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Médias - Page 153

  • Après Truelemans et Derrick, tous les autres ?

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    Courrier des lecteurs

    Derrick viré

    Après Luc Truelemans éjecté d'RTL, voici Derrick viré de la RTBF. Quelle bonne idée! Mais pourquoi s'arrêter en si bon chemin? Aussi, permettez-moi de proposer à cette chaîne bien-pensante de supprimer aussi le célèbre film « Un amour de Coccinelle » (voiture qui, comme chacun le sait fut prônée par Hitler) et tous les autres films où l'on voit des volkswagen. Je leur suggère également d'éplucher les propos tenus (sur facebook ou ailleurs) de tous les acteurs que l'on voit à la télé. Sûr qu'ils en trouveront beaucoup qui seront contraires à leurs « beaux principes ». Evidemment, à ce train là, le télespectateur risque fort de se retrouver devant un écran noir; ce qui finalement ne sera pas plus mal, vu la « qualité » des programmes que nous offre cette chaîne bolchévique.  

     Jean-Pierre Snyers - Blindef 2 - 4141 Louveigné

  • Le mensuel « La Nef » consacre le dossier de son nouveau numéro à Jacques Maritain

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    Le directeur de « La Nef », Christophe Geffroy, écrit : « Nous avons fêté le 28 avril le 40e anniversaire de la mort du grand philosophe catholique Jacques Maritain (1882-1973) : cet anniversaire ne sera pas médiatisé je le crains, aussi je vous invite à prendre connaissance de notre dossier (deux articles sont en ligne), de vous procurer ce numéro et, si vous le pouvez, d’en parler et de le diffuser .

     Evénement

     VIENT DE PARAÎTRE

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    Après la renonciation surprise du pape Benoît XVI, plusieurs personnalités ecclésiales dressent, à la demande de Christophe Geffroy, un premier bilan de ce pontificat dans la collection de La Nef aux éditions Artège : Benoît XVI. Le pontificat de la joie, préface du cardinal Barbarin. A commander ici-même.

     Sommaire du n°248 de mai 2013

     

    FIC72116HAB33.jpgÉDITORIAUX

    Maritain, un maître pour notre temps, par Christophe Geffroy
    Sociologie des Veilleurs, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ

    Le temps joue pour l’embryon, par Jean-Marie Le Méné
    Vie de l’Église : Êtes-vous pop louange ?, par Loïc Mérian
    Contre « le mariage pour tous » : le réveil d’un peuple ?, par Christophe Geffroy
    Un nouveau président pour les évêques de France, par Robert Chermignac
    Géopolitique d’abord : Lointaine Chypre…, par Paul-Marie Coûteaux
    Série Vatican II (15) : de l’éducation & des médias, par l’abbé Laurent Spriet
    Lettres toscanes : La fille aînée, par Marc Fromager
    Chronique Vie : PMA et GPA pour tous, par Pierre-Olivier Arduin

    ENTRETIEN : Une âme en vie, entretien avec le Père Tikhon

    DOSSIER : JACQUES MARITAIN
    Maritain : un parcours, par Michel Fourcade
    Le Cercle d’Études Jacques et Raïssa Maritain, par René Mougel
    Maritain, au service d’un thomisme vivant, par Yves Floucat
    L’apport de Maritain à la théologie, par le Père Jean-Miguel Garrigues, op
    Maritain, philosophe de la Cité, par Christophe Geffroy
    Maritain et la démocratie
    , par Philippe Bénéton
    Maritain, l’art et l’éducation, par Jacques de Guillebon

    VIE CHRÉTIENNE
    Année de la foi : Les yeux de la foi (2/7), par l’abbé Laurent Spriet
    Question de foi : Vous avez dit violence ?, par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Histoire : la fin des parlements, par Michel Toda
    Au fil des livres : Armand de La Rouërie, par Philippe Maxence
    Notes de lecture, chroniques musique, sortir, cinéma, Internet, livres jeunes
    Un livre, un auteur : Père Louis-Marie de Blignières
    Portrait : David Hockley, par Marine Tertrais

    BRÈVES : 
    Toutes les annonces du mois en ligne

  • Nous journalistes...

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    De Dorian de Meeus (ICI) : 

    ... nous – journalistes - avons un rôle à jouer. Nous devons analyser notre manière d’appréhender notre société, car il y a comme un décalage entre le débat public et la perception du grand public. Celui-ci n’a pas forcément tort: il est devenu impossible d’exprimer des réserves sur le ‘mariage pour tous’ ou l’adoption par des couples homosexuels sans passer pour un affreux homophobe, il est presque interdit de critiquer l’Islam sans être accusé de répandre la haine contre tous les musulmans. ....

  • François : un style direct qui enchante mais qui n'est pas sans risque

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    Nous lisons sur le site de S. MagisterL'enchantement du pape François

    Sa popularité est, dans une large mesure, liée à l'art avec lequel il s'exprime. Tout lui est pardonné, même lorsqu'il dit des choses qui, affirmées par d'autres, feraient l'objet de nombreuses critiques. Mais voici que les premières protestations commencent à apparaître 

    par Sandro Magister

    ROME, le 29 avril 2013 – L’allusion critique à l’Institut pour les Œuvres de Religion (IOR), la très controversée "banque" du Vatican, que le pape François a faite au cours de l’homélie de sa messe matinale à la Domus Sanctæ Marthæ, le mercredi 24 avril, a fait du bruit dans les médias :

    "Lorsque l’Église veut se vanter de sa grandeur et crée des organisations, des services, lorsqu’elle devient quelque peu bureaucratique, elle perd sa substance principale et court le risque de se transformer en une ONG. Or l’Église n’est pas une ONG. C’est une histoire d’amour... Mais il y a ici des gens de l’IOR… Excusez-moi, eh !… Tout est nécessaire, les services sont nécessaires… d’accord ! Mais ils sont nécessaires jusqu’à un certain point : en tant qu’aide à cette histoire d’amour. Mais lorsque l’organisation prend la première place, l’amour diminue et l’Église, malheureusement pour elle, devient une ONG. Et ce n’est pas la bonne voie".

    Lire la suite sur le site de S. Magister

  • UCL : une curieuse, et très opportune, enquête...

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    Nous lisons ICI :

    "Sous la direction de Vassilis Saroglou, responsable du Centre de psychologie de la religion de l'UCL, les chercheurs de l'université catholique ont mis en situation des volontaires afin de recréer des sentiments liés à la psychologie de l'agression. Ils ont trouvé que plus les participants étaient croyants, plus ils avaient tendance à montrer de l'agression envers une cible prétendument gay qui estimait que la défense des droits des homosexuels était une avancée sociale importante." (...) Ainsi "la religion conduirait inconsciemment à une aversion non seulement envers le péché, mais également envers « les pécheurs ». La distinction effectuée habituellement par la doctrine catholique entre les personnes et les actes qu'elles commettent semblerait moins efficace lorsqu'il s'agit des homosexuels."

    Cette enquête a évidemment reçu un large écho dans la presse belge, écrite et radiodiffusée. Elle vient mettre de l'eau au moulin de ceux qui taxent d'homophobie les adversaires du mariage gay. On ne pouvait imaginer un renfort qui serait tombé plus à pic. Mais est-ce vraiment sérieux? Comme le fait remarquer un commentateur :

    Premièrement, il serait temps de faire la différence entre manque de sympathie, voire hostilité, et "phobie", qui est un terme de psychopathologie. Qualifier tout propos ou toute attitude négatifs envers l'homosexualité d'"homophobie", c'est refuser a priori d'entendre des arguments en prétendant que celui qui les avance souffre d'un trouble psychiatrique. Deuxièmement, l'étude à laquelle il est fait référence aurait été beaucoup plus convaincante si les réactions hostiles envers une personne réputée homosexuelle avaient été observées lorsque cette personne tenait des propos qui n'avaient rien à voir avec l'homosexualité : on aurait alors bien vu que c'est la personne qui est en cause, non les positions qu'elle revendique dans l'espace public. Enfin, cela fait partie du b-a-ba de la science que de reconnaître qu'une corrélation n'équivaut pas à une relation de cause à effet. Ainsi, en admettant qu'il y davantage de personnes hostiles à l'homosexualité parmi les croyants, ce fait n'autorise nullement à dire que c'est cette croyance qui en est responsable. Une étude a remarqué qu'aux États-Unis, il y a une corrélation entre le peu de goût pour les sushis et l'hostilité au mariage gay. Faut-il en conclure que l'aversion aux sushis est la cause de cette hostilité (ou que, réciproquement, l'hostilité au mariage gay déclenche une aversion pour les sushis) ? Bref, une étude opportuniste, sur un sujet qui lui assure un écho médiatique, mais scientifiquement nulle. (Olivier Rey)

  • Une mine : les videos de Net for God TV

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    L'Abbaye d'Hautecombe

    affiche
     
    Les films précédents
    affiche
    Les prothésistes aux mains nues - 
    Raymond et Pierre Jaccard
    affiche
    Nicolas de Flue
    Artisan de Paix

    affiche
    Parce qu'elles ont montré beaucoup d'amour -
    Le Père Lataste
    affiche
    Le bon vin de Cana
    4éme rencontre de Cana International

    Merci Thaïs
    Témoignage d'Anne-Dauphine Julliand
    et son mari Loïc
    "Je dînerai avec toi" - Ap 3,20
    Le cours Alpha
    Père Pedro
    "Ces plus petits de mes frères"
    Mt 25,40
    La Rose Blanche - 
    Hans et Sophie Scholl
    La révolution de Marina - 
    Témoignage d'une femme iranienne
    "Vous allez recevoir une force"
    Actes 1,8
    Un film avec Mary Healy
    Jérusalem, le défi de l'unité
    Plus profond que la misère, la miséricorde
    Jean-Paul II
    Une vie inutile
    Charles de Foucauld
    Du gourou à Jésus,
    Père Joseph-Marie Verlinde
    Des musulmans parlent de Marie
    La force de l'Evangile
    Les Journées Mondiales de la Jeunesse
    Marie était juive
    Il est l'image du Dieu invisible
    Le Linceul de Turin
    Jésus, le chemin de Paix
    avec Jean Vanier
    L'amour comme seule solution
    Etty Hillesum
    LE DEFI DE L'ISLAM PARTIE 3
    Pas d'autre nom que Jésus
    Haoxin et la Croix
    de la Chine à la paroisse de Sophia Antipolis
    LE DEFI DE L'ISLAM PARTIE 2
    De toutes les nations faites des disciples
    Frère André "Le contrebandier de Dieu" 
    LE DEFI DE L'ISLAM PARTIE 1
    Christian de Chergé et Mohamed
    Pentecôte pour l'Unité
    La beauté de la compassion
    La force du pardonLe réveil spirituel
    chez les jeunes... à Paris !
    N'ayez pas peur du Saint Esprit !
    Père Raniero Cantalamessa
    La guérison intérieure - Lytta Basset
    Hrant DINK Amour et Vérité se rencontrent
    Les premiers pas... des parents
    Martyrs de la fraternité
    Buta - Burundi
    Elisabeth de Hongrie
    Reine des pauvres
    Tu frappes à ma porte
    Pasteur dans le quartier de Cronenbourg
    La force de l'offrande
    La mission de Marthe Robin
    Alexandre Men
    Parole d'un Martyr
    La Communauté du Chemin Neuf à Kinshasa
    La fin du mur
    Qui cherche trouve
    Ignace de LOYOLA
    L'ami du pauvre
    Jean Vanier
    Ce qu'il y a de fou dans le monde
    Thérèse EHOUZOU
    LE GLAIVE DE LA PAROLE
    Cette Paix venue d'ailleurs
    Claire LY
  • Action des Femen contre Mgr Léonard: l'ULB ne portera pas plainte

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    Lu dans « La Libre » du 24 avril :

    "L'Université libre de Bruxelles (ULB) ne portera pas plainte contre les quatre militantes de Femen qui, mardi soir, ont mené une action seins nus lors d'un débat autour du thème "Blasphème: offense ou liberté de s'exprimer" sur le campus du Solbosch. La conférence réunissait l'archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr André Léonard, et Guy Haarscher, professeur honoraire à l'ULB. Par cette action, les Femen entendaient dénoncer des propos tenus par Mgr Léonard qu'elles estiment être à caractère homophobe. Le parquet de Bruxelles a, de son côté, indiqué n'avoir reçu aucune plainte concernant l'incident. Pour leur part, les évêques de Belgique ont dénoncé l'action des Femen dans un communiqué. Ils ont dit regretter vivement l'incident dont a été victime Mgr André Léonard et expriment leur solidarité avec leur confrère. Ils ont rappelé par ailleurs qu'"un débat démocratique sur des questions de société n'est possible que si on permet à chacun d'exposer ses idées dans le respect mutuel et la liberté d'expression". Pour rappel, c'est aux cris de "Léonard y'en a marre", "Stop Homophobia" ou encore "God saves the gouines", que les quatre femmes ont fait irruption seins nus sur l'estrade où se tenaient Guy Haarscher et Mgr Léonard. Ce dernier a été aspergé de jets d'"eau bénite" contenue dans des petites bouteilles en forme de Vierge Marie. (Belga)"

    Autres lieux, autres mœurs ? Ce mercredi 24 avril à 18 heures, Monseigneur Léonard, dont l’arrivée fut très applaudie,  a fait salle comble à l’Université de Liège pour un débat avec le professeur Gergely, directeur de l’institut d’étude du judaïsme Martin Buber (ULB), sur « Les dix commandements et les droits de l’homme » ».  L’échange, animé par Paul Vaute, chef d’édition de « La Libre Belgique-Gazette de Liège » était organisé par le Groupe Ethique Sociale de l’Union des Etudiants Catholiques de Liège, avec l’aimable coopération des services de l’Alma Mater Liégeoise. Un lunch convivial était aussi offert dans l'espace ouvert devant cette salle qui jouxte le Rectorat. L’évêque de Liège, Mgr Jousten, et le Curé-Doyen de Liège-Centre, le chanoine Eric de Beukelaer, ainsi que plusieurs professeurs et membres des personnels  académique et scientifique assistaient à la manifestation.

    Belgicatho  

  • Les femen ont réussi leur coup

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    Nul ne peut à présent ignorer que les femen ont agressé Mgr Léonard hier soir. Tous les quotidiens, les antennes de radio et de télévision ainsi que les réseaux sociaux ont relayé l'information. Le Soir a mis en ligne une quantité impressionnante de clichés. Il est clair que les journalistes étaient au courant de ce qui allait se passer et qu'ils en ont assuré une large médiatisation. Tel était l'objectif des femen qui disent vouloir attirer l'attention sur les positions de Mgr Léonard à l'égard de l'homosexualité. Elles y sont largement parvenues puisque, avec beaucoup de complaisance, le Soir et la RTBF ont reproduit les propos de l'archevêque (hors contexte). On a le sentiment que ces provocatrices ont agi en toute impunité et qu'elles ne risquent pas d'être inquiétées. On peut donc en conclure qu'on a parfaitement le droit d'agresser des personnes, de les asperger (peu importe avec quoi) ou de les malmener sans avoir à craindre quoi que ce soit, et qu'ainsi on aura les honneurs des médias et tout le loisir d'y exprimer ses positions (voir ICI). A condition toutefois d'aller dans le sens des courants dominants, c'est-à-dire de  militer en faveur des droits individuels, de rejeter les valeurs morales traditionnelles et de manifester son hostilité à l'égard du christianisme. Nous ne tirerons cependant pas notre chapeau devant ces "dames" dont le seul mérite consiste à surfer  de façon outrancière (mais payante) sur la vague libertariste, homosexualiste et antichrétienne qui nous submerge.

    Lire aussi : http://minisite.catho.be/ericdebeukelaer/2013/04/24/la-democratie-ne-nous-est-pas-naturelle/

  • Savoir tourner la page...

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    Henri le Barde est un blogueur intéressant ("le temps d'y penser"); il titre son dernier post "Rideau"; nous partageons assez son sentiment :

    extraits :

    Internet est comme le bénévolat, c’est un océan infesté de requins. Vous y plongez la main, on vous happe le bras. Difficile de dire non, d’arrêter, de faire des pauses.

    Difficile également d’y construire dans le dur (pas impossible, mais difficile), du moins collectivement. Internet, (...) encourage à la futilité, à l’instant. Combien de temps passé sur Twitter à découvrir, discuter, certes, mais également à dérouler un fil sans fin quand la consultation de blogs passionnants passe au second plan ? Sans même parler des livres qui s’entassent sur la table de chevet…

    La blogosphère catholique tourne en rond. Pardonnez-moi, chers amis, mais c’est vrai. Quelques-uns ont su construire quelque chose à partir de leur blog (souvent d’ailleurs en le dépassant : un blog n’est une réussite que s’il est une étape), d’autres savent mettre leur expertise (théologie, droit, etc.) au service de leur foi et du témoignage… Mais dans la majorité des cas, des graines sont semées, pleines de promesses, mais combien tombent sur le chemin : on y confie ses états d’âme, ses amorces de réflexion, ses regrets… Qu’en sortira-t-il ? Et s’il n’y a évidemment rien de condamnable à cela, cela joue nécessairement sur la durée de vie supportable du blog.(...)

    Les débats récents m’ont épuisé. Quand j’ai débarqué sur le web, c’était pour autre chose. Le temps d’y penser avait une promesse différente. Mais les impératifs de promotion du site m’ont amené sur les réseaux. Où tout se passe, où tout se joue. Il faut attraper les balles au bond, réagir, commenter, si possible dans les 24 heures. Et au final, tout le monde dit la même chose. Sur Twitter, on suit quelqu’un juste parce qu’il est catho, par courtoisie. Même s’il ne fera que retwitter ou partager les mêmes liens.Le militantisme a également fait des ravages. Je ne supporte plus Twitter, ces échanges sempiternels, prévisibles, laconiques, cet amas d’immodestie, de mise en scène continue de soi. Ces hashtags militants, ces clashs, ces faux accès d’autodérision et cette alternance de bisounoursisme dégoulinant et de cynisme au petit pied.  Je ne supporte surtout plus de m’être pris au jeu.

    Bilan négatif ? N’allez pas le croire. J’y ai fait de nombreuses rencontres – certaines encore virtuelles, d’autres devenues réelles, avec quelques liens d’amitié à la clé et un « réseau » catholique (mais pas seulement) élargi.

    Aujourd’hui, une étape importante du projet de loi qui a jalonné la vie récente de la cathosphère sera franchie. Comme je l’ai écrit précédemment sur ce blog, il convient pour moi de passer à autre chose, de tourner la page, non pour fermer le livre mais en écrire un autre chapitre. (...)

  • "Mariage pour Tous" : les parti-pris malhonnêtes de la Libre

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    Alors que le Monde lui-même, c'est tout dire, rend compte de façon de plus en plus nuancée de la vaste mobilisation qui a lieu en France contre le "mariage pour tous", la Libre choisit son camp : celui de ceux qui pratiquent délibérément l'amalgame et la désinformation.

    Pour elle, le "Printemps français" devient le "Printemps homophobe"! Quand le Monde reconnaît qu'on ne peut identifier les dérives homophobes à la mobilisation de la Manif pour Tous, le correspondant à Paris de cette feuille bruxelloise n'hésite pas à recourir à tout l'argumentaire partisan des militants LGBT pour dénigrer ceux qui militent en faveur des droits de l'enfant et du mariage traditionnel. Décidément, on mesure chaque jour combien cette publication s'écarte toujours davantage de l'esprit de ses fondateurs; on peut considérer qu'elle franchit ici les bornes de l'honnêteté journalistique la plus élémentaire.

  • Quand la Libre fait le trottoir...

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    ...cela donne ceci : http://www.lalibre.be/promo/dossiersexe/

    On peut sans doute ranger cette pauvre tentative de racolage journalistique dans les catégories "Belgique, société, sexualité, medias" et aussi, pourquoi pas, "culture", à condition que l'on s'en tienne à la première syllabe du mot. Et dire que ce journal fut (et demeure pour quelques innocents) l'organe de presse des conservateurs bien-pensants attachés au trône et à l'autel, ce qui lui valut d'ailleurs le sobriquet de "Léopoldine". Aujourd'hui, Léopoldine fait le trottoir. Autres temps, autres moeurs...

  • Le recentrage de l'épiscopat français : un "effet-conclave" ?

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    Sur le site de “La Vie”, Jean Mercier  s’interroge comme nous l’avions fait ici: Mgr Pontier, nouveau président de la Conférence des Evêques de France: encore un effet “Paco” ?

    “(…) C'est un pasteur de terrain, à la fibre résolument sociale, qui a été choisi pour reprendre les rênes de la Conférence des évêques de France (CEF), lors de l'Assemblée plénière de l'épiscopat qui s'est tenue à Paris, le 17 avril. Mgr Georges Pontier, 69 ans, archevêque de Marseille depuis 2006, succède au cardinal archevêque de Paris, André Vingt-Trois, titulaire du poste depuis 2007.

    Peut-on penser ici à un « effet Conclave » ? Alors que l'on évoquait volontiers les favoris qu'étaient les deux vice-présidents de Mgr Vingt Trois, Hippolyte Simon (archevêque de Clermont) et surtout Laurent Ulrich (archevêque de Lille), c'est un outsider qui s'est imposé. Autre clin d'oeil : de même que Bergoglio s'était retrouvé en second en 2005 face à Ratzinger, Georges Pontier était le challenger d'André Vingt Trois en 2007 pour la présidence de la CEF...

    Pontier est-il un Bergoglio français ? Le profil du nouveau patron de la Conférence, avec sa prédilection pour les pauvres et sa simplicité relationnelle, son appétence pour le dialogue évoque en effet le pape François. La comparaison s'arrête là. Si Jorge Mario Bergoglio assume des idées radicales sur le mariage gay, la fierté d'être catholique, le combat spirituel contre le démon, Georges Pontier incarne une figure consensuelle, au barycentre de l'épiscopat.

    Le choix des évêques de confier la double vice-présidence à Mgr Pierre-Marie Carré, archevêque de Montpellier, et Mgr Pascal Delannoy, évêque de Saint-Denis renforce cette impression de modération, alors que, dans la période actuelle, à l'occasion de la mobilisation autour du mariage gay, on constate un phénomène de radicalisation au sein des catholiques sur des thèmes anthropologiques, voire à une politisation à droite.

    L'autre confirmation que les évêques, pris globalement, souhaitent corriger l'image d'une Eglise politisée ou radicale est la publication, le même jour que l'annonce de l'élection de Mgr Pontier, d'une note signée de l'évêque du Havre, Jean-Luc Brunin, le président du conseil famille et société de la Conférence épiscopale, et intitulée « Restructurations d'entreprises, choisir le dialogue social », texte qui appelle à la justice sociale et au dialogue (…).

    Tout l’article ici: Le recentrage de l'épiscopat : un "effet-conclave" ?

    Comme le note un observateur canadien sur le Forum Catholique, “il semble que le style du Pape François réveille, dans l’épiscopat, les vieux fantasmes d'une Église uniquement tournée vers les pauvres, d'un Pape qui déroge au protocole et qui vivrait comme un pauvre aux pieds nus, et d'une réforme continuelle de la curie (…) ». Ce retour aux utopies des années 1970 va-t-il caractériser les « années François » ?  Soulignant la « liesse médiatique » suscitée par ce nouveau pontificat, signe d’une « attente » des gens, le cardinal Vingt-Trois, président sortant de la conférence épiscopale française. avait mis celle-ci en garde contre un “engouement » qui  “risquerait” d’être éphémère s’il ne « s’attachait qu’aux signes les plus superficiels », tout en précisant avec humour que la « bienveillance ne faisait jamais de mal ». Des propos qui ont suscité de petits rires parmi les évêques réunis dans l’auditorium de la CEF…

    Les images -toutes les images- ont un côté irréel, mais aussi des effets bien réels...