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Un pays en pleine déchéance

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Il est de plus en plus désespérant d'habiter ce pays. La mesquinerie linguistique hypothèque le "vivre ensemble" et accapare les énergies des politiques alors qu'il y a tant d'autres urgences. L'économie belge est menacée par les agences de cotation qu'inquiète notre instabilité chronique. L'immigration massive déstabilise peu à peu certaines régions. L'insécurité gagne du terrain et les actes d'incivilité deviennent monnaie courante.

Mais ce qui nous inquiète le plus, c'est que, dans notre pays, aucun homme ou femme politique ne se fait entendre pour défendre les valeurs non négociables : le respect de la vie humaine de la conception à la mort naturelle, la défense de la famille fondée sur l'union entre un homme et une femme et ouverte à l'accueil de la vie, la liberté d'éducation où les parents sont considérés comme les premiers responsables de l'éducation de leurs enfants. Alors qu'en France, en Italie (même à gauche), en Espagne... des hommes politiques relaient ces valeurs, nous n'en trouvons aucun chez nous. C'est comme si notre pays avait contracté une espèce de sida mental et était devenu incapable de résister à toute forme de mal susceptible de dégrader le climat politique, social, culturel et moral. Toute voix qui se ferait entendre pour contester ce processus de délitement généralisé est aussitôt dénoncée, stigmatisée, condamnée sans appel.

Au milieu de ce processus de dégradation, l'Eglise ne fait malheureusement pas exception. Ses institutions ("piliers") ne sont plus chrétiennes que de nom, ses pasteurs sont muets; seuls sont entendus ceux qui contestent l'institution et se singularisent par des prises de position subversives. Mgr Léonard est le seul qui ose faire entendre un discours différent mais on voit le sort qui lui est réservé tandis que ses confrères restent "planqués". Ce qui arrive à notre archevêque confirme étrangement les théories de René Girard selon lesquelles une société en proie à tous les facteurs de dissociation peut tenter de retrouver une cohérence en se réunissant dans le même rejet du bouc émissaire.

Commentaires

  • Il reste quand même encore un parti politique, en Belgique, le CDF, qui ose exprimer clairement son choix en faveur de la vie, de familles fondées sur l'union d'un homme et d'une femme, sur l'importance cruciale de préserver un véritable pluralisme des réseaux d'enseignement, d'hôpitaux ... Véritable défenseur du respect du à une humanité et à des sociétés constituées de personnes libres et responsables.
    Mais les Chrétiens Démocrates Fédéraux (CDF)sont muselés, interdits de presse et de débats télévisés, aux mains de la nomenclatura politicienne qui siège dans tous les conseils d'administrations (jusque dans les banques et les holdings !) ou menacent les médias de ne plus communiquer avec eux s'ils se permettaient d'enfreindre la loi du silence imposée par notre "démocratie" particratique au pouvoir !
    Petit, certes et par la force des choses, mais le CDF est toujours là, depuis près de 10 ans, prêchant dans le désert à la manière de Jean-Baptiste, mais certain de contribuer à faire connaître la Vérité. Soutenu fidèlement par un petit reste. Mais "petit reste" courageux et persévérant, témoin et engagé, cherchant à rendre service à notre société du XXIème siècle plutôt que recherchant le pouvoir à tout prix, jusqu'à renier hoteusement ses convictions.

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