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BELGICATHO - Page 2415

  • Prière à Notre-Dame pour les chrétiens persécutés

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    NDPaix 2009 25x18 Vierge en majesté modèle copte.jpg

    Et si, comme nous le propose un ami, on récitait cette prière pendant une neuvaine, chaque mois; chacun situerait cette semaine à son gré dans le mois... L'objectif serait qu'il y ait ainsi, statistiquement parlant, au moins une neuvaine en route de façon permanente. La répétition de la prière est une force dont nous ne faisons pas assez systématiquement usage.
     

    Notre-Dame, Mère de Dieu fait homme et notre Mère,

    Vois les tourments de tant de tes enfants tués, blessés, frappés, maltraités, injustement condamnés, emprisonnés, menacés dans leur personne, leur famille et leurs biens, spoliés de leurs droits inaliénables d’hommes, méprisés, insultés et chassés en raison de leur fidélité à ton Fils et à son Eglise.

    Nous te supplions, ô Notre-Dame, d’intercéder auprès de ton Fils pour que cesse cette persécution, pour que s’ouvrent le cœur et l’intelligence de ceux qui les martyrisent, afin qu’ils ne voient plus en leurs victimes une insulte à ce qui leur est sacré ou un danger pour leurs propres convictions, mais simplement des frères et des sœurs en humanité qui s’efforcent d’apporter leur contribution aux nations et aux peuples qui sont les leurs aussi.

    Demande à ton divin Fils d’éclairer tous les gouvernants du monde pour qu’ils veillent à ce que la liberté de pensée, de croyance, de religion, ainsi que les pratiques qui leur sont associées, soient légalement assurées et effectivement préservées.

    Notre-Dame, nous te prions encore pour que nos frères et sœurs chrétiens qui sont dans la crainte, la peur, l’insécurité, la peine et la souffrance, le deuil, à cause de leur fidélité au Christ, restent fermes dans la foi en ton Fils, en son Père et en l’Esprit, pour que la flamme de l’Espérance dont les hommes ont tant besoin ne s’éteigne pas en leur âme, et pour qu’ils aient le courage de répondre à la haine par l’amour et la miséricorde. Que la souffrance du monde chrétien, partagée par tous, devienne source d’unité pour toutes les Eglises.

    Sainte Vierge Marie, Reine des Cieux, notre Mère, nous savons que nous avons péché, nous savons que nous nous sommes souvent, massivement, détournés de la Voie royale que ton Fils est venu nous indiquer, nous enseigner. Fais-nous revenir à Lui. Ô Mère miséricordieuse, nous nous agenouillons devant toi avec contrition, mais aussi avec pleine confiance dans ta Miséricorde et dans la puissance de ton intercession.

  • A-t-on oublié l’histoire de Belgique?

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    Sur le site de "Enseignons.be" : "Paradoxalement, alors qu’on n’a jamais autant parlé de notre petit pays dans le monde (crise politique oblige), la faible place accordée, dans les écoles, à l’histoire de notre royaume,  interpelle. Dans le secondaire supérieur, il est plus question d’économie soviétique, du stalinisme et de la guerre froide que du fonctionnement de l’État fédéralisé belge. Et quels élèves peuvent encore expliquer ce qu’est « la Question royale »?

    Didier Belin enseigne l’histoire depuis plus de trente ans dans le réseau officiel : "l'histoire de notre pays est totalement négligée. Cela pose problème : il est sans doute important de proposer aux élèves une ouverture sur le monde. Mais il me paraît essentiel de savoir d’où l’on vient." 

    Et les auteurs d'incriminer la pédagogie des compétences : "...le cours d’histoire a bien changé depuis une dizaine d’années. Tout le monde se souvient de ce professeur qui donnait son cours, racontant l’histoire de la Rome antique tout en projetant les photos de ses vacances dans la capitale italienne. Terminé tout cela ! Aujourd’hui, les profs doivent développer et évaluer chez leurs élèves, l’acquisition de compétences bien définies. Les documents, qu’il faut analyser, synthétiser et critiquer, ont pris une importance considérable. Au détriment des connaissances, comme le pensent certains?" 

    On lira avec profit cette tribune libre parue en août 2008 dans la Libre intitulée "Bienheureux Chaboteau".

  • Les nonante ans d'Eugenio Corti

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    2-8251-0636-4_1.jpgVendredi prochain, Eugenio Corti aura nonante ans. Auteur du Cheval Rouge, immense fresque romanesque mais surtout historique, cet auteur, rescapé des camps soviétiques, s'est construit une notoriété qui ne doit rien aux chroniqueurs littéraires ni aux canaux habituels de la pensée unique. Profondément catholique, ce fils de la Brianza (au nord de Milan) a dépeint, dans son oeuvre, le processus qui a dévoyé les élites catholiques italiennes en les éloignant des racines chrétiennes fondatrices de notre culture européenne.

    S'il y a un héros de l'Iliade que j'aime plus que tous les autres, confie-t-il, c'est Hector. Il incarne l'homme qui ne se rend jamais et qui ne craint pas la défaite parce qu'il se donne lui-même, tout entier.

    Actuellement, il travaille à une réédition de "Il fumo nel tempio", ouvrage consacré au naufrage des cathoiliques en politique où il fait la synthèse des erreurs de la Démocratie Chrétienne italienne (seulement italienne?) dont le naufrage a laissé le champ libre à l'opportunisme et à l'arrivisme politiques.

    Les chrétiens, dit-il, ont été exposés au martyre tout au long de leur histoire, et ont survécu aux idéologies du XXe siècle, mais, plus que la pédophilie ou les menaces du fondamentalisme musulman, ce qui menace l'Eglise aujourd'hui, c'est la perte de la foi ou la tiédeur de la foi. Un des problèmes majeurs, c'est qu'il y a trop de gens, y compris dans le clergé, qui veulent apprendre au Pape comment faire le Pape...

    Son oeuvre majeure, Le Cheval Rouge, est à lire absolument; cette oeuvre en est à sa vingt-cinquième édition et est traduite dans de nombreuses langues, y compris en japonais. L'édition française (L'Age d'Homme) est actuellement épuisée.

    (http://www.labussolaquotidiana.it/ita/articoli-eugenio-corti-90-anni-in-prima-linea-538.htm)

     

  • Le site belge des prochaines JMJ

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    slidecontent1.pngUn site est ouvert permettant aux jeunes Belges de découvrir les prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse qui auront lieu à Madrid en août 2011 sur le thème : "Enracinés et fondés dans le Christ, affermis dans la foi" (Colossiens, 2, 7) : http://madrid2011.jmj.be/

  • la mission des institutions publiques, notamment la défense de la famille, du troisième âge et de l'emploi, selon Benoît XVI

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    Ce matin, pour l'échange des voeux de bonne année, le Saint-Père a reçu le Conseil municipal de Rome et le Maire M.Gianni Alemanno, le Conseil provincial de Rome et son Président M.Nicola Zingaretti, et le Conseil régional du Latium et son Président Mme Renata Polverini, devant lesquels il a évoqué la mission des institutions publiques, notamment la défense de la famille, du troisième âge et de l'emploi.

      Benoît XVI a d'abord rappelé que la famille, "cellule base de la société, est constituée par le mariage d'un homme et d'une femme, desquels les enfants reçoivent l'éducation et les valeurs chrétiennes qui permettent une insertion sociale constructive et pacifique. C'est en famille qu'on apprend la solidarité entre générations, le respect des règles, le pardon et l'accueil de l'autre". C'est pourquoi "la famille doit être soutenue par des politiques adaptées...qui tendent à un renforcement et à un développement accompagnant une bonne action éducative... L'approbation de formes d'union qui dénaturent l'essence et la finalité de la famille finit par pénaliser qui, souvent avec difficulté, s'engage dans des liens affectifs stables, juridiquement garantis et publiquement reconnus. L'Eglise considère donc avec faveur toutes les initiatives tendant à enseigner aux jeunes comment vivre l'amour dans le don de soi et une sexualité oblative. Pour ce, il faut une convergence des différentes composantes de la société afin que l'éducation à l'amour humain ne soit pas réduit à produit de consommation, mais perçu et vécu comme l'expérience qui donne son sens et sa finalité à l'existence".

      Puis le Pape a évoqué les nombreux couples désireux d'avoir d'autres enfants mais sont contraints à l'attente. "Il faut soutenir concrètement la maternité et garantir aux femmes qui travaillent la possibilité de concilier emploi et famille... L'ouverture à la vie étant au coeur du développement véritable, le grand nombre d'avortements pratiqués dans notre région ne peut laisser indifférent. Par le biais de maisons familiales et de centre d'assistance à la vie, l'Eglise soutient les femmes en difficultés face à l'accueil d'une nouvelle vie. Les pouvoirs publics doivent apporter leur appui afin que les consulteurs familiaux puissent efficacement aider ces femmes à rejeter les raisons pouvant les pousser à l'avortement".

      Benoît XVI a parlé des nouveaux problèmes que pose le vieillissement de la population: "Si nombre de personnes âgées peuvent compter sur l'assistance de leur famille, le nombre croît de qui reste seul et démuni d'assistance... La synergie entre les institutions sanitaires catholiques et publiques doit continuer d'assumer un service à tous ceux qui s'adressent à elles. Je renouvelle donc mon encouragement à promouvoir une culture du respect de la vie jusqu'à son terme naturel".

      Evoquant alors la crise économique, il a rappelé que les paroisses du diocèse de Rome, par le biais de la Caritas, "font leur possible pour aider les familles en difficulté... J'espère qu'on adoptera des mesures de soutien aux familles à faible revenu, aux familles nombreuses, souvent pénalisées" parallèlement à la grave question du travail. "Elles se sentent souvent découragées et tentées de rejeter la société. La permanence du phénomène cause des tensions sociales ou sont exploitées par les organisations criminelles. Malgré la crise, il est urgent de déployer tous les efforts possibles en faveur de politiques d'emploi qui permettent à chacun un emploi correct, indispensable pour fonder une nouvelle famille",
    AC/                                                              Vatican Information Service  20110114 (560)  

  • Directives épiscopales liégeoises pour les funérailles chrétiennes

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    armoiries1.jpgDans Église de Liège de novembre et décembre 2009, j’ai développé des réflexions sur la pastorale des funérailles chrétiennes. Sur cet arrière-fond, j’ai formulé des propositions pour la  célébration des funérailles. Suite aux remarques qui m’ont été transmises et aux échanges en Conseil presbytéral et en Conseil épiscopal ainsi qu’avec les doyens, je publie les directives suivantes pour les funérailles dans notre diocèse.

    1. En règle générale, les funérailles seront célébrées sans eucharistie, sauf quand la famille ou les proches le demandent. Si nécessaire, on examinera avec eux l’opportunité de la demande (1). Un regard lucide sur la réalité diocésaine justifie cette directive. En effet, d’une part, le nombre de prêtres pouvant assurer une célébration eucharistique est de plus en plus réduit ; d’autre part, parfois les liens des défunts avec l’eucharistie ont été plutôt faibles.

    2. Les funérailles sans eucharistie pourront être présidées par un diacre ou être conduites par deux laïcs, mandatés et formés pour ce service. Cette disposition ne diminue en rien la place du curé, ou des autres prêtres, dans la pastorale du deuil ; elle lui donnera de nouvelles formes. Le curé sera toujours membre de « l’équipe funérailles».

    3. Une fois par mois, lors d’une eucharistie dominicale, les Unités pastorales feront mémoire de leurs défunts du mois. On y invitera les familles.

    4. Les funérailles sont normalement célébrées dans une église, car celle-ci est par excellence la maison du peuple de Dieu, et doit rester ce lieu significatif pour les chrétiens. Exceptionnellement, les funérailles pourront être célébrées dans un autre lieu. Au crématorium de Robermont, l’équipe établie par l’évêque peut célébrer les funérailles dans le lieu destiné à cet effet.

    5. S’il y a inhumation, l’équipe assurera une présence au cimetière, selon les coutumes locales.

    Ces directives entreront en vigueur le 1er février 2011.

    + Aloys Jousten
    Evêque de Liège

    Liège, le 2 novembre 2010

    (1) Ce discernement pastoral tiendra notamment compte des liens habituels de la personne défunte et de ses proches avec la vie concrète de l’Église. Ne pas célébrer l’eucharistie n’est en aucune manière un jugement sur la personne défunte ou sur la famille. (Eglise de Liège, Déc. 2009, Mot de l’évêque, p. 6, n. 2).

  • Le nouvel ordre mondial contre la vie naissante

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    Le 14 juin dernier, les cardinauxCanizares (préfet de la congrégation du culte divin et de la discipline  des sacrements) et Antonelli (président du conseil pontifical pour la famille) avaient adressé une lettre aux présidents des conférences épiscopales pour leur annoncer que Benoît XVI présiderait à Saint-Pierre de Rome, le 27 novembre 2010, une veillée solennelle de prière pour la vie naissante, ajoutant que le Souverain Pontife désirait que les évêques du monde entier organisent au même moment des cérémonies analogues, en y faisant participer les paroisses, les communautés religieuses, les associations et mouvements catholiques. 

    A l'exception notable de Monseigneur André-Joseph Léonard, aucun évêque belge n'a déféré à la demande du Saint-Père, se dissociant parfois  même ouvertement de l'initiative.  Des informations publiées fin novembre par l'agence Cathobel (émanation du service de presse interdiocésain) il résulte que: 

    - seul l'archevêque de Malines-Bruxelles a organisé une cérémonie officielle, qu'il a présidée dans la cathédrale des Saints Michel-et-Gudule;

    - aucune célébration n'a été prévue en Flandre;

    - deux célébrations se sont signalées "motu proprio" en Wallonie : l'une à l'initiative de la Communauté de Tibériade, à la Chapelle du Coeur de Jésus à Namur; l'autre à l'initiative des jeunes du mouvement  "Génération pour la Vie", de l'Union des Etudiants Catholiques de Liège et de l'association "Sursum Corda", à l'église du Saint-Sacrement au Boulevard d'Avroy à Liège.

    A l'église du Saint-Sacrement, la cérémonie était présidée par l'abbé Claude Germeau, directeur du Foyer des Jeunes (Herstal). Elle fut précédée d'une conférence de Mme Anne-Marie Libert, professeur au Séminaire de Namur et collaboratrice de Mgr Michel Schooyans, consulteur du conseil pontifical pour la famille.

    Le texte de cette conférence intitulée « L’Onu nuit gravement à la vie » est maintenant disponible sur le web :

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    L'exposé jette une lumière crue sur l'idéologie qui anime les services de santé reproductive et autres instances qui, sous l'égide des Nations-Unies, oeuvrent à la désertification morale et religieuse dans le monde entier. En conclusion, Mme Libert a résumé comme suit les objectifs mortifères inclus dans les programmes de ces services : mort à la vie en ses sources, mort à l'enfant, mort à la famille, mort à l'amour.

    Mais sommes-nous encore capables de résister aux mystifications du terrorisme à visage humain que prophétisait déjà Aldous Huxley dans le "meilleur des mondes" (« The Brave New World », 1931)?

  • L’Union européenne ignore les fêtes chrétiennes

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    Agenda-Europa.jpgComme l’indique, sous la signature de Delphine Chayet, le quotidien « Le Figaro » du 13 janvier 2011, un agenda conçu à l’initiative de la Commission européenne pour promouvoir l'Europe et ses institutions auprès des élèves de l’enseignement secondaire sème la discorde : après la Pologne et l'Italie, la France s'est officiellement émue mercredi de l'omission de toute référence chrétienne dans ce manuel pédagogique, alors que des fêtes juives, hindoues, sikhes et musulmanes y sont évoquées.

    «Cet oubli est l'illustration d'une Europe qui n'assume pas ses racines chrétiennes et, ce faisant, se renie, a déploré mercredi le ministre français chargé des Affaires européennes, Laurent Wauquiez. On ne doit pas avoir honte de l'Europe des clochers, qui est constitutive de notre identité. Rien n'obligeait à évoquer les fêtes religieuses. Si on choisit de le faire, alors faisons-le jusqu'au bout.»

    L'agenda, édité depuis sept ans par la Commission européenne, a été distribué à 3,2 millions d'exemplaires à travers l'Europe (dont 320 000 environ en France). «Ce support pédagogique est envoyé aux établissements scolaires et aux professeurs qui en font la demande», précise-t-on à la Commission.

    En bas de page, des notes accompagnent les lycéens tout au long de l'année scolaire 2010-2011 en soulignant certaines dates clés : Journée internationale de la femme le 8 mars, Saint-Valentin le 14 février, Halloween le 31 octobre, Fête de l'Europe le 9 mai… L'année est aussi ponctuée de devinettes et de citations. Le ramadan apparaît en septembre et la fête des lumières, célébrée par les sikhs et les hindous, le 5 novembre. Au 24 décembre figure une mention étonnante : «Le premier sapin de Noël public a été “érigé” sur la place centrale de Tallinn (capitale de l'Estonie) en 1441.» Dans la version française du manuel, Pâques, Pentecôte et Ascension ne sont pas citées.

    Soucieuse de l'ampleur que prenait l'affaire de l'agenda en Pologne et en Italie, la Commission européenne a reconnu «une bourde», en décembre, et présenté ses excuses. «Les auteurs sont partis du principe que tous les enfants européens connaissaient Noël», plaident le Commissaire John Dalli et son porte-parole Frédéric Vincent, lequel a précisé qu'une lettre «reconnaissant l'erreur» serait bientôt envoyée aux établissements concernés. Une page rectificative, listant les jours fériés nationaux, pourra être glissée dans les manuels. Une enquête a par ailleurs été lancée pour identifier la faille dans la prise de décision. Conçu par une fondation Génération Europe basée à Bruxelles, l'agenda a été validé par la Commission.

    «Oublier Noël, c'est prendre le risque de se mettre à dos des centaines de millions de Chrétiens, et d'aggraver l'euroscepticisme ambiant», analyse Johanna Touzel, porte-parole de la Commission des épiscopats de la communauté européenne, regrettant que cet épisode s'inscrive dans une tendance plus générale. «Les cartes de vœux aussi éludent de nos jours toute référence à Noël», déplore-t-elle.

    Au-delà, ce sont les choix pédagogiques de la Commission qui sont remis en question. «Dans cet agenda, on parle finalement peu de l'Europe, a ainsi déploré mercredi Laurent Wauquiez. On parle de Gandhi, de l'introduction de la tomate au Pérou ou de l'Antarctique. N'a-t-on pas une culture, une histoire, des souvenirs communs suffisamment forts à mettre en valeur ? Il va falloir y réfléchir.»

    Les Belges qui regretteraient l’absence de réaction de leur gouvernement ou de leur épiscopat, pourront toujours se consoler en signant la pétition lancée sur le blog   http://www.europadiary.fr

  • Bel exemple de déontologie journalistique...

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    Un journaliste de la VRT fait semblant de se faire tirer dessus à Haïti

    Pour cette contrefaçon, Robin Ramaekers n'a pas été licencié mais écarté de l'antenne durant une durée indéterminée.

    Lors d'un reportage à Haïti en octobre dernier, Robin Ramaekers, un journaliste de la VRT, a fait croire qu'il était la cible de tirs. La mise en scène vient d'être dévoilée et le reporter sanctionné.

    En octobre dernier, Robin Ramaekers réalise un reportage dans un camp de tentes accueillant des victimes du tremblement de terre en Haïti. Se montrant en face caméra, on entend alors des coups de feu qui laissent croire que lui et son équipe sont pris pour cible.

    L'incident de tir n'en est pas un. Il semble en fait que les militaires derrière lui crient à cause d'un jet de pierres. Puis, au montage, le journaliste a simulé l'attaque de tirs en manipulant les prises de son. L'affaire est rapportée ce jeudi par le journal De Morgen.

    (L'Avenir, 13 janvier 2011)

  • Béatification de Jean-Paul II

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    Dans des délais records, Jean-Paul II sera béatifié le 1er mai 2011

    Le pape Jean-Paul II (1978-2005) sera béatifié le dimanche 1er mai 2011, soit six ans et un mois après sa mort. C’est ce qu’a indiqué le bureau de presse du Saint-Siège le 14 janvier à midi. Sa béatification aura été aussi rapide que celle de Mère Teresa.

    La session ordinaire des cardinaux et évêques membres de ce dicastère a prononcé une « sentence unanime affirmative » sur la « guérison miraculeuse » de la religieuse française de la congrégation des Petites Sœurs des maternités catholiques, Sœur Marie Simon Pierre, « par intercession de Jean-Paul II», que cette annonce du Vatican intervient.

    La religieuse guérie dans la nuit du 2 au 3 juin 2005 était atteinte de la maladie de Parkinson, comme le pape polonais.

    La commission médicale conduite par le médecin particulier de Benoît XVI, le Dr Patrizio Polisca, a reconnu l’absence d’explication scientifique, le 21 octobre 2010. À la suite de cette commission, celle des théologiens puis les cardinaux et évêques membres de la Congrégation pour les causes des saints ont validé le miracle, respectivement le 14 décembre 2010 et le 11 janvier 2011.

    C'est seulement trois jours après cette dernière sentence que le Vatican annonce publiquement la date de la béatification de Jean-Paul II.

    Rapidité

    En béatifiant le pape polonais six ans après sa mort, l’Église répond ainsi dans des délais exceptionnels à l’appel lancé au jour de ses funérailles par des fidèles qui avaient demandé qu’il soit proclamé santo subito (saint tout de suite).

    Le procès avait débuté le 28 juin 2005, moins de trois mois après la mort du pape. Jean-Paul II sera finalement béatifié dans des délais comparables à ceux de la béatification de Mère Teresa de Calcutta (1910-1997), élevée à l’honneur des autels six ans après sa disparition.

    Le défunt pape était lui-même intervenu pour rendre plus simples et plus rapides les procédures de béatification en 1983.

    (Famille Chrétienne)

  • Pour combattre l'injustice ou la tyrannie : prier avant d'agir

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    Réflexions d’un moine publiées sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    Du siècle passé on garde en mémoire, émergeant au-dessus de l’âpre mêlée, des géants qui surent s’opposer aux tyrannies du moment, affronter les totalitarismes, les durs comme les mous.

    La stature de Soljénitsyne tranche sur le siècle ; venu du système marxiste, qu’il sut dénoncer ensuite, il a payé ce retournement au prix d’années de déportation. Mais, comme il l’écrit, le paradoxe est qu’« il a acquis la liberté grâce à la prison. »

    Autre géant, le Père Popieluszko, assassiné à 37 ans pour avoir provoqué le pouvoir polonais par sa parole, assénée chaque dimanche. J’ai pu visiter sa paroisse peu après sa mort, lorsque Solidarnosc venait d’être interdit après un temps de libéralisation. Elle faisait penser à une forteresse assiégée par la ville de Varsovie, encastrée entre des ronds-points et supermarchés. L’ensemble paroissial, grillagé, avec l’église au centre, entourée d’un jardin, s’étendait sur deux à trois petits hectares. La tombe du Père, immense, en occupait une large part. En forme de croix, elle mesurait quelque deux mètres de long et assemblait les 50 énormes grains d’un grand chapelet déployé sur la prairie. Sur la grille du jardinet, des dizaines de banderoles donnaient le message interdit sur la voie publique : elles résumaient la doctrine prohibée de Solidarnosc, mais dans une version plus mystique : « Il nous reste encore à faire la grève… de l’alcool ». À l’intérieur de l’église, des dessins d’enfants du catéchisme résumaient le sens du don de la vie du prêtre. L’un d’entre eux, tracé au crayon, montrait le martyr bras en croix, tenant l’hostie et le calice, encadré par deux gendarmes qui le bastonnaient. La vie séculière, à dix mètres de là, ronronnait avec sa circulation urbaine, incapable de répondre au cri de la foi.

    Je logeais chez les bénédictines de Varsovie. Ayant confié mon admiration pour un tel témoignage, de la part tant du prêtre que de sa paroisse et du pays « réel », j’ai entendu la supérieure me répondre avec justesse qu’en Pologne on trouvera toujours une jeunesse convaincue et provocante avec panache, mais, en revanche globalement, ces jeunes sont trop rarement capables de faire l'oraison quotidienne d'une demi-heure à heure fixe. Cela donne à réfléchir sur la stratégie à opposer à une société qui endort les âmes pour mieux les broyer. La croisade nécessaire commence au fond des cœurs, face à Dieu.

    Mère Teresa, autre grande figure emblématique, priait beaucoup ; elle a ainsi jeté à la mer des montagnes d’injustice par son oraison. En même temps, elle a su parler en transgressant la langue de bois, obligatoire à Oslo, quand elle reçut le Prix Nobel de la paix : l’avortement y fut déclaré sans fard comme étant le grand fléau de notre temps, ce qui entretient la guerre endémique sur la planète. La transgression fut d’abord, ici, celle de la plainte devant Dieu, avant de remettre de l'ordre dans les affaires des hommes, et c’est là la prudence la mieux assurée, à la hauteur du présent enjeu.

    Mais de quelle transgression s’agit-il ? Le climat actuel facilite un légalisme mortifère : rendre à César ce qui est à César impliquerait l’acceptation de toutes ses lois, y compris quand elles ne font que gérer les vices les plus abjects. Pour beaucoup, le chrétien devrait être toujours exemplaire en obéissant, même de façon aveugle, en l'obligeant à caricaturer une doctrine des Pères du désert complètement hors contexte. Ainsi pour prendre un exemple récent, l’autorité publique a cru devoir préciser le nombre de fidèles, « la jauge », pouvant accéder aux offices religieux ; la plupart des évêques ont dénoncé une telle règle comme étant inapplicable, tant les édifices religieux varient de taille. On sait que la règle a été dénoncée à l’intérieur même de l’administration qui nous gouverne, et c’est tant mieux ; mais, durant quelques jours, des fidèles se sont opposés, assez violemment, entre la docilité à César et « le devoir de désobéissance civile ».

    La situation ne devient claire que si l’on accepte que Dieu soit au-dessus de César, les lois de celui-ci n’ayant d’autre raison d’être que d’aider à adapter aux circonstances du moment la loi de Dieu inscrite par nature dans les consciences droites et bien formées.

    Ref. Pour combattre l'injustice ou la tyrannie : prier avant d'agir

    JPSC