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Défense de la Vie - Page 103

  • Québec : 35 médecins dénoncent le "désastre de l'euthanasie"

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    Lu sur LaPresse.ca :

    Aide médicale à mourir : le désastre de l'euthanasie

    « Nous sommes toujours d'avis que la réponse passe par des soins de qualité, par un plus large accès à des soins palliatifs et par un accompagnement humain, respectueux de la personne », écrivent les signataires.

    MD, chirurgien orthopédiste, Montréal, et 35 autres médecins généralistes et spécialistes*

    Au début du mois de novembre, les médecins d'un hôpital de Montréal ont reçu une lettre de la Direction des services professionnels, dans laquelle on leur faisait part du « besoin de médecins supplémentaires pour l'aide médicale à mourir ».

    Déjà, le ton amical de la lettre pour solliciter « l'aide » des médecins réfractaires à l'euthanasie tranchait nettement avec le discours politique des derniers mois. Cependant, le timbre suppliant de la lettre a surtout dévoilé l'inexactitude de nombreuses idées reçues en démontrant avec clarté le désastre causé par l'euthanasie au Québec.

    Tout d'abord, la direction avoue, dans sa lettre, qu'il n'y a que « quelques médecins ayant donné leur accord de participation à ce processus », alors que l'idée populaire attribue le refus de participer à un groupe minoritaire seulement. Nous pouvons donc conclure que, dans les faits, la réalité est exactement à l'opposé de ce préjugé : la vaste majorité des médecins s'oppose toujours à toute participation à l'euthanasie.

    Incidemment, quand il a été question de « mater les médecins réfractaires », nous savons désormais qu'il s'agissait là d'une menace faite à la majorité des médecins...

    Ensuite, nous voyons apparaître dans la lettre les conséquences d'une année d'euthanasie au Québec, alors que le discours politique nous assure encore que tout va « très, très, très bien ». Pendant cette première année, l'accent a été mis essentiellement sur l'accessibilité à cette mesure exceptionnelle pour des cas exceptionnels.

    Or, le résultat (prévisible) d'une telle approche nous place maintenant devant un déferlement croissant d'euthanasies - utilisées « de plus en plus régulièrement dans nos milieux » pour reprendre les mots de la lettre. Paradoxalement, la solution envisagée par la direction pour remédier à ce comportement irresponsable impliquerait la participation des médecins « réfractaires ».

    Finalement, la lettre nous rappelle que l'euthanasie ne sera jamais un geste banal, bien que beaucoup d'efforts soient déployés pour en faire une « procédure » socialement acceptable. En rappelant que « le groupe interdisciplinaire de soutien (GIS) vous assure son support dans le processus », la direction montre bien que la véritable exception dans ce geste faussement qualifié de « soin » réside dans la gravité de son impact sur le médecin qui le pratique.

    En conclusion, nous, les médecins soussignés, tenons à réaffirmer que nous ne participerons pas à ce drame social qui ne fait qu'ajouter de la souffrance à la souffrance. Nous sommes toujours d'avis que la réponse passe par des soins de qualité, par un plus large accès à des soins palliatifs et par un accompagnement humain, respectueux de la personne.

    Avec le soutien des signataires suivants : 

    Evelyne Huglo, MD, médecin de Famille, Montréal ; Richard Haber, MD, professeur associé de pédiatrie, MUHC ; Michel Brouillard, MD, médecine générale, Rouyn-Noranda ; Tommy Aumond-Beaupré, MD, médecin de famille, Montréal ; Jean-Pierre Beauchef, MD, endocrinologie, Greenfield Park ; Mark Basik, MD, chirurgie générale, Montréal ; Jacques R Rouleau, MD, CSPQ, FRCPC, FACC, cardiologue, Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, Université Laval ; Mathieu Gazdovich, MD, médecin de famille, Montréal ; Liette Pilon, MD, médecin de famille, Montréal et Rive-Sud de Montréal ; Renata Sava, MD, médecin de famille, Montréal ; Simon Wing, MD, endocrinologie, Montréal ; Catherine Ferrier, MD, médecin de famille, Montréal ; Michel R. Morissette, MD, médecin retraité ; DrNathalie de Grandpré, MD, médecin de famille, Montréal ; Melanie Ghobril, résidente médecine familiale, Université de Montréal ; Marie Jetté-Grenier, MD à la retraite ; Guy Bouchard, MD, omnipraticien et médecine du travail, retraité ; Odile Michaud, MD, médecine familiale, Otterburn Park ; José A. Morais, MD, FRCPC, gériatrie, Montréal ; Abdallah Dallal, MD, psychiatre, Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme ; Sonia Calouche, MD, psychiatre, Saint-Eustache ; Bernard H. Doray, MD, pédiatre retraité ; Michel Masson, MD, pédiatre retraité, Québec ; Judith Trudeau, MD, rhumatologue, Lévis ;  Céline Devaux, MD, hémato-oncologue, Hôpital Charles LeMoyne ;  Pierrette Girard, MD, orthopédiste, clinique médicale McDermot ; Louis Martel, MD, médecin de famille, Trois-Rivières ; Ibrahim Mohamed, MD, pédiatre-néonatalogiste à l'hôpital Sainte-Justine, Montréal ; Jacques Beaudoin, MD, cardiologie, Québec ; Julien Marc-Aurèle, MD à la retraite ; Katia Khoukaz, MD, médecin de famille, Montréal ; Daniel Viens, MD, médecine interne, Drummondville ; Louis Morissette, MD, FRCP ;  Rosaire Vaillancourt, MD, FRCSC, chirurgien thoracique, IUCPQ, Québec ; Suzanne Labelle, MD, médecine de famille, Laval.

  • France : Alliance Vita dénonce l'instauration d'une police de la pensée

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    Délit d'entrave à l'IVG : « Rien ne pourra bâillonner la vérité ! »

    Le Sénat a voté un texte amendé sur le délit d’entrave à l’IVG, élargissant ce délit à l’exercice par tout moyen des « pressions » contraires à l’avortement sur toute personne cherchant à s’informer sur l’IVG.  

    Alliance VITA, dont le service d’écoute SOS Bébé a été mentionné dans plusieurs médias, dénonce la manière dont le gouvernement et les parlementaires censurent ceux qui ne se résignent pas à la banalisation de l’avortement.  La question de l’objectivité de l’information est réellement en jeu, mais aussi la prévention des pressions abortives qui s’exercent sur les femmes.

    Caroline Roux, coordinatrice des services d’écoute d’Alliance VITA, souligne que:

    « Cibler des sites internet, mais aussi pêle-mêle tout moyen de communication, n’est pas acceptable : informer les femmes sur d’autres possibilités que l’IVG va-t-il devenir un délit ? Sera-t-il encore possible de se montrer solidaires de la détresse des femmes, spécialement des plus jeunes, des plus démunies ou de celles qui sont soumises à des violences masculines les poussant à l’IVG ? L’information des pouvoirs publics en matière d’IVG fait la totale impasse sur les hésitations des femmes et sur les pressions qui pèsent sur certaines. De plus, le site gouvernemental  « officiel » affirme que l’IVG n’a pas de conséquence psychologique à long terme, ce qui constitue une désinformation flagrante. Cela va à l’encontre de notre expérience et de ce que vivent un certain nombre de femmes. L’immense majorité des femmes souhaite une véritable politique de prévention de l’IVG. Il est donc irresponsable de cacher la réalité d’un acte qui n’a rien d’anodin dans la mesure où c’est, à chaque fois, le destin de vies humaines qui est en jeu. Le sondage IFOP « les Français et l’IVG », publié fin septembre, révèle la sensibilité des Français sur ce sujet : 72% des Français souhaitent que la société s’engage plus pour éviter aux femmes l’IVG. » 

    Pour Tugdual Derville, délégué général, d’Alliance VITA :

    « Le nouveau texte du Sénat accentue le parti pris que nous dénonçons : le gouvernement ne reconnaît comme « pressions » contestables que celles qui feraient entrave à l’avortement. C’est d’abord injuste, car personne ne pourra plus protéger les femmes des très nombreuses pressions qu’elles subissent en direction de l’IVG, spécialement de la part de leur compagnon. A bien des égards, il faudrait reconnaître que l’IVG est souvent une forme de violence ultime faite aux femmes, car exigée par des hommes. C’est ensuite dangereux pour tout citoyen conscient que chaque IVG est un drame qu’on souhaiterait éviter. Devra-t-il s’interdire de proposer une aide qui serait utile aux femmes découvrant une grossesse inattendue, par peur d’une action en justice ? D’autant que ce délit étendu pourrait être invoqué par toute personne venant s’informer sur l’IVG, même si elle n’est pas directement concernée. Quoiqu’il en soit nous ne nous laisserons pas bâillonner ni par la censure, ni par les menaces, car les femmes ont droit à la vérité. »

    Alors qu’une police de la pensée prétend banaliser l’avortement en censurant toute contestation et que le gouvernement n’hésite pas à désinformer les femmes sur son propre site officiel, en niant la réalité de l’IVG et de ses conséquences, Alliance VITA continuera, dans la bienveillance et le respect de tous, à s’exprimer librement, en offrant une écoute, un soutien et une information fiable à toute personne faisant appel à son service d’aide.

    De son côté, la Fondation Lejeune s'étonne que le Sénat (de droite) ait soutenu un texte liberticide (171 voix pour, 126 contre) :

    - COMMUNIQUÉS DE PRESSE

    La Fondation Jérôme Lejeune s’étonne devant ce constat que le Sénat, à majorité de droite, n’a été capable que de voter un texte initié et porté par les socialistes et les groupes associés.

    Par ailleurs, la commission des affaires sociales n’a apporté hier qu’une amélioration purement cosmétique à la proposition de loi socialiste.

    Il s’agissait pour les sénateurs de gauche et du centre d’éviter que le texte ne soit exposé au risque de l’inconstitutionnalité que tout le monde dénonçait depuis plusieurs jours.

    Ce faisant, le Sénat n’a fait que contribuer à une meilleure rédaction d’un mauvais texte. Il a sécurisé un texte liberticide.

    Or, ce n’est pas parce que le texte serait devenu conforme à la constitution (ce qui est à vérifier) qu’il perd de sa dangerosité.

    Le délit d’entrave reste une invitation générale à la délation.

    Pour Jean-Marie Le Méné, président de la fondation Jérôme Lejeune :

    « On a du mal à comprendre pourquoi les sénateurs de droite ne sont pas opposés plus vigoureusement à cette mesure liberticide que représente le nouveau délit d’entrave à l’IVG. L’approche d’une échéance politique majeure ne semble pas être le temps du courage politique. Le message qu’ont voulu transmettre les citoyens de droite à la Primaire a-t-il  vraiment été entendu ? »

  • Pour fonder la biopolitique, l'Université de la Vie 2017

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    Publié aujourd'hui sur La Libre - Gazette de Liège :

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  • Banneux, Cité Notre-Dame de la Vie, 10 décembre : Concert de Noël

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  • France : l'aveuglement idéologique de François Hollande dénoncé par la Manif pour Tous

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    Communiqué de Presse de la Manif pour Tous (2 décembre)

    Avec le renoncement de François Hollande,

    « ça va mieux », enfin !

    L’enfant et la famille, premières victimes

    d’un quinquennat de divisions, déconnecté du réel

    Hautement symboliques de son quinquennat, les affirmations de François Hollande lors de son allocution télévisée d’hier soir, témoignent une nouvelle fois de sa déconnexion de la réalité.

    En rappelant que « le mariage a été ouvert à tous les couples », le Président de la République omet à nouveau, comme il l’a toujours fait, que l’adoption a été également ouverte à deux hommes ou deux femmes, privant une nouvelle fois de père ou de mère des enfants déjà orphelins. François Hollande sait pertinemment que 79% des Français considèrent que « l’Etat doit garantir à l’enfant orphelin d’être adopté par un père et une mère »[1] : il n’assume pas le bilan de la loi Taubira !

    En considérant que « l’égalité entre les femmes et les hommes a été renforcée », François Hollande souligne lui-même que l’enfant est le grand oublié de son quinquennat et de l’ensemble des mesures prises contre la famille. De même, si « la lutte contre les discriminations, celles qui blessent, a été renforcée », d’après lui, que fait-il de ces enfants dont le droit « dans la mesure du possible, de connaître ses parents et d’être élevé par eux » a été bafouée.

    En outre, la tolérance de François Hollande, vis-à-vis de la pratique des mères porteuses, est sans précédent : alors qu’il assurait, par la bouche de son Premier Ministre, être opposé à la GPA, il n’a pas eu le courage d’agir : en laissant passer la circulaire Taubira de janvier 2013 et en refusant à deux reprises de faire appel de la condamnation de la France par le CEDH sur la question de la GPA, François Hollande a facilité le recours à des mères porteuses à l’étranger, c’est-à-dire l’exploitation des femmes.

    François Hollande et la gauche qu’il représente – qui n’est pas fidèle à la pensée de gauche historiquement soucieuse des plus faibles – ont créé une nouvelle inégalité : celle qui existe désormais entre des enfants qui ont un père et une mère et des enfants sciemment privés de père ou de mère.

    Le futur ex-Président de la République – dont l’immense majorité des Français attend le départ avec impatience – a déclaré qu’il avait voulu « éviter les divisions, les surenchères, les stigmatisations, et donc les amalgames ».

    Son mandat est en réalité marqué par le clivage, la fracture. Il a suscité des divisions profondes, les plus graves concernant les enjeux humains et donc majeurs : l’enfant, la famille, l’éducation.

    Quant aux amalgames, François Hollande « oublie » que certains de ses ministres, parlementaires et proches se sont fait une spécialité des « petites phrases », des insultes, des attaques, des caricatures réitérés d’une large partie des Français opposés à leurs projets de déconstruction.

    Evitant tout débat de fond parce qu’incapables de justifier et d’assumer leurs positions idéologues, l’entourage de François Hollande n’a fait que lancer des anathèmes à ces Français généreux mobilisés pour défendre les droits de l’enfant.

    Le Président de la République se vantait hier soir de sa « sincérité » et de son « humilité ». Etrange manière d’exercer ces qualités en vérité !

    Non content d’avoir piétiné les droits de l’enfant, avec la loi Taubira, et d’avoir méprisé les 700.000 signatures réunies en 3 semaines pour en appeler au CESE, le Président de la République et ses gouvernements successifs ont démoli systématiquement les principes fondateurs de la politique familiale française :

    • Fin de l’universalité des allocations familiales, c’est-à-dire fin du principe de solidarité entre les familles et l’ensemble de la société, fin de la solidarité horizontale entre foyers avec enfants et foyers sans enfants, transformation de la politique familiale en politique sociale ;
    • Double abaissement du plafond du quotient familial. Aujourd’hui, à niveau de vie égal, les familles sont imposées plus que les autres, d’environ 30% ;
    • Réduction d’une année du congé parental pour 96% des couples, résultat de conditions imposées et inapplicables pour bénéficier d’un congé plein ;
    • Plafonnement et imposition de la majoration de pension pour avoir élevé 3 enfants ou plus alors que les couples concernés n’ont pu préparer leur retraite comme les foyers sans enfant et que les cotisations versées par leurs descendants bénéficient à tous ;
    • Hausse des tarifs de cantine pour les familles nombreuses ;
    • Baisse des allocations logement, 650.000 familles concernées…

    Comme en atteste la baisse brutale de l’indice de fécondité français (20.000 naissances en moins en 2015 !), l’enfant et la famille, et en particulier la famille nombreuse, sont les premières victimes de l’aveuglement idéologique de François Hollande.

    La France payera longtemps la facture de la politique anti-famille de ce quinquennat : 10 points de taux de natalité en moins, c’est à long terme 10% de cotisations en moins pour financer les retraites à venir, sans compter les générations suivantes qui ne verront pas le jour !

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    [1] Sondage Opinion Way, 14 octobre 2016

  • L'avortement érigé en dogme

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    De Grégor Puppinck sur aleteia.org :

    Pourquoi l’avortement est-il devenu un « dogme » ?

    Que s’est-il passé pour que l’avortement, de toléré au nom du moindre mal, devienne en France un fondement essentiel du progrès social ? Nulle révolution, mais la poursuite du même mouvement de fond qui avait déjà permis la loi Veil : l’érosion progressive de la conscience de la valeur de la vie prénatale et l’affirmation corrélative de celle de la volonté individuelle. Mais ce double mouvement n’en est qu’un : la domination croissante de la volonté sur l’être dans une culture perdant son intelligence métaphysique, c’est-à-dire la compréhension de l’identité et de la valeur de l’être en soi. Ainsi, le renversement de perspective survenu entre 1974 et 2014 n’est qu’apparent : il résulte d’un abandon des reliquats de métaphysique qui revêtaient encore la vie humaine prénatale d’une certaine dignité.

    Selon le point de vue matérialiste, dépourvu de métaphysique, les vies humaines au stade prénatal ne valent rien en elles-mêmes : elles sont des agrégats de matière à un stade encore précoce d’un processus d’individualisation progressive qui se poursuit encore longtemps après la naissance. Déjà pour Cabanis, le médecin et philosophe des Lumières, « le fœtus n’est pour ainsi dire qu’un mucus organisé ». Encore dépourvues de conscience et de volonté propres, ces vies humaines n’ont de valeur que dans et par la volonté des adultes qui en ont la responsabilité. Leur vie vaudra à la mesure du projet que l’adulte est capable de former à leur égard, puis à mesure de leur niveau de conscience, c’est-à-dire d’autonomie.

     

    Lire la suite sur aleteia.org

  • Pour une politique de prévention de l’avortement en Europe

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    Europe: pour une politique de prévention de l’avortement

    « Droit et prévention de l’avortement en Europe »

    Le Centre européen pour le droit et la justice vient de publier « Droit et prévention de l’avortement en Europe« .

    En comparant la situation dans les différents pays européens, nous avons constaté que certains pays sont parvenus à réduire très fortement le taux de recours à l’avortement, y compris auprès des jeunes.

    L’Allemagne, par exemple, a réduit le recours à l’avortement de 20 % en 10 ans.

    L’Italie plus encore est parvenue à réduire l’avortement de 50 %, alors que, en France, le taux d’avortement demeure très élevé, à plus de 200 000 avortements par an ; le double de ce qui est pratiqué en Allemagne, le double de ce qui est pratiqué en Italie ; et l’avortement continue d’augmenter auprès des jeunes.

    Ce livre fait ce constat objectif. Plus encore il présente quels peuvent être, et quels sont les fondements d’une politique réelle de prévention de l’avortement en Europe.

    Le droit européen et le droit international font obligation aux États de prévenir l’avortement.

    Nous souhaitons par ce livre donner une fondation à la fois factuelle, juridique et politique pour mettre en œuvre une politique de prévention de l’avortement.

    À cette fin, nous lançons un appel aux élus et aux responsables politiques pour qu’ils sortent de l’approche purement idéologique et dogmatique de l’avortement et s’engagent volontairement dans une démarche de prévention de l’avortement sous l’angle d’une politique de santé publique de prévention, en particulier auprès des jeunes.

    Le texte de l’Appel se trouve ici.

  • France : Alliance Vita dénonce un débat caricatural sur l’IVG, loin des réalités

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    Communiqué d'Alliance Vita :

    Primaires de droite : un débat caricatural sur l’IVG, loin des réalités

    Les attaques que se renvoient les deux candidats finalistes concernant l’IVG sont indignes du débat politique français ; elles montrent comment l’idéologie libertaire muselle depuis des années un véritable débat sur la prévention de l’IVG.

    Quand près de 40 % des Françaises recourront à l’avortement une fois dans leur vie, traiter cette question sanitaire et sociale majeure sous forme d’invectives personnelles, en référence à une loi votée en 1975 qui a été maintes fois remaniée, est lamentable.

    Pour Caroline Roux, coordinatrice des services d’écoute d’Alliance VITA,  spécialiste des questions de grossesse et de maternité : « Cette querelle montre combien les politiques sont encore loin du terrain. Il s’agit d’un débat caricatural sur l’IVG, loin des réalités.  La France connait deux fois plus d’avortements que l’Allemagne. C’est un sujet sensible et douloureux, personne ne peut souhaiter à une femme d’avorter. On a tant parlé de l’avortement comme de la revendication à un droit fondamental, qu’on laisse sur le bord du chemin toutes celles qui en souffrent et qui préféreraient l’éviter, spécialement quand elles sont soumises aux pressions de leur compagnon, parfois très violentes, ou de leur environnement professionnelC’est la réalité d’aujourd’huiLes conséquences psychologiques de l’IVG sur les femmes sont largement déniées. Et nous manquons d’études objectives, comme l’a reconnu la Haute Autorité de Santé. »

    Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, insiste : « Nous attendons de nos responsables politiques qu’ils s’occupent des réels traumatismes liés à l’IVG. Le gouvernement annonce aujourd’hui un 5ème plan ministériel de mobilisation et de lutte contre toutes les violences faites aux femmes, il serait temps de s’interroger sur les violences subies par les femmes enceintes. Plusieurs enquêtes reprises par le Haut Conseil à l’Egalité Femme Homme montrent que, dans 40% des cas, les violences du conjoint débutaient à la première grossesse.  Une étude avance que 27% des demandes d’IVG sont directement liées à des violences. Durant ce quinquennat, les maigres mesures censées protéger les femmes face à l’IVG ont été supprimées : notion de détresse, délai d’une semaine de réflexionLa société s’est progressivement déresponsabilisée. Tout responsable politique qui prétend à l’alternance devrait se libérer des injonctions idéologues libertaires pour aborder ce sujet avec lucidité, sans calcul, ni caricature. »

    A l’heure où le gouvernement de gauche s’apprête à imposer un nouveau délit d’entrave menaçant des associations qui refusent la banalisation de l’avortement et apportent aux femmes une information sur les aides et droits qui peuvent aider celles qui le souhaitent à éviter l’IVG, nous attendons des futurs présidentiables des prises de position courageuses pour libérer la parole sur ce sujet délicat et proposer une véritable prévention de l’IVG.

  • L'avortement est un péché grave qui met fin à une vie innocente mais chaque prêtre (même "lefèbvriste") pourra donner l'absolution pour cette faute

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    De Cécile Chambraud sur le site du Monde.fr (Religions) :

    Le pape permet à tous les prêtres d’absoudre l’avortement

    Le souverain pontife n’avait initialement accordé cette faculté aux prêtres que le temps de l’Année sainte, qui s’est achevée le 20 novembre.

    L’Année de la miséricorde s’est achevée, dimanche 20 novembre, mais il en demeurera quelque chose pour l’Eglise catholique. Le pape François a en effet décidé, lundi 21 novembre, de « concéder » à tous les prêtres « la faculté d’absoudre le péché d’avortement » commis par ceux qui s’en repentiraient. Cela peut concerner les femmes qui ont recouru à une interruption volontaire de grossesse (IVG), mais aussi les personnels soignants qui l’ont pratiquée.

    Pour l’Eglise catholique, l’avortement est un acte jugé si grave qu’il entraîne l’excommunication de ceux qui le commettent. Jusqu’à présent, le pouvoir d’absoudre ce « péché » était réservé aux évêques, qui pouvaient le déléguer aux prêtres de leur diocèse. En septembre 2015, le pontife argentin avait accordé cette faculté aux prêtres pour l’Année de la miséricorde. C’est cette mesure, initialement transitoire, qui est aujourd’hui pérennisée.

    LA MESURE PROPOSÉE À L’OCCASION DE L’ANNÉE DE LA MISÉRICORDE EST AUJOURD’HUI PÉRENNISÉE

    Dans une lettre apostolique intitulée Misericordia et misera, François rappelle « de toutes [s]es forces » qu’il n’est pas question pour l’Eglise de modifier son jugement sur l’IVG : « L’avortement est un péché grave, parce qu’il met fin à une vie innocente. »

    Mais, justement parce qu’il est grave, la réponse de l’Eglise catholique doit pouvoir témoigner du caractère inépuisable de pardon divin. « Je peux et je dois affirmer avec la même force qu’il n’existe aucun péché que ne puisse rejoindre et détruire la miséricorde de Dieu quand elle trouve un cœur contrit », affirme la lettre. « Que chaque prêtre se fasse donc guide, soutien et réconfort dans l’accompagnement des pénitents sur ce chemin particulier de la réconciliation », ajoute le pontife.

    La miséricorde mise en avant

    Ce texte de seize pages incite l’Eglise à conserver de cette année écoulée l’idée que la miséricorde, entendue comme un amour qui pardonne, n’est pas pour elle une « parenthèse », mais qu’elle « en constitue l’existence même ». Il doit aussi se lire dans la continuité des deux synodes des évêques sur la famille de 2014 et de 2015. A cette occasion, le pape François avait tenté d’assouplir un tant soit peu l’approche par l’Eglise des vicissitudes de la famille contemporaine, qui la conduit à juger illicites des états de vie pourtant aujourd’hui répandus.

    Mais à l’issue des travaux, que ce soit sur les couples non mariés, la contraception, les couples homosexuels, le statu quo avait prévalu. En avril, cependant, le pontife jésuite avait publié une exhortation apostolique (Amoris Laetitia) qui semblait ouvrir la possibilité aux prêtres « dans certains cas » d’envisager que les divorcés remariés puissent accéder à l’eucharistie (la communion).

    En tout état de cause, depuis le début de son pontificat, mettant en avant la miséricorde, le pape ne cesse de demander aux prêtres de faire preuve d’une certaine souplesse dans le confessionnal, qui « ne doit pas être une salle de torture ». Cette fois encore, il les exhorte à ne pas « s’arrêter à la loi » : « Même dans les cas les plus difficiles, où l’on est tenté de faire prévaloir une justice qui vient seulement des normes, on doit croire en la force qui jaillit de la grâce divine », insiste François.

    Dimension sociale

    Cette approche peu « disciplinaire » du rôle du clergé continue cependant de provoquer des crispations au sommet même de l’Eglise. Dans un entretien au quotidien catholique italien Avvenire, vendredi 18 novembre, François a d’ailleurs dénoncé la persistance de « certains rigorismes [qui] naissent d’un manque, d’une volonté de cacher dans une armure sa propre triste insatisfaction ». Quelques jours auparavant, le site du vaticaniste Sandro Magister avait publié une lettre de quatre cardinaux, classés conservateurs, dans laquelle ils faisaient part au pape de leur « profonde préoccupation » et du « grave désarroi » qu’ils perçoivent chez des fidèles jugés en pleine « confusion » en raison « d’interprétations contradictoires » d’Amoris Laetitia. « Certains continuent à ne pas comprendre, c’est noir ou blanc, même si c’est dans le flux de la vie qu’il faut faire un discernement », a affirmé le pape dans l’entretien à Avvenire, sans toutefois se référerexplicitement à leur missive.

    Fidèle à l’approche qui le caractérise, Jorge Bergoglio incite les chrétiens à prendre aussi en compte la dimension sociale de la miséricorde. « Etre sans travail et ne pas recevoir un juste salaire, ne pas avoir une maison ou une terre où habiter, subir des discriminations pour la foi, la race, le statut social… Ces réalités et d’autres encore sont des conditions qui attentent à la dignité de la personne face auxquelles l’agir miséricordieux des chrétiens répond avant tout par la vigilance et la solidarité. »

    Enfin, dans un autre registre, le pape François prolonge une seconde disposition qu’il avait prise à l’ouverture de l’année de la miséricorde. Il s’agit de la possibilité pour les fidèles de recevoir validement le sacrement de la confession de la part d’un prêtre de la ­Fraternité Saint-Pie X, pourtant ­séparée de Rome. C’est une main tendue à ces traditionalistes que Benoît XVI avait tenté, en vain, de ramener dans le giron de l’Eglise romaine, tâche que François voudrait pouvoir mener à bien.

  • Bruxelles, 26 novembre : Vêpres solennelles pour la vie naissante

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  • Pour le pape, supprimer les enfants avant la naissance est un crime épouvantable

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Les flatteurs, le stress, le sens de l’humour… le pape se confie à TV2000

    Entretien pour la fin du Jubilé

    A l’occasion de la conclusion du Jubilé de la miséricorde, le pape François a accordé un entretien d’une quarantaine de minutes à la chaîne italienne TV2000. Au fil de l’échange avec le directeur de la chaîne Paolo Ruffini et le directeur de l’information Lucio Brunelli, le pape aborde des thèmes variés : le Jubilé, la condition des prisonniers, le respect de la vie. Mais aussi des sujets plus personnels : ses tentations, sa vision des flatteurs, son remède contre le stress, et l’utilité du sens de l’humour.

    Dans la transcription intégrale de l’entretien publiée par la chaîne télévisée de la Conférence épiscopale italienne, le pape évoque en ces termes l’Année de la miséricorde : « Le fait que le Jubilé n’ait pas eu lieu seulement à Rome, mais dans tous les diocèses du monde, (…) l’a un peu universalisé… Et cela a fait tant de bien, parce que c’était toute l’Eglise qui vivait ce Jubilé ».

    « L’amour de la vie quelle que soit la situation »

    Il voit cette année comme « une bénédiction du Seigneur » et « un grand pas en avant » dans le processus déjà entamé par ses prédécesseurs. La miséricorde, ajoute-t-il, est « un besoin » du monde, qui souffre de « la maladie de la fermeture du cœur, de l’égoïsme ». Les fruits de cette année ? Avec les graines semées, « le Seigneur fera grandir de bonnes choses, simples, quotidiennes, dans la vie des gens, mais pas spectaculaires », estime-t-il.

    Le pape revient aussi sur ses gestes de miséricorde accomplis un vendredi par mois, en formulant deux réflexions. La première naît de sa rencontre avec d’anciennes prostituées : « J’ai pensé à ceux qui payaient les femmes : n’est-ce pas eux qui avec cet argent, pour tirer une satisfaction sexuelle, aident les exploiteurs ? »

    Une deuxième rencontre marquante fut sa visite dans une maternité, où une femme qui avait accouché de triplés pleurait de la mort de l’un d’eux : « J’ai pensé à l’habitude de supprimer les enfants avant la naissance, ce crime épouvantable : on les supprime parce que c’est plus confortable (…) – c’est un très grave péché. Cette femme, qui avait trois enfants, pleurait pour celui qui était mort ». Et le pape de plaider pour « l’amour de la vie, quelle que soit la situation ».

    « Justice et miséricorde sont une seule chose »

    Durant ce long entretien, le pape assure que « le plus grand ennemi de Dieu est l’argent : le diable entre toujours par les poches. C’est sa porte d’entrée ». « Il faut lutter pour faire une Eglise pauvre pour les pauvres, selon l’Evangile », insiste-t-il.

    Il fustige par ailleurs « la rigidité morale », faisant observer que si la justice est « importante », elle est inséparable de la miséricorde : « Justice et miséricorde sont une seule chose en Dieu. La miséricorde est juste et la justice est miséricordieuse ». Pour le pape, la maladie de ce monde est « la cardiosclérose », c’est-à-dire « l’incapacité de ressentir de la tendresse, (…) le cœur dur », et la miséricorde est « le médicament contre cette maladie ».

    Le pape François dénonce à nouveau une « troisième guerre mondiale en morceaux ». « Une vie vaut plus qu’un territoire », rappelle-t-il en pointant du doigt les fabricants d’armes pour qui « c’est la vie qui a le moins de valeur ».

    Il plaide aussi une nouvelle fois pour la réinsertion des détenus car « il n’y a pas de vraie peine sans espérance ». Au contraire, « le mur », que ce soit la réclusion à perpétuité qui est « une peine de mort un peu couverte », ou la peine capitale, « n’aide pas ». Il faut que la prison soit « comme un ‘purgatoire’, pour se préparer à la réinsertion ».

    Le pape, les tentations, l’humour et les flatteurs

    Le pape répond aussi à des questions plus personnelles, notamment sur ses tentations : « Les tentations du pape, explique-t-il, ce sont les tentations de n’importe quelle personne. (…) Selon les faiblesses de la personnalité, que le diable cherche toujours à utiliser pour entrer, qui sont l’impatience, l’égoïsme, la paresse… les tentations nous accompagneront jusqu’au dernier moment ».

    « Le sens de l’humour est une grâce que je demande tous les jours, affirme l’évêque de Rome ; que je sache rire d’une plaisanterie ». C’est « la capacité d’être un enfant devant Dieu », de « louer le Seigneur par un sourire et une bonne plaisanterie ».

    Le pape François confie qu’il est « allergique aux flatteurs » : « Les détracteurs parlent mal de moi, et je le mérite, parce que je suis un pécheur (…). Je le mérite pour ce que [le détracteur] ne connaît pas ». Mais « flatter une personne pour un but, caché ou visible, pour obtenir quelque chose pour soi-même », c’est « indigne ».

    Le secret pour ne pas être stressé ? « Je prie, répond le pape : cela m’aide beaucoup. (…) La prière est une aide pour moi, c’est rester avec le Seigneur. Je célèbre la messe, je prie le bréviaire, je parle avec le Seigneur, je prie le chapelet …. Puis, je dors bien : c’est une grâce du Seigneur, je dors comme une souche ».

    Quant à la santé, « je fais ce que je peux et pas plus : je me mesure un peu », assure le pape François qui va célébrer ses 80 ans le 17 décembre prochain.

  • Effet Trump ? Deux conservateurs élus à la tête de la Conférence de Evêques Catholiques des Etats-Unis d’Amérique

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    Lu sur « Riposte Catholique » :

    « Le cardinal Daniel N. DiNardo, archevêque de Galveston-Houston (Texas), a été élu président pour trois ans de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (United States Conference of Catholic Bishops), hier 15 novembre lors de l’assemblée plénière d’automne des évêques, qui s’est tenue à Baltimore (Maryland). Le cardinal a été élu au premier tour de scrutin avec 113 voix (sur 215 votants).

    Le cardinal occupait, depuis trois ans, les fonctions de vice président de la conférence. Pour lui succéder à cette fonction, les évêques ont élu Mgr José H. Gómez, archevêque de Los Angeles (Californie). Ce dernier a été élu au troisième tour de scrutin avec 131 voix.

    L’archidiocèse de Galveston-Houston compte environ 1,7 millions de catholiques soit 26 % de sa population totale. C’est le diocèse le plus important du Texas et le 11ème aux États-Unis, et en pleine croissance notamment en raison du développement de la population d’origine hispanique.

    L’archidiocèse de Los Angeles est le plus important en terme de population catholique aux États-Unis puisqu’il compte 11,8 millions de fidèles, soit 36,1 % de la population totale.

    Le cardinal DiNardo et l’archevêque Gómez sont plutôt à classer parmi les évêques “conservateurs” aux États-Unis. Ils ont, en particulier, toujours été très explicites sur les questions de défense de la vie et de la liberté religieuse, mises à mal pendant les deux mandats d’Obama. Le cardinal DiNardo s’est interrogé sur les réformes promues par le pape François, tandis que l’archevêque Gómez fut ordonné prêtre pour l’Opus Dei… Toutefois, et du fait de la démographie particulière de leurs diocèses, les deux élus sont également très sensibles aux questions liées à l’immigration hispanique – les deux diocèses sont frontaliers avec le Mexique – et ils sont favorables à une réforme complète des dispositions sur l’immigration aux États-Unis. L’archevêque Gomez, né au Mexique en 1951, n’est devenu citoyen des États-Unis qu’en 1995…

    La première interview donnée par le cardinal DiNardo après son élection exprime le désir du président que l’Église catholique soit un partenaire, exigeant mais ouvert, du nouveau gouvernement de Donald Trump qui va se mettre en place comme du nouveau Congrès issu du scrutin du 8 novembre dernier. »

    Ref. Deux conservateurs élus à la tête de la Conférence de Evêques Catholiques des Etats-Unis d’Amérique

    Commentaire de La Croix avant même leur élection : « le pape est plus prophétique que les évêques d’ici aujourd’hui ». 

    JPSC