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Persécutions antichrétiennes - Page 121

  • Népal : une église incendiée à la veille de Noël

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    Un groupe d’extrémistes incendie une église la veille de Noël (source : EDA (MEP)

    Un groupe d’hindouistes présumés a mis le feu à une église protestante ainsi qu'aux maisons de quatre récents convertis au christianisme. L’attaque s’est produite le 23 décembre dans le village de Kichet situé dans le district de Dhading, à quelques km de la capitale.

    « Nous n’en revenions pas de trouver notre église complètement détruite, et nous avons mis un petit moment à réaliser ce qu’il s’était passé », rapporte Rima Tamang, l’une des paroissiennes du village, qui était absente au moment des faits. « Certains habitants ont dit qu’ils avaient essayé d’arrêter les assaillants qui étaient armés, mais ils ont été violemment frappés ; le gouvernement doit absolument arrêter les responsables et les sanctionner », a-t-elle confié le 30 décembre à l’agence AsiaNews.

    Les maisons incendiées appartenaient à de nouveaux convertis, Ganga Lama Tamang, Lama Bahadur Tamang, Lama Bokta et Bikram Lama. Pour la plupart des habitants du village, il ne fait aucun doute que ces incendies criminels sont des avertissements adressés à ceux qui envisageraient de se convertir à leur tour au christianisme.

    « Les autorités renâclent à enregistrer nos plaintes et ignorent systématiquement les affaires qui concernent les chrétiens. Un incident comme celui-ci ne devrait pas arriver dans un pays laïc », s’insurge le Rév. Chari Bahadur Gahatraj, qui défend régulièrement les droits des chrétiens, à  la tête de la Federation of National Christian Nepal (FNCN).

    Cette fois-ci, l’affaire a été révélée par les médias dès le lendemain 24 décembre. « Un groupe d’environ neuf personnes est arrivé au village dans l’après-midi du 23 décembre, rôdant un moment les armes à la main avant d’entrer brusquement dans l’église de Kichet et d’ attaquer les habitants », peut-on ainsi lire dans l’Himalayan Times du 24 décembre. Le site d’information népalais précise que les habitants étaient en pleins préparatifs de la veillée de Noël lorsque les assaillants ont pénétré dans l’église.

    Les agresseurs ont ensuite mis le feu aux maisons de quatre chrétiens, « les réduisant en cendres », poursuit le quotidien népalais, lequel conclut que « les raisons de l’attaque n’ont pas encore été déterminées par les services de police ».

    Le responsable de la police locale, Ashok Singh affirme quant à lui ue ses services n’ont été avertis des faits que tardivement : « Mais dès que nous avons appris ce qu’il s’était passé, nous nous sommes immédiatement rendus sur les lieux pour investigation », a t-il déclaré à l'Himalayan Times.

    Le ministre de l’Information et porte-parole du gouvernement, Madhav Poudel, a minimisé l’incident, affirmant notamment qu’aucun groupe organisé n’était derrière l’attaque des chrétiens. « Des investigations sont en cours et nous serons bientôt en mesure de donner plus d’informations sur l’affaire », a-t-il promis.

    Depuis 2008, Noël est devenu un jour férié au Népal et les chrétiens ont désormais le droit de d’afficher leur foi en public, en décorant leurs fenêtres et les alentours de leurs maisons et églises. Ces manifestations d’expression religieuse ont cependant déclenché une vague d’attaques antichrétiennes qui se manifestent chaque année au moment des fêtes, généralement orchestrées par les extrémistes hindous partisans d’un retour à la monarchie et à l’hindouisme en tant que religion d’Etat.

    Cependant dans d’autres parties du Népal, les fêtes de Noël ont été l’occasion, tout au contraire, de démarches de réconciliation et de fraternité entre les différentes religions qui cohabitent dans le pays.

    Le P. Lawrence Maniya, qui travaille dans cette région depuis plus de 35 ans, rapportait le 20 décembre dernier que selon lui, seuls quelques groupes hindouistes minoritaires, faisaient régner la terreur parmi les chrétiens et les autres minorités religieuses, tel la Nepal Defense Army (NDA), dont les membres « devraient être sanctionnés faute de quoi la réconciliation entre les hindous et les fidèles des autres religions ne pourrait jamais se faire ».

    La nuit de Noël, des centaines de personnes se sont pressées à la messe de minuit dans l'église de l’Assomption de Katmandou, celle-là même où la NDA avait perpétré un attentat à la bombe meurtrier en mai 2009.

    Plus encore que les années précédentes, la célébration de la Nativité a rassemblé un grand nombre de participants non-chrétiens, essentiellement hindous et bouddhistes. « Aux yeux de Dieu, nul n’est abandonné ou mal considéré ; la grâce du Seigneur est destinée à tous ceux qui désirent vivre sous son regard », a déclaré lors de l’homélie de Noël, le P. Robin Rai,  vicaire de la cathédrale de l'Assomption.

    Cette ouverture aux autres, sans discrimination, est selon le sociologue népalais Manohar Sharma, ce qui aujourd’hui attire vers le christianisme de plus en plus de fidèles d’autres religions, en particulier ceux de l’hindouisme qui « est constitué d’une foule de pratiques discriminatoires »

    Les catholiques seraient aujourd’hui au Népal plus de 10 000 et, selon certaines statistiques, l’ensemble des chrétiens toutes confessions confondues atteindrait les deux millions de personnes. 

    (eda/msb)

  • De sa prison, Asia Bibi s'adresse au pape François

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    De Claire Le Moine, dans La Croix (la-croix.com)

    Asia Bibi écrit au pape François au lendemain de Noël

    Asia Bibi, la chrétienne pakistanaise condamnée à mort pour blasphème, a envoyé une lettre au pape François dans laquelle elle exprime sa gratitude et raconte ses conditions d’emprisonnement.

    La Pakistanaise Asia Bibi, chrétienne et mère de cinq enfants, condamnée à mort pour blasphème en novembre 2010 après avoir été accusée d’avoir insulté le prophète Mohammed par des femmes musulmanes de son village avec lesquelles elle s’était disputée, est toujours en attente d’une procédure d’appel.

    Au lendemain de Noël, la prisonnière a envoyé une lettre au pape François, publiée dans le quotidien appartenant à la Conférence épiscopale italienne, Avvenire. Asia Bibi partage sa joie d’avoir pu « célébrer la naissance du Seigneur dans la prison de Multan » avec son mari et ses enfants. « J’aurais aimé être à Saint-Pierre pour Noël, et prier avec vous, ajoute-t-elle, mais j’ai confiance dans le plan de Dieu pour moi, et peut-être que cela se réalisera l’année prochaine. »

    Asia Bibi exprime sa reconnaissance « à toutes les Eglises qui prient pour moi et se battent pour ma liberté. Si je suis encore en vie, c’est grâce à la force que vos prières me donnent. Aujourd’hui, je veux simplement me confier à la miséricorde de Dieu, qui peut tout. Lui seul peut me libérer. »

    Elle évoque ensuite les conditions de sa détention. « Ma cellule n’a pas de chauffage et ma porte est incapable de me protéger du froid glacial, les mesures de sécurité ne sont pas suffisantes, je n’ai pas assez d’argent pour les nécessités du quotidien et, comme je suis loin de Lahore, ma famille ne peut pas me venir en aide. »

    Asia Bibi achève sa lettre en souhaitant de meilleurs vœux au pape et ajoute : « Certaine que vous vous souvenez de moi dans vos prières, je vous salue avec affection. Asia Bibi, votre fille dans la foi. »

  • Mgr Ma Daqin, l'évêque chinois proscrit

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    De Patrick Saint-Paul sur le Figaro :

    Ma Daqin, un évêque chinois en résistance

    Déchu pour avoir osé sortir de l'institution communiste encadrant les catholiques de Chine, le prélat de Shanghaï est depuis tenu au secret par les autorités, mais ses ouailles guettent ses messages sur Internet.

    Perchée sur une colline dominant la banlieue ouest de Shanghaï, la basilique Notre-Dame de Sheshan attire les catholiques de toute la Chine. Ils gravissent le chemin escarpé, qui serpente à travers une forêt de bambous et mène à l'imposante bâtisse en briques de style roman, pour y prier la Vierge. Mais aussi dans l'espoir d'y apercevoir Mgr Thaddeus Ma Daqin. L'évêque «déchu» de Shanghaï est tenu au secret par les autorités chinoises dans le séminaire de Sheshan, situé en contrebas.

    «Nous ne préparons pas un Noël très joyeux, déplore un habitué des lieux en se signant plusieurs fois pour montrer sa foi catholique. Notre évêque a disparu. Le gouvernement lui interdit d'apparaître en public. Mais ce n'est pas à Pékin de nous imposer nos pasteurs. Nous prions pour le Vatican et pour notre pape François.» Le vieil homme attire le visiteur à l'abri des caméras de surveillance. Avant de dérouler un parchemin imprimé de caractères en mandarin, surplombés par la Vierge tenant le Christ à bout de bras. Il s'agit d'une reproduction de la lettre du pape Benoît XVI aux catholiques de Chine, dans laquelle il les appelle à aller prier à Sheshan tous les ans au mois de mai. «Les autorités nous interdisent de la faire circuler. Mais tous les catholiques en ont une copie», explique-t-il.

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  • Ces chrétiens qui meurent par milliers

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    Lu sur 20minutes.fr :

    Des milliers de chrétiens meurent chaque année à cause de leur foi

    PERSECUTIONS - Catholiques, protestants, orthodoxes ou anglicans, ils sont des milliers à être tués à cause de leur religion...

    Qu'ils soient catholiques, protestants, anglicans ou orthodoxes, des milliers de chrétiens meurent chaque année à cause de leur foi et sont de plus en plus souvent ciblés ensemble dans les pays du Sud, notent des experts avant les célébrations de Noël. Comment se fait-il qu'en Occident sécularisé, règne «le silence de Noël sur les chrétiens persécutés», s'est interrogé lundi en une du Corriere della Sera le fondateur de la Communauté Sant'Egidio, Andrea Riccardi, très impliqué en Afrique.

    Des menaces de la Syrie au Pakistan

    Dans La Stampa, le pape François avait dénoncé début décembre l'«oecuménisme du sang»: «on tue les chrétiens dans certains pays sans leur demander s'ils sont anglicans, luthériens, orthodoxes ou catholiques. Leur sang est mêlé». Cela devrait rapprocher ces églises concurrentes, selon le pape. De la Syrie au Nigeria ou au Pakistan, les chrétiens sont menacés collectivement. Alors que les chrétiens sont quelque 2,3 milliards, les estimations de ceux tués chaque année en raison de leur foi varient énormément: de 9.000 (un par heure) à 100.000 (onze par heure).

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  • Ces chrétiens confrontés à l'Islam

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    Lu ICI :

    Ces chrétiens face à l'Islam

    Par Jean Sevillia, Jean-Marie Guénois

    Alors que la cohabitation entre chrétiens et musulmans, en Afrique, au Moyen-Orient et jusque dans les Balkans, se fait de plus en plus difficile, des hommes ou des femmes d'Église, la foi chevillée au corps, continuent leur mission.

    Enlevé dans sa paroisse du nord du Cameroun, le 13 novembre, par les djihadistes du groupe Boko Haram, le père Georges Vandenbeusch, un prêtre français, aujourd'hui détenu dans le nord du Nigeria, se trouve pris en otage dans un combat qui n'est pas le sien. Tout comme les douze religieuses grecques orthodoxes capturées par les rebelles syriens, le 2 décembre, dans leur couvent de Maaloula. Noël, fête de la joie, peut avoir pour certains un goût de larmes:de par le monde, 200 millions de fidèles du Christ ne sont pas entièrement libres de manifester leur foi.

    Ce rejet, parfois violent, voire mortel, revêt souvent la forme banalisée d'un ostracisme ordinaire. Mais ce visage insidieux de l'intolérance tue, lui aussi, à petit feu, comme le montre la saignée dont sont victimes les chrétiens de Terre Sainte. Jean-Paul II et Benoît XVI ont souvent exprimé leur préoccupation à ce sujet. A son tour, le pape François ne cesse d'alerter sur la menace qui plane sur le berceau historique du christianisme. Lundi dernier, sur son compte Twitter, le souverain pontife lançait le message suivant:«Ne nous résignons pas à penser à un Moyen-Orient sans les chrétiens. Prions chaque jour pour la paix!»

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  • Enfin! Des élus belges se préoccupent du sort des chrétiens d'Orient

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    C'est une "contribution externe" qui paraît opportunément sur La Libre de ce jour. Elle est due à Vanessa Matz (sénatrice cdH) et à Georges Dallemagne (député fédéral cdH) et est intitulée : Que fait l'Europe pour les chrétiens d'Orient.

    Trois ans après le formidable espoir de démocratisation au Sud de la Méditerranée, la situation des minorités, notamment chrétiennes, est aujourd’hui un motif de grande inquiétude dans de nombreux pays bousculés par le "printemps arabe". Cela mérite une analyse détaillée et des initiatives politiques dans les pays concernés et en Europe.

    La cause des chrétiens d’Orient et des autres minorités nous concerne tous, au titre de la fraternité et au nom de la liberté. Le renoncement ou l’impuissance seraient intolérables devant cette tragédie quotidienne qui met en péril l’existence de communautés chrétiennes dans le monde musulman. Leur existence même nous paraît un enjeu de civilisation commun pour l’Europe et pour l’islam. Comme le disait récemment Shahira Mehrez, une Egyptienne de confession musulmane lors d’une réunion des femmes égyptiennes à l’Onu : "Nous savions bien que la confrérie - je ne veux pas les appeler ‘Frères musulmans’ parce que les musulmans c’est nous - commencerait par les chrétiens, les plus faibles dans la société, mais qu’ensuite ce serait au tour des chiites, des femmes, des pauvres et puis finalement de nous."

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    Voir également :

  • Inde : Mobilisation de fidèles après l’homicide d’un enfant chrétien

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    ASIE/INDE - Mobilisation de fidèles après l’homicide d’un enfant chrétien

    New Delhi (Agence Fides) – Présenter à la justice les meurtriers d’Anugrag Gemethi, un enfant chrétien de 7 ans, également connu sous le nom d’Anmol, torturé et tué dans un village du Rajasthan, dans le nord-ouest de l’Inde, tel est le but d’une vaste campagne de mobilisation lancée en Inde par différentes organisations chrétiennes de différentes confessions. Selon la famille, le garçonnet a été tué par des extrémistes hindous afin d’envoyer un message transversal tant à sa famille qu’à la communauté chrétienne. Une note envoyée à Fides par le Catholic Secular Forum, l’une des associations promotrices, affirme que « il est véritablement choquant qu’un garçon de 7 ans n’ait pas été épargné par les fondamentalistes de l’hindustva. Ce qui est pire est que la police n’est pas en mesure d’identifier les meurtriers et de les présenter à la justice ». La campagne, intitulée « Justice pour le martyr Anmol » entend sensibiliser les responsables de l’Eglise et les institutions politiques et judiciaires jusqu’au plus hauts degrés. Elle réclame une punition sévère pour les meurtriers au nom de la légalité, la fin de la « persécution des chrétiens indiens » et un dédommagement pour la famille du garçonnet.

    Anugrag Gemethi a été torturé et tué dans le village de Gamidi, dans le district de Dungerpur de l’Etat du Rajasthan. Le corps du petit garçon a été retrouvé dans un lac le 18 novembre dernier après une journée d’intenses recherches. Son visage était mutilé, privé de ses yeux, du nez et des oreilles et était méconnaissable. Le cadavre portait des signes de brûlures sur l’abdomen, les orteils étaient coupés et des plaies profondes étaient présentes sur une main et un bras. Selon l’autopsie, la mort a eu lieu par noyade et d’autres blessures sont imputables à « des morsures d’animaux ». Cinq témoins à l’hôpital déclarent en revanche que des signes de torture étaient évidents sur le cadavre, signes qui ont été ignorés par le médecin.

    Le père de la victime, Harish Gemethi, a expliqué à la police que, « depuis des années, un certain nombre d’extrémistes hindous locaux menacent de me tuer et ont fait du tort à ma famille un nombre incalculable de fois ». L’homme a indiqué les noms des agresseurs, demandant aux enquêteurs de s’intéresser à eux mais jusqu’ici ses suggestions ont été ignorées. Dans le village se trouve une communauté chrétienne de 45 personnes, née en 2003. En septembre dernier, un groupe d’extrémistes hindous avait interrompu une rencontre de prière menaçant de mort les participants.

    Le pasteur protestant P.S. Jose, secrétaire de l’église des croyants au Rajasthan, dénonce, dans une lettre aux institutions, « le grave retard de la police en ce qui concerne l’enquête », évoquant « de graves brutalités à l’égard des chrétiens » et demandant « justice pour une famille en deuil ». (PA) (Agence Fides 04/12/2013)

  • En Chine, sous Mao, il fallait résister pour survivre et garder la foi

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    Lu sur La Croix :

    « Sous Mao, il a fallu résister pour survivre et garder la foi »

    À 83 ans, Ma Xiao Jun, une catholique de Changsha, n’a rien oublié de la féroce répression maoïste

    Emmitouflée dans un gros manteau gris, un bonnet de laine sur la tête, Ma Xiao Jun se réchauffe en buvant du thé aux graines de sésame. Assise sur un tabouret bas dans la cour de sa maison, cette vieille dame de 83 ans a encore du mal à parler sereinement d’une époque catastrophique pour sa communauté.

    « J’avais 20 ans lorsque les communistes sont arrivés au pouvoir en 1949. La population du village a plutôt bien accueilli ce changement politique, pensant qu’il allait apporter un peu de stabilité après des années de chaos. » Xiao Jun devient soudain pensive : « Nous, les catholiques, nous ne nous attendions pas à voir un ouragan communiste déferler sur le village… »

    PRIER LE SEIGNEUR

    Les 10 000 paysans de Liu Zhan étaient devenus à 60 % catholiques après l’arrivée de missionnaires européens au début du XXe  siècle. La répression s’est abattue sur eux à peine trois ans après l’arrivée de Mao au pouvoir. « Notre prêtre ne savait pas trop ce qui allait arriver. Il nous avait mis en garde contre les communistes athées car il avait reçu des informations d’autres villes où les catholiques étaient mis en prison et torturés », raconte Xiao Jun. 

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  • Syrie : la détresse des chrétiens de Deir Atiyya

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    Lu sur orthodoxie.com :

    Syrie : situation dramatique des chrétiens à Deir Atiyya

    Le 22 novembre, des milices islamistes ont semé la mort et la terreur dans la petite ville de Deir Atiyya, située à 88 km au nord de Damas et dont la population s’élève à environ 25.000 habitants ; chrétiens et musulmans y vivent en bonne entente. Durant les dernières semaines, des centaines d’habitants de Qârah (à 100 km au nord de Damas), dont les Grecs-catholiques et leur prêtre, y  ont trouvé refuge. Les milices sont entrées dans l’hôpital et ont pris des malades en otage, pillé et détruit le musée local, pillé des maisons, dévasté l’église orthodoxe et transformé des habitants en boucliers vivants. Des chrétiens ont tenté de prendre la fuite mais les miliciens avaient dressé des barrages et retenaient ceux dont les noms étaient manifestement chrétiens. Le prêtre de la communauté orthodoxe a lancé un appel pressant à la communauté internationale et aux autorités religieuses de tout faire pour sauver Deir Atiyya.

  • BXL, 5 décembre : l'Europe face au défi des minorités chrétiennes et des autres minorités du Proche-Orient

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    Communiqué : 

    Trois ans après le formidable espoir de démocratisation au Sud de la Méditerranée, la situation des minorités, notamment chrétiennes, est aujourd’hui un motif de grande inquiétude dans de nombreux pays bousculés par le « printemps arabe ». Cela mérite une analyse détaillée et des initiatives politiques dans les pays concernés et en Europe. Pour faire le point, le cdH a voulu donner un nouveau coup de projecteur sur ce grave enjeu et contribuer à apporter des réponses pour préserver la diversité et le respect de toutes les croyances dans des pays où la diversité religieuse, pourtant millénaire, est menacée.

    Georges Dallemagne, député, Vanessa Matz, sénatrice et l’ensemble des parlementaires cdH au Parlement fédéral ont le plaisir de vous inviter à un colloque international.

    « L’Europe face au défi des minorités

    chrétiennes et des autres minorités

    du Proche-Orient »

    Le jeudi 5 décembre, 9h-12h30, salle des Congrès

    Parlement fédéral

    Consulter le programme

  • Un livre à découvrir : le Pie XI d'Yves Chiron

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    PieXI-3.jpgYves Chiron, historien et analyste de la vie de l'Église, publie une nouvelle édition de sa biographie sur le pape Pie XI, aux éditions Via Romana (664 pages, 25 €). Avec l'autorisation de l'éditeur, le blog de l’excellent bimensuel « L’Homme Nouveau » publie quelques bonnes feuille de cet ouvrage consacré au pape qui proclama le règne du Christ-Roi, face à la montée en puissance de l’athéisme totalitaire :

    « Pie XI reste un pape mal aimé, peu vénéré. Sur les neuf papes qu’aura connus le XXe siècle, il est un des seuls dont la cause de béatification n’a pas été ouverte et ne le sera vraisemblablement jamais. Les aspérités de son caractère et la solitude qui aurait caractérisé les dernières années de son pontificat expliquent que nul n’a songé, au lendemain de sa mort, à demander sa béatification.

    Le Pape des historiens ?

    Paradoxalement, avec Pie XII – et pour d’autres raisons –, c’est le pape du XXe siècle qui retient le plus l’attention des historiens. Chaque année paraissent de nombreuses études historiques, consacrées à tel ou tel aspect du pontificat, et des témoignages restés jusque-là inédits. La longueur du pontificat (de 1922 à 1939), son contexte historique particulier (face aux totalitarismes communiste et nazi) et l’importance de l’oeuvre accomplie par Pie XI (entre autres, le fort développement des missions et le choix de l’Action catholique comme méthode d’apostolat) expliquent l’attention renouvelée dont il fait l’objet. Depuis la première édition de ce livre, en août 2004, plusieurs ouvrages sont venus enrichir la vision qu’on peut avoir de Pie XI et de son pontificat. Ils n’invalident pas la présentation générale que j’avais publiée alors et ne nécessitent donc pas une refonte du livre (Ont néanmoins été corrigées fautes typographiques et erreurs de détail.). En revanche, ils ont apporté des lumières particulières qu’il faut relever.

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  • Le calvaire des chrétiens du Moyen-Orient

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    Sur JOL Press : Moyen-Orient: le calvaire des chrétiens face à l'islamisme

    Le pape François rencontre, jeudi 21 novembre au Vatican, les patriarches et archevêques majeurs des Églises orientales, afin de réfléchir à l’aide qui pourrait être apportée aux communautés chrétiennes vivant dans des zones de tension telles que la Syrie, l’Irak ou l’Égypte, et qui craignent la montée de l’islamisme radical. Entretien avec Mgr Pascal Gollnisch, prêtre catholique français, directeur général de l’Œuvre d’Orient, association consacrée à l’aide aux chrétiens d’Orient.

    JOL Press : Le pape rencontre aujourd'hui, au Vatican, les patriarches et archevêques des Églises orientales. Que doit-on attendre de cette rencontre ?

    Mgr Pascal Gollnisch : Cette rencontre prend place dans ce que l’on appelle la plenaria de la Congrégation pour les Églises orientales, c’est-à-dire une réunion de tous les conseils de cette Congrégation, qui est composée de cardinaux et d’évêques du monde entier. 

    C’est une réunion habituelle – la dernière a eu lieu en 2009 avec Benoît XVI – qui permet de discuter des orientations à prendre pour les trois années à venir. À cette occasion, le pape rencontre les patriarches des Églises historiques – Antioche, Alexandrie, Jérusalem, Damas, Bagdad – et les archevêques majeurs – sortes de patriarches dans des pays comme l’Ethiopie, l’Ukraine, la Roumanie, et l’Inde.

    Ils vont pouvoir s’exprimer devant le pape et dire quelles sont leur préoccupations. Plusieurs points devraient être évoqués : la vie de ces Églises dans les pays qui sont actuellement en conflit – la Syrie, l’Égypte et l’Irak en particulier –, les négociations diplomatiques entre le Saint-Siège et l’État d’Israël pour fixer le statut administratif des communautés chrétiennes en Terre sainte, la manière dont fonctionnent ces Églises, la question du dialogue interreligieux et des relations avec l’Islam.

    Une autre question qui sera sûrement abordée concerne la diaspora des chrétiens orientaux qui ont quitté leur pays d’origine. Cette diaspora est importante, notamment en Europe – par exemple en Suède – mais aussi au Canada, aux États-Unis, en Amérique latine et en Australie. Cette diaspora appauvrit d’un côté les territoires historiques, mais peut en même temps être une force car les chrétiens de la diaspora apportent un soutien à leur Église d’origine.

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