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Jeunes - Page 118

  • Congo : des camps djihadistes pour les enfants

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

    RDC : l’AED dénonce des camps djihadistes pour enfants

    Des camps d’entraînement au Djihad, rassemblant près de 1.500 enfants d’à peine neuf ans, ont été découverts en République Démocratique du Congo. Les sources locales dénoncent le rôle de l’Onu à ce sujet.

    Monusco – les troupes de l’Onu ont leur camps basés ici à Walungo où ils ont fait un centre islamique.

    Des sources proches de l’AED – qui ne peuvent être mentionnées pour des raisons de sécurité – ont révélé que des jeunes étaient emmenés dans des camps où ils étaient brutalisés et endoctrinés par une milice islamiste. Réagissant à ces révélations, Maria Lozano, vice-directrice des communications de l’AED, déclare : « Nous avons eu accès à un ensemble de documents montrant la nature de ces camps. Les rapports montrent des soldats brandissant des fusils, et surveillant des enfants âgés de neuf à quinze ans, habillés en tenues militaires pour effectuer des exercices militaires. Les images que nous avons vues sont très inquiétantes ».

    Les garçons sont répartis sur au moins trois camps situés dans les montagnes de Ruwenzori, dans l’est de la RDC. Ils ont été aperçus en tenues de camouflage alors qu’ils faisaient des exercices militaires sous la surveillance de soldats armés. Le rapport décrit comment plus de soixante filles sont entassées dans ces camps, obligées de porter la burqa et préparées à se marier avec des combattants islamiques.

    Un des camps est situé à Medina, à environ 80km de la ville de Beni, région dans laquelle près de 500 personnes ont été tuées dans une série des massacres qui ont eu lieu depuis octobre 2014 jusque maintenant. Maria Lozano poursuit: « Nous sommes très inquiets pour les enfants, car ils ont été attirés dans la rue avec la promesse d’échapper à la pauvreté. Certains sont orphelins, mais d’autres ont quitté leurs familles après avoir été trompés par des recruteurs qui leur avaient fait miroiter l’espoir de pouvoir étudier au Proche-Orient, en Europe, ou au Canada.Selon les informations dont nous disposons, les filles sont contraintes au mariage ou sont traitées en esclaves sexuelles ».

    Implication de l’Onu ?

    Les sources proches de l’AED établissent un lien entre la soudaine émergence de camps djihadistes et les forces de maintien de la paix des Nations Unies et sont préoccupées par le fait qu’elles sont complices des camps, ou alors elles s’abstiennent intentionnellement de prendre des mesures contre ces derniers. Ces sources soutiennent que certains membres de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation de la République Démocratique du Congo (MONUSCO) sont des fondamentalistes musulmans pakistanais qui, pendant leur temps libre, mettent en place des écoles coraniques et travaillent sur des chantiers de construction des mosquées. Les contacts de l’AED ont affirmé que des mosquées ont été construites même dans des zones où pratiquement aucun musulman ne vivait.

    Maria Lozano ajoute : « Les gens ne se sentent pas protégés par les soldats des Nations Unies ; les informations que nous avons reçues indiquent qu’ils soutiennent les camps djihadistes, ou au moins qu’ils ne réagissent pas à l’endoctrinement des enfants, ni au traitement barbare qu’ils subissent ».

    Montée du fondamentalisme djihadiste dans une région traditionnellement chrétienne

    Selon le Journal of International Organizations Studies de 2014, vingt-huit des quarante-quatre mosquées (63%) de la région de Medina, en RDC, ont été construites entre 2005 et 2012. Des rapports ont établi que le nombre de musulmans dans l’est de la RDC était passé en quelques années de 1% à 10%.

    Les évêques catholiques de la Province Ecclésiastique de Bukavu, dans l’est de la RDC, ont adressé en mai dernier une lettre ouverte au Président du pays, à l’ONU et aux responsables internationaux pour dénoncer la montée du fondamentalisme djihadiste dans une région traditionnellement dominée par le christianisme et où il y avait jusqu’à présent très peu de musulmans. Maria Lozano conclut : « Cela fait déjà un mois que la Conférence épiscopale a adressé un appel pressant au Président de la République Démocratique du Congo  et à la communauté internationale, mais personne n’a réagi».

  • "Oser l'engagement": l'Université d'Eté organisée par LEAD du 9 au 13 septembre pour former les leaders chrétiens de demain

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    téléchargement.jpgPrésentation du projet sur le site :

    La Session LEAD est une université d’été organisée du 9 au 13 septembre 2015. LEAD, acronyme de Leaders d’Espérance et Ambition pour Demain, vise à encourager les jeunes Belges à devenir des leaders d’espérance dans leurs activités professionnelles.

    Durant 5 jours, les jeunes assisteront à des conférences de qualité qui se veulent être la source d’une ambition saine mise au service du bien commun. Cette session sera un lieu de rencontre entre les leaders chrétiens de demain et les dirigeants d’aujourd’hui, qu’ils soient issus du monde politique, de l’entreprise, religieux ou encore associatif. Ils pourront ainsi se laisser interpeller sur comment allier ambition et foi chrétienne, carrière et valeurs, enjeux actuels et éthique, afin de s’engager pleinement dans la société d’aujourd’hui.

    Cette université d’été repose sur trois pôles: intellectuel, développé via des conférences d’orateurs de premiers plans, de relectures et de témoignages de personnalités; l’aspect spirituel via la messe quotidienne célébrée par de jeunes prêtres et animée par une chorale de jeunes ainsi qu’un temps de réflexion personnel; et enfin l’aspect humain grâce à des moments de détente et d’échange durant les repas qui permettront de créer des relations vraies et durables.

    La Session LEAD se déroulera à l’hôtel du Prieuré de Corsendonk près de Turnhout. Une centaine de jeunes sont attendus: des jeunes dynamiques débutant leurs carrières professionnelles ou étudiants de master, et qui souhaitent prendre des responsabilités dans la société belge. Pour cette première édition, la Session LEAD veut motiver les jeunes à mettre leur talents et compétences aux services des autres afin d’ "Oser l’Engagement”: thème choisi pour cette Université !

    Indications, renseignements et inscriptions : http://www.sessionlead.be/

  • Don Louis-Hervé de Guiny (Communauté Saint-Martin) : Seigneur, donnez-nous de nouveaux saint Vincent de Paul

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    Lu dans « Famille chrétienne » :

    « Voici la méditation du vendredi 3 juillet de la Neuvaine pour la France, écrite par Don Louis-Hervé GUINY. 

    « Seigneur, donnez à la France les nouveaux St Vincent de Paul dont elle a besoin »

    La plus grande grâce que Dieu ait faite à la France meurtrie, au temps de Richelieu et de Mazarin, est de lui avoir donné saint Vincent de Paul (1581-1660).

    Pour panser les plaies du pauvre peuple, il fallait un homme qui unît en lui le meilleur du paysan et du prêtre : le bon sens, l’humilité, l’activité tenace, la prudence, la patience, et pénétrant le tout, une charité sans égale. Lui aussi est frappé de la différence entre le nombre de prêtres et la misère qu’ils sont chargés d’encadrer, d’édifier, d’enseigner et de consoler. C’est qu’il y a trop de mauvais prêtres.

    « Les mauvais prêtres » : que de fois le mot revient sur les lèvres du fondateur des lazaristes ! Il sait bien que partout en France, il y a des prêtres fervents, mais les autres l’obsèdent par leur nombre. Fort de ses relations avec un certain nombre d’évêques, il tombe d’accord sur l’impossibilité d’améliorer la masse des mauvais prêtres et sur la nécessité « d’appliquer le remède à la source du mal », en s’efforçant « de donner l’esprit ecclésiastique et d’enseigner les devoirs de leur état à ceux qui veulent entrer dans les ordres. C’est le début d’une grande aventure en France.

    Le séminaire devient la nouvelle matrice du clergé français. Saint Vincent de Paul écrira « c’est un chef d’œuvre en ce monde que de faire de bons prêtres ». C’est d’autant plus important pour lui qu’il éprouve l’intuition et la conviction que les peuples sont à l’image de leurs pasteurs. Il écrit à un fils : « Dieu vous bénisse, mon frère ! C’est bien fait de demander à Dieu qu’il fasse de bons évêques, de bons curés, de bons prêtres, et c’est ce que nous devons tous demander : tels sont les pasteurs, tels sont les peuples. On attribue aux officiers d’une armées les bons et les mauvais succès de la guerre ; et on peut dire de même que, si les ministres de l’Eglise sont bons, s’ils font leur devoir, tout ira bien ; et au contraire, s’ils ne le font pas, qu’ils sont cause de tous les désordres ». Il dira aussi qu’un « bon prêtre est une grande chose ! Que ne peut faire un bon prêtre ! Quelles conversions ne peut-il pas procurer, des prêtres dépend le bonheur du christianisme ».

    Avec lui et après lui, le cardinal de Bérulle, Monsieur Olier, St Jean Eudes, St Louis-Marie et tant d’autres vont contribuer à la formation de ce nouveau clergé vertueux, zélé et charitable. A leur place, ces maîtres de l’Ecole Française de spiritualité ont permis cette réforme pastorale, forte d’un redressement moral et d’un esprit missionnaire dont les français vont bénéficier. C’est la France qui va bénéficier de cette réforme. Alexis de Tocqueville écrira bien plus tard : « je ne sais si, à tout prendre, et malgré les vices de quelques-uns de ses membres, il y eut jamais dans le monde un clergé plus remarquable que le clergé catholique de France au moment où la révolution l’a surpris : plus éclairé, plus national, moins retranché que les seules vertus privées, mieux pourvu de vertus publiques et , en même temps, de plus de foi…J’ai commencé l’étude de l’ancienne société plein de préjugés contre lui, j’en suis sorti plein de respect. »

    Lors de la Révolution Française, l’épopée des prêtres cachés, des exilés, des martyrs, de ce qu‘on peut bien appeler « l’Eglise Française du silence » est le signe le plus fort de cette résistance pacifique. Que d’âmes d’enfants, Jean-Marie Vianney et tant d’autres, furent à jamais marqués par ces existences clandestines et héroïques. C’est cette transmission d’un idéal de sainteté sacerdotale authentique qui permettra au XIX ème et au début du XXème à tant de pasteurs et de missionnaires dans le monde entier, dans un climat souvent anticlérical de favoriser l’essor de l’Eglise.

    C’est ce même désir qui anime le Cardinal Suhard, au sortir de la seconde guerre mondiale, qui entend lui aussi à sa place contribuer à la réforme du clergé pour le bien de la France : « Comme le Christ, le prêtre apporte à l’humanité un bienfait sans égal : celui de l’inquiéter. Il doit être le ministre de l’inquiétude, le dispensateur d’une soif et d’une faim nouvelles. Comme Dieu, il appelle la faim sur la terre. Il ne s’agit pas ici c’est évident, de semer une peur maladive dans des consciences déjà exacerbées par la vie moderne. L’inquiétude que doit semer le prêtre, c’est cette crainte de Dieu, ce tourment de l’infini, qui a fait pousser aux mystiques, et aux penseurs de tous les temps, ces cris d’appels si bouleversants. La révolte qu’il prône, c’est l’insurrection des consciences ; l’ordre qu’il vient troubler, c’est le calme apparent qui couvre les iniquités et les haines. Comme le héros et le Saint, le prêtre dans la cité, n’est pas un citoyen passivement docile ; il n’a point taille commune… Prophète du Dieu Vivant, il n’admet plus le repos qui serait la mort : il se doit d’être l’artisan du devoir, du jaillissement, dans l’intimité des personnes comme dans le déroulement de l’histoire. Et dès lors, on peut le dire sans contradiction : sa manière des semer l’ordre, c’est de le mettre en cause ; sa façon propre d’obéir aux lois des hommes, c’est d’en appeler sans cesse à la loi de Dieu».

    Dans la France d’aujourd’hui et de demain, les nouveaux « St Vincent de Paul » sauront à leur place, toute leur place et rien que leur place favoriser un élan missionnaire. » 

    Ref. Méditation de Don Louis-Hervé Guiny - Le prêtre, ministre de l'inquiétude 

     JPSC

     

  • Irak : Le cardinal Barbarin inaugure l'école Saint-Irénée à Erbil

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    64615_inauguration-ecole-saint-irenee-erbil_440x260.jpgMieux que des discours : des actes. Ce dimanche 28 juin, jour de la fête de la saint Irénée, le cardinal Philippe Barbarin s'est rendu en Irak pour inaugurer l’école Saint-Irénée à Erbil, au Kurdistan irakien. Une nouvelle preuve des liens forts qui unissent le diocèse de Lyon aux chrétiens d'Irak. D’Anne Latron sur le site de « La Vie » :

    « Après juillet et décembre 2014, l'archevêque de Lyon effectue son troisième voyage en Irak en moins d'un an. Mgr Philippe Barbarin était à Erbil dimanche 28 et lundi 29 juin pour inaugurer l'école Saint-Irénée, qui doit accueillir 900 élèves de primaire et de secondaire dès la prochaine rentrée, dans 18 classes différentes.

    Manque d'école pour les enfants réfugiés

    Depuis leur départ de Mossoul et de la plaine de Ninive en juin 2014, les minorités réfugiées – principalement chrétienne et yézidie – ont trouvé refuge dans des camps ou des immeubles d’Erbil, mais tous les enfants n'ont pas encore retrouvé le chemin de l'école. Or, insiste Mgr Barbarin,« quand des enfants dans une ville, ne vont pas à l'école, ça va mal... ».

    « C’est pour remédier à ce manque, identifié lors du voyage des 6 et 7 décembre 2014 que le projet de l’école s’est imposé comme une nécessité, ainsi qu’un pari pour l’avenir de ces populations », indique un communiqué du diocèse de Lyon, engagé dans un jumelage avec le diocèse de Mossoul depuis le mois d'octobre dernier.

    Les locaux ont été bénis par le cardinal Philippe Barbarin, Mgr Petros Mouché, archevêque syriaque-catholique de Mossoul (en résidence à Erbil) et Mgr Louis-Raphaël Ier Sako, patriarche de Babylone des Chaldéens.

    Jumelage et solidarité

    Cette initiative s'inscrit dans la continuité du jumelage entre les diocèses de Lyon et de Mossoul-Qaraqosh annoncé en juillet dernier par le cardinal Barbarin à Erbil lors d'une messe concélébrée avec Mgr Sako, et des opérations de la Fondation Saint-Irénée. La construction de cette école a été rendue possible grâce à la mobilisation et à la générosité des Français, sollicités notamment lors d'une grande dictée à la fin du mois de mai. C'est aussi le second projet mené en partenariat par trois fondations (Saint-Irénée, Mérieux et raoul Follereau) : cet hiver, elles avaient financé le relogement de familles déplacées à Erbil dans un immeuble appelé Al Amal (l’espoir).

    Au lendemain de cette inauguration, le cardinal Barbarin allait à la rencontre des réfugiés dans un camp proche d’Erbil. Sur son compte Twitter, on pouvait le voir aux côtés de la doyenne du camp, revêtu d'une soutane chaldéenne, appelée djouba, cadeau de Mgr Sako.

     

     

    Ref. Le cardinal Barbarin inaugure l'école Saint-Irénée à Erbil

    JPSC

  • Le pape recommande aux guides de faire retentir l’annonce explicite du Christ qui donne joie et lumière au monde

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    Le Pape reçoit la Conférence internationale catholique du guidisme

    Cité du Vatican, 26 juin 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin pour son cinquantenaire la Conférence internationale catholique du guidisme qui, "occupe une place de choix parmi les mouvements éducatifs, et s’enracine dans une longue tradition pédagogique qui a largement fait ses preuves. Je rends grâce avec vous pour tout le bien que le Seigneur vous a permis d’accomplir dans les cœurs. En même temps, je forme des vœux pour que l’Esprit Saint conduise les diverses Associations que vous regroupez sur la route à suivre, en vue de relever les défis de l’avenir. L’éducation est en effet le moyen incontournable de permettre aux jeunes filles de devenir des femmes actives et responsables, fières et heureuses de leur foi au Christ vécue au quotidien. De cette manière elles participeront à la construction d’un monde imprégné de l’Evangile. J’aime le thème que vous avez choisi pour votre rencontre: Vivre comme guide la joie de l’Evangile. C’est là un magnifique programme, annoncer aux autres par le témoignage de notre propre vie, que rencontrer Jésus nous rend heureux, que rencontrer Jésus nous libère et nous guérit, nous ouvre sur les autres et nous pousse à l’annoncer, en particulier aux plus pauvres, à ceux qui sont les plus loin, les plus seuls et abandonnés. Il y a toujours eu dans le guidisme catholique cette tradition de rencontre avec le Christ et d’ouverture joyeuse et généreuse aux besoins du prochain, et je vous invite à entretenir et à développer, davantage encore, ce précieux héritage".

    "En tant que responsables catholiques, vous avez aussi l’opportunité de faire retentir l’annonce explicite du Christ qui donne joie et lumière au monde, au sein de l’Association mondiale des Guides et des Éclaireuses. Vous y rencontrez des chefs guides de toutes cultures et religions. Je souhaite que ce soit l’occasion d’un dialogue sincère et vrai entre vous, dans le respect des convictions de chacun, et dans l’affirmation sereine de votre foi et de votre identité catholiques. J’ai écrit, dans la récente encyclique Laudato Si’, que l’éducation à l’écologie est essentielle pour transformer les mentalités et les habitudes, afin de surmonter les inquiétants défis qui se posent à l’humanité concernant l’environnement. Je pense que le guidisme, qui accorde dans sa pédagogie une place importante au contact avec la nature, est particulièrement bien armé pour cela. Je souhaite que les guides continuent à être éveillées à la présence et à la bonté du Créateur dans la beauté du monde qui les entoure. Cette habitude de contemplation les portera à vivre en harmonie avec elles-mêmes, avec les autres et avec Dieu. C’est un nouveau style de vie, plus conforme à l’évangile qu’elles pourront ensuite transmettre dans leurs lieux de vie. Enfin, il est aujourd’hui très important que la femme soit valorisée comme il convient, et qu’elle puisse prendre toute la place qui lui revient, tant dans l’Église que dans la société. Là encore, le rôle d’associations éducatives comme les vôtres, qui s’adressent à des jeunes filles, est absolument déterminant pour l’avenir, et votre pédagogie doit être claire sur ces questions. Nous sommes dans un monde où se répandent les idéologies les plus contraires à la nature et au dessein de Dieu sur la famille et le mariage. Il s’agit donc, non seulement d’éduquer les jeunes filles à la beauté et à la grandeur de leur vocation de femme, dans un rapport juste et différencié entre l’homme et la femme, mais aussi à prendre des responsabilités importantes dans l’Église et dans la société. Dans certains pays où la femme est encore en position d’infériorité, et même exploitée et maltraitée, vous avez certainement un rôle notable de promotion et d’éducation à jouer. Je vous demande de ne pas oublier non plus la nécessaire ouverture explicite de votre pédagogie à la possibilité d’une vie consacrée au Seigneur, dont le guidisme a été si fécond dans son histoire. La Vierge Marie est le modèle de la femme selon l’Evangile et selon le cœur de Dieu dont l’Eglise et nos sociétés ont besoin. Qu’elle soit pour vous une source d’encouragement et d’inspiration. Je vous confie toutes à son intercession, et je vous bénis de tout cœur".

  • Une ordination à Gand ce dimanche 28 juin

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    Le dimanche 28 juin, Mgr Van Looy ordonnera prêtre Etienne Miji Lusamba (Congo) en la cathédrale Saint-Bavon, à 15H00. 

    Le dimanche 19 avril, l'évêque de Bruges a procédé à l'ordination sacerdotale de Matthias Noë en l'église Saint Tillo à Izegem.

    Cela répond donc à notre question (à propos de l'ordination à Hasselt) où nous nous demandions s'il y avait d'autres ordinations prévues dans les diocèses d'Anvers, Bruges et Gand. Si nous calculons bien, cela fait un total de 10 ordinations sacerdotales (dont celle d'un Paraguayen et d'un Congolais) pour la Belgique cette année : 1 à Bruges, 1 à Gand, 1 à Hasselt, 3 à Malines-Bruxelles, 1 à Liège, 1 à Namur et 2 à Tournai. Seul le diocèse d'Anvers semble ne pas connaître d'ordination(s) sacerdotale(s) cette année... Mais peut-être nos informations ne sont-elles pas complètes ?

  • Ordinations à la Communauté Saint-Martin

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    saint-martin.jpgSur le site du bimensuel « L’Homme Nouveau » , un entretien d’Agathe du Boullay avec don Paul Préaux, Modérateur général de la Communauté Saint-Martin :

    Le 27 juin prochain, 10 séminaristes de la Communauté Saint-Martin seront ordonnés dans la basilique Notre-Dame d’Évron. Les ordinands sont appelés à rendre un service dans une mobilité et à travers une vie communautaire, à un diocèse.

    Quand auront lieu les prochaines ordinations sacerdotales de la communauté Saint-Martin ? Combien y aura-t-il d’ordinands ?

    Les ordinations auront lieux le 27 juin en la basilique Notre-Dame d’Évron en Mayenne. Elles seront présidées par Mgr Thierry Scherrer, évêque de Laval. Les ordinands seront au nombre de 10 : quatre prêtres et six diacres. Priez pour eux !

    Quelle sera la mission de ces nouveaux prêtres ? Quels liens entretenez-vous avec les diocèses ?

    La mission du prêtre découle de sa consécration. En tant qu'elle est unie à l'ordre épiscopal, elle participe à l'Autorité par laquelle le Christ construit, sanctifie et gouverne son Corps. C'est pourquoi, par l’ordination, il est marqué d'un « caractère » spécial, qui le configure au Christ Prêtre pour le rendre capable d'agir au nom du Christ Tête en personne. Concrètement, cette action ministérielle sera délimitée par une mission canonique reçue de l’évêque. Elle sera différente pour chacun des ordonnés, en fonction de leur affectation dans tel ou tel diocèse. Nous entretenons avec les diocèses des liens de communion et de service dans un esprit d’écoute et de collaboration.

    Que montre le fait qu’aujourd’hui tant d’hommes choisissent le sacerdoce ?

    Cela montre que le Seigneur continue d’appeler à Le suivre dans cette vocation très spécifique au service de l’Église et du monde. Cela signifie aussi que des hommes savent entendre, discerner et répondre à cet appel, avec la grâce de l’Esprit Saint. Cela montre qu’il y a beaucoup de générosité de part et d’autre !

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  • Hasselt, 5 juillet : Mgr Hoogmartens ordonnera Wim Simons à la prêtrise (mise à jour)

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    Une ordination à Hasselt, mais ce n'est pas la seule pour le pays flamand.

     

    Op zondag 5 juli 2015 (om 14.30 uur) zal Mgr. Patrick Hoogmartens, bisschop van Hasselt, Wim Simons, afkomstig uit Guigoven, tot priester wijden.

    Deze wijdingsviering zal plaatsvinden in de Sint-Quintinuskathedraal te Hasselt.

    Wim Simons werd tot diaken gewijd op 8 februari 2015 en doet zijn pastorale stage te Bilzen.

  • Bruxelles (Flagey) : le Pôle Jeunes XL recrute pour ses colocations de jeunes pros

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    2015_06_25_558c019e8e36f.jpgColoc’7 jeunes pros - Projet chrétien - Flagey - 160m²Bruxelles Flagey (1050) Belgique - Location et Colocation

    Le Pôle Jeunes XL recrute pour ses colocations de jeunes pros (23-30 ans). Le Pôle Jeunes XL se veut être un lieu de foi et de convivialité dans le sud-est de Bruxelles, animé par des jeunes professionnels & étudiants. 

    Une année avec des jeunes travailleurs, dans un cadre de rêve (colocation complètement rénovée il y a 1 an), au carrefour de Bruxelles, à 2 pas des institutions européennes ; pour y vivre des moments fun, de vie commune, de prière, et d’engagement dans l’Eglise de Bruxelles. 

    Vidéo de présentation du projet : 
    Trailer 1 : https://www.facebook.com/PoleJ[...]?type=2&theater
    Trailer 2 : https://www.facebook.com/PoleJ[...]?type=2&theater
    Site web : http://polejeunesxl.be

    Chambres : 2 colocations de 7 places chacune. Il reste 2-3 places disponibles pour l’année prochaine. 
    Date : 12 mois à partir de septembre ou octobre 2015
    Prix : Entre 350 et 400 euros, toutes charges comprises.

  • Bruxelles, 28 juin : Mgr Léonard ordonnera trois nouveaux prêtres

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    Le 28 juin à 16h, Mgr A.-J. Léonard ordonnera trois nouveaux prêtres en la Cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule, à Bruxelles.

    Il s’agit de :
    1) Grégory KIENLEN, d’origine française, âgé de 35 ans, appartenant à la « Fraternité des Saints Apôtres ». Ingénieur en informatique, il a terminé sa formation théologique au Studium Notre-Dame de Namur. Pour son stage pastoral, il s’est investi en néerlandais dans la paroisse de Zoutleeuw, dans le Brabant flamand.

    2) Kurt SUENENS, originaire de Sint-Pieters-Leeuw, âgé de 29 ans, appartenant à la Fraternité des Saints Apôtres. Bachelier en philosophie, il a terminé ses études de théologie au Studium Notre-Dame de Namur. Il a vécu son stage pastoral à Zoutleeuw, puis dans le doyenné de Vilvorde.

    3) Federico YNSFRAN VAESKEN, originaire du Paraguay, âgé de 32 ans, issu du Séminaire « Redemptoris Mater » de Bruxelles. Diplômé en droit, il a reçu sa formation théologique à Bonn et prépare un doctorat en droit canon à l’Université « Santa Croce » à Rome. Il a vécu ses stages pastoraux en Allemagne et en Ouganda.

    Seront également présents à l’ordination deux autres prêtres ordonnés cette année.
    Il s’agit de :
    4) Thibault-Marie RUELLE, d’origine française, âgé de 39 ans, appartenant à la « Communauté du Verbe de Vie » (Waterloo). Diplômé en gestion forestière, il a accompli ses études théologiques au Séminaire de La Castille à Toulon. Pour son stage pastoral, il s’est investi à la paroisse de La Valette-du-Var, à Toulon. Il a été ordonné par Mgr Léonard, le 16 mai dernier, à Saint-Laurent-sur-Sèvre.

    5) Piotr SASS, d’origine polonaise, âgé de 35 ans, issu du Séminaire « Redemptoris Mater » de Bruxelles. Détenteur d’un diplôme en technologie chimique, il a accompli ses études théologiques au Séminaire de Rolduc (Pays-Bas) et au Séminaire Jean XXIII (Leuven). Ayant été donné au G-D. de Luxembourg, il y a effectué son stage pastoral. Il sera ordonné prêtre par Mgr Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg, le 27 juin prochain.

    En outre, à l’église Sainte-Catherine, durant la Sainte Messe du samedi 27 juin à 16H00, Monseigneur Léonard admettra au sacerdoce et remettra la soutane à Michaël Dalian, Lucas Lourenço, Charles-Eric Mauviel et Michel Rossi, tous les quatre de la Fraternité des Saints-Apôtres.

  • Le pape aurait-il fait "un pas timide vers l'acceptation du divorce" ?

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    Des commentaires parfois surprenants sont apparus dans la presse au sujet des propos que le pape a tenus hier (24 juin) lors de l'audience générale du mercredi. Certains y voient "un pas timide vers l'acceptation du divorce" (Libération). Chacun pourra se faire une idée exacte en lisant la traduction intégrale parue sur zenit.org de cette catéchèse donnée en italien par le pape François sur la place Saint-Pierre :

    Catéchèse du pape François sur les blessures en famille

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Dans les dernières catéchèses, nous avons parlé de la famille qui vit les fragilités de la condition humaine, la pauvreté, la maladie, la mort. Aujourd’hui, en revanche, nous réfléchissons sur les blessures qui s’ouvrent précisément à l’intérieur de la coexistence familiale. Quand, dans la famille même, on se fait du mal. La chose la plus terrible !

    Nous savons bien que, dans aucune histoire familiale ne sont absents les moments où l’intimité de ceux qui nous sont le plus chers est offensée par le comportement de ses membres. Des paroles, des actions (et des omissions !) qui, au lieu d’exprimer l’amour, le retirent ou, pire encore, le mortifient. Quand ces blessures, qui sont encore remédiables, sont négligées, elles s’aggravent : elles se transforment en arrogance, hostilité, mépris. Et à ce point, elles peuvent devenir des plaies profondes, qui divisent le mari et la femme et les poussent à chercher ailleurs compréhension, soutien et consolation. Mais souvent ces « soutiens » ne pensent pas au bien de la famille !

    Lorsque l’amour conjugal se vide, le ressentiment se diffuse dans les relations. Et souvent cet éclatement « retombe » sur les enfants.

    Voilà, les enfants. Je voudrais m’arrêter un peu sur ce point. Malgré notre sensibilité apparemment évoluée et toutes nos analyses psychologiques raffinées, je me demande si nous ne nous sommes pas aussi anesthésiés par rapport aux blessures de l’âme des enfants. Plus on cherche à compenser avec des cadeaux et des goûters, plus on perd le sens des blessures – plus douloureuses et plus profondes – de l’âme. Nous parlons beaucoup de troubles comportementaux, de santé psychique, de bien-être de l’enfant, d’anxiété des parents et des enfants… Mais savons-nous encore ce qu’est une blessure de l’âme ? Sentons-nous le poids de la montagne qui écrase l’âme d’un enfant, dans les familles où l’on se traite mal et où l’on se fait du mal, au point de briser le lien de la fidélité conjugale ? Quel poids, dans nos choix – des choix erronés, par exemple – quel poids a l’âme des enfants ? Quand les adultes perdent la tête, quand chacun ne pense qu’à soi, quand papa et maman se font du mal, l’âme des enfants souffre beaucoup, éprouve un sentiment de désespoir. Et ce sont des blessures qui laissent leur marque pour toute la vie.

    Dans la famille, tout est lié : quand son âme est blessée sur un point quelconque, l’infection contamine tout le monde. Et quand un homme et une femme, qui se sont engagés à être « une seule chair » et à former une famille, pensent de manière obsessionnelle à leurs propres exigences de liberté et de gratification, cette distorsion affecte profondément le cœur et la vie des enfants. Très souvent les enfants se cachent pour pleurer tout seuls… Nous devons bien comprendre cela. Le mari et la femme sont une seule chair. Mais leurs créatures sont la chair de leur chair. Si nous pensons à la dureté avec laquelle Jésus avertit les adultes de ne pas scandaliser les petits – nous avons entendu le passage de l’Évangile (cf. Mt 18,6), nous pouvons mieux comprendre aussi sa parole sur la grave responsabilité de garder le lien conjugal qui est au commencement de la famille humaine (cf. Mt 19,6-9). Quand l’homme et la femme sont devenus une seule chair, toutes les blessures et tous les abandons du papa et de la maman ont des répercussions dans la chair vivante de leurs enfants.

    Il est vrai par ailleurs qu’il existe des cas où la séparation est inévitable. Parfois, cela peut même devenir moralement nécessaire, quand il s’agit justement de soustraire l’époux le plus faible, ou les jeunes enfants, aux blessures plus graves causées par les abus et la violence, par l’avilissement et l’exploitation, par l’incommunicabilité et l’indifférence.

    Grâce à Dieu, il ne manque pas de personnes qui, soutenues par leur foi et par leur amour pour leurs enfants, témoignent de leur fidélité à un lien dans lequel ils ont cru, bien qu’il apparaisse impossible de le faire revivre. Toutefois, toutes les personnes séparées ne sentent pas cette vocation. Toutes ne reconnaissent pas, dans la solitude, un appel du Seigneur qui leur est adressé. Autour de nous, nous trouvons des familles dans des situations que l’on dit « irrégulières » – je n’aime pas cette expression – et nous nous posons beaucoup de questions. Comment les aider ? Comment les accompagner ? Comment les accompagner pour que leurs enfants ne deviennent pas les otages du papa ou de la maman ?

    Demandons au Seigneur une grande foi, pour regarder la réalité avec le regard de Dieu ; et une grande charité, pour aborder les personnes avec son cœur miséricordieux.

  • Quand le pape évoque la franc-maçonnerie, les anticléricaux, les satanistes

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    A Turin, répondant aux questions des jeunes, le pape a évoqué la fin du XIXe siècle en des termes très directs:

    Le secret est de bien comprendre où l'on vit. Sur cette terre – et cela je l'ai dit aussi à la Famille salésienne – à la fin du 19e siècle il y avait les conditions les plus mauvaises pour la croissance de la jeunesse : il y avait la franc-maçonnerie en plein essor, l’Église ne pouvait rien faire, il y avait les anticléricaux, il y avait aussi les satanistes… C'était un des moment les plus mauvais et un des lieux les plus mauvais de l'histoire d’Italie. Mais si vous voulez accomplir un beau devoir chez vous, cherchez combien de saints et de saintes sont nés en ce temps-là ! Pourquoi ? Parce qu'ils se sont rendu compte qu'ils devaient aller à contre-courant de cette culture, de cette façon de vivre. La réalité, vivre la réalité. Et si cette réalité est de verre et non de diamant, je cherche la réalité à contre-courant et je fais de ma réalité une chose qui soit service pour les autres. Pensez à vos saints de cette terre, qui ont tant fait !