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Médias - Page 157

  • Top of the Pope

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    Sur bigbrowser (blog du Monde) :

    TOP OF THE POPE- Une application smartphone pour suivre en direct l’élection du nouveau pape

    Et si le smartphone remplaçait désormais bâton de pèlerin et missel ? Grâce à une application lancée par le Pontificium Consilium de Communicationibus Socialibus, chargé de la communication du Vatican, les fidèles du monde entier pourront voir mardi, de leur lieu de travail, dans le métro ou en faisant leurs courses, la fumée annonçant la décision prise par les cardinaux.

     

    Poursuivre ici

  • Que savons-nous de François ?

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    Présentation par  une agence de presse internationale : http://www.lalibre.be/


    Sur Zenit.org :

    Le cardinal Jorge Maria Bergoglio, archevêque émérite de Buenos Aires et ancien primat d'Argentine, a été élu pape après 5 tours de scrutin ce 13 mars 2013 par 115 cardinaux réunis en conclave depuis mardi 12 mars, en la chapelle Sixtine. Il a pris le nom de François.

    Il a, à plusieurs reprises, invité à défendre la vie humaine de sa conception jusqu'à sa fin naturelle, notamment en 2009, à l'occasion de la fête de saint Raimondo Nonnato, invoqué par les femmes enceintes, celles qui souhaitent une grossesse ou qui vivent une grossesse difficile.

    C'est ce qu'a rapporté L'Osservatore Romano dans son édition du 2 septembre. A cette occasion, le cardinal a célébré la messe avec les « messagers de la vie » - ceux qui sont engagés à répandre une culture de vie en distribuant dans les maisons des images de saint Raimondo Nonnato - réunis pour une rencontre sur le thème « Unis à Jésus, nous demeurons dans l'amour ».

    Dans son homélie, le cardinal Bergoglio a exhorté ces « messagers » à témoigner personnellement de l'amour pour la vie dans la bataille contre la « culture de la mort ». Et il les a encouragés à défendre la vie de sa conception jusqu'à son terme naturel.

    Mais promouvoir vraiment la culture de la vie signifie aussi soutenir l'existence de ces enfants conçus, dans toutes les phases de leur enfance, rapporte encore L'Osservatore Romano. Il faut veiller à ce que « les enfants grandissent sainement, soient suffisamment nourris, reçoivent une bonne éducation fondée sur de solides principes moraux », a ajouté le cardinal.

    Pour le haut prélat, chaque enfant doit être « accompagné pour toute la vie », même dans « la douleur, dans la maladie, dans des hôpitaux propres » où le personnel assiste scrupuleusement les petits patients avec tendresse. Voilà la « culture de vie » soutenue tant et tant de fois par Jean-Paul II et aujourd'hui par Benoît XVI.

    « C'est une bataille à soutenir contre les nombreux attentats à la vie humaine, contre la diffusion de la culture de mort ». Une bataille, qui doit être soutenue aussi pour les personnes âgées, qui sont la « sagesse de la vie », et quand la vie humaine est proche de s'éteindre. Cela, évidemment, demande des dévouements et du sacrifice, a poursuivi le Primat d'Argentine en affirmant que si « la vie est belle » on ne peut pas pour autant « éliminer les difficultés ».

    « Nous ne pouvons pas embrasser la culture de la vie si nous ne mettons pas nos racines en Jésus, si nous ne sommes pas unis à lui comme le sarment de la vigne au tronc », a-t-il poursuivi. « Parce que Jésus est le patron de la vie. Il s'est défini comme le chemin, la vérité et la vie. Ce n'est qu'avec Jésus que nous pouvons répandre cette ardeur, que nous pouvons avoir cette ferveur pour proclamer le message de la vie ».

    Jeanne Smits - de son côté - titre : Bergoglio : un pape pro-vie et pro-famille de choc! et offre une première moisson d'informations :

    Plusieurs articles sur lui ici.

    Sur la force et la nécessité du baptême, dans un monde déchristianisé : sur le blog de Sandro Magister.

    Mais Golias le déteste.

  • Fumée blanche : suivre les évènements sur KTO

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    en cliquant sur ce lien : http://playtv.fr/television/kto/

  • Fumées noires et potins romains pour tuer le temps

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    A Rome, ça papote ferme tandis que les trois premiers votes (celui d'hier soir et les deux de ce matin) ont abouti à des fumées noires...

    Frédéric Mounier s’en fait l’écho dans La Croix.  

    Il y est question d'une "grande incertitude" (quel scoop!) et d'un premier scrutin qui aurait été un « referendum pro ou anti-Scola ».

    Quant au pape émérite, il a suivi le début du conclave à la télévision (on imagine bien).

    Mais il y a les informations au conditionnel selon lesquelles "Un cardinal européen aurait expliqué, sous couvert d’anonymat, au « Wall Street journal », qu’il comptait bien, face au favori, le cardinal archevêque de Milan Angelo Scola, « soulever la question de ses liens avec le mouvement "Communion et Libération" ». Et notamment avec le gouverneur de la région lombarde, Roberto Formigoni, impliqué dans plusieurs scandales. « La Repubblica » qualifie le cardinal milanais de « favori que la Curie n’aime pas parce qu’il veut réformer l’Eglise ».

    Il y a aussi le cardinal de Budapest, Peter Erdö, qui verrait sa cote monter. "Il aurait dit à ses confrères, avant l’ « Extra Omnes » : « Ne votez pas pour moi ». Digne continuateur de la « ligne Ratzinger », il pourrait constituer un recours si le front anti-Scola arrivait à ses fins."

    Quant à la position du cardinal Marc Ouellet, jeudi matin, elle semblerait ferme. "Le regain de faveur dont il jouit parmi les très nombreux médias canadiens présents aux alentours de la place Saint-Pierre contraste singulièrement avec l’opprobre qui le caractérisait il y a peu, notamment en raison de la vigueur de ses positions morales lorsqu’il était archevêque de Québec."

    Le cardinal Dolan, archevêque de New-York, ferait figure "de « favori américain ». Il serait soutenu par le cardinal George, archevêque de Chicago. Selon « La Repubblica », le cardinal Scola pourrait, en cas de blocage, reporter « ses » voix sur lui."

    "En revanche, la « cote » du cardinal Odilo Scherer, archevêque brésilien de Sao Paulo, s’effriterait, son soutien à la Curie apparaissant trop manifeste durant les dernières heures des congrégations générales.

    Nouveau venu, comme un revenant, le cardinal jésuite Jorge Maria Bergoglio (76 ans), archevêque argentin de Buenos Aires. Modeste, réservé, silencieux, attentif aux pauvres, il aurait refusé, en 2005, de s’avancer plus avant sur le chemin du trône de Saint-Pierre."

    Et patati et patata.

  • Quand Philippe Nemo a les honneurs du Soir

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    Nous avions attiré l'attention de nos visiteurs sur la parution d'un livre libérateur publié par Philippe Nemo et intitulé "La belle mort de l'athéisme moderne" (P.U.F.). Aujourd'hui, le Soir (en page 13) publie une interview peu banale de ce philosophe qui soutient dans son livre que l'athéisme est en train de mourir philosophiquement, que l'illusion d'un savoir scientifique qui expliquerait tout est définitivement abandonnée, que le christianisme est "le seul à receler la vérité qui importe le plus à la vie humaine", que la laïcité militante est devenue une contre-religion qui a colonisé l'Etat… Nous en passons et des meilleures ! A ne pas manquer, en tout cas.

  • Conclave : les loups sont aux aguets

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    Comment ne pas être interpellé par le déploiement médiatique auquel nous assistons autour de l’évènement du conclave ? La salle de presse du Vatican n’en revient pas elle-même. Cinq milliers de journalistes sont présents sur place et commentent l’évènement en direct. C’est du jamais vu car l'emprise des moyens de communication atteint des sommets vertigineux, transmettant l’information à la minute même. Et s’il ne s’agissait que d’informer ! On sait aussi qu’aujourd’hui la gent journalistique se croit en charge non seulement de nous transmettre l’information mais aussi de nous dicter ce qu’il convient d’en penser. Dès lors on peut facilement se rendre compte que tous ceux qui sont là aux aguets attendent l'évènement pour nous le servir à leur façon.

    Il est vraiment difficile de ne pas éprouver un réel malaise devant cette couverture médiatique d’une ampleur inouïe autour d’une démarche multiséculaire quand celle-ci devrait se passer dans le calme et le recueillement pour permettre aux cardinaux, retirés du monde, de se mettre à l’écoute de l’Esprit. Mais pourquoi nos médias réservent-ils tant de place à une Eglise donnée comme moribonde ? Comment expliquer ce contraste entre une information quotidienne qui distille un antichristianisme devenu ordinaire et cette mobilisation frénétique qui guette les moindres faits et gestes des cardinaux ?

    Benoît XVI a très certainement provoqué une première frustration chez ceux qui usent et abusent du pouvoir d’informer (et de désinformer) en prenant la liberté d’annoncer son retrait, au moment  qu’il avait choisi, et cela « sans leur demander la permission » en quelque sorte. Il a ainsi pris de court tout l’establishment médiatique devenu le magistère suprême au sein de nos sociétés. Il a manifesté cette liberté alors que la presse croyait avoir pris l’Eglise en otage avec l’affaire du Vatileaks, une affaire où les médias ont considéré que tous les coups étaient permis. Le fait que l’Eglise les laisse à présent devant des portes closes en attendant la désignation du successeur constitue très certainement une deuxième source de frustration. Ces vantaux fermés agacent et excitent une presse avide de bruits et de rumeurs et qui aimerait tant qu’un trou de serrure oublié lui permette de forcer le secret. Alors, on s’excite, on commente, on suppute, on se livre à des commentaires sans fin sur tout et sur rien et il faut que nul n’en ignore sur les poêles, les urnes, les termes et les procédures.

    Cet intérêt badin ne doit pas nous abuser. Tout ce monde tapi autour de ces antiques murailles, qu’attend-il à présent ? Un regard rétrospectif sur l’attitude des médias durant les deux derniers pontificats le laisse aisément deviner. A peine le nom de l’élu sera-t-il connu que nous aurons droit à tous les commentaires les plus malveillants. Souvenons-nous de l’accueil réservé à Benoît XVI, « pape allemand », « panzerkardinal », « grand inquisiteur ». Et songeons à tous les traquenards tendus et à l’exploitation malhonnête de propos déformés et isolés de leur contexte. Et cette sourde hostilité qui s’exprime avec une virulence extrême s’explique facilement : l’Eglise n'est-elle pas le dernier rempart qu’il faut abattre pour que plus rien ne vienne entraver toutes les dérives auxquelles sont livrées nos sociétés finissantes, dérives que sanctionnent les lois les plus folles votées par nos parlements.

    Dès lors, celui qui est entré cardinal dans cette chapelle et qui en sortira pape sera, dès sa sortie, exposé à cette meute qui ne le lâchera pas et qui est déjà tapie aujourd’hui dans l’attente de sa proie. Comme nous le disions précédemment, un martyr de toute façon.

  • Le conclave sur KTO

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    Mardi 12 mars
    Ouverture du Conclave

    Le conclave pour élire le prochain Pape s'ouvrira le mardi 12 marsKTO  ajuste sa programmation pour vous permettre de vivre en union avec l'Église universelle.

    Lundi 11 mars à 18h30, messe pour l'élection du Pape, présidée par le nonce apostolique, Mgr Luigi Ventura, à l'occasion de l'ouverture du Conclave, en direct de Notre-Dame de Paris. A 20h40, une Édition spécialeLe Conclave, en direct de Rome, permettra de relire le temps des Congrégations générales.

    Mardi 12 mars, KTO retransmettra en direct les différentes célébrations de la journée :
    - 10h00 : messe Pro Eligendo Pontifice.
    - 16h30 : Procession et entrée en Conclave jusqu'à l'Extra Omnes (fermeture des portes).

    - 19h00 : les premières fumées seront diffusées en direct.

  • Conclave : la vraie question

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    C'est Bosco d'Otreppe qui la pose sur son blog. C'est une des heureuses surprises que les circonstances actuelles nous ont réservée : la présence à Rome d'un envoyé spécial de la Libre animé par un esprit de bienveillance qui tranche réellement avec cette volonté de dénigrement systématique caractérisant la démarche de nombreux journalistes. Hier encore, l'un d'entre eux, n'hésitait pas à accuser les cardinaux, lors des conclaves, d'obéir à de méprisables réflexes moutonniers. Dans ses "Carnets du Vatican", notre envoyé spécial pose la bonne question : "qui élit le pape finalement ?". Et d'insister sur le rôle que joue l'acteur principal : l'Esprit Saint. Et d'expliquer le rôle que joue l'Esprit Saint et comment Il est appelé à le jouer. C'est ICI et cette démarche qui va à contre-sens des commentaires habituels mérite d'être soulignée.

  • "Douze salopards" au Conclave ?

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    C'est ce qu'affirme le SNAP, un collectif américain constitué de victimes de la pédophilie ecclésiastique. Mais qu'est-ce qui se cache derrière ce groupe de pression dont les accusations ont été largement répercutées par la presse ? Massimo Introvigne nous livre un éclairage solidement étayé dans un article que notre amie de "Benoît-et-moi" a fort opportunément traduit; merci à elle : http://benoit-et-moi.fr/2013-I/articles/pressions-sur-le-conclave.php

  • "Devoir d'enquête" sur la pédophilie (RTBF) : quand Monseigneur Harpigny fait profil bas

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    Un ami réagit au comportement interpellant de l'évêque de Tournai lors de l'émission "Devoir d'enquête" sur la pédophilie ecclésiastique (6 mars)

    Trois remarques à propos de l'émission de la RTBF

    1) Par son profil archi-bas, notamment face à sa "partenaire", parlementaire fer de lance d'un socialisme anticlérical, Mgr Harpigny a donné le sentiment qu'il se sentait, dans l'épiscopat belge, bien isolé pour mener le combat intra-ecclésial en notre pays. Comme toujours, la RTBF (F comme... F...), tellement proche des bouffeurs de curés du CAL, a pu, grâce à la docilité (suspecte) de l'évêque, souligner cet isolement : "Divide ut imperes"!

    2) La RTBF a ressorti un "devoir d'enquête" sur l'affaire "di Falco", comme si la cause de ce dernier évêque était entendue, l'oracle Terras-Golias ayant relayé une plainte plus que suspecte contre un ecclésiastique de haut rang. L'auditeur qui ne s'est pas renseigné sur cette question a dû, au terme de l'émission, être convaincu que la culpabilité du prélat était bien établie. Et là encore, Mgr Harpigny a laissé agonir d'injures un de ses frères dans l'épiscopat, sans même signaler que de graves doutes subsitent quant à la fiabilité du témoignage accusateur.

    3) Les médias, qui défendent si ardemment la thèse d'une Eglise tout entière gangrenée par la pédophilie, ne devraient-ils pas mener des enquêtes sur d'autres milieux qui ont aussi pour mission de s'occuper des enfants, l'école laïque, les mouvements de jeunesse, les cours de danse, de natation,de gymnastique, etc.? Pourquoi a-t-on "privilégié" l'Eglise en créant une commission de suivi relative au traitement d’abus sexuels et de faits de pédophilie dans une relation d’autorité, EN PARTICULIER AU SEIN DE L'EGLISE ? Encore une belle occasion ratée pour Mgr Harpigny de remettre les pendules à l'heure. On peut se demander ce que pense notre archevêque de ce consensualisme bienveillant de son confrère à l'égard de dame Lalieux...

    Mutien-Omer Houziaux"

  • Rome : des milliers de journalistes s’ennuient…

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    Aujourd’hui, ce billet de Bosco d’Otreppe, envoyé spécial de « La Libre » (extraits) :

    (…) Contrairement aux pronostics de beaucoup et à la volonté de certains, les cardinaux prennent leur temps avant de lancer le conclave. Accorder tous les violons n'est pas chose aisée.

    (…) La plupart des cardinaux romains, ceux qui travaillent à la Curie souhaitaient que les choses avancent vite, sans doute, notamment, pour favoriser l'émergence de l'un des leurs déjà dans la place. Les autres cardinaux quant à eux, ont atterri à Rome amenant dans leur bagage ce qui se vit dans leurs pays, témoignant des situations et des contextes multiples que doivent affronter les Églises locales. Ceux-ci pour la plupart découvrent donc leurs confrères, des réalités inconnues jusqu'alors, et surtout des collègues qui n'envisagent pas du tout les choses comme eux. C'est un des défauts de l'organisation très centralisée de l'Église aujourd’hui : elle n'a pas assez réuni ses cardinaux, ignore ce que leur institution vit réellement sur les autres continents et, au moment fatidique, met parfois beaucoup de temps à s'accorder sur les voies à suivre.

    (…) Patience, prière, écoute et discrétion sont donc les mots d'ordre que se partagent les prélats. Les cardinaux américains qui tenaient jusque mardi des conférences de presse quotidiennes ont été rappelés à l'ordre par leurs confrères. La culture de la communication n'est décidément pas la même en Europe et aux États-Unis, et l'Église malgré la diversité de son unité, préfère ne parler que d'une seule voix au monde. Seul le Père Lombardi peut donc convier quotidiennement les journalistes pour leur offrir une petite conférence officielle et bien préparée. Pour le reste, les journaux se contentent de leurs propres analyses et des bruits de couloirs. Si ce ne sont certains qui se laissent parfois aller en off à quelques confidences, les cardinaux, soucieux de leur indépendance et de la sérénité des débats internes demeurent discrets.

    Tout l’article ici : Rome s'endort-elle ? …et relire nos prévisions du 27 février: Un nouveau pape pour Pâques ?

  • Quand le Père Zanotti cloue Plantu au pilori

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    C'est sur "Boulevard Voltaire" :

    Plantu : dégueulis à l’usage de bobos retardés

    Ce 1er mars, Plantu a offert au journal l’un de ses dessins les plus réussis, avec pour noble sujet, que dis-je, pour dégueulis à l’usage de bobos retardés, le pape Benoit XVI, aviné, devant sa télé, soutane retroussée, journal porno à ses pieds, pizza sur la table, télécommande en main, fin prêt pour une retraite bien salée. Rien de bien nouveau sous l’ombre du Monde! Et comme Plantu ne croit sans doute pas en Dieu, ou du moins, en l’honnêteté de ceux qui le représentent, on peut penser, sans crainte de se tromper, qu’il est allé, pour dessiner son chef-d’œuvre, chercher son inspiration dans son propre monde intérieur, ce qu’on ne saurait lui reprocher, puisqu’il est de vérité que l’on ne décrit bien que ce que l’on vit soi-même. Et à en croire les as du crayon, c’est encore plus vrai pour le dessin. Toutefois, malgré l’offense qui est ici recherchée sous un humour de pissotière, sans grand effet, d’ailleurs, et j’en suis sûr, sous la fierté pour l’artiste de railler au nom de la liberté d’expression qui bon lui semble, il convient tout de même de remercier ce grand dessinateur qui, sans le savoir, vient de servir magnifiquement la cause de l’Église en honorant de son œuvre unique l’une des plus grandes vérités que l’Évangile ait révélée au monde, à savoir que l’outragé, le méprisé, le moqué, finit par gagner la partie. Le Christ en tête, avec sa couronne d’épines, son manteau d’opérette, son roseau de sceptre, et derrière lui, la foule des humiliés, aujourd’hui sur les autels, pour avoir tenté d’aimer jusqu’à la démesure l’humanité tout entière, y compris les Plantu, l’ont parfaitement démontré. On ne saurait donc que trop conseiller à ce bon dessinateur et, puisque j’y suis, au Monde, de continuer avec élan leur approche irrespectueuse et parfois ordurière de nos Pères, de manière à consolider la foi catholique dans les esprits insoumis qui, grâce à leur art d’écrire et de dessiner, sont de plus en plus nombreux ici-bas. Plantu, vous vous êtes planté !