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BELGICATHO - Page 2415

  • Un modèle de catéchiste pour l'Allemagne d'aujourd'hui

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    canisius2.jpgSur l'excellent site "Benoît-et-moi", nous trouvons cette présentation de Pierre Canisius auquel le pape a consacré son audience de mercredi :

    "Deux allusions très personnelles dans la catéchèse d'aujourd'hui, consacrée à saint Pierre Canisius, (1521 - 1597), proclamé par Léon XIII Second Apôtre de l'Allemagne, canonisé en 1925 par Pie XI et proclamé Docteur de l'Eglise. Né à Nimègue (Pays Bas) Pierre Canisius entra dans la Compagnie de Jésus en 1543 et fut ordonné prêtre en 1546. Deux ans plus tard saint Ignace de Loyola l'envoya compléter sa formation à Rome, d'où il partit en 1549 pour la Bavière (VIS)

    Ayant obtenu son doctorat en théologie à Bologne, le 4 Octobre 1549, il fut destiné par saint Ignace à l'apostolat en Allemagne. Le 2 Septembre de cette année 49, il rendit visite au pape Paul III, à Castel Gandolfo, et se rendit ensuite dans la basilique Saint-Pierre pour prier. Là, il implora l'aide des grands saints apôtres Pierre et Paul, afin qu'ils donnent un efficacité permanente à la Bénédiction apostolique pour sa grande destinée, pour sa nouvelle mission. Dans son journal, il a noté quelques mots de cette prière. Il dit: "Là, j'ai senti qu'une grande consolation et la présence de la grâce me furent concédées par ces intercesseurs [Pierre et Paul]. Ils ont confirmé ma mission en Allemagne et semblaient me transmettre, comme apôtre de l'Allemagne, le soutien de leur bienveillance. Tu connais, Seigneur, de combien de façons et combien de fois, ce jour-là, tu m'as confié l'Allemagne, à laquelle par la suite j'ai continué à être attentif, pour laquelle j'aurais voulu vivre et mourir. "

    Nous devons garder à l'esprit que nous étions à l'époque de la Réforme, où la foi catholique dans les pays de langue germanique, devant la fascination de la Réforme, semblait s'éteindre. C'était une tâche presque impossible, celle de Canisius, chargé de revitaliser, de renouveler, la foi catholique dans les pays germaniques. Cela n'était possible que dans la force de la prière. Cela n'était possible que du centre, c'est-à-dire une profonde amitié personnelle avec Jésus-Christ; l'amitié avec le Christ dans son Corps, l'Église, qui se nourrit de l'Eucharistie, sa présence réelle.

    (...) Ses écrits les plus répandus ont été les trois catéchismes écrits entre 1555 et 1558. Le premier catéchisme était destiné aux étudiants en mesure de comprendre les connaissances de base de la théologie, le second aux enfants du peuple, pour une première instruction religieuse et le troisième aux enfants ayant une formation scolaire de niveau intermédiaire et supérieur. La doctrine catholique y était exposée avec questions et réponses, brièvement, en termes bibliques, très clairement et sans aucun accent polémique. Rien que de son vivant, il y a bien eu 200 éditions de ce catéchisme! Et des centaines d'éditions se sont succèdés jusqu'au XXe siècle. Ainsi, en Allemagne, encore dans la génération de mon père, on appelait le Catéchisme simplement le Canisius: c'est réellement le catéchiste pour les siècles, il a formé la foi des gens pendant des siècles."

  • L'Erythrée meurt oubliée du monde

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    carte-erythree.gifTémoignage de Carlo COSTALLI*

    Bien que la guerre et les conflits directs avec l’Ethiopie soient finis depuis longtemps, l’Erythrée vit une situation extrême et préoccupante marquée par la misère qui conduit beaucoup d’habitants à fuir le pays. Des faits récents ont remis en pleine lumière le problème des milliers de réfugiés provoqués par cette situation, dont beaucoup se sont réfugiés au Soudan.


    J’ai récemment parcouru l’Eryhrée – pour rendre visite aux initiatives financées là-bas (à hauteur de 0,5%) par le Mouvement chrétien des Travailleurs (MCL), à travers de grandes difficultés, et j’ai assisté personnellement à des situations angoissées et angoissantes d’un peuple vivant des situations extrêmes. Et pourtant, les autorités affirment que la situation approche de l’autonomie alimentaire ! Cela serait possible si, au lieu de faire la guerre, des accords commerciaux avaient été signés avec l’Ethiopie: il est très difficile de comprendre comment il se fait que deux Etats subsahariens, seuls héritiers d’une grande civilisation, ont pu se livrer à une guerre aussi longue et aussi destructrice.

    L’Erythrée s’enlise dans une situation de misère inextricable mais, par un inexplicable silence de la part des mass-médias internationaux (dans le pays, les journalistes étrangers ne sont pas admis), presque rien ne filtre de la situation dans laquelle le pays sombre et d’où, par ailleurs, les missionnaires sont expulsés et où les ONG ne peuvent exercer leurs activités.

    Les ordres religieux présents en Erythrée, malgré de fortes restrictions, travaillent dans des zones difficiles, que ce soit en raison des conditions géographiques ou du contexte socio-économique ; souvent, ils sont là où personne d’autre ne voudrait se rendre. En-dehors du témoignage de leur vie religieuse, de l’activité paroissiale, de l’assistance spirituelle, ils accueillent dans leurs maisons des centaines d’orphelins et gèrent un vaste réseau d’assistance de promotion sociale, étant donné que deux tiers des Erythréens vivent de l’aide humanitaire.

    Les centres de subsistance tenus par les religieux ne réussissent pas à atténuer la demande des besoins alimentaires, due à des périodes de sécheresse récurrente avec les famines qu’elles entraînent. Ce travail est mené par les religieux dans un des contextes socio-politiques les plus désespérants qui soit. Et le flux des réfugiés est en constante augmentation: au Soudan seul, il n’y en a pas moins de 250.000.

    Parmi les rencontres particulièrement importantes que j’y ai faites, il y eut celle avec l’ambassadeur d’Italie en Erythrée, Marcello Fondi. Au cours de cet échange, il a été question du drame vécu par les jeunes contraints de laisser leur propre terre pour chercher un futur meilleur et qui, hélas, trouvent souvent la mort dans les déserts ou sur la mer. Le Mouvement chrétien des Travailleurs développera son implication en Erythrée avec « le souhait que la société internationale organise l’accueil des réfugiés et aide l’Erythrée à trouver des chemins de liberté, de progrès, de paix, de justice et de travail pour tous les Erythréens ».

    (*) President du Movimento Cristiano Lavoratori

    dans la Bussola Quotidiana, 10 février 2011

  • Quand la grenouille veut se faire aussi grosse que le boeuf...

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    "Audiences décevantes pour les Magritte du Cinéma

    Avec 13.000 téléspectateurs et une part de marché de 0,8 % (contre 0,6 % d’habitude pour la chaîne…), la cérémonie a réalisé une audience qui équivaut à zéro. Sans même parler du niveau lamentable de cette émission et de sa demi-heure d’introduction (suivie par… 842 téléspectateurs, soit moins que la call-TV nocturne), l’opération voulue par la Communauté française d’intéresser le public belge à son cinéma est donc un plantage total.

    À titre de comparaison, à la même heure, 300.000 personnes ont regardé « Qui veut gagner des millions ? » sur TF1 et 270.000 « Julie Lescaut » sur la RTBF."

    dans Le Soir

    Sans compter les fonds qui ont été largement dépensés et bien mal employés à cette occasion.

  • Quand le "théologiquement correct" rejoint le "politiquement et culturellement correct"...

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    Hier, LaLibre mettait en ligne une pitoyable bafouille de Louis Mathoux qui n'hésite pas à mettre dans le même sac le régime de Ben Ali, celui de Moubarak et celui de l'Eglise catholique. Et l'auteur d'appeller de ses voeux le renversement des structures ecclésiales au même titre que celles qui s'effondrent en Afrique du Nord!

    On ne sait si on doit rire ou pleurer devant tant de bêtise et de mauvaise foi.

    Tout d'abord, la première chose à faire serait de ne pas prendre ses désirs pour des réalités et ne pas confondre la chute des régimes corrompus de Tunisie et d'Egypte avec le radieux avènement d'un grand soir démocratique.

    La deuxième est de ne pas confondre le mode de fonctionnement d'un Etat avec celui d'une Eglise instituée par le Christ, assurée du soutien de l'Esprit-Saint, et qui repose sur de toutes autres bases qu'un régime politique aussi bon soit-il (en fait, il n'y en a que de moins mauvais). Mais voilà, pour certains intellectuels dévoyés, le dogme démocratique l'emporte sur tout autre, comme si la "volonté générale" était l'expression de la Vérité; auquel cas, la foule qui exigeait la crucifixion du Seigneur était détentrice de la vérité tandis que Celui qui revendiquait d'en être l'incarnation n'était qu'un imposteur. Ainsi l'évangile selon Jean-Jacques Rousseau est, dirait-on, préférable à ceux que l'on trouve dans le Nouveau Testament.

    Que l'auteur d'un tel tissu d'inepties soit secrétaire général des "Scriptores christiani" permet d'apprécier à sa juste valeur le degré d'aveuglement qui afflige le monde des scribouilleurs soi-disant catholiques de notre pays.

     

  • Conférences de carême à Libramont

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    Conférences de Carême au prieuré Notre-Dame de la Paix à Libramont
    Durant le temps du Carême, chaque vendredi, des conférences sont programmées au prieuré Notre-Dame de la Paix à Libramont. Des conférences organisées par les Frères de Saint-Jean et une équipe de laïcs. Elles débutent à 20h pour se terminer à 22h. Chacun se retrouvant alors, pour poursuivre la discussion, autour d'un bol de potage. ''La joie de vivre à travers... les échecs, les désespoirs, la souffrance, la maladie, la mort'' voilà le thème qui sera abordé au fil de ces rencontres.

    Pour ne rater aucun de ces rendez-vous, il est bon de déjà inscrire les différentes dates ainsi que les thèmes abordés dans votre agenda.
    Le vendredi 18 mars: veillée du pardon
    Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai et référant de l’épiscopat belge pour les problèmes liés à la pédophilie interviendra sur le thème: ''L’Eglise témoin de la Bonne Nouvelle et l’Eglise faible par ses pêchés…'' Garder la joie malgré les contradictions que semble vivre l’Eglise?

    Le vendredi 25 mars
    Père Paul Favraux, sj, professeur de philosophie et de théologie à l’Institut d’Etudes Théologique de Bruxelles, aux Facultés ND la la Paix et au Séminaire de Namur. Il répondra à une question si souvent entendue: ''Echecs, Désespoirs, Handicaps… Pourquoi Dieu permet-il cela?'' Ainsi qu'à deux questions complémentaires: Quelle joie et quel sens à notre vie dans ces épreuves, sans la foi? Et la foi dans tout cela?

    Le vendredi 1er avril
    Eric Vermeer, infirmier spécialisé en soins palliatifs, bio éthicien et formateur. Son intervention: ''Jusqu’où les soins médicaux peuvent-ils abréger la souffrance et la vie?'' Soins palliatifs, acharnement médical, suicide assisté, euthanasie … qu’en penser: autant de points abordés lors de cette soirée.

    Le vendredi 8 avril
    Frère Cyrille-Marie, csj. ''Dieu m’apporte-t-il vraiment la joie de vivre?'' c'est la question à laquelle l'intervenant apportera une réponse. Et de manière sous-jacente, une autre interrogation: Entre épanouissement psychologique et bonheur de la résurrection, un abîme ou une continuité?

    Le vendredi 15 avril
    Raymond et Brigitte Bosquet viendront, en clôture de ces vendredis, témoigner. Ils ont vécu la mort de deux enfants. ''Révélation de la Vie à travers le chagrin et la mort d'un enfant'' Dieu: qui est-il et où est-il dans les moments de souffrance et le moment du passage?
    Pour plus de renseignements sur ces conférences, il s'agit de contacter le Frère Hubert-Marie, prieur de la communauté au 061/32.50.71 ou encore frhm@stjean-libramont.be

  • A Namur, des séminaristes venus de partout...

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    "Demain, ils seront prêtres dans le diocèse. Aujourd'hui ils étudient au séminaire Rédemptoris Mater, l'un des deux séminaires namurois. Les examens sont terminés. En attendant que les cours du second trimestre reprennent, comme tous les étudiants du monde, les séminaristes prennent du repos. Une détente loin de la famille: ils viennent de Pologne, d'Uruguay, d'Argentine... Tous font partie du Chemin Néo-Catéchuménal. Aujourd'hui, ils se forment à la prêtrise dans un séminaire Rédemptoris Mater. Un tel séminaire diocésain missionnaire international fonctionne, à Namur, depuis 10 ans maintenant. Plusieurs prêtres qui s'y sont formés ont été ordonnés à Namur et sont en charge, de paroisses, dans le diocèse."

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  • Joël Rochette s'installe dans la stalle de Mgr Dangoisse

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    Le chanoine Joël Rochette sera installé le 16 février
    "Nommé en décembre dernier, l'abbé Joël Rochette, sera officiellement installé, comme chanoine, ce mercredi 16 février à 18h. Une installation qui se déroulera dans le choeur de la cathédrale Saint-Aubain. Là où les douze chanoines, chacun installé dans sa stalle, se retrouvent pour prier pour le diocèse. Prier pour le diocèse mais aussi entourer l'évêque lors de célébrations solennelles autant de missions d'un chanoine. Une cérémonie prévue en deux temps: l'installation au cours de laquelle le chanoine Rochette recevra la croix pectorale et l'eucharistie qu'il présidera. Monseigneur Vancottem, évêque de Namur, sera présent.

    L'installation d'un chanoine reste un moment important pour un diocèse. Un moment tout en solennité également. A Namur, le Chapitre est composé de douze chanoines titulaires. Nommés par l'évêque diocésain, ils portent le titre à vie. Suite au décès, en août dernier, du chanoine Michel Dangoisse, un siège était vacant. Le choix s'est porté sur l'abbé Joël Rochette, 41 ans. Président du Séminaire et directeur du Studium Notre-Dame de Namur, il y est aussi formateur et chargé de cours. L'abbé Rochette en tant que vicaire épiscopal fait encore partie des collaborateurs directs de l'évêque. Très attaché à sa région de Winenne et à la vie de paroisse, le nouveau chanoine est également administrateur à Felenne et Winenne et chapelain à Dion. Des journées bien remplies donc. ''Je n'étais pas demandeur. J'ai été choisi sans avoir été candidat, expliquait l'abbé Rochette après sa nomination. Cette mission qui m'est confiée de prier pour le diocèse, je la prends très à coeur. C'est une belle mission. Chaque jour, je priais déjà pour le diocèse. Maintenant, je vais le faire de manière plus officielle.'' Pendant de très longues années, le Président du Séminaire était membre du Chapitre cathédral. La tradition est maintenant, à nouveau, respectée. ''Je trouve que c'est un beau lien. En tant que recteur, je travaille pour l'avenir du diocèse en préparant des candidats à la prêtrise.''

    découvrir l'intégralité de cet article sur le site du diocèse de Namur

  • Un pèlerinage belge à l'honneur

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    "A la Chandeleur, Benoît XVI a donné une rose d'or pour la célèbre statue Notre-Dame du sanctuaire de Scherpenheuvel. La Rose d'or est un ornement béni par le pape, destiné à honorer des souverains ou des sanctuaires catholiques. Comme son nom l'indique, il représente une rose, un bouquet de roses ou un petit rosier en or massif. Avec l'attribution de la rose d'or à Scherpenheuvel, il s'agit de la première rose d'or accordée à un pèlerinage en Belgique..."

    lire la suite sur Catho.be

    Photo (kerkne/H. Medart) Le 15 mai 2011 la Basilique de Notre-Dame de Scherpenheuvel recevra la Rose d'or.

  • On ne se confesse pas via un Iphone !

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    Il ne peut y avoir de confession par l'intermédiaire des iPhone, a précisé mercredi le porte-parole du Vatican après l'annonce de la sortie aux Etats-Unis d'une application pour les produits Apple baptisée "Confession" et destinée à guider les croyants vers l'absolution.

    "Il est essentiel de bien comprendre que le sacrement de la pénitence demande nécessairement un rapport de dialogue personnel entre le pénitent et le confesseur et l’absolution de la part du confesseur présent. Cela ne peut être remplacé par aucune application informatique", a affirmé aux journalistes le père Federico Lombardi, directeur du bureau de presse du Vatican.

    "Il faut mettre l’accent sur cela afin d’éviter toute ambiguïté, on ne peut parler en aucun cas de +confession par iPhone+", a souligné le porte-parole du Vatican.

    L'application, créée par l'entreprise Little iApps, est vendue au prix de 1,99 dollar sur iTunes.

    Pour mener les fidèles sur le chemin de la confession, l'application leur propose par exemple de répondre à des questions pour vérifier s'ils se comportent conformément aux règles fixées par les Ecritures, comme "Ai-je été impliqué dans des pratiques occultes?", ou "Ai-je bien cherché à donner à (Dieu) tout l'amour de mon coeur?".

    Son créateur, Patrick Leinen, explique qu'elle a été conçue pour être utilisée dans le confessionnal et qu'elle est destinée "à ceux qui vont à la messe comme à ceux qui veulent y retourner". "Notre volonté est d'inviter les catholiques à exprimer leur foi à travers les nouvelles technologies", a ajouté M. Leinen dans un communiqué.

    "Dans un monde où de nombreuses personnes utilisent des supports informatiques pour lire et réfléchir (...) On ne peut pas empêcher quelqu’un de réfléchir en vue de la confession à l’aide d’outils numériques", a ajouté cependant le père Lombardi, soulignant une fois de plus que "cela ne remplace en aucun cas le sacrement".

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  • Qui a envie d'être aimé ? Entretien avec Thierry Bizot

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    index.jpgGrand producteur de télévision, Thierry Bizot raconte sa conversion dans le best-seller, Catholique anonyme. Aujourd'hui sort en salles Qui a envie d'être aimé ? une adaptation au cinéma par Anne Giafferi, son épouse. C'est « l'un des meilleurs films français du moment » selon Le Point, « un subtil premier film sur la foi » pour 20 Minutes. Famille Chrétienne parle d'un film « atypique » qui touchera les lecteurs du livre dont il est tiré, « mais peut-être encore plus les autres ». Jean-Baptiste Maillard a rencontré Thierry Bizot et l'a interviewé pour Zenit.

     

    Pour découvrir cette interview, cliquer sur ce lien : http://www.zenit.org/article-26912?l=french

    Qui a envie d'être aimé ?, une comédie réalisée par Anne Giafferi avec Eric Caravaca, Benjamin Biolay, Arly Jover, en salles le 9 février. Lien vers la page du film sur Allociné (séances, bande-annonce http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=188254.html ). Le blog de Thierry Bizot : bizot.blog.croire.com

  • Comment prévenir les causes de nullité de mariage ?

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    imagesCAF3MUJY.jpgL’instabilité du mariage dans les sociétés libérales avancées est l’un des symptômes de leur mal être (avec des taux supérieurs à un divorce pour deux mariages, la Belgique détient ici un triste record). L’Église, suivant le précepte du Christ, n’admet pas que l’on dissolve les liens d’un mariage librement consenti mais les tribunaux ecclésiastiques diocésains saisis de recours  sont trop souvent tentés de chercher des motifs de nullité dans des comportements qui ne concernent pas la constitution du lien conjugal, mais sa réalisation dans la vie.

    À ce propos, l’Agence Zenit vient de publier le texte d’un Discours de Benoît XVI à la Rote Romaine , prononcé le 22 janvier à l’occasion de l’ouverture de la nouvelle année judiciaire de ce tribunal. Un texte qui tente de remettre, une fois de plus, les pendules à l’heure en la matière.

    Le pape observe d’abord que la relation entre le droit et la pastorale a été au centre du débat post-conciliaire sur le droit canonique et, sur ce point, il rappelle la position de Jean-Paul II : « il est faux de croire que pour être  plus pastoral le droit doive devenir moins juridique » (allocution du 18 janvier 1990 à la Rote romaine) pour s’arrêter ensuite à la dimension juridique de la pastorale de préparation et d’admission au mariage.

    Benoît XVI constate qu « il existe une mentalité diffuse selon laquelle l'examen des époux, les publications des bans et les autres moyens opportuns pour accomplir les enquêtes pré-matrimoniales nécessaires  (can. 1067), parmi lesquels se trouvent les cours de préparation au mariage, constitueraient des actes de nature exclusivement formelle (…) ». Or, poursuit le pape, « le droit de se marier, ou ius connubii, n’est pas une prétention subjective qui doit être satisfaite par les pasteurs à travers une pure reconnaissance formelle, indépendamment du contenu effectif de l'union. Le bien que l'Eglise et la société tout entière attendent du mariage et de la famille fondée sur lui est trop grand pour qu'on ne s'engage pas totalement dans ce domaine pastoral spécifique (…)

    «  L’objectif immédiat de la préparation au mariage est de promouvoir la libre célébration d'un véritable mariage, avec les caractéristiques de l'unité et de l'indissolubilité, ordonné au bien des conjoints et à la procréation et l'éducation de la progéniture, et qui entre baptisés constitue l'un des sacrements de la nouvelle Alliance. Les fiancés doivent être mis en mesure de découvrir la vérité d'une inclination naturelle et la capacité de s'engager qu'ils portent inscrites dans leur être relationnel d'homme et de femme. C'est de là que naît le droit en tant que composante essentielle de la relation matrimoniale, enraciné dans un potentiel naturel des conjoints que le don consentant réalise (…).

    « De cette manière, avec les différents moyens à disposition pour une préparation et une vérification soignées, on peut développer une action pastorale efficace visant à la prévention des recours en nullités de mariage. Il faut œuvrer afin que s'interrompe, dans la mesure du possible, le cercle vicieux qui a souvent lieu entre une admission facile au mariage, sans une préparation adéquate et un examen sérieux des qualités prévues pour sa célébration, et une déclaration judiciaire parfois tout aussi facile, mais de sens inverse, où le même mariage est considéré nul uniquement sur la base de la constatation de son échec (…)

    « Tout cela demande que le travail des tribunaux ecclésiastiques transmette un message univoque à propos de ce qui est essentiel dans le mariage, en harmonie avec le Magistère et la loi canonique, en parlant d'une voix unanime. En raison de la nécessité de l'unité de la jurisprudence, confiée aux soins de ce tribunal, les autres tribunaux ecclésiastiques doivent s'adapter à la jurisprudence romaine (cf. Jean-Paul II, Allocution à la Rote romaine, 17 janvier 1998, n. 4: AAS 90 [1998], p. 783). (…).Il faut, souligne le Saint-Père, « résister à la tentation de transformer les simples manquements des époux au cours de leur existence conjugale en défauts de consentement »

  • Quand le fondamentalisme protestant fait pire que bien...

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    Djakarta (Agence Fides) – A l’origine des violences de Temanggung (trois églises attaquées), « se trouve le ressentiment, le désaccord, le malaise, la violence verbale répandue par des prédicateurs chrétiens fondamentalistes » explique à l’Agence Fides le Père Benny Susetyo, Secrétaire exécutif de la Commission pour le Dialogue interreligieux de la Conférence épiscopale de l’Indonésie. « Il s’agit de prédicateurs chrétiens protestants, souvent improvisés, de dénomination évangéliste ou pentecôtiste, qui n’ont aucun respect pour les autres religions. Leur prédication et leur langage sont typiques des sectes : « l’islam est le mal », « convertissez-vous ou vous irez en enfer ». Tout cela provoque parmi la population la rage et la haine qui explosent ensuite dans la violence antichrétienne ». C’est ce qui est arrivé à Temanggung où Antonius Richmond Bawengan, le chrétien accusé et mis en prison pour blasphème, était un chrétien qui n’avait pas craint de diffuser du matériel offensant envers l’islam. « D’autre part – note le Père Susetyo – il y a des groupes extrémistes musulmans d’idéologie wahhabite qui constituent l’autre face du problème. Il s’agit dans les deux cas de petits groupes mais lorsque les fanatismes s’affrontent, toute la société et tous les croyants en font les frais».

    De tels groupes de dérivation chrétienne protestante mènent une campagne massive de prosélytisme dans l’ouest et dans le centre de Java tout comme dans le reste de l’Indonésie, causant la réaction irritée des groupes radicaux islamiques. L’Eglise catholique, qui continue à entretenir un dialogue profitable avec les grandes organisations musulmanes indonésiennes, telles que Nadhlatul Ulama (60 millions d’adhérents) et Muhammadiyah (40 millions) qui ont toujours représenté le visage pacifique de l’islam, se trouve prise entre deux feux.
    Malheureusement, remarque le Père Benny Susetyo, avec ces groupes, il n’est pas même possible d’instaurer un dialogue constructif en ce qu’ils « sont incontrôlables et refusent de participer aux grandes sessions officielles de dialogue interreligieux » comme celle de ces jours-ci, à l’occasion de la « Semaine pour l’Harmonie entre les Religions ».
    Dans tous les cas, conclut le Père Susetyo, « le gouvernement est absent et ne fait rien pour arrêter ces différents extrémismes, pour protéger les droits de l’homme et sauvegarder l’esprit de la Pancasila, qui est à la base de la coexistence pacifique entre les religions ». (PA) (Agence Fides 09/02/2011)