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Défense de la Vie - Page 85

  • Le discours du pape au Corps diplomatique

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    De zenit.org :

    Discours au Corps diplomatique : le pape défend les Droits fondamentaux de l’homme (Texte intégral)

     
    Voeux au Corps diplomatique © Vatican MediaVoeux Au Corps Diplomatique © Vatican Media

    Le droit à la vie, à la liberté et à l’inviolabilité de chaque personne humaine, le droit de former une famille, la liberté de mouvement, le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion, le droit au travail… le pape François a défendu ces droits fondamentaux de la Déclaration universelle des droits de l’homme, ce 8 janvier 2018, devant le Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège.

    Le pape a en effet consacré son traditionnel discours de vœux du Nouvel An à ce document, soixante ans après son adoption de la part de l’Assemblée Générale des Nations Unies (10 décembre 1948): « Après soixante ans, a-t-il déploré, il est regrettable de relever comment de nombreux droits fondamentaux sont aujourd’hui encore violés. »

    Au fil de son long discours, le pape a formulé des vœux pour les pays ravagés par les conflits, notamment l’Irak, la Syrie, l’Ukraine, et divers pays d’Afrique. Il a plaidé pour « le désarmement intégral » : « La prolifération des armes aggrave clairement les situations de conflit et comporte des coûts humains et matériels considérables qui minent le développement ainsi que la recherche d’une paix durable. »

    Anne Kurian

    Discours du pape François

    Excellences, Mesdames et Messieurs,Elle constitue une belle coutume, cette rencontre qui, en conservant encore vive dans les cœurs la joie de Noël, m’offre l’occasion de vous présenter personnellement les vœux pour l’année commencée depuis peu et de manifester ma proximité ainsi que mon affection aux peuples que vous représentez. Je remercie le Doyen du Corps Diplomatique, Son Excellence Monsieur Armindo Fernandes do Espiríto Santo Vieira, Ambassadeur de l’Angola, pour les paroles déférentes qu’il vient de m’adresser au nom de tout le Corps Diplomatique accrédité près le Saint-Siège. J’adresse une spéciale bienvenue aux Ambassadeurs venus de l’extérieur de Rome pour l’occasion, dont le nombre s’est accru suite aux relations diplomatiques nouées avec la République de l’Union du Myanmar, en mai dernier. De même, je salue les Ambassadeurs résidents à Rome toujours plus nombreux, parmi lesquels se trouve, à présent, l’Ambassadeur de la République de l’Afrique du Sud, tandis je voudrais dédier une pensée particulière à feu l’Ambassadeur de la Colombie, Guillermo León Escobar-Herran, décédé quelques jours avant Noël. Je vous remercie pour les relations fructueuses et constantes que vous entretenez avec la Secrétairerie d’État et avec les autres Dicastères de la Curie Romaine, en témoignage de l’intérêt de la communauté internationale pour la mission du Saint-Siège et pour l’engagement de l’Église catholique dans vos pays respectifs. Dans cette perspective se situe aussi l’activité du Saint-Siège concernant les Conventions, qui l’an dernier a vu la signature, au mois de février, de l’Accord Cadre avec la République du Congo et, au mois d’août, de l’Accord entre la Secrétairerie d’État et le Gouvernement de la Fédération Russe sur les voyages sans visa des titulaires de passeports diplomatiques.

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  • Ohio: La trisomie 21 ne peut plus justifier un avortement

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    OHIO : LA LOI QUI INTERDIT L'AVORTEMENT DES FOETUS PORTEURS DE TRISOMIE 21 DÉFINITIVEMENT ADOPTÉE

     de genethique.org

    Le Gouverneur de L’Ohio, John Kasich, a signé vendredi 22 décembre la loi adoptée par le Sénat en novembre dernier (cf. En Ohio, le Sénat vote l'interdiction d'avorter si le foetus est porteur de trisomie 21Interdiction des avortements basés sur le diagnostic prénatal de trisomie 21 en Ohio : un projet de loi adopté par la Chambre basse et Ohio: La trisomie 21 ne saurait plus justifier un avortement) qui interdit les avortements pour les fœtus porteurs de trisomie 21.

    La loi, qui devrait entrer en vigueur dans 90 jours, interdira non seulement aux femmes de demander un avortement à la suite d'un diagnostic de trisomie 21, mais condamnera aussi les médecins pratiquant ces avortements pour félonie. Ces derniers encourront 18 mois de prison, une amende de 5000 $, la perte de leur licence médicale et de potentielles poursuites en cas de blessure du patient ou de décès.

    Sources: Times, Jamie Ducharme (23/12/2017)
  • Quand Stéphane Mercier répond aux questions de l'Homme Nouveau

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    Lu sur le site de l'Homme Nouveau (Adélaïde Pouchol) : 

    Est-ce un crime de faire réfléchir sur l'avortement ?

    Est-ce un crime de faire réfléchir sur l'avortement ?

    Stéphane Mercier est philosophe, il est auteur de La Philosophie pour la vie. En février 2017, il est licencié par l'univesité catholique de Louvain pour avoir dispensé un cours poussant à la réflexion sur l'avortement. En répondant aux questions d'Adélaïde Pouchol, il revient sur son licenciement et nous parle de son livre.

    Vous étiez professeur de philosophie à l’Université catholique de Louvain puis vous avez, l’année dernière, donné un cours sur l’avortement à vos élèves. Depuis, vous avez été au cœur d’une vive polémique, que s’est-il passé ?

    Au début du mois de février de l’année dernière, j’ai dispensé un cours de philosophie sur la question de l’avortement, qui devait simplement présenter les arguments rationnels permettant de conclure que l’avortement est un meurtre. J’ai donné ce cours à deux reprises, devant des élèves ingénieurs et des étudiants en sciences sociales et politiques, soit un ensemble de quelque 600 personnes environ. Une fois ce cours donné aux deux auditoires, j’ai continué à enseigner normalement pendant plusieurs semaines, jusqu’à ce que la polémique explose à cause de quelques étudiants, qui ont averti une association militante pro-Genre, laquelle a ensuite alerté les médias. J’avais mis à disposition des étudiants, sur la plate-forme web de l’université, un texte reprenant les grandes lignes de mon cours afin qu’ils puissent compléter leurs notes et reprendre l’argumentaire à tête reposée. Ce document a été rendu public et l’Université catholique de Louvain a immédiatement réagi, en m’interdisant de faire cours. La direction de l’Université a d’abord voulu me licencier, mais, puisqu’une telle démarche était illégale, elle n’a en fait eu qu’à attendre le mois de septembre pour ne pas renouveler, comme elle le fait d’habitude chaque année, mon contrat de chargé de cours invité. Le recteur m’a également gratifié d’un blâme en précisant qu’il mettait en cause non pas le fond mais la forme de ce que j’avais dit... Pourtant, toutes les fois où j’ai demandé que l’on m’explique précisément ce qui posait problème dans mon cours, je n’ai reçu qu’une fin de non-recevoir. Il faut dire que l’Université était extrêmement gênée que je remette en cause publiquement l’avortement, qu’elle considère comme « un droit fondamental », pour reprendre les termes du communiqué qu’elle a publié au moment des faits. 

    Comment les étudiants ont-ils réagi à votre cours ?

    D’abord, et contrairement à ce qu’ont laissé entendre certains médias, je n’ai absolument pas parlé d’avortement pendant des semaines et des semaines : je ne suis pas monomaniaque et il faut, de toute façon, varier les sujets, sans quoi les étudiants se lassent. Toujours est-il que, si certains ont été étonnés ou même choqués lorsque j’ai commencé mon propos sur l’avortement, ils ont vite compris que mon but n’était pas de les obliger à me croire, de les juger ou encore de les agresser, mais d’abord et avant tout de les faire réfléchir. Je n’avais pour ambition que d’exposer, aussi rationnellement que possible, un ensemble d’arguments. En fait, il s’agissait de répondre à la question philosophique de la nature de l’avortement.

    Les étudiants se sont-ils manifestés après le désaveu de l’Université ?

    Il semble que nombre d’étudiants aient trouvé la réaction des cadres de l’Université catholique de Louvain, sinon absurde, au moins disproportionnée mais ils ne pouvaient clairement pas me soutenir publiquement sans risquer de compromettre leurs études. 

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  • Les évêques rwandais s'opposent à un élargissement de l'accès à l'avortement et dénoncent sa banalisation

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    De Marie Malzac sur le site du quotidien La Croix :

    Au Rwanda, les évêques opposés à une modification du Code pénal sur l’avortement

    La conférence épiscopale du Rwanda s’est élevée mi-décembre contre la tentation d’élargir les conditions d’accès à l’avortement, un « péché grave », alors que ce sujet est au cœur des débats dans ce pays.

    Pour le moment, il n’y a ni calendrier ni texte en particulier, mais la question de la réforme du Code pénal en matière d’avortement agite l’opinion publique rwandaise. C’est pour cela que les membres de la Conférence épiscopale du Rwanda (CEPR) ont décidé de monter au créneau, afin de redire la dignité de la vie humaine « dès sa conception », dans un communiqué diffusé le 15 décembre, à l’occasion d’une de ses sessions ordinaires.

    « Nous avons jugé utile de revenir sur la gravité du crime de l’avortement, comme nous l’avons fait le 17 décembre 2010 dans notre message plaidant pour la protection de la vie », affirment-ils ainsi en guise d’introduction.

    Les évêques dénoncent la « banalisation » de l’avortement

    « Notre société est menacée par le relativisme moral, concernant spécialement les relations sexuelles en dehors du mariage, qui ont de déplorables conséquences sur la vie humaine, sur la famille voire sur tout le pays. Parmi ces conséquences, il y a les grossesses indésirables constituant le point moteur de la tentation à l’avortement, actuellement favorisé par les lois qui, de plus en plus, tendent vers la banalisation de ce crime », déplorent-ils.

    Depuis 2012, le Code pénal autorise en effet l’avortement en cas de viol, d’inceste, de mariage forcé ou de risque pour la santé de la mère et de son enfant. Pourtant, de nombreuses femmes, souvent issues de milieux pauvres, ont encore recours à l’avortement illégal, en raison de leur ignorance de la loi. Un quart des femmes incarcérées dans le pays le seraient d’ailleurs en raison d’un avortement non autorisé, selon l’ONU rwandaise « L’initiative des Grands lacs ».

    « Un crime grave »

    « Nous voudrions rappeler que l’avortement est un crime grave parce qu’il ne vise qu’à supprimer la vie d’un innocent. Le meurtre d’un enfant dans le sein de sa mère ne peut jamais être justifié », martèlent les évêques. « Il constitue donc un péché grave devant Dieu et une monstruosité au sein de la famille humaine », insistent-ils.

    Dans les cas de grossesses non désirées chez les filles mineures, l’avortement peut entraîner, de l’avis de la CEPR, de « graves séquelles psychiques qui se manifestent souvent par un profond et maladif chagrin ». Il s’agit dès lors, indiquent-ils, de les accompagner « vers l’acceptation de soi et l’accueil maternel des enfants qu’elles portent ».

    « Nous voudrions demander à toutes les instances compétentes, et en particulier aux législateurs de notre pays, au personnel du domaine de la santé et à toute la société rwandaise en général, de ne pas céder à toute tentative qui puisse nuire à la vie humaine », concluent-ils, invitant les uns et les autres à « unir leurs forces pour combattre l’immoralité sexuelle et l’avortement, surtout au niveau de la jeunesse ».

    Des rencontres ont lieu régulièrement entre le ministère de la santé et les évêques rwandais « sur l’utilisation des méthodes naturelles dans la limitation des naissances en montrant les dangers des méthodes artificielles que le gouvernement encourage dans les hôpitaux », a indiqué à La Croix l’abbé Jean de Dieu, responsable de la communication de la Conférence épiscopale. En termes de planification familiale, les désaccords sont nombreux entre le gouvernement et l’épiscopat.

    « Les évêques veulent rappeler qu’en insistant sur les valeurs d’intégrité et de fidélité nous pouvons sauver les jeunes tandis qu’en distribuant les préservatifs leur destruction reste garantie », relève encore ce prêtre.

    Chiffres record de propagation du sida

    Dans un pays où le sida atteint des chiffres record, les autorités cherchent aussi depuis plusieurs années à contenir sa propagation. Le taux de contamination est désormais stable. Parmi les mesures pour lutter contre ce fléau, la distribution gratuite de préservatifs. Une pratique fermement condamnée par les évêques. Récemment, Mgr Servilien Nzakamwita, évêque de Byumba, l’a qualifiée « d’autorisation à la fornication pour les adolescents ».

    L’épidémie de sida

    La ministre de la santé s’est défendue en indiquant qu’au-delà de cette distribution, les autorités faisaient également des efforts pour promouvoir un comportement responsable et « l’abstinence », selon l’agence espagnole EFE, qui l’a interrogée dans un article paru le 26 décembre.

    Cette question n’est pas sans rappeler la polémique suscitée par les propos de Benoît XVI en 2009, dans l’avion que le menait en Afrique. À cette occasion, il avait affirmé que pour lutter contre le sida, les préservatifs n’étaient pas la solution, et qu’au contraire, ils risquaient « d’aggraver le problème ». L’année suivante, il avait nuancé ce propos dans Lumière du monde (Bayard, 2010, 300 p., 20,99 €), en indiquant que « dans certains cas individuels », le préservatif pouvait constituer un « début de moralisation ».

  • L'archevêque de Séoul appelle au « respect de la vie humaine »

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    Du site "Eglises d'Asie" (Missions étrangères de Paris) :

    Dans son message de Noël, l'archevêque de Séoul appelle au « respect de la vie humaine »

    Dans son message de Noël, le cardinal Andrew Yeom Soo-jung, archevêque de Séoul et administrateur apostolique de Pyongyang appelle au « respect de la vie humaine ». Et souligne que « l’embryon humain doit être considéré comme un être humain ».

    Vendredi 15 décembre, dans son message de Noël, le cardinal Andrew Yeom Soo-jung, archevêque de Séoul et administrateur apostolique de Pyongyang, rappelle l’importance du « respect de la vie humaine »« L’enseignement de l’Eglise catholique, affirme-t-il, est clair sur le fait de l’embryon humain doit être considéré comme un être humain ».

    Vers une dépénalisation de l'avortement ?

    En Corée du Sud, une pétition, lancée le 30 septembre dernier pour « abolir le statut criminel de l’avortement et autoriser l’usage de la pilule du lendemain » a recueilli plus de 230 000 signatures. Le 26 novembre, la Maison Bleue a annoncé la mise en place d’une étude sur la législation en vigueur.

    Sur le fondement du chapitre 27 du Code pénal (articles 269 et 270), une femme qui interrompt volontairement sa grossesse encourt une peine d'un an d'emprisonnement ou une amende de deux millions de wons. Mais la loi sur la santé de la mère et de l’enfant, qui date de 1973, autorise, dans certaines situations, l’avortement. L’article 14 de cette loi permet les interruptions volontaires de grossesse dans le cas d’une grossesse résultant d’un viol ou d’un inceste, si le fœtus est porteur de certaines anomalies génétiques ou congénitales ou encore si la santé de la mère est mise en danger du fait de la grossesse. Une révision de juillet 2009 de cette loi a abaissé le seuil à partir duquel l’avortement n’est plus légal, de la 28ème à la 24ème semaine de grossesse, et a exclu des maladies comme l’hémophilie et l’épilepsie des anomalies congénitales autorisant un avortement thérapeutique. La pilule du lendemain, elle, est délivrée sur ordonnance médicale.

    En 2005, les statistiques gouvernementales recensaient 342 000 avortements par an, chiffre réduit à 169 000 par an en 2010, et dont seulement 6% étaient conformes à la loi en vigueur. Selon l’Eglise catholique, le chiffre réel des avortements est beaucoup plus élevé, le nombre de 1,5 million d’avortements par an étant avancé.

    Le droit à la vie, « le plus fondamental des droits de l’homme » selon la Cour constitutionnelle

    En 2012, La Cour constitutionnelle a rendu un arrêt inédit en faveur du « droit à la vie », affirmant que celui-ci est « le plus fondamental des droits de l’homme » et que le droit d’une femme à disposer de son corps « ne pouvait être invoqué comme étant supérieur au droit à la vie d’un fœtus ». La même année, le gouvernement décidait de maintenir la pilule du lendemain sur la liste des médicaments nécessitant une prescription médicale.

    Ces dernières années, les évêques catholiques de Corée du Sud n’ont cessé de renouveler leur opposition à l’avortement ainsi qu’aux procédés contraceptifs, préconisant la diffusion des méthodes de régulation naturelle des naissances. En devenant archevêque de Séoul en 2012, Mgr Yeom avait annoncé vouloir poursuivre la politique pastorale de son prédécesseur dans le domaine de la bioéthique, sujet qui fait débat en Corée du Sud, en particulier sur les questions de l’euthanasie, de l’avortement et surtout de la recherche sur l’embryon. Evêque auxiliaire et vicaire général de l’archidiocèse de Séoul de 2002 à 2012, Mgr Yeom était notamment connu pour son action en faveur de la défense d’une « culture de vie ».

    L'avortement, point de divergence entre Moon Jae-in et l'épiscopat sud-coréen ?

    Depuis 2011, la CBCK a même instauré un « dimanche pour la vie » célébré chaque année au mois de mai, afin d’« engager la société à restaurer la dignité humaine et le respect de la vie de sa conception aux derniers instants ».

    En avril dernier, la Conférences des évêques catholiques de Corée (CBCK) publiait, comme à son habitudeune analyse des programme des candidats à l’élection présidentielle. Si, d’une manière générale, le programme de M. Moon Jae-in, du Parti Minju (Parti démocratique, centre-gauche), désormais président élu, correspondait aux enseignements de l’Eglise catholique, la seule exception notable concernait l’avortement. A ce sujet, Moon Jae-in ne s’exprimait pas clairement, considérant que « ce sujet nécessite une large consultation de la société civile ».

    Par ailleurs, le cardinal Yeom dénonce dans sa lettre les conflits et souligne les inégalités croissantes. Il invite, en outre, à prêter une attention particulière aux marginalisés et aux malades, « à prendre soin des personnes âgées qui sont pauvres, des immigrés qui n’ont nulle part où aller, des femmes et des enfants victimes de violences domestiques ».

    En 2014, lors de son voyage apostolique en Corée du Sud, le pape François avait demandé aux chrétiens de s’opposer aux « modèles économiques inhumains » qui créent « de nouvelles formes de pauvreté ».

  • Les Nations-Unies travaillent à un « Brave new world »

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    Les Nations-Unies travaillent à un « Brave new world »

    Le « Standaard » de ce lundi 11 décembre publie une longue opinion de René STOCKMAN, supérieur-général des Frères de la Charité, au sujet du droit à la vie. Un ami a bien voulu traduire cet article pour belgicatho; grâces lui soient rendues. 

    «  Le Comité des Droits de l’Homme des Nations-Unies s’est réuni au début du mois de novembre 2017 pour faire une déclaration officielle concernant le contenu du concept de «  droit à la vie ». Ce Comité est composé d’experts internationaux qui doivent promouvoir les Droits de l’Homme en donnant des directives claires au sujet de la façon dont il faut interpréter, actualiser et implémenter ces droits. Le but est que les autorités nationales suivent ces directives ; elles ne sont donc pas facultatives. Ce même Comité a aussi pour mission de réprimander, de juger et de prendre des mesures pour en commander le respect, à l’égard des pays qui n’en observent pas les lignes directrices.

    Le « droit à la vie » qui était à l’agenda, est un thème qui va à l’essentiel de la Déclaration des Droits de l’Homme, à moins qu’il n’en soit déjà le fondement. D’ailleurs, comment peut-on parler de droits de l’homme si le droit à la vie n’est pas garanti ? […]

    Ni enfant, ni fœtus

    La session de novembre était consacrée à l’attitude qu’il faut adopter quand un enfant à naître semble présenter une anomalie. La mère a-t-elle le droit de recourir à un avortement eugénique ou doit-on aussi tenir compte des droits de l’enfant ? Et à quelles conditions cet avortement peut-il avoir lieu ?  Une nouvelle fois, on aurait pu attendre, compte tenu des prescriptions légales qui valent déjà dans certains pays pour  permettre un avortement, que le comité formule des règles générales qui tiendraient compte autant de la mère que de l’enfant à naître. Mais la discussion prit une autre tournure et les conclusions furent affolantes.

    En premier lieu, on prit clairement distance du principe de base selon lequel le fœtus a aussi droit à la protection, un principe pourtant proclamé par la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Ensuite, il fut convenu qu’au cours de la discussion de ce thème, on ne souhaitait pas tenir compte de considérations philosophiques et idéologiques. On refusa même de parler d’un « enfant » et on utilisa avec difficulté le terme de « fœtus », toujours en fonction de la prémisse selon laquelle un enfant n’existe, et n’a donc de droits, qu’à partir de sa naissance. A plusieurs reprises, le terme « fœtus » fut remplacé par le concept « grossesse », car il s’agit alors de la situation dans laquelle se trouve la femme et non de la situation du fœtus ou de l’enfant à naître.

    Pratiques nazies

    Sur cet arrière-plan, on se demanda quelle devrait être l’attitude vis-à-vis de l’avortement eugénique […]

    Il ne se dégagea aucune ligne directrice, mais bien une recommandation en vue de rendre possible la décriminalisation complète de l’avortement, sans conditions de temps, partant de la thèse selon laquelle il faut tout faire pour prévenir un handicap. L’avortement eugénique fut décrit comme la voie la plus indiquée dans la lutte contre les handicaps et toute entrave à l’avortement fut considérée comme une violation des droits de l’homme et une atteinte à la vie de la femme.

    Se pose alors la question de savoir ce qui est protégé : la vie biologique ou les capacités mentales et physiques dont quelqu’un ne dispose pas encore ? Celui qui ne satisfait pas aux conditions supposées se voit donc a priori refusé le droit à la vie.

    Les Droits de l’Homme furent définis en 1948, dans le sillage du régime nazi, pour lequel l’eugénisme était le critère permettant de se défaire de tout ce qui ne correspondait pas à l’image de « l’Übermensch ». A-t-on oublié que c’est précisément pour cette raison que l’avortement eugénique fut explicitement rejeté ? A l’époque on avait appris quelque chose de l’histoire récente, mais il est vraisemblable qu’aujourd’hui, aux Nations-Unies, l’histoire soit tombée dans l’oubli.

    Vous ne pouvez non plus vous en référer à cette histoire, car, en faisant référence aux pratiques nazies, vous causeriez aux femmes qui avortent un traumatisme supplémentaire.

    Par bonheur, survint en même temps une réaction du Comité des Droits des Personnes présentant un handicap, Comité qui est également actif au sein des Nations-Unies. Selon ce Comité, l’avortement en fonction d’un handicap mental ou physique est en contradiction avec les droits des personnes présentant un handicap. Une législation qui incite à de tels avortements, renforce l’idée qu’un handicap ne peut être compatible avec une bonne vie. Dit crûment : qu’il est préférable que de tels enfants ne soient pas nés. Et donc, soient tués.

    Du droit à l’obligation

    Que le Comité des Droits de l’Homme des Nations-Unies en arrive à une telle conclusion est chose incompréhensible. Elle refuse formellement le droit à la vie à un groupe de personnes […]. Et elle remet leur sort aux mains d’un tiers qui porte l’enfant, in casu la femme. Mieux encore, dans ce cas, le Comité encourage l’avortement et en fait un droit et peut-être sous peu une obligation.

    Le suicide assisté et l’euthanasie sont à l’agenda de ce Comité des Nations-Unies pour le début de 2018. Nous devons donc nous attendre encore à une collection de nouveaux droits qui, au nom de l’autonomie, donnent le droit de tuer : soi-même et d’autres.

    S’agit-il là d’un raffinement ultérieur des Droits de l’Homme ? Qu’est-ce que cela dit de notre « civilisation » ? Ma foi, nous vivons dans un Brave new world, comme celui que décrivit Aldous Huxley. »

  • L'Europe n'a jamais été aussi favorable à la vie

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    Lu sur "le coin des experts" sur le site genethique.org :

    « JAMAIS L’EUROPE N’A ÉTÉ AUSSI FAVORABLE À LA VIE »

    GRÉGOR PUPPINCK Interview 05 décembre 2017  IVG-IMG  

    Le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Nils Muiznieks, publie un rapport pour dénoncer « des menaces résurgentes pour la santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes ». Gènéthique fait le point avec Grégor Puppinck[1], docteur en droit et Directeur du Centre Européen pour le Droit et la Justice (ECLJ-Strasbourg).

    Gènéthique : La publication à venir d’un rapport du Conseil de l’Europe sur les questions autour de l’IVG était connue. Il est présenté aujourd’hui, quel est son contenu ?

    Grégor Puppinck : Ce rapport, endossé par le Commissaire européen aux droits de l’homme, Nils Muiznieks, a été en grande partie rédigé, comme il est précisé dès l’introduction, par le principal lobby américain pour la promotion de l’avortement auprès des instances internationales, le Center for Reproductive Rights. Un lobby proche du Planning familialCe n’est donc pas un rapport d’experts mais un rapport de lobby. Aussi, comme tel et sans surprise, il reprend mot pour mot l’agenda des lobbys pro-IVG.  A savoir :

    1/ Omission complète de toute mention de l’enfant,

    2/ Droit à l’IVG jusqu’à la naissance,

    3/ Restriction de la liberté de conscience des professionnels de santé.

    En fait, le militantisme du Commissaire Muiznieks était déjà bien connu. Déjà, en 2014, il avait refusé de condamner l’infanticide néonatal, alors qu’il avait été saisi par plus de 200 000 citoyens, prétendant à l’époque que cette question ne faisait pas partie de son mandat…

    G : Quelle importance faut-il accorder à ce rapport ?

    GP : Il n’y a pas lieu d’accorder beaucoup d’importance à ce document car cette fonction de commissaire est purement politique. Il n’a aucun pouvoir, très peu d’autorité et encore moins de notoriété. C’est d’ailleurs pour cela qu’il peut se permettre de prendre des positions aussi peu responsables. En fait, c’est regrettable pour le Conseil de l’Europe car cela ne fait pas très sérieux.

    D'ailleurs, la Cour européenne des droits de l'homme ne prévoit aucun "droit' à l'avortement. Tout au plus, la Cour européenne tolère l'avortement : mais dire comme le fait le Commissaire, qu'il existerait un droit à l'avortement sur demande au titre des droits de l'homme est tout simplement faux. Il existe en revanche un droit à al vie, et la Cour européenne a admis que les Etats peuvent garantir ce droit depuis la conception de l'embryon.

    G : Le rapport suggère un certain nombre de recommandations aux Etats membres. Ne sont-elles pas le signe que les « acquis » en matière d’IVG sont bousculés et que la tendance face à cette question est en train de s’inverser ?

    GP : Ce rapport témoigne d’un durcissement des positions des promoteurs de l’avortement qui n’hésitent plus aujourd’hui à recommander de bafouer les libertés de conscience, d’opinion et d’expression des personnes critiques à l’égard de l’avortement. Ils sont aussi prêts à recommander l’avortement jusqu’à la naissance.

    Il me semble que ce durcissement est l’expression d’une crainte face à la (re)prise de conscience croissante dans la société des problèmes que posent l’avortement. Le rapport s’inquiète d’ailleurs de ce phénomène. Les mouvements provie ont une très forte capacité de mobilisation populaire qui fait totalement défaut aux promoteurs de l’avortement. Il semble que les tenants de l’avortement veuillent graver un droit à l’avortement dans le faux-marbre des droits de l’homme, tant qu’ils en ont encore le pouvoir. Ils se pressent car cela pourrait changer rapidement. Les Etats-Unis ont élu un président et une administration provie, et en Europe, plusieurs pays prennent la même direction. Ceux-ci estiment qu’un plus grand respect de la vie est un progrès pour les droits de l’homme. Jamais l’Europe n’a été aussi favorable à la vie.

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    [1] Grégor Puppinck a dirigé la rédaction de "Droit et prévention de l'avortement en Europe", LEH Editions, 2016.

  • Le Serment d'Hippocrate revu et corrigé ne protège plus la vie à naître

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    LE NOUVEAU SERMENT D'HIPPOCRATE MET LA VALEUR DE LA VIE HUMAINE EN BALANCE

     de genethique.org

    A l’occasion de son Assemblée générale en octobre 2017 à Chicago (USA), l’Association Médicale Mondiale (AMM) a adopté une version amendée du serment d’Hippocrate.  Initialement promu en 1948 suite à l’implication d’éminents médecins allemands dans des expérimentations sur des prisonniers non consentants, des euthanasies, etc., le serment, aussi connu comme la déclaration de Genève, est utilisé par les médecins du monde entier. Dans un certain nombre de pays, il fait même partie intégrante de la législation régissant l’exercice de la médecine.

    La version moderne adoptée cet automne reflète les changements du contexte dans lequel s’exerce l’éthique médicale. Ils manifestent une vision plus bureaucratique et plus légaliste de la médecine.

    La première modification consiste à transformer le "serment" en "engagement". Dans un monde toujours plus sécularisé, le terme de serment indiquerait une référence trop significative à une « divinité » qui « donnerait des lois ».

    La loi naturelle elle-même semble ne plus avoir cours et, dans la phrase : « même en cas de menace, je n’utiliserai pas mes connaissances médicales contredisant les lois de l’humanité », « les lois de l’humanité » ont été remplacées par « les droits humains et les libertés civiles ». Le bien et le mal sont placés sous l’égide de la loi positive, qui apparait désormais comme principale référence. Dans certaines circonstances, le bien et le mal pourraient même être définis par le gouvernement.

    Le changement le plus significatif concerne l’autorisation implicite de l’avortement : « Je maintiendrai le plus grand respect pour la vie humaine dès le moment de la conception » est remplacé par « je maintiendrai le plus grand respect envers la vie humaine ». L’interdiction universelle à l’avortement disparait. Ce passage soulève aussi la question de la fin de vie[1], même si la position de l’AMM reste à ce jour résolument hostile aux pratiques de suicide assisté ou d’euthanasie.

    Enfin, la question de l’autonomie du patient s’impose également dans la version 2017 du serment qui introduit une nouvelle clause : « Je respecterai l’autonomie et la dignité du patient ». Si le concept contient une certaine noblesse, « cela signifie-t-il que le médecin devra répondre à toutes les demandes du patient, quelles qu’elles soient ? ». 

    La version votée du nouvel "engagement d’Hippocrate" est disponible ici

    [1] Sujet récemment débattue par l’AMM réunie à Rome sur ce sujet (cf. Pape François : « L’euthanasie est toujours mauvaise »).

    Sources: Mercator, Michael Cook (30/11/2017)

  • Un rosaire sur les côtes irlandaises pour la sauvegarde de la foi catholique et le respect de la vie

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    D'Olivier Bault sur reinformation.tv :

    Après le Rosaire aux frontières en Pologne, l’Irlande organise un Rosaire sur les côtes pour la foi catholique et pour la vie

    Rosaire frontières côtes catholique Irlande
     
    Le Rosaire aux frontières qui a rassemblé un très grand nombre de catholiques le samedi 7 octobre en Pologne fait des émules. Après une prière du Rosaire nationale en Italie le vendredi 13 octobre, « pour suivre les enseignements de Marie et pour suivre le très bel exemple donné par nos frères polonais », c’est en Irlande qu’avait lieu ce dimanche, jour de la fête du Christ Roi (dans le Nouvel Ordo), un « Rosaire sur les côtes pour la foi et pour la vie ». Pourquoi ce jour ? Tout simplement, expliquent les organisateurs, parce que l’Irlande a été le premier pays consacré au Christ Roi, dans les années 1940. Dimanche, tout le long des côtes irlandaises, la prière du Rosaire a donc été dite à partir de 14 h 30, suivie du Chapelet de la Divine Miséricorde à 15h. Plus de 250 lieux de prières avaient été déclarés aux organisateurs tout le long des côtes d’Irlande, y compris en Irlande du Nord, alors que l’objectif initial était de 53.

    Le Rosaire sur les côtes pour protéger l’Irlande du mal

    Au moins quatre évêques et de nombreux prêtres avaient annoncé qu’ils y prendraient part. L’intention de cette grande prière nationale, comme le nom donné à cette initiative l’indique, était la restauration de la foi catholique en Irlande et la protection des enfants dès la conception. Les organisateurs rappellent les mots de Pie IX : « Donnez-moi une armée qui récite le chapelet et je ferai la conquête du monde. » Ils avaient demandé aux fidèles d’amener avec eux leurs médailles miraculeuses pour les faire bénir par les prêtres et les enterrer sur le bord de mer en demandant à la Vierge Marie d’intercéder pour protéger l’Irlande contre le mal. Ils disent ouvertement s’être inspirés du centenaire des apparitions de la Vierge Marie à Fatima et aussi de l’initiative « Rosaire aux frontières » polonaise.

    La foi catholique en recul en Irlande, mais il y a des signes d’espoir

    L’Irlande a connu au cours des dernières décennies un spectaculaire recul de la foi catholique, la part de la population irlandaise se rendant à la messe dominicale passant de 90 % en 1984 à 18 % en 2011, même si aujourd’hui encore plus des trois quarts des Irlandais se considèrent catholiques. Du reste, chez les jeunes, les trois quarts se déclarent désormais au contraire sans religion. Kathy Sinnott, organisatrice du « Rosaire sur les côtes pour la foi et pour la vie », évoque néanmoins dans le journal catholique polonais Nasz Dziennik du week-end, plusieurs signes d’espoir pour l’Irlande : « Depuis une vingtaine d’années, on voit apparaître en Irlande des groupes de prière, et depuis une dizaine d’années l’adoration du Saint Sacrement est à nouveau pratiquée dans presque chaque paroisse au moins pendant une heure chaque semaine, alors que c’était devenu très rare. »

    Prier pour que la vie continue d’être protégée dès la conception en République d’Irlande comme en Irlande du Nord

    Et en ce qui concerne la défense de la vie, alors que la République d’Irlande était jusqu’ici un des pays où le droit à la vie était le mieux protégé dès la conception, un référendum a été annoncé en septembre dernier par le premier ministre Leo Varadkar pour révoquer l’article de la constitution qui garantit ce droit à la vie. Cette annonce intervenait quatre ans après la loi qui a autorisé l’avortement en cas de « risque de suicide » de la femme enceinte si un tel avortement lui est refusé. En Irlande du Nord, où le droit à la vie est également protégé, le gouvernement britannique a décidé de rembourser le voyage des femmes qui souhaiteraient se faire avorter en Grande-Bretagne.

    Le Rosaire aux frontières polonais inspire encore les catholiques d’autres pays

    Le 8 décembre prochain, pour la fête de l’Immaculée Conception, ce sera au tour des catholiques de Colombie de réciter la prière du Rosaire dans tout le pays et ils ont demandé aux organisateurs du Rosaire aux frontières polonais de les soutenir par la prière. Dans leur demande, les organisateurs colombiens ont écrit leur crainte de voir, après l’accord de paix, les communistes des FARC transformer le pays en un nouveau Venezuela ou un nouveau Cuba. « En Pologne, vous savez combien le communisme est terrible », ont-ils écrit, « et nous savons que le Rosaire est l’arme la plus puissante contre le diable et le communisme ». Les organisateurs du Rosaire aux frontières polonais ont encore été informés d’initiatives similaires en Croatie et en Italie, mais cette fois aux frontières du pays comme cela avait été le cas en Pologne.

    Olivier Bault

  • 2 décembre : Veillées pour la Vie à Bruxelles et Namur

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  • Russie : un million de signatures pour la défense de la vie

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    De Jivko Panev sur le site "Orthodoxie.com" :

    Un million de signatures pour la défense de la vie en Russie

    Un million de signatures pour la défense de la vie humaine dès le moment de la conception, pour l’interdiction des avortements artificiels et pour l’attribution de fonds du budget fédéral pour aider les femmes enceintes et les familles avec enfants seront transmises le 21 novembre 2017 à l’administration du président russe Vladimir Poutine par des représentants du mouvement Pro-vie, selon les informations de l’agence Interfax-religion. Il est prévu que les participants se mettent en rang près de l’Administration du Kremlin avec des boîtes pleines de signatures, collectées par des bénévoles dans toutes les 85 régions du pays. Ces boîtes sont au nombre de cent, décorées par des dessins d’enfants. Des actions auront lieu plus tard mardi près des ambassades des pays où est protégée la vie de l’enfant avant la naissance, en soutien des positions législatives de ces États. Une « flash mob » au moyen des réseaux sociaux aura lieu également le même jour. Des partisans au droit de a vie dès le moment de la conception téléchargeront des photos avec le hashtag #миллион_ и _я (1 million et moi) et #зажизнь (pour la vie). « La vie des enfants avant la naissance est protégée dans 139 pays à des degrés divers. Quant à la Russie mourante, elle appartient à la catégorie des pays les plus libéraux dans ce domaine, où la vie d’un enfant avant sa naissance n’est pas protégée du tout », a déclaré le coordinateur du mouvement Serge Tchesnokov. Le métropolite Hilarion (Alfeyev) de Volokolamsk a parlé de ce sujet récemment à l’émission télévisée « L’Église et le monde », déclarant que du point de vue de l’Église et de beaucoup de professionnels de la médecine et hommes de sciences, les fœtus sont des êtres humains. « Du point de vue de l’Église », a-t-il précisé, le fœtus n’est pas une partie du corps maternel, mais un autre être humain ». Au mois d’août, le mouvement « Pro-vie » de Russie avait annoncé la collecte de plus d’un million de signatures pour soutenir l’initiative d’attribuer un montant du budget de l’État aux familles nombreuses. La liste de signatures contient également une proposition de protection de la vie de chaque enfant dès le montant de sa conception.

  • Le sénat de l'Ohio interdit d'avorter si le foetus est porteur de trisomie 21

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    EN OHIO, LE SÉNAT VOTE L'INTERDICTION D'AVORTER SI LE FOETUS EST PORTEUR DE TRISOMIE 21

    de genethique.org

    Le Sénat de l’Ohio a adopté mercredi une loi qui criminalise l’avortement si le fœtus est porteur de trisomie 21. Avec 20 voix pour et 12 voix contre, cette loi, qui qualifie cet avortement de crime au quatrième degré, peut conduire à des sanctions pénales et le retrait du permis d’exercer la médecine en Ohio pour le praticien reconnu coupable. Les femmes enceintes seraient exemptées de toute responsabilité pénale.

    La chambre des représentants de l’Ohio avait introduit cette proposition de loi le 1er novembre (cf. Interdiction des avortements basés sur le diagnostic prénatal de trisomie 21 en Ohio : un projet de loi adopté par la Chambre basse)

    Le projet de loi doit être transmis par l’Assemblée générale de l’Ohio au bureau du gouverneur, John Kasich, qui doit promulguer la loi. L’Ohio est le troisième Etat du pays à prendre une telle mesure.

    Pour aller plus loin :