Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Persécutions antichrétiennes - Page 117

  • L'inventaire des lieux de culte chrétien détruits en Egypte depuis le 14 août

    IMPRIMER

    Destructions de lieux de culte chrétiens en Egypte depuis le 14 août

    Bilan documenté et chiffré de L'Oeuvre d'Orient

    Paris, 11 septembre 2013 (Zenit.org) Mgr Pascal Gollnisch

    L’Œuvre d’Orient a eu la confirmation par les plus hautes autorités spirituelles de la liste des bâtiments chrétiens incendiés ou saccagés ces dernières semaines en Égypte par les Frères Musulmans ou des personnes qui leur sont proches (cf. Ci-dessous). 

    Cela constitue de toute évidence une vague de persécutions de nature différente par rapport aux violences ponctuelles et discriminations dont les chrétiens faisaient l’objet.  

    La position jusqu’au-boutiste des extrémistes fait craindre la poursuite de ce mouvement antichrétien.

    L’Œuvre d’Orient demande que toutes les conséquences soient tirées de ce nouvel état de fait et en particulier que les autorités égyptiennes actuelles procèdent sans tarder à la protection et à la reconstruction des lieux chrétiens : églises, écoles, maisons de santé, habitations … 

    Mgr Pascal Gollnisch - Directeur général (Paris, le 10 septembre 2013)

    Œuvre d’Eglise, l’Œuvre d’Orient est la seule organisation française entièrement dédiée au soutien des chrétiens d’Orient. Elle contribue à leur éducation, à leurs soins et les accompagne spirituellement depuis plus de 150 ans. Son champ d’action couvre 23  pays, principalement au Moyen-Orient. 

    Plus d’infos : www.oeuvre-orient.fr

    Liste des lieux chrétiens incendiés ou saccagés depuis le 14 août 2013 :

    Lire la suite

  • Richard de Sainte-Anne, un franciscain hennuyer martyrisé au pays du soleil levant

    IMPRIMER

    De la Belgique au Japon: la trajectoire d'un bienheureux franciscain (Zenit.org - Anita Bourdin)

    Le martyrologe romain fait aujour'hui mémoire, entre autres, du bienheureux Richard de Sainte-Anne, prêtre, franciscain et martyr (1585-1622).

    Il est particulièrement fêté aujourd'hui en Belgique, à Tournai, car il était né à Beignée, un hameau de Ham-sur-Heure. A 19 ans, il entra chez les franciscains de Nivelles. Puis, ayant rencontré à Rome un missionnaire du Japon, il désira aller y annoncer le Christ.

    L'évangélisation du pays avait débuté en décembre 1547, au moment où saint François-Xavier avait rencontré à Malacca trois Japonais, dont le Samouraï Yajiro, qui fut baptisé à la Pentecôte 1548. Lorsque le saint mourut aux portes de la Chine en 1552, il y avait au Japon 800 chrétiens, et deux jésuites, un prêtre et un frère.

    C'est en 1593 qu'arrivèrent les franciscains, leur mission se développa en dépit de persécutions sanglantes. En 1614, le christianisme fut interdit et les missionnaires expulsés.

    Richard rejoignit la mission de Nagasaki, où il déploya tout son zèle apostolique. Mais il fut arrêté et mourut martyr, avec 54 compagnons, le 10 septembre 1622: 33 chrétiens furent attachés et brûlés vif et 22 autres décapités.

  • Le bienheureux Jacques Gagnot mort en déportation sous la Révolution

    IMPRIMER

    Le bienheureux Jacques Gagnot (béatifié par Jean-Paul II le 1er octobre 1995; fêté le 10 septembre) (wikipedia)

    Jacques Gagnot (connu sous le nom de père Hubert de Saint-Claude) (1753-1794), est prêtre et carme de la maison de Nancy. Lors de la révolution il est arrêté et condamné à être déporté en Guyane. Incarcéré sur un navire aux Pontons de Rochefort il meurt le 10 septembre 1794 sur l'île Madame. Il est béatifié par Jean-Paul II le 1er octobre 1995.

    Jacques Gagnot est né à Frolais le 9 février 1753.

    En 1790, le gouvernement en place sous la Révolution, a peur que les prêtres ne pousse le peuple contre eux. Il exige donc des prêtres qu’ils prêtent serment de fidélité à la "Constitution civile du clergé", ce qui les amènerait, en conséquence, à se couper de l'autorité de Rome et devenir schismatique. Face au refus d'un grand nombre de religieux, en 1791, le gouvernement commence à considérer comme suspect tous les religieux, prêtre ou évêques qui n'auraient pas fait leur serment de fidélité à la république. En 1792 les instances révolutionnaires prévoient et décident de déporter en Guyane tous les réfractaires.

    Les forces de polices acheminent donc vers le port de Rochefort 829 prêtres et religieux réfractaires. Ceux-ci ne sont pas toujours maltraités lors de leur voyage jusqu'à Rochefort, mais les conditions du voyage sont très pénibles. Aucun d'eux ne s'échappera ou ne cherchera à le faire, malgré les possibilités qui leur sont parfois offertes. Après un certain temps de détention, on embarque les prisonniers sur deux anciens navires "négriers" ayant servi pour la traite des esclaves. Ce sont les fameux "pontons de Rochefort".

    Mais les conditions de vie abord des navires sont encore plus affreuses pour les prêtres qu’elles ne l’étaient pour les esclaves. En effet, les esclaves étaient des "marchandise" humaine qu'il fallait conserver (pour revendre). Mais les prêtres et les religieux sont des "ennemis à éliminer". À cette période, les Anglais effectuent un blocus des côtes françaises, et personne n'envisage sérieusement de réaliser le voyage prévu jusqu'en Guyane. Les deux navires restent donc à quai, près de l'île d'Aix, au large de l’estuaire de la Charente.

    À bord des navires, les conditions de vie sont intenables : entassement, nourriture infecte, habits pleins de poux, épidémie de typhus, interdiction de parler latin et même de prier.

    Face à l’hécatombe des prisonniers, les autorités décident, en juillet 1794, de débarquer les plus malades sur l'île Madame où a été aménagé un petit hôpital. Jacques Gagnot, d'abord déporté sur le navire "les Deux-Associés" fera partie du lot. Mais c'est trop tard pour lui, il meurt le 10 septembre 17942 et il est enterré sur l'île Madame.

    Au total, près de 550 prêtres et religieux (soit les 2/3 des personnes incarcérées) vont périr sur ces navires.

    Jacques Gagnot a été béatifié comme martyrs de la foi, le 1er octobre 1995, par le pape Jean-Paul II, avec 63 autres prêtres et religieux martyrs eux-aussi sous la révolution française en 1794-17952.

    Depuis 1910, chaque deuxième quinzaine d'août, a lieu un pèlerinage en souvenir des prêtres déportés.

  • BXL, IET, 28 septembre : colloque Mgr Sloskans

    IMPRIMER

    invitation_sloskans-3.jpg(source) Décédé à Louvain (Leuven) en 1981, Mgr Boleslas Sloskans a été, pour de nombreux belges qui l’ont connu, le symbole des chrétiens persécutés, et même, l’image du bon Pasteur qui a souffert pour ses brebis. Aujourd’hui, en Belgique, la mémoire de Mgr Sloskans se perd un peu. Ce colloque pourrait être l’occasion de découvrir l’actualité de cette figure qui peut nous faire respirer des deux poumons de l’Europe, selon l’expression du bienheureux Jean Paul II. Arrivé en Belgique en 1948 après avoir souffert dans les prisons et les camps soviétiques et en déportation en Sibérie (1927-1933), il a été fidèle jusqu’au bout de l’amour, fidèle à sa devise épiscopale : Hostia pro fratribus, « Offrande pour ses frères ».

    L’Union soviétique a montré, plus particulièrement dans sa période la plus sombre, que la haine de Dieu ne peut être, en même temps, que la haine de l’homme. À cette haine, Mgr Sloskans a répondu par la foi et l’amour, par sa foi extraordinaire et sa fidélité absolue à l’amour du Christ et de son Église, en aimant tout homme, sans exception, même celui qui, apparemment, ne mérite aucun amour. Alors qu’en 2013, l’Union soviétique n’existe plus et que le communisme « réel » n’est présent plus que dans cinq pays du monde, tout spécialement en Corée du Nord, le christianisme est encore actuellement la religion la plus persécutée et beaucoup parlent même d’une persécution « soft » dans nos démocraties occidentales. La béatitude des « persécutés pour la justice » (cf. Mt 5, 10-12) que Mgr Sloskans a tout spécialement incarnée reste donc plus que jamais d’actualité.

    L’archidiocèse de Malines-Bruxelles a ouvert, en 1999, son procès de béatification qui a déjà abouti, en 2004, à la proclamation de l’héroïcité de ses vertus. Par sa vie, le vénérable évêque nous rappelle que la force du pardon est la réponse de Dieu à la haine, à la violence, à l’injustice, au péché. À la suite du Christ, ne répétait-il pas souvent en pensant à ses persécuteurs : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 34). L’humble sainteté souriante de MgrSloskans qui, après avoir souffert dans des conditions extrêmes, s’est consumé dans la vie ordinaire peut être une lumière pour tous. Il peut nous apprendre à laisser la puissance de l’amour de Dieu transfigurer notre fragilité. Il peut nous guider ainsi sur le chemin de la résurrection, alors que « toute la création jusqu’à ce jour gémit en travail d’enfantement » (Rm 8, 22).

    Pour en savoir plus 
    sur le colloque du 28 septembre : voir l’affiche ci-dessus et www.iet.be

  • 30 catholiques vietnamiens grièvement blessés par la police

    IMPRIMER

    Vinh : 30 catholiques grièvement blessés par la police lors d’un rassemblement pacifique (EDA)

    Les paroissiens de My Yên dans le diocèse de Vinh viennent de subir une très brutale répression de la part des pouvoirs publics. Dans l’après-midi du 4 septembre, plusieurs centaines d’agents mobilisés par les autorités locales ont lancé une charge féroce contre une partie des paroissiens de My Yên rassemblée pacifiquement devant le siège du Comité populaire communal. Ils y attendaient deux prisonniers en passe d’être libérés, libération à laquelle s’étaient engagées par écrit les autorités, la veille.

    L’offensive policière a été extrêmement brutale. On compte une trentaine de blessés graves transportés dans les hôpitaux voisins par les soins de l’évêché. Pour certains d’entre eux, le pronostic vital est engagé. Dès le 6 septembre, une déclaration de l’évêché et une lettre commune de l’évêque de Vinh faisaient un récit détaillé de l’agression policière et dénonçait le comportement inhumain ainsi que le mensonge des pouvoirs publics.

    Lire la suite

  • Un parlementaire afghan suggère d'exécuter les convertis au christianisme

    IMPRIMER

    Fides.org : ASIE/AFGHANISTAN - Appel choc d’un parlementaire musulman : « exécuter les convertis au Christianisme »

    Kaboul – Un membre du Parlement afghan a suggéré que ceux qui se convertissent de l’islam au Christianisme devraient être exécutés, selon la charia , afin de mettre un terme à la croissance rapide du Christianisme parmi les citoyens afghans dans le pays et à l’étranger. Ainsi que l’indiquent à Fides des sources locales, l’appel choc du parlementaire musulman Nazir Ahmad Hanafi a été fait après qu’un rapport publié par la presse afghane, ait fait mention de l’augmentation du nombre des chrétiens en Afghanistan. Hanafi a déclaré à l’Assemblée : « Les citoyens afghans continuent à se convertir au Christianisme en Inde. Ceci est une offense à la loi islamique et, selon le Coran, ils doivent être exécutés ». Précédemment, un autre membre du Parlement afghan avait indiqué qu’en Inde, où se trouvent des milliers de réfugiés afghans, a été constituée une communauté chrétienne dénommée « église des afghans », où sont invités tous les citoyens provenant de Kaboul.

    Ainsi que l’a appris Fides, au cours du débat qui a suivi, un autre parlementaire, Abdul Latif Pedram, a déclaré que « les conversions au Christianisme sont le résultat de la présence des Etats-Unis en Afghanistan ». En conclusion, le Président du Parlement, Abdul Rauf Ibrahimi, condamnant toutes les activités de « prosélytisme chrétien » en Afghanistan, a ordonné au Comité national pour la sécurité de « suivre sérieusement la question ». Des responsables islamiques d’Afghanistan considèrent la croissance du Christianisme comme une menace pour le pays et ont mis en garde le gouvernement en ce qui concerne l’influence du Christianisme. Au cours de ces derniers mois, le « Conseil islamique d’Afghanistan » a notifié avec préoccupation au Président Karzai, la présence croissante en Afghanistan de travailleurs étrangers de religion chrétienne. Selon des sources locales, certains membres du Parlement afghan se seraient également convertis au Christianisme en secret, malgré les risques encourus.

  • Le sort de Maaoula illustre le destin tragique des chrétiens de Syrie

    IMPRIMER

    Alors que des agences de presse européennes véhiculent des informations partielles (et partiales ?) qui minimisent les évènements, voilà ce qu'on peut lire ce soir sur le site de La Croix (et qui ne fera sans doute pas réfléchir les Obama, Hollande et autres va-t-en-guerre) :

    Le village chrétien de Maaloula est tombé aux mains des rebelles

    Les rebelles ont pris une bourgade, à majorité chrétienne, proche de Damas.

    Les chrétiens ont fui la ville. On rapporte des dizaines de victimes. Des signes religieux ont été détruits.

    Mariam est une mère de famille, parmi d’autres, de Maaloula. Depuis vendredi 6 septembre, elle, ses quatre enfants et son époux Ziad sont réfugiés à Damas, chez des cousins. Ils ont fui les combats et les bombes qui ont enflammé ce haut lieu chrétien de Syrie. Joint au téléphone par La Croix, Mariam répétera : « Pourquoi cela nous arrive-t-il ? Nous n’avons rien fait et les bombes sont tombées sur le village. Nous étions en paix. Qu’a-t-il fait, mon fils de 2 ans et demi, pour mériter cela ? »

    Ziad était ouvrier dans le bâtiment. C’était avant la guerre. « Mais, depuis deux ans et demi, à Maaloula, les hommes restent à la maison, comme les femmes. Il n’y a pas de travail. » Dans la nuit de jeudi à vendredi, des voitures sont venues de Damas, situé à une cinquantaine de kilomètres, pour aider les familles chrétiennes à sortir de Maaloula. Mariam, Ziad et leurs enfants ont profité du convoi. Ils ont abandonné leur maison.

    Dimanche 8 septembre, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) confirmait que des rebelles, dont des djihadistes liés à Al-Qaida, avaient pris le contrôle du village chrétien, après de violents combats avec l’armée. Selon cette ONG, qui s’appuie sur un réseau de militants et de médecins, les combats ont fait des dizaines de morts et des centaines de blessés, parmi les rebelles, les forces gouvernementales et la population. Le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, estime que les rebelles sont constitués notamment de combattants du groupe sunnite extrémiste du Front Al-Nosra.

    Lire la suite

  • Les rebelles islamistes ont attaqué le village chrétien le plus célèbre de Syrie

    IMPRIMER

    Lu sur France 24 :

    Syrie : le village chrétien de Maaloula attaqué par des rebelles islamistes

    Des combattants djihadistes et des rebelles islamistes ont pris d'assaut, mercredi, une entrée du village chrétien de Maaloula. Situé à 55 km de Damas, le site est l'un des rares lieux où l'araméen, langue du Christ, est encore parlé.

    Resté à l'écart des violences jusqu'à présent, le village chrétien de Maaloula était au cœur de violents combats, mercredi 4 septembre.

    Des rebelles islamistes se sont emparés, mercredi, d'un poste militaire à l'entrée de la localité, située à 55 km au nord de la capitale syrienne, Damas. L'information rapportée par des habitants des lieux a été également confirmée par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

    "Les djihadistes du Front al-Nosra et des rebelles islamistes ont attaqué mercredi matin un barrage du régime à l'entrée de Maaloula, tuant huit soldats", a ainsi affirmé l'OSDH.

    "Un véhicule conduit par un kamikaze a explosé devant le barrage donnant le signal de l'attaque", a ajouté cette organisation qui s'appuie sur un large réseau de militants à travers le pays.

    "C'est la première fois que nous sommes attaqués"

    Une religieuse du monastère de Mar Takla, construit autour de la grotte et du tombeau de Sainte-Thècle, et qui n'a pas voulu être identifiée, a affirmé que les djihadistes d'"Al-Nosra tirent sur la ville depuis 06h00 (03h00 GMT) avec des obus, des mitrailleuses anti-aérienne et les projectiles ont atteint le centre-ville". "C'est la première fois que nous sommes attaqués", a-t-elle ajouté.

    Une vidéo postée par les rebelles sur Internet montre des insurgés parlant dans des talkie-walkies alors que le caméraman clame "Allah Akbar. Libération du barrage de Maaloula". La caméra montre des corps gisant sur la chaussée. L'OSDH a précisé que l'aviation avait bombardé à trois reprises le barrage pris par les rebelles islamistes.

    Un lieu hautement symbolique pour les chrétiens de Syrie

    Maaloula, l'un des plus célèbres villages chrétiens de Syrie est hautement symbolique : il est l'un des rares lieux au monde où est encore parlé l'araméen, la langue de Jésus-Christ.

    Le village, lieu de pélerinage, doit sa renommée à ses refuges troglodytiques datant des premiers siècles du christianisme. Les premiers chrétiens, persécutés, s'y réfugiaient. C'est dans ces grottes que furent célébrées les premières messes chrétiennes.

    L'attaque intervient quelques jours avant la fête de l'Exaltation de la Croix, célébrée chaque année le 14 septembre.

    Lire aussi : 

    http://www.france24.com/fr/20130905-syrie-maaloula-chretiens-minorite-frederic-pichon-islamisme

    http://www.chretiensdorient.com/article-maaloula-syrie-un-des-derniers-villages-ou-l-on-parle-la-langue-de-jesus-libere-les-rebelles-syr-119904206.html

  • Quand la police tire sur des catholiques vietnamiens

    IMPRIMER

    Radio Vatican : Au Vietnam, la police tire sur des catholiques

    Les forces de l'ordre vietnamiennes ont dispersé de façon violente, le 4 septembre, une manifestation pacifique de fidèles catholiques, à My Yen, dans la province de Nghe An, au nord du pays. Les 300 protestataires, qui demandaient la libération de deux de leurs coreligionnaires arrêtés en juin, ont essuyé des tirs à balles réelles et des coups de matraques électriques.

    Des témoins oculaires ont décrit la dispersion de la manifestation comme l'un des plus violents actes de répression mené par les autorités ces dernières années, rapporte l'agence d'information catholique "AsiaNews". 

    Selon certaines sources, des dizaines de manifestants ont été hospitalisés, certains dans un état si grave qu'ils ont été transférés à Hanoï, la capitale du Vietnam. Un prêtre de la province de Nghe An a indiqué à l'agence d'information catholique "Ucanews" que 40 personnes ont été grièvement blessées. Une autre source ecclésiastique anonyme a affirmé que les forces de l'ordre avaient détruit des statues et des images saintes. La police a frappé les protestataires rassemblés devant l'église de la paroisse de My Yen avec des matraques électriques. Les forces de l'ordre ont également jeté des grenades lacrymogènes et tiré des coups de feu en l'air pour disperser la foule. Un nombre indéterminé de manifestants catholiques a été arrêté. Selon des rapports de l'événement parus sur internet, des 3'000 représentants des forces de l'ordre mobilisés pour l'occasion, certains auraient tenté d'empêcher la prise en charge des blessés.

    Tensions à leur comble

    La veille, près de 1'000 personnes s'étaient réunies devant le siège des autorités locales pour exiger la libération de deux activistes catholiques incarcérés sans inculpation formelle. Les familles de Ngo Van Khoi et de Nguyen Van Hai ont indiqué qu'ils avaient été arrêtés en juin dernier pour avoir "troublé l'ordre public".

    Les tensions étaient à leur comble ces derniers jours, après que les autorités aient négligé de libérer les activistes alors qu'elles avaient promis de le faire de façon imminente.

    Au Vietnam, le gouvernement communiste réprime régulièrement les bloggueurs, activistes et dissidents militant pour la liberté religieuse, le respect des droits civils et la fin de l'hégémonie du parti unique. En 2013 seulement, le pouvoir d'Hanoï a arrêté plus de 40 activistes pour des "crimes contre l'Etat". En janvier dernier, un tribunal local a condamné 14 chrétiens, en majorité des catholiques, à des peines allant jusqu'à 13 ans de prison ferme pour avoir tenté de "renverser le gouvernement". Les catholiques au Vietnam sont environ 6 millions. (apic/asian/ucan)

  • Ne pas oublier les Coptes

    IMPRIMER

    La focalisation actuelle sur la Syrie ne doit pas faire oublier la situation des Coptes en Egypte. Le blog copte publie chaque jour des nouvelles alarmantes sur leur sort :

  • Un prêtre belge victime de la tourmente révolutionnaire

    IMPRIMER

    Un ami nous transmet cette notice biographique parue dans Vlan (Vertiges du Passé par René Henry) qu'il a pris la peine de recopier pour belgicatho :

    Itinéraire d'un enfant de Septroux, de Louvain à Cayenne

    Le 18 mars 1747, en l'église de Dieupart-Aywaille, l'abbé Jean Léonard Berval administre le baptême au petit Jean-Joseph Havelange né le même jour à Septroux. Sa maman est Dorothée Noirfalhize et son papa, Pascal Havelange, est un des échevins de la cour de la seigneurie de Harzé.

    Nous savons malheureusement fort peu de choses sur l'enfance, si ce n'est que ses parents lui offrirent l'occasion de suivre des études au séminaire de Liège où il reçut un enseignement qu'il sut mettre à profit puisque nous le retrouvons, à 19 ans, à la faculté des Arts à l'Université catholique de Louvain.

    Après avoir terminé ses études de théologie, en 1772 ou 1773, il est ordonné prêtre à Malines. A cette époque, le Pape Clément XIV, répondant aux pressions des grands souverains européens, supprime la Compagnie de Jésus. Il convient dès lors de remplacer le personnel enseignant du collège de jésuites. Jean-Joseph Havelange y est désigné pour y enseigner la physique puis la philosophie et, enfin, la théologie dogmatique, son domaine de prédilection.

    Lire la suite

  • Radicalisme hindou : pas de répit pour les chrétiens du Karnataka

    IMPRIMER

    ASIE/INDE - Trois cas de persécution de chrétiens au Karnataka (fides.org)

    Bangalore – Trois épisodes de violence et de persécution de chrétiens se sont vérifiés dans l’Etat indien du Karnataka, tristement connu pour la présence de groupes radicaux hindous sur son territoire. Ainsi que l’indique à l’Agence Fides le forum œcuménique indien Global Council of Indian Christians, le premier cas concerne le pasteur protestant Paramajyothi, âgé de 28 ans, qui suit des communautés chrétiennes dans 15 villages du district de Chitradurga, au Karnataka. Ces derniers jours, alors qu’il se trouvait dans son église et célébrait une liturgie en présence d’une soixantaine de fidèles, des extrémistes hindous ont fait irruption dans le lieu de culte, traînant au dehors les participants, les dénudant et les rouant de coups avec violence, leur provoquant des blessures et des fractures. Le pasteur a porté plainte devant les autorités de police, demandant une protection attendu que les radicaux hindous lui ont intimé de quitter le pays dans un délai d’une semaine.

    Lire la suite