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Persécutions antichrétiennes - Page 121

  • Syrie : appuyer les révolutionnaires c'est aider à tuer des chrétiens

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    Un religieux franciscain tué en Syrie (Radio Vatican)


    Un ermite catholique de nationalité syrienne a été tué dans son pays en guerre depuis mars 2011, a rapporté dimanche 23 juin la Custodie de Terre Sainte. Le père François Mourad avait fait son noviciat franciscain pour la Custodie à Rome avant « d’entendre un appel plus pressant du Seigneur à la vie contemplative ». Appel qu’il accomplissait en Syrie. « Il était resté l’un des nôtres » explique le père Pierbattista Pizzaballa, custode de la communauté franciscaine endeuillée par cette « triste nouvelle ». En effet depuis le début du conflit, le père François avait quitté son ermitage pour « rejoindre un frère affaibli, desservir une communauté religieuse voisine, pour trouver aussi un peu plus de sécurité », rapporte le site de la Custodie.

    Les conditions de la mort du père François ne sont pas claires. L’agence de presse de l’Eglise catholique italienne Sir rapporte deux versions distinctes. Selon la première, le père François aurait été victime d’une balle perdue, tirée par les rebelles. Selon la seconde, il aurait été tué au sein d’un couvent franciscain attaqué, pillé et détruit par les rebelles, le couvent de Saint Antoine de Padoue à Ghassanieh dans la vallée de l’Oronte.

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  • Pakistan : disparition d'un jeune musulman converti au christianisme

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    ASIE/PAKISTAN - Disparition d’un jeune chrétien provenant de l’islam (Fides)

    Peshawar – Un jeune de 16 ans, converti au Christianisme en provenance de l’islam, est porté disparu depuis le 25 mai dernier à Peshawar, chef-lieu de la province de Khyber Pakhtunkhwa. Selon des sources locales de Fides, il pourrait avoir été enlevé par des militants islamiques, très forts dans la province et son sort pourrait d’ores et déjà avoir été décidé en tant que « coupable d’apostasie ».

    Selon un certain nombre de témoins, Aman Ullah, tel est en effet le nom du jeune homme qui signifie « paix de Dieu », a été enlevé par des militants liés à la galaxie talibane mais jusqu’à présent, cet enlèvement n’a fait l’objet d’aucune revendication. Le jeune homme, qui s’était approché du Christianisme voici un an, faisait partie d’un groupe de chrétiens convertis provenant de l’islam. Il suivait des leçons bibliques dans une communauté protestante de Peshawar et avait rendu témoignage de sa foi lors d’un certain nombre de réunions. Dans une note parvenue à Fides, la communauté locale demande à tous les chrétiens de prier pour la vie du jeune homme et d’invoquer sur lui la protection de Dieu.Comme dans d’autres pays musulmans, l’apostasie de l’islam est considérée comme méritant la mort. Le Père Mario Rodrigues, prêtre pakistanais et Directeur de la Commission chargée de la Pastorale des jeunes à Karachi, explique à Fides : « Si un jeune musulman se convertit au Christianisme au Pakistan, il est contraint à vivre en cachette. Dans le cas contraire, il n’aurait pas la possibilité de rester en vie. Tout musulman pourrait se sentir en droit de le tuer. Le changement de religion n’est pas puni par la loi civile mais l’est par la loi islamique. C’est pourquoi les cas de conversion de musulmans au Christianisme sont très rares et certains ont lieu en secret ».

  • Au Mexique, le 21 juin 1927

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    Un épisode de la persécution des catholiques au Mexique : le martyre de Joseph Isabel Flores Varela (zenit.org)

    Le martyrologe romain fait aujourd'hui mémoire de saint Joseph Isabel Flores Varela, prêtre mexicain et martyr (1866-1927).

    Ce prêtre mexicain a été canonisé par Jean-Paul II, avec 26 autres martyrs, au cours du grand Jubilé de l'an 2000. Né à Santa Maria de la Paz, dans le diocèse de Guadalajara, il entendit l'appel de Dieu, et devenu prêtre, il exerça tout d'abord son ministère comme curé de la paroisse de Zapotlanejo, à Jalisco, dans son diocèse natal. Il y resta vingt-six ans, se révélant un père affectueux pour tous. Il était connu pour le tact de sa charité,  son abnégation, mais aussi son amour de la pauvreté évangélique, sa piété et sa sagesse.

    Pourtant, au moment de la persécution anti-catholique du début du XXe s., un ancien compagnon auquel il avait offert sa protection le dénonça aux autorités locales. Il fut arrêté et jeté en prison le 18 juin 1927, alors qu'il se dirigeait vers un champ où il allait célébrer l'eucharistie.

    Par trois fois, il échappa à la mort. En effet, on tenta en vain de le tuer par pendaison. Alors le chef de la milice donna l'ordre de tirer. Pourtant, un des soldats reconnut en lui le prêtre qui l'avait baptisé et il refusa de le faire. Saisi de rage, son chef l'assassinat sur le champ, pensant en finir ensuite avec le P. Flores. Mais les armes restèrent mystérieusement muettes devant le saint prêtre. Alors, l'un de ses assassins s'acharna: saisissant un poignard, il le transperça, le 21 juin.

  • L'Egypte de Morsi mène la vie dure aux chrétiens

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    Egypte : condamnée pour blasphème (source : "Portes Ouvertes")

    Dimyana Obeid Abn-Al-Nour a été condamnée sans preuve par un tribunal de Louxor à une amende exorbitante de 100 000 livres égyptiennes (11 000 €), pour avoir « insulté l’islam ».

    Ce 11 juin 2013, à l’écoute du verdict, Dimyana s’est sentie soulagée. Elle a échappé à la prison, mais la somme dont elle doit s’acquitter est exorbitante. Pourtant, aucune des enquêtes menées n’ont pu prouver les accusations à son encontre.

    Accusée par ses élèves

    Cette enseignante copte de 24 ans a été accusée par trois de ses élèves d’avoir tenu des propos blasphématoires en plein cours, alors qu’elle évoquait Akhenaton, le pharaon qui avait imposé l’adoration d’un seul dieu, le soleil.

    Selon ces trois élèves, âgés de 10 ans, elle aurait aussi comparé le pope copte Chennouda III à Mahomet, le prophète de l’islam en ayant un geste dénigrant à l’égard de ce dernier.

    Des cas qui se multiplient

    Depuis l’arrivée au pouvoir des frères musulmans, avec à leur tête le président Morsi, ce type de procès se multiplie, et les restrictions religieuses imposées aux chrétiens sont chaque jour plus nombreuses.

    Pourtant, le 7 juin dernier, le président Morsi avait signé un décret permettant la construction d’une nouvelle église copte alors que cela faisait 17 ans qu’aucune nouvelle église n’avait vu le jour (source MSN).

  • La persécution des chrétiens ouzbèkes

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    Au Tachkent : "un RAID anti-terroriste" au domicile d'une vieille chrétienne de 76 ans souffrant de la maladie de Parkinson....

    Les agents de police ont pénétré dans l'appartement en brisant une fenêtre. Cette intervention, justifiée par les autorités comme une action «contre-terroriste», a entraîné la saisie et la destruction de 15 livres religieux. Et une amende extrêmement élevée infligée à cette femme.

    La police a fait un véritable raid de l'appartement d'une protestante âgée de 76 ans. La femme, accusée de détention illégale de livres chrétiens, s'est vu imposer une amende de 10 fois le salaire minimum dans le pays.

    Naziya Ziyatdinova vit seule dans sa maison de Guliston à la périphérie de Tachkent; elle est atteinte de la maladie de Parkinson depuis un certain temps et a des difficultés à marcher. Il y a quelques semaines, le personnel du Service de la sécurité nationale et de la police secrète a fait irruption par la fenêtre de son appartement, brisant et détruisant quelques volumes de la littérature chrétienne. L'opération, qui a eu lieu vers 11 heures du matin, a été motivée par les autorités comme étant un "raid anti-terroriste».

    Dans les jours qui ont suivi le "raid", un tribunal ouzbek a condamné Naziya Zivatdinova à une amende de 795 900 soms, soit environ 300 €. La communauté protestante, qui est venue au secours de cette femme, en qualifiant de criminel le comportement des agents, a demandé aux autorités de donner plus d'informations à ce sujet. Naziya perçoit actuellement une pension de 120 000 soms, ce qui équivaut à environ 43 euro; pour payer l'amende, elle n'aurait plus rien pour vivre pendant au moins sept mois.

    La législation ouzbèke considère comme illégale toute forme de détention de littérature religieuse et les autorités judiciaires procèdent souvent à la destruction des biens confisqués dans les maisons. Naziya Zivatdinova était en possession de 6 DVD et cassettes vidéo, ainsi que d'environ 15 livres, dont sa Bible.

    AsiaNews Juin 13, 2013 via Cooperator-Veritatis

  • Bangladesh : un séminaire et deux villages chrétiens vattaqués par des islamistes

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    Lu sur Eglises d'Asie :

    Attaque d’un séminaire catholique et de deux villages chrétiens par les islamistes

    Après avoir vandalisé deux villages de catholiques aborigènes, un groupe d’extrémistes musulmans a attaqué un séminaire du diocèse de Dinajpur, blessant le recteur et des étudiants.

    Jeudi 6 juin dans l’après-midi, un groupe d’émeutiers islamistes a forcé les portes du séminaire interdiocésain Jisu Dhyana Niloy à Bulakipur, situé dans la partie nord du pays, et blessé le recteur ainsi que plusieurs étudiants.

    Il était trois heures de l’après-midi lorsque les assaillants, au nombre d’une soixantaine, se sont déversés dans l’enceinte du séminaire, vandalisant le matériel et cherchant le recteur qu’ils ont trouvé dans sa chambre où il se reposait. Il semblerait, selon les témoignages, qu’ils aient frappé à sa porte et que ce dernier leur ait ouvert sans savoir ce qu’il se passait. Alors qu’il était passé à tabac avec une grande violence, une partie des agresseurs se sont alors attaqués avec la même brutalité aux jeunes présents dans le bâtiment.

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  • Un chrétien décapité en Inde parce qu'il refusait d'embrasser l'hindouisme

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    Un officiel proche du gouvernement de l'Etat de Tripura (Inde) a décapité son gendre qui refusait d'abjurer le christianisme pour se convertir à l'hindouisme. Les faits se sont produits samedi soir. L'"exécution" s'est passée au terme d'un rituel traditionnel (une "puja") auquel a présidé un chamane. Ensuite, le corps a été jeté dans un ruisseau. Le meurtrier qui travaille avec le Département des sciences et de la technologie de l'Etat de Tripura est en fuite, tandis que le chamane (dénommé Krishnapada) qui se livre à des pratiques de sorcellerie est passé aux aveux et a donné un compte-rendu détaillé de l'assassinat. La victime était mariée depuis trois ans et avait un fils d'un an. Sa femme a déclaré que son père ne reconnaissait pas le mariage et qu'elle se sentait menacée, tout comme son enfant.

    d'après The Times of India

  • Cent mille chrétiens tués chaque année

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    La dénonciation de Mgr Tomasi devant l’ONU : 100 000 chrétiens tués par an

    source : Radio Vatican



    Environ cent mille chrétiens sont tués violemment chaque année à cause de leur foi. C’est le chiffre avancé par Mgr Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège près les Nations Unies et les autres organisations internationales à Genève lors de la 23e session du dialogue interactif entre le Conseil des droits de l’Homme et le Haut-Commissaire. 

    A ce nombre de morts s’ajoute bien d’autres plaies. Les chrétiens, dénonce Mgr Tomasi, sont contraints de tout quitter, de supporter la destruction de leurs lieux de prière ; ils subissent les viols et les enlèvements de leurs chefs comme récemment en Syrie avec les deux évêques orthodoxes. Le Proche-Orient, l’Afrique et l’Asie sont les régions ou les continents où se sont déroulées le plus de violations contre la liberté religieuse. Elles sont le « fruit du sectarisme, de l’intolérance, du terrorisme et de lois d’exclusion » a expliqué le représentant du Saint-Siège. 

    L’Europe, territoire où la présence chrétienne « fait partie intégrante de la société », n’est pas épargnée. « Une tendance émerge qui tend à marginaliser le christianisme dans la vie publique, à en ignorer l’apport historique et social et même à restreindre les capacités des communautés de foi à mener leurs œuvres sociales. »

    L’Eglise présente dans tous les domaines de la société

    A ce propos, Mgr Tomasi a rappelé le poids de l’Eglise dans de nombreux domaines : l’éducation, de la crèche à l’université ; la santé, des dispensaires aux hôpitaux ; le social, au travers des maisons de retraite, des orphelinats ou des centres de réhabilitation sociale. A ces établissements permanents, s’ajoutent les services rendus dans les camps de réfugiés ou de déplacés. 

    Mgr Tomasi a tenu à saluer la Premier ministre du Bangladesh qui a introduit une loi anti-blasphème dans la législation de son pays et le gouvernement italien qui a défendu la liberté de religion. Il a cité également le pape François qui s’est exprimé à l’occasion du 1700e anniversaire de l’Edit de Milan qui ouvra la voie à la liberté religieuse : « que les autorités civiles respectent partout le droit à exprimer publiquement sa foi et acceptent sans préjudice la contribution que le christianisme continue d’offrir à la culture et à la société de notre temps ». 

  • Multiplication des agressions antichrétiennes

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  • Nigeria : il faut déclarer l'état d'urgence

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    source : zenit.org

    Mgr Stephen, évêque de Yola, la capitale de l’État d’Adamawa au Nigeria, appelle à déclarer l’état d’urgence dans le nord-est du pays: « le gouvernement a la capacité d’affirmer son autorité » face aux terroristes.

    Mais « le gouvernement craint de perdre des voix aux prochaines élections générales s’il se bat contre Boko Haram » explique-t-il à une délégation internationale de l’Aide à l’Église en détresse, en visite dans le pays africain.

    L’évêque accuse le gouvernement guidé par Goodluck Jonathan de timidité pour combattre les « talibans africains » et les autres groupes de militants qui « déchainent le chaos dans tout le pays », non pas parce que ce serait impossible ou qu’il n’en aurait pas la capacité, mais par calcul en vue des élections.

    « Le régime a peur d’irriter les électeurs sympathisants des extrémistes alors qu’au contraire, il devrait déclarer l’état d’urgence dans le nord-est du Nigeria. La seule solution, c’est de mettre la région sous le contrôle direct de l’armée. », estime-t-il.

    Mgr Dami Mamza rapporte les attaques en série perpétrées par Boko Haram à Barma, dans l’état voisin de Borno, le 7 mai dernier : les fondamentalistes ont rasé au sol un poste de police, une caserne militaire et d’autres bâtiments gouvernementaux en tuant cinquante-cinq personnes. Le 8 mai, près de la cathédrale de Yola, ils ont ouvert le feu en pleine rue, tuant deux personnes.

    Pour l’évêque, « si des hommes préposés à la sécurité avaient été à leur poste, des attentats comme ceux-ci n’auraient pas eu lieu. Le gouvernement avait la capacité d’affirmer son autorité, mais il craignait la réaction des partisans des extrémistes qui, hélas, augmentent chaque jour. »

    La situation est encore plus dramatique dans les zones rurales, davantage exposées à la violence en raison de l’absence totale de l’État, dénonce-t-il : « Les autorités devraient prendre des mesures plus sérieuses contre Boko Haram. Au contraire, le président pense déjà au scrutin de 2015 et il est convaincu que, s’il combat le groupe jusqu’au-boutiste, il perdra une importante partie de l’électorat dans les états du Nord. »

    Selon Mgr Dami Mamza, la capacité militaire croissante des « talibans africains » et leur refus de toute possibilité de négociation constituent une sérieuse menace contre l’État de droit. « Et nous, que faisons-nous ? Allons-nous laisser Boko Haram s’emparer du gouvernement ? Non, nous ne pouvons absolument pas permettre cela. »

    Traduction d’Hélène Ginabat

  • Inde (Cachemire) : les chrétiens sommés de s'en aller

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    Sur Eglises d'Asie : 

    De nouvelles accusations et menaces ont été lancées par les extrémistes islamiques à l’encontre des missionnaires chrétiens de l’Etat du Jammu-et-Cachemire, situé dans l’extrême nord de l’Inde.

    Le Conseil Uni du Djihad (United Jihad Council (UJC), une organisation rassemblant différents groupes islamiques armés du Cachemire (1), a déclaré lundi 30 avril que « les missionnaires chrétiens travaillant dans la Vallée avaient pour but caché d’exploiter les pauvres et les déshérités en leur offrant de l’argent, afin de les convertir au christianisme ».

    Qualifiant ce comportement d’« inacceptable », le porte-parole de l’UJC, Syed Sadaqat Hussain, a poursuivi en expliquant que « l’islam était une religion de paix et d’harmonie qui protégeait les minorités, mais qu’elle ne pouvait tolérer l’existence d’activités anti-musulmanes».

    La déclaration se concluait en ordonnant à tous les missionnaires chrétiens de quitter immédiatement le Jammu-et-Cachemire, sous peine de « devoir en subir les graves et inévitables conséquences». L’UJC appellait ensuite les organisations islamiques à prendre le relais de l’aide humanitaire et caritative dispensée habituellement par les chrétiens aux populations en difficulté.

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  • Edition spéciale "enlèvement des évêques et situation en Syrie"

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    L'Oeuvre d'Orient consacre une "Edition spéciale enlèvement des évêques et situation en Syrie":

    Appel pour une prise de conscience de l'opinion publique internationale pour faire cesser les souffrances du peuple syrien et faire cesser les violences dans ce pays de convivialité et de coexistence qu'est la Syrie !

    L’Eglise d’Antioche vit des moments très difficiles. Elle traverse une période cruciale et inquiétante mais qui reste, selon l’échelle de notre foi en Christ, non sans espérance.

    En cette semaine sainte, l’exemple du Christ nous l’enseigne, haut et fort. Il n’y a pas d’anastasis, pas de relèvement, pas de résurrection sans le chemin de la Passion et de la Croix ! « Si le grain de blé qui tombe en terre ne meurt pas, il reste seul, si au contraire il meurt, il porte en lui des fruits en abondance ». C’est en cela que réside le propre et l’essence des périodes éprouvantes, telle que celle que traverse la Syrie bien aimée. L’épreuve, est bien à l’oeuvre ces jours-ci à tous les niveaux dans ce pays de coexistence et de convivialité. Celle de l’enlèvement de deux de nos évêques, de l’Eglise du Christ dans ces contrées alépines bien aimées, dont le bien aimé le métropolite Paul
    (Yazigi), mais aussi celle de la violence qui atteint des niveaux d’absurdité et un tel niveau de paroxysme qui menace l’édifice d’effondrement tragique. La situation en Syrie est aujourd’hui très alarmante et de plus en plus inquiétante.

    Tout le monde est atteint d’une manière ou d’une autre. Tout le monde en est menacé, d’une manière et d’une autre. Qu’est-ce qui peut justifier, voir légitimer l’absurdité d’une telle violence ? Un abime de destruction qui s’ouvre sur tout le monde !

    Notre patriarche bien aimé, Jean X d’Antioche, déploie efforts sur efforts, dans tous les sens, et sur tous les plans. Il ne ménage pas un effort pour faire libérer les évêques enlevés et pour contribuer à pacifier la situation, au milieu de ce torrent d’irrationalité qui s’exprime dans ce pays meurtri qu’est la Syrie d’aujourd’hui, et faire entendre la voix de la raison, de la tolérance, de l’ouverture, du respect de la liberté, de la dignité et de l’intégrité de chaque personne humaine, de la coexistence entre les différentes communautés et de ce double « partenariat de vie et citoyen » appelé de nos voeux, entre les différentes composantes du peuple syrien.

    Une prise de conscience est aujourd’hui plus que jamais nécessaire de la part de tout le monde et de la communauté internationale pour faire cesser ces souffrances et ces destructions matérielles massives, de vestiges de toute une civilisation mais aussi et surtout des vies humaines etc. Il n’est plus digne de garder le silence, de ne pas crier au monde notre indignation devant ce spectacle abominable de violence, devant cette terrible descente aux enfers pour la faire cesser.

    A LIRE AUSSI, les appels des instances internationales (source : www.orthodoxie.com)