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Persécutions antichrétiennes - Page 126

  • BXL, IET, 28 septembre : colloque Mgr Sloskans

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    invitation_sloskans-3.jpg(source) Décédé à Louvain (Leuven) en 1981, Mgr Boleslas Sloskans a été, pour de nombreux belges qui l’ont connu, le symbole des chrétiens persécutés, et même, l’image du bon Pasteur qui a souffert pour ses brebis. Aujourd’hui, en Belgique, la mémoire de Mgr Sloskans se perd un peu. Ce colloque pourrait être l’occasion de découvrir l’actualité de cette figure qui peut nous faire respirer des deux poumons de l’Europe, selon l’expression du bienheureux Jean Paul II. Arrivé en Belgique en 1948 après avoir souffert dans les prisons et les camps soviétiques et en déportation en Sibérie (1927-1933), il a été fidèle jusqu’au bout de l’amour, fidèle à sa devise épiscopale : Hostia pro fratribus, « Offrande pour ses frères ».

    L’Union soviétique a montré, plus particulièrement dans sa période la plus sombre, que la haine de Dieu ne peut être, en même temps, que la haine de l’homme. À cette haine, Mgr Sloskans a répondu par la foi et l’amour, par sa foi extraordinaire et sa fidélité absolue à l’amour du Christ et de son Église, en aimant tout homme, sans exception, même celui qui, apparemment, ne mérite aucun amour. Alors qu’en 2013, l’Union soviétique n’existe plus et que le communisme « réel » n’est présent plus que dans cinq pays du monde, tout spécialement en Corée du Nord, le christianisme est encore actuellement la religion la plus persécutée et beaucoup parlent même d’une persécution « soft » dans nos démocraties occidentales. La béatitude des « persécutés pour la justice » (cf. Mt 5, 10-12) que Mgr Sloskans a tout spécialement incarnée reste donc plus que jamais d’actualité.

    L’archidiocèse de Malines-Bruxelles a ouvert, en 1999, son procès de béatification qui a déjà abouti, en 2004, à la proclamation de l’héroïcité de ses vertus. Par sa vie, le vénérable évêque nous rappelle que la force du pardon est la réponse de Dieu à la haine, à la violence, à l’injustice, au péché. À la suite du Christ, ne répétait-il pas souvent en pensant à ses persécuteurs : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 34). L’humble sainteté souriante de MgrSloskans qui, après avoir souffert dans des conditions extrêmes, s’est consumé dans la vie ordinaire peut être une lumière pour tous. Il peut nous apprendre à laisser la puissance de l’amour de Dieu transfigurer notre fragilité. Il peut nous guider ainsi sur le chemin de la résurrection, alors que « toute la création jusqu’à ce jour gémit en travail d’enfantement » (Rm 8, 22).

    Pour en savoir plus 
    sur le colloque du 28 septembre : voir l’affiche ci-dessus et www.iet.be

  • 30 catholiques vietnamiens grièvement blessés par la police

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    Vinh : 30 catholiques grièvement blessés par la police lors d’un rassemblement pacifique (EDA)

    Les paroissiens de My Yên dans le diocèse de Vinh viennent de subir une très brutale répression de la part des pouvoirs publics. Dans l’après-midi du 4 septembre, plusieurs centaines d’agents mobilisés par les autorités locales ont lancé une charge féroce contre une partie des paroissiens de My Yên rassemblée pacifiquement devant le siège du Comité populaire communal. Ils y attendaient deux prisonniers en passe d’être libérés, libération à laquelle s’étaient engagées par écrit les autorités, la veille.

    L’offensive policière a été extrêmement brutale. On compte une trentaine de blessés graves transportés dans les hôpitaux voisins par les soins de l’évêché. Pour certains d’entre eux, le pronostic vital est engagé. Dès le 6 septembre, une déclaration de l’évêché et une lettre commune de l’évêque de Vinh faisaient un récit détaillé de l’agression policière et dénonçait le comportement inhumain ainsi que le mensonge des pouvoirs publics.

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  • Un parlementaire afghan suggère d'exécuter les convertis au christianisme

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    Fides.org : ASIE/AFGHANISTAN - Appel choc d’un parlementaire musulman : « exécuter les convertis au Christianisme »

    Kaboul – Un membre du Parlement afghan a suggéré que ceux qui se convertissent de l’islam au Christianisme devraient être exécutés, selon la charia , afin de mettre un terme à la croissance rapide du Christianisme parmi les citoyens afghans dans le pays et à l’étranger. Ainsi que l’indiquent à Fides des sources locales, l’appel choc du parlementaire musulman Nazir Ahmad Hanafi a été fait après qu’un rapport publié par la presse afghane, ait fait mention de l’augmentation du nombre des chrétiens en Afghanistan. Hanafi a déclaré à l’Assemblée : « Les citoyens afghans continuent à se convertir au Christianisme en Inde. Ceci est une offense à la loi islamique et, selon le Coran, ils doivent être exécutés ». Précédemment, un autre membre du Parlement afghan avait indiqué qu’en Inde, où se trouvent des milliers de réfugiés afghans, a été constituée une communauté chrétienne dénommée « église des afghans », où sont invités tous les citoyens provenant de Kaboul.

    Ainsi que l’a appris Fides, au cours du débat qui a suivi, un autre parlementaire, Abdul Latif Pedram, a déclaré que « les conversions au Christianisme sont le résultat de la présence des Etats-Unis en Afghanistan ». En conclusion, le Président du Parlement, Abdul Rauf Ibrahimi, condamnant toutes les activités de « prosélytisme chrétien » en Afghanistan, a ordonné au Comité national pour la sécurité de « suivre sérieusement la question ». Des responsables islamiques d’Afghanistan considèrent la croissance du Christianisme comme une menace pour le pays et ont mis en garde le gouvernement en ce qui concerne l’influence du Christianisme. Au cours de ces derniers mois, le « Conseil islamique d’Afghanistan » a notifié avec préoccupation au Président Karzai, la présence croissante en Afghanistan de travailleurs étrangers de religion chrétienne. Selon des sources locales, certains membres du Parlement afghan se seraient également convertis au Christianisme en secret, malgré les risques encourus.

  • Le sort de Maaoula illustre le destin tragique des chrétiens de Syrie

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    Alors que des agences de presse européennes véhiculent des informations partielles (et partiales ?) qui minimisent les évènements, voilà ce qu'on peut lire ce soir sur le site de La Croix (et qui ne fera sans doute pas réfléchir les Obama, Hollande et autres va-t-en-guerre) :

    Le village chrétien de Maaloula est tombé aux mains des rebelles

    Les rebelles ont pris une bourgade, à majorité chrétienne, proche de Damas.

    Les chrétiens ont fui la ville. On rapporte des dizaines de victimes. Des signes religieux ont été détruits.

    Mariam est une mère de famille, parmi d’autres, de Maaloula. Depuis vendredi 6 septembre, elle, ses quatre enfants et son époux Ziad sont réfugiés à Damas, chez des cousins. Ils ont fui les combats et les bombes qui ont enflammé ce haut lieu chrétien de Syrie. Joint au téléphone par La Croix, Mariam répétera : « Pourquoi cela nous arrive-t-il ? Nous n’avons rien fait et les bombes sont tombées sur le village. Nous étions en paix. Qu’a-t-il fait, mon fils de 2 ans et demi, pour mériter cela ? »

    Ziad était ouvrier dans le bâtiment. C’était avant la guerre. « Mais, depuis deux ans et demi, à Maaloula, les hommes restent à la maison, comme les femmes. Il n’y a pas de travail. » Dans la nuit de jeudi à vendredi, des voitures sont venues de Damas, situé à une cinquantaine de kilomètres, pour aider les familles chrétiennes à sortir de Maaloula. Mariam, Ziad et leurs enfants ont profité du convoi. Ils ont abandonné leur maison.

    Dimanche 8 septembre, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) confirmait que des rebelles, dont des djihadistes liés à Al-Qaida, avaient pris le contrôle du village chrétien, après de violents combats avec l’armée. Selon cette ONG, qui s’appuie sur un réseau de militants et de médecins, les combats ont fait des dizaines de morts et des centaines de blessés, parmi les rebelles, les forces gouvernementales et la population. Le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, estime que les rebelles sont constitués notamment de combattants du groupe sunnite extrémiste du Front Al-Nosra.

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  • Les rebelles islamistes ont attaqué le village chrétien le plus célèbre de Syrie

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    Lu sur France 24 :

    Syrie : le village chrétien de Maaloula attaqué par des rebelles islamistes

    Des combattants djihadistes et des rebelles islamistes ont pris d'assaut, mercredi, une entrée du village chrétien de Maaloula. Situé à 55 km de Damas, le site est l'un des rares lieux où l'araméen, langue du Christ, est encore parlé.

    Resté à l'écart des violences jusqu'à présent, le village chrétien de Maaloula était au cœur de violents combats, mercredi 4 septembre.

    Des rebelles islamistes se sont emparés, mercredi, d'un poste militaire à l'entrée de la localité, située à 55 km au nord de la capitale syrienne, Damas. L'information rapportée par des habitants des lieux a été également confirmée par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

    "Les djihadistes du Front al-Nosra et des rebelles islamistes ont attaqué mercredi matin un barrage du régime à l'entrée de Maaloula, tuant huit soldats", a ainsi affirmé l'OSDH.

    "Un véhicule conduit par un kamikaze a explosé devant le barrage donnant le signal de l'attaque", a ajouté cette organisation qui s'appuie sur un large réseau de militants à travers le pays.

    "C'est la première fois que nous sommes attaqués"

    Une religieuse du monastère de Mar Takla, construit autour de la grotte et du tombeau de Sainte-Thècle, et qui n'a pas voulu être identifiée, a affirmé que les djihadistes d'"Al-Nosra tirent sur la ville depuis 06h00 (03h00 GMT) avec des obus, des mitrailleuses anti-aérienne et les projectiles ont atteint le centre-ville". "C'est la première fois que nous sommes attaqués", a-t-elle ajouté.

    Une vidéo postée par les rebelles sur Internet montre des insurgés parlant dans des talkie-walkies alors que le caméraman clame "Allah Akbar. Libération du barrage de Maaloula". La caméra montre des corps gisant sur la chaussée. L'OSDH a précisé que l'aviation avait bombardé à trois reprises le barrage pris par les rebelles islamistes.

    Un lieu hautement symbolique pour les chrétiens de Syrie

    Maaloula, l'un des plus célèbres villages chrétiens de Syrie est hautement symbolique : il est l'un des rares lieux au monde où est encore parlé l'araméen, la langue de Jésus-Christ.

    Le village, lieu de pélerinage, doit sa renommée à ses refuges troglodytiques datant des premiers siècles du christianisme. Les premiers chrétiens, persécutés, s'y réfugiaient. C'est dans ces grottes que furent célébrées les premières messes chrétiennes.

    L'attaque intervient quelques jours avant la fête de l'Exaltation de la Croix, célébrée chaque année le 14 septembre.

    Lire aussi : 

    http://www.france24.com/fr/20130905-syrie-maaloula-chretiens-minorite-frederic-pichon-islamisme

    http://www.chretiensdorient.com/article-maaloula-syrie-un-des-derniers-villages-ou-l-on-parle-la-langue-de-jesus-libere-les-rebelles-syr-119904206.html

  • Quand la police tire sur des catholiques vietnamiens

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    Radio Vatican : Au Vietnam, la police tire sur des catholiques

    Les forces de l'ordre vietnamiennes ont dispersé de façon violente, le 4 septembre, une manifestation pacifique de fidèles catholiques, à My Yen, dans la province de Nghe An, au nord du pays. Les 300 protestataires, qui demandaient la libération de deux de leurs coreligionnaires arrêtés en juin, ont essuyé des tirs à balles réelles et des coups de matraques électriques.

    Des témoins oculaires ont décrit la dispersion de la manifestation comme l'un des plus violents actes de répression mené par les autorités ces dernières années, rapporte l'agence d'information catholique "AsiaNews". 

    Selon certaines sources, des dizaines de manifestants ont été hospitalisés, certains dans un état si grave qu'ils ont été transférés à Hanoï, la capitale du Vietnam. Un prêtre de la province de Nghe An a indiqué à l'agence d'information catholique "Ucanews" que 40 personnes ont été grièvement blessées. Une autre source ecclésiastique anonyme a affirmé que les forces de l'ordre avaient détruit des statues et des images saintes. La police a frappé les protestataires rassemblés devant l'église de la paroisse de My Yen avec des matraques électriques. Les forces de l'ordre ont également jeté des grenades lacrymogènes et tiré des coups de feu en l'air pour disperser la foule. Un nombre indéterminé de manifestants catholiques a été arrêté. Selon des rapports de l'événement parus sur internet, des 3'000 représentants des forces de l'ordre mobilisés pour l'occasion, certains auraient tenté d'empêcher la prise en charge des blessés.

    Tensions à leur comble

    La veille, près de 1'000 personnes s'étaient réunies devant le siège des autorités locales pour exiger la libération de deux activistes catholiques incarcérés sans inculpation formelle. Les familles de Ngo Van Khoi et de Nguyen Van Hai ont indiqué qu'ils avaient été arrêtés en juin dernier pour avoir "troublé l'ordre public".

    Les tensions étaient à leur comble ces derniers jours, après que les autorités aient négligé de libérer les activistes alors qu'elles avaient promis de le faire de façon imminente.

    Au Vietnam, le gouvernement communiste réprime régulièrement les bloggueurs, activistes et dissidents militant pour la liberté religieuse, le respect des droits civils et la fin de l'hégémonie du parti unique. En 2013 seulement, le pouvoir d'Hanoï a arrêté plus de 40 activistes pour des "crimes contre l'Etat". En janvier dernier, un tribunal local a condamné 14 chrétiens, en majorité des catholiques, à des peines allant jusqu'à 13 ans de prison ferme pour avoir tenté de "renverser le gouvernement". Les catholiques au Vietnam sont environ 6 millions. (apic/asian/ucan)

  • Ne pas oublier les Coptes

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    La focalisation actuelle sur la Syrie ne doit pas faire oublier la situation des Coptes en Egypte. Le blog copte publie chaque jour des nouvelles alarmantes sur leur sort :

  • Un prêtre belge victime de la tourmente révolutionnaire

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    Un ami nous transmet cette notice biographique parue dans Vlan (Vertiges du Passé par René Henry) qu'il a pris la peine de recopier pour belgicatho :

    Itinéraire d'un enfant de Septroux, de Louvain à Cayenne

    Le 18 mars 1747, en l'église de Dieupart-Aywaille, l'abbé Jean Léonard Berval administre le baptême au petit Jean-Joseph Havelange né le même jour à Septroux. Sa maman est Dorothée Noirfalhize et son papa, Pascal Havelange, est un des échevins de la cour de la seigneurie de Harzé.

    Nous savons malheureusement fort peu de choses sur l'enfance, si ce n'est que ses parents lui offrirent l'occasion de suivre des études au séminaire de Liège où il reçut un enseignement qu'il sut mettre à profit puisque nous le retrouvons, à 19 ans, à la faculté des Arts à l'Université catholique de Louvain.

    Après avoir terminé ses études de théologie, en 1772 ou 1773, il est ordonné prêtre à Malines. A cette époque, le Pape Clément XIV, répondant aux pressions des grands souverains européens, supprime la Compagnie de Jésus. Il convient dès lors de remplacer le personnel enseignant du collège de jésuites. Jean-Joseph Havelange y est désigné pour y enseigner la physique puis la philosophie et, enfin, la théologie dogmatique, son domaine de prédilection.

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  • Radicalisme hindou : pas de répit pour les chrétiens du Karnataka

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    ASIE/INDE - Trois cas de persécution de chrétiens au Karnataka (fides.org)

    Bangalore – Trois épisodes de violence et de persécution de chrétiens se sont vérifiés dans l’Etat indien du Karnataka, tristement connu pour la présence de groupes radicaux hindous sur son territoire. Ainsi que l’indique à l’Agence Fides le forum œcuménique indien Global Council of Indian Christians, le premier cas concerne le pasteur protestant Paramajyothi, âgé de 28 ans, qui suit des communautés chrétiennes dans 15 villages du district de Chitradurga, au Karnataka. Ces derniers jours, alors qu’il se trouvait dans son église et célébrait une liturgie en présence d’une soixantaine de fidèles, des extrémistes hindous ont fait irruption dans le lieu de culte, traînant au dehors les participants, les dénudant et les rouant de coups avec violence, leur provoquant des blessures et des fractures. Le pasteur a porté plainte devant les autorités de police, demandant une protection attendu que les radicaux hindous lui ont intimé de quitter le pays dans un délai d’une semaine.

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  • Acharnement antichrétien en République Centrafricaine

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    (Fides.org) - Une délégation du Diocèse de Bouar s’est rendue à Bohong – à 80 Km de Bouar, dans l’ouest du pays – localité que, Dimanche 18 août, les prêtres et les religieuses des Sœurs de la Charité avaient été contraints d’abandonner .

    Selon un communiqué envoyé à l’Agence Fides, avant d’arriver à Bouar, la délégation a rejoint Forte, un village se trouvant sur la trajet où, face à l’église des baptistes, elle a rencontré un groupe d’une cinquantaine de personnes réunies pour effectuer le recensement des évacués rentrés de la forêt et des maisons incendiées qui sont au total 206.« En traversant le village de Forte, en silence, nous avons regardé ces maisons et pensé à la souffrance des personnes qui, pendant la saison de pluie doivent se cacher dans la brousse, de retour au village ne trouvent que des scènes de désolation » indique le communiqué.

    « Le désastre commence à l’entrée de Bohong – continue le communiqué. Là, aucune maison en paille appartenant aux habitants non musulmans appelés « Gbaya » n’a été épargnée par les militaires de la Séléka, venus de l’extérieur. Sur toute l’étendue de la ville on assiste aux mêmes scènes : les maisons sans toiture, les mures noircis et vides. Plus de bruit, plus de mots, plus de joie… ».Dans le village de Bohong, la délégation a pu constater que, dans la Paroisse Sainte Jeanne Antide de Thouret, « le tabernacle et l’autel en bon état, aucun dégât. Par contre, dans la sacristie tous les objets du culte, les livres liturgiques… par terre ». « Dans la maison des Sœurs, la chapelle profanée : le tabernacle ouvert de force, les Hosties consacrées jetées par terre… ».

    Parmi les édifices saccagés, se trouvent l’école catholique, le dispensaire et le collège féminin. Un groupe de fidèles courageux monte la garde afin d’empêcher de nouvelles profanations des structures restantes de l’Eglise.Les autres confessions chrétiennes ont subi des dommages similaires. Le communiqué se conclut cependant sur une note d’espérance : « La Plate-forme Religieuse mise en place à Bouar en juillet dernier, travaillera aussi pour la réconciliation et la paix entre les différentes confessions religieuses présentes à Bohong et dans les villages voisins ».

  • Une bienheureuse exécutée par les Rouges espagnols

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    30 août : la Bienheureuse Maria de los Ángeles  Ginard Martí, martyre († 1936) (EAQ)

    María de los Ángeles  (au baptême : Ángela Benita Sebastiana Margarita), naît le 3 avril 1894 dans  la ville de Llucmayor, dans le diocèse de Majorque en Espagne.

    Elle était la troisième de neuf enfants, dans une famille profondément religieuse, de Sebastián Ginard García et Margarita Martí Canals. Son enfance se déroula à Llucmayor, Las Palmas de Gran Canaria et Benisalem, en raison des déplacements de son père qui était « Guardia civil ».

    Durant sa jeunesse à Palma de Majorque, où sa famille s'était installée à la recherche d'une vie digne malgré sa pauvreté, elle commença à travailler dans la broderie et la confection de chapeaux pour dames, se consacrant dans le même temps à une communion intime avec Dieu. Elle s'occupait également de ses frères les plus jeunes, les éduquant dans la religion et les formant à la connaissance de l'Écriture Sainte et de la vie des premiers martyrs de l'Église chrétienne.

    Elle ressentit très tôt la vocation religieuse, mais pour aider ses parents qui avaient besoin de son assistance économique elle retarda son entrée en religion. Ce n'est que quelques temps plus tard, qu'elle entra chez les Sœurs zélatrices du Culte eucharistique, à Palma de Majorque, où elle pratiquait l'adoration de Jésus Sacrement, ainsi que la broderie des vêtements liturgiques. Elle s'occupa ensuite des fournitures et de l'administration de la communauté.

    A l'époque de la persécution religieuse en Espagne elle resta sereine, ayant pour seul désir d'accueillir la volonté de Dieu. Elle fut arrêtée le 25 août 1936 et tuée dans la nuit, ayant consacré toute sa vie à l'adoration du Très Saint Sacrement et donné le témoignage suprême de la foi au prix du sacrifice de sa vie.

    María de los Ángeles Ginard Martí a été déclarée Bienheureuse le 29 octobre 2005 au cours d’une cérémonie, célébrée dans la Basilique de Saint Pierre au Vatican et présidée par le card. José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le Pape Benoît XVI.

    Selon la demande de Joan Enric Vives Sicilia, évêque d’Urgell, et du card. Antonio María Rouco Varela, archevêque de Madrid, la mémoire a été fixée au 30 août.

  • BXL (I.E.T.), 28 septembre : un colloque consacré à Mgr Sloskans

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    Une vie offerte pour ses frères
    Mgr Boleslas Sloskans (1893-1981)

    Colloque organisé à l’occasion des 120 ans de sa naissance

     le 28 septembre à l'IET 

    Skice3.jpgDécédé à Louvain (Leuven) en 1981, Mgr Boleslas Sloskans a été, pour de nombreux belges qui l’ont connu, le symbole des chrétiens persécutés, et même, l’image du bon Pasteur qui a souffert pour ses brebis. Aujourd’hui, en Belgique, la mémoire de Mgr Sloskans se perd un peu. Ce colloque pourrait être l’occasion de découvrir l’actualité de cette figure qui peut nous faire respirer des deux poumons de l’Europe, selon l’expression du bienheureux Jean Paul II. Arrivé en Belgique en 1948 après avoir souffert dans les prisons et les camps soviétiques et en déportation en Sibérie (1927-1933), il a été fidèle jusqu’au bout de l’amour, fidèle à sa devise épiscopale : Hostia pro fratribus, « Offrande pour ses frères ».

    L’Union soviétique a montré, plus particulièrement dans sa période la plus sombre, que la haine de Dieu ne peut être, en même temps, que la haine de l’homme. À cette haine, Mgr Sloskans a répondu par la foi et l’amour, par sa foi extraordinaire et sa fidélité absolue à l’amour du Christ et de son Église, en aimant tout homme, sans exception, même celui qui, apparemment, ne mérite aucun amour. Alors qu’en 2013, l’Union soviétique n’existe plus et que le communisme « réel » n’est présent plus que dans cinq pays du monde, tout spécialement en Corée du Nord, le christianisme est encore actuellement la religion la plus persécutée et beaucoup parlent même d’une persécution « soft » dans nos démocraties occidentales. La béatitude des « persécutés pour la justice » (cf. Mt 5, 10-12) que Mgr Sloskans a tout spécialement incarnée reste donc plus que jamais d’actualité.

    L’archidiocèse de Malines-Bruxelles a ouvert, en 1999, son procès de béatification qui a déjà abouti, en 2004, à la proclamation de l’héroïcité de ses vertus. Par sa vie, le vénérable évêque nous rappelle que la force du pardon est la réponse de Dieu à la haine, à la violence, à l’injustice, au péché. À la suite du Christ, ne répétait-il pas souvent en pensant à ses persécuteurs : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 34). L’humble sainteté souriante de Mgr Sloskans qui, après avoir souffert dans des conditions extrêmes, s’est consumé dans la vie ordinaire peut être une lumière pour tous. Il peut nous apprendre à laisser la puissance de l’amour de Dieu transfigurer notre fragilité. Il peut nous guider ainsi sur le chemin de la résurrection, alors que « toute la création jusqu’à ce jour gémit en travail d’enfantement » (Rm 8, 22). 

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