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Défense de la Vie - Page 103

  • Le pape dénonce "une fausse compassion" qui justifierait l'euthanasie

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    Lu sur le site de Famille Chrétienne :

    Le pape s'élève contre "une fausse compassion" qui justifie l'euthanasie

    Le pape François a fustigé “ceux qui se cachent derrière une prétendue compassion pour justifier et approuver la mort d’un malade“, le 9 juin 2016. Sans prononcer le mot, il a ainsi redit son opposition à l’euthanasie, en critiquant la “culture du rejet“ qui “méprise les personnes qui ne répondent pas à des canons de santé, de beauté et d’utilité déterminés”, devant les dirigeants de l’Ordre des médecins d’Espagne et d’Amérique latine reçus en audience au Vatican.

    Dans son discours en espagnol, le chef de l’Eglise catholique a appelé les médecins à ne pas céder à la “tentation“ d’appliquer “des solutions rapides et drastiques, guidées par une fausse compassion ou par de purs critères d’efficacité et d’économie”. Au contraire, a-t-il ajouté, “la compassion authentique ne marginalise pas, n’humilie pas, n’exclut pas la personne, et encore moins ne considère sa disparition comme quelque chose de bon“.

    “L’identité et l’engagement du médecin ne se fonde pas seulement sur sa science et sa compétence technique, a encore assuré le pontife argentin, mais surtout sur son attitude compatissante et miséricordieuse envers ceux qui souffrent dans leur corps et dans leur esprit“. Et le pape François d’insister devant les 150 médecins : la compassion est “la réponse adéquate à la valeur immense de la personne malade”, elle est “l’âme même de la médecine”.

  • "Croissance" : un groupe pluridisciplinaire d'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle

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    Parents, enseignants, éducateurs : on ne saurait assez vous recommander de consulter le site du Groupe Croissance et de faire appel à eux pour informer les jeunes au sujet de la vie relationnelle, affective et sexuelle :

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  • La famille est l'écosystème de base à l'origine de toute société

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    tempsdelhomme-couverture100.jpgLu sur lefigaro.fr (Figaro Vox) (Eléonore de Vulpillières) :

    Tugdual Derville : «Le transhumanisme nous entraîne dans un scénario totalitaire»

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - A l'occasion de la parution de son dernier livre, Le temps de l'Homme, Tugdual Derville a accordé un grand entretien à FigaroVox. Il y plaide pour une révolution de l'écologie humaine afin d'éviter l'avènement d'«une société atomisée, d'individus errants, sans racines».

    Tugdual Derville est une personnalité française du monde associatif connue pour son implication dans l'accueil d'enfants en situation de handicap. Il est délégué général de l'association Alliance VITA, ancien porte-parole de La Manif pour tous et co-initiateur du Courant pour une Écologie Humaine. Son dernier livre, Le temps de l'Homme , pour une révolution de l'écologie humaine, vient de paraître aux éditions Plon.

    LE FIGARO. - Le Conseil d'Etat a autorisé, mardi 30 mai, le transfert, en Espagne, du sperme du mari défunt d'une femme en vue d'une insémination post-mortem, et ce au nom du respect de leur projet de conception d'un enfant. Que cette décision vous inspire-t-elle?

    Tugdual DERVILLE. - C'est le type même de rupture anthropologique qui confirme l'alerte que lance Le temps de l'Homme. Dès qu'on s'affranchit des trois limites inhérentes à l'humanité - le corps sexué, le temps compté et la mort inéluctable, on aboutit à une folie. Ici, on exige de concevoir un enfant déjà orphelin de père. Voilà comment notre société bascule vers la toute-puissance: en démolissant les murs porteurs de notre humanité, toujours au dépend des plus fragiles. L'alibi utilisé est celui de la souffrance d'une femme qui a perdu son mari. Mais, ainsi que j'ai pu le constater par moi-même en accompagnant de nombreuses personnes endeuillées, seul le consentement au réel permet la vraie consolation. Engendrer des enfants à partir des morts fait entrer l'humanité dans une ère de confusion généalogique. La «tyrannie du possible» génère une société atomisée, d'individus errants, sans racines.

    En quoi l'écologie humaine est-elle un service vital à rendre pour l'humanité?

    L'écologie humaine vise à protéger «tout l'homme et tous les hommes»: c'est-à-dire l'homme dans toutes ses dimensions et les hommes dans leur diversité, des plus forts aux plus fragiles. C'est un humanisme intégral. Son domaine d'application s'étend à toutes les activités humaines, de l'agriculture à la culture, en les reliant par un même souci: servir l'homme. Personne ne doit être traité ni comme un objet, ni comme une variable d'ajustement. L'écologie humaine est le défi du millénaire parce que l'homme a réussi à mettre le doigt sur la vie. L'embryon transgénique n'est pas loin. La responsabilité de l'humanité n'est plus seulement de léguer aux générations futures une planète habitable ; il nous faut transmettre aux hommes de demain les repères anthropologiques et désormais «génétiques» dont nous avons tous bénéficié.

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  • Les "survivants", mouvement d'agit-prop pro-life, entendent bien réveiller les consciences sur l'avortement

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    De Marine Lamoureux sur le site du journal La Croix :

    Les militants anti-IVG adoptent de nouveaux codes

    Samedi 4 juin, un groupe de jeunes opposés à l’avortement, « Les Survivants », entend organiser un « happening » dans le centre de Paris.

    Ils n’ont pas l’intention de s’enchaîner aux grilles des centres anti-avortement, ni de tenir des discours culpabilisants vis-à-vis des femmes qui choisissent l’IVG (interruption volontaire de grossesse). Pour autant, sur le fond, le mouvement des « Survivants » – qui souhaite organiser le 4 juin un « happening » dans le centre de Paris – s’inscrit dans la lignée d’un militantisme « prolife » dur.

    Pour s’en convaincre, il suffit de consulter les messages diffusés sur leur site (lessurvivants.com). Depuis la loi Veil de 1975, affirment-ils « nous sommes tous des survivants ». Avec environ 210 000 avortements par an en France pour 800 000 naissances, le mouvement estime que « chaque génération » voit un cinquième de ses membres sacrifiés. Et en page d’accueil, il pose la question sans détour : « Qu’as-tu fait de mon frère ? »

    Une vraie maîtrise de la communication

    Le site témoigne d’une vraie maîtrise de la communication en ligne. Clips, charte graphique, utilisation des réseaux sociaux mais aussi vidéos très professionnelles diffusées sur YouTube : « Les Survivants » manient les codes à destination de la jeunesse. Et, visiblement, dispose de moyens importants, sur lesquels Émile Duport, leur meneur, reste évasif. « Je travaille dans la création digitale et j’ai fédéré autour de moi des créatifs et de designers, investis dans la cause, d’où cette qualité », explique le trentenaire, qui se dit catholique et engagé dans la lutte contre l’avortement depuis ses 18 ans.

    Pour autant, le mouvement d’agit-prop – ni association, ni collectif – se veut« ouvert et multiconfessionnel », dit le militant. Une petite centaine de personnes est attendue, samedi, pour le « happening » (dont le lieu précis sera dévoilé le matin même) mais Émile Duport affirme que 500 personnes se sont inscrites sur internet pour soutenir cette action. À ce stade, poursuit-il, « c’est surtout une première opération symbolique, destinée à intégrer les premiers membres. Mais notre mouvement est appelé à prospérer. »

    En réalité, il n’est pas tout à fait nouveau. Dès la fin des années 1990, des jeunes s’étaient fédérés sous le nom de « Survivants » pour relancer des opérations commandos, avec le soutien de l’association La Trêve de Dieu. Cette fois, Émile Duport réfute tout lien. L’objectif, cependant, est le même : « Réveiller les consciences » sur l’avortement.

    « Bataille idéologique »

    Sans attendre de savoir quel impact aura l’action de samedi, les organisations féministes s’inquiètent. « L’approche de ce groupe n’est certes pas aussi frontale que celle commandos anti-IVG, mais il mène une réelle bataille idéologique », observe Anne-Cécile Mailfert (1), présidente de la Fondation des femmes. Pas de quoi, évidemment, ébranler les certitudes des défenseurs de l’avortement perçu« comme le premier droit des femmes », selon l’expression de la militante. « Notre message, rétorque Émile Duport, c’est justement de dire que l’IVG ne concerne pas que les femmes, mais aussi les futurs pères et chacun d’entre nous ». La bataille, en tout cas, n’est pas près de s’éteindre.

    Marine Lamoureux

    (1) « Ils ne décideront plus pour nous », Ed. les petits matins, 2015.

  • Au Vatican : un ministère dédié aux laïcs, à la famille et à défense de la Vie

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    De Sébastien Maillard sur le site du journal La Croix :

    Le pape crée un ministère aux laïcs et à la famille

    Les statuts d’un « dicastère pour les laïcs, la famille et la vie » ont été approuvés ce 4 juin par le pape François, qui crée des postes de haute responsabilité pour des laïcs. Reste à en nommer les responsables.

    Réforme de la Curie, acte III. Après le domaine économique et financier puis celui des communications, le pape François avance sur un nouveau chantier de la réforme pour laquelle il a été élu, celui de la fusion de divers conseils pontificaux de la Curie romaine. Il a approuvé ce 4 juin les statuts d’une sorte de futur grand ministère « pour les laïcs, la famille et la vie ». Ce « dicastère », selon la terminologie officielle retenue, était attendu de longue date. Il remplacera les conseils pontificaux actuels pour les laïcs et pour la famille.

    Les statuts font une part belle aux laïcs dans le fonctionnement même de ce nouvel organe de la Curie. Le dicastère sera présidé par un préfet, qui sera sans doute en pratique un cardinal, mais le « numéro deux » « pourrait être un laïc », précise en effet le texte de 13 articles. L’organigramme prévoit aussi que les trois sections du dicastère (laïcs, famille, vie) seront présidées chacune par un sous-secrétaire, qui devront ici obligatoirement être tous trois des laïcs. Actuellement, le secrétaire comme le sous-secrétaire du Conseil pontifical pour les laïcs, qui a l’importante responsabilité des JMJ (Journée mondiale pour la jeunesse), sont des ecclésiastiques.

    Les statuts obligent également à ce que les laïcs, employés directement dans le dicastère ou membres de l’équivalent de son conseil d’administration, proviennent des diverses parties du monde. Ces membres, est-il précisé, seront« hommes ou femmes, célibataires ou mariés, engagés dans divers champs d’activité (..) et refléteront le caractère universel de l’Église ». L’actuel Conseil pontifical pour les laïcs compte, comme membres, 20 laïcs et 17 cardinaux.

    « Conscience de la co-responsabilité »

    Sur le fond, le ministère aura pour objet de « favoriser chez les fidèles laïcs la conscience de la co-responsabilité ». Ceci passe notamment par leur « présence active et responsable dans les organes consultatifs de gouvernement présents dans l’Église aux niveaux universel et particulier ». Cette responsabilisation des laïcs, pas seulement dans le nouveau dicastère mais à travers toute l’Église catholique, rejoint une volonté maintes fois exprimée par le pape François depuis le début de son pontificat.

    Sur la famille, le nouvel organe de Curie devra élaborer des « lignes directrices pour les programmes de formation » destinés aux préparations au mariage et envers les jeunes, « avec une attention spéciale aux pauvres et aux marginalisés ». Dans son entretien à La Croix, le pape avait déjà exprimé le besoin de telles « lignes directrices », qui font suite à son exhortation Amoris laetitia, consécutive aux synodes sur la famille.

    Théorie du genre

    Quant à la défense de la vie, il s’agit notamment d’aider les associations « à prévenir le recours à l’avortement » mais aussi d’« aider les femmes qui auraient avorté ». Cette section du futur dicastère coordonnera aussi des « initiatives en faveur de la procréation responsable » et sur « la protection de la vie humaine de sa conception jusqu’à sa fin naturelle ». Elle sera chargée de développer une formation « sur la base de la doctrine morale catholique et du magistère de l’Église » sur les questions de bioéthique et de droit à la vie, en réaction aux« idéologies qui se développent concernant la vie humaine et la réalité du genre humain ». Le pape François a souvent dénoncé à cet égard des « colonisations idéologiques » opérées dans les pays du Sud en contrepartie d’aide au développement.

    Nominations

    Reste au pape à nommer les responsables de ce futur dicastère d’ici à l’entrée en vigueur des statuts, fixée au 1er septembre 2016. L’actuel président du Conseil pontifical pour les laïcs, le cardinal polonais Stanisław Ryłko, ne devrait pas en être puisqu’il devrait être nommé archevêque de Cracovie après les prochaines JMJ qui s’y dérouleront fin juillet. De son côté, le président du Conseil pontifical pour la famille, Mgr Vincenzo Paglia, a été fragilisé par des ennuis judiciaires en Italie.

    Quoi qu’il en soit, ce futur dicastère en annonce déjà un autre. Préparée par le « C9 », le conseil de neuf cardinaux entourant le pape pour la réforme de la Curie, sa mise en place précède en effet celle attendue également d’une autre fusion annoncée à partir des Conseils pontificaux à la charité (« Cor Unum »), à la justice sociale (« Justice et paix ») et aux migrants. Soit la suite de l’acte III de cette réforme.

    Sébastien Maillard (à Rome)

  • ONU : le Vatican défend les enfants à naître lors du Sommet mondial d'Istambul

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    De c-fam.org :

    Le Vatican défend les enfants à naître lors du Sommet mondial de l’ONU

    Istanbul, le 27 mai (C-Fam). Lors du Sommet mondial à Istanbul cette semaine, le Vatican a rappelé aux dirigeants du monde qu’il n’existe pas de droit international à l’avortement. Le Saint-Siège a rejeté les propositions européennes pour créer un nouveau droit à l’avortement en vertu des Conventions de Genève, également connues sous les noms de droit international humanitaire ou de lois de la guerre.

    Le « Saint-Siège souligne qu’il n’y a pas de droit à l’avortement en vertu du droit international des droits de l’homme ou du droit international humanitaire et répète l’exhortation du Secrétaire général que les parties étatiques et non-étatiques aux conflits armés doivent s’abstenir de faire des “interprétations larges et litigieuses” du droit international », a déclaré le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État du Vatican.

    La déclaration visait à dénoncer les efforts européens pour définir ces enfants à naître, qui sont conçus à la suite de violences sexuelles lors de conflits, comme une « blessure de guerre » qui doit être supprimée afin de « guérir » la mère.

    Parolin a pris la parole au tout premier Sommet humanitaire mondial, une conférence de l’ONU destinée à renforcer l’action humanitaire boiteuse venant en aide aux flux massifs de réfugiés et à aider 130 millions de personnes vivant dans des crises humanitaires.

    Le Danemark a annoncé qu’il allait montrer son leadership dans l’humanitarisme en finançant la « santé et les droits sexuels et reproductifs, contre la violence basée sur le genre » et « le droit d’avoir une éducation sexuelle complète, ainsi que le droit à l’avortement ». Dans cette perspective, le Danemark a déclaré qu’il augmenterait le financement du travail du FNUAP en Syrie, actuellement ravagée par la guerre. Le Danemark est un des principaux donateurs du FNUAP, de l’International Planned Parenthood, d’ONU Femmes, et d’Amplify Change.

    Les Pays-Bas, eux aussi un des grands pays donateurs de l’ONU, ont déclaré : « Les femmes et les jeunes filles devraient avoir accès aux services et au matériel de santé sexuelle et reproductive, y compris les contraceptifs, l’avortement sans risque et les soins nécessaires aux victimes de viols ».

    Le président de la puissante Oak Fondation a déclaré : « Notre premier engagement est de soutenir et de financer les organisations qui fournissent ou défendent le droit aux droits sexuels et reproductifs », en clair « le droit à l’avortement dans le cadre des soins médicaux non discriminatoires en vertu du droit international humanitaire ». La fondation finance le groupe d’avortement mondial Ipas et le Global Justice Center, architecte de la campagne pour les droits à l’avortement en vertu du droit humanitaire.

    Leur stratégie a pour cible une loi américaine sur l’aide internationale interdisant le financement fédéral de l’avortement à l’étranger. L’amendement Helms est attaqué puisque les groupes pro-avortement espèrent obtenir des millions de dollars américains de plus avant la fin de l’administration Obama.

    Mais lorsque six nations européennes ont dit aux États-Unis l’an dernier au Conseil des droits de l’homme que la loi viole les Conventions de Genève, les États-Unis ont contre attaqué. Lors du Sommet, les États-Unis ont carrément évité la question dans leurs remarques préparées à l’avance.

    Les défenseurs de ces enfants fruits de violences sexuelles soulignent que l’accent mis sur l’avortement de ces enfants rend beaucoup plus difficile l’aide qu’on voudrait leur apporter à eux ainsi qu’à leur mère. Ils rapportent que des dizaines de milliers de ces enfants souffrent de stigmatisation et de discrimination en raison des circonstances de leur naissance. Des centaines d’autres sont susceptibles d’endurer ce même sort, eux qui naissent aujourd’hui suite aux violences de groupes armés tels que l’EIIL et Boko Haram.

    Le Saint-Siège a parlé pour ces enfants, encourageant « les institutions religieuses et les organisations catholiques à accompagner les victimes de viol dans les situations de crise, qui, à leur tour, ont besoin d’une assistance efficace et continue tant psychologique que spirituelle et matérielle pour elles-mêmes ainsi que leurs enfants, conçus et nés du viol ».

    Traduit par Anne-Claire Foltzenlogel

  • Pape François : on n'élimine pas la souffrance en éliminant ceux qui souffrent

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    De Radio Vatican :

    Pape François : on élimine pas la souffrance en éliminant ceux qui souffrent

    (RV) Il faut diffuser «un concept de sciences qui se fait ‘service’ et non ‘sélection’». Le Pape l’affirme ce mercredi 25 mai 2016 dans un message signé par le cardinal Secrétaire d’État et adressé aux participants d’une conférence intitulée «Protéger la vie : l’hospice périnatal, une réponse scientifique, éthique et humaine au diagnostic prénatal», organisée à l’occasion du Jubilé de la Miséricorde par un des plus importants hôpitaux de Rome, le Policlinico Gemelli auquel est lié l’Université catholique du Sacré-Cœur qui dispose notamment de facultés de Médecine et de Chirurgie.

    Service et non sélection

    Dans ce message, le Saint-Père espère que «de nouveaux objectifs seront fixés», en faveur du service à la personne et du progrès de la science médicale, «en se référant constamment, écrit-il, aux valeurs pérennes humaines et chrétiennes, en cherchant de répondre au mieux à la pauvreté qu’est la situation de l’enfant vivant une pathologie grave, avec le maximum d’amour, en diffusant un concept de sciences qui se fait ‘service’ et non ‘sélection’».

    Contre la culture du rejet

    Le Pape invite «à un effort quotidien pour mettre en œuvre le projet de Dieu pour la vie, en la protégeant avec courage et amour, avec un style de proximité, en prenant de la distance vis-à-vis de la culture du rejet qui ne propose, dit-il, que des itinéraires de mort, pensant éliminer la souffrance en éliminant ceux qui souffrent».

    Le Pape exprime enfin son appréciation pour ce qui a été accompli jusqu’à aujourd’hui par un personnel faisant preuve de «compétence et de diligence».

  • Belgique : un refus d'euthanasie par une maison de repos jugé pour la première fois

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    Lu sur le site de 7 sur 7 :

    « La direction d'une maison de repos catholique située à Diest (Brabant flamand) devra comparaître mercredi devant le tribunal civil de Louvain pour avoir refusé l'accès à un médecin venu pratiquer une euthanasie. C'est la première fois en Belgique que la justice se penche sur un tel cas. Il met en lumière le manque de clarté de la loi.

    Mariette Buntjens, une femme de 74 ans en phase terminale d'un cancer métastasique à la maison de repos Sint-Augustinus, avait formulé sa demande d'euthanasie en 2011 et celle-ci était en ordre après une procédure longue de six mois. La maison de soins avait cependant refusé d'accueillir le médecin qui devait pratiquer l'acte dans ses murs. La patiente a dès lors dû être transportée à domicile afin de voir sa volonté exécutée.

    La famille a depuis lors attaqué l'établissement car sa décision a eu pour conséquence d'encore aggraver les souffrances physiques et psychiques de la patiente.

    D'après la loi de 2002 relative à l'euthanasie, "aucun médecin" ni "aucune autre personne" ne sont tenus de pratiquer ou de participer à une euthanasie. Mais la question de savoir si une institution peut refuser une euthanasie n'est pas clairement envisagée. Le verdict du tribunal civil de Louvain devrait donc faire jurisprudence. »

    Ref. un refus d'euthanasie par une maison de repos jugé pour la première fois

    Pour être précis, le droit à « l’objection de conscience » n’est garanti qu’aux personnes qui ont une conscience morale. Les institutions n’ont pas cette conscience ontologique. Cela étant, les institutions fondées sur des convictions morales ou religieuses ont le droit de fonctionner conformément à leurs convictions. En l’espèce, ce n’est pas vraiment le droit à l’objection de conscience qui est en cause, mais la combinaison de deux droits fondamentaux : le droit d’association, et le droit à la liberté de religion. Il sera en effet intéressant d’observer comment les juges se prononceront sur base de ces deux droits reconnus par la constitution belge et par les traités internationaux directement applicables auxquels la Belgique a souscrit et qu’elle a ratifiés.

    JPSC

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  • Les Polonais marchent pour la Vie

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    (Source) Les Marches pour la Vie en Pologne, un espoir pour l’Europe

    Ce dimanche 15 mai, à Varsovie s’est déroulée la 11ème édition de la Marche pour Vie et la Famille rassemblant des milliers des personnes. L’événement est tellement populaire qu’il est organisé dans plus de 140 villes polonaises rassemblant plusieurs centaines de milliers des participants ! Ceci malgré le fait que la législation polonaise compte parmi les plus restrictives en matière d’avortement. Les organisateurs ont mis en évidence que « Chaque vie est inestimable» « Nous voulons attirer l’attention du public et du gouvernement, sur le fait que la vie humaine a une valeur absolue et doit donc être protégée par la loi, de la conception à la mort naturelle ».

    A Varsovie, la marche a commencé à midi en face de la statue de Nicolas Copernic et s’est terminée dans le parc Casimir. Les jeunes de l’orchestre « Pipes and Drums de Czestochowa » ont animé joyeusement le parcours faisant résonner cornemuses et tambours. Les marcheurs ont fait la part belle aux femmes enceintes et aux familles venues avec leurs enfants dans une ambiance joyeuse et festive. Toutes les catégories sociales étaient représentées, y compris les élus, le Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères polonais y participé.

    Une pétition a été largement signée par les participants pour obtenir à travers une initiative législative citoyenne : “Arrêtez l’avortement”, visant à introduire la pleine protection de la vie conçue. Le Parlement sera obligé de la voter s’ils ont plus de cent mille signatures. Comme chaque année “Droit de Naître” s’est joint à l’événement. Les Polonais semblent vaccinés contre la mentalité pro-mort et anti famille avec ses dérives totalitaires… Droit de Naître s'attend à un million des pétitions signées et calcule que, à la rentre en octobre, la loi sera votée au Parlement pour abroger tout sorte d’avortement, une première en Europe.

  • Famille Chrétienne fête son 2000ème numéro et l'offre en accès libre

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    Famille Chrétienne publie sa 2000e livraison ce samedi 14. A cette occasion elle offre l'accès libre à ce numéro (clliquer sur l'image ci-dessous) 

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  • Le pape encourage la Marche pour la Vie de Lisbonne

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    D'Océane Le Gall sur zenit.org :

    Portugal: le pape François encourage la Marche pour la vie

    En plein débat sur l’euthanasie

    La personne et la famille ont besoin d’un « nouvel engagement qui favorise les vraies valeurs humaines, morales et spirituelles », écrit le pape François dans un message aux organisateurs de la sixième « Marche pour la vie » – «Caminhada pela Vida» – qui se tiendra le 14 mai au Portugal, rapporte Radio Vatican.

    Le message est signé par Mgr Angelo Becciu, substitut pour les affaires générales de la secrétairerie d’Etat.

    Le pape François encourage à inciter « les personnes, les familles et la société portugaise à vouloir rechercher le bien commun, qui plonge ses racines dans l’harmonie, la justice et le respect des droits de la personne humaine, depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle ».

    Il cite un passage de son exhortation apostolique « Amoris Laetitia » sur l’amour dans la famille : « Un regard attentif à la vie quotidienne des hommes et des femmes d’aujourd’hui montre immédiatement le besoin qui existe partout d’une bonne dose d’esprit familial […]. Non seulement l’organisation de la vie commune se heurte toujours plus à une bureaucratie totalement étrangère aux liens humains fondamentaux, mais les comportements sociaux et politiques révèlent même souvent des signes de dégradation » (n. 183).

    Organisée par la Fédération portugaise pour la vie, la Marche se concentrera surtout à Lisbonne, à partir de 15h.

    Le thème de cette année est « Marchons toujours pour la vie ». L’initiative a lieu en plein débat sur la possibilité ou non de légaliser l’euthanasie dans le pays. Les organisateurs espèrent que l’initiative offrira « un témoignage public clair en faveur de la défense de vie à tous les stades de son développement ».

  • L'indécence du CAL

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    Non seulement faut-il que vingt mille avortements annuels se pratiquent en Belgique dans la plus parfaite impunité et dans le déni total de la réalité à savoir qu'il s'agit bel et bien de l'élimination d'un petit d'homme, mais il faudrait encore refuser un statut juridique aux enfants à naître lorsque leurs parents perçoivent douloureusement leur perte sous prétexte que cela pourrait remettre en cause le sacro-saint "droit" (qui n'en est pas un) à l'avortement. Ainsi va la culture du déni.

    Vu sur le site de lavenir.net :

    Une pétition pour sauver le droit à l’avortement lancée par le Centre d’action laïque

    (Photo prétexte)
    (Photo prétexte)-Fotolia/Mikael Damkier

    La pétition vise donc à assurer la liberté de chacun face à un tel événement, à préserver le droit à l’avortement et à le sortir définitivement du droit pénal. Actuellement, il n’est question que d’une «dépénalisation partielle de l’interruption volontaire de grossesse».