Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Persécutions antichrétiennes - Page 130

  • BXL, 2 octobre : Un séminaire sur la discrimination à l'égard des chrétiens en Europe

    IMPRIMER

    images (3).jpgPour la deuxième année consécutive, la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté Européenne) organise

    un séminaire d'une demi-journée

    sur l'intolérance et la discrimination à l'égard des chrétiens en Europe,

    en coopération avec le Groupe des Conservateurs et Réformistes européens (ECR Groupe) et le Groupe du Parti populaire européen (Groupe PPE) au Parlement de l'Union européenne:

    Mardi 2 octobre, 9H30 - 13H00, salle JAN Q2 (Parlement Européen)

    Le séminaire de cette année mettra l'accent sur les points suivants: présentation des rapports sur la situation des chrétiens en Europe et sur la liberté de religion en Europe: développements positifs et défis actuels. Après avoir acquis une vision claire de la situation actuelle des chrétiens en Europe, nous aimerions en savoir plus sur la réaction des députés à la situation susmentionnée.

    Pour ce séminaire, la participation de journalistes de premier plan tels que l'Observatoire sur l'intolérance et la discrimination contre les chrétiens en Europe, le Centre européen pour le droit et la justice et de l'Office parlementaire de la Conférence épiscopale d'Ecosse sont attendus. Les experts juridiques originaires de Lituanie, d'Espagne et du Vatican sont également invités. Enfin, les députés et autres fonctionnaires de l'UE vont livrer leur propre expertise.

    Le séminaire proposera une réflexion sur les résultats positifs de la lutte contre l'intolérance et de la discrimination à l'égard des chrétiens en Europe. L'affaire Lautsi a été un grand succès, non seulement parce que le droit à la liberté religieuse a été confirmé, mais aussi parce que l'opinion publique en Europe en a entendu parler, les citoyens sont devenus plus conscients du problème et plus actifs. Un autre résultat positif est la mise en place de nouvelles institutions qui travaillent sur l'intolérance et la discrimination contre les chrétiens en Europe. La même chose pourrait être dite au sujet de la discussion du rapport McCafferty au sein du Conseil de l'Europe.

    Télécharger le programme

    Inscription obligatoire. S'inscrire avant le mercredi 26 septembre: http://www.comece.org/site/en/activities/events/article/5131.html

  • Deux nouvelles victimes chrétiennes au Pakistan

    IMPRIMER

    ASIE/PAKISTAN - Deux chrétiens tués dans la périphérie de Karachi : dans la terreur, les fidèles érigent un mur

    Karachi (Agence Fides) - Deux chrétiens ont été tués par balles dans le quartier d'Essa Nagri, dans la périphérie de Karachi par des groupes musulmans extrémistes d'ethnie pashtoun qui terrorisent la population résidente. C'est ce qu'indique à l'Agence Fides le Père Victor John, Curé catholique d'Essa Nagri qui célèbrera cet après-midi les obsèques des deux défunts : Nasir Masih, catholique et Rafi Masih, protestant. Il s'agit de la troisième attaque en deux semaines dans le faubourg chrétien (attaques qui se sont soldées par un total de quatre morts), pris pour cible par des groupes extrémistes qui agissent en toute impunité, sans que la police ne les arrête.

    L'épisode a eu lieu voici deux jours, le 15 septembre, lorsqu'un groupe de criminels en moto est entré dans le quartier, menaçant les résidents, demandant des pots-de-vin sur les activités commerciales, intimant le versement de la « Jizya » (la taxe imposée par la charia aux minorités non musulmanes). Dans une dispute ayant suivi ces actes, les extrémistes ont tué deux chrétiens dans la rue n° 7 du quartier et en ont blessé deux autres.

    Lire la suite

  • Benoît XVI au Liban : « In hoc Signo vinces »

    IMPRIMER

    imagesCAHSRXDB.jpgHier, en la fête de l’exaltation de la sainte Croix, Benoît XVI a signé, dans la basilique grecque melkite d’Harissa, l’exhortation apostolique « Ecclesia in Medio Oriente » concluant les travaux du synode romain sur le Moyen-Orient. À cet occasion, il a notamment déclaré, devant les autorités civiles et religieuses de divers confessions réunies dans la basilique :

    « Il est providentiel que cet acte ait lieu le jour même de la fête de la Croix glorieuse, dont la célébration est née en Orient en 335, au lendemain de la Dédicace de la Basilique de la Résurrection construite sur le Golgotha et le sépulcre de Notre-Seigneur, par l’empereur Constantin-le-Grand, que vous vénérez comme un saint. Dans un mois se célébrera le 1.700ème anniversaire de l’apparition qui lui fit voir dans la nuit symbolique de son incroyance, le chrisme flamboyant, alors qu’une voix lui disait : « Par ce signe, tu vaincras ! ».

    "Plus tard, Constantin signa l’édit de Milan et donna son nom à Constantinople. Il me semble que l’Exhortation post-synodale peut être lue et interprétée à la lumière de la fête de la Croix glorieuse, et plus particulièrement à la lumière du chrisme, le X (khi) et le P (rhô), des deux premières lettres du mot "Christos". Une telle lecture conduit à une véritable redécouverte de l’identité du baptisé et de l’Église, et elle constitue en même temps comme un appel au témoignage dans et par la communion. La communion et le témoignage chrétiens ne sont-ils pas fondés sur le Mystère pascal, sur la crucifixion, la mort et la résurrection du Christ ? N’y trouvent-ils pas leur accomplissement plénier ? Il existe un lien inséparable entre la Croix et la Résurrection qui ne peut pas être oublié par le chrétien (…) ".

    Le Saint-Père explique ensuite que cette exhortation veut tracer un chemin pour retrouver l’essentiel : la "sequela Christi", dans un contexte "difficile et quelquefois douloureux, un contexte qui pourrait faire naître la tentation d’ignorer ou d’oublier la Croix glorieuse":

    "C’est justement maintenant qu’il faut célébrer la victoire de l’amour sur la haine, celle du pardon sur la vengeance, celle du service sur la domination, celle de l’humilité sur l’orgueil, celle de l’unité sur la division.

    À la lumière de la fête d’aujourd’hui et en vue d’une application fructueuse de l’Exhortation, je vous invite tous à ne pas avoir peur, à demeurer dans la vérité et à cultiver la pureté de la foi. Tel est le langage de la Croix glorieuse ! Telle est la folie de la Croix : celle de savoir convertir nos souffrances en cri d’amour envers Dieu et de miséricorde envers le prochain ; celle de savoir aussi transformer des êtres attaqués et blessés dans leur foi et leur identité, en vases d’argile prêts à être comblés par l’abondance des dons divins plus précieux que l’or (cf. 2 Co 4, 7-18). Il ne s’agit pas là d’un langage purement allégorique, mais d’un appel pressant à poser des actes concrets qui configurent toujours davantage au Christ, des actes qui aident les différentes Églises à refléter la beauté de la première communauté des croyants (cf. Ac 2, 41-47 ; Deuxième partie de l’Exhortation) ; des actes similaires à ceux de l’empereur Constantin qui a su témoigner et sortir les chrétiens de la discrimination pour leur permettre de vivre ouvertement et librement leur foi dans le Christ crucifié, mort et ressuscité pour le salut de tous.[...]"

    " Sois sans crainte, petit troupeau, (Lc 12, 32) et souviens-toi de la promesse faite à Constantin : « Par ce signe, tu vaincras ! » Églises au Moyen-Orient, soyez sans crainte, car le Seigneur est vraiment avec vous jusqu’à la fin du monde ! Soyez sans crainte, car l’Église universelle vous accompagne par sa proximité humaine et spirituelle ! C’est dans ces sentiments d’espérance et d’encouragement à être des protagonistes actifs de la foi par la communion et le témoignage, que dimanche je confierai l’Exhortation post-synodale Ecclesia in Medio Oriente à mes vénérés frères Patriarches, Archevêques et Évêques, à tous les prêtres, aux diacres, aux religieux et aux religieuses, aux séminaristes et aux fidèles laïcs. « Gardez courage » (Jn 16, 33) ! Par l’intercession de la Vierge Marie, la Theotókos, j’invoque avec grande affection l’abondance des dons divins sur vous tous ! "

    Ici: Signature de l'exhortation apostolique et discours de Benoît XVI (extraits)

  • 100 nouveaux martyrs du communisme bientôt canonisés par l'Eglise orthodoxe bulgare

    IMPRIMER

    L’Église orthodoxe bulgare se prépare à canoniser 100 néomartyrs de la période communiste

    L’Église orthodoxe bulgare se prépare à canoniser prochainement une centaine de martyrs du régime athée de la seconde partie du XXème siècle. Le métropolite de Lovtcha Gabriel, chef de la commission des canonisations auprès du Saint-Synode de l’Église orthodoxe bulgare, a annoncé que les évêques, lors de la session du Saint-Synode de la fin du mois de septembre, examineront les listes des noms des martyrs présentés par les diocèses et fixera la date de la canonisation. Hormis les 100 martyrs connus, il est suggéré de canoniser également le groupe des martyrs inconnus, afin de préserver ainsi la mémoire des nombreux martyrs disparus sans trace au cours de cette période. Il est possible que la canonisation ait lieu à la fin de cette année, mais certains évêques proposent de la fixer à 2013, ce qui permettrait d’étendre et de préciser la liste des néomartyrs.
    Source : Pravoslavie.ru via orthodoxie.com
  • L'Aide à l'Eglise en Détresse lance un appel au secours pour les chrétiens du Nigeria

    IMPRIMER
    Les églises ne doivent pas fermer leurs portes malgré les bombes !


    430
    églises détruites depuis les élections du 16 avril 2011

    14 000 victimes depuis dix ans
    250 000 personnes déplacées
    1400 tués par Boko Haram depuis 2010
    12 États sur 36 appliquent déjà la charia (loi coranique)

    Bombes contre les chrétiens

    Avec 150 millions d’habitants, le Nigeria compte environ 50% de musulmans et 50% de chrétiens. Les immenses ressources naturelles du pays, au lieu de stimuler l’économie et de sortir la population de la pauvreté, engendrent conflits continuels et corruption. Depuis une dizaine d’années, la naissance de groupes musulmans intégristes a aggravé cette situation. Les nombreuses attaques contre les chrétiens attestent qu’une véritable persécution et volonté de détruire est à l’œuvre. De 2010 à ce jour, plus de mille chrétiens ont été tués et des dizaines de milliers de personnes blessées dans des actes de terrorisme.

    Lire la suite

  • Vers une émigration massive des coptes ?

    IMPRIMER

    Nous lisons sur "Poste de Veille" :

    L’avocat égyptien chrétien Mamdouh Ramzi a mis en garde contre les répercussions de l'émigration des coptes qui craignent la persécution du gouvernement islamiste.

    «Plus de 100.000 coptes ont fait une demande d'immigration aux États-Unis et dans les pays scandinaves», a-t-il déclaré au Al Arabiya al-Hadath al-Masri. «Le départ de ces nombreux coptes constitue une grave menace pour la structure démographique de l'Egypte.»

    L’adoption de décrets de bienvenue par les pays d’accueil s’est accompagnée d’un torrent de demandes d’immigration des chrétiens égyptiens. Selon Essam Ebeid, président de l'Association des coptes des Pays-Bas, le ministre néerlandais de l'Immigration a publié un décret le 11 juin permettant aux coptes persécutés en Egypte de demander l'asile aux Pays-Bas : «Le décret a été adopté parce que le gouvernement néerlandais considère que le gouvernement égyptien ne protège pas ses citoyens coptes». La mort de 24 coptes dans des affrontements avec l'armée devant les bureaux de la télévision d’État en octobre 2011, a expliqué Ebeid, a été la principale raison de la publication du décret. «Ajoutez à cela une série d'autres incidents vus par la communauté internationale comme de la discrimination envers les coptes. »

    Pour Medhat Kelada, chef de l'Union des organisations coptes en Europe, le décret des Pays-Bas est un stigmate pour les islamistes d'Egypte et en particulier le Président Mohammed Morsi, qui témoigne de leur incapacité à protéger les citoyens coptes. Kelada a fustigé Morsi, qui a gracié plusieurs islamistes coupables d'actes criminels mais pas un seul copte détenu pour des raisons politiques ou à la suite d'incidents sectaires. «Ce qui se passe sous Morsi n’est pas différent de ce qui se passait à l’époque de Moubarak», a déclaré Kelada, citant l'exemple des familles coptes expulsées de leurs maisons suite à des affrontements sectaires dans plusieurs villages égyptiens et dont les médias internationaux ont parlé.

    Source : Coptic immigration forebodes demographic disaster: Egyptian lawyer, Al Arabiya, 10 septembre 2012. Traduction par Poste de veille

  • Notre-Dame de Fatima invitée au Kazakhstan

    IMPRIMER

    ASIE/KAZAKHSTAN - Nouvelle Cathédrale dédiée à Notre-Dame de Fatima dans la terre des goulags

    Karaganda (Agence Fides) - Le Diocèse kazakh de Karaganda a inauguré officiellement la nouvelle Cathédrale dédiée à Notre-Dame de Fatima, « Marie, Mère de tous les Peuples ». Le rite solennel de la consécration, célébré hier, Dimanche 9 septembre, a été présidé par S.Em. le Cardinal Angelo Sodano, Envoyé spécial du Saint-Père Benoît XVI. Avec S.Exc. Mgr Janusz Kaleta, Evêque de Karaganda, ont concélébré d'autres Evêques du Kazakhstan. Ainsi que l'a appris l'Agence Fides, étaient présents plus de 1.500 fidèles, prêtres, religieux et pèlerins kazakhs et de 14 autres nationalités, dont certains provenant de Corée, ainsi que des responsables chrétiens orthodoxes, musulmans et des autorités civiles locales.

    L'église, en style gothique et revêtue de pierre du Caucase, a été construite grâce aux offrandes des fidèles du monde entier et à la contribution des précédents Evêques de Karaganda, Leurs Excellences NN.SS. Pavel Lenga et son auxiliaire Athanasius Schneider. Le permis de construire a été accordé par le gouvernement kazakh à l'Eglise locale en 2003.

    Dans un colloque accordé à Fides, S.Exc. Mgr Janusz Kaleta, Evêque de Karaganda, exprime « sa grande joie de disposer d'une véritable Cathédrale : une grande église qui sera un lieu de prière et un signe visible permettant d'attirer de nouveaux fidèles à la foi chrétienne ». Remarquant qu'il s'est agi « d'un événement grandiose qui a impliqué également la communauté civile », l'Evêque remercie « tous ceux qui ont contribué à réaliser ce projet ».

    « Nous croyons tous qu'il s'agit des fruits des martyrs et de la souffrance que les fidèles chrétiens ont enduré par le passé dans ces terres » fait remarqué à Fides le Père Piotr Pytlowany, Recteur du Séminaire du Diocèse. « Nous confions la communauté catholique au Kazakhstan et dans tous les pays de l'ancienne Union soviétique à la protection spéciale de Notre-Dame de Fatima qui a déjà accompli des miracles. Par exemple, nous nous souvenons du soutien que nous avons reçu du gouvernement local en ce qui concerne ce projet ».

    A l'époque soviétique, le Kazakhstan fut un lieu de déportation par excellence. Parmi les déportés des goulags, se trouvaient des milliers de catholiques de nationalité polonaise, ukrainienne, allemande mais également lituanienne et biélorusse. La ville de Karaganda constituait le centre d'une toile de camps appelée Karlag (Karaganda Lager), l'une des plus vastes et des plus horribles de l'univers concentrationnaire soviétique qui emprisonnait les victimes de l'oppression religieuse et politique. De nombreux prêtres déportés favorisèrent l'éclosion d'une Eglise souterraine. Parmi eux, est bien connu le Père Alexij Saritski, béatifié par le Bienheureux Jean Paul II en 2001. Aujourd'hui, à Karaganda, ville de deux millions et demi d'habitants, sont présentes une grande mosquée, une église orthodoxe et cette nouvelle Cathédrale catholique, afin de célébrer la foi et de faire mémoire des martyrs. (PA) (Agence Fides 10/09/2012)

  • Bangladesh : des centaines d'enfants chrétiens enlevés et convertis de force à l'Islam

    IMPRIMER

    BANGLADESH : près de 300 enfants chrétiens enlevés et convertis de force à l'Islam (source Asia News)
    Pris en charge par des intermédiaires après avoir convaincu les familles du village de payer pour une éducation dans de pseudo auberges pour jeunes, les enfants sont en fait incorporés à des madrassas (écoles islamiques) où les imams les forcent à abjurer le christianisme. Le dernier cas a cependant connu un heureux dénouement puisque 11 enfants ont pu échapper à la captivité.
    (Dhaka) Au Bangladesh, des enfants chrétiens des tribus Tripuri ont été enlevés à leurs villages et convertis de force à l'Islam. Selon des sources catholiques locales, qui ont demandé de ne pas livrer leurs noms, près de 300 enfants ont été envoyés aux madrassas (écoles islamiques).

    L'histoire est toujours la même. De soi-disant intermédiaires, provenant de la même ethnie Tripuri, visitent les communautés pauvres où ils convainquent les familles d'envoyer leurs enfants dans des missions, à charge de payer entre 6 000 et 15 000 taka (US$ 500 à 1 200) pour l'école et la pension. Après avoir empoché l'argent, les intermédiaires vendent ces enfants à des écoles islamiques situées ailleurs dans le pays.

    Lire la suite

  • Birmanie : les chrétiens chins victimes de l'oppression

    IMPRIMER

    Selon une organisation Chin de défense des droits de l’homme, le régime birman opprime les chrétiens chins (Eglises d'Asie - MEP - 05/09/2012)

    Selon la Chin Human Rights Organization (CHRO), basée au Canada et animée par des réfugiés chins, les réformes mises en place depuis un peu plus d’un an par le régime birman, pour positives qu’elles puissent être, ne se sont pas traduites par une amélioration de la situation dans l’Etat Chin. Situé sur le flanc ouest du Myanmar, l’Etat Chin abrite une importante population chrétienne, très majoritairement baptiste, qui, selon le CHRO, se heurte à une politique birmane de promotion du bouddhisme.

    Publié le 5 septembre, le rapport de la CHRO ‘Threats to Our Existence’: Persecution of Ethnic Chin Christians in Burma se présente comme une actualisation d’un précédent rapport publié en 2004, intitulé Religious Persecution: A Campaign of Ethnocide Against Chin Christians in Burma. S’appuyant sur une centaine d’entretiens menés avec des chrétiens chins pour des faits allant de mars 2004 à juin 2012, le document affirme que la politique de « birmanisation » menée par l’ancienne junte se poursuit dans l’Etat Chin en dépit de la transformation de cette dernière en un « gouvernement d’apparence civile ». Selon Salai Ling, directeur des programmes à la CHRO, « le gouvernement présidé par Thein Sein affirme que la liberté religieuse est garantie par la législation du pays mais en réalité, le bouddhisme s’apparente de facto à une religion d’Etat. Les institutions mises en place par les régimes militaires précédents pour organiser la discrimination religieuse sont toujours en place et continuent d’opérer. Les réformes n’ont quasiment pas atteint l’Etat Chin ».

    Lire la suite


  • Pakistan : nouveaux témoignages en faveur de Rimsha Masih et menaces à l'encontre de Paul Bhatti

    IMPRIMER

    ASIE/PAKISTAN - Deux nouveaux témoins en faveur de Rimsha Masih - menaces à l'encontre de Paul Bhatti

    Islamabad (Agence Fides) - Le front juridique en faveur de Rimsha Masih se renforce. Hier, deux nouveaux témoins sont venus d'ajouter à Hafiz Zubair, vice imam de la mosquée de quartier, et ont confirmé les accusations portées contre l'imam Khalid Jadoon en ce qui concerne la falsification des preuves du blasphème de la fillette. Le cas de Rimsha fait désormais l'objet d'un large consensus parmi les responsables musulmans modérés tels que Hafiz Tahir Ashrafi, responsable du All Pakistan Ulema Council. Malgré cela, il alimente des tensions. Hier, Paul Bhatti, Conseiller spécial du Premier Ministre chargé de l'Harmonie nationale, très actif en ce qui concerne le cas de Rimsha, a dû rester dans son bureau, au Ministère de l'Harmonie, à cause d'une alerte concernant sa sécurité personnelle, alors qu'il devait participer à un débat télévisé sur Dunya News Tv en compagnie de Tahir Ashrafi et du Père Rehmat Hakam Michael, Vicaire général du Diocèse d'Islamabad-Rawalpindi. Suite à cette alarme, il n'a été en mesure de participer que depuis son bureau. Bhatti s'est vu octroyer aujourd'hui une nouvelle escorte spéciale, ce qui lui a permis de se rendre au Sénat pour la session parlementaire.

    Entre temps, comme l'avait anticipé à Fides le Père Francis Nadeem (voir Fides 03/09/2012), il se confirme que derrière le cas de Rimsha Masih se trouve la mafia foncière. Un certain nombre de spéculateurs entendaient en effet chasser les chrétiens du faubourg de Mehrabadi pour des raisons économiques, vu que la valeur des maisons dans cette zone d'Islamabad s'est accrue. Ce qui les a conduit à construire ce cas de blasphème qui devait leur permettre de parvenir à leurs fins. La majeure partie des familles du faubourg, déclarent des sources de Fides, sont des fidèles ayant fui Gojra, localité incendiée par des radicaux islamiques en 2009 suite à un présumé cas de blasphème. Ce fut Shahbaz Bhatti, alors Ministre chargé des Minorités, à faire assigner aux évacués les logements aujourd'hui contestés dans la périphérie de la capitale. (PA) (Agence Fides 04/09/2012)

  • Rimsha Masih : une bonne nouvelle

    IMPRIMER

    Nous l'avions signalé hier (http://www.belgicatho.be/archive/2012/09/01/rimsha-masih-victime-de-la-mafia.html), Rimasha Masih, la petite pakistanaise incarcérée, aurait été victime de manoeuvres d'une mafia désireuse d'accaparer les terrains appartenant à des chrétiens.

    Certains journaux publient ce matin une dépêche d'agence qui fait état de l'arrestation de l'imam à l'origine de l'arrestation de la petite Pakistanaise accusée de blasphème. Les complices de l'imam auraient avoué que des fausses pièces à conviction ont été fabriquées pour accabler la fillette.

  • Bienheureux Martyrs de Septembre, victimes de la Révolution française († 1792)

    IMPRIMER

    Dimanche 02 Septembre 2012 : Fête des Bienheureux Martyrs de Septembre, victimes de la Révolution française († 1792).

    massacre-septembre-1.jpglevangileauquotidien

    Après la chute de la Monarchie le 10 août 1792, la fièvre monte à Paris. De nombreux suspects sont arrêtés : laïcs, prêtres séculiers, religieux, souvent réputés réfractaires, même si ce n'est pas le cas de tous.Environ 350 ecclésiastiques sont ainsi incarcérés, dont plus de la moitié sont étrangers à la capitale.

    Entre le 2 et le 5 septembre, des bandes armées d'hommes et de femmes envahissent les prisons parisiennes pour se livrer à l'exécution collective des détenus au couvent des Carmes, à l'abbaye de Saint-Germain, au séminaire Saint-Firmin, aux prisons de la Force, rue Saint-Antoine.       

    Le couvent des Carmes, avec son très vaste enclos, est le premier et le plus symbolique théâtre des tueries.Au témoignage de l'abbé Saurin, jésuite rescapé, le contraste est saisissant entre la sérénité qui règne au-dedans, parmi les ecclésiastiques prisonniers, groupés autour de trois évêques, et, au dehors, le hurlement de la foule, les canonnades, les roulements de tambour, et finalement, le 2, vers quatre heures du soir, le tocsin de Saint-Sulpice qui donne le signal aux émeutiers. La tuerie qui a commencé dans le jardin s'achève, après un simulacre de jugement, au pied du petit escalier faisant communiquer la chapelle, où les prisonniers ont d'abord reflué et se sont mutuellement donné l'absolution.« Je n'ai entendu se plaindre aucun de ceux que j'ai vu massacrés » écrira l'abbé de la Pannonie, blessé et rescapé de la tragédie des Carmes.       

    Parmi les trois mille victimes de septembre 1792, cent quatre-vingt onze personnes mortes pour leur Foi ont été Béatifiées par Pie XI le 17 octobre 1926. Quatre-vingt six prêtres étaient membres du clergé parisien. Les quatre laïcs et de nombreux religieux béatifiés appartenaient aussi à l'Église de Paris.       

    On peut vénérer ces Béatifiés dans la crypte ossuaire érigée au XIXème siècle sous la chapelle de l'Église Saint-Joseph-des-Carmes (74, rue de Vaugirard, 6ème arr.).       

    « L'escalier du martyre » marqué d'une plaque Hic ceciderunt (« Ici ils tombèrent ») est aujourd'hui inclus dans le jardin du séminaire universitaire de l'Institut Catholique.