Persécutions antichrétiennes - Page 131
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Rimsha Masih, victime de la mafia ?
PAKISTAN : une organisation mafieuse exploite le cas de Rimsha (source Fides (en italien)
« Les accusations portées contre Rimsha Masih sont complètement fausses et astucieusement construites; derrière son cas, il y a une mafia de la terre. Des criminels sans scrupules ont l'intention d'enlever la terre aux chrétiens et de les chasser de Mehrabadi, une banlieue d'Islamabad où vit la famille de Rimsha. Pour cette raison, ils ont fabriqué de toutes pièces cette histoire, en prenant pour cible un enfant innocent ». C'est ce que déclare à Fides le Frère Francis Nadeem, frère capucin de Lahore, coordonnateur du « Conseil National pour le dialogue interreligieux ». Grâce à son travail dans le domaine du dialogue, le frère franciscain, entretient de bonnes amitiés dans le monde musulman, ce qui lui donne accès à de telles informations délicates. Par conséquent, le cas de Rimsha, serait exemplaire de la façon dont la loi sur le blasphème est manipulée et utilisée en ciblant des innocents.Selon le religieux, « les policiers n'avaient pas à enregistrer une plainte contre Rimsha, étant donné qu'elle est mineure et que l'islam établit une procédure différente dans le cas des enfants, comme l'ont expliqué les dirigeants musulmans » (voir Fides 30/08/2012).Lien permanent Catégories : Actualité, Eglise, International, Justice, Persécutions antichrétiennes, Politique 0 commentaire -
L'incroyable fidélité des "chrétiens du bout du monde"
À la rencontre des chrétiens du bout du monde (dans Le Figaro)
Extraits :
"Pendant un an, Charles Guilhamon et Gabriel de Lépinau sont partis à la rencontre de petites communautés chrétiennes isolées. Un tour du monde à vélo qui les a conduits du Tibet au Brésil, en passant par le Sénégal et la Thaïlande. Ils racontent leur incroyable aventure dans un livre à paraître le 5 septembre." (...)
"Église des confins et des nuages, Église souterraine, sans prêtre et pourtant étonnamment fidèle à Rome, Église souffrante, persécutée, Charles et Gabriel sont allés à la découverte de ces multiples visages de la chrétienté. En Amazonie en pirogue, à pied avec les Karens, ou encore, comme le plus souvent, à vélo, ils ont parcouru 11.000 kilomètres pour vivre avec ces communautés oubliées quand elles ne sont pas inexistantes ou agonisantes." (...)
"Après le départ de Paris, leur première destination avait été, au bout de deux mois sur les routes, le village de Tal Arboush, dans la Djézireh, à l'est de la Syrie. Charles se souvient encore du regard rêveur de Charbel. Il savourait un narguilé assis dans son jardin. Sa coupe de cheveux et sa stature lui donnaient des airs de James Dean. A un détail près: un immense tatouage de la Vierge Marie haut en couleur occupait tout son avant-bras et faisait écho à un dessin de la croix gravé sur son biceps. Il était le troisième fils de l'une des quarante familles catholiques peuplant le village de Tal Arboush, seul village catholique sur des dizaines de kilomètres. Ils parlaient l'araméen comme les premiers chrétiens. Depuis six mois, Tal Arboush ne répond plus. Charles n'a plus de nouvelles de Charbel. Les derniers chrétiens."
Le livre : Sur les traces des chrétiens oubliés, de Charles Guilhamon, Calmann-Lévy, 430 p., 21.50 €
Tout l'article est ici : A la rencontre des chrétiens du bout du monde
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Au Kazakhstan : un lieu voué à la mémoire des innombrables victimes du régime communiste
Nous lisons sur Zenit.org :
"Au Kazakhstan, où les catholiques représentent moins de 2% de la population, la construction d’une cathédrale représente « un signe et un moyen d’évangélisation silencieux mais puissant », déclare Mgr Schneider, évêque auxiliaire du diocèse de Karaganda.
La nouvelle cathédrale de Karaganda (Kazakhstan) sera consacrée dimanche 9 septembre 2012 au cours d’une concélébration solennelle présidée par le cardinal Angelo Sodano, doyen du Collège cardinalice et légat pontifical pour la consécration (cf. Zenit du 9 juillet 2012).
Extraits de l'interview de l'évêque auxiliaire, Mgr Schneider :
(...) Une cathédrale située dans un endroit plus central, construite dans un style traditionnel incontestablement catholique, c’est-à-dire dans le style néogothique, sera un signe et un moyen d’évangélisation silencieux mais puissant, dans un monde où les catholiques forment environ 1 à 2% de la population, où la majorité des habitants sont musulmans et où les orthodoxes sont très minoritaires. En outre, une partie considérable de la population n’appartient à aucune religion, ce sont des personnes qui cherchent Dieu.
L’architecture de la cathédrale et les objets qui sont à l’intérieur ont été travaillés avec le plus grand soin afin de donner forme à une œuvre d’art vraiment belle et qui a en même temps un caractère sacré et un sens du surnaturel. Tout ceci est adapté tant pour éveiller chez les fidèles et les visiteurs un sens religieux et un sens de la foi que pour exprimer un acte d’adoration de la Sainte Trinité. Tout est donc fait pour faciliter le respect du premier commandement et la finalité ultime de toute la création : l’adoration et la glorification de Dieu.
La signification historique et spirituelle a aussi une autre dimension : la nouvelle cathédrale est un lieu sacré à la mémoire des innombrables victimes du régime communiste, puisqu’il y avait, autour de Karaganda, un des plus grands et des plus terribles camps de concentration – les goulags – dans lequel ont souffert des personnes appartenant à plus de 100 ethnies différentes. La cathédrale sera donc aussi un sanctuaire pour la prière d’expiation pour les crimes du régime athée et communiste. (...)
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Les chrétiens contraints de fuir le nord du Mali
Le nord du Mali est depuis des mois sous le contrôle des extrémistes islamiques (source : http://www.osservatoreromano.va)
Les chrétiens fuient les zones du nord du Mali, depuis des mois entre les mains des groupes fondamentalistes islamiques. L’alarme a été lancée par le journal algérien « El Khabar », qui parle sans mot couvert de la fuite de près de 200.000 personnes, notamment vers les camps de réfugiés en Mauritanie et en Algérie, qui accueillent déjà des dizaines de milliers de réfugiés et de déplacés à cause du conflit des mois derniers contre les touaregs. Dans l’Etat d’Azawad, depuis des semaines sous le contrôle des extrémistes salafistes liés au groupe terroriste d’Al Qaeda, le drame des chrétiens qui fuient les violences prend jour après jour des dimensions toujours plus préoccupantes.
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Quand les évêques de France appellent à la mobilisation pour Rimsha
(ZENIT.org) – La Conférence des évêques de France plaide pour Rimsha, la fillette arrêtée au Pakistan, dans un communiqué de ce jour, 28 avril 2012.
Rimsha, une fillette, atteinte de trisomie 21 et appartenant à une famille chrétienne d’un bidonville d’Islamabad, est incarcérée dans un centre de détention pour mineurs depuis le 16 août 2012 (cf. Zenit du 21 août 2012). Elle est accusée de profanation du Coran, alors qu’elle ne sait ni lire ni écrire.
C’est pourquoi la Conférence des évêques de France appelle à la « mobilisation » pour Rimsha, condamnant « les attitudes religieuses qui n'honorent pas le plus petit des hommes » et proposant de vivre une rentrée scolaire dédiée « à toutes les Rimsha du monde ».
Communiqué de la Conférence des évêques de France
ELLE S'APPELLE RIMSHA
Rimsha n'a guère plus de quatorze ans. Elle vient d'être arrêtée au Pakistan au motif... d'avoir brûlé les pages d'un manuel sur lequel figuraient des versets coraniques.
Or, Rimsha ne sait ni lire ni écrire! Elle est atteinte de trisomie.
On condamnerait à mort l'innocence? On sanctionnerait la vie ? Et au nom de qui?
Des dignitaires musulmans pakistanais ont demandé une enquête "impartiale, et que soit châtiés ceux qui auraient accusé Rimsha à tort"
Le Cardinal Tauran s'est ému au nom de l'Eglise catholique.
Mobilisons-nous pour Rimsha !
Refusons de nous reconnaître dans les attitudes religieuses qui n'honorent pas le plus petit des hommes.
Que nos rentrées scolaires se vivent, en les dédiant à toutes les Rimsha du monde.
Le Pasteur Dietrich Bonhoeffer (qui connut les atrocités que l'on sait) disait : "Un croyant qui ne se tient qu'avec un pied sur la terre, ne se tient aussi qu'avec un pied au ciel !"
Mgr Bernard Podvin.
Porte-parole
Conférence des évêques de France.
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Syrie : de nouveaux attentats et l'horrible massacre d'une famille chrétienne
ASIE/SYRIE -Attentat à la bombe durant des obsèques et famille entière décapitée - chrétiens et druzes pris pour cible à Damas
Damas (Agence Fides) – Un attentat terroriste a frappé hier, 28 août, des fidèles chrétiens et druzes innocents dans le quartier de Jaramana, un faubourg de Damas. A 14h00, une bombe placée à bord d’une automobile a explosé au passage d’une foule de fidèles – familles, personnes âgées, femmes et enfants – qui se dirigeait vers le cimetière pour procéder à la sépulture de deux jeunes. Ces derniers étaient morts la veille, 27 août, victimes eux aussi d’une bombe artisanale. Alors que la foule, une fois célébrées les obsèques, accompagnait les corps vers le lieu de la sépulture, un taxi a explosé causant 12 morts – d’autres sources parlant même de 27 – dont 5 enfants et plus de 50 blessés graves. A Jaramana, vivent environ 600.000 personnes, presque toutes appartenant aux minorités religieuses. Y vivent en effet 250.000 chrétiens (assyriens, arméniens, chaldéens, melkites, orthodoxes et d’autres confessions) outre à des druzes et à quelques 120.000 réfugiés irakiens ayant fui en Syrie au cours de ces dernières années.
Ainsi que l’indiquent des sources de Fides à Damas, les chrétiens subissent une forte pression de la part de groupes armés djihadistes dans les faubourgs de Jaramana (dans le sud-ouest de Damas) et de Zamalka (dans le sud-est de la cité). Aujourd’hui, à Zamalka, une famille de chrétiens arméniens a été retrouvée massacrée, tous les membres de la famille ayant été horriblement décapités. L’exécution fait penser à l’action de radicaux islamiques salafistes.
De tels actes, qui frappent des innocents, ont provoqué l’indignation et le trouble au sein de la communauté chrétienne. Un responsable de la communauté catholique latine de Damas, qui demande à conserver l’anonymat, déclare à Fides : « Il s’agit d’actes terroristes. Nous ne savons pas qui se cache derrière. Dans tous les cas, il s’agit de groupes qui veulent détruire la Syrie. Des bandes armées djihadistes ont commencé à semer la terreur. Le fait est qu’en Occident aussi les chrétiens sont souvent représentés comme des amis du régime ou des collaborateurs de la répression mais il n’en est rien. Les chrétiens vivent avec la population syrienne et veulent seulement la paix. Mais cette propagande fournit aux groupes terroristes, infiltrés parmi les rebelles, un prétexte pour nous attaquer ». (PA) (Agence Fides 29/8/2012)
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Attaques contre des lieux de culte chrétiens au Kenya
Nairobi (Agence Fides) - Deuxième jour d'affrontements à Mombasa (Kenya) entre la police et les manifestants qui protestent suite au meurtre d'un prédicateur islamique, Aboud Rogo Mohammed, accusé de recruter des jeunes destinés à combattre en Somalie dans les rangs des Shabaabs.
« Hier, 27 août, quatre églises de confessions chrétiennes non catholiques ont été incendiées ou saccagées mais si les affrontements devaient se prolonger, des lieux de culte catholiques pourraient eux aussi être touchés » déclare à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Boniface Lele, Archevêque de Mombasa. Selon des sources de presse locale, les quatre structures attaquées ont été le Jesus Celebration Centre, le Neno Evangelism Centre, le Ziwani SDA et la Pentecostal Assemblies of God Church.
Aboud Rogo Mohammed a été tué le 27 août par des inconnus qui ont ouvert le feu alors qu'il se trouvait en voiture avec sa famille. Les manifestants accusent la police d'avoir perpétré à son égard une véritable exécution sommaire. « Je ne pense pas que ces incidents, pour blâmables qu'ils soient, soient susceptibles de mettre en crise les rapports entre chrétiens et musulmans au Kenya » déclare Mgr Lele. « Les personnes impliquées dans ces affrontements constituent en effet une minorité ». (L.M.) (Agence Fides 28/08/2012)
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Une adolescente chrétienne violée et mise à mort au Pendjab (Pakistan)
Une adolescente chrétienne, Muqadas Kainat, a été violée par cinq hommes et brutalement tuée près de la ville de Sahiwal au Pendjab. C'est encore un autre fait de violence qui attire l'attention sur la longue série de mauvais traitements subis par les enfants et les jeunes chrétiens au Pakistan (voir Fides 24/08/2012).
L'incident s'est produit le 14 août dernier, mais il a été indiqué à Fides per des sources locales seulement maintenant, à la veille de l'audience devant le tribunal concernant une autre affaire, celle de Rimsha Masih, une chrétienne de onze ans arrêtée pour blasphème.
Muqadas Kainat, 15 ans, était la fille de Rafik Masih, un petit ouvrier chrétien, employé dans un des fours pour la fabrication de briques en terre cuite, dans les plaines du Pendjab. Dans l'usine, appartenant à la société "Al-Ghani Société Bricks", située dans le Sahiwal, Rafik Masih travaillait avec sa femme et ses sept enfants, dont la plus jeune, Muqadas. La famille vit à proximité.
Le 14 août, elle a quitté la maison et n'y est plus rentrée. Malgré les recherches effectuées par les membres de la famille, on ne l'a pas retrouvée. Le 15 août, un ouvrier d'usine a dit qu'il avait reçu un appel téléphonique anonyme indiquant que la jeune fille était dans un champ voisin. On a alerté la police et la recherche a mené à la découverte du cadavre de Muqadas Kainat. Une autopsie a révélé que la jeune fille a été violée plusieurs fois par au moins cinq hommes, puis elle a été étranglée.
Une plainte a été déposée contre inconnu (First Information Report) mais "aucun coupable n'a encore été arrêté", ont déclaré à Fides le pasteur et avocat Mushtaq Gill,président de l'ONGLEAD ("Legal Development Association évangélique"), qui fournit une assistance juridique à la famille. La communauté chrétienne locale est choquée par ce qui s'est passé, et sa crainte c'est que le crime ne reste pas impuni. (PA) (Agence Fides 27/08/2012)
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Retour sur l'incarcération d'une gamine accusée de blasphème au Pakistan
C'est l'excellente chroniqueuse des Matinales chrétiennes de La Vie qui revient sur ces évènements pathétiques qui mettent en évidence la situation critique des chrétiens pakistanais victimes du fanatisme de leurs concitoyens islamistes :
PAKISTAN: L'ACCUSATEUR DE RIMSHA PERSISTE ET SIGNE
"C'est une fille normale, elle n'a pas de problème de santé mentale. Elle savait ce qu'elle faisait, c'est un geste délibéré pas une erreur... elle n'est pas innocente". C'est ce qu'affirme l'imam de la mosquée voisine de la jeune fille arrêtée pour avoir prétendument brûlé des pages d'un manuel coranique et qui reste la peine de mort ou la prison à vie. Hafiz Mohamed Khalid Chishti confirme par ailleurs que cette affaire s'inscrit dans un contexte de tensions avec les chrétiens à cause des cantiques que l'on entendrait trop fort dans le quartier: "Ces chrétiens nous ont provoqués au cours des derniers mois. Ils n'ont pas cessé leur musique malgré nos nombreux avertissement. Ils ont commis ce crime (le supposé autodafé du livre) afin de nous provoquer encore davantage. Tout ça est arrivé parce que nous n'avons pas mis fin plus tôt à leurs activités anti-musulmanes".
> Il est très difficile d'en savoir plus sur cette affaire. L'imam dément que la fillette soit atteinte du syndrome de Dawn, ce que certains de ses défenseurs assurent. Le cardinal Jean-Louis Tauran, responsable au Vatican du dialogue interreligieux, insiste sur le seul fait que la jeune fille ne sait "ni lire ni écrire, recueillait les immondices pour vivre, et a ramassé des fragments de ce livre qui se trouvait au milieu des immondices"; que donc elle ne peut être tenue pour responsable d'un acte dont elle ne pouvait imaginer les conséquences. Mais rien sur son état mental. Les avocats de la jeune fille, eux, ont réclamé une expertise médicale pour déterminer son âge: en effet, le procès-verbal policier établit que la jeune fille a 16 ans, ce que la famille et la communauté chrétienne récusent. Mais la chose est extrêmement importante: les conséquences pénales que l'on ait 11 ou 16 ans ne sont pas du tout les mêmes, ni la perception qu'elle a de son propre acte.
> Comme très souvent au Pakistan dans ces affaires ultrasensibles entre chrétiens et muslmans, l'opacité règne du côté des pouvoirs publics. Les avocats se plaignent de ne pas avoir accès aux procès verbaux, malgré la loi qui les y autorise; de même, selon le porte-parole du All Pakistan Minorities Alliance, ils éprouveraient de grandes difficultés à pouvoir rencontrer leur cliente, et ont fait appel aux autorités du Penjab pour qu'elles interviennent - sans succès pour l'instant. Quant à l'expertise médico-légale qui sera pratiquée, il ne faut guère en attendre des miracles: on se souvient qu'en 2010, Shaziah Shaheen, une jeune chrétienne violée et torturée à mort par son employeur musulman, avait fait l'objet d'une autopsie ayant conclu à une mort accidentelle, alors que son corps était atrocement marqué.
> La presse pakistanaise anglophone rapporte que Rimsha a pu être visitée par un militant chrétien des droits des minorités, Xavier William. Ce dernier décrit la jeune fille comme "traumatisée", et évoque dans les termes suivants la façon dont il a établi un contact avec elle: "Elle a été agressée (par la foule en colère avant son arrestation, NDLR) et est en très mauvais état. Elle a des ecchymoses sur le visage et sur les mains. Elle est à l'isolement à la prison Adiala pour sa sécurité. Elle ne voulait pas établir de contact visuel avec moi. Elle n'a rien dit. Elle n'a pas répondu à mes questions".Lien permanent Catégories : Actualité, Eglise, Foi, Justice, Persécutions antichrétiennes, Société 1 commentaire -
Un monastère renaît des cendres concentrationnaires
C'est ici : La restauration du monastère de Solovetski
La restauration du monastère orthodoxe de Solovetski, situé sur les îles Solovki en mer Blanche est un des plus importants objectifs de l’Etat et de l’Eglise russe. C’est le monument au courage et à la force spirituelle de nos ancêtres, a indiqué le patriarche de Moscou et de toute la Russie Cyrille se trouvant actuellement sur les îles Solovki.
Le monastère Solovetski ou Solovki a été fondé en 1429 par les moines Gherman (Herman) et Savvati (Sabbatius, Sabbace) venus du monastère de Kirillo-Belozerski. Aux XVème et XVIème siècles, le monastère s'est rapidement enrichi, augmentant son territoire pour devenir un des plus célèbres couvents sur le territoire russe et à l’étranger.
« Chaque fois que je visite les îles de Solovki, l’éprouve un sentiment particulier. La beauté et la sévérité de la nature nordique accentue cet exploit que les gens ont accompli en nom de Dieu ayant renoncé à la vie mondaine et aux conditions plus ou moins confortables de l’existence pour sauver leur âme », a souligné le patriarche.
Les îles de Solovki constituent un endroit particulier pour Cyrille lié aux émotions personnelles. Après la révolution bolchevique de 1917, les autorités soviétiques ont fermé progressivement le monastère entre 1920 et 1923 pour incorporer ses bâtiments dans le vaste complexe répressif des Solovki. Les moines, sécularisés, restèrent pour accomplir des travaux de force ainsi que pour accueillir les premiers déportés « contre-révolutionnaires », avant d'être à leur tour adjoints à la masse des prisonniers avec le développement des campagnes anti-religieuses qui suivirent la guerre civile russe.
« Mon grand-père Vassili a été envoyé en exil avec les autres prêtres. Un jour, ces exilés orthodoxes ont décidé de prononcer un office. Mon grand-père a été condamné à 30 jours d’isolation sur le mont Sekirkaïa, peine presque insupportable surtout pendant les froids ». Le grand-père père du patriarche a eu de la chance, il a survécu à ces affreux 30 jours.
Aujourd'hui, le monastère Solovetski a retrouvé son activité d'origine, une quarantaine de moines y habitent et participent à sa restauration. Plus de 350 millions de roubles (plus de 10 millions de dollars) ont été investis pour ces buts par la direction de la région d’Arkhangelsk en 2012.La restauration du couvent est une affaire sainte, est persuadé le patriarche Cyrille. Mais il est très important que la modernisation de change pas la grandeur de cet endroit, a-t-il souligné.
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L'enfer pakistanais
... est à découvrir sur Fides.org :
- ASIE/PAKISTAN - Appel au gouvernement et à l’ONU suite au « trop grand nombre d’enfants chrétiens victimes de la violence »
- ASIE/PAKISTAN - Cas Rimsha Masih : audience pour la remise en liberté dans l’attente de la constitution de la Commission médicale
- ASIE/PAKISTAN - La longue liste des enfants chrétiens violés ou tués
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Le triste sort des chrétiens pakistanais
Sur Fides.org :
ASIE/PAKISTAN - Eglise, gouvernement et imams mobilisés pour sauver Rimsha, fillette chrétienne accusée de blasphème
Islamabad (Agence Fides) - Un effort commun mené par l'Eglise, le gouvernement, des responsables religieux et des ONG est en cours afin de sauver Rimsha Masih, fillette protestante de 11 ans affectée par le syndrome de Down, inculpée de blasphème à Rawalpindi. Au cours de ces derniers jours, la fillette, accusée d'avoir brûlé des pages du coran, a vu une plainte être déposée contre elle sur la base de l'article 295b du Code pénal - l'article qui, avec le 295c, constitue ce qu'il est convenu d'appeler la loi sur le blasphème - et incarcérée. A propos de cette affaire, qui a secoué l'opinion publique mondiale, on enregistre « la mobilisation des institutions et des responsables religieux afin d'obtenir sa remise en liberté » déclare à l'Agence Fides le catholique Paul Bhatti, Conseiller spécial du Premier Ministre pour l'Harmonie nationale
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