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Persécutions antichrétiennes - Page 127

  • Pakistan : l'acquittement de Rimsha Masih ne résout pas tout

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    ASIE/PAKISTAN - Après la clôture du cas de Rimsha Masih, 36 autres personnes demeurent condamnées à mort ou à la détention à perpétuité pour blasphème (Agence fides.org)

    Si une affaire, celle concernant Rimsha Masih, a été résolue de manière satisfaisante, de nombreux autres cas de blasphème présumé voient des victimes innocentes souffrir en prison et être soumis à un long calvaire légal. Comme cela a été indiqué à Fides par des sources locales, aujourd'hui au Pakistan, 16 personnes se trouvent dans le couloir de la mort, en attente de leur exécution pour blasphème, alors que 20 autres condamnés purgent une peine de réclusion à perpétuité, sachant que de nombreux autres se trouvent dans l'attente d'un procès ou ont fait appel contre une condamnation en première instance. « Dans 95% des cas, les accusations sont fausses » déclare à Fides un avocat musulman qui demande à conserver l'anonymat. C'est pourquoi le cas de Rimsha Masih, la fillette chrétienne acquittée hier par la Haute Cour d'Islamabad, ramène l'attention sur la loi controversée sur le blasphème, composée de deux articles du Code Pénal, les 295b et c, qui punissent par une peine de réclusion à perpétuité ou par la peine de mort l'outrage au coran et au prophète Mahomet.

    Parlant à Fides, Naeem Shakir, avocat catholique qui défend de nombreuses victimes de blasphème, note que « la loi est si vague qu'elle est facilement utilisée pour des règlements de comptes personnels. L'abus de cette loi terrorise les minorités religieuses en les contraignant, en particulier, à quitter le pays parce qu'ils ne s'y sentent plus en sécurité ».

    Selon Wilson Chaudry, responsable de la British Pakistan Christian Association, « la sentence en faveur de Rimsha n'aura pas pour conséquence un changement immédiat. La volatilité et l'instabilité à l'intérieur de la société pakistanaise ne permettent pas l'abrogation de la loi sur le blasphème, utilisée comme instrument pour discriminer les minorités et en faveur de la persécution. Cette loi - remarque Chaudry dans le cadre de son entretien avec Fides - est encore fortement soutenue par la majorité des musulmans et a besoin d'une réforme progressive. Des victimes telles qu'Asia Bibi et Younis Masih sont encore incarcérées sur la base de fausses accusations de blasphème et sont la démonstration des nombreux échecs du système judiciaire au Pakistan ».

    Dans un communiqué envoyé à Fides, la Commission américaine pour la Liberté religieuse (USCIRF) fait l'éloge de la décision du tribunal concernant Rimsha en tant que « résultat positif pour affronter la culture de l'impunité et de l'intolérance qui afflige le Pakistan et mettre en évidence l'importance de l'Etat de droit ». Elle rappelle cependant que la loi sur le blasphème est utilisée pour « abuser de la liberté religieuse ou exécuter des vengeances privées ». C'est pourquoi, le cas de Rimsha « signale la nécessité de réformer ou d'annuler la loi sur le blasphème, qui alimente l'extrémisme religieux et menace la liberté de religion et les droits humains de tous au Pakistan ».

    Une note envoyée à Fides par l'ONG Christian Solidarity Worldwide (CSW) rappelle les ombres encore présentes : « Une sentence de la Cour ne garantit pas la sécurité personnelle de Rimsha et de sa famille ». En outre, « cette décision peut encore être remise en question » au travers d'un recours devant la Cour Suprême. Il reste à savoir si l'homme accusé d'avoir monté cette affaire, l'imam Khalid Jadoon Chishti, en sera jugé responsable. « Si c'est le cas - affirme la CSW - ce sera un signe du progrès accompli par le Pakistan ». (PA) (Agence Fides 21/11/2012)

  • Des jeunes chrétiens bientôt jugés au Vietnam ?

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    Le procès des jeunes chrétiens de Vinh et Thanh Hoa est imminent (MEP)

    Les informations les plus récentes transmises par les avocats et les parents des jeunes chrétiens de Vinh et de Thanh Hoa arrêtés et internés de juillet à décembre 2011, donnent à penser que leur procès ne saurait tarder désormais. Pour un certain nombre d'entre eux, sinon pour tous, l'instruction est terminée et les dossiers ont déjà été transférés au tribunal populaire de la province du Nghê An où ils doivent être jugés.

    Bien que la date du procès n’ait pas encore été annoncée, les parents et l'entourage de l'accusé se montrent préoccupés du type de sentence qui sera prononcée ce jour-là. L'avocat Ha Huy Son qui, à la demande des familles, assure la défense de trois des jeunes accusés a rapporté que l'on était entré dans la période de préparation du jugement. Le parquet populaire suprême a fait parvenir l'acte d’accusation aux autorités provinciales et les dossiers sont déjà entre les mains des juges du tribunal populaire.

    (Rappelons que ces jeunes sont accusés de s'être livré à de la propagande antigouvernementale.)

  • Rimsha Masih : la justice abandonne les charges de blasphème

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    Nous trouvons ICI cette information :

    Chrétiens persécutés : Rimsha Masih innocentée par la justice pakistanaise

    La justice pakistanaise a abandonné mardi les charges contre Rimsha Masih, la jeune chrétienne pakistanaise accusée de blasphème pour avoir prétendument brûlé des pages du Coran.

    Rimsha Masih a été arrêtée le 16 août dernier à Mehrabad, un quartier pauvre à l’ouest d’Islamabad (Pakistan).Cette affaire a connu un rebondissement avec l’arrestation de l’imam Hafiz Mohammed Khalid Chishti qui aurait lui-même rajouté des pages du Coran à des pages brûlées afin de créer de fausses preuves pour incriminer la jeune chrétienne, dans le but d’obtenir le départ de tous les chrétiens présents dans son quartier.Ces nouveaux éléments ont pour conséquence la libération sous caution de Rimsha Masih le 7 septembre 2012. Après le versement de 8 000 euros, la jeune chrétienne est conduite en voiture blindée vers un hélicoptère à destination d’un lieu inconnu où sa famille a précédemment déménagé pour éviter toutes représailles.Les activistes des droits de l’homme et le Conseil des oulémas du Pakistan ont apporté leur soutien à la communauté chrétienne pour obtenir la remise en liberté de Rimsha Masih.

    Ce mardi 20 novembre 2012, date de la journée internationale des droits de l’enfant, le Haut tribunal d’Islamabad abandonne définitivement les charges contre cette jeune chrétienne de 14 ans faussement accusée d’avoir brûlé des versets du Coran, un crime passible de la prison à vie au Pakistan.

  • Algérie : cinq ans de prison pour blasphème ?

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    Nous lisons ICI :

    Un jeune chrétien d’Oran, accusé l’année dernière, par son voisin, pour insultes proférées contre Mahomet, Karim Siaghi, est convoqué aujourd’hui par le procureur de la cour d’Oran pour enquêter sur ces allégations. (...)

    Pour rappel Karim Siaghi, 30 ans, s’est converti à la religion chrétienne en 2006, l’année dernière, il avait été dénoncé par son voisin pour insultes à Mahomet.

    Karim Siaghi a comparu les 17 novembre et 1er décembre 2011, à la suite de quoi, son procès a été reporté pour supplément d’informations, le procureur ayant estimé ne pas disposer d’assez d’éléments pour rendre le verdict.

    Suite à son jugement, il avait été condamné en première instance à 5 années de prison ferme. Il avait fait appel. Dénonçant une dérive judiciaire et une entrave aux pratiques religieuses individuelles, le jeune homme avait suscité un large élan de solidarité. S’il est jugé coupable, il risque une peine de 5 ans de prison ferme et une amende de 200.000 DA. Un regroupement de solidarité est prévu ce matin (19 novembre) devant la cour d’Oran.

  • Iran : un pasteur chrétien est en train de mourir en prison

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    Nous lisons sur "l'observatoire de la christianophobie" (Daniel Hamiche) :

    Un pasteur chrétien iranien est en train de mourir en prison dans l'indifférence médiatique :

    Arrêté en 2011 sous le prétexte de « menées contre les intérêt de la sécurité nationale », en fait pour son apostolat d’évangélisation, Behnam Irani, 41 ans, pasteur de la Church of Iran de la ville de Karaj (province d’Alborz), a été condamné à six années de prison. Les tortures et les mauvais traitements qu’il a subis dans la prison de Ghezel Hesar, tant de l’administration pénitentiaires que de ses codétenus, lui ont laissé de graves séquelles. Il souffre également d’ulcères à l’estomac et d’affection au colon qui provoquent de sévères hémorragies sans qu’aucun soi ne lui soit donné. Il peut à peine marcher et sa vue décline. Devant de telles pathologies, c’est le pronostic vital de ce père de deux jeunes enfants, qui est engagé dans les tout prochains mois. Et ce ne serait pas la première fois qu’un chrétien injustement incarcéré par la république islamique décéderait des mauvais traitements subis…

    Source : Christian Post World (19 novembre)

  • Quand l'infâme Carrier faisait noyer 90 prêtres à Nantes...

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    C'était un 16 novembre... Et cela est rappelé opportunément sur Le Point de ce jour :

    Certains ont inventé la chambre à gaz, Jean-Baptiste Carrier, lui, a mis au point la "déportation verticale" dans le fleuve. L'objectif est toujours le même : éliminer rapidement et à moindres frais des condamnés trop nombreux. Pour se faire la main, l'envoyé de Paris, chargé de mettre fin à la révolte vendéenne par tous les moyens, commence avec 90 prêtres réfractaires emprisonnés à Nantes. Il demande à son bras armé, l'adjudant général Guillaume Lamberty, et à ses hommes, la compagnie Marat, de les noyer dans la Loire, le "fleuve républicain". 

    C'est ainsi que, le 16 novembre 1793, à la nuit tombée, la femme Pichot voit débarquer, dans son auberge de la Sécherie, Lamberty, son adjoint Fouquet et quelques hommes à la mine patibulaire. Ce n'est pas la première fois qu'ils viennent. Voilà quelques jours, ils ont demandé aux menuisiers de Baudet d'installer des trappes au fond de gabares, des péniches à fond plat. Bizarre ! Mais la femme Pichot n'est pas née de la dernière pluie. Elle se doute que cette activité a un rapport avec les prêtres réfractaires enfermés dans la galiote ancrée à proximité, La Gloire. Ne serait-ce pas pour les noyer ? Mais elle se garde d'en parler, ne voulant pas subir les foudres révolutionnaires, comme on dit.

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    Et dire que, pour Monsieur Peillon, la Révolution française n'est pas terminée et qu'il faut apprendre aux enfants à en savourer l'héritage...

    "(La Révolution) C’est l’irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps c’est un commencement absolu c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple français. 1789 l’année sans pareille est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau et la Révolution est un évènement métahistorique, un évènement métapolitique c’est-à-dire un évènement religieux et la Révolution implique l’oubli total de ce qui précède la Révolution et donc l’école a un rôle fondamental puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi." 

  • Courage, petit troupeau…

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    On parle beaucoup de la politique de force  que  le régime communiste chinois pratique depuis plus d’un demi-siècle pour inféoder l’Eglise à l’Etat et trop peu de la vie authentique de la foi chrétienne dans ce vaste pays. Voici un  témoignage qui change de la morosité et des aberrations de tous genres qui frappent les Eglises d’Occident : elles pourraient méditer cet  exemple :

    « Shi Jia Zhuang (Agence Fides) – Au cours du mois missionnaire d’octobre qui vient de s’achever, différentes communautés paroissiales ont consacré leur nouvelle église, signe éloquent de la foi, de l’évangélisation mais aussi de la maturité des communautés catholiques du continent. Selon ce qu’a indiqué à l’Agence Fides Faith du He Bei, plus de 1.000 fidèles ont participé à la consécration de la nouvelle église dédiée à Saint Paul Apôtre en la Paroisse de Sha Gou, au sein du Diocèse de Tai Yuan. Le rite solennel a eu lieu le 20 octobre, à la veille de la Journée missionnaire mondiale. Trois Evêques des Diocèses voisins ont présidé, avec S.Exc. Mgr Meng Qing Wei, Coadjuteur du Diocèse de Tai Yuan, la consécration de l’église avec 40 prêtres concélébrants. La nouvelle église a une superficie de 350 m2, a été réalisée en style baroque et représente l’engagement de la communauté à diffuser l’Evangile aux quatre coins du monde.

    Toujours durant le mois missionnaire, la Paroisse de Nan Zhi Dao Hui du Diocèse de Wei Nan, a consacré sa nouvelle église dédiée au Christ Roi. S.Exc. Mgr Tong Chang Ping a présidé le rite, concélébré par 21 prêtres, rite auquel ont participé des centaines de fidèles ainsi que des tertiaires franciscains, les membres du groupe caritatif paroissial et les fidèles d’autres Paroisses ayant contribué à la construction de l’édifice sacré. La majeure partie des dépenses – qui ont été de quelques 200.000 Yuans (30.000 €uros) – a été prise en charge par un catholique zélé qui a déjà fait construire une autre église grâce à ses offrandes personnelles. Selon l’un des prêtres présents à la consécration, « ceci démontre la grande maturité, la croissance de la foi et de la conscience missionnaire de nos fidèles ».

    La Paroisse de la Sainte et Glorieuse Croix du Diocèse de Tai Zhou, sise en province de Jiang Su, a elle aussi consacré sa nouvelle église. S.Exc. Mgr Lu Xin Ping, Evêque du Diocèse de Nan Jing (Nankin) a présidé la Messe solennelle en présence de plus de 2.000 fidèles et des autorités locales. (NZ) (Agence Fides 13/11/2012) »

    Source: ASIE/CHINE - La consécration de nouvelles églises, signe de la foi et de la maturité des communautés continentales

     

  • Cinq nouvelles victimes chrétiennes au Nigeria

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    Sur le site de l'Agence angolaise de presse, nous découvrons cette nouvelle atrocité lors de laquelle cinq chrétiens ont été tués par des hommes armés dans le Nord du Nigéria.

  • L'église évangélique d'Alep détruite à l'explosif

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    Fides.org (italien) annonce que l'église évangélique située dans la vieille ville d'Alep a été détruite à l'explosif par des terroristes.

    http://www.fides.org/aree/news/newsdet.php?idnews=40281&lan=ita

  • Quand des hindouistes agressent, violent et tuent de jeunes chrétiennes

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    ASIE/INDE - Deux cas de viols de jeunes filles chrétiennes en Orissa, l’un d’entre eux s’étant accompagné du meurtre de l’infortunée victime

    Bhubaneswar (Agence Fides) – Horreur et indignation règnent au sein de la communauté chrétienne d’Orissa. Deux jeunes chrétiennes de 13 ans ont en effet été violées et l’une d’entre elle tuée. Les deux agressions de groupe ont eu lieu séparément dans le district de Kandhamal voici deux semaines environ mais n’ont été portées à la connaissance de l’Agence Fides que maintenant. Les épisodes ont eu lieu au cours du festival de Dussehara, festivité hindoue qui célèbre la victoire du dieu Rama sur le mal. Selon des sources et des témoignages locaux, les agresseurs sont de jeunes hindouistes, peut-être liés à des groupes extrémistes qui prennent pour cible les jeunes chrétiennes en ce que plus vulnérables. Le district de Kandhamal est connu pour les massacres antichrétiens qui y ont eu lieu en 2008. A ce jour, remarque pour Fides John Dayal, militant chrétien et collaborateur de la Commission Justice et Paix de la Conférence épiscopale de l’Inde, « la panique règne dans les villages chrétiens ainsi qu’un sentiment de dégoût parmi les militants, surtout en ce qui concerne l’attitude peu collaborative de la police ».
    Dayal, qui a rencontré les familles des deux victimes, indique à Fides que la première était une élève de VII° (équivalent à la 5ème en France NDT) du village de Dadamaha. Elle s’était rendue au village voisin de Simanbadi pour assister à un yatra (pièce de théâtre NDT). Dans la nuit du 25 au 26 octobre, elle a été agressée par un groupe de jeunes qui l’a violée. La jeune fille a tenté de donner l’alarme mais elle a été ligotée à un arbre et étranglée. Son corps a été retrouvé au bord de la route le lendemain.
    La seconde victime, elle aussi âgée de 13 ans, vivait avec ses parents à Bhubaneswar. Le 27 octobre, elle était allée voir les célébrations du Dussehara qui attirent une grande foule. Sur le chemin du retour, elle a été enlevée par six hommes, conduite dans un bois et violée à diverses reprises. Elle a été abandonnée sur place évanouie et retrouvée le lendemain matin. Malgré des plaintes circonstanciées, « la police locale n’a pas bougé. Elle s’est même montrée désobligeante et a entravé l’action des familles » indique Dayal. La jeune fille a été conduite devant la Commission d’Etat pour les droits de l’enfance qui l’a interrogée mais il a été donné peu de poids à ses paroles. La victime, encore en état de choc, a été soumise à un examen médical seulement le 3 novembre soit une semaine après son expérience traumatisante. Ce qui est particulièrement frappant, conclut Dayal, « est le silence des moyens de communication de masse et des autorités à propos de tels cas de violence graves contre les minorités sans défense ». (PA) (Agence Fides 07/11/2012)

  • Un journaliste victime du nazisme bientôt sur les autels

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    Odoardo Focherini, journaliste victime du nazisme, bientôt bienheureux
    ZENIT.org; traduction d'Océane Le Gall

    Un homme de 37 ans, père de sept enfants, mari exemplaire, fervent catholique, qui a sauvé 105 juifs de la déportation nazie : le journaliste italien, Odoardo Focherini, est mort en héros et en martyr dans le camp nazi d’Hersbruck en Bavière orientale, le 27 décembre 1944. Ce journaliste italien sera béatifié à Carpi, sa terre natale, le 15 juin 2013.

    L’évêque de Carpi, Mgr Francesco Cavina, en a fait à l’annonce à l’ouverture de la rencontre du groupe de travail chargé de faire connaître l’image du serviteur de Dieu au-delà des frontières de l’Eglise locale, précisant que la cérémonie sera présidée par le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints.

    Odoardo Focherini est l’un des 37 catholiques dont le Saint-Siège, sur autorisation du pape et par décret,  a reconnu le martyre, en mai dernier, ouvrant ainsi la voie à sa béatification  (cf. Zenit du 14 mai 2012).

    « L’annonce de cette béatification est une grande joie pour moi et pour toute la communauté diocésaine de Carpi, mais pas seulement pour nous », a déclaré Mgr Cavina  qui voit dans le futur bienheureux « un signe indiscutable de la fécondité de l’Eglise locale ».

    « Sa capacité à aimer le Seigneur et à se mettre au service de nos frères est pour nous un fort rappel à ne pas laisser notre foi se dessécher », a-t-il dit.

    Mgr Carpina a mis l’accent sur le témoignage de vie cohérent, l’intégrité, la beauté, l’héroïcité de cet homme, rappelant que cette célébration de  la béatification d’Odoardo Focherini constituera « un don et une responsabilité » au cours de laquelle le Seigneur « demandera des compte » sur « comment tous ont su le faire fructifier ».

    L’évêque de Carpina souhaite que ces réunions de travail aideront à « trouver les initiatives les plus opportunes et significatives » pour faire connaître le plus possible la belle image de ce chrétien, père, mari, professionnel, qui s’est impliqué dans les réalités sociales et ecclésiales, en allant chercher à fond les racines de son choix de donner la vie.

    Odoardo Focherini, a-t-il rappelé, est une « parfaite imitation du Christ qui a su mettre en pratique l’Evangile ».

    Parmi les membres de cette rencontre de travail, à noter la présence entre autres de : don Luca Baraldi, coordinateur du groupe de travail, le rabbin Beniamino Goldstein de la communauté juive de Modena et Reggio Emilia; Francesco Manicardi, petit-fils d’Odoardo, qui représentait la famille Focherini ; don Fortunato Turrini, au nom du diocèse de Trente; les maires Michela Noletti de Rumo et Angelo Dalpez de Pejo, des lieux chers à Odoardo Focherini et à son épouse Maria Marchesi ; Mgr Ermenegildo Manicardi, membre de la Commission théologique durant la phase diocésaine du procès.

    Le comité accueillait aussi parmi ses membres le postulateur de sa cause, le père Giovangiuseppe Califano et l’historien Ulderico Parente, ainsi que les représentants du quotidien catholique italien Avvenire, où Odoardo Focherini avait travaillé comme journaliste et administrateur. (ZENIT.org)

  • Les derniers progrès de la christianophobie

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    L'Observatoire de la Christianophobie veille quotidiennement et nous tient au courant de ces agressions incessantes qui prennent pour cible notre culture chrétienne :

    ... cependant, il faut rester prudent sur le chapitre des informations et des mauvaises nouvelles, comme le fait remarquer l'abbé Guillaume de Tanoüarn :

    C'est faux, qu'importe

    J’ai fait un mauvais rêve tantôt : je m’étais attardé à la sortie d’une paroisse traditionaliste de la ville, une vieille dame expliquait à quelques jeunes gens que le cardinal avait «interdit à ses prêtres de confesser». C’était bien la marque de cet homme détestable, etc etc. Je lui répondais qu’elle était peut-être mal renseignée, que l’on confessait dans les églises toutes proches, mais elle me disqualifia aussitôt d’un très définitif: «Je crois que vous êtes un provocateur». J’avais raison sur le fond et sur la forme, mais elle gagnait la manche. 


    Mauvais rêve toujours: sur son blog, un ami s’indignait de ce que la ville d’Amiens débaptisât son marché de Noël. Il voyait dans ce changement une «nouvelle technique de prosélytisme par manipulation syntaxique et sémantique». Et peu importe que l’info soit fausse et que la ville d’Amiens démentisse par voie de presse! L’ami blogueur tenait un bon exemple de «laïcité agressive», il n’allait tout de même pas le gâcher en reconnaissant sa méprise. 

    Et j’ai bien l’impression de faire souvent ce type de rêve imbécile, où des gens intelligents ayant de bonnes idées en viennent à raconter n’importe quoi – parce que cela correspond à leur désir, et à celui de leur auditoire, ou encore à la crainte de tous. Les Italiens disent «Se non è vero... è bene trovato», et parfois même «Non è vero, ma è bello che tu me lo dica». 

    Et je voudrais bien me réveiller.