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Médias - Page 154

  • A propos du "Chemin de Croix de Benoît XVI" sur Arte

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    L'excellent site Benoît-et-moi décrypte cette émission :

    Complot J'ai regardé le double documentaire d'Arte consacré à Benoît XVI et au Pape (19/6/2013, mise à jour)

    Complot (2) Précisions et réactions, à propos du documentaire d'Arte "Le Chemin de Croix de Benoît XVI" (20/6/2013)

    Complot (3) et la lettre de Jeannine (20/6/2013)

  • L’étrange regard d’un philosophe, ou l’arroseur arrosé

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    Nous avons déjà fait écho ici :  « Il faut purifier la sphère du débat public » à la chronique du professeur Haarscher (ULB) récemment publiée par « La Libre » : http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/821501/les-mots-ne-veulent-vraiment-plus-rien-dire.html ) . Dans les lignes qui suivent, M. Mutien-Omer Houziaux, un ami lecteur assidu de ce quotidien,  nous fait part  de sa réaction circonstanciée :

    « Dans une récente chronique (LLB, 12 juin 2013), le professeur Guy Haarscher s’emploie à dénoncer ce qu’il considère comme de dangereux détournements lexicaux. À le lire, les « adversaires » de sa libre-pensée useraient, dans leur apologie du passé, d’un langage en quelque sorte volé aux courants « progressistes ».

    Les mots ne veulent vraiment plus rien dire : que ce titre ait été choisi par l’auteur de l’article ou par le quotidien qui accueille sa prose, on n’en pourrait trouver de meilleur pour couler le frêle esquif dans lequel M. Haarscher s’est témérairement embarqué. Le philosophe brandit l’étendard du « mariage pour tous ». Jusqu’il y a seulement une dizaine d’années, et depuis des temps immémoriaux, et sous toutes les latitudes, le mariage n’a jamais été « pour tous », et le Robert comme le Larousse, qui se contentent d’enregistrer l’usage[1] (et de faire fonctionner la caisse enregistreuse), ne changeront rien au fait que le slogan cité devrait, pour proclamer non l’égalité mais l’identité des sexes, en engendrer bien d’autres : pourquoi pas « un utérus pour tous » ou « un hermaphrodisme pour tous » ? Si l’on en croit le même penseur, une « loi au pedigree démocratique » devrait débarrasser « la rue » de tout mouvement protestataire. La démocratie serait-elle  infaillible ! Aurait-il échappé à l’éminent penseur que, de tout temps, pour de mauvaises mais aussi de bonnes raisons, les citoyens ont manifesté contre des lois dûment votées ? La gauche (forcément « progressiste ») dans la rue, oui ; la droite (forcément bêtement réac), non : logique grégaire pour discours racoleur.

    M. Haarscher subordonne les droits DE l’enfant à un droit À l’enfant, en totale contradiction avec la Convention relative aux droits de l’enfant (ONU, 1989), laquelle souligne notamment « le droit [de l’enfant] de connaître ses parents et d’être élevés par eux » ; ce n’est tout de même pas un hasard si tant de personnes ballottées par les guerres, les exodes ou d’autres aléas de l’existence déploient des efforts considérables pour retrouver et connaître leurs racines, quelques excellents soins supplétifs dont elles aient pu bénéficier. Au lieu de rabaisser la famille nucléaire à un « image d’Épinal », et de dénoncer assez stupidement « la misère affective que cache souvent l’honorable façade bourgeoise »,  les (p)artisans du « mariage pour tous » seraient bien avisés de s’interroger sur la légitimité de se livrer à d’invraisemblables contorsions sémantiques. En la matière, il semble bien que le pivot où s’articulent les néologismes cache-misère du politiquement correct, soit le concept de parentalité. Celui-ci est voué aux pires tortures sémantiques, à la faveur d’une prétendue (et envahissante) théorie du genre (angl. gender) : ni papa, ni maman, mais parent 1 et parent 2. Du coup, une pseudo-légitimité est accordée à des créations lexicales farfelues, étymologiquement monstrueuses, comme homoparentalité, monoparentalité.

    Comme je l’ai souligné dans un essai intitulé À contretemps. Regards Politiquement incorrects (Mols, 2010), la bioéthique offre un champ d’étude particulièrement fertile à qui se proposerait d’écrire un Petit précis contemporain de cancérologie lexicale.

    Un dernier exemple. Pour la plupart des Belges, la mort par euthanasie est une mort provoquée, donc non naturelle. Pas aux yeux de la Loibelge de 2002 sur l’euthanasie ! En son art. 15, ladite loi contraint le médecin qui euthanasie à faire état d’une mort naturelle, donc à mentir, et ceci afin de ne pas compromettre « l’exécution des contrats auxquels elle [la personne euthanasiée] était partie, en particulier des contrats d’assurance ». C’est sans doute une des observations (Revue générale, janvier 2013) qui m’auront valu d’un Prix Nobel une violente réplique rédigée quelques jours avant son décès-manifeste (Revue générale, mars 2013).

    En conclusion,  M. Haarscher a raison, mais, apparemment, sans savoir vraiment pourquoi ! Quoi qu’en soit, on est bien d’accord, lui et moi : « Les mots ne veulent vraiment plus rien dire. »

    Mutien-Omer Houziaux.


    [1] Ces deux dictionnaires ont déjà adopté une nouvelle définition du mot mariage...

  • Dimanche 16 juin : célébration de l'Evangile de la Vie en direct de Rome sur KTO

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    Dimanche 16 juin 10h30
    Direct de Rome

    L'Evangelium Vitae

    Dans le cadre de l'Année de la foi, le dimanche 16 juin sera consacré au témoignage de l'Évangile de la vie, pour la promotion de la vie humaine et la défense de la dignité de la personne, de sa conception à sa mort naturelle.

    Le Pape François présidera la messe du dimanche 16 juin à 10h30, à voir en direct sur KTO, avec le "peuple de la vie", et délivrera un message aux personnes malades.

    Un direct à voir sur KTO dimanche 16 juin à partir de 10h30, et à revoir ensuite sur notre site Internet, en cliquant ici.
  • Le chemin de croix de Benoît XVI

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    mardi prochain sur (cliquez ici:) Arte  à 20h55…

    Lu sur le « Forum catholique » qui reproduit le commentaire figurant sous la bande d'annonce d'Arte:

    « Le pape aurait-il menti ? Pour justifier sa démission intervenue le 28 février dernier, Benoît XVI a mis en avant une vieillesse de plus en plus incapacitante. Nombre de connaisseurs du Saint-Siège assurent que le successeur de Jean-Paul II aurait surtout cédé à des pressions liées aux différents scandales qui ont écorné la réputation du Vatican ces dernières années : pédophilie, corruption, etc. Mais l’un des coups les plus rudes pour l’institution ces derniers mois fut la sortie en 2012 de "Sa Sainteté", la nouvelle enquête du journaliste italien Gianluigi Nuzzi. Surnommé "Vatileaks" grâce aux documents internes qu’il révélait, le livre détaillait les rivalités féroces et les luttes pour le pouvoir au sein de la Curie romaine. »

    Ici :  Le chemin de croix de Benoît XVI par Thierry

    Une émission à suivre d’un œil circonspect, d’autant plus que si Benoît XVI avait réellement subi des pressions, sa renonciation serait canoniquement nulle. L’abdication d’un pape n’est pas courante, bien que possible selon le droit de l’Eglise. Or, ce pape l’avait souligné à plusieurs reprises, et encore dans son livre Lumière du monde en 2010, "un pape qui ne peut plus gouverner à le droit et le devoir de ne plus le faire". En toute liberté.

  • Maîtriser sa langue

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    Dans sa livraison quotidienne d’informations, l’agence Zenit a noté ceci,  qui vaut naturellement pour chacun d’entre nous :

    ROME, 13 juin 2013 (Zenit.org) - Dans son homélie du matin, le pape François invite à « maîtriser sa langue », « tailler un peu les commentaires que l’on fait sur les autres », car celui qui « entre dans la vie chrétienne a des exigences supérieures à celles de tous les autres » (...)

    "Si quelqu’un « n’est pas capable de maîtriser sa langue, il se perd », a expliqué le pape en citant Jacques 3,4-5 : « Voyez aussi les navires : quelles que soient leur taille et la force des vents qui les poussent, ils sont dirigés par un tout petit gouvernail au gré de celui qui tient la barre. De même notre langue, qui est une si petite partie de notre corps : elle peut se vanter de faire de grandes choses.»

    Il est « beaucoup plus facile de résoudre une situation par une insulte, une calomnie, une diffamation, que de la résoudre d’une bonne façon, comme le dit Jésus », a ajouté le pape : « l’agressivité naturelle qu’avait Caïn à l‘égard d’Abel se répète le long de l’histoire », non pas que l’homme soit « mauvais » mais il est « faible et pécheur ».  

    En conclusion, le pape a invité à « être un peu plus attentif à sa langue », « une petite pénitence », qui « donne de bons fruits » sur le long terme : il s’agit de « conformer sa vie à cette nouvelle loi, qui est la loi de la douceur, la loi de l’amour, la loi de la paix », en commençant par « tailler un peu sa langue, tailler un peu les commentaires que l’on fait sur les autres ou les explosions qui portent à l'insulte, à la colère facile".

  • Quand le pape François aurait évoqué un « lobby gay » au Vatican

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    Jean-Marie Guénois, rédacteur en chef adjoint du « Figaro » commente en ces termes les propos attribués au pape par un site progressiste d’Amérique du Sud :

    «On parle de “lobby gay”, et c'est vrai, il existe.» C'est une phrase choc parce qu'elle touche le Vatican. Mais son impact est considérable parce qu'elle est attribuée au pape François. Toute la question étant de savoir s'il l'a vraiment prononcée…

    Elle est relatée par le site latino-américain de la Théologie de la libération, Reflexion y Liberacion. Ce site, très militant pour la cause progressiste dans l'Église, est sujet à caution. Mais la phrase est extraite d'un compte rendu très précis réalisé par l'un des membres d'une audience officielle que le pape François a accordée, le 6 juin dernier, à un groupe de six représentants de la Confédération latino-américaine des religieux et religieuses (Clar).

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  • Le pape François : une communication à maîtriser ?

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    De Frédéric Mounier dans « La Croix » de ce 11 juin 2013 :

    Il devient difficile de faire la part des choses, à Rome, par les temps qui courent. Le pape parle beaucoup, à tout le monde, selon des modes divers. Comment s’y reconnaître ?

    Du temps de Benoît XVI, tout était, du moins en apparence, simple : le pape parlait peu mais bien, s’exprimant en intellectuel rigoureux face à des publics rares et soigneusement choisis. Tous les textes passaient par les filtres de la Secrétairerie d’Etat, attentive à tout mettre aux normes vaticanes. Quoique… Le discours de Ratisbonne, les déclarations sur le préservatif, les vols répétés de documents sur le bureau du pape ont laissé des séquelles durables. Le P. Lombardi, directeur de la salle de Presse, a ainsi passé des années à manier l’extincteur ou allumer des contre-feux, s’escrimant à rétablir des vérités qu’il ne maîtrisait pas toujours lui-même.

    Avec le pape François, tout a changé. L’homme communique, téléphone, rencontre à tout va. Et il y tient : cela fait partie de son mode de vie habituel, voire de son mode de gouvernement. En contrepartie, le statut de ses interventions est parfois à géométrie variable. Ses homélies matinales à Sainte-Marthe n’ont pas de statut officiel, et si Radio Vatican et « L’Osservatore Romano » en rendent compte quotidiennement, ce n’est pas toujours dans les mêmes termes..

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  • Nouveau buzz médiatique autour d'hypothétiques propos du pape

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    Le pape "aurait reconnu l'existence d'un lobby gay au Vatican". C'est ce qui apparaît à l'heure qu'il est sur tous les sites des médias. C'est l'agence IMedia, spécialisée auprès du Vatican, qui a propagé la nouvelle, se fondant elle-même sur un site catholique "progressiste" d'Amérique Latine. (traduit et commenté sur "Benoît-et-moi")

    Tout compte fait, c'est l'occasion de suivre une nouvelle rumeur, de voir sur quoi elle se fonde, quels ont été exactement les propos tenus, ce que l'on peut en tirer en toute rigueur...

    A priori, sur le fond, nous ne serions pas vraiment étonnés de découvrir la présence de brebis galeuses dans la bergerie tout en nous demandant pourquoi cette situation n'a pas reçu un traitement approprié.

    Et maintenant ? Affaire à suivre...

    Non, I.Media n'a pas révélé l'existence de lobby gay au Vatican !!! I.Media a traduit un article plus global repris ensuite par d'autres...

  • La parole du pape menacée de banalisation ?

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    C'est le cardinal Tauran qui évoque ce danger (ICI) : 

    Interrogé sur le nouveau pape argentin, le cardinal est "frappé" par son insistance sur la miséricorde. "Ce pape nous donne beaucoup d'espérance, dit des choses magnifiques". "Mais il y a le danger de banaliser sa parole, ajoute-t-il, au sujet de la médiatisation des homélies informelles quotidiennes. Jean-Louis Tauran n'oublie pas "cet intellectuel d'une élégance rare" qu'était Joseph Ratzinger : selon lui, le discours de Benoît XVI en 2011 devant le Bundestag (le Parlement allemand) devrait être enseigné dans toutes les facultés de droit du monde.

  • Mgr Léonard pour les unions civiles homosexuelles ? Intox

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    Sur son blog, Jeanne Smits confirme ce que nous avions déjà dit sous le « post » : La prudente imprudence du Cardinal Danneels .

    Extrait de la note de Jeanne Smits :

    "Le blog de Sandro Magister évoquait ce matin le cas des quelque six prélats (comme le cardinal émérite Danneels, le cardinal Schönnborn et le cardinal Ruben Salazar de Bogota) qui ont, de diverses manières, approuvé les unions civiles pour les homosexuels.

    Ces prélats, dans la mesure où ils adhèrent vraiment à cette reconnaissance légale des unions homosexuelles, seraient alors en contradiction totale avec le point de vue de l’Eglise sur l’activité homosexuelle, qui est objectivement un péché grave et qui n’ouvre aucun droit civil en tant que telle.

    Le plus apparemment emblématique, parce que réputé plutôt conservateur, des prélats cités est Mgr André-Joseph Léonard de Bruxelles. En précisant tout de même que le porte-parole de celui-ci avait démenti les propos attribués à cet évêque par un quotidien belge. (…) Jeroen Moens a fait une mise au point le 5 juin dernier auprès de LifeSite en assurant qu’il avait bien affirmé que Mgr Léonard « n’est pas homophobe ». « Il n’a aucun problème par rapport aux homosexuels et il n’est pas opposé à un engagement légal », a-t-il précisé à propos de l’évêque, ajoutant que cela n’impliquait pas d’approbation par rapport au comportement homosexuel ni par rapport à  la loi belge sur le « mariage » des homosexuels, de quelque manière que ce soit.

    L’argumentation de l’évêque telle que rapportée par son porte-parole est intéressante : c’est celle qui aurait pu et dû être mise en avant contre le mariage gay et l’union civile fondée sur un pseudo droit né de l’activité sexuelle (alors que naguère c’est le mariage et lui seul qui ouvrait droit à l’union conjugale).

    « Il n’y a rien à redire par rapport aux arrangements civils entre deux personnes en ce qui concerne leur propriété » : « Il est tout à fait permis d’avoir un accord entre n’importe quelles deux personnes. Il ne s’agit ni d’une union civile ni d’un mariage. Tout le monde est libre de trouver un accord quelconque à propos de sa propriété », a précisé Jeroen Moens, en insistant sur le fait qu’il peut s’agir là d’un « engagement entre n’importe quel type de personnes ; ce n’est pas une “relation” et ce n’est pas le mariage. Une tante peut faire un arrangement avec sa nièce, un prêtre peut le faire avec une personne de confiance » en vue de disposer de leur propriété personnelle et d’en organiser l’usage.

    De fait, si les contrats civils n’ont pas de connotation sexuelle et se bornent à rendre possible une transmission d’héritage plus sûre et moins onéreuse, par exemple pour une personne n’ayant ni descendance ni famille, en vue d’assurer l’avenir d’une personne proche avec qui elle aurait partagé des aspects matériels de la vie, il n’y a là aucun problème moral. Le contrat n’est pas signe d’une union et il s’agirait plutôt de rendre possible une solidarité humaine dans un monde éclaté (…)"

    Tout l’article ici : Mgr Léonard pour l’union civile ? Mise au point

    Et c’est très exactement ce que nous avions entendu de la bouche  même de l’actuel archevêque-primat  répondant à une question qui lui fut posée lors d’une conférence donnée à l’Université de Liège le 24 avril dernier,  et dont nous possédons d’ailleurs l’enregistrement. Aucun rapport avec les propos étranges de son prédécesseur, décidément bien bavard depuis l’élection du nouveau pape

     

  • Sur KTO : où en sont les Frères de Saint-Jean

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    KTO reçoit le frère Thomas Joachim, prieur général de la Communauté des frères de Saint-Jean. Les "Petits Gris" viennent de vivre un chapitre général important, à une étape également importante de la croissance de leur jeune communauté (fondée en 1975), sept ans après la mort de leur fondateur, le père Marie-Dominique Philippe. Au cours de ce chapitre, des zones d'ombre dans la vie du fondateur ont été révélées aux frères, pour être ensuite divulguées publiquement. Quelles sont ces "zones d'ombre"? Pourquoi les avoir révélées ? Où en sont les frères de Saint-Jean aujourd'hui ? Quelles sont leurs forces et leurs faiblesses ? Quelle est leur place dans l'Église en France? Quel est leur charisme ? Quelles voies pour l'avenir ?

    http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/editions-speciales-ou-en-sont-les-freres-de-saint-jean-/00077235

  • Quand le pape, il y a près de 75 ans, remettait les journalistes à leur place...

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    Un savant ami, très familiarisé avec les écrits des papes, nous communique un texte déjà ancien et qui n'a rien perdu de son actualité :

    Je "tombe" sur ce texte qui a été écrit, bien sûr, dans le contexte du fascisme mais Jean XXIII, comme on va le lire, estime, en 1959, qu'il est intéressant "pour tous les temps". Et en effet, le texte peut fustiger bien des comportements journalistiques d'aujourd'hui. A mon avis.

    Le 10 février 1939, Pie XI devait prononcer un discours devant les évêques d’Italie. Pie XI ne le prononça pas car la mort le saisit  alors qu’ « il était encore en train d’écrire les mots de son discours par lesquels il prenait congé de ses évêques d’Italie »[1]. Toutefois, le 26 janvier 1959, Jean XXIII révéla, quelques extraits de ce message. Notamment ces « lignes pleines d’enseignements utiles pour tous les temps » :

                « Ce que Nous estimons devoir dire à vous et de vous, Nous devons le dire d’abord à Nous-même et de Nous-même.

                Vous savez, très chers et vénérables Frères, comment souvent on traite la parole du pape. On s’occupe de Nous et non seulement en Italie, de Nos allocutions, de Nos audiences, le plus souvent pour en altérer le sens et même en inventant du commencement à la fin, pour Nous faire dire des sottises et des absurdités. Il y a une presse qui peut tout dire contre Nous et Nos affaires, même en rappelant et en interprétant faussement et perversement l’histoire proche et lointaine de l’Eglise, jusqu’à nier opiniâtrement toute persécution en Allemagne, négation qu’accompagne l’accumulation fausse et calomnieuse de politique, comme la ;persécution de Néron s’accompagnait de l’accusation de l’incendie de Rome. Et on laisse dire, puisque’ notre presse ne peut même pas contredire ou rectifier.

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