
Il existe à Lessines, dans le Hainaut, une tradition qui remonte au Haut Moyen-âge (XIIIè siècle) : la procession des pénitents. Cette étonnante manifestation a lieu chaque Vendredi Saint et évoque l’enterrement du Christ. La ville est alors plongée dans l’obscurité total, comme si elle aussi accompagnait le Christ, porté à bras d’homme, dans cette marche symbolique vers sa dernière demeure. Les pénitents avancent dans les rues éclairés par la seule lueur des torches et sont accompagnés par les tambours sourds et les crécelles. Celles-ci rappellent la peur et l’éloignement de celui qui est rejeté comme un lépreux. Les pénitents sont vétus de la bure, symbole de pénitence et sont coiffé de la cagoule, signifiant l’anonymat. La procession de Lessine est la seule de ce type dans tous le nord de l’Europe, elle s’achève par la mise en terre du Christ dans l’Église Saint-Pierre.
Office de la Passion à 19h30 à l’Église Saint-Pierre, sortie de la procession à 21h et mise au tombeau à 22h. (www.radinrue.com le XX -IV -MMXI, 11h50)


Dans 
Le site Liturgia de la Schola Sainte-Cécile de l’église Saint-Eugène-Sainte Cécile à Paris vient de publier la version française de la conférence prononcée par notre compatriote l’abbé Jean-Pierre Herman au Circolo culturale John Henry Newman de Seregno (Lombardie). Il s’agit d’un texte passionnant à lire, très instructif sur le rôle joué par la découverte de la liturgie catholique dans l’itinéraire de Newman de l’anglicanisme vers le catholicisme, car on fait rarement allusion à la sensibilité liturgique de cet auteur prolifique.