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Médias - Page 154

  • Action des Femen contre Mgr Léonard: l'ULB ne portera pas plainte

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    Lu dans « La Libre » du 24 avril :

    "L'Université libre de Bruxelles (ULB) ne portera pas plainte contre les quatre militantes de Femen qui, mardi soir, ont mené une action seins nus lors d'un débat autour du thème "Blasphème: offense ou liberté de s'exprimer" sur le campus du Solbosch. La conférence réunissait l'archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr André Léonard, et Guy Haarscher, professeur honoraire à l'ULB. Par cette action, les Femen entendaient dénoncer des propos tenus par Mgr Léonard qu'elles estiment être à caractère homophobe. Le parquet de Bruxelles a, de son côté, indiqué n'avoir reçu aucune plainte concernant l'incident. Pour leur part, les évêques de Belgique ont dénoncé l'action des Femen dans un communiqué. Ils ont dit regretter vivement l'incident dont a été victime Mgr André Léonard et expriment leur solidarité avec leur confrère. Ils ont rappelé par ailleurs qu'"un débat démocratique sur des questions de société n'est possible que si on permet à chacun d'exposer ses idées dans le respect mutuel et la liberté d'expression". Pour rappel, c'est aux cris de "Léonard y'en a marre", "Stop Homophobia" ou encore "God saves the gouines", que les quatre femmes ont fait irruption seins nus sur l'estrade où se tenaient Guy Haarscher et Mgr Léonard. Ce dernier a été aspergé de jets d'"eau bénite" contenue dans des petites bouteilles en forme de Vierge Marie. (Belga)"

    Autres lieux, autres mœurs ? Ce mercredi 24 avril à 18 heures, Monseigneur Léonard, dont l’arrivée fut très applaudie,  a fait salle comble à l’Université de Liège pour un débat avec le professeur Gergely, directeur de l’institut d’étude du judaïsme Martin Buber (ULB), sur « Les dix commandements et les droits de l’homme » ».  L’échange, animé par Paul Vaute, chef d’édition de « La Libre Belgique-Gazette de Liège » était organisé par le Groupe Ethique Sociale de l’Union des Etudiants Catholiques de Liège, avec l’aimable coopération des services de l’Alma Mater Liégeoise. Un lunch convivial était aussi offert dans l'espace ouvert devant cette salle qui jouxte le Rectorat. L’évêque de Liège, Mgr Jousten, et le Curé-Doyen de Liège-Centre, le chanoine Eric de Beukelaer, ainsi que plusieurs professeurs et membres des personnels  académique et scientifique assistaient à la manifestation.

    Belgicatho  

  • Les femen ont réussi leur coup

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    Nul ne peut à présent ignorer que les femen ont agressé Mgr Léonard hier soir. Tous les quotidiens, les antennes de radio et de télévision ainsi que les réseaux sociaux ont relayé l'information. Le Soir a mis en ligne une quantité impressionnante de clichés. Il est clair que les journalistes étaient au courant de ce qui allait se passer et qu'ils en ont assuré une large médiatisation. Tel était l'objectif des femen qui disent vouloir attirer l'attention sur les positions de Mgr Léonard à l'égard de l'homosexualité. Elles y sont largement parvenues puisque, avec beaucoup de complaisance, le Soir et la RTBF ont reproduit les propos de l'archevêque (hors contexte). On a le sentiment que ces provocatrices ont agi en toute impunité et qu'elles ne risquent pas d'être inquiétées. On peut donc en conclure qu'on a parfaitement le droit d'agresser des personnes, de les asperger (peu importe avec quoi) ou de les malmener sans avoir à craindre quoi que ce soit, et qu'ainsi on aura les honneurs des médias et tout le loisir d'y exprimer ses positions (voir ICI). A condition toutefois d'aller dans le sens des courants dominants, c'est-à-dire de  militer en faveur des droits individuels, de rejeter les valeurs morales traditionnelles et de manifester son hostilité à l'égard du christianisme. Nous ne tirerons cependant pas notre chapeau devant ces "dames" dont le seul mérite consiste à surfer  de façon outrancière (mais payante) sur la vague libertariste, homosexualiste et antichrétienne qui nous submerge.

    Lire aussi : http://minisite.catho.be/ericdebeukelaer/2013/04/24/la-democratie-ne-nous-est-pas-naturelle/

  • Savoir tourner la page...

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    Henri le Barde est un blogueur intéressant ("le temps d'y penser"); il titre son dernier post "Rideau"; nous partageons assez son sentiment :

    extraits :

    Internet est comme le bénévolat, c’est un océan infesté de requins. Vous y plongez la main, on vous happe le bras. Difficile de dire non, d’arrêter, de faire des pauses.

    Difficile également d’y construire dans le dur (pas impossible, mais difficile), du moins collectivement. Internet, (...) encourage à la futilité, à l’instant. Combien de temps passé sur Twitter à découvrir, discuter, certes, mais également à dérouler un fil sans fin quand la consultation de blogs passionnants passe au second plan ? Sans même parler des livres qui s’entassent sur la table de chevet…

    La blogosphère catholique tourne en rond. Pardonnez-moi, chers amis, mais c’est vrai. Quelques-uns ont su construire quelque chose à partir de leur blog (souvent d’ailleurs en le dépassant : un blog n’est une réussite que s’il est une étape), d’autres savent mettre leur expertise (théologie, droit, etc.) au service de leur foi et du témoignage… Mais dans la majorité des cas, des graines sont semées, pleines de promesses, mais combien tombent sur le chemin : on y confie ses états d’âme, ses amorces de réflexion, ses regrets… Qu’en sortira-t-il ? Et s’il n’y a évidemment rien de condamnable à cela, cela joue nécessairement sur la durée de vie supportable du blog.(...)

    Les débats récents m’ont épuisé. Quand j’ai débarqué sur le web, c’était pour autre chose. Le temps d’y penser avait une promesse différente. Mais les impératifs de promotion du site m’ont amené sur les réseaux. Où tout se passe, où tout se joue. Il faut attraper les balles au bond, réagir, commenter, si possible dans les 24 heures. Et au final, tout le monde dit la même chose. Sur Twitter, on suit quelqu’un juste parce qu’il est catho, par courtoisie. Même s’il ne fera que retwitter ou partager les mêmes liens.Le militantisme a également fait des ravages. Je ne supporte plus Twitter, ces échanges sempiternels, prévisibles, laconiques, cet amas d’immodestie, de mise en scène continue de soi. Ces hashtags militants, ces clashs, ces faux accès d’autodérision et cette alternance de bisounoursisme dégoulinant et de cynisme au petit pied.  Je ne supporte surtout plus de m’être pris au jeu.

    Bilan négatif ? N’allez pas le croire. J’y ai fait de nombreuses rencontres – certaines encore virtuelles, d’autres devenues réelles, avec quelques liens d’amitié à la clé et un « réseau » catholique (mais pas seulement) élargi.

    Aujourd’hui, une étape importante du projet de loi qui a jalonné la vie récente de la cathosphère sera franchie. Comme je l’ai écrit précédemment sur ce blog, il convient pour moi de passer à autre chose, de tourner la page, non pour fermer le livre mais en écrire un autre chapitre. (...)

  • "Mariage pour Tous" : les parti-pris malhonnêtes de la Libre

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    Alors que le Monde lui-même, c'est tout dire, rend compte de façon de plus en plus nuancée de la vaste mobilisation qui a lieu en France contre le "mariage pour tous", la Libre choisit son camp : celui de ceux qui pratiquent délibérément l'amalgame et la désinformation.

    Pour elle, le "Printemps français" devient le "Printemps homophobe"! Quand le Monde reconnaît qu'on ne peut identifier les dérives homophobes à la mobilisation de la Manif pour Tous, le correspondant à Paris de cette feuille bruxelloise n'hésite pas à recourir à tout l'argumentaire partisan des militants LGBT pour dénigrer ceux qui militent en faveur des droits de l'enfant et du mariage traditionnel. Décidément, on mesure chaque jour combien cette publication s'écarte toujours davantage de l'esprit de ses fondateurs; on peut considérer qu'elle franchit ici les bornes de l'honnêteté journalistique la plus élémentaire.

  • Quand la Libre fait le trottoir...

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    ...cela donne ceci : http://www.lalibre.be/promo/dossiersexe/

    On peut sans doute ranger cette pauvre tentative de racolage journalistique dans les catégories "Belgique, société, sexualité, medias" et aussi, pourquoi pas, "culture", à condition que l'on s'en tienne à la première syllabe du mot. Et dire que ce journal fut (et demeure pour quelques innocents) l'organe de presse des conservateurs bien-pensants attachés au trône et à l'autel, ce qui lui valut d'ailleurs le sobriquet de "Léopoldine". Aujourd'hui, Léopoldine fait le trottoir. Autres temps, autres moeurs...

  • Le recentrage de l'épiscopat français : un "effet-conclave" ?

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    Sur le site de “La Vie”, Jean Mercier  s’interroge comme nous l’avions fait ici: Mgr Pontier, nouveau président de la Conférence des Evêques de France: encore un effet “Paco” ?

    “(…) C'est un pasteur de terrain, à la fibre résolument sociale, qui a été choisi pour reprendre les rênes de la Conférence des évêques de France (CEF), lors de l'Assemblée plénière de l'épiscopat qui s'est tenue à Paris, le 17 avril. Mgr Georges Pontier, 69 ans, archevêque de Marseille depuis 2006, succède au cardinal archevêque de Paris, André Vingt-Trois, titulaire du poste depuis 2007.

    Peut-on penser ici à un « effet Conclave » ? Alors que l'on évoquait volontiers les favoris qu'étaient les deux vice-présidents de Mgr Vingt Trois, Hippolyte Simon (archevêque de Clermont) et surtout Laurent Ulrich (archevêque de Lille), c'est un outsider qui s'est imposé. Autre clin d'oeil : de même que Bergoglio s'était retrouvé en second en 2005 face à Ratzinger, Georges Pontier était le challenger d'André Vingt Trois en 2007 pour la présidence de la CEF...

    Pontier est-il un Bergoglio français ? Le profil du nouveau patron de la Conférence, avec sa prédilection pour les pauvres et sa simplicité relationnelle, son appétence pour le dialogue évoque en effet le pape François. La comparaison s'arrête là. Si Jorge Mario Bergoglio assume des idées radicales sur le mariage gay, la fierté d'être catholique, le combat spirituel contre le démon, Georges Pontier incarne une figure consensuelle, au barycentre de l'épiscopat.

    Le choix des évêques de confier la double vice-présidence à Mgr Pierre-Marie Carré, archevêque de Montpellier, et Mgr Pascal Delannoy, évêque de Saint-Denis renforce cette impression de modération, alors que, dans la période actuelle, à l'occasion de la mobilisation autour du mariage gay, on constate un phénomène de radicalisation au sein des catholiques sur des thèmes anthropologiques, voire à une politisation à droite.

    L'autre confirmation que les évêques, pris globalement, souhaitent corriger l'image d'une Eglise politisée ou radicale est la publication, le même jour que l'annonce de l'élection de Mgr Pontier, d'une note signée de l'évêque du Havre, Jean-Luc Brunin, le président du conseil famille et société de la Conférence épiscopale, et intitulée « Restructurations d'entreprises, choisir le dialogue social », texte qui appelle à la justice sociale et au dialogue (…).

    Tout l’article ici: Le recentrage de l'épiscopat : un "effet-conclave" ?

    Comme le note un observateur canadien sur le Forum Catholique, “il semble que le style du Pape François réveille, dans l’épiscopat, les vieux fantasmes d'une Église uniquement tournée vers les pauvres, d'un Pape qui déroge au protocole et qui vivrait comme un pauvre aux pieds nus, et d'une réforme continuelle de la curie (…) ». Ce retour aux utopies des années 1970 va-t-il caractériser les « années François » ?  Soulignant la « liesse médiatique » suscitée par ce nouveau pontificat, signe d’une « attente » des gens, le cardinal Vingt-Trois, président sortant de la conférence épiscopale française. avait mis celle-ci en garde contre un “engouement » qui  “risquerait” d’être éphémère s’il ne « s’attachait qu’aux signes les plus superficiels », tout en précisant avec humour que la « bienveillance ne faisait jamais de mal ». Des propos qui ont suscité de petits rires parmi les évêques réunis dans l’auditorium de la CEF…

    Les images -toutes les images- ont un côté irréel, mais aussi des effets bien réels...

  • Université de Liège, mercredi 24 avril 2013 : « les Dix Commandements et les Droits de l’Homme »

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    Prochaine rencontre du cycle de lunch-débats organisé à l’Université de Liège sur le thème "les droits de l'homme en péril" par le Groupe de réflexion sur l’éthique sociale et le Cercle inter-facultaire de l’Union des étudiants catholiques de Liège.   

         Mercredi 24 avril 2013 à 18h00 

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    à l'Université de Liège

    IMG_5391.JPGconférence 23 novembre 034.JPG 

    Place du XX août, 7, 1er étage (Salle des Professeurs)  

    Les Dix Commandements et les Droits de l’Homme

     

    Un entretien entre 

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    Mgr André-Joseph LEONARD

     archevêque de Malines-Bruxelles

    et M. Albert GUIGUI

    grand rabbin de Belgique 

    Les racines spirituelles communes aux juifs et aux chrétiens ne les invitent-elles pas à un témoignage commun pour relever les défis de notre temps ? Plus fondamentalement que toutes les déclarations des droits de l’homme, le Décalogue n’est-il pas le message éthique commun d'une valeur permanente pour Israël, pour l'Eglise, pour les non-croyants et pour toute l'humanité ? En quoi les « Dix Commandements » fondent-ils une juste vision de l’écologie de la nature dans toutes ses dimensions, en particulier celle de la famille humaine ? Le drame  bouleversant de la Shoah n’est-il pas, pour ainsi dire, l’archétype de tous les drames contemporains où l’humanité s’est engagée, depuis le XXe siècle plus que jamais, sur  la voie de la haine mortifère enracinée dans l'idolâtrie de l'homme, de la race ou de l'État, une haine qui commence lorsque l'homme  se place au centre de l'univers ?

     

     Le débat sera modéré par M. Paul VAUTE , chef d'édition de la Libre Belgique-Gazette de Liège 

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    La rencontre aura lieu à la Salle des Professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale, parcours fléché). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi d’un lunch-débat : de 18h15 à 20h30.

    Inscription obligatoire avant le 19 avril 2013, par téléphone : 04.344.10.89   ou e-mail info@ethiquesociale.org . P.A.F. : 10 €,  à régler sur place. L'accès à la salle (cent places disponibles) ne peut être garanti  aux personnes qui ne s'inscrivent pas au préalable 

    Plus d’informations ici :  http://www.ethiquesociale.org/

     

     

    Les droits de l’homme : enjeu et impasses

    3175451760.jpgLe 21 septembre 2000, une controverse (au sens de la disputatio médiévale) fut organisée, au théâtre Quirino à Rome le 21 septembre 2000, entre le cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, et un professeur à l’Université romaine de la Sapienza, le philosophe libertaire Paolo Flores d’Arcais, pour explorer des voies de convergence possibles sur quelques principes absolus relatifs à toute société humaine digne de ce nom. Au moment décisif du dialogue, le modérateur – Gad Lerner, un juif, journaliste à la  Repubblica – s’est demandé si des principes aussi fondamentaux que ceux du Décalogue ne pourraient pas être retenus comme base éthique commune, même par des athées (qui y souscriraient seulement « velut si [comme si] Deus daretur »). Mais cette proposition fut aussitôt rejetée par le philosophe laïc. 

    Ce dernier nia que certaines règles morales ou de droit naturel  puissent constituer des postulats, ou des acquis irréversibles, pour l’humanité : le contrat social est toujours relatif, contingent, renégociable. Ainsi, certains revendiquent-ils maintenant à l’ONU l’insertion de nouveaux « droits » (à l’avortement, à l’euthanasie, au choix du « genre » etc.) dans une Déclaration universelle des droits de l’homme vieille de 50 ans à peine (1948) !

    Tout s’écoule, disait déjà le vieil Héraclite. Pareille impasse montre à quel point une définition véritablement universelle (selon la formule « ubique, semper et ab omnibus » de Vincent de Lérins, Ve s.) des droits et donc des devoirs humains sans Dieu semble aléatoire.

    JPS

     

     

  • La vérité sur les Borgia

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    Herodote.net a mis en ligne une opportune mise au point concernant les Borgia auxquels Canal+ a consacré une série :

    La vérité sur les Borgia 

    Un verre de vin avec les Borgia, par John Collier (1850-1934), musée d'Ipswitch Leur nom est devenu synonyme de stupre et de luxure. 

    La série télé de Canal+ noircit à souhait la légende, en reprenant les récits les plus sanglants et les plus scabreux concernant le pape maudit et ses enfants, Lucrèce et César. 

    Les Borgia méritent-ils leur réputation ? Marc Fourny a mené l'enquête...

             Alexandre VI, l'ambition faite pape
  • El Jesuita

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    Comment les médias maquillent la pensée réelle du nouveau pape : c’est ici, sous la plume de l’abbé Guillaume de Tanouärn :

    libro-bergoglio.jpgNe faites pas attention à ce titre, Je crois en l'homme, sous lequel a été traduit en français le livre d'entretien donné en 2010 par le cardinal Bergoglio archevêque de Buenos aires. Le titre originel, argentin, est Le Jésuite. Cette phrase - je crois en l'homme - ne se trouve dans le livre que sur les lèvres des interviewers (p. 191), et elle n'est pas reprise par l'archevêque lui-même. Que dit-il, quand on lui représente qu'"il est parfois difficile de croire en l'homme" ? "L'histoire semble une calamité, un désastre moral, un chaos de possibilités holistiques". Non pas : je crois en l'homme, mais quelque chose de beaucoup plus prosaïque : "On dit des Chinois qu'ils sont comme des bouchons. Dans certaines circonstances ils s'enfoncent et dans d'autres ils réapparaissent.Je crois que c'est aussi applicable en général à la nature humaine".

    On n'est vraiment pas dans l'Utopie que suppose la croyance en l'homme : le pape entend rester comme il le dit en 2002 "sans grandiloquence, sans messianisme, sans certitudes impossibles". A la fin du livre, la dernière question des interviewers (Sergio Rubin et Francesca Ambrogetti) est la suivante : "En résumé, vous avez une vision assez peu optimiste de votre pays et du monde"... Notre pape a surtout, nous le verrons, une vision très méfiante de la globalisation... Mais pourquoi cet avis, au final, sur "l'optimisme modéré" de Bergoglio de la part de ses deux interviewers ?

    La suite ici :

     "Je crois en l'homme" ? Un pape contre la mondialisation 

  • De Benoît à François, continuité ou rupture ?

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    “Les gestes et les paroles du nouveau pape incitent certains à opposer les deux papes. Est-ce bien raisonnable? s’interroge Jean Mercier sur son blog “paposcopie”  (extraits ):

    D’une façon intuitive, François a compris comment s’attacher la planète dès son apparition à la loggia de Saint Pierre : la soutane blanche toute simple, les chaussures de ville, la croix pectorale. Le pape qui s’incline et demande la prière de tous... Puis, le pape qui règle sa chambre d’hôtel, prend un bain de foule, descend de sa voiture pour embrasser un handicapé. Le pape qui refuse les discours préétablis, simplifie le style liturgique, refuse d’habiter le palais apostolique, célèbre la messe tous les jours avec les employés du Vatican. Le pape lave les pieds des femmes le Jeudi saint, dont une musulmane, balayant les règles liturgiques. (…) .

    Le changement de style est évident avec Benoit XVI, peut-être trop raffiné intellectuellement et trop timide pour pouvoir ravir les foules d'une manière aussi directe. En matière liturgique, on aura vite remarqué que le nouveau pape - très jésuite en ce domaine - n’est pas vraiment à cheval sur les normes, alors que le pape émérite l’était tout à fait ... Néanmoins, faut-il à ce point opposer les deux hommes, comme si la lumière avait soudain resplendi sur une Eglise plongée dans l’ombre...? A entendre certains, l’Eglise sortirait de huit ans de glaciation avec cette élection, qui représenterait une révolution copernicienne. La "température ressentie" de la perception de l'Eglise est certes différente. L'image change, mais l'Eglise catholique n'a pas changé de cap ou de valeurs...

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  • Benoît XVI: rumeurs déplacées

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    Comme le note justement notre consoeur du site Benoît et moi , « il a circulé hier des rumeurs déplaisantes sur Internet, immédiatement reprises - pour ne pas dire instrumentalisées - par certains, sur la dégradation de l'état de santé du Pape Benoît.

    Autant le dire tout de suite: il s'agit d'une non-information, autour d'une déclaration impromptue d'une vaticaniste espagnole, Paloma Goméz, que je qualifierais charitablement de "légère", lors de la présentation d'un de ces livres de circonstance - qui fleurissent désormais après chaque évènement médiatique - sur le Conclave et le passage de Benoît XVI à François.
    La dame n'en savait pas plus que nous, elle ne faisait qu'interpréter les images (qui nous ont bien sûr serré le coeur) de la rencontre du 23 mars, où l'extrême fragilité du Saint-Père Benoît ne pouvait échapper même à un regard superficiel.

    Mais il n'a pas fallu plus que quelques paroles lancées en l'air juste dans le but de faire "mousser" sa compétence professionnelle autour de prétendues informations confidentielles pour que la non-nouvelle se répande sur l'ensemble du réseau «  (…).

    Consulté sur le sujet, le P. Lombardi a dit à ACI Prensa que Benoît XVI « n’a aucune maladie grave » et « les médecins le certifient ainsi ».

    Le P. Lombardi a dit être peiné par les déclarations attribuées à la journaliste qu’il connaît depuis de nombreuses années et que il considère que Borrero (la journaliste) « en voyant les images de Benoît fatigué, a commencé à spéculer ». Mais dire qu’ il a une maladie est une bêtise, cela n’a aucun fondement » a ajouté le porte parole du Vatican.

    « Comme nous le savons tous, Benoît XVI avec son âge a porté un pontificat très difficile, et par conséquent il a les maux d’une personne âgée qui a travaillé très dur ».

    Ici : A propos de rumeurs déplacées

    Et si on le laissait enfin tranquille ?

  • Le monde permet tout, mais ne pardonne rien !

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    Source: http://www.cedric.burgun.eu/?p=771

     Réflexion du Père Cédric Burgun, prêtre du diocèse de Metz, membre de la Communauté de l'Emmanuel

     Un séminariste de ma paroisse nous rapportait les mots, bien sentis, d’un cardinal américain : « le monde permet tout, mais ne pardonne rien ! Dans l’Église, quant à elle, tout n’est pas permis, mais elle pardonne tout ! ».

     Quand je vois la vague de colère, de mensonges, d’outrages qui se déversent ces jours-ci sur Jérôme Cahuzac, je ne peux m’empêcher d’être dubitatif. Quel est ce monde politique, social, public, médiatique, qui prône d’un côté la liberté à outrance : libéralisme économique, social, sexuel, etc., et qui de l’autre condamne avec une violence inouïe à la première faute ?

     Je sais bien que ces fautes politiques choquent. Je sais bien qu’il faudrait plus d’honnêteté en politique et dans la vie publique. Je sais aussi que peu d’élus peuvent s’en réclamer. Mais quelle est cette société qui ne recherche que des boucs émissaires ? Quels sont ces médias qui se délectent de faire tomber des hommes, les uns après les autres, sans se soucier de leur santé physique ou mentale ? …

    Le monde se bat contre l’Église depuis tant d’années. Mais l’Église, elle, sait distinguer entre les actes de péché et le pécheur. Les actes sont condamnés ; jamais la personne. Le monde, lui, s’en fout : si un acte est mauvais, c’est toute la personne qui paye et qui doit tomber.

    Qui sommes-nous ? Dans quelle société sommes-nous arrivés pour déverser tant de haine ? Le scandale de cet homme, c’est en fait le scandale d’une société tout entière où plus personne ne cherche réellement à être honnête, à payer ses taxes, à payer ses impôts, à servir le bien commun et à partager avec l’autre (la société n’ignore-t-elle pas aujourd’hui ce que veut dire ce mot ?). Le scandale de cet homme, c’est le reflet d’une société où chacun veut sauver sa peau plutôt que celle de son voisin.

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