Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Défense de la Vie - Page 99

  • L'avortement est un péché grave qui met fin à une vie innocente mais chaque prêtre (même "lefèbvriste") pourra donner l'absolution pour cette faute

    IMPRIMER

    De Cécile Chambraud sur le site du Monde.fr (Religions) :

    Le pape permet à tous les prêtres d’absoudre l’avortement

    Le souverain pontife n’avait initialement accordé cette faculté aux prêtres que le temps de l’Année sainte, qui s’est achevée le 20 novembre.

    L’Année de la miséricorde s’est achevée, dimanche 20 novembre, mais il en demeurera quelque chose pour l’Eglise catholique. Le pape François a en effet décidé, lundi 21 novembre, de « concéder » à tous les prêtres « la faculté d’absoudre le péché d’avortement » commis par ceux qui s’en repentiraient. Cela peut concerner les femmes qui ont recouru à une interruption volontaire de grossesse (IVG), mais aussi les personnels soignants qui l’ont pratiquée.

    Pour l’Eglise catholique, l’avortement est un acte jugé si grave qu’il entraîne l’excommunication de ceux qui le commettent. Jusqu’à présent, le pouvoir d’absoudre ce « péché » était réservé aux évêques, qui pouvaient le déléguer aux prêtres de leur diocèse. En septembre 2015, le pontife argentin avait accordé cette faculté aux prêtres pour l’Année de la miséricorde. C’est cette mesure, initialement transitoire, qui est aujourd’hui pérennisée.

    LA MESURE PROPOSÉE À L’OCCASION DE L’ANNÉE DE LA MISÉRICORDE EST AUJOURD’HUI PÉRENNISÉE

    Dans une lettre apostolique intitulée Misericordia et misera, François rappelle « de toutes [s]es forces » qu’il n’est pas question pour l’Eglise de modifier son jugement sur l’IVG : « L’avortement est un péché grave, parce qu’il met fin à une vie innocente. »

    Mais, justement parce qu’il est grave, la réponse de l’Eglise catholique doit pouvoir témoigner du caractère inépuisable de pardon divin. « Je peux et je dois affirmer avec la même force qu’il n’existe aucun péché que ne puisse rejoindre et détruire la miséricorde de Dieu quand elle trouve un cœur contrit », affirme la lettre. « Que chaque prêtre se fasse donc guide, soutien et réconfort dans l’accompagnement des pénitents sur ce chemin particulier de la réconciliation », ajoute le pontife.

    La miséricorde mise en avant

    Ce texte de seize pages incite l’Eglise à conserver de cette année écoulée l’idée que la miséricorde, entendue comme un amour qui pardonne, n’est pas pour elle une « parenthèse », mais qu’elle « en constitue l’existence même ». Il doit aussi se lire dans la continuité des deux synodes des évêques sur la famille de 2014 et de 2015. A cette occasion, le pape François avait tenté d’assouplir un tant soit peu l’approche par l’Eglise des vicissitudes de la famille contemporaine, qui la conduit à juger illicites des états de vie pourtant aujourd’hui répandus.

    Mais à l’issue des travaux, que ce soit sur les couples non mariés, la contraception, les couples homosexuels, le statu quo avait prévalu. En avril, cependant, le pontife jésuite avait publié une exhortation apostolique (Amoris Laetitia) qui semblait ouvrir la possibilité aux prêtres « dans certains cas » d’envisager que les divorcés remariés puissent accéder à l’eucharistie (la communion).

    En tout état de cause, depuis le début de son pontificat, mettant en avant la miséricorde, le pape ne cesse de demander aux prêtres de faire preuve d’une certaine souplesse dans le confessionnal, qui « ne doit pas être une salle de torture ». Cette fois encore, il les exhorte à ne pas « s’arrêter à la loi » : « Même dans les cas les plus difficiles, où l’on est tenté de faire prévaloir une justice qui vient seulement des normes, on doit croire en la force qui jaillit de la grâce divine », insiste François.

    Dimension sociale

    Cette approche peu « disciplinaire » du rôle du clergé continue cependant de provoquer des crispations au sommet même de l’Eglise. Dans un entretien au quotidien catholique italien Avvenire, vendredi 18 novembre, François a d’ailleurs dénoncé la persistance de « certains rigorismes [qui] naissent d’un manque, d’une volonté de cacher dans une armure sa propre triste insatisfaction ». Quelques jours auparavant, le site du vaticaniste Sandro Magister avait publié une lettre de quatre cardinaux, classés conservateurs, dans laquelle ils faisaient part au pape de leur « profonde préoccupation » et du « grave désarroi » qu’ils perçoivent chez des fidèles jugés en pleine « confusion » en raison « d’interprétations contradictoires » d’Amoris Laetitia. « Certains continuent à ne pas comprendre, c’est noir ou blanc, même si c’est dans le flux de la vie qu’il faut faire un discernement », a affirmé le pape dans l’entretien à Avvenire, sans toutefois se référerexplicitement à leur missive.

    Fidèle à l’approche qui le caractérise, Jorge Bergoglio incite les chrétiens à prendre aussi en compte la dimension sociale de la miséricorde. « Etre sans travail et ne pas recevoir un juste salaire, ne pas avoir une maison ou une terre où habiter, subir des discriminations pour la foi, la race, le statut social… Ces réalités et d’autres encore sont des conditions qui attentent à la dignité de la personne face auxquelles l’agir miséricordieux des chrétiens répond avant tout par la vigilance et la solidarité. »

    Enfin, dans un autre registre, le pape François prolonge une seconde disposition qu’il avait prise à l’ouverture de l’année de la miséricorde. Il s’agit de la possibilité pour les fidèles de recevoir validement le sacrement de la confession de la part d’un prêtre de la ­Fraternité Saint-Pie X, pourtant ­séparée de Rome. C’est une main tendue à ces traditionalistes que Benoît XVI avait tenté, en vain, de ramener dans le giron de l’Eglise romaine, tâche que François voudrait pouvoir mener à bien.

  • Bruxelles, 26 novembre : Vêpres solennelles pour la vie naissante

    IMPRIMER

    Sans titre.jpg

    Sans titre2.jpg

  • Pour le pape, supprimer les enfants avant la naissance est un crime épouvantable

    IMPRIMER

    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Les flatteurs, le stress, le sens de l’humour… le pape se confie à TV2000

    Entretien pour la fin du Jubilé

    A l’occasion de la conclusion du Jubilé de la miséricorde, le pape François a accordé un entretien d’une quarantaine de minutes à la chaîne italienne TV2000. Au fil de l’échange avec le directeur de la chaîne Paolo Ruffini et le directeur de l’information Lucio Brunelli, le pape aborde des thèmes variés : le Jubilé, la condition des prisonniers, le respect de la vie. Mais aussi des sujets plus personnels : ses tentations, sa vision des flatteurs, son remède contre le stress, et l’utilité du sens de l’humour.

    Dans la transcription intégrale de l’entretien publiée par la chaîne télévisée de la Conférence épiscopale italienne, le pape évoque en ces termes l’Année de la miséricorde : « Le fait que le Jubilé n’ait pas eu lieu seulement à Rome, mais dans tous les diocèses du monde, (…) l’a un peu universalisé… Et cela a fait tant de bien, parce que c’était toute l’Eglise qui vivait ce Jubilé ».

    « L’amour de la vie quelle que soit la situation »

    Il voit cette année comme « une bénédiction du Seigneur » et « un grand pas en avant » dans le processus déjà entamé par ses prédécesseurs. La miséricorde, ajoute-t-il, est « un besoin » du monde, qui souffre de « la maladie de la fermeture du cœur, de l’égoïsme ». Les fruits de cette année ? Avec les graines semées, « le Seigneur fera grandir de bonnes choses, simples, quotidiennes, dans la vie des gens, mais pas spectaculaires », estime-t-il.

    Le pape revient aussi sur ses gestes de miséricorde accomplis un vendredi par mois, en formulant deux réflexions. La première naît de sa rencontre avec d’anciennes prostituées : « J’ai pensé à ceux qui payaient les femmes : n’est-ce pas eux qui avec cet argent, pour tirer une satisfaction sexuelle, aident les exploiteurs ? »

    Une deuxième rencontre marquante fut sa visite dans une maternité, où une femme qui avait accouché de triplés pleurait de la mort de l’un d’eux : « J’ai pensé à l’habitude de supprimer les enfants avant la naissance, ce crime épouvantable : on les supprime parce que c’est plus confortable (…) – c’est un très grave péché. Cette femme, qui avait trois enfants, pleurait pour celui qui était mort ». Et le pape de plaider pour « l’amour de la vie, quelle que soit la situation ».

    « Justice et miséricorde sont une seule chose »

    Durant ce long entretien, le pape assure que « le plus grand ennemi de Dieu est l’argent : le diable entre toujours par les poches. C’est sa porte d’entrée ». « Il faut lutter pour faire une Eglise pauvre pour les pauvres, selon l’Evangile », insiste-t-il.

    Il fustige par ailleurs « la rigidité morale », faisant observer que si la justice est « importante », elle est inséparable de la miséricorde : « Justice et miséricorde sont une seule chose en Dieu. La miséricorde est juste et la justice est miséricordieuse ». Pour le pape, la maladie de ce monde est « la cardiosclérose », c’est-à-dire « l’incapacité de ressentir de la tendresse, (…) le cœur dur », et la miséricorde est « le médicament contre cette maladie ».

    Le pape François dénonce à nouveau une « troisième guerre mondiale en morceaux ». « Une vie vaut plus qu’un territoire », rappelle-t-il en pointant du doigt les fabricants d’armes pour qui « c’est la vie qui a le moins de valeur ».

    Il plaide aussi une nouvelle fois pour la réinsertion des détenus car « il n’y a pas de vraie peine sans espérance ». Au contraire, « le mur », que ce soit la réclusion à perpétuité qui est « une peine de mort un peu couverte », ou la peine capitale, « n’aide pas ». Il faut que la prison soit « comme un ‘purgatoire’, pour se préparer à la réinsertion ».

    Le pape, les tentations, l’humour et les flatteurs

    Le pape répond aussi à des questions plus personnelles, notamment sur ses tentations : « Les tentations du pape, explique-t-il, ce sont les tentations de n’importe quelle personne. (…) Selon les faiblesses de la personnalité, que le diable cherche toujours à utiliser pour entrer, qui sont l’impatience, l’égoïsme, la paresse… les tentations nous accompagneront jusqu’au dernier moment ».

    « Le sens de l’humour est une grâce que je demande tous les jours, affirme l’évêque de Rome ; que je sache rire d’une plaisanterie ». C’est « la capacité d’être un enfant devant Dieu », de « louer le Seigneur par un sourire et une bonne plaisanterie ».

    Le pape François confie qu’il est « allergique aux flatteurs » : « Les détracteurs parlent mal de moi, et je le mérite, parce que je suis un pécheur (…). Je le mérite pour ce que [le détracteur] ne connaît pas ». Mais « flatter une personne pour un but, caché ou visible, pour obtenir quelque chose pour soi-même », c’est « indigne ».

    Le secret pour ne pas être stressé ? « Je prie, répond le pape : cela m’aide beaucoup. (…) La prière est une aide pour moi, c’est rester avec le Seigneur. Je célèbre la messe, je prie le bréviaire, je parle avec le Seigneur, je prie le chapelet …. Puis, je dors bien : c’est une grâce du Seigneur, je dors comme une souche ».

    Quant à la santé, « je fais ce que je peux et pas plus : je me mesure un peu », assure le pape François qui va célébrer ses 80 ans le 17 décembre prochain.

  • Effet Trump ? Deux conservateurs élus à la tête de la Conférence de Evêques Catholiques des Etats-Unis d’Amérique

    IMPRIMER

    Lu sur « Riposte Catholique » :

    « Le cardinal Daniel N. DiNardo, archevêque de Galveston-Houston (Texas), a été élu président pour trois ans de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (United States Conference of Catholic Bishops), hier 15 novembre lors de l’assemblée plénière d’automne des évêques, qui s’est tenue à Baltimore (Maryland). Le cardinal a été élu au premier tour de scrutin avec 113 voix (sur 215 votants).

    Le cardinal occupait, depuis trois ans, les fonctions de vice président de la conférence. Pour lui succéder à cette fonction, les évêques ont élu Mgr José H. Gómez, archevêque de Los Angeles (Californie). Ce dernier a été élu au troisième tour de scrutin avec 131 voix.

    L’archidiocèse de Galveston-Houston compte environ 1,7 millions de catholiques soit 26 % de sa population totale. C’est le diocèse le plus important du Texas et le 11ème aux États-Unis, et en pleine croissance notamment en raison du développement de la population d’origine hispanique.

    L’archidiocèse de Los Angeles est le plus important en terme de population catholique aux États-Unis puisqu’il compte 11,8 millions de fidèles, soit 36,1 % de la population totale.

    Le cardinal DiNardo et l’archevêque Gómez sont plutôt à classer parmi les évêques “conservateurs” aux États-Unis. Ils ont, en particulier, toujours été très explicites sur les questions de défense de la vie et de la liberté religieuse, mises à mal pendant les deux mandats d’Obama. Le cardinal DiNardo s’est interrogé sur les réformes promues par le pape François, tandis que l’archevêque Gómez fut ordonné prêtre pour l’Opus Dei… Toutefois, et du fait de la démographie particulière de leurs diocèses, les deux élus sont également très sensibles aux questions liées à l’immigration hispanique – les deux diocèses sont frontaliers avec le Mexique – et ils sont favorables à une réforme complète des dispositions sur l’immigration aux États-Unis. L’archevêque Gomez, né au Mexique en 1951, n’est devenu citoyen des États-Unis qu’en 1995…

    La première interview donnée par le cardinal DiNardo après son élection exprime le désir du président que l’Église catholique soit un partenaire, exigeant mais ouvert, du nouveau gouvernement de Donald Trump qui va se mettre en place comme du nouveau Congrès issu du scrutin du 8 novembre dernier. »

    Ref. Deux conservateurs élus à la tête de la Conférence de Evêques Catholiques des Etats-Unis d’Amérique

    Commentaire de La Croix avant même leur élection : « le pape est plus prophétique que les évêques d’ici aujourd’hui ». 

    JPSC

  • Deux causes qui n'ont pas bonne presse : défendre le droit de l’enfant à la vie et militer pour un environnement culturel et médiatique sain

    IMPRIMER

    De Benoît A. Dumas sur le site de France Catholique :

    Avortement et libéralisme sexuel avancé - les droits de l’enfant, les Nations Unies et l’ « l’Evangile de la Vie »

    Parmi les 0NGs, Associations, Comités (aux divers noms et statuts) qui s’engagent pour le développement de tout l’homme et de tous les hommes ou qui militent pour l’accès de tous et de chacun aux droits humains fondamentaux, il est deux groupes qui ne jouissent pas à l’égal des autres du soutien actif ou, à défaut, d’une approbation consensuelle minimale du public. Ce sont ceux qui défendent le droit de l’enfant à la vie, dès sa conception, et ceux qui militent pour un environnement culturel et médiatique, audio-visuel, publicitaire... qui soit moralement sain, préservant d’abord les enfants. Voici de façon synthétique quelques observations majeures sur cette réalité.

    • Ces deux causes appartiennent aux droits de l’enfant, l’une en première position - droit de vivre, premier des droits -, l’autre très proche car appartenant au domaine de l’éducation : le droit à un environnement culturel et moral sain.

    • Ces deux causes figurent dans les déclarations universelles des Nations Unies.

    • Malgré cela, elles sont ignorées par la plupart des législations nationales en Europe ; elles sont souvent moquées et activement combattues, ces deux causes, par des groupes militants ou des lobbies puissants qui récusent leur caractère naturel et universel et ne veulent y voir que des positions religieuses archaïques, contraires aux libertés publiques.

    • De fait, ce sont très majoritairement des chrétiens, qualifiés de traditionnels ou conservateurs (et autres religieux) qui soutiennent ces causes. Ils le font certainement entraînés et éclairés par la foi, mais aussi formellement déterminés par leur adhésion aux droits de l’homme - tels que discernés en conscience - et confortés par les déclarations internationales de droit. Leur combat est donc essentiellement laïque et républicain ; il est pleinement fondé à repousser l’accusation d’ingérence du religieux dans la sphère publique et profane. [1]

    • Majoritaires au sein de leurs associations, ces chrétiens se trouvent plus ou moins noyés dans la masse, composée de croyants et non croyants, dont la plupart sont devenus relativement indifférents à ces valeurs. Dans cette société occidentale, marquée par l’athéisme et le relativisme moral, dominent en effet l’acceptation de l’avortement et le libéralisme sexuel avancé (qui n’est pas sans rapport avec la déréglementation libérale de l’économie de marché)

    • L’Eglise officielle interpelle de temps à autre, et en général de façon plutôt molle, ses fidèles, les pouvoirs publics et l’opinion, en défendant la valeur absolue de la vie humaine ainsi que la dignité de l’amour d’expression corporelle ainsi que le respect et la considération qui lui sont dus.

    • On pourrait, sans forcer, imaginer Jésus à l’Heure du Jugement, poursuivant ainsi l’énumération de nos attitudes à l’égard des plus petits d’entre ses frères, ces “petits” qui parfois dans l’Evangile désignent précisément les enfants (Mt 18, 1-7) : “J’étais un petit enfant dont les parents voulaient se défaire par avortement et vous m’avez sauvé...”, ou encore : “J’étais un enfant (de zéro à 18 ans) abîmé par la pornographie et une image dégradée de l’amour humain... et vous ne m’avez pas délivré de ce fléau...”

    * * *

    Mais comment opérer ce salut et cette délivrance ? Conversations, accompagnement individuel, discussions, aide concrète aux personnes, réunions de formation, catéchèse et prédication pertinentes et courageuses, enseignement... sont évidemment les premiers moyens à mettre en oeuvre. Mais on s’aperçoit sans tarder qu’il faut se rassembler et entrer dans un mouvement qui porte spécifiquement le souci de ces graves problèmes, soit capable d’argumenter, d’éclairer, d’entraîner un public anesthésié, d’interpeller les pouvoirs publics... C’est ce que font des mouvements, associations, ONGs telles que Alliance Vita, Fondation Jérôme Lejeune, AFC (associations familiales catholiques), CLER, Action pour la Dignité Humaine, CitizenGo, Laissez-les-vivre - SOS futures mères, Mère de miséricorde, Avenir de la Culture, la Manif pour tous... Ces organisations agissent premièrement au sein de leur milieu associatif dont elles entretiennent la veille et mobilisent les membres ; et elles entreprennent des actions directes au niveau politique, national et européen, alertant les pouvoirs publics et mettant en oeuvre une pression de signe contraire à la pression exercée par de puissants lobbies. Ce qui en partie dément ce constat désabusé du Christ, visant à faire réagir les siens (à la fin de la parabole de l’intendant infidèle) : “les fils de ce monde-ci sont plus avisés envers leurs propres congénères que les fils de la lumière” (Luc 16, 8)

    Lire la suite sur le site de France Catholique

  • Un tournant pro-life aux Etats-Unis ?

    IMPRIMER

    Lu sur le site de bfmtv.com :

    Trump va nommer un juge pro-vie à la Cour suprême

    Le nouveau président des Etats-Unis a réaffirmé sa position "pro-life", lors d'une interview télévisée accordée dimanche à la chaîne CBS.  

    Donald Trump nommera un juge anti-avortement à la Cour suprême, a-t-il affirmé, dimanche, dans un entretien accordé à la chaîne CBS.

    Sur les neuf juges, nommés à vie, une place est vacante depuis février dernier. Le Sénat avait refusé la nomination proposée par Barack Obama, laissant ainsi le choix au nouveau président. 

    "Voici ce qui va se passer. Je suis pro-life (anti-avortement) et les juges seront pro-life".

    La Cour suprême, dont le pouvoir sur les questions de société est déterminant, pourrait ainsi prendre une coloration très conservatrice.

    Lors du dernier vote sur l'avortement, en juin 2016, trois juges contre cinq avaient voté en faveur d'une loi anti-avortement, adoptée par le Texas en 2013.

    De plus, Donald Trump estime que le dernier mot devrait revenir aux Etats qui pourraient choisir leur législation sur l'avortement.

     

    D'où le dépit du lobby pro-avortement :

    «Atterrés. En colère. Avec le cœur brisé. Indignés. Choqués. Attristés. Ecœurés. Honteux. Découragés. Épuisés. Détruits.» C’est en ces termes que Richards a décrit l’état d’esprit de son organisation qui, depuis la mi-2015, est accusée de trafic d’organes et de l’utilisation de tissus de bébés avortés dans ses locaux.

    Planned Parenthood a investi plus de 30 millions de dollars dans la campagne présidentielle d’Hillary Clinton.

    Le 8 novembre, contre la plupart des pronostics des sondeurs, Donald Trump, du Parti républicain, a battu la favorite à l’élection présidentielle, la candidate du Parti démocrate et ancien secrétaire d’État de Barack Obama, Hillary Clinton. Le Parti républicain a également remporté la majorité au Sénat et à la Chambre des représentants.

    Au cours de ces dernières semaines, Trump a promis aux groupes catholiques américains pro-vie de défendre la vie, de couper les fonds destinés au planning familial et de nommer des juges pro-vie à la Cour suprême. Quant à Clinton, elle a réaffirmé dans le dernier débat présidentiel, le 19 octobre, sa défense de Planned Parenthood et de l’industrie de l’avortement aux Etats-Unis.

    Google a révélé que le mot «avortement» a été le plus recherché en lien avec Trump et Clinton le jour du scrutin.

    Pour la présidente du Planning familial et ses partisans, il «n’y a pas assez de mots pour décrire nos sentiments à propos de ce qui s’est passé dans cette élection et de ce qui nous attend».

    Cependant, Richards a déclaré que «nous allons continuer le combat» et que les portes de ses cliniques d’avortement «resteront ouvertes».

    Plusieurs dirigeants pro-vie ont souligné que la victoire de Trump dans les élections a été une défaite majeure pour le Planning familial.

    La présidente et fondatrice de Live Action, Lila Rose[2], a déclaré dans un communiqué qu’après les élections, «il est essentiel que nous nous unissions pour pousser M. Trump à tenir ces promesses et à réduire le financement du Planning familial, à nommer des juges pro-vie à la Cour suprême et veiller à ce que le contribuable ne soit pas obligé de financer les avortements».

    Source
    https://www.aciprensa.com/noticias/planned-parenthood-estamos-devastados-y-enojados-por-victoria-de-trump-86625/

    [1] Planned Parenthood Federation of America (PPFA)

    [2] https://en.wikipedia.org/wiki/Lila_Rose

  • Pologne : une loi "Pour la Vie" a été votée par le Parlement

    IMPRIMER

    D'Olivier Bault (Source) :

    Loi « Pour la Vie » votée en Pologne

    Le parlement polonais a adopté la semaine dernière une première loi intitulée « Pour la Vie » dans le cadre de la réalisation des promesses formulées par le premier ministre Beata Szydło lors du rejet début octobre du projet de loi citoyen « Stop à l’avortement », qui visait à interdire totalement l’avortement sauf en cas de danger pour la vie de la femme enceinte. Le premier ministre et le chef du parti conservateur Droit et Justice (PiS), Jarosław Kaczyński, ainsi que plusieurs députés et sénateurs du PiS et une partie des médias conservateurs traditionnellement pro-vie, avaient alors expliqué qu’interdire l’avortement en cas de grossesse issue d’un viol ou en cas de maladie ou malformation grave et incurable de l’enfant conçu, c’est prendre le risque d’un effet boomerang, avec à terme le risque de voir les partis aujourd’hui dans l’opposition revenir au pouvoir et libéraliser totalement l’avortement sur le modèle de l’Europe occidentale.

    Le PiS envisage encore uniquement de restreindre le concept de maladie grave et incurable notamment en interdisant l’avortement lorsque l’enfant est touché par la trisomie 21, ce qui reviendrait à interdire plus de 90 % des avortements réalisés dans le cadre de la loi actuelle. Mais dans un premier temps, la promesse du PiS est de mettre en place un programme d’aides aux familles et aux femmes, pendant la grossesse et après l’accouchement, en cas de grossesse « difficile », c’est-à-dire avec un enfant issu d’un viol ou atteint d’une malformation ou maladie grave et incurable.

    La première loi adoptée sans consultations, car il fallait, selon le gouvernement qui en est à l’origine, agir vite, met en place une aide de 4000 zlotys (un peu moins de 1000 €) qui sera mise à disposition en une fois au moment de l’accouchement pour aider les familles à faire face aux frais supplémentaires qui peuvent accompagner la naissance d’un enfant atteint d’un handicap. Cette loi va aussi donner un accès prioritaire aux soins dans le secteur public de la santé pendant et après la grossesse, et elle met en place un « assistant familial » qui sera chargé de guider la mère et la famille pour l’obtention de toutes les aides accessibles, y compris pour l’accès à un soutien psychologique et le cas échéant à des établissements de soins palliatifs prénataux et postnataux.

    C’est certes bien peu de choses, même si dans les conditions polonaises ce n’est pas rien, et il faut espérer que le gouvernement et sa majorité parlementaire auront le courage et l’honnêteté d’aller beaucoup plus loin dans le soutien aux familles avec des enfants handicapés, pour réaliser la promesse de donner aux femmes la possibilité de ne pas avorter même en cas de grossesse difficile. Ce qui surprend toutefois, c’est que les critiques les plus dures contre ces nouvelles aides viennent des milieux féministes et de ceux qui, parmi l’opposition parlementaire, avaient protesté le plus fort contre le projet de loi citoyen contre l’avortement. Pour eux, ces 4000 zlotys et les autres aides prévues ne seraient qu’une tentative de soudoyer les femmes pour les dissuader d’avorter.

    Fort heureusement, les manifestations organisées par ces féministes ne font plus recette maintenant que la perspective d’une interdiction quasi-totale s’est éloignée. Car les Polonais, dans leur grosse majorité, ont en horreur l’IVG telle qu’elle est pratiquée massivement à l’ouest du continent.

  • France : quand le Conseil d'Etat se fourvoie

    IMPRIMER

    (Source) Le Conseil d’Etat rejette les recours dirigés contre la censure du CSA sur la diffusion du clip « Dear future Mum ». Si l’on en croit le communiqué diffusé ce matin, le clip « Dear future mom » montrant des jeunes trisomiques heureux de vivre « n’est pas un message d’intérêt général ». Plus subtil, parler du bonheur des enfants trisomiques 21 est d’intérêt général, mais parler du bonheur des enfants trisomiques 21 à une femme enceinte, qui « peut faire le choix de vie personnel de recourir à l’IVG », n’est pas d’intérêt général. Dès lors qu’il s’adresse à une femme enceinte, la « finalité du clip peut paraître ambiguë ».

    La Fondation Jérôme Lejeune, à l’origine d’un des recours, regrette cette décision « qui conduit à aggraver l’anesthésie des consciences sur l’enjeu vital de l’eugénisme puisque 96 % des enfants trisomiques détectés en prénatal ne survivent pas à cette politique d’éradication ». Elle annonce aller devant la Cour européenne des droits de l’homme « pour défendre l’expression du bonheur des personnes trisomiques sans censure ».

    Pour Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, « c’est une singulière conception de la vie humaine que de mettre sur le même plan sa préservation et sa destruction, comme si les deux actes avaient la même valeur. En effet, l’expérience montre que les femmes qui ont donné le jour à un enfant avec un handicap ne regrettent pas d’avoir choisi la vie. En revanche, celles qui ont fait le choix contraire souffrent visiblement d’une forme de culpabilité. D’où la décision du CSA de soustraire à leur vue des enfants trisomiques heureux. La décision du Conseil d’Etat prend donc le parti de considérer que la liberté d’expression des personnes trisomiques doit s’incliner devant le droit à l’avortement ».

    Pour consulter la décision du Conseil d’Etat, cliquez-ici.

    La réaction de la Fondation Lejeune : https://www.fondationlejeune.org/decision-conseil-d-etat-cachez-moi-cet-enfant-trisomique/

    Note Gènéthique :

  • France : le gouvernement socialiste met les bouchées doubles pour imposer son "délit d'entrave numérique" à l'IVG

    IMPRIMER

    DÉLIT D’ENTRAVE NUMÉRIQUE À L’IVG : VERS UN PASSAGE EN FORCE AVANT LA FIN DE LA LÉGISLATURE

    L’Assemblée nationale examinera en première lecture, au cours de la semaine du 28 novembre prochain, dans le cadre d’une niche parlementaire, la proposition de loi concernant le délit d’entrave numérique à l’IVG (cf. IVG et délit d’entrave numérique : le PS annonce une proposition de loi et IVG : les députés socialistes déposent leur PPL pour pénaliser des sites Internet). Le groupe socialiste a clairement mentionné que cette proposition de loi était à « vocation clairement électorale ».

    Le gouvernement a décidé d’engager « la procédure accélérée pour l'examen de la proposition de loi relative à l'extension du délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse, déposée sur le bureau de l'Assemblée nationale le 12 octobre 2016 »[1]. Cette décision confirme la volonté « d’aboutir à une adoption avant la fin de la législature », soit avant le 25 février 2017. En effet, la procédure accélérée, limite la navette parlementaire à une unique lecture dans chaque chambre : Assemblée nationale et Sénat.

    Pour aller plus loin :

    [1] Cf. JO du 8 novembre 2016.

  • Paris : la 11ème grande Marche pour la Vie aura lieu le 22 janvier 2017

    IMPRIMER

    Affichemarche22janvier2017.jpg
    La grande Marche pour la vie est lancée !

    Rendez-vous le 22 janvier à Paris 

    Condamner les personnes qui veulent dissuader d’avorter est la dernière invention du gouvernement. Cette initiative sera discutée au Parlement dans les mois à venir.

    Elle s’inscrit dans une promotion délirante de l’avortement orchestrée depuis 5 ans, avec notamment la suppression du délai de réflexion et de la condition de détresse.

    La 11ème Marche pour la vie est l’occasion pour les citoyens d’exprimer leur indignation face au drame de l’avortement qui frappe une grossesse sur 4.

    Un avortement ça fait mal.

    220 000 avortements par an ça fait très mal :

    • des vies humaines supprimées, parmi lesquelles la quasi-totalité d’une population marquée par son génome,
    • des femmes en souffrance et sommées de se taire,
    • des équipes médicales détournées du serment d’Hippocrate, des consciences tourmentées,
    • des familles abîmées,
    • une société anesthésiée.

    Les élections présidentielles et législatives de 2017 offrent l’occasion d’interpeller avec force les prochains responsables politiques sur la valeur de toute vie humaine. Dans cette optique, la Marche Pour la Vie renouvelle son organisation avec l’émergence d’une nouvelle génération.

    Elle annonce que sa grande manifestation annuelle aura lieu le dimanche 22 janvier 2017 à Paris.

    http://enmarchepourlavie.fr/

  • L'émoi quand des foetus de vache sont jetés à la poubelle

    IMPRIMER

    On s'émeut à juste titre de la façon dont les vaches "gestantes" et leurs foetus sont traités dans les abattoirs. Et si le sort des petits d'homme avortés suscitait un émoi semblable ?

  • Hongrie : la pratique de l'avortement est en net recul

    IMPRIMER

    De Lifesite.news

    Les initiatives pro-vie du gouvernement hongrois réduisent les avortements de près de 25%

    BUDAPEST, Hongrie, 1er novembre 2016 (LifeSiteNews) - Sous la Hongrie communiste, l'avortement était devenu le principal moyen de contrôle des naissances. Aujourd'hui, les efforts pro-vie déployés par le gouvernement conservateur du premier ministre Viktor Orbán diminuent le nombre d'avortements.

    L'administration d'Orbán encourage ouvertement les femmes à accoucher. Son gouvernement contribue à organiser les adoptions, aide les familles, encourage l'éducation religieuse et facilite les cours d'éthique dans le système d'éducation publique.

    En conséquence, de 2010 à 2015, le taux d'avortement a diminué de 23 pour cent, et, rien qu'au premier trimestre de 2016, les avortements ont chuté de plus de 4 pour cent, a déclaré le secrétaire d'État parlementaire au ministère des Capacités humaines dans le journal 'Magyar Hirlap'.

    En 2011, une campagne pro-vie a placé des affiches aux arrêts de bus hongrois avec l'image d'un bébé dans l'utérus, disant: «Je comprends que vous n'êtes pas encore prêt pour moi, mais donnez-moi à l'agence d'adoption. Laissez-moi vivre ! "

    Orbán a été critiqué pour sa campagne pro-vie et pour l'utilisation de l'argent de l'Union européenne (UE) pour le financer. En juin 2011, Viviane Reding, commissaire européenne aux droits fondamentaux, a déclaré: "Cette campagne va à l'encontre des valeurs européennes. Nous souhaitons que les fonds européens nous soient retournés le plus rapidement possible."

    Le secrétaire d'Etat hongrois pour la Famille et la Jeunesse Miklós Soltész a défendu la campagne en déclarant: "Nous voulons souligner l'importance de la vie".

    L'administration Obama et les Nations Unies ont toutes deux critiqué le gouvernement conservateur d'Orban, l'accusant d'avoir "obstrué" l'accès à l'avortement avec des "périodes d'attente inutiles, des conseils hostiles ou des objections de conscience".

    Cette année, l'ONU a qualifié cette politique de «discrimination de genre».

    La nouvelle constitution de la Hongrie, promulguée en 2011, stipule explicitement que la vie humaine sera protégée du moment de la conception.