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Persécutions antichrétiennes - Page 129

  • Pakistan : la loi sur le blasphème, machine de guerre antichrétienne

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    ASIE/PAKISTAN - Renvoi d'un mois dans l'affaire Rimsha - affaire Ryan : le message texto (SMS) blasphématoire aurait-il été envoyé par les musulmans ?

    Islamabad (Agence Fides) - Deux cas de jeunes chrétiens accusés de blasphème continuent à tenir en haleine la communauté chrétienne au Pakistan. Ce sont ceux de Rimsha Masih, 12 ans, accusée à tort par un imam de Rawalpindi, arrêtée puis libérée sous caution et de Ryan Brian Patras, âgé de 14 ans et résidant à Karachi, accusé d'avoir diffusé un message texto (SMS) à contenu blasphématoire. Le garçon, contre lequel une plainte a été déposée, se trouve actuellement dans un lieu tenu secret avec sa famille.

    Aujourd'hui, indiquent des sources de Fides, la Haute Cour d'Islamabad, dans une brève audience, a renvoyé au 14 novembre sa sentence dans le cadre de l'affaire concernant Rimsha. La Cour doit décider de l'annulation de la plainte (First Information Report) déposée contre la fillette. Cette annulation, demandée par la défense, comporterait l'acquittement pur et simple de Rimsha. Cette requête se base sur les déclarations de trois témoins musulmans qui accusent l'imam Khalid Jadoon Chisti, l'indiquant comme l'homme qui a fabriqué les preuves contre Rimsha. La défense de l'imam Chisti - notent des sources de Fides - cherche à démonter les accusations, faisant rétracter les trois témoins et a adopté une stratégie dilatoire en ce qui concerne les délais du procès.
    Dans le cas de Ryan Brian Patras, sa famille, après avoir vu sa maison dévastée et incendiée par des radicaux islamiques (voir Fides 12/10/2012) et s'être transférée dans un lieu sûr, a demandé l'assistance légale de l'avocat et pasteur Mustaq Gill. La famille Patras est une famille chrétienne aisée qui vivait dans le quartier résidentiel de Gulshan-i-Iqbal à Karachi, seule famille chrétienne dans une zone musulmane. Selon des sources de Fides appartenant à la famille Patras, le téléphone portable de Ryan aurait été utilisé par un certain nombre de ses amis musulmans qui ont envoyé le message texto (SMS) blasphème afin de le frapper. Dans un premier temps, Ryan avait déclaré ne pas s'être rendu compte d'avoir envoyé un tel message ou de l'avoir fait sans l'avoir lu avec attention. Cependant, en reconstruisant les faits, le jeune s'est souvenu que des amis lui avaient demandé de leur prêter son téléphone pendant quelques minutes. Dans ce cas, Ryan serait totalement étranger aux faits et victime d'une machination. Maître Gill, interpellé par Fides, remarque « une tendance très dangereuse suivant laquelle les chrétiens sont pris pour cible à cause de leur foi au travers de la loi sur le blasphème ». (PA) (Agence Fides 17/10/2012)

  • Pakistan : des islamistes s'en prennent à l'église Saint-François de Karachi

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    ASIE/PAKISTAN - Attaque contre l’église Saint-François de Karachi - la peur des franciscains

    Karachi (Agence Fides) – L’église catholique de Saint François, la plus ancienne de l’Archidiocèse de Karachi, située dans la vieille ville, a été attaquée par une foule de 600 radicaux islamiques environ qui a dévasté la cour intérieure sans cependant parvenir à forcer le portail. Les deux religieux franciscains qui y résident, le Père Victor Mohan et le Père Albert Jamil, OFM, ainsi que les religieuses qui y prêtent service, « sont apeurés, craignent d’autres attaques mais comptent sur la Providence de Dieu » racontent-ils à Fides. L’épisode, qui a soulevé l’indignation et la préoccupation de toute la communauté catholique de Karachi, a eu lieu vendredi dernier, 12 octobre, à 19.00. Un père franciscain raconte : « Le Père Mohan venait de finir de célébrer un mariage lorsqu’il a entendu des bruits et des cris en dehors du complexe de l’église. Immédiatement, tous les fidèles, les femmes et les enfants ont été mis en lieu sûr, à l’intérieur du presbytère. Les radicaux, hurlant contre les chrétiens, ont fait irruption, commençant à tout dévaster : les voitures, les motocyclettes, les pots de fleur. Ils ont brisé un édicule et pris la statue de Notre-Dame. Ils ont cherché à forcer le portail de l’église, lançant des pierre contre l’église et brisant les vitraux ». Les actes de vandalisme se sont poursuivis pendant une heure après quoi est arrivée la police et la foule s’est dispersée. Selon des sources de Fides, l’attaque peut être encore considérée comme une réaction au film « l’innocence des musulmans » ou dans tous les cas comme liée à la question du blasphème.

    Au cours des jours suivants, l’Eglise catholique de Karachi a organisé une manifestation de protestation conduite par l’Archevêque de Karachi, S.Exc. Mgr Joseph Coutts, manifestation à laquelle ont participé des centaines de prêtres, de religieuses, de laïcs, ainsi que des membres de la Commission Justice et Paix et des militants des droits humains. L’assemblée, réunie de manière pacifique, a prié pour la paix et le respect de toutes les religions. Mgr Coutts a déclaré à Fides. « L’église Saint François a toujours servi les pauvres au travers d’une école et d’un dispensaire médical tenu par les religieuses. Depuis près de 80 ans, elle accomplit un service humble au profit de l’humanité, sans aucune discrimination de caste, d’ethnie ou de religion. Pourquoi ces actes ? Pourquoi ne sommes-nous pas en sûreté ? Mgr Coutts demande la protection du gouvernement et invite les citoyens pakistanais « au respect de toutes les religions afin que nous puissions vivre dans l’harmonie et dans la paix ». En suivant leur charisme spécifique de dialogue et d’accueil, les franciscains de Karachi collaborent avec des organisations et responsables musulmans dans différents secteurs du service social. (PA) (Agence Fides 17/10/2012)

  • Un évêque chinois en détention depuis quinze ans

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    "Eglises d'Asie" (MEP) attire l'attention sur un évêque de 80 ans qui croupit dans les geôles de la Chine communiste depuis de nombreuses années :

    Quinzième année de détention pour l’évêque « clandestin » du diocèse de Baoding

    Agé de 80 ans, Mgr James Su Zhimin, évêque « clandestin » du diocèse de Baoding, un des bastions de l’Eglise catholique en Chine, vient de « fêter » ses quinze ans de détention. Arrêté le 8 octobre 1997, l’évêque catholique n’a jamais pu depuis donner signe de vie, ni communiquer aucune nouvelle à ses proches. Aperçu à une seule reprise en 2003 lors d'une hospitalisation dans un hôpital de Baoding, il est maintenu au secret par les autorités chinoises, qui répondent systématiquement aux requêtes à son sujet par la même et unique réponse : « Nous ne savons pas. »

    Né en 1932, Su Zhimin est encore séminariste lorsqu’en 1956, il s’oppose aux côtés de ses pairs à la volonté du gouvernement communiste d’établir une Eglise catholique nationale, indépendante de Rome. Arrêté immédiatement, il passe les années suivantes en détention quasi permanente jusqu’en 1979. Remis en liberté, il se met alors au service des communautés « clandestines » de Baoding, période pendant laquelle il sera arrêté à de nombreuses reprises.

    Le 13 avril 1992, le corps de Mgr Pierre-Joseph Fan Xueyan, évêque « clandestin » de Baoding alors en détention, est remis à sa famille dans un sac mortuaire en plastique. L’une de ses jambes est brisée et son visage porte des traces évidentes de coups. Le P. Su est choisi pour lui succéder et il est ordonné à l’épiscopat en 1993 lors d’une cérémonie « clandestine » par Mgr Peter Liu Guandong, alors évêque de Yixian (Hebei).En avril 1996, alors qu’il est de nouveau placé en résidence surveillée, il s’échappe du lieu où il a été consigné avant d’être arrêté pour la toute dernière fois, le 8 octobre 1997. Au cours de ces six mois de « liberté », il écrit au Comité permanent de l’Assemblée nationale populaire pour lui demander « d’enquêter soigneusement sur les graves actes illégaux commis à l’encontre des droits des citoyens » et « de prendre les mesures nécessaires afin de restaurer l’ordre et le contrôle de la protection des droits civiques comme des intérêts de l’ensemble des croyants ».Au total, Mgr Su aura passé 40 ans de sa vie – soit la moitié de son existence – en captivité. Son cas n’est pas isolé en Chine : âgé de 90 ans, Mgr Côme Shi Enxiang, évêque « clandestin » de Yixian, a passé 51 années en détention. Mais depuis sa dernière arrestation le 13 avril 2001, on est sans nouvelle de lui.

  • L'Asie du Sud où les chrétiens sont persécutés et discriminés

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    ASIE - Selon un militant catholique, l'Asie du Sud est terre de persécution pour les chrétiens »

    Rome (Agence Fides) - « L'Asie du sud est une zone de fortes persécutions pour les chrétiens, qui sont soumis à la violence des radicaux islamiques hindous ou même bouddhistes » : c'est ce qu'affirme dans un entretien accordé à Fides John Dayal, laïc catholique indien, militant des droits humains et collaborateur de la Commission Justice et Paix de la Conférence épiscopale d'Inde. Intervenu à Rome dans le cadre de la présentation du Rapport sur la Liberté religieuse dans le monde de la Fondation pontificale Aide à l'Eglise en Détresse, Dayal livre à Fides une analyse sombre : « J'ai beaucoup voyagé et j'ai étudié les pays d'Asie du Sud tels que l'Inde, le Pakistan, l'Afghanistan, le Bangladesh, le Népal, le Bhoutan, le Sri Lanka et les Maldives. Dans chacun de ces pays, les chrétiens font l'objet de pressions : ils manquent de la pleine liberté de foi ou souffrent de discriminations et de persécutions. Au Pakistan, en Afghanistan, au Bangladesh et aux Maldives, le danger est l'islamisme militant. Mais en Inde et au Népal, l'hindouisme radical ne l'est pas moins et prend des connotations poussées d'intolérance religieuse et de nettoyage ethnique et religieux. Au Bhoutan, le bouddhisme d'Etat n'admet pas d'autres communautés de foi et au Sri Lanka, des franges de bouddhistes radicaux pénalisent les chrétiens, notamment sur base ethnique ».

    Selon Dayal, « l'extrémisme hindou en Inde ne doit pas être sous-évalué au niveau international, notamment parce que l'Inde est une puissance nucléaire ». « Violences, diffusion de la haine, crimes contre les minorités religieuses - poursuit-il - sont en hausse et frappent les communautés chrétiennes : la moyenne est de trois délits enregistrés par jour contre les chrétiens, surtout dans les Etats tels que l'Orissa, le Karnataka, le Rajasthan, le Gujarat, le Madhya Pradesh et le Chhattisgarh. Selon des données officielles, plus de 6.000 cas de violence antichrétienne ont été recensés au cours des dix premières années du XXI° siècle. Actuellement, on compte des milliers d'évacués chrétiens et de femmes victimes de la traite après les massacres de Kandhamal, en Orissa, en 2007 et 2008 ».

    Les organisations auxquelles Dayal appartient, la All India Catholic Union et le All India Christian Council, demandent aux gouvernements des différents Etats indiens et au gouvernement fédéral de l'Inde de « sauvegarder les garanties constitutionnelles en ce qui concerne la liberté de foi, en combattant les discriminations de caste ou de religion » et en éliminant surtout « les formes structurelles de persécution », c'est-à-dire les lois qui interdisent la conversion d'une foi à une autre. (PA) (Agence Fides 16/10/2012)

  • L’Eglise bloque-t-elle la conversion des musulmans au christianisme ?

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    imagesCAV757SE.jpgDialoguer : mieux que se convertir ? Bonne question pour le Synode sur la « nouvelle » évangélisation. Livrons donc aux pères synodaux cette interpellation de Magdi Cristiano Allam, ce musulman converti d'origine égyptienne que Benoît XVI avait baptisé publiquement à Saint-Pierre de Rome lors de la veillée pascale 2008. C’est le « salon beige » qui en reproduit le texte :

    De Magdi Cristiano Allam (source de la traduction) :

    "Je demande au Pape qui a eu le courage de me donner le baptême, surmontant à la fois la peur de la vengeance islamique et la résistance interne de l’Église, d’accueillir une délégation de musulmans convertis au christianisme en Europe et dans le monde. L’idée, que j’ai immédiatement reçue avec enthousiasme, est de Mohammed Christophe Bilek, franco-algérien qui a fondé l’association Notre-Dame de Kabylie. Grâce à son site web elle favorise la mission de conversion des musulmans au christianisme par un dialogue fondé sur la certitude de notre foi et sur l’exhortation de Jésus à laquelle on doit se conformer : “Allez dans le monde entier et prêchez l’Évangile à toute créature” (Marc 16, 15-18).

    Comme le phénomène [des conversions] est entouré de secret il est donc difficile de préciser avec certitude leur nombre, mais à partir de diverses sources on peut dire que de nombreux musulmans embrassent la foi au Christ. En 2006, le cheikh Ahmad al-Qataani, interviewé par Al-Jazira, a donné les chiffres suivant : Chaque heure, 667 musulmans se convertissent au christianisme. Chaque jour, 16 000 musulmans se convertissent au christianisme. Chaque année, 6 millions de musulmans se convertissent au christianisme. S’exprimant hier à Paris, Bilek a dit que même en Arabie Saoudite, berceau de l’Islam et le gardien des deux principaux lieux de culte islamiques, il y aurait 120 000 musulmans convertis au christianisme. Les données de 2008 indiquent que les musulmans convertis étaient de 5 millions au Soudan, 250 000 en Malaisie, plus de 50 000 en Égypte, de 25 à 40 000 au Maroc, 50 000 en Iran, en Iraq 5 000, 10 000 en Inde, 10 000 en Afghanistan, 15 000 au Kazakhstan, 30 000 en Ouzbékistan.

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  • Nouvelles outrances antichrétiennes au Pakistan

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    PAKISTAN - Jeune chrétien accusé de blasphème pour un message texto - l'imam responsable de l'affaire Rimsha mis en liberté sous caution (Fides.org)

    Karachi (Agence Fides) - Des protestations, des menaces et une tentative d'exécution sommaire ont concerné un adolescent chrétien, accusé d'avoir envoyé à un certain nombre de jeunes du même âge de religion musulmane, un message texto (SMS) blasphématoire. C'est ce qui a eu lieu dans le quartier de Gulshan-i-Iqbal, zone bourgeoise de Karachi, métropole du sud du Pakistan. Ainsi que cela a été indiqué à Fides par l'ONG locale World Vision in Progress, la maison de la famille du jeune homme a été saccagée et incendiée la nuit dernière après une protestation violente de musulmans radicaux. Le jeune Ryan Brian Patus, âgé de 15 ans, et sa famille, ont été placés dans un lieu sûr par l'ONG. Ils ont échappé à la furie homicide seulement parce qu'au moment de l'assaut, Ryan se trouvait à l'hôpital pour prêter assistance à son père, gravement malade, et parce que sa famille, craignant des représailles, avait préféré abandonner l'habitation. La police, intervenue sur place, a déclaré que le jeune est accusé d'avoir envoyé un message texto (SMS) blasphématoire qui a commencé à circuler parmi les résidents du quartier, déclenchant des réactions. Deux témoins ainsi que l'imam Qari Ghulam Qadir, de la mosquée Jamia, ont déposé plainte (First Information Report) pour violation de l'article 295c du Code Pénal (outrage au prophète Mahomet).

    L'évêque anglican de Karachi, Ijaz Inayat, de l'église du Pakistan, s'est déclaré « atterré par cette histoire et fortement préoccupé pour la sécurité de la famille ». Dans un message reçu par Fides, l'ONG pakistanaise Human Rights Commission of Pakistan signale qu'en 2012, au Pakistan, ont été enregistrés 22 cas officiels de blasphème, tous controversés, dont celui de Rimsha Masih, la fillette chrétienne faussement accusée par l'imam Khalid Jadoon Chisti. Hier, ce dernier, accusé d'avoir brûlé des pages du coran pour ensuite pouvoir accuser Rimsha, s'est vu accorder une caution de 200.000 roupies (environ 1.600 EURuros) par un tribunal de premier degré d'Islamabad. Selon son avocat, attendu que tous les témoins qui avaient déposé contre Chisti se sont rétractés, l'imam devrait être acquitté pour manque de preuves. Les défenseurs de Rimsha Masih, actuellement en liberté sous caution, remarquent que les déclarations des témoins ont été formalisées par le juge selon l'article 164 du Code Pénal (qui prévoit trois confirmations) et sont donc considérés comme incontestables. Dans ce cas, les rétractations sont inadmissibles. L'audience concernant le cas de Rimsha et son possible acquittement sont attendus pour le 17 octobre. (PA) (Agence Fides 12/10/2012)

  • La Chine communiste ne renonce pas aux bonnes vieilles méthodes

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    Du site "Eglises d'Asie" : Séances de rééducation patriotique pour le clergé shanghaïen 

    Selon des informations en provenance de Shanghai, l’ensemble du clergé diocésain ainsi que les religieuses attachées au diocèse a été contraint de prendre part à des 'séances d'études", imposées par les autorités et sensées renforcer leur conscience "patriotique". Cette mesure s’inscrit dans le cadre des pressions exercées sur l’Eglise locale depuis l’ordination, le 7 juillet dernier, de l’évêque auxiliaire « officiel » du diocèse, Mgr Thaddeus Ma Daqin, et la spectaculaire annonce de son retrait de l'Association patriotique, l’organe dont se sert Pékin pour imposer sa politique à la partie « officielle » de l’Eglise de Chine.

    Depuis sa déclaration, le nouvel évêque est retenu au sanctuaire marial de Sheshan, où il vit en quasi résidence surveillée, laquelle est décrite par les autorités comme un « temps de retraite ». Bien que selon certaines sources shangaïennes, il jouirait d’un « un certain degré de liberté » physique, il reste empêché d’agir en tant qu’évêque.

    Du 10 septembre dernier à la fin de la semaine dernière, les prêtres du diocèse de Shanghai, au nombre d’environ 80, ainsi que les religieuses de Notre-Dame de la Présentation, congrégation diocésaine comptant quelque 80 sœurs, ont dû assister à des « sessions de travail » à l’Institut d’études du socialisme de Shanghai. Divisés en trois groupes, les prêtres et les religieuses devaient être présents dans l’Institut durant trois jours d’affilée, à raison de douze heures par jour de « classe ».

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  • Egypte : deux enfants coptes arrêtés pour blasphème

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    Le Caire (Agence Fides) - L'arrestation de deux enfants coptes orthodoxes accusés d'avoir uriné sur des pages du coran est seulement la dernière manifestation en date d'une « haine croissante envers les chrétiens égyptiens qui s'exprime de nombreuses manières ». C'est ce qu'explique à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Botros Fahim Awad Hanna, Evêque auxiliaire d'Alexandrie des coptes catholiques.

    Le cas concernant ces deux enfants - l'un âgé de neuf et l'autre de dix ans - a eu lieu dans le village d'Ezbet Marco, dans la province de Beni Suef, dans le sud de l'Egypte. Dans ce cadre, le scheik Gamal Shamadai, connu pour ses positions extrémistes, s'est distingué par son intention de fomenter la colère collective contre les deux enfants. Il a en effet relancé les rumeurs selon lesquelles un certain nombre d'habitants du village aurait vu les deux mineurs uriner sur un certain nombre de pages du livre sacré de l'islam. Les deux enfants ont été conduits par les forces de sécurité dans une prison pour mineurs notamment pour les soustraire à la colère d'un groupe violent qui, à la nouvelle de leur arrestation, avait assiégé le commissariat de police local.

    La formulation même de la plainte qui concerne les deux enfants contient, selon Mgr Fahim, des éléments controversés : « Ici, en Egypte, l'accusation d'avoir détruit l'Evangile et d'avoir uriné sur ses pages déchirées est au centre d'une enquête concernant un scheik salafiste qui a accompli ce geste sacrilège durant les jours où la colère des musulmans a explosé à cause du fameux film offensant vis-à-vis de Mahomet produit aux Etats-Unis. Et maintenant, comme par hasard, la même accusation est formulée contre ces deux jeunes coptes. J'espère que l'enquête sera conduite de manière correcte, en évitant de prendre comme preuves les racontars mis en circulation intentionnellement et les médisances ».

    Le cas du scheik salafiste inculpé pour outrage à l'Evangile est un cas rare de procès intenté pour offenses à la foi chrétienne. « Les autorités - fait remarquer Mgr Fahim - n'ont dans ce cas pas pu fermer un oeil dans la mesure où le geste sacrilège avait provoqué plus de trente plaintes ». Des 17 cas de procédures judiciaires pour offense contre la religion intentées en Egypte depuis janvier 2011, la très grande majorité se base sur des accusations portées contre des chrétiens coptes, avec une préoccupante envolée constatée au cours de ces dernières semaines. « Souvent -raconte à Fides Mgr Fahim - pour être accusés d'offense à l'islam, il suffit de quelques critiques voilées concernant le comportement des fondamentalistes dans des messages privés de votre page Facebook. Depuis des décennies, les haut-parleurs de certaines mosquées déversent des insultes contre les chrétiens, les accusant d'être athées. Maintenant, il arrive que quelques jeunes, se faisant des illusions sur ce qui s'est dit de la « révolution » arabe, croient avoir acquis réellement toutes les libertés. Ils écrivent sans y penser leurs réflexions sur un réseau social quelconque et cela suffit pour qu'ils soient arrêtés, emprisonnés et condamnés ». (GV) (Agence Fides 04/10/2012)

  • Inde : prier et jeûner pour refuser la violence antichrétienne

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    ASIE/INDE - Prière et jeûne pour refuser la violence antichrétienne

    New Delhi (Agence Fides) - Les communautés chrétiennes indiennes de toutes les confessions éparpillées dans les différents Etats de la Fédération indienne vivent aujourd'hui une Journée spéciale de prière et de jeûne communautaire afin d'invoquer « la non violence et la bénédiction de Dieu sur la Nation ». Ainsi que cela a été indiqué à Fides par des communautés et des associations chrétiennes locales, les fidèles disent Non à toute forme de violence après les récentes attaques contre des chrétiens et demandent « vérité, justice et transparence dans la société, un gouvernement éthique et honnête, une magistrature impartiale et efficace, le respect de la légalité et des droits des femmes, le développement des pauvres, la réconciliation entre les communautés et les castes ».

    Dans un communiqué envoyé à Fides, la Evangelical Fellowship of India remarque que les chrétiens indiens sont secoués par les récents épisodes de violence. Le 24 septembre, à Krutamgarh, dans le district de Kandhamal (Orissa), 12 extrémistes hindous du mouvement Bajrang Dal ont interrompu une rencontre de prière et frappé un pasteur, le blessant grièvement. Les croyants ont cherché à fuir mais les extrémistes ont arrêté et malmené le jeune pasteur Mantu Nayak, qui a subi des lésions graves à la tête et des fractures aux deux bras.

    En Orissa, la communauté fait également mémoire de la mort suspecte du pasteur baptiste Nirakant Pradhan, 48 ans, originaire de Kandhamal. Voici un an, Pradhan avait été convoqué par la police locale mais il n'a jamais fait retour à son domicile. Le pasteur, arrêté officiellement le 6 octobre 2011, était accusé de fournir des dispositions aux rebelles maoïstes. En mai 2012, sa famille a été informée que qu'il était décédé en prison des suites d'une maladie. L'examen du corps a cependant révélé des signes d'étranglement et de tortures.

    Au cours de ces derniers jours, des fanatiques hindous ont lancé une série d'attaques contre les chrétiens également dans l'Etat d'Uttar Pradesh, les accusant de conversions forcées. Ils ont bloqué par des menaces le mariage imminent de deux jeunes chrétiens parce que « appartenant à des castes différentes ». En outre, dans l'Etat de Chhattisgarh, la police a arrêté le pasteur Anand Nirala qui, selon les groupes radicaux hindous, se livrait à des conversions forcées, diffusait des commentaires méprisants contre les divinités hindoues et troublait la paix sociale. (PA) (Agence Fides 02/10/2012)

  • Rimsha Masih bientôt acquittée ?

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    ASIE/PAKISTAN - Selon le Conseiller spécial du Premier Ministre pour l'harmonie, « Rimsha est sur la voie de l'acquittement »

    Islamabad (Agence Fides) - Les avocats du plaignant dans le cadre du procès contre Rimsha Masih - la fillette chrétienne arrêtée pour blasphème puis libérée sous caution - mettent en oeuvre actuellement « une tactique obstructionniste dans le seul but de prendre du temps et d'empêcher sa complète résolution » : c'est ce qu'explique à l'Agence Fides Paul Bhatti, Président de la All Pakistan Minorities Alliance et Conseiller spécial du Premier Ministre pour l'Harmonie nationale, se référant au cas de la fillette dont la Haute Cour d'Islamabad a renvoyé l'audience au 17 octobre, suite à l'absence pour motifs de santé des avocats du plaignant. La stratégie des accusateurs - déclare Bhatti - est cependant vouée à l'échec attendu que « le cas est entre les mains de la Haute Cour, un tribunal qui ne peut être conditionné, et que les preuves présentées par la défense sont écrasantes ». Rimsha sera donc « rapidement acquittée » et « la rétractation des témoins qui ont accusé l'imam Khalid Jadoon Chishti d'avoir ourdi le cas ne serviront à rien ». En effet, leurs déclarations ont été enregistrées conformément à la section 164 du Code pénal du Pakistan. Ce qui signifie que le juge a soumis par trois fois le document aux témoins, demandant à ce qu'ils le confirment et s'assurant qu'ils ne soient conditionnés d'aucune manière. Après une telle procédure, les déclarations sont considérées comme irréfutables et la rétractation, selon les normes en vigueur, est inadmissible. Le renvoi de 15 jours de l'audience, indique Bhatti, a été causé seulement par l'absence temporaire du juge. Si tout procède normalement, « l'acquittement pourrait être prononcé dès le 17 octobre ». Bhatti demeure donc optimiste.
    (PA) (Agence Fides 02/10/2012)

  • Profanation et abandon des lieux chrétiens orthodoxes à Chypre

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    La profanation des églises dans la partie nord de Chypre (orthodoxie.com)

    Le site Sobor.by poursuit la publication de photographies récentes sur la profanation et l'abandon des lieux orthodoxes (églises, cimetières) dans la partie nord de Chypre, occupée par l'armée turque depuis 1974. A voir ici (dont photographie ci-dessus).
  • Nouvel attentat suicide contre une église catholique au Nigeria

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    Nigeria: attentat suicide contre une église, au moins trois morts (Radio Vatican (it)

    Un nouvel attentat suicide a frappé la ville de Bauchi, dans le nord du Nigeria. L'objectif de l'attaque était l'église catholique de Saint-Jean, où, selon un porte-parole du gouvernement, on compterait trois morts et plusieurs blessés. Le même responsable a attribué l'attaque - qui a eu lieu lors d'une messe - à un «attentat suicide». La ville de Bauchi a souvent été la cible des islamistes de la secte "Boko Haram", dont les actes ont causé, selon certaines sources, plus de 680 morts cette année. Ces derniers jours, les autorités nigérianes ont imposé un couvre-feu sur deux autres villes du nord, où l'armée mène des perquisitions aux domiciles de tous les militants appartenant à un mouvement extrémiste.