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Persécutions antichrétiennes - Page 129

  • Inde : le viol d'une religieuse catholique

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    Lu sur Eglises d'Asie :

    Indignation après le viol collectif dont a été victime une religieuse catholique

    Après le viol collectif dont a été victime, au début de ce mois, une jeune catholique, novice en formation pour la congrégation des Sœurs franciscaines de Saint-Joseph, les réactions d’indignation n’ont pas manqué. Le cardinal Oswald Gracias, archevêque de Bombay et président de la Conférence épiscopale d’Inde (CBCI), a déclaré : « Le viol de cette jeune religieuse est un acte de barbarie infligée à une personne qui avait consacré sa vie à Dieu. Ce viol est un crime odieux et une transgression abominable faite à l’honneur des femmes et reflète l’état abyssal de la condition des femmes dans notre communauté, notre société et notre pays. »

    Les faits se sont produits début juillet. La future religieuse, originaire du district de Kandhamal, en Orissa, était en formation à Chennai (Madras), au Tamil Nadu, au noviciat des Sœurs franciscaines de Saint-Joseph, une congrégation locale. Avertie au téléphone par une de ses cousines que sa mère était gravement malade, la religieuse, âgée de 22 ou 28 ans selon les sources, a pris le train de Chennai pour remonter mille kilomètres plus au nord jusqu’à Brahmapur (Berhampur), en Orissa. Là, deux de ses cousins l’attendaient pour la kidnapper et la séquestrer. Du 5 au 11 juillet, la jeune femme a été victime de viols répétés, avant d’être déposée à la gare où elle était arrivée avec pour instruction de ne rien dire de ce qui s’était passé.

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  • Egypte : l’armée arbitre les luttes d’influence au sein d’une société divisée

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    Alors que la justice égyptienne a commencé à interroger dimanche 14 juillet 2013 le président déchu Mohamed Morsi et d’autres membres des Frères musulmans, accusé d’espionnage, d’incitation au meurtre de manifestants et de mauvaise gestion économique, Georges Fahmi, chercheur au Forum arabe pour l'alternative (basé au Caire) expose les prises de position des autorités religieuses égyptiennes, copte et musulmane. Lu sur le site de l’œuvre d’Orient cette interview qu'il a accordée au journal " La Croix":

     « Quel a été le rôle des autorités coptes et d’Al-Azhar dans le renversement du président Mohammed Morsi ?

    G.F. : Avant les manifestations de 30 juin, les autorités religieuses, copte et musulmane, ont insisté sur le droit de protester de manière pacifique. Ceci a été perçu par les Frères musulmans comme un encouragement aux manifestations contre le président Mohammed Morsi. Aussi, le cheikh de l’université Al-Azhar, Ahmad Al-Tayeb, et le pape copte Tawadros II ont participé aux négociations qui ont eu lieu le 3 juillet avec l’armée, les jeunes du mouvement Tamarod (« Rébellion »), Mohammad El Baradei comme représentant de Front de Salut National, Sakina Fouad, comme représentante des femmes, le chef du Conseil supérieur de la justice, et un représentant du parti salafiste Nour, afin de trouver une solution à la crise politique. Ils étaient aussi présents durant la déclaration officielle le soir du nouveau plan de transition démocratique. Le discours du général Al-Sissi, chef de l’armée, a été suivi par un discours d’Al-Tayeb et de Tawadros. 

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  • Malaisie : menaces sur la liberté religieuse des chrétiens

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    De l'agence Fides, via Zenit.org

    La liberté religieuse des chrétiens de Malaisie est mise en danger par le changement de religion des enfants , l’instruction islamique dans les écoles privées et l’utilisation du nom de « Allah » dans les publications chrétiennes, explique l'agence vaticane Fides. 

    Le pays compte 2,8 millions de chrétiens pour une population d’environ 27 millions d’habitants.

    « Pour ces questions, notre référence est toujours la constitution malaisienne qui garantit la liberté religieuse à tous les citoyens », déclare à Fides M. Tan Kong Beng, théologien et professeur universitaire, secrétaire exécutif de la « Christian Federation of Malaysia », qui rassemble toutes les confessions chrétiennes présentes en Malaisie. 

    La question de la conversion religieuse des enfants est revenue à la Une de la presse après le cas de deux jeunes hindous, qui se sont convertis à l'islam sens l’autorisation de leur mère, une femme d’ethnie indienne marrie à un musulman malais. Ce passage est illégal en Malaisie, en vertu de la loi disant que la conversion religieuse d’un enfant ne peut avoir lieu que sur autorisation des deux parents. Suite à cette affaire, en juin dernier, le gouvernement avait soumis amendement à la loi existante, qui aurait permis à une personne de moins de 18 ans de se convertir à l’islam après autorisation d’un seul parent. 

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  • A propos du Père François Mourad, martyr en Syrie

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    sur Zenit.org : 

    Depuis le 18 juin, la paix en Syrie, et le sort des chrétiens en particulier, à Homs et Alep, sont l'intention de prière proposée par Zenit. C'est pourquoi nous vous faisons part de ce témoignage.

    Un courriel en date du 13 juillet, dont nous taisons la source pour ne pas la mettre en danger, nous fait parvenir ces lumières sur le martyre du père François Mourad, en Syrie, à Ghassanié, le dimanche 23 juin, à l'âge de 49 ans.

    Son dernier SMS

    Le P. François, après plusieurs essais de vie religieuse et monastique (entre autres chez les Franciscains et à la Trappe de Latroun, au Liban), avait fondé, sous l'obédience de l'évêque syriaque catholique de Hassaké, Mgr Behnam Hindo, un monastère à Saint Siméon le Stylite. Les constructions commençaient quand il dut quitter les lieux par prudence. Il recommença plus loin ; mais même résultat au bout de quelques mois. Finalement il avait construit un monastère près de Ghassanié, au nord ouest d'Alep, près de la frontière turque. Ce monastère avait été inauguré en août 2010. 
    Il y a quelques mois, ce monastère fut envahi et pillé par l'armée libre qui a tout pris - même les portes -!  ou démoli.   Le P. François s'est alors réfugié à la paroisse latine de Ghassanié, tenue par des Franciscains. 
    Le Père François aimait beaucoup – en plus de la Petite Thérèse -  le P. Charles de Foucauld : il vivait une même situation de solitude et d'échec et il est mort comme lui, de mort violente.  
    Sa pauvre maman est effondrée. Elle avait déjà perdu un fils et une fille et un petit- fils mort d'un cancer il y a un an environ. 

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  • Asia Bibi est toujours en prison

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    De "Portes Ouvertes" :

    Pakistan : Asia Bibi, la persévérance et la foi dans l’épreuve

    Fidèle, patiente, déterminée, Asia Bibi, en prison pour blasphème depuis quatre ans, persévère dans la prière et le jeûne.

    un exemple de fidélité

    Asia Bibi est à genoux. Dans sa minuscule cellule sans fenêtre, elle prie. Dans son oreille, l’appel à la prière résonne. Cinq fois par jour, il lui rappelle qu’il suffit qu’elle renie sa foi pour être libre et retrouver sa famille, son mari, ses cinq enfants et sa vie d’avant.

    Mais Asia persévère. C’est sa foi en Jésus qui l’a conduite là et elle Lui reste fidèle. Elle sait qu’Il est le seul à pouvoir la faire sortir de sa prison et elle garde confiance. Elle a tout remis entre ses mains.

    Pas de nouveau verdict avant un an

    Cela fait quatre ans qu’Asia Bibi est privée de sa liberté et de sa famille. Quatre ans qu’accusée de blasphème pour avoir mentionné le prophète de l’islam lors d’une querelle avec les autres femmes du village, elle a été condamnée à mort. Elle a fait appel auprès de la haute cour de Lahore, mais celle-ci pourrait prendre encore un an avant de statuer sur son cas.

    En isolement pour sa propre sécurité

    Dans sa prison de Sheikphura, elle vit dans des conditions très difficiles. Elle est harcelée par ses co-détenues et elle a été agressée à plusieurs reprises. Elle ne peut voir sa famille qu’une fois par semaine et le reste du temps elle est en isolement pour sa propre sécurité.

    Les deux hommes politiques qui ont pris son parti ont été assassinés et plusieurs avocats qui avaient accepté de la défendre ont dû quitter le pays pour sauver leur vie.

    Mais Asia ne perd pas espoir.

    Persévérer dans la prière

    Un avocat chrétien nous encourage à continuer de prier pour elle et d’agir pour alerter le monde sur sa situation afin de faire avancer les choses :

    "Elle jeûne, elle prie, elle n’a pas abandonné son Dieu même dans les jours les plus sombres. Alors qu’elle persévère, pourquoi renoncerions-nous?"

  • La liste des martyrs espagnols s'allonge

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    (VIS) La Congrégation pour la cause des saints vient de promulguer de nouveaux décrets reconnaissant notamment le martyre "en haine de la foi" :

    du serviteur de Dieu José Guardiet y Pujol, prêtre espagnol tué en haine de la foi le 3 août 1936.

    du serviteur de Dieu Mauricio Íñiguez de Heredia, religieux espagnol, et ses 23 compagnons hospitaliers de St.Jean de Dieu, tués en haine de la foi en 1936 ou 1937.

    du serviteur de Dieu Fortunato Velasco Tobar, prêtre espagnol, et ses 13 compagnons de la Congrégation de la Mission, tués en haine de la foi entre 1934 et 1936.

    de la servante de Dieu María Asunción (Juliana González Trujillano), religieuse espagnole, et ses 2 consoeurs Franciscaines missionnaires de la Mère du divin Pasteur, tuées en haine de la foi en 1936.

  • Indonésie : la liberté religieuse de nouveau bafouée

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    Radio Vatican

    Des centaines d'extrémistes islamistes ont lancé une série de deux jours de protestations contre la construction de l'église catholique de Saint Stanislas Kostka à Kranggan, sous-district de Bekasi Regency, dans la province de Java-Ouest. Dans une situation très similaire à celle des fidèles de l'Eglise Yasmin – engagés dans une rude bataille avec les autorités de Bogor – les catholiques Kranggan sont susceptibles de voir leurs efforts réduits à néant, le processus d'obtention des permis a commencé en 2003 et toutes les obligations légales, y compris le funeste Imb ont été remplies. Toutefois, selon les manifestants, un édifice chrétien dans une région à majorité musulmane ne servirait qu’à «nourrir» l'affrontement interreligieux et mettrait en danger la coexistence pacifique entre les différentes religions. Lors des manifestations un peu plus tôt cette semaine, les extrémistes ont lancé un appel aux autorités en leur demandant de geler l’octroi de l’Imb (Izin Mendirikan Bangunan).

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  • Pakistan : la situation inconfortable des chrétiens du Punjab

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    (Fides) Lahore – Tension interreligieuse à Rahim Yar Khan, petite ville du Punjab. Un épisode de conflit entre des chrétiens et des musulmans a provoqué des protestations de masse de la part des chrétiens et pourrait déboucher sur un recours à la violence ouverte à l’encontre de ceux-ci, notamment parce que certains voudraient le transformer en cas de blasphème. Ainsi que le raconte à l’Agence Fides le Père Gulshan Barkat, OMI, missionnaire pakistanais, « la situation demeure tendue et incertaine » dans le quartier de Bheel Nagar de Rahim Yar Khan, dénommé par les chrétiens Nazareth Colony, où vivent 250 familles chrétiennes, 70 hindoues et 200 familles musulmanes.

    Le 21 juin dernier, Sam, un enfant catholique de 8 ans, a été accusé par un musulman d’avoir insulté sa fille. Or des membres de la famille du musulman en question font partie du groupe extrémiste Sipah-e-Sahaba, interdit par le gouvernement pour terrorisme.

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  • Inde : les chrétiens tournés en ridicule à Bollywood

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    Les films de Bollywood prennent les chrétiens pour cible (source : Eglises d'Asie)

    Quelques mois à peine après les médiatiques protestations des chrétiens contre les attaques faites à leur religion dans les films hindi, Bollywood (acronyme de Bombay et Hollywood) récidive avec une comédie où la communauté catholique est de nouveau ridiculisée.

    La promotion du film Policegiri, qui doit sortir le 5 juillet prochain, a déclenché une polémique pour ses « atteintes à la foi chrétienne », parmi lesquelles une série de photos où l’on voit la pulpeuse actrice Kavitta Verma enchaîner des poses suggestives avec un chapelet descendant le long de son décolleté. Aux côtés de plusieurs associations chrétiennes, le Catholic Secular Forum (CSF) a vigoureusement protesté auprès des producteurs du film et du Comité de censure.

    « L’usage abusif et détourné de symboles religieux chrétiens [dans le film] est inacceptable. Le chapelet est un objet sacré pour les catholiques avec lequel ils prient la Très Sainte Vierge Marie et méditent sur la vie de Jésus Christ », a rappelé le responsable de l’ONG, Joseph Dias.

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  • Syrie : appuyer les révolutionnaires c'est aider à tuer des chrétiens

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    Un religieux franciscain tué en Syrie (Radio Vatican)


    Un ermite catholique de nationalité syrienne a été tué dans son pays en guerre depuis mars 2011, a rapporté dimanche 23 juin la Custodie de Terre Sainte. Le père François Mourad avait fait son noviciat franciscain pour la Custodie à Rome avant « d’entendre un appel plus pressant du Seigneur à la vie contemplative ». Appel qu’il accomplissait en Syrie. « Il était resté l’un des nôtres » explique le père Pierbattista Pizzaballa, custode de la communauté franciscaine endeuillée par cette « triste nouvelle ». En effet depuis le début du conflit, le père François avait quitté son ermitage pour « rejoindre un frère affaibli, desservir une communauté religieuse voisine, pour trouver aussi un peu plus de sécurité », rapporte le site de la Custodie.

    Les conditions de la mort du père François ne sont pas claires. L’agence de presse de l’Eglise catholique italienne Sir rapporte deux versions distinctes. Selon la première, le père François aurait été victime d’une balle perdue, tirée par les rebelles. Selon la seconde, il aurait été tué au sein d’un couvent franciscain attaqué, pillé et détruit par les rebelles, le couvent de Saint Antoine de Padoue à Ghassanieh dans la vallée de l’Oronte.

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  • Pakistan : disparition d'un jeune musulman converti au christianisme

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    ASIE/PAKISTAN - Disparition d’un jeune chrétien provenant de l’islam (Fides)

    Peshawar – Un jeune de 16 ans, converti au Christianisme en provenance de l’islam, est porté disparu depuis le 25 mai dernier à Peshawar, chef-lieu de la province de Khyber Pakhtunkhwa. Selon des sources locales de Fides, il pourrait avoir été enlevé par des militants islamiques, très forts dans la province et son sort pourrait d’ores et déjà avoir été décidé en tant que « coupable d’apostasie ».

    Selon un certain nombre de témoins, Aman Ullah, tel est en effet le nom du jeune homme qui signifie « paix de Dieu », a été enlevé par des militants liés à la galaxie talibane mais jusqu’à présent, cet enlèvement n’a fait l’objet d’aucune revendication. Le jeune homme, qui s’était approché du Christianisme voici un an, faisait partie d’un groupe de chrétiens convertis provenant de l’islam. Il suivait des leçons bibliques dans une communauté protestante de Peshawar et avait rendu témoignage de sa foi lors d’un certain nombre de réunions. Dans une note parvenue à Fides, la communauté locale demande à tous les chrétiens de prier pour la vie du jeune homme et d’invoquer sur lui la protection de Dieu.Comme dans d’autres pays musulmans, l’apostasie de l’islam est considérée comme méritant la mort. Le Père Mario Rodrigues, prêtre pakistanais et Directeur de la Commission chargée de la Pastorale des jeunes à Karachi, explique à Fides : « Si un jeune musulman se convertit au Christianisme au Pakistan, il est contraint à vivre en cachette. Dans le cas contraire, il n’aurait pas la possibilité de rester en vie. Tout musulman pourrait se sentir en droit de le tuer. Le changement de religion n’est pas puni par la loi civile mais l’est par la loi islamique. C’est pourquoi les cas de conversion de musulmans au Christianisme sont très rares et certains ont lieu en secret ».

  • Au Mexique, le 21 juin 1927

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    Un épisode de la persécution des catholiques au Mexique : le martyre de Joseph Isabel Flores Varela (zenit.org)

    Le martyrologe romain fait aujourd'hui mémoire de saint Joseph Isabel Flores Varela, prêtre mexicain et martyr (1866-1927).

    Ce prêtre mexicain a été canonisé par Jean-Paul II, avec 26 autres martyrs, au cours du grand Jubilé de l'an 2000. Né à Santa Maria de la Paz, dans le diocèse de Guadalajara, il entendit l'appel de Dieu, et devenu prêtre, il exerça tout d'abord son ministère comme curé de la paroisse de Zapotlanejo, à Jalisco, dans son diocèse natal. Il y resta vingt-six ans, se révélant un père affectueux pour tous. Il était connu pour le tact de sa charité,  son abnégation, mais aussi son amour de la pauvreté évangélique, sa piété et sa sagesse.

    Pourtant, au moment de la persécution anti-catholique du début du XXe s., un ancien compagnon auquel il avait offert sa protection le dénonça aux autorités locales. Il fut arrêté et jeté en prison le 18 juin 1927, alors qu'il se dirigeait vers un champ où il allait célébrer l'eucharistie.

    Par trois fois, il échappa à la mort. En effet, on tenta en vain de le tuer par pendaison. Alors le chef de la milice donna l'ordre de tirer. Pourtant, un des soldats reconnut en lui le prêtre qui l'avait baptisé et il refusa de le faire. Saisi de rage, son chef l'assassinat sur le champ, pensant en finir ensuite avec le P. Flores. Mais les armes restèrent mystérieusement muettes devant le saint prêtre. Alors, l'un de ses assassins s'acharna: saisissant un poignard, il le transperça, le 21 juin.