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Santé - Page 118

  • Euthanasie des mineurs : pourquoi les chrétiens y sont opposés

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    Sous le titre : "Pourquoi les chrétiens sont-ils contre l'euthanasie des mineurs ?", Aymeric Christensen, sur le site de La Vie, reprend les principaux arguments invoqués contre l'adoption de la loi : 

    La Belgique est devenue jeudi 13 février le deuxième pays au monde, après les Pays-Bas, à autoriser l'euthanasie pour les mineurs. Cette loi, qui devrait entrer rapidement en vigueur, a suscité une vive opposition de la part de croyants, notamment catholiques, dans le pays. Une journée de jeûne et de prière a ainsi été organisée afin de tenter de « réveiller les consciences » avant le vote final du texte. Mais au nom de quels arguments les chrétiens ont-ils combattu cet élargissement de la loi sur l'euthanasie déjà existante en Belgique depuis 2002 ? Voici les principaux exprimés.

    à lire sur le site de La Vie

  • Pétitionner pour demander au roi de ne pas signer la loi sur l'euthanasie des mineurs ?

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    Des proches nous sollicitent pour que nous relayions sur ce blog une pétition demandant au Roi de ne pas signer la loi concernant l'euthanasie des mineurs. Mais une amie pense différemment et dénonce ce qu'elle considère comme une "mauvaise bonne idée" :

    Nous mettons notre souverain dans une position intenable.  Il est trop facile de faire porter à un seul homme le poids de la responsabilité du coup d'arrêt à cette loi.

    La société civile belge ne peut s'en prendre qu'à elle-même si, par lâcheté, par paresse ou par "à quoi bonisme", elle s'est laissé glisser vers une culture de mort.

    La Belgique est une démocratie qui vient (hélas!) de se prononcer en faveur de cette loi au travers de ses institutions ; chacun des représentants, élus par le peuple, a théoriquement voté en âme et conscience (le roi étant la seule personne en Belgique qui ne peut pas constitutionnellement agir dans sa fonction selon sa propre conscience.)

    N'étant pas constitutionaliste, je ne connais pas toutes les subtilités de la constitution belge, mais je crois également savoir que les circonstances de la mise en impossibilité de régner du Roi Baudouin lors du vote sur l'avortement ne sont certainement pas les mêmes que maintenant; aussi, nous ne pouvons pas extrapoler si aisément la situation. A la veille d'élections importantes en Belgique, ne donnons pas à certains politiciens mal intentionnés l'occasion d'instrumentaliser cette situation.

    En outre, à part résoudre éventuellement son cas de conscience personnel, ne pas voter n'arrêtera pas la promulgation de la loi (cfr le Roi Baudouin) mais risque de mettre à mal l'ensemble de l'équilibre de la Belgique, avec des montées fort probables de nationalismes ou extrémismes exacerbés, qui pourraient être à l'origine de discrimination, de conflits et de violence incontrôlée.

    Selon les règles de fonctionnement de notre démocratie, les décisions prises par les chambres sont censées représenter la volonté du peuple.  Notre souverain n'a pas choisi de prendre cette responsabilité mais consacre pourtant toute sa vie au service de son peuple; or par ce plaidoyer diffusé, on lui demande de devenir un martyr pour l'exemple.

    Ratifier une loi ne signifie pas marquer son accord avec celle-ci.  Ce n'est pas le rôle du souverain d'être d'accord ou pas d'accord.  Sa signature signifie uniquement que la loi a été examinée et est rédigée correctement.  Cela ne juge pas de son contenu qui, lui, est de la responsabilité des élus du peuple.  

    C'est là, auprès de ceux-ci, qu'est le travail à faire.  De même que nous pouvons maintenant veiller au bon contrôle de cette loi en remettant en question le mode de fonctionnement de la commssion de contrôle de l'euthanasie ou d'importantes confusion d'intérêts ont lieu.

    Je suis désolée pour cette douche froide car je sais que toute cette diffusion part d'une très bonne intention, du sentiment de pouvoir "encore faire quelque chose".  Je parle en connaissance de cause puisque c'est jusqu'à ce jeudi soir que nous nous sommes battus pied à pied et de diverses manières pour que cette loi ne parvienne jamais sur le bureau de notre souverain.

    Je regrette l'immobilisme de nombreux Belges qui étaient pourtant contre cette loi, en conscience, et ne l'ont pas fait vigoureusement savoir.

  • La Chambre vient d'adopter la loi étendant l'accès à l'euthanasie aux mineurs

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    735b90b4568125ed6c3f678819b6e058-1392312340.jpgNotre tristesse est grande mais ce n'est pas une surprise. La Chambre a approuvé, dans une ambiance de mort, le projet de loi qui étend aux mineurs la loi de 2002 sur l'euthanasie par 86 voix pour, 44 contre et 12 abstentions.

    La bonne surprise, c'est que le nombre des opposants et des abstentionnistes est plus élevé que ce à quoi on pouvait s'attendre. Ce qui prouve que la mobilisation des derniers jours n'était pas inutile mais elle est venue trop tard. Pourquoi les 180 pédiatres ont-ils attendu le dernier moment pour se manifester ? Pourquoi tant de voix ont-elles retenti dans diverses tribunes alors que l'issue était déjà connue ? Pourquoi les évêques de Malines-Bruxelles et de Liège ont-ils attendu, pour inviter à la prière et au jeûne, que les positions des mandataires soient déjà définies et que la loi ait déjà reçu l'approbation du Sénat et de la commission justice de la Chambre ? Pourquoi n'y a-t-il eu que Mgr Léonard et Mgr Delville pour appeler leurs ouailles à se mobiliser ? Où étaient les autres évêques ? Et sur le plan politique, qu'est-ce qui empêchait le cdH et le CDNV de faire pression en menaçant de quitter le gouvernement si ce projet était imposé par une majorité alternative alors qu'il n'en avait jamais été question dans les accords de gouvernement ? De là à penser que ces partis se sont contentés d'afficher une opposition de principe mais qui ne les engageait pas véritablement, il n'y a qu'un pas à franchir. Nous sommes décidément dans un pays où tout est désespérément mou, tant dans le monde politique que religieux, et nous manquons cruellement des hommes qu'il nous faudrait pour se tenir à la hauteur des situations dramatiques que nous vivons. Il ne reste plus que l'hypothèse d'un refus de la signature royale, mais en imagine-t-on les conséquences ?

    Voici la réaction des évêques de Belgique après le vote :

    Les évêques de Belgique sont très déçus de l’approbation par la Chambre des représentants de la loi relative à l’élargissement de l’euthanasie pour les mineurs. Ils déplorent l’adoption d’une loi que de nombreux experts considèrent comme inutile et qui comporte de nombreux défauts.

    Les évêques partagent l’avis de tous ceux qui, dans le débat sur l’euthanasie, se sont prononcés sans ambiguité contre cette loi en fonction de leur expérience ou de leur expertise.

    Ils soutiennent totalement les droits de l’enfant, dont le droit à l’amour et au respect est le plus fondamental. Mais le droit de l’enfant à demander sa propre mort est un pas de trop. Il s’agit de la transgression de l’interdit de tuer, qui constitue la base de notre société humaine.

    Les évêques craignent que cette nouvelle loi ouvre grande la porte à une prochaine extension aux personnes handicapées, aux personnes démentes, aux malades mentaux, voire à celles qui sont fatiguées de vivre. Ils insistent pour que tout soit mis en œuvre pour combattre au maximum la douleur et la souffrance et pour que tous ceux qui – professionnels et volontaires – accompagnent des personnes malades et souffrantes, soient soutenus d’une façon optimale.

  • L'argument du libre choix, un faux argument

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    Un ami nous fait part de ses réflexions :

    Dans les débats éthiques comme celui de l’euthanasie des mineurs, une question/objection revient souvent :  personne ne vous oblige de demander l’euthanasie, alors pourquoi vous ne respectez pas le choix de ceux qui ne pensent pas comme vous ?

    Difficile de répondre à une question pareille tant qu’on reste sur le plan des idées :  il ne faut pas s’attendre à ce que ceux qui sont pour la liberté de choix acceptent nos valeurs de respect et de dignité de la vie humaine. 

    Par contre, lorsqu’on regarde la réalité, les choses se présentent autrement.  L’argument du libre choix était déjà utilisé lors du débat sur l’avortement.  Or, la réalité est qu’un grand nombre de femmes se font avorter sous pression, parfois même de la part des médecins qui les culpabilisent avec l’idée d’un enfant qui sera handicapé, et donc une charge pour la société. 

    Dans le cas de l’euthanasie des adultes, la pression directe est sans doute moins fréquente ; mais il y a aussi moyen de faire sentir à quelqu’un que sa présence n’est plus souhaitée à travers des regards, des gestes, des paroles désobligeantes…  Le comble est qu’en notre pays où on prône le libre choix, on manque tellement de personnel soignant que les patients hospitalisés doivent parfois attendre des heures pour qu’on s’occupe de besoins élémentaires.  Récemment, à trois heures de l’après-midi, une infirmière me confiait qu’elle n’avait pas encore terminé les toilettes du matin… et qu’en est-il des demandes urgentes et imprévues que les patients peuvent manifester à tout moment ?

    Ce n’est évidemment pas le personnel soignant qui doit être rendu responsable de telles situations.  Mais pourquoi est-ce que les pouvoirs publics ne consacrent pas davantage de moyens financiers aux soins des malades, alors qu’on dépense annuellement des dizaines de millions d’euros pour la fécondation in vitro ? 

    Revenons à l’euthanasie des mineurs.  S’il y a trente-six façons de faire pression sur un adulte malade pour qu’il se fasse euthanasier, ce n’est certes pas plus compliqué pour un enfant.  Dans les débats, on nous répond souvent par les garde-fous que la loi prévoit.  C’était déjà le cas pour l’avortement et pour l’euthanasie des adultes.  La réalité est que dans la plupart des cas, la loi n’est tout simplement pas respectée.  C’est peut-être une des raisons pour lesquelles en Wallonie, le nombre d’euthanasies déclarées est tellement bas par rapport à la Flandre.  Pourquoi d’ailleurs un médecin passerait-il  tant de temps avec des paperasses alors qu’il est déjà surchargé ?  Et plus de vingt ans après la dépénalisation partielle de l’avortement, quel médecin connaît encore toutes les conditions qui doivent être réunies pour qu’en Belgique, l’avortement soit réellement dépénalisé ?

    On pourrait citer de nombreux autres exemples, analyses et cas concrets pour arriver toujours à la même conclusion :  la réalité montre bien que l’argument du libre choix est un faux argument. 

    Pour finir, une anecdote.  En 1996, j’assistais à une conférence de Roger Lallemand sur l’euthanasie.  Il disait dans son exposé qu’une personne en grande souffrance n’était pas totalement libre.  A la question de savoir comment on peut alors parler de libre choix dans le cas de l’euthanasie, le spécialiste en bioéthique du PS n’avait pas de réponse…

    La culture de la mort est comme un salami :  personne n’a envie de l’avaler en entier.  Mais quand on le coupe en tranches pour le glisser dans un sandwich, la majorité de nos concitoyens le mangent sans s’en rendre compte.

  • Quand des sommités mondiales en soins palliatifs pédiatriques s'adressent aux politiciens belges

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    Des sommités mondiales en soins palliatifs pédiatriques s'adressent aux politiciens belges

    Le premier Congrès international de soins palliatifs pédiatriques, réuni à Mumbai, en Inde, adresse une demande urgente au gouvernement belge. Elle est inscrite dans sa déclaration finale. Organisé par l’International Children Palliative Care Network ou ICPCN diffusait dans le monde entier une déclaration pour réagir au texte belge qui permettrait l’euthanasie des enfants. Cette déclaration, signée par des sommités en matière de soins palliatifs pédiatriques, "appelle urgemment le gouvernement belge à reconsidérer sa récente décision". En conclusion de leur sommet, les 250 experts issus de 35 pays "réclament pour tous les enfants en fin de vie l’accès aux moyens appropriés pour contrôler la douleur et les symptômes, ainsi que des soins palliatifs de haute qualité pour rencontrer leurs besoins particuliers". La déclaration ajoute : "Nous croyons que l’euthanasie ne fait pas partie de la thérapie palliative pédiatrique et ne constitue pas une alternative". (source)

  • Thérèse Snoy (Ecolo) ne votera pas la loi sur l'euthanasie des mineurs

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    Voici le texte de son intervention :

    Intervention en plénière sur la loi sur l’euthanasie pour les mineurs

    12 février 2014

    Après avoir lu livres et opinions diverses sur l'euthanasie, parcouru les auditions au sénat, les débats, la presse internationale, le dernier rapport de la Commission de contrôle…, mes réflexions m'ont amenée à contester le bien fondé de la proposition sur l’élargissement aux mineurs qui nous est soumise aujourd'hui.  

    Selon ma conscience je voterai contre cette proposition de loi.

    Je ne suis pas opposée par principe à l’euthanasie et je respecte l’esprit et la lettre de la loi de 2002. Mais, pour moi, l’euthanasie ne peut être acceptée que dans les conditions strictes établies par cette loi, et pour des personnes ayant fait un choix conscient et souverain.

    Je veux en tout cas absolument ne pas être prisonnière du procès d'intention qui circule parfois de part et d'autre du champ des opinions, à savoir d'un côté, " ils veulent faire mourir des enfants" et de l'autre côté : " ils veulent laisser des enfants souffrir". Ces accusations sont fausses et malveillantes. En ce qui me concerne, je ne veux ni l'un ni l'autre, mais bien que la loi mette des balises éthiques strictes et adéquatement formulées autour de l’accompagnement de la fin de vie et que les patients comme les soignants soient respectés au mieux.

    Mes arguments :

    1. L’application de la loi de 2002

    La loi de 2002 est mise en application de plus en plus largement. On est en 2012 à 2 % des décès, ce qui n’est pas rien ! 

    Les témoignages montrent bien qu’il y a des difficultés d’application, que l’information et la formation des médecins est encore incomplète, que les patients confondent aussi les notions qui entourent la fin de vie. Certains médecins font de la résistance aux dépens des patients.

    D’autre part, certains observateurs estiment qu’il y a un risque d’affaiblissement des exigences dans l’application de la loi, une sorte « d’estompement de la norme ». Cela pose question et demanderait une évaluation plus fine et réalisée par des observateurs indépendants.

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  • Une fois le tabou de la mort vaincu, l’euthanasie légale devient une maladie naturellement contagieuse

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    De Jean-Pierre Denis, sur La Vie, cet éditorial :

    Euthanasie : la boîte de Pandore

    La Belgique devait autoriser, ce jeudi 13 février, l’euthanasie des mineurs gravement malades. Au Sénat d’abord, à la Chambre des représentants ensuite, une majorité s’est progressivement dégagée en faveur de la réforme, dépassant l’habituel clivage entre Flamands et Wallons, comme entre gauche et droite. Les politiques ne nagent pas à contre-courant de la société. Les prières, les jeûnes et les admonestations de l’épiscopat catholique, les mouvements de protestation pacifique comme celui des « dossards jaunes », tout cela pèse de bien peu de poids. La société belge est l’une des plus ­sécularisées d’Europe.

    Que dit la loi ? Soyons précis ! « Le patient mineur doté de la capacité de discernement » qui « se trouve dans une situation médicale sans issue entraînant le décès à brève échéance » pourra être euthanasié s’il « fait état d’une souffrance physique constante et insupportable qui ne peut être apaisée et qui résulte d’une affection pathologique ou accidentelle grave et incurable ». En théorie, cela ne concernerait donc que des enfants ou des adolescents pour lesquels les soins palliatifs ne seraient plus suffisants. En outre, on exigera l’autorisation des parents et l’avis d’un « psychologue ou pédopsychiatre » chargé de vérifier la « capacité de discernement » du mineur.

    Il s’agit donc d’une disposition très restrictive, d’apparence raisonnée et raisonnable. Un progrès ? La souffrance des enfants nous est plus odieuse encore que celle des adultes. On comprend qu’il puisse sembler charitable de l’abréger, en particulier dans ces situations extrêmes et exceptionnelles où rien d’autre ne peut être entrepris, pas même des soins palliatifs. Devant de tels drames, tout jugement de valeur paraît malvenu, voire choquant. Comment parler à la place des enfants, de leurs parents, des équipes soignantes qui les entourent ? Qui peut penser qu’ils demanderont la mort avec légèreté ?

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  • Euthanasie des mineurs : une loi dictée par des impératifs idéologiques

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    Francis Van de Woestyne, dans son éditorial d'aujourd'hui sur la Libre, pointe la seule urgence à laquelle répond la loi sur l'euthanasie des mineurs : l'urgence idéologique :

    Les députés examinent ce mercredi un projet de loi visant à étendre aux mineurs la loi de 2002 dépénalisant l’euthanasie. Ce texte, une majorité d’entre eux vont le voter malgré la vive opposition d’une partie du monde médical. D’où cette question : où sont l’urgence et la nécessité d’une telle loi ?

    1. Il n’est pas question, ici, de tomber dans les excès de ceux qui prétendent que l’on va "tuer des enfants innocents". La loi concerne les enfants atteints de souffrances physiques inapaisables, dont le décès est attendu à bref délai. Mais il nous semble qu’avant de voter une loi, la première question à se poser est de savoir si le dispositif qu’elle prévoit répond à une demande, un besoin, une nécessité. Or la réponse à cette question est négative.

    2. Les Pays-Bas ont un dispositif légal depuis 12 ans : il n’a touché que cinq enfants. En Belgique, cette loi va être votée pour répondre à un non-problème. Car actuellement, dans les services d’oncologie, des médecins font déjà face à des situations de grande détresse chez des enfants atteints de tumeurs malignes incurables. Et la majorité des médecins concernés n’ont, disent-ils, jamais été confrontés à la demande d’un enfant ou d’un adolescent réclamant d’en finir. Ces cas-là se gèrent dans la douceur, grâce à des soins palliatifs adaptés. Dès lors, les médecins se disent humiliés par une loi "brutale".

    3. Le danger est que cette loi, votée en fin de législature, ne soit finalement qu’un trophée, conçu non pas pour soulager la détresse des enfants ou des familles mais pour des raisons strictement politiques. La seule urgence à laquelle elle répond n’est pas médicale ou psychologique mais idéologique.

    Voir aussi : http://www.lalibre.be/debats/opinions/il-n-y-a-pas-d-age-a-la-souffrance-52fb30a23570516ba0b96f07

  • 160 pédiatres demandent le report du vote de la loi sur l'euthanasie des mineurs

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    Sur RTL-TVI :

    "Il n'y a pas de demande de la part de la population ou du monde médical."

    Des pédiatres belges sont préoccupés par la décision "précipitée" concernant l'extension de la législation sur l'euthanasie. Dans une lettre ouverte signée par 160 pédiatres et remise au président de la Chambre, André Flahaut, ils demandent aux responsables politiques de ne pas voter pour ce projet de loi dans le cadre de cette législature, ont-ils indiqué mardi lors d'une conférence de presse. Les pédiatres, qui sont associés à des hôpitaux et des centres de soin dans tout le pays, estiment qu'une réflexion plus poussée est nécessaire concernant l'extension de l'euthanasie aux enfants.

    "Il n'y a pas de demande de la part de la population ou du monde médical d'étendre la possibilité de l'euthanasie aux mineurs", explique le professeur Stefaan Van Gool de l'UZ Leuven. "Il n'y a pas de besoin urgent de faire passer cette loi aussi vite. On a parlé tellement de la scission de BHV, un problème beaucoup plus simple que l'euthanasie des enfants."

    En outre, les médecins s'interrogent sur la capacité de jugement des jeunes et l'influence de l'entourage sur la question. "Un jeune peut penser en adulte après ses 18 ans. On le voit aussi dans d'autres domaines, comme dans l'octroi d'une assurance voiture. Même dans les dossiers judiciaires, l'impulsivité d'un mineur est utilisée pour adoucir la peine. Mais pour l'euthanasie, cette impulsivité ne serait pas un problème", ajoute Stefaan Van Gool.

    Les initiateurs de la lettre expliquent qu'ils sont prêts, avec leur expérience pratique, à travailler sur une réflexion autour de ce thème sensible.

  • Quand des citoyens québécois lancent un cri pour tenter de stopper l'euthanasie

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    20140210003221ENPRNPRNE-Physicians-Nadine-1y-1391992341MR.jpgSOS ... Les Québécois lancent un cri du cœur pour STOPPER l'euthanasie 

    Pendant que le Québec se prépare à devenir la première province au Canada et la première place dans les Amériques à adopter - sans référendum - une loi autorisant l'euthanasie, les Québécois lancent un appel à l'aide au monde entier afin d'influencer le gouvernement du Québec à ne pas adopter le projet de loi.

    Dans cette video, des citoyens québécois de divers horizons partagent leur histoire personnelle et mettent en lumière les dangers et les abus qui pourraient découler de la promulgation d'une telle loi. Âgée de 16 ans et ayant vaincu une forme agressive de leucémie (y compris une expérience douloureuse avec une greffe de moelle osseuse), Nadine nous décrit comment elle aurait refusé la chimiothérapie et, du coup, une chance de survie si le projet de loi avait été en vigueur à l'époque où elle n'avait que seulement 14 ans.

    La loi proposée permettrait aux jeunes de 14 ans de refuser un traitement sans le consentement de leurs parents. Heureusement, une telle loi n'était pas en place il y a deux ans, et Nadine est bel et bien vivante. Sa mère Claude témoigne de l'importance de la famille et de l'amour dans le soutien des jeunes durant les moments de grande vulnérabilité.

    D'autres personnes exposent les dangers et les abus qui guettent les personnes de tous les âges si l'euthanasie est adoptée au Québec. Christiane qui est dans la quarantaine est très affectée par la bataille de sa mère et sa soeur contre le cancer du sein. Une amélioration remarquable a été réalisée au chapitre des soins médicaux depuis l'époque où sa mère a perdu sa bataille contre le cancer du sein. En guise de preuve à l'appui, on note l'expérience de sa soeur qui a survécu au même type de cancer récemment et la mesure dans laquelle les choses seraient également très différentes pour la famille de sa soeur si cette dernière avait prématurément abdiqué et opté pour l'euthanasie plutôt que pour les traitements offerts. On peut supposer que l'expérience de sa mère l'aurait influencée à se faire euthanasier. Qu'aurait-elle fait si le médecin traitant avait donné un pronostic sombre?

    D'autres témoins, dont Luc mentionnent les abus potentiels par les politiciens, les administrateurs des hôpitaux, les professionnels de la santé et les familles qui vivent et exercent dans une société menée par l'argent. Il y a un risque réel que certaines vies soient jugées moins dignes de vivre en raison des pressions financières. Dre Sylvia Baribeau, médecin de famille, et Dr Pierre Faubert, psychologue clinicien, mettent en évidence le fait qu'une personne malade est inapte émotionnellement et psychologiquement à prendre une telle décision de se faire euthanasier.

    Ces témoins suivent l'histoire émouvante de Jessica, 4 ans, née avec une malformation cardiaque grave, qui fait appel au roi de Belgique et l'implore de ne pas signer la loi pour l'euthanasie pédiatrique. Cette vidéo a été diffusée le 2 février [http://coalitionmd.org/dun-enfant-a-un-roi-video-leuthanasie-en-belgique].

    Le projet de loi québécois sur l'euthanasie devrait être déposé pour vote le 11 février 2014, " Journée mondiale du malade ". La Commission des droits du Québec recommande l'extension de l'euthanasie aux enfants.

  • BXL, 11 février : rassemblement des dossards jaunes contre l'extension de l'euthanasie aux mineurs

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  • Aujourd'hui sur EUTHANASIE STOP (8 février)

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    AUJOURD'HUI SUR EUTHANASIE STOP - 08/02/2014

    • Diane DRORY

    A quoi serai-je attentive cette année ?

    Publié par Diane DRORY (Psychologue)

    A quoi serai-je attentive cette année ? A être fidèle à mes convictions, à me battre pour trouver des percées dans des courants de pensée qui, dans l'illusion de vouloir tout maîtriser et légiférer à outrance, nous dépossèdent de nous-mêmes et de notre libre arbitre. Ainsi je m'insurge ouvertement contre l'aberrante volonté politique de demander à un enfant en grande souffrance physique de prendre la décision d'organiser son suicide. Faut-il tourmenter un enfant en fin de vie en le responsabili...

    Lire « A quoi serai-je attentive cette année ?  »

    • Xavier DIJON

    Regard sur l'euthanasie dans les diverses religions et conceptions philosophiques : un commentaire

    Publié par Xavier DIJON (Prof em. Faculté de Droit, Namur)

    Mesdames les sénatrices Fauzaya Talhaoui et Marleen Temmerman ont pris l'initiative d'inviter le 11 juin 2012, dans les locaux du Sénat, les représentants de différentes religions et conceptions philosophiques à donner leur regard sur l'euthanasie, en particulier sur les deux récentes propositions parlementaires visant à élargir la loi du 28 mai 2012 relative à l'euthanasie, à deux catégories supplémentaires de malades, les mineurs d'âge d'une part, les déments d'autre part(1). Un des enjeux so...

    Lire « Regard sur l'euthanasie dans les diverses religions et conceptions philosophiques : un commentaire  »²

    • Etienne SEYS

    « Tout va très bien Madame la Marquise ! »

    Publié par Etienne SEYS (Cadre)

    Les morts, jusqu'à preuve du contraire, ne portent pas plainte... Lorsque l'on parle de transgressions de la loi en matière d'euthanasie qu'entend-on ? Serait-ce le fait que les documents ne soient pas remplis, ou ne soient pas signés par la personne euthanasiée, ou par les deux médecins requis, ou que la personne euthanasiée ne soit pas vraiment malade, ou consciente, ou n'ait rien demandé ?... Lorsqu'on connaît la loi euthanasie, on s'aperçoit que, sur bien des aspects, dévier du cadre prévu...

    Lire « « Tout va très bien Madame la Marquise ! »  »

     

    Découvrez nos autres articles en Néerlandais :

    • Pediaters- Pers Communiqué (Kinderartsen)

    Brussel, 9 februari 2014 Kinderartsen overhandigen open brief aan alle Belgische partijvoorzitters Bezorgdheid bij de politieke besluitvorming omtrent de uitbreiding van de euthanasiewetgeving Vandaag heeft een brede groep van ondertussen 40 kinderartsen en academici een open brief overhandigd aan alle Belgische partijvoorzitters. In deze brief doen deze zorgverleners, die dag in dag aan het ziekenbed van kinderen staan, een oproep om de geplande uitbreiding van de euthanasiewetgeving naar mi...

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