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Médias - Page 154

  • Université de Liège, mercredi 24 avril 2013 : « les Dix Commandements et les Droits de l’Homme »

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    Prochaine rencontre du cycle de lunch-débats organisé à l’Université de Liège sur le thème "les droits de l'homme en péril" par le Groupe de réflexion sur l’éthique sociale et le Cercle inter-facultaire de l’Union des étudiants catholiques de Liège.   

         Mercredi 24 avril 2013 à 18h00 

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    à l'Université de Liège

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    Place du XX août, 7, 1er étage (Salle des Professeurs)  

    Les Dix Commandements et les Droits de l’Homme

     

    Un entretien entre 

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    Mgr André-Joseph LEONARD

     archevêque de Malines-Bruxelles

    et M. Albert GUIGUI

    grand rabbin de Belgique 

    Les racines spirituelles communes aux juifs et aux chrétiens ne les invitent-elles pas à un témoignage commun pour relever les défis de notre temps ? Plus fondamentalement que toutes les déclarations des droits de l’homme, le Décalogue n’est-il pas le message éthique commun d'une valeur permanente pour Israël, pour l'Eglise, pour les non-croyants et pour toute l'humanité ? En quoi les « Dix Commandements » fondent-ils une juste vision de l’écologie de la nature dans toutes ses dimensions, en particulier celle de la famille humaine ? Le drame  bouleversant de la Shoah n’est-il pas, pour ainsi dire, l’archétype de tous les drames contemporains où l’humanité s’est engagée, depuis le XXe siècle plus que jamais, sur  la voie de la haine mortifère enracinée dans l'idolâtrie de l'homme, de la race ou de l'État, une haine qui commence lorsque l'homme  se place au centre de l'univers ?

     

     Le débat sera modéré par M. Paul VAUTE , chef d'édition de la Libre Belgique-Gazette de Liège 

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    La rencontre aura lieu à la Salle des Professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale, parcours fléché). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi d’un lunch-débat : de 18h15 à 20h30.

    Inscription obligatoire avant le 19 avril 2013, par téléphone : 04.344.10.89   ou e-mail info@ethiquesociale.org . P.A.F. : 10 €,  à régler sur place. L'accès à la salle (cent places disponibles) ne peut être garanti  aux personnes qui ne s'inscrivent pas au préalable 

    Plus d’informations ici :  http://www.ethiquesociale.org/

     

     

    Les droits de l’homme : enjeu et impasses

    3175451760.jpgLe 21 septembre 2000, une controverse (au sens de la disputatio médiévale) fut organisée, au théâtre Quirino à Rome le 21 septembre 2000, entre le cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, et un professeur à l’Université romaine de la Sapienza, le philosophe libertaire Paolo Flores d’Arcais, pour explorer des voies de convergence possibles sur quelques principes absolus relatifs à toute société humaine digne de ce nom. Au moment décisif du dialogue, le modérateur – Gad Lerner, un juif, journaliste à la  Repubblica – s’est demandé si des principes aussi fondamentaux que ceux du Décalogue ne pourraient pas être retenus comme base éthique commune, même par des athées (qui y souscriraient seulement « velut si [comme si] Deus daretur »). Mais cette proposition fut aussitôt rejetée par le philosophe laïc. 

    Ce dernier nia que certaines règles morales ou de droit naturel  puissent constituer des postulats, ou des acquis irréversibles, pour l’humanité : le contrat social est toujours relatif, contingent, renégociable. Ainsi, certains revendiquent-ils maintenant à l’ONU l’insertion de nouveaux « droits » (à l’avortement, à l’euthanasie, au choix du « genre » etc.) dans une Déclaration universelle des droits de l’homme vieille de 50 ans à peine (1948) !

    Tout s’écoule, disait déjà le vieil Héraclite. Pareille impasse montre à quel point une définition véritablement universelle (selon la formule « ubique, semper et ab omnibus » de Vincent de Lérins, Ve s.) des droits et donc des devoirs humains sans Dieu semble aléatoire.

    JPS

     

     

  • La vérité sur les Borgia

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    Herodote.net a mis en ligne une opportune mise au point concernant les Borgia auxquels Canal+ a consacré une série :

    La vérité sur les Borgia 

    Un verre de vin avec les Borgia, par John Collier (1850-1934), musée d'Ipswitch Leur nom est devenu synonyme de stupre et de luxure. 

    La série télé de Canal+ noircit à souhait la légende, en reprenant les récits les plus sanglants et les plus scabreux concernant le pape maudit et ses enfants, Lucrèce et César. 

    Les Borgia méritent-ils leur réputation ? Marc Fourny a mené l'enquête...

             Alexandre VI, l'ambition faite pape
  • El Jesuita

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    Comment les médias maquillent la pensée réelle du nouveau pape : c’est ici, sous la plume de l’abbé Guillaume de Tanouärn :

    libro-bergoglio.jpgNe faites pas attention à ce titre, Je crois en l'homme, sous lequel a été traduit en français le livre d'entretien donné en 2010 par le cardinal Bergoglio archevêque de Buenos aires. Le titre originel, argentin, est Le Jésuite. Cette phrase - je crois en l'homme - ne se trouve dans le livre que sur les lèvres des interviewers (p. 191), et elle n'est pas reprise par l'archevêque lui-même. Que dit-il, quand on lui représente qu'"il est parfois difficile de croire en l'homme" ? "L'histoire semble une calamité, un désastre moral, un chaos de possibilités holistiques". Non pas : je crois en l'homme, mais quelque chose de beaucoup plus prosaïque : "On dit des Chinois qu'ils sont comme des bouchons. Dans certaines circonstances ils s'enfoncent et dans d'autres ils réapparaissent.Je crois que c'est aussi applicable en général à la nature humaine".

    On n'est vraiment pas dans l'Utopie que suppose la croyance en l'homme : le pape entend rester comme il le dit en 2002 "sans grandiloquence, sans messianisme, sans certitudes impossibles". A la fin du livre, la dernière question des interviewers (Sergio Rubin et Francesca Ambrogetti) est la suivante : "En résumé, vous avez une vision assez peu optimiste de votre pays et du monde"... Notre pape a surtout, nous le verrons, une vision très méfiante de la globalisation... Mais pourquoi cet avis, au final, sur "l'optimisme modéré" de Bergoglio de la part de ses deux interviewers ?

    La suite ici :

     "Je crois en l'homme" ? Un pape contre la mondialisation 

  • De Benoît à François, continuité ou rupture ?

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    “Les gestes et les paroles du nouveau pape incitent certains à opposer les deux papes. Est-ce bien raisonnable? s’interroge Jean Mercier sur son blog “paposcopie”  (extraits ):

    D’une façon intuitive, François a compris comment s’attacher la planète dès son apparition à la loggia de Saint Pierre : la soutane blanche toute simple, les chaussures de ville, la croix pectorale. Le pape qui s’incline et demande la prière de tous... Puis, le pape qui règle sa chambre d’hôtel, prend un bain de foule, descend de sa voiture pour embrasser un handicapé. Le pape qui refuse les discours préétablis, simplifie le style liturgique, refuse d’habiter le palais apostolique, célèbre la messe tous les jours avec les employés du Vatican. Le pape lave les pieds des femmes le Jeudi saint, dont une musulmane, balayant les règles liturgiques. (…) .

    Le changement de style est évident avec Benoit XVI, peut-être trop raffiné intellectuellement et trop timide pour pouvoir ravir les foules d'une manière aussi directe. En matière liturgique, on aura vite remarqué que le nouveau pape - très jésuite en ce domaine - n’est pas vraiment à cheval sur les normes, alors que le pape émérite l’était tout à fait ... Néanmoins, faut-il à ce point opposer les deux hommes, comme si la lumière avait soudain resplendi sur une Eglise plongée dans l’ombre...? A entendre certains, l’Eglise sortirait de huit ans de glaciation avec cette élection, qui représenterait une révolution copernicienne. La "température ressentie" de la perception de l'Eglise est certes différente. L'image change, mais l'Eglise catholique n'a pas changé de cap ou de valeurs...

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  • Benoît XVI: rumeurs déplacées

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    Comme le note justement notre consoeur du site Benoît et moi , « il a circulé hier des rumeurs déplaisantes sur Internet, immédiatement reprises - pour ne pas dire instrumentalisées - par certains, sur la dégradation de l'état de santé du Pape Benoît.

    Autant le dire tout de suite: il s'agit d'une non-information, autour d'une déclaration impromptue d'une vaticaniste espagnole, Paloma Goméz, que je qualifierais charitablement de "légère", lors de la présentation d'un de ces livres de circonstance - qui fleurissent désormais après chaque évènement médiatique - sur le Conclave et le passage de Benoît XVI à François.
    La dame n'en savait pas plus que nous, elle ne faisait qu'interpréter les images (qui nous ont bien sûr serré le coeur) de la rencontre du 23 mars, où l'extrême fragilité du Saint-Père Benoît ne pouvait échapper même à un regard superficiel.

    Mais il n'a pas fallu plus que quelques paroles lancées en l'air juste dans le but de faire "mousser" sa compétence professionnelle autour de prétendues informations confidentielles pour que la non-nouvelle se répande sur l'ensemble du réseau «  (…).

    Consulté sur le sujet, le P. Lombardi a dit à ACI Prensa que Benoît XVI « n’a aucune maladie grave » et « les médecins le certifient ainsi ».

    Le P. Lombardi a dit être peiné par les déclarations attribuées à la journaliste qu’il connaît depuis de nombreuses années et que il considère que Borrero (la journaliste) « en voyant les images de Benoît fatigué, a commencé à spéculer ». Mais dire qu’ il a une maladie est une bêtise, cela n’a aucun fondement » a ajouté le porte parole du Vatican.

    « Comme nous le savons tous, Benoît XVI avec son âge a porté un pontificat très difficile, et par conséquent il a les maux d’une personne âgée qui a travaillé très dur ».

    Ici : A propos de rumeurs déplacées

    Et si on le laissait enfin tranquille ?

  • Le monde permet tout, mais ne pardonne rien !

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    Source: http://www.cedric.burgun.eu/?p=771

     Réflexion du Père Cédric Burgun, prêtre du diocèse de Metz, membre de la Communauté de l'Emmanuel

     Un séminariste de ma paroisse nous rapportait les mots, bien sentis, d’un cardinal américain : « le monde permet tout, mais ne pardonne rien ! Dans l’Église, quant à elle, tout n’est pas permis, mais elle pardonne tout ! ».

     Quand je vois la vague de colère, de mensonges, d’outrages qui se déversent ces jours-ci sur Jérôme Cahuzac, je ne peux m’empêcher d’être dubitatif. Quel est ce monde politique, social, public, médiatique, qui prône d’un côté la liberté à outrance : libéralisme économique, social, sexuel, etc., et qui de l’autre condamne avec une violence inouïe à la première faute ?

     Je sais bien que ces fautes politiques choquent. Je sais bien qu’il faudrait plus d’honnêteté en politique et dans la vie publique. Je sais aussi que peu d’élus peuvent s’en réclamer. Mais quelle est cette société qui ne recherche que des boucs émissaires ? Quels sont ces médias qui se délectent de faire tomber des hommes, les uns après les autres, sans se soucier de leur santé physique ou mentale ? …

    Le monde se bat contre l’Église depuis tant d’années. Mais l’Église, elle, sait distinguer entre les actes de péché et le pécheur. Les actes sont condamnés ; jamais la personne. Le monde, lui, s’en fout : si un acte est mauvais, c’est toute la personne qui paye et qui doit tomber.

    Qui sommes-nous ? Dans quelle société sommes-nous arrivés pour déverser tant de haine ? Le scandale de cet homme, c’est en fait le scandale d’une société tout entière où plus personne ne cherche réellement à être honnête, à payer ses taxes, à payer ses impôts, à servir le bien commun et à partager avec l’autre (la société n’ignore-t-elle pas aujourd’hui ce que veut dire ce mot ?). Le scandale de cet homme, c’est le reflet d’une société où chacun veut sauver sa peau plutôt que celle de son voisin.

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  • La presse espagnole censure une pub pro-vie

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     Source: http://leblogdejeannesmits.blogspot.be

    Parmi cinq quotidiens nationaux espagnols, seul le quotidien La Gaceta a accepté de publier l'annonce suivante qui interpelle le ministre de la justice, Alberto Ruiz Gallardon du Partido Popular au pouvoir, à propos de l'avortement. El Pais, El Mundo, ABC, et La Razon ont choisi de refuser le visuel de pleine page, à la dernière minute.

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     « Il y a des enfants qui ne souriront jamais. Ils seront morts avant.  Par votre faute, M. le Ministre. »

    « Vous pourriez faire beaucoup pour les sauver et vous ne le faites pas. Simplement, comme tant de puissants de ce monde, vous regardez ailleurs devant l'assassinat massif d'enfants à naître. Ce n'est pas “l'interruption volontaire de la grossesse », ce n'est même pas “l'avortement” : c'est, en vérité, un crime horrible. 

    Vous et votre parti, le PP, vous avez promis la modification de la loi d'avortement, cette funeste loi promue par Bibiana Aido, et vous n'avez pas tenu la promesse. Trois cents enfants meurent chaque jour en Espagne comme conséquence d'une norme dont très sérieusement nous doutons qu'elle puisse mériter de porter le nom de “loi”. 

    Vous, M. le ministre, vous ignorez systématiquement la protection de la vie de l'enfant à naître. Si la vie ne fait pas partie de vos priorités, permettez-nous de douter de la bonté de votre hiérarchie des valeurs. Nous ne voulons pas penser que, parmi vos convictions, se trouve celle selon laquelle le corps du fœtus est le même que celui de la femme et que par conséquent, il peut être éliminé comme s'il s'agissait d'une tumeur. Nous ne voulons pas croire que vous ne savez pas ce que dit la science à ce propos. Nous ne voulons pas croire davantage que vous ne voulez pas que les enfants sourient, ou qu'ils jouent, libres, dans un  monde où – les puissants mis à part – ils sont aimés. Protégez le droit à la vie – le seul qui garantisse les autres droits de l'homme – et modifiez la “loi Aido”. Ne continuez pas d'entasser des erreurs qui coûtent, chaque année, des milliers de vies humaines. »

     L'annonce avait été rédigée et financée par les membres de la plateforme HazteOir (http://www.hazteoir.org) qui entendent maintenant chercher d'autres moyens de la faire circuler.

     Cette annonce intervient à un moment où la pression monte sur le gouvernement de « droite » de Mariano Rajoy pour honorer ses promesses, et semble-t-il fait peur dans les gros médias – mais que craignent-ils ? 

  • La divine surprise de Christian Laporte

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    Le chroniqueur « religieux » de La Libre ne se sent plus de joie : « On n’en finit pas de noter les changements, certes symboliques pour ne pas dire cosmétiques, du nouveau pape. Et d’aucuns dans les sphères dirigeantes ecclésiales, en ce compris l’archevêque Léonard, de vouloir atténuer un brin les exaltations des fidèles; mais force est de reconnaître que François fait souffler un vent frais sur l’Eglise et cela s’est répercuté sur les célébrations de la Semaine sainte qui ont pris une dimension nouvelle, même pour ceux qui ne sont pas à Rome ces jours-ci. »

    Glasnost par-ci : celle d’un pape « fustigeant sans mettre de gants, "une Eglise autoréférentielle", prise dans "un narcissisme théologique" et plaidant  pour "des réformes capables de transformer l’Eglise mondaine qui vit en elle-même, d’elle-même et pour elle-même" en Eglise évangélisatrice.

    Humilité par-là : d’un François « critiquant « "les prêtres tristes" qui, face à la sécularisation massive, sont devenus "des collectionneurs d’antiquités" sans compter « l’apothéose pascale » où  semble se profiler un changement plus radical que les évêques et cardinaux du monde entier ont récemment rappelé avec force.

    Avec la panacée des réformes de structures pour conclure : « Et si François parachevait le concile Vatican II en instaurant cette vraie collégialité tant attendue par le "peuple de Dieu" ? Avec, à la clé, une désacralisation du rôle du Pape. Vœu pieux ? Pas sûr. Cette semaine, l’influente revue jésuite "Civiltà Cattolica" a publié un papier sur "le ministère pétrinien" allant vraiment dans ce sens ».

    Tout le dithyrambe ici : Le Pape du "peuple de Dieu"

    Comme l’a justement remarqué Benoît XVI, voici un mois à peine,  le concile virtuel des médias a occulté le concile réel. Un pape virtuel va-t-il maintenant se substituer au pape réel ?

  • De Mozart à Carlos Gardel (*) : question de style ?

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    Est-ce que cela recommence, comme au bon vieux temps des années conciliaires ?  Dans son homélie du vendredi-saint, le prédicateur officiel de la cour pontificale, le bien nommé Père Cantalamessa, s’empresse de ressortir un dique d'archive bien connu :  

     «  Nous devons faire en sorte que l’Eglise ne ressemble jamais à ce château compliqué et encombré décrit par Kafka, et que le message puisse sortir d’elle libre et joyeux comme lorsqu’il a commencé sa course. Nous savons quels sont les empêchements qui peuvent retenir le messager: les murs diviseurs, à commencer par ceux qui séparent les différentes églises chrétiennes entre elles, l’excès de bureaucratie, les restes d’apparats, lois et controverses passées, devenus désormais de simples détritus.  [ en italien, "i residui di cerimoniali", les restes des cérémoniaux].Il faut le courage d’abattre tout cela, et de ramener l’édifice à la simplicité et à la linéarité des origines. C’est la mission que reçut un jour un homme qui priait devant le crucifix de Saint Damien : « Va, François, et répare ma maison ».

    Et si on commençait alors par abolir l’esprit courtisan ?

    Carlota, la collaboratrice de notre consoeur du site « Benoît et moi »,  partage ici  la  perplexité de ceux qui s’efforcent de comprendre le nouveau pape et de l’accueillir sereinement (extraits) :

    « Je suis actuellement témoin de l’expression de beaucoup d’opinions contraires par rapport au nouveau pape François. Mais je crois que même en Argentine, il ne laissait personne indifférent. J’ai lu un article d’un curé de bidonville de Buenos Ayres parlant de son ex-évêque et qui disait : ou les gens le détestent ou ils l’adorent.

    Il est évident que chez les catholiques « non adultes » pour employer le langage de l’adversaire, il y a un énorme désarroi par rapport à l’élection du cardinal Jorge Bergoglio. J’ai même vu le rédacteur d’un blog hispanophone qui est tenu par un honnête homme dans le meilleur sens du terme, qui a pris l’attitude (que je respecte) très espagnole (catholique) de l’auto-flagellation morale : Si Benoît XVI (l’auteur de l’article l’aime beaucoup) est parti c’est que nous n’avons pas pendant son pontificat assez prié pour lui, c’est de notre faute, notre très grande faute…

    Il est évident que le Pape François n’a pas le même langage simple et lumineux que Benoît XVI, ni le même caractère et tempérament, et c’est tout à fait normal, ce sont deux hommes différents. Quelle surprise ! Par ailleurs la sur-représentation qui est faite de François pas les médias n’aide pas, pour ceux qui ont une sensibilité plus traditionnelle, à rester très sereins. Mais pourquoi attacher tant d’importance à ce que serait François avant de le voir agir, alors même que nous avons tant critiqué la présentation qui était faite de son prédécesseur par les médias ? Les journaux seraient-ils devenus objectifs et équilibrés au changement de pontificat ? Un miracle à faire enregistrer au Vatican !

    Je comprends néanmoins l’inquiétude de certains car leur reviennent à la mémoire toutes les injustices qu’ils ont subies à la grande époque des furieux (certains encore bien vivants) de l’esprit dit conciliaire (un esprit qui faisait bien mal écho à l’étymologie commune d’entente et conciliation) qui voulaient faire commencer l’Église aux années 1960, critiquant au mieux, effaçant au pire tout le reste (une attitude qui correspond bien aux habitudes des régimes totalitaires que certains avaient pour modèle en la personne idéalisée d’un certain Ernesto dit le Che pour sa façon très argentine de s’exprimer!). C’est comme si l’on avait voulu créer un homme nouveau de rien. Alors de penser que ce Pape François pourrait les priver, les catholiques de sensibilité plutôt d’avant le Concile, de tout ce que Benoît a tenté d’apporter, peut entraîner une angoisse qui exclut un minimum de rationalité pour n’être plus que sensations. Il ne faut pas, je crois céder, à cela. Il faut se rappeler combien notre bien aimé Pape désormais émérite nous a dit et redit, martelé même, mais avec une pointe de diamant et pas un marteau piqueur, la double nature de l’homme sans laquelle il n’est pas homme, la raison et la foi, le cœur et l’esprit….

    La suite ici : Le pape François et une chanson de Gardel

    A priori, nous pensons que ces craintes sont excessives et qu’une clarification pédagogique du fond dissipera, tôt ou tard, les premiers malentendus qui pointent. Le plus vite sera le mieux.

    ____

    (*) Carlos Gardel, chanteur, compositeur de tango naturalisé argentin (1890 ?-1935)

  • Révolution sud-américaine au Vatican ?

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    De Jean-Marie Guénois, dans le « Figaro » de ce jour (extraits) :

    « Officiellement, tout va bien. C'est la continuité. «Il ne faut pas opposer» deux papes que tout, pourtant - sauf l'essentiel, la foi catholique -, sépare: le style, la culture, l'expérience pastorale, la vision de l'Église, la vision du monde. Au Vatican, il n'est donc pas question de parler de «rupture». Ce mot est banni dans l'Église. Pourtant, des yeux commencent à se lever au ciel devant le goût pour «la nouveauté» du pape François. La première semaine, la nouvelle attitude du Pape était «bien compréhensible». Cet archevêque argentin l'était encore, tout en étant à présent le 266e pape de l'histoire.

    La deuxième semaine, beaucoup jugeaient qu'il ne pourrait pas continuer ainsi. Qu'il devrait bien commencer à «faire le pape» («fare il Papa») comme l'on dit à Rome. C'est-à-dire son «métier de pape» en laissant de côté «ses goûts et options personnels». Mais cette troisième semaine a encore confirmé l'esprit libre tout autant que le caractère et la détermination de cet homme. Il ne s'en laissera pas conter. Il veut faire évoluer le système. Les choses sérieuses commencent donc aujourd'hui et d'ici à l'été. Si le monde est sous le charme, le Vatican est en état de choc.

     1. Une autre vision de l'autorité papale?

     (…) D'aucuns voient déjà une «désacralisation» de la fonction alors que d'autres, plutôt à l'extérieur de l'Église, se trouvent rassurés par cette évolution. Une inflexion plus lourde qu'elle n'en a l'air, car le système ecclésial est fortement centralisé et hiérarchisé. Tout était d'ailleurs allé dans ce sens au cours de ces dernières années. Sauf que le pape François n'est pas de cet avis. En jésuite intelligent, il va piloter avec tact cette «normalisation» de la fonction papale, mais il n'est pas certain que tous ceux qui l'ont élu avaient prévu une telle inversion de tendances.

     2. Un changement d'attitude extérieure, y compris dans la liturgie?

    (…) Benoît XVI a passé son pontificat - tout comme sa vie d'évêque et de cardinal - à corriger certains «excès liturgiques» qu'il considérait comme une «simplification et désacralisation» finissant par atteindre, dans son esprit, la substance même de la foi catholique. Il apparaît toutefois que le pape François, qui a cette même profondeur d'homme de Dieu que son prédécesseur, ne le suivra pas sur la voie liturgique. Là n'est pas vraiment son chemin.

    3. Un changement de politique dans l'interprétation du concile Vatican II?

     (…), Benoît XVI prônait un retour à lettre même de ce concile. Et combattait ouvertement ceux dans l'Église - à commencer par le clergé et bon nombre d'évêques - qui n'avaient jamais vraiment considéré cette lettre pour ne s'en tenir qu'à «l'esprit du concile». C'est-à-dire à «l'ouverture de l'Église vers le monde» de cette réforme catholique.

    (…) Lors des premiers tours du conclave de 2005, qui avait élu Benoît XVI, il avait été soutenu par le cardinal jésuite Martini et par un groupe, dit «progressiste», comprenant le cardinal belge Danneels. Certains avaient même fait apparaître Bergoglio comme le candidat «anti-Ratzinger». Un état d'esprit que le jésuite, aujourd'hui pape, récusait du reste profondément. Il se situe à un autre niveau. On sait, de plus, pour le conclave de cette année, que cet Argentin n'était pas du tout le candidat de «l'appartement»… C'est-à-dire du pape sortant, qui le connaît à peine.

    Mais il est élu pape à son tour, contre toute attente. Il va devoir composer, tout en assumant la grande responsabilité «politique» d'orienter l'Église catholique. Certes, il n'est pas un théologien réputé mais plutôt un pasteur hors pair.(…)

    4. Changement dans le gouvernement de l'Église: quand et comment?

    Il règne une ambiance particulière au Vatican. Beaucoup sentent bien que l'ère Benoît XVI passe, mais que l'ère de son successeur est pleine d'incertitudes, non sur la qualité de sa personne et encore moins sur son charisme, mais sur les décisions concrètes qu'il va prendre. Beaucoup pensent que ce dossier de la réforme de la curie sera mis en route «avant l'été».

    Mais l'audace des propos cinglants du père Cantalamessa, prédicateur officiel de la maison pontificale, vendredi saint, dans la basilique Saint-Pierre, devant le Pape et toute la curie romaine, n'ont pas rassuré. Citant Kafka, il a enjoint à l'Église de ne pas devenir un «château compliqué». Il a affirmé que «l'excès de bureaucratie, les restes d'apparats, lois et controverses passées» - des «empêchements qui peuvent retenir le messager» - sont «désormais de simples détritus» (…) .

    Tout l’article ici : Quatre révolutions fondamentales pourraient changer le Vatican

    Bref, nous n’aurions encore rien vu. Et on ne perdrait rien pour attendre les orientations « pastorales » (le qualificatif magique de Vatican II) du nouvel évêque de Rome : après les médicaments homéopathiques de Benoît XVI, les remèdes de cheval du Père François ? Espérons alors qu’ils n’achèvent pas le malade…

    Passons sur les propos courtisans du bien nommé père Cantalamessa.  Reste à savoir si le diagnostic des vaticanistes est fiable. Ils se trompent si souvent !

    JPS

  • Jours du Vendredi Saint, du Samedi Saint et de Pâques sur KTO

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    A la Une sur KTO
    Pâques avec le Pape François

    Programmation pour la semaine sainte sur KTO

    Comme tous les ans, KTO vous propose de vivre l'ensemble des offices de la Semaine Sainte, en direct de Rome, de Notre-Dame de Paris et de Saint-Gervais.
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    Vendredi Saint 29 mars

    17h00 : Office de la Passion du Seigneur, en direct de la Basilique Saint-Pierre de Rome.

    21h10 : Chemin de Croix "Via Crucis" en direct du Colisée de Rome, présidé par le Pape François, avec les méditations de jeunes du Liban.

    Samedi Saint 30 mars

    12h30 : Office de la Descente aux Enfers, en direct de Saint-Gervais.

    21h00 - minuit : Vigile Pascale en direct de Notre-Dame de Paris.

    Pâques - Dimanche 31 mars

    10h15 : Messe de la Résurrection célébrée par le Pape François en direct de la place Saint-Pierre de Rome.

    12h00 : Message Pascal et Bénédiction Urbi et Orbi.

    18h30 : Messe de la Résurrection, en direct de Notre-Dame de Paris.

    Lundi de Pâques 1er avril

    12h00 : Regina Caeli en direct de Rome.


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  • www.lapetitejulienne.be Lancement d’un site catho interactif pour les enfants

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    Communiqué de presse

    (Voir le dossier de presse ICI)

    www.lapetitejulienne.be
    Lancement d’un site catho interactif pour les enfants

    Liège, Belgique. Ce jeudi 28 mars 2013, le  site internet lapetitejulienne.be a été mis en ligne.

    Ce site agréable, joyeux et ludique permettra aux enfants et à leurs parents de se familiariser avec la vie de la petite Julienne, dite Julienne de Cornillon, l’une des plus grandes figures féminines liégeoises. Son intuition autour du Mystère eucharistique a connu un important rayonnement international du Moyen Age à nos jours, ce qui se traduit encore actuellement par un jour férié, la Fête-Dieu, dans certains pays, dont l’Allemagne.

    Symboliquement, la mise en ligne a lieu ce jeudi Saint, jour où l’Eglise entre dans le grand week-end Pascal en se rappelant en particulier l’institution de l’Eucharistie : « vous ferez cela en mémoire de moi » (Lc 22,19).

    Sur ce nouveau site, un dessin animé résume son enfance tandis que plusieurs jeux en ligne sont disponibles: memory, puzzle, labyrinthe, 7 différences, bricolages… En outre, les animateurs d’enfants ou catéchistes de préparation à la première communion puiseront également dans des idées d’animations ou de prières.

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    Une randonnée thématique familiale de 11 kilomètres est proposée en ligne à partir du lieu de naissance de Julienne: Retinne, où prend cours le petit ruisseau qui porte son prénom. Il creuse une verdoyante vallée, agrémentée de 1.001 curiosités et aboutit dans le domaine récréatif des étangs de la Julienne à Visé-Argenteau au Nord de Liège.

    Jacques Galloy s’est exprimé : « Nous espérons que le site « la petite Julienne » amusera les enfants et leur témoignera de la joie d’être chrétien. Le dessin animé, les bricolages, les jeux en ligne et la randonnée thématique seront également appréciés des adultes. »

    Anne Junker a dit : « Julienne m’a montré l’exemple d’une vie simple et belle à travers la foi et l’amour. J’espère que nous arriverons à transmettre cela à travers le site.»

    Ce site internet, illustré par Anne Junker et développé par l’agence web Synchrone sur base des dernières technologies web permettant une navigation verticale dynamique. Il fait écho au succès rencontré par le livre illustré pour les enfants publié en juin 2012. Il va être publié en allemand et en slovène dès l’été 2013.

    La mise en ligne du site s’est faite en présence des auteurs et de Mgr Jousten, évêque de Liège, au « 42 », pub dominicain au cœur de Liège, Place Xavier-Neujean, 42, 4000 Liège, à l’ombre de l’église Saint Jean où déjà vers 1240, les dominicains encourageaient Julienne à aller au bout de son intuition.

    Contacts :

    Jacques GALLOY, auteur, +32 (497) 44 67 36jacques@galloy.be
    Anne JUNKER, illustratrice et infographiste, +32 (498) 41 43 22 
    junkeranne@gmail.com
    Luc MATHUES, communication, +32 (492) 82 83 36
    juliennedecornillon@gmail.com
    SYNCHRONE, agence web, Olivier Malchair, +32 (43) 44 00 03  
    info@synchrone.be

    A propos des auteurs :

    Jacques Galloy est marié et père de 5 enfants. Ingénieur commercial, il est directeur financier d’un groupe de haute technologie et responsable des Jeunes de l’Emmanuel en Belgique.
    Anne Junker est infographiste et illustratrice, diplômée de l’Ecole supérieure des Arts Saint-Luc et d’un master d’illustration à l’académie des Beaux-Arts de Liège : anneblog.illustrateur.org 

    © Editions Gallocam - Chemin de la Julienne 35, 4671 Saive