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Médias - Page 157

  • Quand médisances, calomnies et médiocrité s'invitent à "C dans l'air" (corrigé)

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    Peut-être avez-vous regardé l’émission « C dans l’air » de lundi consacrée aux « Dossiers secrets du Vatican ». Une vraie caricature du genre avec des reportages constitués par de troubles images auxquelles on peut faire dire n’importe quoi et des allégations assénées et répétées inlassablement, aussi gratuites qu’invérifiables. Les personnalités invitées se sont surpassées : l’inévitable Terras déchaîné et véritablement hystérique, l’oracle obligé - Odon Vallet – débitant ses jugements approximatifs avec une condescendance ridicule, Isabelle de Gaulmyn avec très peu de consistance. Seul Jean-François Colosimo tranchait dans ce chorus par sa pondération et son souci d’objectivité.

    A regarder une telle émission, on peut se demander comment l’Eglise pourrait survivre à tant de malversations et de vices en tout genre dont le malheureux pape sortant illustrerait l’impuissance à remédier. On doit également en conclure à la débilité de tous ces catholiques, tels ceux qui se sont pressés place Saint-Pierre dimanche dernier, qui s’obstinent dans leur attachement à l’Eglise. Et tout cela à partir d’un mystérieux dossier remis au pape par les cardinaux chargés de l’enquête sur Vatileaks et que Benoît XVI a choisi de garder secret pour le remettre à son successeur. Les illustres augures rassemblés sur le plateau étaient-ils censés en connaître le contenu ? Dans la négative, tout cet échange basé sur des supputations fumeuses et malodorantes se révèle sans fondement et trahit la malveillance d’un certain monde médiatique d’autant plus agressif qu’on le sentait frustré de n’avoir pas accès au véritable contenu de documents gardés secrets, sans doute pour de bonnes raisons.

    Pourquoi ces vertueux faiseurs d’opinion feignent-ils l’étonnement et l’indignation lorsqu’ils semblent découvrir qu’il y a de l’hommerie dans l’Eglise ? Ne savons-nous pas, depuis la trahison de Judas et le reniement de Pierre, que, même dans l’entourage le plus proche du Christ, le mal est tapi. Doit-on en conclure pour autant que le Christ, à cause de tout cela, n’a pas pu accomplir sa mission ? Et, bien sûr, nous aspirons, nous aussi, à une conversion de l’Eglise, dans sa tête et dans ses membres, à commencer par celle de chacun d’entre nous, pour qu’elle puisse rendre témoignage, en toute transparence et cohérence, de Celui qui nous aime et qui nous sauve.

  • Vatileaks : un rapport qui ne sera pas divulgué pour l'instant

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    Les trois cardinaux chargés d'enquêter sur le '"Vatileaks" ont  fait rapport au pape ce matin. A la suite de quoi, la Salle de presse du saint-Siège a publié un communiqué :

    "Au terme de la mission qui leur avait été confiée, le Saint-Père a tenu à les remercier pour le travail efficace réalisé, et il s'est déclaré satisfait des conclusions de l'enquête. Celle-ci, en effet, a permis de mettre en évidence, à côté des limites et des imperfections propres à l'aspect humain de toute institution, la générosité, la droiture et la dédition de tous ceux qui travaillent au Saint-Siège au service de la mission confiée par le Christ au Pontife Romain." 

    "Le Saint-Père a décidé que les actes de l'enquête, dont seul Sa Sainteté est informé, resteront exclusivement à la disposition du nouveau Pontife". Le rapport restera donc secret. (Radio Vatican)

  • Comme ils sont vilains, les anti-IVG !

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    Le Figaro, organe de la bienpensance conservatrice, dénonce La stratégie insidieuse des anti-IVG sur le net. C'est renversant :

    Se présentant comme neutres et ressemblant à des sites officiels, des sites présentent l'IVG comme un acte douloureux et aux conséquences psychologiques irrévocables. (la suite sur le site du quotidien)

    Ainsi se trouvent dénoncées des initiatives visant à secourir des femmes tout en leur proposant d'autres solutions que le recours à l'avortement. Tout cela va-t-il aboutir à la criminalisation de ces initiatives soupçonnées d'abuser de la détresse ou de la naïveté des femmes pour les détourner de l'avortement ? Et ensuite à interdire ou à poursuivre ces horribles personnages qui s'obstinent à dire que l'IVG n'est pas insignifiante, que c'est bel et bien un acte douloureux, qu'il s'agit bien de l'élimination d'un petit d'homme et que la femme n'en sort jamais indemne ?

  • Le rejet de l'Eglise par les médias

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    A propos d'un article du sympathique Bosco d'Otreppe ("Mais que se passe-t-il donc entre l'Eglise et la presse ?), des extraits d'une étude consacrée au sujet par Guillaume de Prémare intitulé "Eglise, communication et médias" qui date déjà un peu (2009) mais qui vaut d'être lue en son entier :

    "... si la presse s’intéresse aux différentes spiritualités et sagesses, notamment nouvelles et orientales, la dimension spirituelle du christianisme retient assez peu son attention. La spiritualité semble même être ce qui l’intéresse le moins lorsqu’elle traite de l’Église catholique. C’est l’impact social du catholicisme, c’est-à-dire sa présence et son influence dans la société, qui l’intéresse le plus. Et bien souvent, le catholicisme apparaît comme un contre-modèle qui s’oppose aux hommes de ce temps, non pas à cause de la spiritualité vécue par les chrétiens, qui ne dérange personne ou presque, mais à cause des options morales, politiques et sociales portées par l’Église. (...)

    Nous devons ... veiller à ce que certains sujets ne soient pas volontairement déformés ou caricaturés dans l’objectif de nourrir l’audience. À cet égard, une vigilance et un dialogue sont nécessaires. Et les catholiques, comme tous les citoyens, ont des droits à défendre : "L’information médiatique est au service du bien commun. La société a droit à une information fondée sur la vérité, la liberté, la justice et la solidarité" (Paul VI, Message pour la Journée mondiale des communications)... Il est légitime et nécessaire que les catholiques écrivent et protestent, si possible sans agressivité, pour faire valoir ce droit lorsqu’ils jugent qu’il est bafoué. ..."

  • Nouvelle campagne médiatique contre l'Eglise

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    Voir : 

    Dernière campagne en date, certainement pas la dernière à prévoir... mais en tout cas, des attaques inouïes et terrifiantes selon Massimo Introvigne (traduite par notre amie de Benoit-et-moi). Pour le vaticaniste italien, on assiste à du jamais vu orchestré par une galaxie d'organisations hostiles à l'Eglise (féministes, LGBT, maçonniques, ...), appuyé par l'ultra-fondamentalisme islamiste, porté aussi par des milieux catholiques progressistes, et même par des gens de l'entourage direct du pape (cfr Vatileaks). Tous ces adversaires ne sont évidemment pas prêts à désarmer et il faut s'attendre à les voir déclencher de nouvelles attaques dans les temps à venir. Ce qui ne doit pas nous étonner ou nous conduire à la désespérance. Le disciple n'est pas au-dessus du maître et on sait combien ce dernier fut outragé au point de ne plus ressembler à un homme...

    (Dans ce registre, RTL TVI se surpasse. Si l'on veut assister à un chorus haineux de déchainement anticatholique, on pourra visionner l'émission "On refait le monde" de ce dimanche midi.)

  • Quand d'aucuns tentent de manoeuvrer l'opinion publique pour faire pression sur le prochain Conclave

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    COMMUNIQUE DE LA SECRETAIRERIE D'ETAT

    Cité du Vatican, 23 février 2013 (VIS). La Salle de Presse a diffusé ce midi le communiqué suivant de la Secrétairerie d'Etat: "Le Saint-Siège a toujours étroitement défendu la liberté du Collège cardinalice, à qui revient de droit l'élection du Souverain Pontife. Elle constitue la garantie d'un choix strictement fondé sur le bien de l'Eglise. Au cours des siècles, les Cardinaux ont été soumis à toute sorte de pressions, personnelles ou collectives, destinées à conditionner leur décision en les pliant à des logiques politiques. Jadis ce sont les puissances qui cherchaient à conditionner l'élection papale. On tente aujourd'hui d'utiliser le poids de l'opinion publique, généralement sur la base d'évaluations ignorant la nature spirituelle du moment que vit l'Eglise. On déplore donc qu'avant le conclave, où les Cardinaux exprimeront leur choix librement et devant Dieu, on diffuse des informations non vérifiées ou invérifiables, quand elles ne sont pas totalement fausses, au dam des personnes et de l'institution. Plus que jamais les catholiques se concentrent sur l'essentiel qui est de prier pour le Saint-Père et pour que l'Esprit Saint éclaire les Cardinaux, de prier pour le futur Pape. Ils sont conscients de ce que l'avenir de l'Eglise réside dans les mains de Dieu".

    Et sur Radio Vatican : "Le père Lombardi : On tente de jeter le discrédit sur l'Eglise"

    Foi et espérance. C’est avec ces mots simples que le père Lombardi a voulu répondre avec force aux récentes attaques faites contre le Saint-Siège. Depuis une semaine et à l’approche du conclave la presse fait état d’intrigues dans les hautes sphères du Vatican. Dans son éditorial pour Radio Vatican, le directeur de la salle de presse du Saint Siège a également fustigé ceux qui souhaitent semer « la confusion » et « jeter le discrédit sur l’Eglise ». 

    « Médisance, désinformation voire calomnie », les mots du père Lombardi auront rarement été aussi durs contre les détracteurs de l’Eglise. C’est dire l’enjeu de la situation après la renonciation annoncée de Benoît XVI. « Certains cherchent à profiter du mouvement de surprise et de désorientation en exerçant des pressions inacceptables » a dénoncé le père jésuite. En effet depuis quelques jours, la presse italienne regorge d’articles évoquant la présence d’un « lobby gay » au sein du Vatican et qui serait victime de chantage de laïcs. De quoi « conditionner l’exercice du vote de tel ou tel membre du Collège des Cardinaux sur lequel pèserait d’éventuels soupçons » dénonce le père Lombardi. Et d’ajouter : « C’est une description profondément injuste de l’Eglise ». « Celui qui voit le monde seulement à travers le prisme de l’argent, du sexe et du pouvoir est au final incapable de voir autre chose dans l’Eglise également ».

    Un temps pour la conversion et l'espérance

    Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège défend ainsi l’esprit dans lequel l’Eglise voudrait vivre ce temps d’attente et de préparation. Un esprit tourné vers un temps de réflexion sincère sur les attentes spirituelles du monde et sur la fidélité de l’Eglise à l’évangile. Un chemin pénitentiel de conversion vers la joie de Pâques. Le père Lombardi coupe court à tous les mensonges : conversion et espérance, c’est comme cela que nous vivons et que nous vivrons ce chemin vers Pâques. 

  • Des bobards battus en neige (sale) à propos de la décision du pape

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    Nous lisons sur Aleteia, sous la plume de Philippe Oswald :

    C’est une «pana montata » (crème fouettée) comme la presse italienne en raffole : un article du quotidien de gauche La Repubblica (21 février) signé par l’ancienne directrice de L’Unita (quotidien communiste), insinue que la « démission » (plus justement nommée renonciation) de Benoît XVI serait un geste de désespoir parce qu’il aurait pris connaissance d’un rapport secret sur la puissance d’un lobby gay au sein du Vatican ! Du nanan pour les agences de presse et donc pour nombre de journaux et de radios en France notamment…Mais pour Jean-Marie Guénois, chargé des questions religieuses au Figaro,  cette « crème montée » n’est en réalité qu’un soufflé. Qu’il se charge de dégonfler avec maestria (texte et vidéo): http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/02/22/01016-20130222ARTFIG00463-lobby-gay-au-vatican-pas-de-lien-avec-le-depart-du-pape.php

    Le diagnostic pipé d’un sociologue
    Dans un registre plus sérieux en apparence, le sociologue Olivier Bobineau feint de s’interroger sur le site de L’Express : « l’Eglise, grand corps malade ? ». S’il pointe à juste titre « le choc anthropologique » que représente le message de l’Eglise face « au « cancer » de la « modernité » (qu’il se garde de définir), le sociologue n’hésite pas à soutenir que celle-ci ne pourrait plus progresser, ce que démentent les statistiques annuelles de l’augmentation des catholiques dans le monde. Mais plus encore que cette erreur factuelle, c’est la nature même de l’Eglise et du rôle du pape que méconnaît Olivier Bobineau en affirmant péremptoirement que « l’Eglise veut encadrer le sentiment des individus depuis son centre romain ». On n’est pas loin des poncifs véhiculés depuis le dix-huitième siècle sur « le Vatican » et « l’ordre noir » (les jésuites) ! La chute de l’article dévoile son dessein : sommer l’Eglise de sacrifier à la « modernité » (comme si celle-ci était en pleine forme !) ou s’enfermer dans le « repli identitaire » …pour disparaître. C’est en réalité juste le contraire qui s’est toujours produit et va se reproduire sous nos yeux : c’est dans la mesure où elle ne cède pas à l’esprit du monde et reste fidèle à sa mission d’annoncer la Bonne Nouvelle du salut que l’Eglise se renouvelle et refleurir sans cesse.http://www.lexpress.fr/actualite/societe/renonciation-de-benoit-xvi-l-eglise-grand-corps-malade_1219588.html
     
    Hommage à quatre voix
    C’est précisément pour favoriser ce renouveau que le pape Benoît XVI a choisi de passer le flambeau. Car : «La renonciation de Benoît XVI n’est pas un abandon ». C’est ce qu’ont très bien compris, chacun à sa manière, un philosophe, un chef d’entreprise, un prêtre, un écrivain : François-Xavier Bellamy, le Père Guy Gilbert, Henri de Castries (PDG de Axa) et Jean Raspail. L’hebdomadaire Valeurs Actuelles a réuni leurs contributions dans un bel hommage à « l’exemplarité d’un homme dont le but n’a jamais été que de servir ».

    http://www.valeursactuelles.com/soci%C3%A9t%C3%A9/%E2%80%9C-renonciation-beno%C3%AEt-xvi-n%E2%80%99-pas-abandon%E2%80%9D20130221.html

  • Une laïcité décevante, mais comment ne le serait-elle pas ?

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    La réaction d'un lecteur de la Libre après le pénible débat de "Mise au point" de dimanche dernier (RTBF) :

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  • La dogmatique mondaine

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    De Philippe Maxence, sur le site du bimensuel « L’Homme nouveau » :

    « (…) comme l'écrivait G.K. Chesterton : « Il y a deux sortes de gens dans le monde : les dogmatiques conscients et les dogmatiques inconscients. J'ai quant à moi toujours trouvé que les dogmatiques inconscients étaient, de loin, les plus dogmatiques. »

    Pour les uns comme pour les autres, le geste de Benoît XVI montre à la fois une Église à bout de souffle, une fin de règne et une incapacité à faire face aux défis de l'heure. Comme la contradiction ne les empêche nullement d'empocher leur salaire, voire les deniers de la trahison pour ceux qui professent appartenir encore au catholicisme, ils n'hésitent pas à clamer également, sur le même ton docte, que par cette renonciation d'un pape l'Église entre enfin dans l'ère démocratique. Jacques Julliard se tortille ainsi d'aise pour saluer la fin de « l'idolâtrie » du Pontife romain. Plus prudent, Franz-Olivier Giesbert invite à ne pas se concentrer sur la seule Église en Occident, effectivement en mauvais état, mais à scruter plus largement les parties du monde où la foi catholique est vigoureuse et ardente. Ce qui ne l'empêche pas de regarder lui aussi l'avenir avec un rétroviseur en appelant à la rescousse un pamphlet de Julien Green datant des années vingt et qui s'appliquait à l'état du christianisme en France.

    Depuis plus de deux mille ans que l’Église vit, nos bons apôtres de la mondanité voient dans la démocratisation sa voie de rédemption. Hors de la démocratie, point de salut ! Cet adage ne cesse pourtant de se fracasser contre la réalité. C’est la démocratie moderne qui patine depuis un certain temps, incapable de répondre aux défis de l’époque. Et, c’est l’Église qui a su installer en son sein, depuis longtemps des formes de démocraties tempérées. Les monastères et les communautés religieuses n’ont ainsi pas attendu les éditorialistes d’aujourd’hui pour s’appuyer sur le vote. Et que dire du choix du Souverain Pontife qui repose, lui aussi, sur une élection.

    À ceux qui voient dans la décision de Benoît XVI une révolution dans l’Église et l’installation d’un nouveau mode de gouvernance papale, soulignons seulement que cette décision répond à un choix souverain du Saint-Père, un choix non démocratique et qu’il ne change pas de soi le droit de l’Église. La renonciation restera, à partir du 1er mars prochain, prévue comme une possibilité du droit canon. Pas comme une obligation ! C’est au nom de la souveraineté universelle inhérente à sa charge que Benoît XVI a pu prendre cette décision et jouer encore sur le paradoxe du christianisme qui échappe décidément aux yeux du monde. 

    Le texte complet ici : Le choix souverain de Benoît XVI

    A bons entendeurs mondains, clercs ou laïques, salut…

  • A travers le cardinal Mahony, c'est l'Eglise qui est à nouveau la cible des médias

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    Sur la Nuova Bussola Quotidiana, Massimo Introvigne dénonce un "tsunami de bêtises" qui déferle à nouveau contre l'Eglise à travers l'univers médiatique. Il s'agit cette fois d'un cardinal américain accusé d'avoir "couvert" des crimes de pédophilie et qui, selon les groupes de pression, devrait être interdit de Conclave. Nous nous apprêtions à traduire le "décryptage" de cette affaire mais nous avons été pris de court par le site Benoît-et-moi qui a déjà mis en ligne cette traduction et qui titre "les abus sexuels s'invitent au conclave" : http://benoit-et-moi.fr/2013-I/articles/les-abus-sexuels-sinvitent-au-conclave.php

  • Les sites de l'Eglise de France victimes de hackers

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    Sur le site de zatas.com :

    Pendant que le Pape démissionne, zataz.com a la preuve que des pirates se sont infiltrés dans le serveur de l'Eglise Catholique de France. Depuis plusieurs mois, dont un point d'orgue avait été révélé par zataz.com, les serveurs de l'Eglise Catholique de France ont été visités et modifiés par de nombreux pirates. La dernière modification date de janvier 2013. A noter que certaines pages piratées sont toujours visibles au moment de l'écriture de cet article, comme le montre les captures écrans. La plupart des "attaques" visaient à afficher des messages politiques et religieux.

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  • Pourquoi l'auteur de "la merditude des choses" est fier d'être belge

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    Auteur d'un nouveau roman intitulé "L'entrée du Christ à Bruxelles", Dimitri Verhulst accorde un entretien à Guy Duplat dans La Libre. Flamand vivant à Huccorgne, il se positionne plutôt en défenseur de la belgitude. Malheureusement, pas celle qui nous plaît. Il déclare notamment. "Je préfère dire que je suis fier d’être belge quand je vois que l’on vient de l’étranger chez nous grâce à nos lois généreuses sur l’avortement et l’euthanasie. Nous avons eu de vrais débats et de vraies lois pour répondre à la souffrance des gens." Quand l'empathie dérape, elle cautionne malheureusement le n'importe quoi. Mais, s'il n'était pas rallié au politiquement et culturellement correct, cet auteur aurait-il droit aux plateaux de télévision et à des interviews dans la Libre ? Il est toutefois intéressant d'acter cette impasse qu'il signale: "Mon combat, mon idéal, ce n’est pas d’attendre un dieu, qui d’ailleurs ne viendra pas, mais de réaliser déjà ce monde meilleur, aujourd’hui. Pourquoi faudrait-il un retour des religions, avec leurs diktats et leurs "conseils" pour qu’on se préoccupe enfin des autres ? Je n’aurais jamais cru qu’en 2013, des siècles après les Lumières, on ait encore besoin de l’arrivée d’un dieu sur terre pour se préoccuper du bien des hommes. Mais il est vrai qu’aujourd’hui, l’égoïsme domine et que trop de gens, quand ils croisent un SDF à la gare centrale se disent qu’ils s’en foutent car de toute manière c’est de sa faute." Donc ?