique et religieuse

    La justification politique et religieuse des attentats, qui a pu être entendue par les victimes d’hier - l’action de la France en Syrie ayant été désignée - fait écho aux attentats de Charlie Hebdo dans lesquels A. Coulibaly présentait son action comme une réponse aux opérations militaires françaises contre les groupes djihadistes en Afrique et au Moyen-Orient et contre les islamistes sur le territoire national. Pour les attentats contre Charlie Hebdo, les terroristes avaient pris soin de légitimer scrupuleusement et rationnellement leur action religieuse. Pour ces attentats toutefois, les victimes avaient été soigneusement choisies, à l’inverse de celles d’hier, dont l’élimination répond davantage à l’injonction de Boubakar al-Hakim qui écrivait dans Dar-al-islam n°3 de mars 2015, le journal de propagande de l’EI, « ne pas chercher de cibles spécifiques. Tuez n’importe qui. Tous les mécréants sont des cibles pour nous »[Dar-al-islam n°3, mars 2015, « Interview du frère Abou Mouqâtil al-Tounsi : djihad en Tunisie », p. 18-21.].

    Les attentats du 13 novembre pourraient s’expliquer par le fait que l’Etat islamique soit de plus en plus réticent à accueillir des djihadistes européens en son sein. Ceux-ci sont encouragés à faire la guerre chez eux. En tout état de cause, l’objectif est le même : forcer les Etats occidentaux à déployer des forces de sécurité supplémentaire tout en désignant comme ennemi le terrorisme en lieu et place du projet de subversion politique qui le sous-tend.

    Ref. Les attentats de Paris du 13 novembre dans le sillage de Charlie Hebdo

    Il ne suffit pas de bombarder du haut du ciel le territoire d’un Etat islamiste qui contrôle la population au sol et dont la cinquième colonne est infiltrée partout et singulièrement en Europe. La guerre électronique c’est bon pour les romans de fiction. JPSC

  • A 24 ans, elle devait être euthanasiée; elle a choisi de vivre...

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Des nouvelles de « Laura », la jeune Belge en bonne santé physique qui avait obtenu le droit à l’euthanasie : un reportage vidéo sur Emily

    La jeune Belge, dite « Laura », qui avait obtenu au printemps l’autorisation de se faire euthanasier en raison de « souffrances psychiatriques intolérables », a fait l’objet d’un documentaire poignant tourné par The Economist pendant les mois et les jours qui ont précédé le jour fixé pour son injection létale. Elle s’appelle en réalité Emily, c’est une Flamande de la ville de Bruges. A 24 ans, en excellente santé physique, elle avait derrière elle une vie de désespérance, de dépression profonde et de fréquents épisodes d’automutilation. Le documentaire sur sa marche vers l’euthanasie a été mis en ligne le 10 novembre. Arrêtez votre lecture ici si vous voulez voir son histoire plutôt que je ne vous la raconte…

    Voir la vidéo et la suite de l'article sur le blog de Jeanne Smits

  • 11 novembre, les civilisations aussi connaissent leur été de la Saint-Martin

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    Mis à part les cas où elles s'abattent sur des empires morts, les grandes migrations stimulent généralement les civilisations. Dans le cas présent, les migrants pourraient permettre à nos États de renouer avec eux mêmes, et de connaître ainsi une sorte d'été de la Saint-Martin. De Thomas Flichy de la Neiville sur le site « aleteia » :

    Les grandes migrations se présentent comme le défi principal auquel sont confrontées les civilisations sédentaires. En effet, la vie est mouvement et la force politique élémentaire d’un peuple consiste en sa mobilité. Qui plus est, l’arrivée dans un pays neuf se présente comme un stimulant extraordinaire pour les migrants. Dans ces circonstances, comment expliquer que l’Empire romain se soit effondré sous le choc d’une vague relativement faible de réfugiés germaniques et qu’à l’inverse l’Europe occidentale soit parvenue à bénéficier des invasions plus agressives des Vikings afin de se fortifier ? Dans ces deux cas, l’attitude des élites a été déterminante. Celles-ci ont dû toutefois composer avec le degré de vitalité de la civilisation qu’elles étaient chargées de perpétuer.

    Effondrement de notre civilisation ou rebond salvateur ?

    Au cours des deux derniers millénaires, l’Europe a connu deux vagues majeures de migrations : celles qui frappèrent l’Empire romain finissant et celles qui s’attaquèrent à l’Empire carolingien au IXe siècle. Puis, pendant un millénaire, une respiration suspendue : les flux de migrants vers l’Europe furent dérisoires.

    Malgré tous les efforts consentis par les faussaires de l’Histoire du peuplement afin de présenter les États européens comme des agrégats informes d’immigrants, ce récit trompeur n’a pu convaincre que des hommes dépourvus de culture ou de raison. Depuis plusieurs décennies, les signaux faibles se conjuguent pour nous signifier que nous entrons dans une époque nouvelle. Celle-ci est marquée à l’évidence, par une troisième grande vague de migrations.

    Dès lors, la question qui se pose est simple : les grandes migrations du début du troisième millénaire sont elles le signe de l’effondrement de notre civilisation où à l’inverse vont elles lui permettre un rebond salvateur ?

    Un double déni

    À cette question fondamentale fait écho un silence assourdissant. La question des migrations se heurte en effet à un double déni. Le premier provient des élites mortes, trop pusillanimes pour se préoccuper de la perpétuation d’une civilisation qu’elles ont trahie depuis longtemps. Celles-ci emploient toutes les ressources de la sophistique pour prétendre que les migrants et les peuples auprès desquels ils s’installent sont tout un : des individus prétendument déliés de toute attache culturelle, et simplement connectés à leur propre nombril ou à leur carte bleue.

    Le second déni provient de ceux qui ont voulu oublier que les migrants ne venaient pas tout à fait par hasard. S’ils provoquent parfois l’effroi, c’est que chacune de leurs vies ne rappelle aux Européens rien d’autre que les fantômes des enfants qu’ils auraient souhaité avoir et qui se dressent, une fois faits hommes devant eux, avec un visage tout autre qu’ils ne l’auraient imaginé.

    Mais il existe une alternative à l’aveuglement où à la terreur : celle du courage et de la raison. La troisième grande migration se présente comme un défi majeur. Si ce dernier est relevé avec justesse par les élites vivantes, alors notre civilisation déclinante pourrait connaître un véritable été de la Saint-Martin.

    Ref. 11 novembre, les civilisations aussi connaissent leur été de la Saint-Martin 

    L’été de la Saint-Martin est un été précaire. Aux derniers feux de l’antiquité tardive c’est, pour reprendre les termes de Régine Pernoud, la « Lumière du moyen âge » qui finit par succéder : du creuset régénérateur des invasions barbares sortiront un jour les XII et XIIIe siècle, qui sont les vrais  "Grands siècles" de notre histoire. Espérons que, selon l’adage,  celle-ci puisse se répéter

    JPSC

  • Communauté Saint-Martin : une réponse à la crise des vocations ?

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    3905715701.gifC’est un heureux hasard du calendrier. L’Année de la miséricorde, qui se déroulera dans tous les diocèses du 8 décembre 2015 au 20 novembre 2016, sera placée à Tours sous le patronage bienfaiteur de saint Martin (fêté le 11 novembre) dont le jubilé démarre mardi 10 novembre et durera jusqu’au 4 juillet 2017. Cette année martinienne veut marquer le 1 700e anniversaire de la naissance de ce grand évangélisateur, ancien légionnaire devenu évêque de Tours, qu’il gagna à pied depuis sa Hongrie natale, Le jubilé martinien est l'occasion pour la Communauté Saint-Martin, née il y a quarante ans, de préciser sa spiritualité. En revenant à sa source: la charité sacerdotale. Entretien d’Aymeric Pourbaix  avec Don Paul Préaux, supérieur de la Communauté.

     

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    Lu dans « Famille chrétienne » :

    Que dirait saint Martin aux prêtres d’aujourd’hui?

    Que le grand danger qui menace leur vie est l’activisme ! Je n’existe qu’à travers ce que je fais, et je m’active – souvent bruyamment – afin de recevoir quelques gouttes de reconnaissance. Saint Martin nous apprend que ce qui est premier, c’est l’enracinement en Dieu. Ce qui est premier, c’est « être avec le Christ » (esse cum Christo). La vie apostolique est un débordement de ce trop-plein d’amour de Dieu en nous.

    Rien de nouveau ! Il nous redirait ce que les papes ne cessent de nous répéter : «Ne nous laissons pas prendre par la précipitation, comme si le temps consacré au Christ dans une prière silencieuse était du temps perdu. C’est précisément là, en revanche, que naissent les fruits les plus merveilleux du service pastoral» (Benoît XVI, Rencontre avec le clergé polonais, 2006).

    «On ne demande pas au prêtre d’être expert en économie, en construction ou en politique. On attend de lui qu’il soit expert dans la vie spirituelle.» (ibid.).

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  • En 2050, le quart des habitants de la planète sera Africain

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    La croissance de la population africaine n'est pas nécessairement un problème et peut favoriser un "rajeunissement" des sociétés occidentales vieillissantes. Un rapport des Nations-Unies dont le site « aleteia » se fait l’écho :

    « En 2050, un quart de la population mondiale vivra en Afrique. Une fois de plus, le berceau de l’humanité s’apprête à jouer un rôle fondamental pour l’avenir de cette dernière.

    Le rapport des Nations Unies « Perspectives de la population mondiale », publié fin juillet, met en évidence cette tendance. Il indique que le nombre d’habitants sur terre va continuer à augmenter, et ce malgré un ralentissement du rythme de la croissance démographique. Même si le nombre moyen d’enfants par femme a diminué partout dans monde depuis les années 70, la pression démographique reste forte, surtout dans les 49 pays désignés par l’ONU comme étant les moins développés au monde, parmi lesquels 32 se trouvent en Afrique.

    Selon le rapport, la population mondiale passera de 7,3 milliards aujourd’hui à 9,7 milliards en 2050. Plus de la moitié de cette croissance aura lieu sur le continent africain.  L’accroissement de la population africaine, particulièrement en Afrique subsaharienne, n’est pas une surprise. Les 10 pays possédant les taux de fécondité les plus élevés au monde se trouvent sur ce continent. La moyenne du continent est de 4,7 enfants par femme, pour une moyenne mondiale de 2,5.

    On estime qu’en 2050, le Nigeria sera le quatrième pays le plus peuplé au monde et que l’Afrique sera la seule région du monde où la population continuera d’augmenter de façon significative.

    Le rapport souligne l’inquiétude de l’ONU face à cette tendance, et précise qu’ « il est essentiel d’investir dans la santé en matière de procréation et dans la planification familiale, surtout dans les pays les moins développés […] ».

    Derrière ces chiffres se cachent plusieurs réalités dont certaines peuvent s’avérer être positives, si on les aborde de la bonne façon.

    Premièrement, la concentration dans les pays pauvres de l’essentiel de la croissance démographique rendra plus difficile l’éradication de la pauvreté et des inégalités, la lutte contre la faim et la malnutrition, ou encore l’amélioration de l’accès aux services fondamentaux.

    Deuxièmement, en plus de l’augmentation générale des taux de fécondité dans les pays pauvres, on note une augmentation de l’espérance de vie grâce aux progrès de la santé et de la sécurité alimentaire.

    Troisièmement, la forte pression démographique qui s’exerce dans les pays africains doit être considérée à la lumière du vieillissement de la population en Europe. Les flux migratoires depuis l’Afrique vers le vieux continent vont s’intensifier. Ce phénomène peut avoir un impact positif sur le développement économique et social en permettant un rééquilibre de la situation sur les marchés du travail. Le rapport souligne également l’importance des fonds envoyées par les migrants vers leurs pays d’origine.

    Quatrièmement, d’ici 2050, le nombre d’Africains en âge de travailler dépassera la somme des enfants et personnes âgées. Ceci sera une opportunité de croissance économique sans précédente pour le continent africain. Les gouvernements africains doivent ainsi encourager la création d’emplois, surtout dans les zones rurales, afin d’endiguer l’exode rural et de répondre aux attentes de la population active. L’investissement dans le secteur de l’agriculture et des infrastructures est essentiel. Mais c’est encore plus vrai pour l’éducation. Après avoir garanti un accès à l’école primaire à tous les enfants du continent, il faut les aider à atteindre l’enseignement secondaire ou une formation professionnelle, et favoriser ainsi la création d’une main d’œuvre mieux formée »

    Sed in cauda venenum :

    « Il est vrai que la croissance de la population africaine doit être contrôlée pour éviter une surpopulation et les problèmes qui en découleraient. Mais ceci doit passer par un programme complet, comportant des mesures sérieuses pour favoriser l’éducation, notamment des filles et des jeunes femmes. Sans cela, la croissance démographique risque de se transformer en véritable bombe à retardement. »

    Ref. En 2050, le quart des habitants de la planète sera Africain

    JPSC

  • La « génération Jean-Paul II » a-t-elle un avenir ?

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    Jean-Paul II  a permis aux jeunes catholiques de se défaire de l’attitude d’enfouissement de leur foi qui existait pour leurs parents.  En France, le 24 mars 2013 a certainement marqué les esprits avec 1,4 million de Français dans la rue contre la loi Taubira. Parmi eux, un grand nombre de catholiques, que jusque-là les Français croyaient éteints. Dans son dernier ouvrage, Jean Sévilla décrit l’émergence d’une nouvelle génération de catholiques, éloignés de la pudique discrétion de ses aînés : « Génération incarnée ». Interview sur le site web d’ « Atlantico » :

    Atlantico : Comment décrire ce nouveau courant de catholiques ?

    Jean Sévilla : Cette génération s’est avant tout formée dans un contexte familial. Il s’agit d’enfants de la première génération de Jean-Paul II. C’est à dire, des enfants de catholiques qui vivaient à la lumière du pontificat de Jean-Paul II, dans une Eglise qui invite à ne pas avoir peur de prendre la parole. L’invitation de Jean-Paul II à ne pas avoir peur a d’ailleurs marqué les esprits et semble encore résonner : "n’ayez pas peur". Ils ont donc été élevés dans cette idée que les catholiques devaient vivre dans la société en affirmant leur foi et en s’engageant. 

    Ces familles qui vivaient dans l’enseignement de Jean-Paul II puis de Benoit XVI avaient pour particularité d’être un peu rebelles par rapport à une certaine prudence qui avait caractérisée la génération catholique précédente en France.

    Cette dernière, des années 1960-1970 post-concile Vatican II, pratiquait une pastorale "de l’enfouissement". Le christianisme était à cette époque d’abord vu comme un phénomène social. Les catholiques devaient s’enfouir dans la société. Certes, les chrétiens étaient invités à agir dans la société, mais sans montrer de particularité chrétienne. Une certaine pudeur imprégnait toute l’Eglise en occident. 

    Jean-Paul II a vraiment travaillé à faire sortir l’Eglise de cette vision de la foi. La caractéristique de cette nouvelle génération est qu’elle veut s’affirmer en tant que chrétienne, catholique. Elle ne cherche pas à cacher son identité chrétienne et à mettre de l’eau dans son vin. Pour celle-ci, un chrétien doit affirmer sa foi en société, sans agressivité pour autant, sans triomphalisme, mais elle ne doit pas rougir de l’Eglise.

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  • La croix des JMJ est en Belgique à la Toussaint 2015

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    La Croix des JMJ en Belgique le 31 Octobre, 19h30 en la Cathédrale St-Michel et Gudule

    Cette croix, signe de notre foi en Jésus mort et ressuscité, a déjà parcouru le monde dans des centaines de régions, dans des milliers de lieux de souffrances, de joies et d’espérances, sur des dizaines de moyens de transport différents. Le rassemblement national de la Toussaint sera une étape vers les JMJ de juillet 2016 à Cracovie. Près de 600 jeunes belges sont attendus !

    unnamed.jpgTémoignage de Gregory Turpin 

    La soirée commencera par un témoignage exceptionnel de Gregory Turpin, artiste français de renommée internationale ayant notamment chanté avec Natacha Saint-Pier. Nous aurons également la chance d'entendre Dorotha, la responsable des JMJ pour le monde entier.

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    Procesion aux flambeaux

    Par la suite, une magnifique procession aux flambeaux prendra place dans les rues de Bruxelles: l'occasion de se réchauffer et de témoigner. 

    unnamed (2).jpgVeillée de prières

    Et pour clôturer la soirée, une nuit de prière sera proposée dans l’église ND des Riches-Claires: possibilité de loger sur places mais amener matériel ! Pour les infos pratiques, cliquez ici !

    unnamed.pngGrande messe de la Toussaint, dimanche 1er Novembre

    Et pour cloturer ce weekend, une procession avec les drapeaux du monde entier partira à 8h50 de l'Eglise ND des Riches Claires pour la grand messe de Toussaint à la cathédrale à 10h00.

    Tout un programme donc ! Pour toutes les informations pratiques, c'est ici: http://cracovie2016.jmj.be/actus/News/croix-des-jmj-en-belgique. Des cars partiront de toute la Belgique pour s'y rendre.

    Je participe à la grande soirée de la croix des JMJ le 31 octobre à Bruxelles

     

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