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Persécutions antichrétiennes - Page 125

  • Laos : des chrétiens menacés d'expulsion à cause de leur foi

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    ASIE/LAOS - Vers l’expulsion de chrétiens d’un district à cause de leur foi (fides.org)

    Vientiane – Les autorités civiles du district d’Atsaphangthong, en province de Savannakhet, ont décidé que les citoyens laotiens chrétiens présents dans différents villages du district devraient renoncer à leur foi sous peine d’être expulsés du territoire du district. Ainsi que l’a appris Fides, la mesure en question a été prise à cause du nombre croissant de conversions au Christianisme dans différents villages. La décision a été rendue publique le 21 septembre dans le cadre d’une réunion officielle des membres des autorités civiles avec la population du village de Huay. A la rencontre, participaient des habitants de toutes les religions. Une fois annoncée la nouvelle, les chrétiens ont rejeté la décision prise, affirmant que leur droit à la liberté religieuse était garanti par la Constitution laotienne et se disant prêts à subit l’expulsion plutôt que d’abjurer la foi chrétienne.

    Une note envoyée à Fides par l’ONG Human Rights Watch for Lao Religious Freedom dénonce l’inobservance de cette norme constitutionnelle, fréquente de la part de fonctionnaires civils locaux et ce dans de nombreux districts des différentes provinces. L’ONG invite le gouvernement laotien à faire respecter la Convention internationale sur les droits civils et politiques, ratifiée parle Laos en 2009. Le droit de professer une foi librement choisie, tout comme celui de manifester publiquement son culte, est confirmé par l’article 16 de la Convention. Le texte condamne toute forme de coercition de la liberté personnelle, y compris la liberté de foi. HRWLRF exhorte le gouvernement du Laos a respecter le droit du peuple laotien à la pleine liberté religieuse, en contrôlant les comportements et les abus des fonctionnaires civils locaux et en protégeant les citoyens laotiens de foi chrétienne.

    Lire également : 

    http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud-est/laos/2013-09-26-les-autorites-des-village-forcent-les-chretiens-a-renier-leur-foi-et-a-ab-revenir-a-l2019animisme-des-anciens-bb

  • Indifférence quasi-générale pour ces chrétiens que l'on massacre

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    Lu sur Boulevard Voltaire : Des chrétiens massacrés dans l’indifférence quasi-générale

    (Fabrice Le Quintrec, Journaliste à Radio France, spécialiste en revue de presse, ancien attaché culturel au Japon.)

    Les filiales et les émules de Al-Qaida dans le monde se sont, le week-end dernier, rappelés à notre bon souvenir. Du fait des élections générales en Allemagne et de l’attaque sanglante d’un centre commercial au Kenya (qui présentaient l’avantage de pouvoir être suivies à la télé), le carnage perpétré à Peshawar, à la sortie d’un office religieux chrétien, a été relégué au troisième, quatrième ou cinquième plan de l’actualité, quand il n’a pas été purement et simplement occulté par les médias.

    Au Proche et au Moyen-Orient, on peut massacrer des chrétiens en toute impunité et dans l’indifférence quasi-générale. Quel homme politique français, quelle grande conscience pétitionnaire a-t-on entendu à la suite de cette tuerie qui en rappelle, hélas, tant d’autres survenues en Égypte, en Syrie, ou en Irak, sans même parler d’une autre région du monde bien placée, elle aussi, dans ce triste palmarès : le Nigeria ?

    Décidément, le combat pour les droits de l’homme et le prix de la vie humaine sont à géométrie variable… Peut-être l’effet de ce que les journalistes appellent parfois la « loi de proximité » : on attache, paraît-il, plus d’importance à ce qui se passe près de chez nous ou à ce qui nous concerne de manière directe, intime. Donc, le sort des deux ou trois millions de chrétiens pakistanais, ce ne serait pas notre problème !

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  • Pakistan : plusieurs dizaines de chrétiens victimes d'attaques suicides à Peshawar

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    Lu sur France 24

    Pakistan : une attaque suicide devant une église fait au moins 78 morts à Peshawar

    Un double attentat suicide a été perpétré devant une église dimanche à Peshawar, au Pakistan, au moment où les fidèles sortaient après la messe. Le bilan provisoire fait état d'au moins 78 morts et cent blessés.

    Le double attentat suicide commis dimanche contre une église de Peshawar, dans le nord-ouest du Pakistan, a fait au moins 78 morts, dont 34 femmes et sept enfants, a annoncé le ministre pakistanais de l'Intérieur.

    "Qui sont ces terroristes qui tuent des femmes et des enfants?", s'est interrogé Chaudhry Nisar Ali Khan, intervenant en direct à la télévision pakistanaise de Peshawar.

    "Six cents personnes se trouvaient dans l'église lorsque l'explosion s'est produite", avait indiqué un peu plus tôt un responsable du gouvernement local à la chaîne de télévision Geo TV.

    Selon la police pakistanaise, l'attentat suicide s'est produit après la messe au moment où les paroissiens commençaient à quitter l'édifice, situé dans un quartier fortement peuplé, proche d'un marché.

    Les chrétiens représentent environ 4 % de la population pakistanaise, estimée à 180 millions d'habitants, et observent une attitude discrète dans un pays, où les activistes islamistes ont fréquemment recours à des attaques à la bombe.

    En 2009, quarante maisons et une église avaient été incendiées par une foule d'un millier de musulmans dans la ville de Gojra dans la province du Pendjab.

    Le pape s'en est ému lors de la rencontre de cet après-midi avec les jeunes Sardes, dénonçant "un choix erroné de haine et de guerre".

    La video :

  • Une martyre espagnole rendue muette pour qu'elle ne puisse plus crier "Vive le Christ Roi!"

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    Pour qu'elle ne crie plus "Vive le Christ Roi!"

    19 septembre 2013 (Zenit.org) Anita Bourdin

    Le martyrologe romain fait aujourd’hui mémoire de la bienheureuse Francisca Cuallado Baixauli, vierge et martyre espagnole (1890-1936).

    Francisca Cullado Baixauli fait partie des nombreux laïcs de l'Action catholique espagnole qui ont versé leur sang pour l'amour du Christ au cours de la persécution anti-catholique qui a accompagné la Guerre civile espagnole.

    Originaire de Valence, elle avait été toute jeune éprouvée par la mort de son père. Dès lors, elle s'occupa de sa maman, malade. Elles vivaient de son travail de couturière.

    Ses qualités humaines se déployaient aussi dans la pastorale sociale en tant que membre du syndicat catholique féminin. Et cet engagement était soutenu par la participation quotidienne à l'eucharistie et par la prière du chapelet en paroisse.

    Puis elle rejoignit l'Action catholique et elle se consacra à la catéchèse et aux oeuvres de charité envers les plus nécessiteux, prenant sur ses biens pour les secourir.

    Or, c'est justement cette activité intense de charité qui la mit en danger. Elle fut arrêtée à la mi-septembre 1936, et jetée en prison. Le 19 septembre, elle était exécutée sans autre forme de procès, à Benifayon. On lui avait tranché la langue pour qu'elle ne crie plus: "Vive le Christ Roi!"

  • Une pétition pour demander la libération d'un jeune Marocain de 34 ans converti au christianisme

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    C'est ici : https://secure.avaaz.org/fr/petition/Liberation_du_jeune_marocain_de_Taounate_converti_au_christianisme_et_accuse_de_proselytisme_emprisonne_a_Ain_Aicha/?fbdm

    Mohamed El Baldi, Marocain de 34 ans a été arrêté le 28 août 2013 et condamné le 2 septembre à 30 mois de prison parce qu'il s'est converti au christianisme.

    C'est honteux pour le Maroc d'avoir des lois moyenâgeuses et des pratiques de chasse aux sorcières dignes de l'Inquisition... Liberté de culte et de conscience au Maroc. Liberté à Mohamed El Baldi

    L’article 220 du Code pénal est honteux, injuste, et inapproprié :
    «Est puni d'emprisonnement de 6 mois à 3 ans et d'une amende de 100 à 500 dirhams, quiconque emploie des moyens de séduction dans le but d'ébranler la foi d'un musulman ou de le convertir à une autre religion, soit en exploitant sa faiblesse ou ses besoins, soit en utilisant à ces fins des établissements d'enseignement, de santé, des asiles ou des orphelinats ».

    Un texte qui aurait pu être revu et corrigé, mais opposé par le chef du gouvernement islamiste Abdelilah Benkirane, sur un article garantissant la liberté de culte et de conscience au Maroc, tel que figurant dans la première mouture de la Constitution. 
    L’article a finalement été supprimé et des Marocains continuent d’être condamnés sur la simple base de leurs croyances...

    "Quand on a arrêté les communistes, je n'ai rien dit, je n'étais pas communiste.
    Quand on a arrêté les socialistes, je n'ai rien dit, je n'étais pas socialiste.
    Quand on a arrêté les juifs, je n'ai rien dit, je n'étais pas juif.
    Quand on a arrêté les catholiques, je n'ai rien dit, je n'étais pas catholique,
    Et quand j'ai été à mon tour arrêté et déporté, il n'y avait plus personne pour élever la voix."

    PS: Article 18 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1948: "Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites."

    Signer la pétition adressée au Roi Mohammed VI :

    Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Protecteur des droits et libertés des citoyens, groupes sociaux et collectivités nous peuple marocain vous sollicitons pour la mise en place et la garantie de la liberté de culte et de conscience au Maroc.


  • A Maalula, Sarkis, un jeune chrétien syrien, a été exécuté en haine de la foi

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    ASIE/SYRIE - Maalula, terre de martyrs : la mort in odium fidei du jeune Sarkis

    Damas (Agence Fides) – Pour les chrétiens syriens, Maalula, le village chrétien sis au nord de Damas, attaqué au cours de ces derniers jours par des groupes islamistes, est déjà « terre de martyrs ». Grâce à un témoin oculaire, une chrétienne actuellement hospitalisée à Damas qui a demandé à conserver l’anonymat pour raisons de sécurité, Fides a reconstruit dans le détail le sort des trois chrétiens tués à Maalula. Leurs obsèques ont été célébrées le 10 septembre à Damas en la Cathédrale gréco-catholique dans le cadre d’une Messe présidée par le Patriarche melkite, S.B. Grégoire III Laham en présence d’évêques d’autres confessions.
    Selon ce qu’a raconté cette femme à Fides, les groupes armés ont pénétré le 7 septembre dans de nombreuses maisons civiles, se livrant à des destructions et terrorisant les habitants, frappant toutes les images sacrées. Dans une maison, se trouvaient trois gréco-catholiques, Michael Taalab, son cousin Antoun Taalab, Sarkis el Zakhm, le neveu de Michael, ainsi que le témoin qui raconte l’épisode, l’une de leurs parentes. Les islamistes ont intimé à tous les présents de se convertir à l’islam sous peine de mort. Sarkis a répondu avec clarté : « Je suis chrétien et, si vous voulez me tuer parce que je suis chrétien, faites-le ». Le jeune homme a été tué de sang froid ainsi que les deux autres hommes présents. La femme a été blessée et s’est sauvée par miracle, avant d’être conduite à l’hôpital, à Damas. « La mort de Sarkis a constitué un véritable martyr, une mort in odium fidei » déclare à Fides Sœur Carmel, l’une des chrétiennes de Damas qui assistent les évacués de Maalula. Les participants aux obsèques étaient fortement émus. Aujourd’hui, les évacués de Maalula, qui se trouvent en majorité à Damas, indique la religieuse « demandent seulement à pouvoir retourner chez eux en paix et dans la sécurité ». (PA) (Agence Fides 12/09/2013)

  • Egypte : comment concrétiser notre solidarité avec les Coptes

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    Cet appel de l'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :

    ÉGYPTE : AIDE D’URGENCE APRÈS DES ATTAQUES

    « L’Aide à l’Église en Détresse » promet 30.000 euros pour les familles coptes concernées

    À quoi pense un commerçant quand sa propriété, son magasin et son existence partent en fumée ? Comment va un père de famille qui sait qu’il ne peut plus nourrir sa famille ? C’est exactement ce qui est arrivé à A.W., et on s’imagine à peine ce qu’il a pu alors avoir à l’esprit. Ce copte a été victime des violents conflits qui ont lieu en Égypte.

    Les règles de base de la coexistence pacifique semblent ne plus exister dans les rues du Caire. Les frères musulmans ne cessent de manifester violemment depuis le renversement et l’incarcération de l’ex-Président Morsi. Des magasins et des immeubles sont incendiés, l’existence de nombreux égyptiens est brisée. « Dans notre diocèse, beaucoup de pères de famille ont perdu leur emploi et retiré leurs enfants de l’école pour des raisons économiques », explique Mgr. Ibrahim Isaak Sedrak, Patriarche de l’Église catholique copte. Ce dernier demande à « l’Aide à l’Église en Détresse » de soutenir les quatre familles concernées, dont celle de A.W.

    Jusqu’à tout récemment, ce père de famille de 40 ans et fervent chrétien tenait encore une librairie. Les affaires allaient bien, il nourrissait sa femme et ses trois enfants. Puis la « révolution arabe » a éclaté, il y a eu les premières agressions, le magasin a été incendié. Le coup a été rude, mais A.W. s’est rapidement relevé : grâce à un prêt, il a pu reconstruire son magasin. Les enfants grandissaient malgré la difficulté de la situation, A.W. respirait. Jusqu’à ce que son cauchemar se répète, le 14 août 2013 : l’existence de ce travailleur indépendant a été anéantie d’un coup. Pour la deuxième fois, A.W. a dû regarder ses moyens de subsistance partir en fumée. Cette fois-ci, il ne pouvait plus prendre aucun crédit. Car il a des dettes. « Je n’ai pas de travail, je n’ai pas de magasin. J’ai dû le liquider pour payer mes dettes. Je suis retourné chez mes parents afin de réduire les frais de subsistance de ma famille. Mes parents nous donnent à manger. La nouvelle année scolaire commence, mais je ne sais pas comment je vais payer les frais de scolarité de tous mes enfants. Et comme j’ai des dettes, personne ne me donne de travail », raconte-t-il pour décrire sa situation désespérée. Avec l’aide de « l’Aide à l’Église en Détresse », A.W. pourrait payer ses dettes et se reconstruire une existence. « Je prie Dieu qu’il aide ma famille et nous donne la possibilité de vivre ici en Egypte », dit-il en conclusion, en nous demandant de prier pour lui et sa famille.

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  • Quel avenir pour les chrétiens d'Egypte ?

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    Égypte : Quel est l'avenir des chrétiens... par BlogCopte

    Depuis le 14 août, l’Égypte est à nouveau dans la tourmente avec la lutte entre le régime militaire et les Frères musulmans. Les chrétiens aussi ont été la cible de représailles, accusés par les islamistes d’avoir soutenu la chute du président Morsi. Une soixantaine d’églises ont été incendiées et des attaques ont visé de nombreuses écoles, maisons et commerces appartenant à des coptes. Le patriarche des coptes catholiques a souligné qu’il ne s’agissait pas d’une « lutte politique entre factions rivales mais d’une lutte de tous les Égyptiens contre le terrorisme ».

    Comment les chrétiens vivent-ils cette nouvelle épreuve ? Quel avenir possible pour l’Egypte ? Etat des lieux avec le Père Samir Khalil Samir, jésuite égyptien. Ce professeur de théologie et d’islamologie à l’Université pontificale orientale était un expert reconnu des relations entre chrétiens et musulmans.

  • Egypte : des frères musulmans contraignent des Coptes à payer l'impôt islamique

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    Lu sur le blog copte :

    Des frères musulmans imposent la Jizya aux coptes de Dalga

    Maintenant que les attaques contre des églises chrétiennes sont terminés, la deuxième étape du jihad – profitant de la peur et de la terreur causée par la première étape – se met en place : Des rapports signalent que les Frères musulmans et leurs partisans forcent les quelque 15.000 chrétiens coptes du village de Dalga dans la province de Minya au sud de l’Egypte, de payer la jizya – l’argent que devaient payer les peuples conquis par les musulmans, à leurs souverains islamiques « en se soumettant volontairement et en se sentant humiliés » afin de préserver leur existence.

    Selon le Père Yunis Chawki, qui a parlé hier au journal Dostor à Dalga, tous les coptes dans le village, « sans exception », sont obligés de respecter cette consigne, tout comme leurs ancêtres le faisaient il y a près de 1400 ans, quand l’Islam avait envahi l’Egypte chrétienne. Il a dit que la « valeur de la jizya et le mode de paiement diffèrent d’un endroit à un autre dans le village, de sorte que certains sont censés payer 200 livres égyptiennes par jour, d’autres 500… »

    Dans certains cas, ceux qui n’étaient pas en mesure de payer ont été attaqués, leurs épouses et enfants battus et / ou enlevés. En conséquence, environ 40 familles chrétiennes ont fui Dalga, rejoignant la liste toujours croissante des chrétiens déplacés au Moyen-Orient.

  • L'inventaire des lieux de culte chrétien détruits en Egypte depuis le 14 août

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    Destructions de lieux de culte chrétiens en Egypte depuis le 14 août

    Bilan documenté et chiffré de L'Oeuvre d'Orient

    Paris, 11 septembre 2013 (Zenit.org) Mgr Pascal Gollnisch

    L’Œuvre d’Orient a eu la confirmation par les plus hautes autorités spirituelles de la liste des bâtiments chrétiens incendiés ou saccagés ces dernières semaines en Égypte par les Frères Musulmans ou des personnes qui leur sont proches (cf. Ci-dessous). 

    Cela constitue de toute évidence une vague de persécutions de nature différente par rapport aux violences ponctuelles et discriminations dont les chrétiens faisaient l’objet.  

    La position jusqu’au-boutiste des extrémistes fait craindre la poursuite de ce mouvement antichrétien.

    L’Œuvre d’Orient demande que toutes les conséquences soient tirées de ce nouvel état de fait et en particulier que les autorités égyptiennes actuelles procèdent sans tarder à la protection et à la reconstruction des lieux chrétiens : églises, écoles, maisons de santé, habitations … 

    Mgr Pascal Gollnisch - Directeur général (Paris, le 10 septembre 2013)

    Œuvre d’Eglise, l’Œuvre d’Orient est la seule organisation française entièrement dédiée au soutien des chrétiens d’Orient. Elle contribue à leur éducation, à leurs soins et les accompagne spirituellement depuis plus de 150 ans. Son champ d’action couvre 23  pays, principalement au Moyen-Orient. 

    Plus d’infos : www.oeuvre-orient.fr

    Liste des lieux chrétiens incendiés ou saccagés depuis le 14 août 2013 :

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  • Richard de Sainte-Anne, un franciscain hennuyer martyrisé au pays du soleil levant

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    De la Belgique au Japon: la trajectoire d'un bienheureux franciscain (Zenit.org - Anita Bourdin)

    Le martyrologe romain fait aujour'hui mémoire, entre autres, du bienheureux Richard de Sainte-Anne, prêtre, franciscain et martyr (1585-1622).

    Il est particulièrement fêté aujourd'hui en Belgique, à Tournai, car il était né à Beignée, un hameau de Ham-sur-Heure. A 19 ans, il entra chez les franciscains de Nivelles. Puis, ayant rencontré à Rome un missionnaire du Japon, il désira aller y annoncer le Christ.

    L'évangélisation du pays avait débuté en décembre 1547, au moment où saint François-Xavier avait rencontré à Malacca trois Japonais, dont le Samouraï Yajiro, qui fut baptisé à la Pentecôte 1548. Lorsque le saint mourut aux portes de la Chine en 1552, il y avait au Japon 800 chrétiens, et deux jésuites, un prêtre et un frère.

    C'est en 1593 qu'arrivèrent les franciscains, leur mission se développa en dépit de persécutions sanglantes. En 1614, le christianisme fut interdit et les missionnaires expulsés.

    Richard rejoignit la mission de Nagasaki, où il déploya tout son zèle apostolique. Mais il fut arrêté et mourut martyr, avec 54 compagnons, le 10 septembre 1622: 33 chrétiens furent attachés et brûlés vif et 22 autres décapités.

  • Le bienheureux Jacques Gagnot mort en déportation sous la Révolution

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    Le bienheureux Jacques Gagnot (béatifié par Jean-Paul II le 1er octobre 1995; fêté le 10 septembre) (wikipedia)

    Jacques Gagnot (connu sous le nom de père Hubert de Saint-Claude) (1753-1794), est prêtre et carme de la maison de Nancy. Lors de la révolution il est arrêté et condamné à être déporté en Guyane. Incarcéré sur un navire aux Pontons de Rochefort il meurt le 10 septembre 1794 sur l'île Madame. Il est béatifié par Jean-Paul II le 1er octobre 1995.

    Jacques Gagnot est né à Frolais le 9 février 1753.

    En 1790, le gouvernement en place sous la Révolution, a peur que les prêtres ne pousse le peuple contre eux. Il exige donc des prêtres qu’ils prêtent serment de fidélité à la "Constitution civile du clergé", ce qui les amènerait, en conséquence, à se couper de l'autorité de Rome et devenir schismatique. Face au refus d'un grand nombre de religieux, en 1791, le gouvernement commence à considérer comme suspect tous les religieux, prêtre ou évêques qui n'auraient pas fait leur serment de fidélité à la république. En 1792 les instances révolutionnaires prévoient et décident de déporter en Guyane tous les réfractaires.

    Les forces de polices acheminent donc vers le port de Rochefort 829 prêtres et religieux réfractaires. Ceux-ci ne sont pas toujours maltraités lors de leur voyage jusqu'à Rochefort, mais les conditions du voyage sont très pénibles. Aucun d'eux ne s'échappera ou ne cherchera à le faire, malgré les possibilités qui leur sont parfois offertes. Après un certain temps de détention, on embarque les prisonniers sur deux anciens navires "négriers" ayant servi pour la traite des esclaves. Ce sont les fameux "pontons de Rochefort".

    Mais les conditions de vie abord des navires sont encore plus affreuses pour les prêtres qu’elles ne l’étaient pour les esclaves. En effet, les esclaves étaient des "marchandise" humaine qu'il fallait conserver (pour revendre). Mais les prêtres et les religieux sont des "ennemis à éliminer". À cette période, les Anglais effectuent un blocus des côtes françaises, et personne n'envisage sérieusement de réaliser le voyage prévu jusqu'en Guyane. Les deux navires restent donc à quai, près de l'île d'Aix, au large de l’estuaire de la Charente.

    À bord des navires, les conditions de vie sont intenables : entassement, nourriture infecte, habits pleins de poux, épidémie de typhus, interdiction de parler latin et même de prier.

    Face à l’hécatombe des prisonniers, les autorités décident, en juillet 1794, de débarquer les plus malades sur l'île Madame où a été aménagé un petit hôpital. Jacques Gagnot, d'abord déporté sur le navire "les Deux-Associés" fera partie du lot. Mais c'est trop tard pour lui, il meurt le 10 septembre 17942 et il est enterré sur l'île Madame.

    Au total, près de 550 prêtres et religieux (soit les 2/3 des personnes incarcérées) vont périr sur ces navires.

    Jacques Gagnot a été béatifié comme martyrs de la foi, le 1er octobre 1995, par le pape Jean-Paul II, avec 63 autres prêtres et religieux martyrs eux-aussi sous la révolution française en 1794-17952.

    Depuis 1910, chaque deuxième quinzaine d'août, a lieu un pèlerinage en souvenir des prêtres déportés.