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Défense de la Vie - Page 105

  • Un appel de la FAFCE : Aidez-nous à soutenir et protéger la famille en Europe !

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    Aidez-nous à soutenir et protéger
    la famille en Europe

    Bruxelles, le 30 mars 2016

    Chers amis,

    Les familles stables offrent le terreau d'une société heureuse, parce que la famille en est la cellule de base. Les Familles sont le trésor de l'Europe! Elles élèvent, elles soignent, elles protègent, elles sont le lieu où se disent les joies et les peines. 

    Depuis sa fondation en 1997, la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe - FAFCE - s'efforce de promouvoir des politiques favorables à la famille au niveau européen. Même si  l'Union Européenne et le Conseil de l'Europe ont des compétences limitées en matière de politique familiale, leurs décisions peuvent avoir de lourdes conséquences sur la vie quotidienne des familles, aux plans matériel, culturel et même spirituel. 

    L'Europe est aujourd'hui confrontée à une très grave crise démographique. Dans aucun pays de l'Union Européenne le taux de natalité n'est suffisant pour assurer le renouvellement des générations. Paradoxe, quand les études montrent que les européens souhaiteraient en moyenne un enfant de plus, mais le rêve ne devient pas réalité... principalement faute de confiance en l'avenir.

    Nous voulons ramener la confiance dans nos pays, nous voulons que les familles retrouvent confiance en l'avenir.

    Pour continuer notre action à Bruxelles, nous avons besoin de soutien, nous avons besoin de votre soutien. Les ressources de la Fédération ne viennent que des dons, nous ne bénéficions d'aucun financement public.

    Notre action se fonde sur l'enseignement social de l'Eglise Catholique. La FAFCE est la seule grande organisation familiale européenne qui se réfère explicitement à l'enseignement de l'Eglise. Nous vivons en un temps de rapides évolutions sociales, l'affirmation d'une identité claire ôte toute ambiguïté à nos références, dont les origines sont connues. Reconnaître et savoir d'où l'on vient permet seul de savoir vers où aller. Notre objectif est de contribuer au bien commun en faisant valoir et reconnaître les droits de la famille.

    Notre bureau bruxellois compte deux salariés, qui suivent les politiques menées par l'UE et le Conseil de l'Europe, et proposent en permanence analyses et préconisations pour les Institutions Européennes et les associations membres.  

    Pour pouvoir poursuivre notre action, il nous faut encore trouver environ 50 000 € cette année.

    Si vous croyez avec nous que la famille est essentielle à l'avenir de l'humanité, je vous appelle à exprimer votre soutien par un don. Tout don, quelle que soit son montant est une contribution personnelle à la promotion de politiques favorables à la famille en Europe, il sera entièrement affecté à notre activité à Bruxelles où notre équipe est totalement engagée à faire entendre la voix des familles.
     
    Pour l'Europe, son trésor c'est la famille, pour nous aider à diffuser ce message auprès des Institutions Européennes, votre soutien peut faire la différence.....pour la famille!

    Merci de votre compréhension. Rien n'est impossible à Dieu, mais Son projet pour le monde demande notre coopération....

    Antoine Renard
    President

    P.S. pour recevoir des informations sur nos actions, abonnez-vous gratuitement à notre newsletter. Pour  faire un don, cliquez ici ou co-dessous. Pour les résidents fiscaux en France, tout don est déductible de 66%, un reçu fiscal est émis pour chaque don.

    La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe, FAFCE, détient un statut participatif auprès du Conseil de l’Europe, est membre de la Plateforme des droits fondamentaux de l’UE et représente les associations familiales de 15 Etats européens.

  • La Pologne à l'avant-garde pour la défense de la vie humaine

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    De Claire Bréguet sur la-nouvelle-gazette-française.fr :

    Mobilisation historique en Pologne contre l’avortement 

    pologne

    La loi actuelle polonaise autorise l’avortement jusqu’à 25 semaines dans trois cas: «risque pour la santé » de la mère, viol ou inceste ou « non viabilité » du fœtus. L’initiative pro-vie a recueillie en quelques heures les 100.000 signatures citoyennes nécessaires pour être prise en considération par le législateur. Elle a eu le soutien de membres éminents du parti Loi et Justice, qui aux dernières élections d’octobre s’est engagé à entreprendre des changements profonds dans le pays sur la défense des valeurs non négociables soutenues par l’humanisme chrétien. Le Premier ministre, Beata Szydlo, interrogée à la radio, reconnaissait être en faveur d’un débat au Parlement sur cette réforme pour abolir l’avortement.

    L’Église catholique a aussi montré son soutien. Dans une note de la Conférence épiscopale, lue dimanche à la fin de la messe célébrée dans les églises du pays, les évêques polonais ont averti que la législation actuelle ne défendait pas pleinement le droit à la vie en permettant l’avortement dans trois cas. Ils soutiennent l’interdiction totale de l’avortement et encouragent les Polonais à défendre la vie humaine dès la conception et sans exception, rappelant que la position catholique à cet égard est «claire et immuable. » Cette déclaration a déclenché la semaine dernière la colère des féministes radicales : des pro-avortements ont arrêté ostensiblement dans plusieurs paroisses de Varsovie la lecture de la déclaration des évêques, et ont utilisé les réseaux sociaux pour encourager et alimenter le rejet, encourageant à des manifestations de rue devant le Parlement de Varsovie et dans dix autres villes.

    «Chaque jour, l’avortement prend trois nouvelles vies en Pologne. Chaque année, en Pologne, on tue légalement plus de 1.300 enfants, plus de 94% d’entre eux en raison de suspicion de maladie. Dans ces circonstances, il n’y a pas de place pour l’attente ou des mesures d’efficacité incertaine », affirme Fundacja Pro . «Nous avons besoin d’une campagne qui influence largement l’opinion publique et qui conduise à abrogation de l’avortement le plus tôt possible. Nous devons montrer la vérité sur ce qu’est l’avortement. Nous encourageons tout le monde à nous rejoindre, en choisir la vie « conclut l’organisation pro-vie. Porte-parole de Priests for Life, Custodio Ballester, a salué l’initiative polonaise comme «l’action politique la plus audacieuse depuis la Seconde Guerre mondiale ». « Un Parlement souverain, qui bénéficie du soutien de la majorité du peuple polonais, veut que l’avortement soit considéré comme un crime contre la vie humaine. Cette proposition rend hommage à la nation polonaise et met en évidence la dictature gay-avorteur de l’UE et de l’ONU à qui sont soumises les nations européennes», a déclaré Ballester.

  • Quand Tugdual Derville évoque la soif de la Miséricorde dans les sociétés traversées par les atteintes à la vie

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    La soif de la Miséricorde dans les sociétés traversées par les atteintes à la vie

    (Discours de Tugdual Derville au Congrès apostolique mondial de la Miséricorde; source : aleteia.org).

    C’est une grande joie autant qu’un honneur de m’exprimer devant vous aujourd’hui en tant que laïc, chrétien engagé au service de la vie dans son pays. Nous sentons tous qu’il reste encore beaucoup à découvrir et à partager du trésor de la Miséricorde, et je tenterai d’y contribuer à partir de mon expérience nourrie par la Parole.

    J’évoquerai d’abord les souffrances morales provoquées par les atteintes délibérées à la vie et spécialement l’avortement. (I)

    Je continuerai en explicitant les soifs que ces blessures font naître (II).

    Tout cela conduit à considérer l’annonce de la Miséricorde une priorité en matière d’évangélisation. (III)

    I – Les souffrances morales provoquées par les atteintes à la vie

    Nos cœurs se penchent avec Dieu sur les misères du peuple

    Quand j’essaie de saisir la nature de notre vocation chrétienne dans nos sociétés actuelles, je repense souvent à celle de Moïse. Choqué par la servitude de son peuple, Moïse avait d’abord réagi par la violence, allant jusqu’à tuer un Egyptien qui maltraitait l’un des siens, avant de fuir au désert. C’est là, au Buisson ardent, que la parole de Dieu l’appelle. Cette parole rejoint son propre regard : « J’ai vu la misère de mon peuple » (Ex 3, 7). Ce que Moïse avait vu, ce qu’il avait tenté de régler avec maladresse et brutalité, Dieu le voit, lui, parfaitement. Il l’appelle à agir, à négocier (« Je t’envoie auprès de Pharaon »). Il lui donne les clés de cette démarche : un bâton, un compagnon… Il souligne aussi le sens spirituel et communautaire de cette vocation de libération de ses frères : « Vous me célèbrerez sur cette montagne » (Ex 3, 12). Tout cela part d’un cœur à cœur brulant entre l’homme et Dieu penchés ensemble sur la misère du peuple. Miséricorde déjà !

    Le saint Père parle dans son encyclique Dieu est amour du « programme du bon samaritain » : « Un cœur qui voit ». Or, que voyons-nous ? Dieu merci, pas tout. Nous ne pourrions le supporter. Chacun d’entre-nous, là où il vit, est appelé à voir les misères qui touchent et appellent son cœur. Et c’est quand nos cœurs s’empierrent que nos regards s’en détournent. Chacun passe à côté de ceux qu’il ne veut pas voir. Nous en faisons tous l’expérience, amère comme un reniement. Permettez-moi cependant de vous confier un sentiment de solitude qui, parfois, nous étreint. Il étreint, je pense, beaucoup de membres de mouvements engagés au service de la vie. C’est aussi la solitude que peut ressentir toute personne qui essaie de répondre à des urgences sociales, humanitaires ou spirituelles. Nous avons parfois l’impression, comme dans un cauchemar, d’être les seuls à voir ce que nous voyons, à prendre conscience de l’ampleur d’un drame. C’est vrai pour la famine, la misère matérielle, la maltraitance et toute forme d’injustice. C’est vrai pour les atteintes à la vie et leurs conséquences.

    Nous écoutons, rencontrons et soutenons, au sein de Alliance VITA, de nombreuses personnes confrontées aux épreuves de la vie : fractures familiales, deuils anténataux et postnataux, drames du handicap, de la solitude ou de la fin de vie. J’insisterai ici sur la question de l’avortement, même si nous pourrions aisément transposer ces réflexions à d’autres atteintes délibérée à la vie ou à la dignité humaine comme l’euthanasie, le passage à l’acte suicidaire, la prostitution…

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  • En Belgique, peut-on proposer aux femmes en détresse une autre option que celle de l’avortement ?

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    Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Belgique : peut-on proposer aux femmes en détresse une autre option que celle de l’avortement ?

    Une campagne d’information avec affichage dans les trams anversois vient d’être interdite et retirée de l’espace public. On y voyait une jeune femme en questionnement par rapport à sa grossesse et l’adresse du site internet ongeplandzwanger.be

    Les initiateurs de cette campagne d’information sont des personnes qualifiées (médecins, psychologues, infirmières) dont l’expérience en matière d’accompagnement de la détresse des femmes n’est plus à démontrer. Depuis plusieurs années, les animations proposées par l’ASBL Jongeren Info Life (JIL) sont très bien accueillies dans les écoles qui cherchent à sensibiliser les jeunes de tous horizons par rapport à l’avortement. Ce programme est d’ailleurs développé en accord avec l’association Siriz aux Pays-Bas, qui est elle-même subventionnée par le gouvernement néerlandais.

    Mais en Belgique, et plus particulièrement en Flandre, il semble qu’il y ait une situation de monopole en faveur de Sensoa, selon un décret flamand sur la prévention et l’éducation sexuelle. Dans un article paru dans De Morgen, il est même question de mettre JIL et ses associés sur une liste noire, du seul fait que JIL désinformerait la population en mettant trop l’accent sur les séquelles de l’avortement au lieu d’insister sur le soulagement des femmes après leur avortement.

    Faisant suite à une question posée au Parlement flamand, la Ministre flamande de l’éducation a pourtant réaffirmé que les écoles doivent avoir la liberté de choisir elles-mêmes les intervenants qualifiés pour l’éducation sexuelle aux écoles. JIL peut donc être invité en milieu scolaire sans problème.

    Mais suite à diverses interpellations ultérieures, la campagne d'information a finalement été retirée des tramways anversois. La question se pose dès lors de savoir s’il est encore permis aujourd’hui à une association qui encourage respectueusement les femmes à garder leur enfant de se faire connaître dans l’espace public.

    Dossier de l’IEB :
    1. Les conséquences psychologiques de l'avortement
    2. Liste des études scientifiques sur les conséquences psychologiques de l’avortement

  • La grande majorité des médecins italiens refusent de pratiquer l’IVG

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    De P. JM. Robinne sur ihsnews.net :

    70% des médecins italiens refusent de pratiquer l’IVG

    En 2005, 59% des gynécologues d’Italie ont refusé de pratiquer l’IVG en invoquant le droit à l’objection de conscience, selon les données du ministère de la Santé italien. Huit ans plus tard, en 2013, ils étaient près de 70%. Une heureuse tendance qui inquiète les mouvements féministes et certains médias.

    Comment passe-t-on de 59 à 70% de gynécologues qui refusent d’avorter en l’espace d’à peine quelques années ? s’interroge par exemple le Guardian dans un article s’intéressant à la hausse du nombre d’objection de conscience au sein de cette profession et s’appuyant sur les données du ministère de la Santé italien.

    Les données collectées par le ministère de la Santé italien sont éloquentes et confirment ce qui ressemble à une tendance bien plus large que le simple cas italien. Dans certaines régions du sud du pays, comme le Molise ou la Basilicate, plus de 90% des gynécologues ont eu recours à l’objection de conscience en 2013, soit près du double de ce qui était enregistré il y a huit ans.

    À l’échelle nationale, le nombre d’IVG dans le pays a diminué de moitié en trente ans, passant de 233 976 interventions en 1983 à 102 760 en 2013.

    Légal depuis 1978 en Italie, l’IVG (chirurgicale ou pharmaceutique) peut être pratiquée par un médecin pendant les 90 premiers jours de grossesse. Après cette période, elle demeure autorisée si l’intégrité physique ou mentale de la patiente est menacée.

  • Marche pour la Vie : il est temps

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    11079660_749953301788911_9182668649450027803_n.jpgMarche pour la Vie : il est temps

    Il est temps en Belgique que nous avancions unis pour défendre la vie humaine. Que nous portions dans les rues de Bruxelles un témoignage fort pour son respect inconditionnel.

    Il est temps que nous disions stop à cette mentalité qui veut qu’on puisse tuer un enfant avant sa naissance, voir après [1], pour quelque motif que ce soit. Que la recherche sur la trisomie 21 cède progressivement le pas sur la suppression de ceux qui en sont porteurs [2].

    Il est temps que l’euthanasie ne soit plus un phénomène banal, qui selon les chiffres du gouvernement français provoque un décès sur soixante en Belgique, sans le consentement du patient. [3] Que jamais, fin de vie ne soit synonyme d’euthanasie, mais de présence et d’accompagnement.

    Il est temps que nous disions tous ensemble non à la marchandisation du corps humain. À titre gratuit ou non, un enfant n’a pas à faire l’objet d’un contrat. Que nous disions non à la « gestation pour autrui ».

    Il est temps que nous demandions toute autre chose. Pour nos enfants et pour l’avenir. Des lois qui promeuvent la vie et protègent les plus faibles. Sinon quel est l’avenir de notre société ? Il y a pourtant tant à faire en matière d’adoption, d’aide aux parents ne pouvant accueillir un enfant (le plus souvent par manque d’argent ou par pression [4]), d’accompagnement des malades, de financement de la recherche.

    Il est temps d’en finir avec les fausses solutions qui nous détruisent littéralement. C’est l’heure du bilan. Combien de personnes blessées, et même tuées, par l’avortement ? Combien par l’euthanasie ? Combien de familles déchirées ? Combien de pays reviennent désormais sur la GPA confrontés aux drames de l’imprévisible ?

    Il est temps qu’une génération se lève dans ce pays. Et cela, nous vous le proposons le 17 avril à 15h au Mont des Arts à Bruxelles. Nous serons nombreux et déterminés.

    Parce qu’en ces temps troublés par de multiples attentats et de doutes quant à l’avenir, raisonnent dans mon esprit ces premiers mots de l’encyclique « Paix sur Terre » de Saint Jean XXIII : « La paix sur la terre, objet du profond désir de l’humanité de tous les temps, ne peut se fonder ni s’affermir que dans le respect absolu de l’ordre établi par Dieu. » [5]

    Oui, il est temps.

    Paul Forget, Marche pour la Vie Bruxelles – ASBL, président
    Informations : www.marchforlife.be
    Événement Facebook : https://www.facebook.com/events/556339581202000

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    [1] « Why should the baby live? », BMJ, 27 janvier 2012, http://jme.bmj.com/content/early/2012/03/01/medethics-2011-100411.full

    [2] 96,5 % des diagnostiqués trisomiques 21 sont avortés en France.

    [3] « L’euthanasie sans demander votre avis ? Bienvenue en Belgique ! », Figaro Vox, 18 juin 2015, http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/06/18/31003-20150618ARTFIG00150-l-euthanasie-sans-demander-votre-avis-bienvenue-en-belgique.php

    [4] « Le choix de l’IVG est souvent dicté par une précarité sociale, économique ou une pression culturelle. Si elles en avaient eu la possibilité, les femmes auraient mené leur grossesse à terme. » (rapport de 2007 de la Commission fédérale d’évaluation de la loi dépénalisant l’avortement. p. 52)

    [5] Pacem in Terris, Jean XXIII, http://w2.vatican.va/content/john-xxiii/fr/encyclicals/documents/hf_j-xxiii_enc_11041963_pacem.html

  • La Marche pour la Vie à Bucarest

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    timthumb.jpgMarche pour la vie à Bucarest

    « La vie est le don le plus important » était le slogan répété par des milliers de participants à la « marche pour la vie » organisée à Bucarest le 26 mars. Avec petits et grands, des pancartes « Pour la vie », les familles sont venues soutenir la vie, comme l’a annoncé Trinitas TV, la télévision de l’Église orthodoxe roumaine. L’événement était organisé sur l’initiative de l’Association des étudiants pour la vie. Les participants se sont rencontrés au « Parc de l’unification » dans la capitale et ont marché en direction du Parc de la jeunesse. 15 organisations non-gouvernementales chrétiennes ont donné leur soutien.
  • "O Croix du Christ", la prière interpellante du pape à l'issue du Chemin de Croix du Colisée

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    Texte intégral de la prière du Pape : «Ô Croix du Christ»

    «Ô Croix du Christ, symbole de l’amour divin et de l’injustice humaine, icône du sacrifice suprême par amour et de l’égoïsme extrême par stupidité, instrument de mort et chemin de résurrection, signe de l’obéissance et emblème de la trahison, échafaud de la persécution et étendard de la victoire.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dressée en nos sœurs et nos frères tués, brûlés vifs, égorgés et décapités avec des épées barbares et dans le silence lâche.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les visages des enfants, des femmes et des personnes, épuisés et apeurés qui fuient les guerres et les violences et ne trouvent souvent que la mort et tant de Pilate aux mains lavées.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les docteurs de la lettre et non de l’esprit, de la mort et non de la vie, qui au lieu d’enseigner la miséricorde et la vie, menacent de punition et de mort et condamnent le juste.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les ministres infidèles qui au lieu de se dépouiller de leurs vaines ambitions dépouillent même les innocents de leur dignité.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les cœurs endurcis de ceux qui jugent facilement les autres, cœurs prêts à les condamner même à la lapidation, sans jamais s’apercevoir de leurs propres péchés et de leurs fautes.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les fondamentalismes et dans le terrorisme des adeptes de certaines religions qui profanent le nom de Dieu et l’utilisent pour justifier leurs violences inouïes.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui en ceux qui veulent t’enlever des lieux publics et t’exclure de la vie publique, au nom de quelque paganisme laïc ou même au nom de l’égalité que tu nous as toi-même enseignée.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les puissants et dans les vendeurs d’armes qui alimentent le four des guerres avec le sang innocent des frères.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les traitres qui, pour trente deniers, livrent n’importe qui à la mort.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les voleurs et les corrompus qui au lieu de sauvegarder le bien commun et l’éthique se vendent dans le misérable marché de l’immoralité.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les sots qui construisent des entrepôts pour conserver des trésors qui périssent, laissant Lazare mourir de faim à leurs portes.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les destructeurs de notre “maison commune” qui par leur égoïsme ruinent l’avenir des générations futures.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les personnes âgées abandonnées de leurs proches, dans les personnes avec un handicap et dans les enfants sous-alimentés et écartés par notre société hypocrite et égoïste.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans notre Méditerranée et dans la Mer Égée devenues un cimetière insatiable, image de notre conscience insensible et droguée.

    Ô Croix du Christ, image de l’amour sans fin et chemin de la Résurrection, nous te voyons encore aujourd’hui dans les personnes bonnes et justes qui font le bien sans chercher les applaudissements ou l’admiration des autres.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les ministres fidèles et humbles qui éclairent l’obscurité de notre vie comme des bougies qui se consument gratuitement pour éclairer la vie de ceux qui sont les derniers.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les visages des sœurs et des personnes consacrées – les bons samaritains – qui abandonnent tout pour panser dans le silence évangélique, les blessures de la pauvreté et de l’injustice.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les miséricordieux qui trouvent dans la miséricorde l’expression la plus haute de la justice et de la foi.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les personnes simples qui vivent joyeusement leur foi dans le quotidien et dans l’observance filiale des commandements.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les repentis qui savent, de la profondeur de la misère de leurs péchés, crier : Seigneur, souviens-toi de moi dans ton Royaume !

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les bienheureux et dans les saints qui savent traverser l’obscurité de la nuit de la foi sans perdre la confiance en toi et sans prétendre comprendre ton silence mystérieux.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les familles qui vivent leur vocation au mariage avec fidélité et fécondité.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les bénévoles qui secourent généreusement les personnes dans le besoin et celles qui sont battues.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les persécutés pour leur foi qui dans la souffrance continuent à rendre un témoignage authentique à Jésus et à l’Évangile.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les rêveurs qui vivent avec un cœur d’enfant et qui travaillent chaque jour pour rendre le monde un peu meilleur, plus humain et plus juste.

    Dans ta sainte Croix, nous voyons Dieu qui aime jusqu’au bout, et nous voyons la haine qui fait la loi et assèche les cœurs et les esprits de ceux qui préfèrent les ténèbres à la lumière.

    Ô Croix du Christ, Arche de Noé qui a sauvé l’humanité du déluge du péché, sauve-nous du mal et du malin ! Ô Trône de David et sceau de l’alliance divine et éternelle, réveille-nous des séductions de la vanité ! Ô cri d’amour, suscite en nous le désir de Dieu, du bien et de la lumière.

    Ô Croix du Christ, enseigne-nous que l’aube du soleil est plus forte que l’obscurité de la nuit. Ô Croix du Christ, enseigne-nous que l’apparente victoire du mal se dissipe devant le tombeau vide et face à la certitude de la Résurrection et de l’amour de Dieu que rien ne peut vaincre ou obscurcir ou affaiblir. Amen !»

  • "How do you see me ?" Une vidéo puissante pour la Journée de la trisomie 21

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    Une vidéo puissante pour la Journée de la trisomie 21

    « Voilà comment je me vois. Je me vois comme une personne ordinaire qui vit une vie qui en vaut la peine, qui a du sens, qui est belle. Et toi, comment me vois-tu ? »

    À l’occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21, le 21 mars, la Fondation Jérôme Lejeune est fière de vous présenter la nouvelle campagne de communication internationale réalisée avec la fédération italienne Coordown et d’autres associations européennes, avec le soutien extraordinaire de Saatchi & Saatchi New York, et l'incroyable participation de l'actrice Olivia Wilde et bien sûr, d’Anna Rose !

  • Belgique : Neuvaine de prière avec Saint Jean-Paul II en préparation à la Marche pour la Vie

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    veillee.jpgNeuvaine de prière avec Saint Jean-Paul II en préparation à la Marche pour la Vie.

    Pour le respect de la Vie de sa conception à sa mort naturelle, et en préparation à la Veillée pour la Vie du 16 avril et la Marche pour la Vie du 17 avril 2016, nous prions, unis à Saint Jean-Paul II depuis les quatre coins de la Belgique la neuvaine suivante, chaque vendredi, du 19 février au 15 avril.

    Ô MARIE,

    aurore du monde nouveau,
    Mère des vivants,

    NOUS TE CONFIONS LA CAUSE DE LA VIE:

    regarde, ô Mère, le nombre immense
    des enfants que l’on empêche de naître,
    des pauvres pour qui la vie est rendue difficile,
    des hommes et des femmes
    victimes d’une violence inhumaine,
    des vieillards et des malades tués
    par l’indifférence
    ou par une pitié fallacieuse.

    Fais que ceux qui croient en ton Fils
    sachent annoncer aux hommes de notre temps
    avec fermeté et avec amour

    L’ÉVANGILE DE LA VIE.

    Obtiens-leur la grâce de l’accueillir
    comme un don toujours nouveau,
    la joie de le célébrer avec reconnaissance
    dans toute leur existence
    et le courage d’en témoigner
    avec une ténacité active, afin de construire,
    avec tous les hommes de bonne volonté,
    la civilisation de la vérité et de l’amour,
    à la louange et à la gloire de Dieu
    Créateur qui aime la vie.

    – S. JEAN-PAUL II, EVANGELIUM VITAE

     

    Veillée pour la Vie

    le 16 avril à 20h à l'église Sainte Catherine

    Dans un mois nous retrouvons pour prier ensemble notre Seigneur avec l'intercession de la Vierge Marie, des anges et de tous les saints.

    Cette veillée pour la vie sera, grâce à votre présence et à vos prières, un moment de ressourcement, de joie et d'espérance pour vivre fidèlement dans le Christ, servir nos frères et soeurs les plus fragiles et défendre la vie sous toutes ses formes.
  • Le lancement de la fédération "Un de Nous" ("One of Us")

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    Lu sur le site de "La Croix" (Marine Lamoureux) :

    Défense de la vie : lancement de la fédération « Un de nous »

    Samedi 12 mars, près de 1 200 personnes se sont réunies salle Gaveau, à Paris, à l’occasion du premier forum européen « Un de nous » consacré à la défense de la vie.

    L’un de ses promoteurs, Jean-Marie Le Mené (1), président de la Fondation Jérôme Lejeune, en décrypte les enjeux.

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    Quels sont les objectifs de la fédération européenne « Un de nous », lancée le 12 mars à Paris, en présence de plusieurs personnalités (2) ?

    Jean-Marie Le Mené : L’idée de cette fédération est de poursuivre l’élan engagé en 2012, au niveau européen, en faveur de la défense de la vie et de la dignité humaine. À l’époque, une initiative citoyenne avait été lancée autour de deux requêtes : d’une part, l’arrêt des financements de l’Union européenne pour la recherche sur l’embryon ; d’autre part, la fin du soutien apporté par l’UE à certaines campagnes de promotion de l’avortement dans des pays en voie de développement, au mépris de la législation de certains États membres. Le succès avait été réel, avec deux millions de signatures recueillies. Et pourtant… rien ne s’est passé. Comme si l’Europe n’était pas prête à assumer les conséquences d’un processus de démocratie participative qu’elle avait elle-même promu… En organisant ce premier forum et en créant la fédération européenne < Un de nous >, nous souhaitons assurer une pérennité à cette mobilisation et montrer notre volonté de travailler ensemble – une trentaine d’associations est aujourd’hui impliquée. Le cadre national est trop étroit pour agir.

    Quelle est la suite ?

    J-M. L : Nous allons miser sur trois types d’action. Tout d’abord, le lobbying européen, bien entendu. Le combat sur les valeurs passe par là. Une action en justice est d’ailleurs en cours pour contester la non-prise en compte de notre initiative citoyenne de 2012. Au-delà, les sujets ne manquent pas : le risque d’extension de l’euthanasie, l’eugénisme croissant via le diagnostic prénatal, la faible mobilisation des pouvoirs publics en faveur d’une baisse du nombre d’avortements, la promotion du gender, de la gestation pour autrui, etc. Ensuite, nous allons tenter de porter notre message dans des pays aujourd’hui moins mobilisés que l’Europe latine et les pays de l’Est, dans lesquels « Un de nous » a eu de l’écho. Je pense en particulier à l’Allemagne. L’histoire tragique de ce pays peut en effet être un moteur pour s’élever contre certaines pratiques comme l’eugénisme qui sévit aujourd’hui autour de la trisomie 21. L’idée serait par exemple d’organiser là-bas un nouveau forum. Enfin, troisième piste, unir nos forces pour organiser des marches communes pour la vie et la famille, qui sont trop dispersées à l’heure actuelle.

    Samedi, un prix a été remis à Pattaramon Chanbua​, jeune mère porteuse thaïlandaise, qui avait refusé d’avorter après un diagnostic de trisomie. Quel est le message ?

    J-M. L : L’histoire de cette femme est symptomatique des nombreuses dérives de notre monde. Elle illustre tout d’abord que la gestation pour autrui est liée à l’extrême pauvreté des femmes. Ensuite, nous avons voulu saluer le courage de cette mère qui a refusé d’avorter, - comme le lui demandait l’agence de GPA -, car un des jumeaux qu’elle portait était atteint de trisomie. C’est un message très fort concernant les enfants touchés par le handicap. La remise de ce prix, à Paris, a d’ailleurs été un moment très émouvant.

    Le forum a peu été relayé dans la presse. Pourquoi ce courant de pensée a-t-il tant de mal à se faire entendre ?

    J-M. L : Je crois que l’Europe a perdu sa vision humaniste. Il y a aujourd’hui un vide de valeurs, dont s’empare le marché. Il suffit de regarder ce qui se passe en France pour la trisomie 21 : le dépistage, chez la quasi-totalité des femmes enceintes, est financé par l’assurance-maladie, c’est un marché lucratif pour les laboratoires  ! Au bout du compte, plus personne ne s’interroge sur le fait que l’on préfère éliminer in utero toute une population plutôt que de consacrer des financements à la recherche pour soigner cette maladie.

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    (1) Les premières victimes du transhumanisme, éditions Pierre Guillaume de Roux, 172 p., 19,50 € (2) Parmi elles, des eurodéputés, Katalin Novak, ministre de la famille hongroise, Alberto Ruiz-Gallardon, ancien ministre espagnol de la justice, Philippe de Villiers, fondateur du Mouvement pour la France.